•  Ce diaporama est agrémenté de 7 musiques interprétées par le groupe orchestral Eternal Eclipse. Elles ont pour titre  : "Valley of Seven Rivers", "Cosmic Entropy", "Fate of the Fallen", "Shadows in the Sea", "Horizon of Memories", "Black Mesa" et "The Ritual".

    Le Col de la Sambie au départ de Barbières (26-Drôme)

    Le Col de la Sambie au départ de Barbières (26-Drôme)

     


     

    Quand en ce 18 juillet 2023, nous avons accepté de partir faire cette randonnée intitulée «  Le Col de la Sambie au départ de Barbières », voilà déjà 3 jours que nous étions choyés « aux petits oignons » par nos amis Elianne et Maurice. Quand je dis « aux petits oignons », en réalité, cette expression bien connue est faible et si la même « aux gros oignons » avait existé, elle aurait eu mon évidente préférence. Elianne et Maurice sont un couple d’une grande gentillesse et d’une incroyable prévenance,  mais en plus de ces qualités-là déjà si capitales, ils savent recevoir et se mettre en quatre pour satisfaire en permanence leurs hôtes. C’est ainsi qu’excellente maitresse de maison et cuisinière, Elianne nous a constamment concocté de bons « gros » plats très délicieux dont elle a le secret, sans compter les desserts et autres petites friandises lesquelles si on n’y prête pas garde vous font prendre quelques kilos en moins de temps qu’il ne faut ici pour l’écrire. Quant à Maurice, il était toujours disposé à nous faire visiter en long et en large cette magnifique région qu’est le Massif du Vercors que nous ne connaissions pas. Autant dire que nous étions enchantés à tous les points de vue.  C’est donc dans ce même état d’esprit que sachant que nous étions des « fans » de la randonnée, ils avaient organisé cette jolie balade au Col de la Sambie, balade qu’ils avaient pris soin de choisir dans nos cordes, c’est-à-dire plutôt facile et d’une raisonnable distance de 9,84km pour un modeste dénivelé de 295m. C’est donc par une belle matinée mais avec un ciel très laiteux que nous démarrons avec pour ligne de départ la Grande Rue de Barbières. Outre Elianne et Maurice, deux jeunes et charmantes amies à eux, Sandrine et Marie, se sont jointes à nous. Avec Dany, c’est donc à six que nous quittons très vite la Grande Rue au profit d’un itinéraire contournant le sud du village. Jardins, petit canal, vieux lavoir, jolie église puis ruisseau de la Barberolle passant sous des falaises de calcaire, pitons rocheux, grotte votive, calvaire  et vieux château médiéval perché de Pellafol,  autant dire que les aspects pittoresques ne manquent pas  dans ce village. A toutes ces découvertes méritant déjà photos, moi, et comme toujours, je n’ai pas hésité une seconde à y ajouter les éléments naturels que sont les fleurs sauvages et les premiers animaux aperçus. Ces derniers auront comme souvent les traits d’un oiseau, d’un papillon voire d’un insecte intéressant. Ici une grenouille rieuse barbotant dans le petit canal donne un zeste d’originalité . Mais comme l’on quitte assez vite Barbières par le bien nommé chemin de la Dame autant dire que les aspects hautement champêtres vont mettre tous mes sens en éveil. Mais contrairement à mes bonnes vieilles habitudes de meneur de randos, cette fois-ci ce n’est pas moi qui mène la danse alors je suis tiraillé entre suivre le rythme de mes compagnons et ne rien louper de la Nature que j’aime, que je veux observer de près et encore mieux photographier convenablement. Cruel dilemme où trouver un juste milieu n’est même pas réjouissant et ce d’autant que la luminosité n’est pas géniale pour prendre des photos.  Alors, je m’arrête, prends des photos tant bien que mal puis je speede pour rattraper le temps perdu sur mes compères qui eux sont venus avant tout pour marcher, ce que je comprends puisque tel était le but en venant ici. Par bonheur, la plupart sont autant contemplatifs que moi, alors les arrêts pour regarder les paysages et panoramas ne manquent pas. Parmi ces derniers, la célèbre « Momie dite du Vercors » est parfaitement visible pendant un bon bout de temps, ce qui donne un intérêt supplémentaire à cette randonnée en boucle. Déjà d’aspect plutôt facile, dès lors que les 670m d’altitude du col de la Sambie sont vaincus, on amorce une descente et donc une partie encore plus coulante. Il va en être ainsi jusqu’à l’arrivée ce qui rend plus aisé « mon travail » de photographe naturaliste. C’est plus facile pour moi de revenir sur le peloton en descendant qu’en montant. Fleurs, papillons, passereaux et rapaces, criquets et sauterelles, tout est bon à immortaliser y compris une cigale et une lucane cerf-volant, insecte coléoptère le plus grand d’Europe si j’en crois mes lectures. Forêt, combes verdoyantes, carrières arrachées à des collines, petits hameaux épars, les décors sont changeants mais toujours captivants à observer.  Alors que nos amies Marie et Sandrine nous quittent pour prendre un autre itinéraire, Barbières est vite là. Cette jolie et agréable randonnée se termine. Nous ne remercierons jamais assez Elianne et Maurice, certes pour cette jolie balade, mais aussi pout tout ce qui nous ont fait connaître de cette superbe région qu’est le Vercors. C’est ainsi que nous garderons en mémoire cette incroyable route touristique de La Combe Laval menant de St-Jean-en-Royans au Col de la Machine.  Sur une déclivité de presque 900m, elle a été taillée à même la roche de ces incroyables falaises dominant le cirque éponyme. Avec quelques tunnels et des belvédères, ces derniers offrent d’époustouflants panoramas plongeants sur la vallée située des centaines de mètres carrément à l’à-pic. Vertiges garantis. Une autre randonnée mais dans la voiture de Maurice cette fois. Carte IGN 3136 O Charpey Série bleue.


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  • L'Europe pourquoi ? Pour qui ?

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    Le dimanche 9 juin, il va nous falloir aller voter pour élire nos 81 députés européens français. A ce jour, en France, il y a 22 listes qui se présentent et se bousculent au portillon ! Lisez la suite et vous comprendrez pourquoi ! Tout ça n’est-ce pas trop pour les contribuables que nous sommes et est-il utile d’avoir autant d’élus ? On voit bien qu’en France le nombre d’élus, le plus élevé de la planète, n’est pas la garantie d’un mieux-disant, d’un éventuel progrès ou d’une quelconque amélioration de la situation du pays. Si c’était le cas, ça se saurait !  Si je dis ça c’est parce que chaque député européen va percevoir une rémunération nette mensuelle de 7.776,06 euros à laquelle s’ajoute une indemnité mensuelle de frais généraux de 4.950 euros plus une autre forfaitaire versée par le Parlement européen de 338 euros par jour. Par jour, oui vous avez bien lu, soit plus de 10.000 euros par mois. Ce n'est pas moi qui le dit mais des médias bien informés comme ce site que j'ai trouvé intitulé "touteleurope.eu." qui  semble se prétendre le must des infos européennes. Enfin, ce n'est pas tout et je vous laisse lire les autres avantages possibles. Comme en 2019, où j’avais déjà écrit à ce sujet dans Mon Journal Mensuel (Elections européennes...allons voter...puis foutez-nous la paix !) je me pose la question de l’intérêt qu’il y a à aller voter 5 ans plus tard ? Alors certes, il suffit d’aller voir sur le site du Parlement européen et on trouve leurs réponses mais sont-elles justes, réelles et empreintes là aussi d’un espoir d’un avenir meilleur ?

    Ces réponses du Parlement européen les voilà :

    • Façonner l’avenir de la démocratie en Europe.
    • Décider collectivement de l’avenir de l’Union européenne.
    • Changer le monde dans lequel nous vivons.
    • Le parlement européen adopte des lois qui concernent tout le monde : grands pays, petites collectivités, entreprises puissantes, jeunes pousses, aussi bien au niveau mondial que local.
    • La législation de l’Union européenne répond aux priorités de la population : environnement, sécurité, migrations, politiques sociales, droits des consommateurs, économie, état de droit et bien d’autres domaines encore.
    • Notre vote est important car il déterminera quels députés européens élaboreront les nouvelles lois. Ces nouvelles lois façonneront votre vie quotidienne et celle d’un grand nombre d’autres personnes.
    • Dans un monde de plus en plus complexe, instable et interconnecté, l’Union européenne fait face à des défis globaux qu’aucun pays de l’UE ne peut relever seul avec succès. Voter permet d’influencer le cap à suivre.
    • Et en résumé, voter c’est défendre la démocratie et plus nous sommes nombreux à voter et plus la démocratie se renforce.

     

    Alors certes, tout cela est parfait et il faudrait être idiot pour ne pas adhérer à ces superbes intentions, sauf qu’en 5 ans, je n’ai pas vu grand-chose s’améliorer tant sur le plan européen, français, local que familial ou personnel.

    En 2019, nous avions la paix en Europe et avec la guerre Russie contre l'Ukraine, elle est désormais là tout près car à nos portes. Pourtant dieu sait si elle a été prévisible car après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 ne fallait-il pas s’attendre à une folie supplémentaire du dictateur Poutine ? Depuis fin 2021, Poutine n’avait-il pas d’ailleurs amassé ses troupes le long de la frontière ukrainienne sans que l’Europe ne bouge le petit doigt ? N’aurait-il pas fallu s’unir ; les 27 pays européens ; faire front, amasser nous aussi des troupes européennes téméraires et déterminées de l’autre côté de la frontière ukrainienne plutôt que d’attendre que la situation dégénère. Non, nous sommes restés les bras croisés à attendre.  On connaît la suite et l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Oui, dans ce cas précis, à quoi a servi l’Europe et les 705 députés qui la représentaient jusqu’à présent ? Tous ces élus ont-ils influencé les dirigeants de leurs 27 pays respectifs pour que la guerre n’ait pas lieu ou qu’une décision efficace soit prise ? On constate que non !  Aujourd’hui, de nombreux pays dont la France sont indirectement impliqués dans cette guerre car elles fournissent des armes en grand nombre. D’autres refusent de fournir carrément des armes (Irlande, Autriche, Hongrie, Malte, Chypre, Lettonie, Pologne, Suède), d’autres refusent l’apport d’armes létales mais apportent une aide humanitaire. Enfin, on voit bien que les pays de l’Union Européenne sont souvent divisés sur l’attitude à adopter vis-à-vis de la Russie car certains pays sont encore dépendants d’elle en terme d’énergie, et de gaz notamment. Sur ce thème précis comme sur bien d’autres, ; immigration, environnement, social  par exemples ;  on est donc très loin d’un façonnage collectif européen parfait sur le plan démocratique comme nous le dit le Parlement européen ci-dessus. Quant à vouloir changer le monde, l’U.E serait bienvenue de rester humble tant on a déjà du mal à voir quelles sont les intentions communes des pays de l’U.E pour ramener la paix aux frontières de Schengen ?

    Enfin concernant les lois européennes, en 5 ans, je n’ai pas vraiment noté lesquelles auraient changé favorablement le devenir de la France et mon devenir personnel et celui de ma famille. Bien au contraire, l’Europe en voulant de plus en plus influencer nos vies, nous contraindre à certaines obligations et règles,  j’ai acquis la quasi-certitude que la France perd peu à peu tous ses pouvoirs de décider par elle-même. Or, je l’avoue, voir la France dans l’état où elle se trouve dans bien des domaines (inflation, santé, sécurité, justice et services publics, déficits et dette, économie et pouvoir d'achat, immigration, agriculture, industries, etc…) je m’interroge dans quelles mesures l’Union Européenne serait responsable de tout ou partie de cette situation critique ? Cette situation désastreuse n’est-elle pas liée à une perte de souveraineté de la France dans le concert des nations ? A vouloir trop jouer collectif, ne restons-nous pas à la traîne de ceux qui la jouent perso ? D'ailleurs, il faut constater que dans son récent speech de la Sorbonne, Macron a évoqué une souveraineté européenne oubliant totalement qu'il est le président de la République française ! Un signe qui ne trompe pas !

    Oui, je l’avoue, le cap à suivre qu’évoque le Parlement européen, j’ai du mal à l’apprécier ? J’ai autant du mal quand je lis qu’un quart des députés européens seraient de près ou de loin impliqués dans de sales affaires, corruption ou autres.

    Alors, j’irais sans doute voter parce que c’est un acte civique, parce que  mon grand-père s’est battu en 14-18 et qu’il aurait sans doute aimé plus que tout que l’Europe soit au maximum unie. J’irais voter parce que je suis un démocrate et que si la seule bonne résolution est l’espoir d’une démocratie européenne meilleure je suis partant. J’irais voter parce que j’ai l’intime conviction qu’il faut laisser le temps au temps, mais je n’ai pas encore choisi ni mon parti et encore moins mon candidat. Je regarderais quelques débats et tenterais de me faire une opinion mais quoi qu’il advienne je resterai « eurosceptique » tant que l’Europe sera ce qu’elle est, c’est dire un bazar pas possible où seuls les lobbies quels qu’ils soient, mais surtout les gros, parviennent à tirer leur épingle du jeu. Je ne veux plus d’une Europe où le peuple français a rarement son mot à dire.


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  • La News vous donne un bref aperçu de la prochaine randonnée qui paraîtra dans la page d'accueil :

    Le Sentier des Cariolettes au départ de Bolquère-village.

    La News : Le Sentier des Cariolettes au départ de Bolquère-village.

    La News : Le Sentier des Cariolettes au départ de Bolquère-village.

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    C’est sur un dépliant touristique et donc un peu par hasard que j’ai découvert cette balade intitulée « Le Sentier des Cariolettes au départ de Bolquère-village ». La suite a été relativement simple puisque en effectuant une recherche sur le Net, je n’ai eu aucune peine à trouver une fiche-topo expliquant très bien le détail du tracé. Cette fiche portant le numéro « PR39 » est visible sur le site Internet de la Communauté des Communes Pyrénées Catalanes. Je n’ai eu aucun mal non plus à trouver un tracé enregistrable ;  il y en a un de très bien sur le site « Tourisme.PyrénéesOrientales.com ». Mais il y en a d’autres. Si d’habitude, j’inscrit les nouvelles randonnées trouvées sur un petit calepin, cette fois-ci j’ai dit à Dany « j’ai trouvé une petite rando sympa en Cerdagne ça te dirait d’aller la faire dès demain, il annonce du beau temps ? ». C’est ainsi qu’en ce 27 juillet 2023 au matin, nous avons démarré d’Urbanya où nous étions toujours en vacances, direction Bolquère. Il est 10h quand nous rangeons notre voiture sur un grand parking tout près de l’intersection de la Grand Rue et de la rue de Cerdagne. Apparemment, nous sommes devant une école  ......je reviens au plus vite...... A bientôt ami(e)s blogueuses et blogueurs.....

     

     


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  • Ce diaporama est agrémenté de 6 chansons interprétées par Frank Sinatra. Elles ont pour titre : "Love's Been Good To Me", "My Way", "Summer Wind", "Moon River", "The Girl From Ipanema" et "Fly Me To The Moon".

    Le Circuit de Vallserra par l'Iglesieta depuis Les Angles (66).

    Le Circuit de Vallserra par l'Iglesieta depuis Les Angles (66).

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    Cette randonnée que j’ai intitulée « Le Circuit de Vallserra par l’Iglesieta depuis Les Angles », vous la trouverez sans doute sur le Net sous d’autres dénominations et probablement aussi avec d’autres variantes, tant les pistes, chemins et autres sentiers sont nombreux dans ce secteur du Capcir. Est-ce la raison qui la fait être ignorée de la plupart des guides de randonnées ? Je ne sais pas ! Pourtant, ce circuit pédestre, que je présente ici, possède tous les ingrédients et atouts qui normalement devraient faire d’elle une randonnée « incontournable ». Jugez plutôt : un parcours bien balisé et plutôt simple même si un tracé enregistré dans un GPS et un topo descriptif  à lire ne sont jamais superflus, une distance moyenne de 11km environ (un peu plus en faisant le tour du lac) et donc accessible à de nombreux marcheurs, une dénivellation et des montées cumulées plutôt modestes, de jolis chemins très variés traversant des forêts, des prés d’estives, des pelouses, des tourbières et des clairières,  un superbe lac naturel (celui de Vallserra ou Balcère), lieu aquatique certes mais aussi géologique ô combien accueillant à tous points de vue, avec un restaurant sympathique et bien achalandé, une rafraichissante rivière éponyme, un patrimoine certes en ruines mais très intéressant avec le village médiéval de l’Iglesieta  et son église et puis enfin si vous êtes comme moi curieux de « Nature », une flore et une faune qu’il suffit d’observer pour constater combien elle peut être extraordinaire. Oui, ce circuit mérite d’être mieux connu. En ce 9 juillet 2023, il est 10h quand nous rangeons notre voiture sans aucune difficulté sur le parking d’une résidence mitoyenne au chemin du Soula, lieu du départ aux Angles. Cette résidence, c’est celle dénommée « L’Or Blanc » car le parking est quasiment vide mais des résidences il y en a bien d’autres. Il faut néanmoins pensé que s’agissant d’un circuit, il faudra revenir ici, alors il n’est peut-être pas utile d’avancer de trop sur ce chemin du Soula. Longuement rectiligne jusqu’au Serrat del Frare, ce chemin du Soula est bitumé au départ puis le terre prend le relais plus loin. Parfaitement balisé, il faut suivre les panneaux directionnels indiquant l’Iglesieta qui est le premier jalon avant le lac de Balcère qui est le second. Préférez un jour de grand beau temps et prévoyez un pique-nique car les lieux aptes à vous accueillir sont excessivement nombreux. Les panoramas sont pas mal non plus. Certaines vues vers le Puig del Pam ou le Mont Llaret m’ont rappelé à de merveilleux souvenirs. Souvenirs d’autres balades bien sûr ! Si vous aimez flâner et observer la Nature vous serez sans doute comblé tant la flore et la faune sont constamment bien présentes. Concernant la faune, les prairies autour de l’Iglesieta servent d’estives pour de nombreux bovins. S’agissant d’animaux en totale liberté, ils s’égayent un peu partout et bien sûr sur les chemins. Il faut donc faire preuve de prudence et ne pas hésiter à les contourner si nécessaire. C’est ce que nous avons fait à diverses reprises tant certains bestiaux avaient une fâcheuse tendance à vouloir nous suivre de trop près. A nous encorner ? Peut-être !  Certains semblaient agressifs dans leur comportement. Après nous être arrêtés à la buvette du lac pour boire un coup et manger une glace, je suis parti faire le tour du lac pendant que Dany m’ attendu. Là, encore, il suffit d’être un peu observateur pour constater que le lac retient une faune hyper variée. Oiseaux, lézards, poissons, libellules, papillons font partie de ceux que j’ai réussi à photographier. Mais il y en a bien d’autres si l’on y consacre un peu plus de temps. Pour nous, l’heure de refermer cette boucle était arrivée et comme l’arrivée au chemin du Soula est encore assez lointaine, on s’est remis en marche en continuant à prendre notre temps. Longs arrêts inclus, nous sommes restés 6h40 sur les chemins de ce circuit pédestre. En conclusion, autant vous dire que l’on a bien profité de cette journée à Vallserra. J’ai déjà prévu d’y revenir l’an prochain pour réaliser le Sentier thématique pastoral de Gagnade. Pour réaliser ce circuit de Vallserra, j’avais enregistré dans mon GPS un tracé trouvé sur le site Visorando. Il porte le N°1696348. Le voici en cliquant sur ce lien. Les informations chiffrées que j’en ai tirées sont : distance 10,88km, montées cumulées 349m et dénivelé de 178m entre le point le plus bas au départ (1.656m) et le plus haut, rue de la Piste verte  (1.834m) où l’on amorce la descente vers le bas de la commune. Carte IGN 2249 ET Font-Romeu - Capcir Top 25.


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  • Ce diaporama est agrémenté de la musique d'Ennio Morricone et d'Alessandro Alessandroni "Forse Basta (version 4)", musique du film d'animation de Cesare Perfetto "Le tour du monde des amoureux de Peynet"


     

    Les animaux de compagnie ont toujours accompagné notre vie de famille. Après avoir eu longuement une chienne qui s’appelait Titoune, les chats l’ont presque aussitôt remplacée. Il y a eu Minette, une vieille chatte qui est arrivée sans crier gare, puis Dany ayant participé à la création d’une association de protection animale « Les Chats d’Oc », les chats ont commencé à se succéder. En faire la liste est difficile car nous ne pouvions pas tous les garder mais les plus marquants ont été Tarzan, Milie (dont j’ai rendu hommage lors d’une balade visible sur mon blog randonnées), Noxi, Zouzou et la mère de ce dernier Chavache. Il y eut aussi ceux de ma fille qui avaient pour nom Kiwwie et Zeus et que nous avons connu très jeunes chatons. Kiwwie nous a quittée il y a quelques semaines et comme je l’aimais énormément, j’ai bien évidemment versé quelques larmes car elle aussi nous manquera.  Aujourd’hui, il y a Flip et Sissi. Si Tarzan et Milie eurent des destinées tragiques, le premier ayant carrément disparu du jour au lendemain et la seconde ayant été heurtée mortellement par une voiture, Noxi, Zouzou et Chavache vécurent chez nous très longtemps. Bien que d’horizons bien différents, ces trois chats étaient sensiblement arrivés à la même époque c’est-à-dire aux années 2002 et 2004 quant à leur décès, Noxi et Zouzou très souffrants car très vieux (16 et 18 ans), nous fûmes contraints de les euthanasier à 2 mois d’intervalles puisque le 24/01/2020 pour la première et le 17/03/2020 pour le second. Ces événements ont été très difficiles à surmonter tant ils avaient fait partie de la famille. Si lors du décès de Noxi, j’avais immédiatement éprouvé le besoin d’écrire sur elle et de trouver le temps de réaliser un diaporama musical YouTube (Noxi, les larmes sont toujours les mêmes), le départ de Zouzou fut pour moi si inattendu que ce travail de mémoire restait totalement à faire. Voici donc l’histoire de ce chat Zouzou ou plutôt ses histoires car il y en a eu deux. Lors de l’été 2002 et de retour de vacances, nous avions trouvé sa mère Chavache ; appelée ainsi par les enfants à cause de ses couleurs noires et blanches telles celles des vaches bretonnes voire normandes ; sous une tonnelle où je cultive des bonsaïs. Avait-elle trouvé l’endroit suffisamment « zen » pour accoucher là ? Toujours est-il qu’elle était bien là avec 3 minuscules chatons dont parmi eux le fameux Zouzou. Par bonheur, nous réussîmes à placer les 3 chatons dans des familles d’accueil dès la fin du sevrage. Deux partirent vers des horizons lointains et nous n’eûmes plus jamais de nouvelles quant à Zouzou, il fut accueilli chez un couple de jeunes voisins qui venait de s’installer et qui avait deux enfants en bas âges. Zouzou était censé devenir le confident et le miroir à problèmes de ces deux bambins, ce qu’il fit d’ailleurs à merveilles les premières années. Mais comme Zouzou a toujours aussi été très fusionnel avec sa mère, il faisait en permanence des allers et retours entre sa maison d’accueil et la nôtre. Sa mère Chavache, elle, était restée sauvage et n’acceptait pas d’entrer dans notre maison même quand les hivers étaient d’une extrême rigueur. Elle se complaisait dans notre jardin qu’elle ne quittait jamais mais il était difficile de la sociabiliser. La voir ainsi nous fendait le cœur et même si nous lui avions acheté une jolie niche, nous étions tristes de la voir constamment « sauvageonne ». Il nous fallut lui tendre un piège pour qu’elle entre enfin dans la maison qu’elle ne quittât plus jamais, ayant très vite compris qu’il était mieux pour elle de vivre au chaud que dans la froidure des hivers. Zouzou, lui, peu compliqué, continuait ses va-et vient entre ses deux lieux de vie. Mais les enfants grandirent et lui aussi. Or c’est bien connu, les chats aiment la tranquillité et ont besoin de dormir une grande partie de leur journée. Zouzou aimait par-dessous tout cette vie de « pacha », le plus souvent blotti contre les poils soyeux de sa mère. Sans doute que les enfants plus turbulents commencèrent peu à peu à l’agacer. S’il continuait à jouer de temps à autre avec eux et par habitude, il passait désormais plus de temps chez nous que chez nos voisins. Un beau jour, ces derniers nous annoncèrent qu’ils avaient fait construire une villa et qu’ils allaient très vite déménager. Finalement, en raison même du temps que Zouzou passait chez nous ; allongé sur nous ; ou le plus souvent encore auprès de sa mère, la question de son avenir ne se posa pratiquement pas. Il resta définitivement chez nous. De temps à autre, il partait encore chez nos voisins qui n’étaient déjà plus là et il s’éclipsait quelques heures sans doute par habitude. Quand de nouveaux voisins arrivèrent, il arrêta définitivement d’aller là-bas. Il grandissait et il s’accommodait de tout car il était simple de caractère et très câlin ; « pot de colle » même assez souvent. Le jour où sa mère disparût à jamais, euthanasiée elle aussi par contrainte d’un cancer généralisé, il la chercha pendant des semaines et des semaines. Elle lui manquait malgré les dires des vétérinaires qui nous disaient que les chats n’ont pas conscience de leur filiation. Si Zouzou n’était pas spécialement copain avec Noxi, il ne la repoussait pas. Il est vrai que Noxi était très nettement plus caractérielle. Lui s’était le pacha dans toute sa splendeur. Une fois sur nos genoux, il était difficile de l’en déloger. Tout lui allait bien même les pluies les plus torrentielles qu’il affrontait comme si de rien n’était. Il avait toujours aimé l’eau car tout jeune chaton, il jouait déjà sous les jets d’une arrosage automatique que nous avions installé au milieu du jardin. Noxi était plus active, plus énergique dans sa façon d’être et de se comporter, même si comme tous les chats sans exception elle avait ses longs moments de calme ou de dormance. Ils se supportaient mais en vieillissant ils s’acceptèrent beaucoup mieux jusqu’à jouer ensemble parfois voire à se lécher ou à coucher l’un contre l’autre des après-midi entières. Tout se passer pour le mieux dans le meilleur des mondes sauf que les années passaient bien trop vite et que les chats ont une vie bien trop courte. Si fin 2019, les affections furent soudaines pour Noxi dont la santé déclinât en quelques semaines, Zouzou, lui, avait une tumeur à la gorge au départ bénigne depuis quelques temps déjà. Parfois, il toussait, semblant s’étouffer puis les toux disparaissaient aussi vite qu’elles étaient arrivées. Après la disparition de Noxi, sa santé empirât très vite à son tour. J’ai toujours pensé que le départ de Noxi avait grandement affecté puis aggravé son état de santé. Leurs disparitions presque simultanées laissèrent une immense vide dans la maison même si quelques mois plus tard Flip vint le combler……J’avais toujours pensé que Zouzou avait été le chat le plus gentil que j’avais connu mais finalement je dois reconnaître que Flip l’égale sur ce plan-là. Une autre histoire d’amour a commencé même si la précédente avec le gentil Zouzou n'a jamais disparu…..

    Zouzou, pas chat sauvage pour un sou, tu étais le pacha des matous.

    Nous ne verrons plus ton regard noir, fixe et si doux,

    Tes pupilles étaient des mots que nous cherchions constamment à traduire.

    Alors tes yeux nous les mangions, nous les buvions. Nous les aimions car ils savaient séduire.

    Finalement, nous avions compris qu’ils étaient l’incarnation même de l’amour.

    Zouzou, pas chat sauvage pour un sou, tu étais le pacha du soleil.

    Les rayons, tu les cherchais dans le jardin pour y poser ton lourd sommeil.

    Te prélasser le ventre en l’air était ta destinée et tu as su en profiter.

    Quel vide, tu vas laisser dans la maison que tu viens d’abandonner.

    Finalement, tu étais l’incarnation même du dieu Râ, quel merveilleux destin pour un chat.

    Zouzou, pas chat sauvage pour un sou, tu étais le pacha de nos matins.

    Plus de poils soyeux à caresser, plus de miaous à apaiser, plus de câlins.

    Oui, au paradis tu es parti et quel vide tu as laissé dans nos cœurs,

    Après le départ de Noxi, ta copine de toujours et de nos similaires bonheurs.

    Aujourd’hui, plus d’incarnations dans nos têtes,

    Et seulement le souvenir de tant d’amours en fêtes.

    De tant d’amours partagés. Merci à vous deux.

    De nous deux. Gilbert et Dany.


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  • Ce diaporama est agrémenté de 6 musiques interprétées par le violoncelliste croate Stjepan Hauser. Elles ont pour titre : "La Califfa", "Deborah's Theme", "Malena", "Cinema Paradiso", "The Ecstasy Of Gold" et "Cavalleria rusticana/Intermezzo". Les 5 premières ont été composées par Ennio Morricone et la sicième par Pietro Mascagni

    Le Circuit de la Devesa et de la Coma depuis Urbanya

    Le Circuit de la Devesa et de la Coma depuis Urbanya

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     AVERTISSEMENT

    Cette randonnée que je vous propose ici a été réalisée le 4 juillet 2023. Toutefois, il me paraît nécessaire de préciser que cette partie de la montagne que l'on trouve plus globalement sous le nom de "La Mata" sur la carte IGN a été amplement déboisée au cours de tout l'été 2023. Personnellement, j'ai constaté cette importante (et désastreuse) déforestation (apparemment orchestrée par l'O.N.F) qu'un mois plus tard. Je ne peux donc vous garantir que le tracé effectué et notamment la partie "hors sentier" cheminée ici soit encore praticable. Le 9 août, non loin de là, quelques layons plus ou moins larges formaient d'horribles cicatrices au sein de cette forêt que j'avais trouvée si belle antérieurement. 

    En villégiature dans notre maison d’Urbanya depuis un mois, en ce 4 juillet, et 2 jours après avoir visiter Notre-Dame de Vie à Villefranche-de-Conflent, Dany et moi avions décidé de refaire une vraie randonnée. Certes courte une fois encore mais vraie, c’est-à-dire avec l’objectif de marcher et de découvrir un maximum de choses de la Nature mais aussi de piqueniquer dans un coin agréable. Si je précise tout cela, c’est parce qu’à Urbanya, ils nous arrivent parfois de partir marcher sans but réel et avec seulement à l’esprit l’idée de se dégourdir un peu les jambes. Là, j’avais décidé que notre lieu de pique-nique serait La Devesa (pour la toponymie cliquez sur ce lien), vallon peu éloigné du village mais très verdoyant où s’écoule un petit ruisseau au joli nom de « Correc de la Coma ». En français « le ruisseau de la Combe », mais nom assez commun en catalan puisqu'on le retrouve dans d'autres secteurs des Pyrénées-Orientales. C’est donc pour cette raison que ce parcours que j’avais déjà eu l’occasion de vous présenter sous des versions quelque peu différentes mais souvent sur des pistes identiques pour l’essentiel, je l’ai intitulé le « Circuit de la Devesa et de la Coma à Urbanya ». La partie consistant à remonter le ruisseau n’est pas balisée, elle est donc hors sentier, hors chemin, hors piste et donc un peu sauvage autant l’avouer. Pour le reste du parcours, c’est du déjà-vu. La météo n’est pas très top mais l’envie de marcher est bien là et il est déjà midi quand nous démarrons. Dany marche à son rythme et moi comme toujours je flâne derrière elle, occupé que je suis à m’arrêter pour photographier tout et n’importe quoi. Tout, ce sont les fleurs, les papillons, les lézards, les éventuels mammifères forestiers et les oiseaux ; bien que ces derniers semblent plutôt rares cette année, et n’importe quoi, ça va de l’imprévu aux criquets, aux diptères, aux coléoptères en passant par toutes sortes d’insectes intéressants s’offrant à mon regard. Après la descente du chemin de Sarrat et la traversée rapide du chemin de l’Eglise, nous voilà déjà sur la piste DFCI C060. Cette piste terreuse nous la connaissons si bien que nous pourrions l’arpenter les yeux fermés. Nous l’avons emprunté si souvent soit pour aller au Col de Marsac et au pire jusqu’à Nohèdes et bien sûr « x » fois aussi au cours de boucles que vous trouverez aisément sur mon blog. Comme je l’avais imaginé, la Nature « toujours printanière » est bien au rendez-vous de ce début d’été. Beaucoup de jolies fleurs sauvages très diversifiées et colorées et de multiples papillons en quête de leur nectar sucré. Certes, il y a quelques oiseaux qui chantent mais bien moins que les années précédentes et je crains déjà que cette année 2023 soit à marquer d’une pierre noire en terme de déclin. Si je dis ça, c’est parce que les années précédentes, nous étions réveillés par le chant des oiseaux et que depuis que nous sommes là, c’est soit le silence le plus total soit le bruit des moteurs des débroussailleuses ou autres tronçonneuses qui nous réveillent en premier. J’y vois d’autant plus un signe qu’étant constamment aux aguets de tous les volatiles, je n’en vois que très peu depuis que nous sommes arrivés. En contrepartie, il y a énormément d’insectes et notamment des sauterelles et criquets vraiment en grand nombre. En arrivant dans le virage en épingles à cheveux au-dessus du lieu-dit La Devesa (La Devèze ou Devèse), alors que Dany s’apprête à continuer, je la rappelle et l’invite à descendre dans le vallon du Correc de la Coma. C’est là que j’ai prévu le pique-nique car le cadre est verdoyant et on y trouve facilement de l’ombrage, même si aujourd’hui, avec quelques nuages au-dessus de nos têtes, nous ne le recherchons pas spécialement. C’est donc adossés à une murette effondrée que nous trouvons le lieu idéal où poser nos fesses, d'autres pierres nous servant de sièges. Malheureusement quelques gouttes de pluie, nous incitent à raccourcir cet agréable déjeuner champêtre.  Nous repartons en suivant le lit du minuscule ruisseau, délaissant à cette occasion le chemin qui sur la gauche entre dans la pessière, lequel chemin balisé en jaune nous entraîne habituellement vers le Col de Marsac. Aujourd’hui, il s’agit d’une variante presque improvisée, car faite une seule fois il y a longtemps, mais que néanmoins j’ai pris soin d’analyser sur Géoportail à l’aide de vues aériennes. Par bonheur, la pluie s’est vite arrêtée.  Finalement, hormis quelques hautes herbes et des branchages qu’il nous faut enjamber de-ci de-là,  tout se passe pour le mieux et nous parvenons à un large layon qui rejoint la piste menant au col de Marsac. Là, nous tournons à droite et retrouvons le tracé habituel passant sous La Matte et le pic de la Serra et nous ramenant vers Urbanya selon plusieurs possibilités.  Si la partie forestière de la Devesa et du ruisseau de la Coma a été la moins florale, la Nature m’a constamment offert quelque chose à photographier, avec des libellules, des papillons, un crapaud et deux cervidés trop effarouchés pour être immortalisés correctement.  Plus loin, il en sera de même avec des sangliers. Fleurs, papillons et quelques oiseaux nous accompagnerons jusqu’à l’arrivée.  Cette randonnée étant déjà plutôt courte, nous optons pour la variante la plus longue consistant à redescendre par le ferme à Philippe (ex-Philippe, puisque d’autres personnes ont pris nouvellement la gérance). Ainsi se termine ce parcours que j’ai imaginé et qui de ce fait n’est pratiquement pas balisé mais qui emprunte en grande partie des pistes DFCI. Dany a pris plaisir à marcher et à déjeuner en plein air, n’ayant de cesse de me répéter que ça valait n’importe quel restaurant malgré quelques gouttes de pluie. Quant à moi le nombre de photos contenu dans la mémoire de mon appareil-photo est tel et si inversement proportionnel à la distance parcourue que j’en suis le premier étonné. Je me dis qu’il y aura matière à faire un joli reportage vidéo avec comme toujours une immense part consacrée à cette Nature que j’aime tant. Cette randonnée a été longue de 4,6km pour des montées cumulées de 390m et un dénivelé de 212m, le point culminant étant à 1.084m sur la piste près du col de Marsac. Carte IGN 2348 ET Prades – Saint-Paul-de-Fenouillet Top 25.


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  • Poutine, un virus pour longtemps où le seul vaccin s'appelle "paix".


     

    Vlatimir Poutine a été réélu président de la Fédération de Russie pour un 5eme mandat avec 88% des suffrages et un taux de participation de plus de 73%. C’est-à-dire que depuis 2018 et malgré la guerre en Ukraine, il a encore progressé de 10%. Voilà les premiers chiffres que l’on peut trouver sur le Net. Alors certes, et vu de chez nous, on peut toujours discuter de la probité du système électoral, de le traiter de pseudo-élection, de simulacre ou de farce, de dire que là-bas les informations ne sont que propagandes, qu’il n’y avait pas d’autres candidats connus et que sais-je encore, mais force est d‘admettre qu’une très forte majorité de Russes a quand même voté pour lui.  La question que je me pose ; que de très nombreux occidentaux se posent ; c’est comment expliquer qu’autant de millions de personnes (plus de 114 millions d’inscrits) aient pu voter pour ce personnage qui au regard de notre monde occidental a autant de défauts ? Les lister ici reviendrait à faire de lui le pire être humain de la planète. Et pourtant ! La réponse est assez simple car il suffit de poser cette question à quelques Russes qui ont voté pour lui pour l’obtenir presque systématiquement.  « Il est un homme fort qui aime son pays, qui a su le stabiliser, qui le protège en toutes circonstances ainsi que ses racines spirituelles et traditionnelles les plus profondes. » Alors certes les médias occidentaux évoquent quelques manifestations d’opposants mais elles sont tellement peu influentes sur tout le reste qu’elles ne changeront rien dans la vie de la plupart des Russes. En tous cas pour l’instant.  

    C’est donc avec notre regard d’occidentaux que nous regardons tout ça. On reprochera donc aux Russes de ne pas savoir ouvrir les yeux sur leur dirigeant. J’aurais pu dire sur leur dictateur. Mais avons-nous su ouvrir les nôtres d’yeux sur nos différents présidents successifs ? Chaque fois que nous constatons les dysfonctionnements de l’Etat français ne dit-on pas « on a les dirigeants que l’on mérite », « on a le gouvernement que l’on mérite », etc…..Dieu sait si les difficultés s’amoncellent depuis quelques années en France et pourtant Macron a gouverné 5 ans et une majorité de français lui ont renouvelé leur confiance il y a 2 ans. Par défaut peut-être mais après tout n’est-ce pas aussi le cas de Poutine, même si les raisons de ce défaut sont tout autre ? Il y a quand même une énorme différence, c’est que la France est électoralement (pas que !) très divisée ce qui n’est pas le cas de la Russie. Les chiffres le démontrent. Ainsi si l’on regarde de près les principales raisons pour lesquelles Poutine a été élu puis réélu successivement et que ces raisons-là, on essaie de les transposer à la France, notre regard devient quelque peu différent.

    Avons-nous eu des hommes forts comme présidents ? Je vous laisse le choix de la réponse mais notons quand même que quelques surnoms sont encore dans nos têtes pour nous rappeler les défauts ou faiblesses criardes des tout derniers : ainsi François Mitterrand avait été surnommé « Tonton »  nom de code pendant la guerre repris ensuite par le chanteur Renaud dans une de ses chansons.  Parce que Jacques Chirac aimait les femmes et qu’il trompait régulièrement son épouse Bernadette mais que son temps de président était toujours compté dans ses moments-là, la presse l’avait surnommé « 5 minutes douche comprise ». Inutile d’expliquer pourquoi Nicolas Sarkosy était surnommé « le Petit Nicolas » ou encore « Sarkoléon » ou « Naboléon ». Quant à François Hollande, faire la liste de tous ses sobriquets ridicules est quasiment impossible tant ses adversaires et plusieurs journalistes se sont amusés à le traiter de « Flamby », de « Capitaine de pédalo », de « Guimauve le Conquérant » ou encore de  « Fraise Flagada » et de quelques autres encore. Quant à Emmanuel Macron, sa vie a également été jalonnée de « André Rieu » pour sa tignasse lors de ses études, de « Jupiter » pour son égo, de « Manu » à cause de son prénom et j’en oublie sans doute quelques autres. Rien dans tout ça qui permet de décrire une robustesse quelconque et plutôt des aveux de leurs faiblesses respectives. Quand à Vladimir Poutine, s'il a eu droit lui aussi à quelques surnoms cocasses des médias occidentaux, les seuls surnoms russes que l'on connaît de lui sont  « vampire », « frigo » et 2 ou 3 autres aussi glaçants. Oublions les anciens présidents et posons-nous la question de savoir si Macron aime autant la France que Poutine aime la Russie et défendent-ils les intérêts premiers de leur pays avec la même volonté ? Je ne sais pas ce que vous répondrez mais quand je vois que l’Europe décide de plus en plus de nos vies, j’aurais plutôt tendance à répondre « non » à cette question à propos de Macron que je considère avant tout comme un communicant ! La France est-elle globalement plus stable que la Russie ? Là aussi, au regard du déclin de la France à tous les niveaux qu’ils soient économiques, financiers, internationaux ou intérieurs, je crois que l’on n’est pas mieux loti que la Russie malgré les sanctions et embargos qu’elle a constamment subi depuis les début de la guerre en Ukraine. Il fallait s’y attendre, la Russie est un immense pays bourré de ressources et donc de richesses.  Enfin, nos racines spirituelles et traditionnelles les plus profondes ont-elles été protégées ? Je n’hésite pas une seule seconde à dire que depuis de trop longues années, nous perdons trop de choses sur ce plan-là. Pourtant le cas de la France aurait dû être plus simple à traiter que celui de la Russie. En effet, pas simple pour ce pays le plus vaste de la planète où se côtoient plusieurs républiques avec de  multiples ethnies, de nombreuses croyances et toutes les religions possibles. Or, tant bien que mal, ils y parviennent. Nous non et depuis trop longtemps nous brûlons toutes  nos racines.

    Oui, Poutine est devenu l’incarnation d’un nationalisme que nous Français avons totalement oublié pendant de trop longues années. C’est la raison essentielle de la longévité de Poutine auprès d’une majorité de Russes. Certes nous considérons le sien de nationalisme comme totalement immoral mais le nôtre n’a-t-il pas été trop angélique depuis les années 60 et l'arrivée sans cesse grandissante de migrants auxquels très souvent nous avions accepté que leur pays soit totalement indépendant ? A cette raison, ajoutons-y en Russie une énorme propagande d’état et le tour est joué. Alors bien sûr, prenons garde à la définition du mot « nationalisme », très vilain pour certains et très bien pour d’autres quand il s’agit tout simplement d’un fort attachement à son pays. Le nationalisme au sens patriotique mais pacifique bien sûr est-il un défaut ? Un juste milieu entre le totalitarisme russe et la démocratie déliquescente française n'est-il pas possible ?

    Macron et Poutine, deux hommes que tout oppose désormais même s’il fut un temps où les longs tapis rouges et les fastes et les dorures de la République étaient de sortie pour accueillir le dictateur. Pourtant, nous savions déjà que ce n’était pas un saint puisqu’il avait déjà fait main basse sur la Crimée. C’était la diplomatie dans ce qu’elle a de plus horrible comme souvent. Aujourd’hui, Macron veut montrer des muscles qu’il n’a jamais eus et malheureusement Poutine sait parfaitement tout cela. Quand un pays est à feu ; et quelquefois à sang ; pendant plusieurs jours, quand les dégâts à l’encontre d’une République se chiffrent par milliards, on ne parle pas de la Russie mais bien de la France. De ce fait je ne pense pas que Poutine ait peur des quelques paroles belliqueuses de Macron.

    Faut-il envoyer nos soldats français sur le terrain ukrainien comme l’évoque trop souvent Macron en ce moment ? De nombreux français y sont opposés. Je le suis aussi. De nombreux français sont également russophiles. De grands hommes de lettres et des intellectuels notamment. Je le suis aussi car j’ai toujours aimé quelques grands auteurs russes dont j’ai encore une collection de livres assez complète. Même si la Russie fait la guerre à l’Ukraine depuis 2 ans, est-ce un défaut d’être russophile ? Je ne le pense pas car finalement à bien y réfléchir un seul homme décide de cette guerre et de tout en Russie. Il s’appelle Vladimir Poutine. Aimer ce pays pour ce qu’il est, sa culture notamment et les Russes n’est donc pas une tare s’il on accepte aussi de changer notre regard à leur encontre. Quand cette guerre a commencé, j’avais déjà ressenti le besoin d’écrire un article sur Mon Journal Mensuel : « Ukraine, impasse du danger ». La situation n’a fait qu’empirer depuis et il serait bien que les grands de ce monde se réunissent pour chercher des solutions de paix plutôt que de s’évertuer à soutenir les Ukrainiens militairement. Car il n’y aura pas qu’une seule solution mais plusieurs. Parce que l’Ukraine a fait partie intégrante de l’U.R.S.S et était un de ses fleurons économiques, de nombreux russes pensent qu’il faut que l’Ukraine revienne dans le giron de la Russie. C’est aussi pour ça qu’ils sont souvent d’accord avec cette guerre. De l’autre bord, l’Ukraine veut désormais conserver son indépendance et ses frontières quoi de plus normal ? Une solution intermédiaire avec des concessions de chaque côté serait donc souhaitable pour tous. Il faut la chercher car Poutine semble encore là pour très longtemps et avoir cette épée de Damoclès au-dessus de la tête est aussi pesant que le pire des virus. Malheureusement, si on veut s'en protéger le seul vaccin imaginable s’appelle « paix ».


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  • Ce diaporama est agrémenté de 3 musiques d'une playlist YouTube "Dragontense Music" qui ont pour titre et sont interprétées : "Baroque Violins | Improved Acoustics Remix" par Oleg Semenov (début et fin de la vidéo), "Classic Violins with Synth and Guitars" par Oleg Semenov"Classical Inspiration Strings" par ArtArea Studio

    La Chapelle Notre-Dame de Vie et sa grotte à Villefranche-de-Conflent

    La Chapelle Notre-Dame de Vie et sa grotte à Villefranche-de-Conflent

    Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour un plein écran.


     

    Voilà déjà bien longtemps que l’on envisageait d’aller découvrir cette chapelle « Nostra Senyora de Vida », hautement perchée dans cette colline du nom de Saint-Pierre dominant la cité fortifiée de Villefranche-de-Conflent. En français « Notre Dame de Vie ». J'avais lu son Histoire (*) sur le Net et celà avait décuplé mon envie d'aller à sa rencontre. En réalité, il n’était pas rare qu’en redescendant de la Cerdagne ou du Capcir et dès lors que nous y prêtions attention, nous évoquions cette possibilité. Encore faut-il la remarquer car si nous en avions entendu parler, pour le visiteur de passage cette vision est toujours plus aléatoire. En voiture et depuis la N.116, il faut lever la tête au bon endroit et du regard avoir la chance d’y tomber dessus car cet ermitage du vertige a le don de se confondre avec les falaises qui l’entourent. Ce pouvoir est d’autant plus hypothétique qu’il change aussi selon l’ensoleillement et les heures de la journée, car la couleur des roches fluctue elle-aussi, pouvant passer de l’ocre au rose puis à un rouge plus corail voire carrément carmin dès lors que la vallée de la Têt passe dans l’ombre. Il est vrai que ce secteur du Conflent est bien connu pour sa complexité géologique. Les temps anciens n’en ont fait qu’à leur tête, et pour s’en convaincre, je vous conseille la lecture fort intéressante de « Géologie et Art roman : pierres romanes du Conflent » de Bernard et Alexandre Laumonier, livre  accessible sur le Net avec ce lien.  Mais revenons à notre chapelle. Une fois qu’on l’a aperçue, les premières questions venant à l’esprit sont : « comment l’atteindre ? », « comment y monter ? », « facile ou pas facile ? ». Ces quelques questions auxquelles nous n’avons pas immédiatement de réponses font qu’on la remet constamment à plus tard ? Enfin, pour nous c’est ainsi que ça s’est passé !  En ce 2 juillet 2023, voilà déjà pas mal de temps que nous n’avons plus accompli une vraie balade et c’est sur elle que nous avons jeté notre dévolu. Autant avouer que la courte distance qui mène à la chapelle est pour beaucoup dans ce choix pour une reprise. D’ailleurs, la distance est si courte depuis la N.116, que le plus souvent les randonneurs internautes qui l’évoquent sur le Net, oublient la distance et ne mentionnent que le temps ou le dénivelé. Rien de tout cela ne m’a intéressé et je n’ai fait que jeter un coup d’œil sur la carte IGN de Géoportail mais sachez néanmoins que le site IGNRANDO fournit les informations suivantes : Distance 2,1km, temps 1h30, dénivelé 235m, difficulté « facile ». D’autres annoncent d’autres chiffres un peu plus importants mais ça reste néanmoins dans du très raisonnable. Je les mentionne à la fin de ce récit. Non, pour Dany et moi nos motivations étaient toutes autres : c’était tout d’abord de passer un agréable moment à marcher avec une météo merveilleuse, d’aller découvrir ce lieu qui nous faisait envie depuis longtemps puis d’aller y pique-niquer. Quant à moi, et comme toujours, observer la flore et éventuellement la faune visible puis tenter de les photographier au mieux pour démontrer combien elles sont belles. En effet, j’ai toujours espoir que montrer que la Nature n’est que beauté soit le meilleur moyen de la protéger. Certes la chapelle était fermée (elle a été profanée et sa cloche volée) mais par bonheur, nous avons eu la chance que tout se passe comme nous l’avions envisagé. Si nous avons piqueniquer devant la chapelle, une fois le déjeuner terminé, nous sommes monté à l’immense grotte que la surplombe. Depuis son entrée, un autel de fortune, amplement griffonné,  donne à la caverne un aspect religieux et sacré. Une chapelle bis en quelque sorte. Moi, j’étais aux anges car des Hirondelles des rochers (Ptyonoprogne rupestris) avaient élu domicile dans les anfractuosités de la caverne, certaines en couple, d’autres isolées et quelques-unes encore juvéniles au regard de leurs commissures blanches de leur bec. Elles entraient et sortaient, ne semblant guère dérangées de notre présence. Il est vrai qu’à leur vue, nous avons fait en sorte de les déranger le moins possible, marchant lentement et en silence pour finalement nous asseoir et ne plus bouger. Une fois près de l’autel, j’ai eu comme l’étrange sentiment d’être dans la gueule d’un monstre. Un monstre qui n’osait pas fermé la bouche pour nous faire profiter au mieux de la superbe vue sur la vallée qui s’offrait à nous. Pendant quelques instants, les hirondelles disparurent et j’en ai profité pour observer le travail que l’eau avait eu sur certaines parois de la grotte. Rien de vraiment impressionnant comme on peut en voir beaucoup dans les grottes touristiques du secteur mais il y a quand même menues draperies. Le retour s’est effectué par le même chemin sous les cris de trois corbeaux que nous avions apparemment dérangés. Aussi bien à la montée qu’à la descente, quelques fleurs, papillons et criquets vinrent remplir la mémoire de mon appareil-photo pour mon plus grand plaisir. Une fois encore, je n’ai pris aucune mesure au cours de cette balade. Alors faisons confiance à celles et ceux qui grosso-modo donnent 2h30 pour un aller et retour pour un dénivelé de 310m( ?) et une distance de 3km et qui souvent la déclarent de difficulté moyenne. Personnellement, tout inclus, cette balade nous a occupé 3h.  Précisons que sur Internet, certains randonneurs proposent un passage à l’ermitage et à la grotte dans des versions en boucle hautement plus difficiles et avec des variantes plus ou moins longues mais vous n’aurez aucune difficulté à comprendre que l’on n’est plus du tout dans la même approche de ce joli édifice religieux puisque parfois ce n'est plus un édifice mais trois avec en plus Saint-Etienne de Campilles et Saint-André du Belloc. Du déjà vu sur mon blog mais au départ de Conat ou de Villefranche-de-Conflent ! Carte IGN 2349ET Massif du Canigou Top25.

    (*) Histoire de Notre-Dame de Vie : Avec force détails , vous trouverez cette Histoire sur le remarquable site consacré aux Pyrénées-Orientales.

    Voici le lien ci-dessous :

     https://www.les-pyrenees-orientales.com/Patrimoine/ErmitageNotreDameDeVieDeVillefranche.php


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  • Ce diaporama est agrémenté de diverses musiques de films composées par la compositrice anglaise Rachel Portman. Leurs titres : "We Had Today", "Little Edie On Chair", "Love Is Divine", "Wedding Jewels", "We All Complete", "Main Titles" (avec John Lenehan pianiste et David Snell, compositeur), "Passage of Time", "Vianne Sets Up Shop" et "End Titles" (From "Emma"/Score)"

    La Vallée "Era Artiga de Lin" et le Goueil de Jouèou (Val d'Aran-Espagne)

    La Vallée "Era Artiga de Lin" et le Goueil de Jouèou (Val d'Aran-Espagne) 

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    C’est fin mai lors d’un séjour d’une semaine dans le Val d’Aran que nous avons découvert l’Era Artiga de Lin (*). Nous avions loué un hôtel sympa à Betrén, petit village adjacent à la jolie ville touristique de Vielha. L’hôtel Ço de Pierra était sympa pour de multiples raisons. Son patron, déjà accueillant de nature, nous a mis tout de suite à l’aise en n’ayant aucune exigence supplémentaire car nous avions déjà tout réglé sur Booking.com. Il se contenta de nous remettre la clé et de nous indiquer les services dont nous pouvions bénéficier. La chambre était plutôt grande et disposait en sus d’une mezzanine et de ce fait il y avait 2 grands lits permettant de se reposer, de bien dormir et de regarder la télé le cas échéant. Ce ne fut pas le cas préférant le plus souvent la lecture et compulser les sites Internet pour les visites du lendemain voire des jours suivants. Le secteur en cette période hors saison étant très calme, le parking privatif, le petit déjeuner se présentant sous la forme d’un grand buffet où tout était à volonté, quoi demander de plus à cet hôtel rustique et paisible ? Seule la météo très maussade et un ciel souvent menaçant nous empêcha de faire les quelques petites balades pédestres que j’avais envisagées. On fut donc le plus souvent contraints de remplacer la marche pédestre par des promenades routières mais finalement il y a tellement de jolies routes, de beaux villages, de belles découvertes champêtres et montagnardes à faire que l’on ne vit jamais le temps passer. Du Val d’Aran au Luchonnais en passant par l’Aragon et le Pallars Sobirà, les kilomètres défilèrent sans jamais aucune lassitude. C’est ainsi qu’on découvrit beaucoup de belles choses mais aussi des lieux de restauration aussi divers que variés, allant de la « table familiale d’une dame âgée mais ô combien excellente cuisinière » à Sort jusqu’à la salle à manger d’une cathédrale à Roda de Isábena, petit joyau aragonais qu’on découvrit au pas de course car malheureusement sous une averse torrentielle..

    Parmi toutes ces découvertes, reste l’Era Artiga de Lin que je vous présente ici. Ce fut un vrai coup de foudre car après y être allé une première fois sous un ciel très gris, il nous sembla obligatoire d’y retourner lors de la plus belle journée de notre séjour. Quand je dis « belle journée » entendez simplement « quelques coins de ciel bleu ». Comment vous dire à son propos  ? Il nous semblait que ne pas y retourner c’était un peu comme si on avait voulu visiter Paris sans aller voir la Tour Eiffel, Montmartre ou les Champs-Elysées. Ce fut donc notre seule marche pédestre et quand je dis « notre », je devrais dire « je » car Dany peu en forme ce jour-là me lâcha très vite, et avant même le milieu de la vallée pour retourner vers la voiture. Il est vrai que la balade aller et retour que j’avais programmée était plutôt courte. Depuis le parking, où non loin de là se trouve un imposant et magnifique refuge, elle consistait seulement à remonter la vallée jusqu’au pied des premiers pierriers du cirque glaciaire où deux ou trois petits névés subsistaient. C’est donc pratiquement tout seul que j’ai accompli cet aller-retour puis le trajet jusqu’à la cascade Goueil de Jouèou (voir plus loin), Dany m’ayant rejoint là-bas en voiture. Mais quel parcours sur le plan visuel, photographique et floral ! Grâce à un renard coursant un jeune chevreuil et à quelques oiseaux et papillons, je peux rajouter « faunique ». Cette petite vallée est une pure merveille ! Un vrai spectacle ! Je serais bien tenté de vous décrire cette vallée et ce cirque glaciaire mais il y a tant de sites Internet qui en parlent bien mieux que je ne pourrais le faire que j’ai le sentiment que ma description aussi belle soit-elle serait de trop. Vous n’aurez aucun mal à trouver des liens sur n’importe quel moteur de recherches car si en hiver la route qui y mène est fermée à cause des risques d’avalanches, en période estivale le lieu est excessivement prisé. Et puis je me dis que de cette merveilleuse découverte, il restera toutes les photos de mon diaporama musical ainsi que le récit et le plan de la balade expliquée ici. Toutefois, outre tout cela, deux choses restent gravées dans ma mémoire. La première,  c’est une amusante anecdote. La seconde, c’est « l’eau ». Ici, dans ce secteur des Pyrénées, elle est omniprésente. Quoi de plus normal qu’il y ait de l’eau quand on sait que le nom « Val d’Aran » est un toponyme pléonastique signifiant la « vallée de la vallée ».  Or une vallée est un relief façonné par au moins un cours d’eau. Concernant l’anecdote, il faut savoir que pour rejoindre l’Era Artiga de Lin, il faut emprunter une jolie petite route depuis le village de Es Bordes. Ce village est situé au bord de la Nationale N-230 permettant de rejoindre Vielha depuis la France. Là , il suffit de suivre la « Carrer dera Artiga de Lin ». La route est excellente mais comme il s’agit d’une route de montagne, elle est étroite et surtout très souvent humide. Si étroite est un problème pour celui qui  conduit la voiture ; ici en l’occurrence moi ;  humide fut un problème pour Dany mais aussi pour moi car cette route étant très souvent parsemée de grosses limaces brunes ou noires (leur nom vernaculaire est souvent « Loche » et en latin « Deroceras), j’étais prié de les éviter. De ce fait, ma conduite se transforma en une compétition routière où le but était de rouler très lentement mais surtout d’écraser le moins de limaces possibles. Zigzags, ralentissements, estimations précises pour que les bestioles passent au mieux entre les roues, il me fallait calculer tout cela et en même temps faire attention aux éventuels autres véhicules susceptibles de me croiser ou de me suivre. Par bonheur, nous étions hors saison estivale où paraît-il les touristes affluent en grand nombre et tout se passa pour le mieux car nous fûmes pratiquement les seuls sur cette jolie route. Voilà pour l’anecdote prouvant que Dany et moi n’avons aucune limite dans l’amour pour les animaux. Il est vrai que ces limaces n’ont une durée de vie que d’environ un an et qu’il est donc important de ne pas la raccourcir arbitrairement pour notre seul plaisir. Le second souvenir qui m’a profondément marqué est l’eau coulant dans ce secteur des Pyrénées. Il m’a sans doute marqué car les Pyrénées-Orientales où j’habite sont constamment en forte pénurie. Ici, ce n’était pas le cas et avant même d’arriver dans la vallée, on voit de l’eau couler de partout. Il est vrai que la « Carrer dera Artiga de Lin » est parallèle au torrent Joéu qui est un des tout premiers affluents espagnols de la Garonne. Le Goueil de Jouèou (Uelhs deth Joeu en Aranais signifiant les Yeux du Diable ou de Jupiter), magnifique cascade que l’on découvre aussi lors de cette visite n’est-elle pas toujours considérée  par certains hydrologues comme étant la vraie source de la Garonne ? (https://books.openedition.org/pumi/41621?lang=fr). Oui, ce secteur-là a une chance inouïe d’avoir de l’eau en abondance. Aussi, une flore et une faune exceptionnelles y sont constamment présentes. L’ours brun y vient régulièrement faire quelques prudentes virées. Ses escapades n’empêchent nullement quelques passionnées de haute montagne de venir gravir les 3.404m du  pic d’Aneto, le plus haut sommet pyrénéen  étant accessible pour les plus costauds d’entre eux avec un simple aller-retour d’une journée à partir du même parking que celui où nous avons garé notre voiture. Oui, grâce à tout ce que je viens d’écrire cette vallée de l’Era Artiga de Lin restera gravé dans nos têtes. N’ayant procédé à aucune vraie préparation de cette balade, je ne suis pas à même de donner une distance accomplie. Je l’estime à moins de 10km et de toute manière, telle qu’effectuée et indiquée sur le plan IGN espagnol elle est vraiment facile. De plus, des panonceaux sont là pour vous aiguiller. Prudence toutefois autour du torrent Jouèou et de sa cascade, le bouillonnement monstrueux ne laisse aucun doute quant à la puissance des eaux qui s’écoulent ici. Une chute, et c’est un canyoning exponentiel assuré.

    Sinon que dire de plus : il y a aussi sur la route la Fontaine de Grésillun ou Grésilhon ainsi qu'une une chapelle dédiée à la Mère de Dieu (Mair de Diu en aranais) mais elle était fermée. A la bonne saison, une Centre d'interprétation accueille le public et un train touristique fait la navette du village d'Es Bordes jusqu'à la vallée. Dans le secteur, l'arboretum de Jouéou mérite le détour même si une mauvaise météo ne nous a pas permis une visite. Alors bien sûr, au départ du parking du refuge, bien d’autres randonnées bien plus difficiles sont possibles et vous n’aurez aucune difficulté à les trouver sur le Net. Enfin, vous serez sans doute nombreux à penser qu'il y a bien trop de fleurs dans ma vidéo. Mais que voulez-vous, la Nature en général, les fleurs, les papillons et les oiseaux en particulier sont devenus des passions. Je les aime, j'aime les connaître, les observer de très près et pour cela rien de mieux que de les photographier. Il y a tant à apprendre sur eux. Tout celà m'incite à penser que plus nous serons nombreux à les regarder de près, à voir leur diversité, leur beauté et plus nous serons nombreux à vouloir les protéger. Nous qui détruisons beaucoup trop la Nature sur cette planète, son avenir n'est-il pas associé au nôtre finalement ?

    (*) Toponyme Era Artiga de Lin : Comme toujours en pareil cas quand un toponyme m’interroge, je tente de comprendre si derrière son nom se cache une explication. Et finalement ici c’est assez simple puisque chaque mot a sa propre explication et qu’il suffit de réunir les 3 pour une bonne compréhension de l’ensemble. C’est ainsi que j’ai trouvé que le mot « era » était une zone de battage. En agriculture, le battage étant je vous le rappelle une technique permettant de séparer les graines d’une plante (épi, tige, fruit, graine, gousse, etc…).Le mot « artiga », je me souviens l’avoir déjà analysé lors d’une autre balade intitulée « La Serre de l’Artigue del Baurien depuis St-Paul-de-Fenouillet ». J’avais trouvé qu’il pouvait signifier soit « un terrain défriché soit labouré » Et bien ici, on peut supposer qu’il ait sensiblement la même explication. Enfin concernant le mot « lin », il s’agit tout simplement de la plante oléagineuse et fibreuse dont on tire la célèbre huile mais qui sert aussi à la fabrication du textile connu depuis la nuit des temps puisque les bandelettes de certaines momies avaient été tissées il y a plus de 8000 ans avec des fibres de lin. Le linceul, petite pièce de lin, tire également son nom de la plante.

    L’Era Artiga de Lin, c’était donc une terre qui avait été défrichée et déboisée où l’on cultivait du lin, lequel ensuite était battu. Comme très souvent en pareils cas, cette réunion de noms communs est devenue un nom propre par le fait même du langage oral courant. Les agriculteurs disaient « je vais à l’era artiga de lin », c’est à « la zone de battage du lin ». On peut aisément supposer que cette vallée que nous avons remontée, dont son vieux déboisement semble évident au regard de la forêt subsistante, constituait cette zone de culture et de battage. J’ai d’ailleurs pu photographié un pied de Lin cultivé près du refuge mais force de reconnaître que c’était le seul et que je n’ai pas réussi à en voir d’autres. Un cas isolé. Normal sans doute puisque nous étions fin mai et que sa floraison intervient au mieux à la mi-juin et sans doute encore un peu plus tard à cette altitude qui oscille entre 1.200 et 1.500m où la froidure est un élément souvent déterminant. Peu de fleurs de lin visibles dans cette vallée et à cette époque dont le genre compte environ 200 espèces parmi laquelle on trouve le Lin cultivé (Linum usitatissimum) étroitement apparenté au Lin sauvage ou bisannuel (Linum bienne) avec lequel d’ailleurs il est interfertile. Par contre, j’ai pu photographier une fleur de lin. En Aragon, j’ai pu photographié d’autres Lins, certains bleus comme le Lin de Narbonne (Linum narbonense) ou jaunes comme le Lin de France à trois stigmates (Linum trigynum) sans doute.


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  • Les parts du gâteau


     

    Je vais vous raconter une « histoire » qui nous est arrivée. Pour son anniversaire, mon épouse avait décidé d’inviter une dizaine de couples d’amis que nous connaissions très bien et pour lesquels nous savions que nous ne rencontrerions aucun problème. Pour les recevoir, elle avait décidé qu’elle ferait elle-même dix gros gâteaux bien différents et nous avions compté que chaque personne aurait ainsi une bonne part, cela afin qu’aucune ne soit déçue par cette soirée. Les gâteaux seraient accompagnés de vins pétillants et de quelques autres boissons plus ou moins alcoolisées, voire pas du tout comme des jus de fruits. Nous avions prévu d’étaler les services afin que la soirée ne soit pas expédiée trop vite. Dans nos têtes, tout était merveilleusement planifié et cette soirée à venir s’annonçait sous les meilleurs auspices.  

    Mais mon épouse en rédigeant les invitations commit une grosse et grave erreur car au lieu d’écrire « votre couple est invité », elle mentionna « votre famille est invitée » et là la soirée se transforma pour nous en une véritable catastrophe ! En effet, au lieu des 20 personnes prévues initialement, nous en vîmes arriver des dizaines et des dizaines de plus, de tous âges, de tous profils car les couples d’amis étaient venus avec divers membres de leur famille (enfants, pères et mères, oncles, tantes,  neveux et nièces, belles-sœurs et beaux-frères). Finalement, on s’aperçut très vite qu’hors mis notre vingtaine d’amis, la plupart des autres personnes nous étaient totalement inconnues. Combien y en avait-il exactement ? Finalement nous ne l’avons jamais su exactement mais beaucoup trop à coup sûr. Et pas vraiment désirées ! Et puis à quoi cela aurait-il servi d’avoir une statistique, si occupés que nous étions par bien d’autres obligations plus impérieuses ?

    La soirée se transforma très vite en un véritable cauchemar car outre le fait même qu’il n’y avait pas suffisamment de parts de gâteaux pour tout le monde, les boissons manquèrent très rapidement aussi. On vida le contenu de notre frigo,  de nos placards mais finalement tout ce qui était alimentaire et liquide disparut très vite dans les gosiers de tout ce joli monde apparemment affamé et mort de soif. Mais outre la partie alimentaire, on s’aperçut très vite que nous n’avions pas suffisamment de tout : pas assez de couverts et de serviettes en papier, pas suffisamment de places dans la salle à manger, pas assez de chaises et de places assises en général, pas suffisamment de porte-manteaux, pas suffisamment de W.C et de sanitaires en général car ils étaient constamment occupés par quelqu’un. En quelques mots, il manquait de l’espace et donc du confort. Oui, cette soirée où nous pensions avoir tout merveilleusement prévu devint très vite un boxon, un lieu de désordre et de mécontentement. En effet, trop serrées les unes contre les autres, les personnes n’avaient pas la possibilité de discuter tranquillement. Nombreuses étaient celles qui se plaignaient de cette grande proximité et du manque de tout. Par ce fait même, on voyait bien que celles qui s’étaient trouvées rapidement des affinités constituaient de petits groupes le plus souvent à l’écart des autres car très vite toutes les pièces de la maison ont été occupées de la cave au grenier en passant par les chambres, la cuisine, le cellier, la buanderie et même le garage. Si la majorité semblait comprendre la situation car nous nous étions empressés de l’expliquer, sans pour autant mettre personne dehors car nous voulions assumer notre erreur, d’autres n’en avaient que faire de nos explications. Leur insatisfaction qu’elle soit alimentaire ou autre avait rapidement engendré de nombreux dommages à nos biens personnels. Ces derniers ne respectaient rien et leur irritation devait s’exprimer coûte que coûte. Si des personnes étaient courtoises et intelligentes et venaient très gentiment discuter avec nous pour partager nos tracas et même proposer leur aide , en réalité ce petit monde qui était entré chez nous était le total reflet de notre société, avec également des fripouilles et même des voleurs. En effet, bons nombres d’objets personnels et notamment de l’argent et des bijoux disparurent au cours de la soirée. On vit même au sein de notre propre chambre des personnes s’échangeant des sachets de drogue et des joints puis fumer allongées sur notre propre lit.

    Par aubaine, ces difficultés à s’entendre, cette absence de tout, ces dommages plus que visibles entraînèrent peu à peu le départ de tous les invités bien plus vite que nous l'avions envisagé si tout s'était bien passé. Un soulagement. C’est en quittant notre maison que l’on pût un peu situer le profil des différentes personnes qui étaient venues. Il y avait celles nous dirions "normales", bourrées de bienveillance et qui avaient un petit mot gentil plein de compassion et celles ; un petit nombre seulement, qui partaient sans un mot et totalement renfrognées car mécontentes. 5 heures plus tard tout de même, notre maison était totalement vide mais elle ressemblait à un mélange hétéroclite entre un champ de bataille, une décharge sauvage et sale et une zone de non-droit avec des tags sur les murs, des papiers peints déchirés, des rayures sur les meubles, des brulures sur les canapés et il y avait même des taches "douteuses" sur les sièges de notre voiture. De cette soirée que nous avions imaginé et programmé pour qu’elle soit parfaite, force est d’admettre que nous n’avions rien pu maîtriser.

    En écrivant cette histoire, vous savez à quoi j’ai pensé à postériori ? A l’immigration. Les 20 couples d’amis, on peut les comparer aux Italiens et aux Polonais qui ont été les premiers à arriver en nombre puis ce fût au tour des Espagnols. Tous s’assimilèrent assez aisément à la France. Là où ça a commencé à se compliquer, c’est bien après, quand tous les autres migrants arrivèrent d’Afrique et surtout sans que ces arrivées ne cessent, encouragées qu’elles furent par le regroupement familial, les aides sociales octroyées et la double nationalité plutôt simple à obtenir et malgré tout ça sans que le besoin de les accueillir soit en permanence réel pour la France. Alors certes, certains participèrent à la création de richesses, il faut bien évidemment le reconnaître, mais ces richesses-là se suffisaient à elles-mêmes et étaient insuffisantes pour faire face aux nouveaux arrivants successifs dans un système qui ne s'interrompait jamais . Le système s’asphyxiait de lui-même. Aujourd’hui, il est dans le coma, et dans peu de temps, la suite logique sera la mort cérébrale. C’est peut-être la raison des résultats des différents sondages qui indiquent régulièrement que les Français sont préoccupés par l’arrivée constante de nouveaux migrants. Selon la façon dont la question est posée, les chiffres oscillent entre 65 et 85%. 

    Oui, cette histoire, j’aurais pu l’intituler « les parts du gâteau » de l’immigration. Difficile de partager un gâteau prévu pour 20 personnes quand il en arrive 50 puis 100 puis 150 et ainsi de suite…. Manque de tout. De biens, d’emplois, de places décentes, de logements, d’enseignants, de classes, d’écoles, de chambres et de lits d’hôpitaux, d’infirmières et de médecins, de policiers, de juges et de greffiers, d’ingénieurs, d’énergies, de services publics de qualité, de lieux de culte, j’en passe et j’en oublie et bien évidemment d’argent public car sans cela rien n’est jamais possible. Argent public insuffisant et explication en partie de notre dette colossale et de ce « pognon de dingue » indispensable que nous payons au travers de nos taxes, impôts, contributions et charges sociales faisant de la France, le numéro Un en matière de prélèvements dits « obligatoires », mais auquel je préfère le qualificatif de « forcés » ou « contraints » . La France vit sous perfusion permanente. Les difficultés à vivre ensemble,  qui plus est dans la promiscuité, les difficultés à satisfaire le plus grand nombre, nombre de plus en plus grand au fil du temps qui passe, les disparités humaines et culturelles de notre société, un petit nombre de gens qui ne s’adapte pas à nos règles et qui les transgresse, trafics en tout genre parce que c’est beaucoup plus simple de gagner beaucoup d’argent de cette manière-là que de se lever le matin pour en gagner beaucoup moins, etc…etc.…Oui, nous avions connus tout ça dans cette histoire.

    Eh oui, c’est fou comment une simple erreur sur une carte d’invitation peut changer notre vie……Cette erreur que mon épouse a commise, nos présidents de la République et nos gouvernements successifs n’ont eu de cesse de la commettre depuis 50 ans laissant entrer des gens qui avaient déjà un ailleurs et qu’en toute logique ces derniers auraient dû rester chez eux. Pourquoi sont-elles venues ? Manger des parts du gâteau français bien sûr ! Mais le gâteau français a toujours été trop petit et nos budgets déficitaires. En réalité, les possibilités de la France et ses richesses seront toujours à la taille de sa superficie qui à l’échelle mondiale n’est pas dans les quarante premières. Savez-vous qu’au Canada, le seul Québec est trois fois plus grand en superficie que la France métropolitaine ? Peut-on changer nos frontières ? Bien sûr que non ! Peut-on créer plus de richesses ? On voit bien que tout décline en France depuis de trop longues années ! Industrie, agriculture, santé, sécurité, énergie, services publics, éducation, lourdeur des administrations, etc…. Son PIB par habitant est environ celui de l’Arkansas, état américain dont la superficie est 3 à 4 fois moindre que celle de la France. Ce n’est pas le fait d’être détenteur de quelques bombinettes nucléaires qui fait de nous un grand pays. Elles sont simplement nos muscles apparents. Mais être petit et musclé nous rend-il pour autant plus créateur de richesses ? Bien sûr que non !

    Quand les parts du gâteau ont été mangées, encore faut-il avoir les moyens d’en cuisiner d’autres……Or, et alors que les plus riches français ont vu leur fortune s’amplifier comme jamais depuis quelques années,  les moyens financiers, c’est ce qui manque le plus à la France toujours en déficit budgétaire et commercial depuis des lustres. Les écarts se creusent entre les trop riches et tous les autres et nos gouvernants regardent ailleurs, financés puis mandatés par cette petite caste qui les ont amenés à un pouvoir qu’ils détiennent par procuration car L’Europe sous l’égide des Etats-Unis régente désormais nos vies.  Or à cette situation déjà bien complexe, tant sur le plan sociétal que financier, on voit bien que d’autres acteurs veulent aussi leur part du gâteau français (agriculteurs, enseignants, soignants, fonctionnaires, retraités, etc…)…Et c'est bien normal ! Comment les satisfaire tous sans s’endetter encore plus ? Jusqu’à la faillite ? La France à cette chance inouïe d’avoir eu un peuple qui a été prévoyant, qui a donc épargné et qui détient notamment un patrimoine immobilier colossal mais ce n’est pas de l’argent sonnant et seulement une garantie pour ceux qui nous prêtent. 

    Alors il est peut-être temps que la France arrête d’inviter des familles entières…car j’ai peur qu’un jour le face-face qu’avait craint Gérard Collomb se transforme en pugilat voire pire. Il serait même souhaitable de renvoyer de nombreuses familles dans leur pays d’origine afin de réduire ceux qui veulent continuer à manger du gâteau mais ne font rien ou pas grand-chose pour participer à leur conception. Après tout ce ne serait qu’un juste retour des choses puisque la plupart de ces pays ex-coloniaux ont été heureux de nous voir partir de chez eux. Pourquoi viennent-ils chez nous maintenant si leur désir primitif était d’abord de vivre chez eux en souhaitant gérer leur propre pays, ce qui bien évidemment était tout à fait normal car là aussi dans l’ordre des choses ? De plus, il serait bien que leurs élites, que nous avons reçues à bras ouverts, soient les murs porteurs de la reconstruction de leur propre pays souvent en crise car manquant justement de ces créateurs, inventeurs, ingénieurs et docteurs.  Chez nous, quand on ne peut plus faire de beaux et gros gâteaux en quantité, faisons au moins en sorte que ceux qui ont aidé à en faire quelques-uns soient ceux qui en profitent en priorité. Le bon sens de nos ancêtres, c’est ce qui a manqué le plus à nos dirigeants depuis Charles De Gaulle. Il faut dire que le célèbre général s’y entendait fort bien en pâtisserie. Très gourmand, il adorait les gâteaux de son épouse Yvonne, qui était une remarquable pâtissière mais il aimait surtout les gaufres. En citant cette phrase devenue célèbre « Colombey-les-Deux-Eglises ne doit jamais devenir Colombey-les-Deux-Mosquées » , lui avait compris que le gâteau français ne serait jamais divisible indéfiniment et surtout pas avec des personnes qui avaient vécu un vivre-ensemble forcé et pas toujours serein avec nous. Alors que la France a une forte et vieille Histoire chrétienne, aujourd’hui des millions de français sont musulmans et il m’arrive de temps à autre de manger de délicieux gâteaux arabes que je ne partagerais avec personne pour rien au monde. Mais ça c’est une autre histoire….voilà une raison de plus qui explique pourquoi ce sujet de l'immigration est si compliqué ! 


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