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Ce diaporama est agrémenté de 6 morceaux de musique interprétés par la violoniste virtuose américaine Anne Akiko Meyers. Ils ont pour titre : "Emmanuel" de Michel Colombier, "Love Theme" d'Ennio et Andrea Morricone, "Gabriel's Oboe" d'Ennio Morricone, ces 3 morceaux avec The London Symphony Orchestra conduit par Keith Lockhart, "Over The Rainbow" de Harold Arlen et Yip Harburg accompagné au piano par Yosuke Yamashita, "When You Wish upon a Star" de Ned Washington et par Leigh Harline avec The London Symphony Orchestra conduit par Keith Lockhart puis "Air" de Jean-Sébastien Bach accompagné à la guitare par Jason Vieaux.
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Quand cette idée m’est venue d’aller marcher vers Padern pour visiter son château puis le prieuré de Molhet, mon intention était de faire une randonnée bien plus longue que celle que je vous présente ici. En effet, à cet instant, rien ne me laissait présager que mes deux genoux commenceraient à me faire souffrir simultanément. Malgré les douleurs certaines mais encore supportables, l’envie de partir marcher était bien là et finalement de cette balade que j’ai intitulée « Le Château de Padern et le prieuré de Molhet depuis Padern », je fus pleinement satisfait des kilomètres accomplis plutôt convenablement. Je le fus moins quelques jours plus tard quand les douleurs au genou gauche s’amplifièrent au point de ne plus supporter ni garder la station debout. A cet instant, j’ignorais que ces douleurs m’immobiliseraient presque 2 mois et se termineraient seulement grâce à des infiltrations d’acide hyaluronique sous forme de gel dans les deux genoux. Un vrai parcours « médical » du combattant pour finalement retrouver tous mes moyens physiques antérieurs. Voilà une des raisons qui me font garder en mémoire cette agréable balade. Par bonheur, il y a eu bien d’autres raisons, et notamment la faune et la flore très présentes ce jour-là, auxquelles on peut rajouter les merveilleuses couleurs chaudes de l’automne. La faune, avec notamment un nombre étonnant d’oiseaux d’espèces différentes comme je n’en avais plus vu depuis très longtemps. Tous ces oiseaux me mirent du baume au cœur, tant je sais pour le constater moi-même que de nombreuses espèces sont en forte régression. Certes, ceux qui s’intéressent à l’avifaune savent que les Corbières sont un axe migratoire majeur entre l’Europe occidentale et l’Afrique, mais sans doute ai-je eu la chance de tomber ce jour-là dans la période la plus propice à des passages, avec notamment des rassemblements de passereaux donc certains parfois très impressionnants. Quant à la flore, elle m’étonna elle aussi par le nombre de clichés pris en ce 13 novembre 2023. A part ce préambule, il faut tout de même préciser que les Histoires avec un grand « H » du château de Padern (*) et du prieuré de Molhet (**), aussi réduites soient-elles, sont bien plus intéressantes que la seule vision que l’on a aujourd’hui des 2 édifices. En effet, de ces deux objectifs de la journée, il ne reste plus grand-chose hormis quelques pans de murs amplement ruinés. On a donc un mal fou à se faire une idée précise de ces 2 édifices moyenâgeux et seule la lecture préalable de leurs Histoires respectives vient combler cette difficulté. C’est donc avec plusieurs lectures historiques trouvées sur le Net que j’arrive à Padern en ce 13 novembre. Pour être franc, je ne connais rien de Padern hormis le fait que j’y suis venu deux fois pour gravir deux fois la Montagne de Tauch et plus spécialement ce sommet qui a pour nom « Pech de Fraysse ». La première fois, c’était il y a très longtemps et en couple, et si je m’en souviens encore très bien, c’est parce que nous étions partis en randonnée « la fleur au fusil » au point que pris par la nuit tombante, nous étions revenus à Padern en courant pendant une longue partie de la descente. Par bonheur, à cette époque, les sentiers avaient été très praticables et nous avions la jeunesse pour nous. Cette course est toujours restée dans nos mémoires car unique lors d’une randonnée. La deuxième fois, c’est tout seul et en octobre 2009 pour une nouvelle montée vers « La Tour des Géographes et le Pech de Fraysse », mais avec une longue galère à cause d’une végétation expansive et agressive qui avait envahi très longuement tous les sentiers, et notamment ceux du départ. A l’époque, le GR36A n’existait pas encore et j’ai failli faire demi-tour à diverses reprises avant de me raviser et de tomber sur des chemins enfin praticables. Aujourd’hui, plus rien de tout ça et seulement une « gentille » petite ruelle qui s’élève d’abord vers une chapelle dédiée à Saint-Roch (***) puis vers le château. Elle est si gentille que je peux prendre tout mon temps à photographier des fleurs sauvages ou pas. La chapelle est fermée mais un peu de lecture dans une vitrine permet d’en apprendre l’essentiel. Quant au château, l’accès aux ruines est interdit à cause des risques de chute de pierres, mais je passe outre le temps d’une visite la plus rapide possible, et ce, afin que cet objectif du jour ne puisse pas être absent de mon reportage photos . C’est donc avec une grande attention que je reste le plus loin possible des différents murs que je pressens les plus incertains. Pas d’oiseaux au début, hormis quelques moineaux dans la montée mais dès l’arrivée à hauteur du château, ça s’envole dans tous les sens. Fauvettes, rougequeues, pinsons, serins, chardonnerets, verdiers, tariers, linottes, étourneaux et bruants sont les plus observés tout au long du parcours, même si les immortaliser sur photos reste un défi constant peu évident à satisfaire. Pour cela et parce que la randonnée est courte, je décide de me « mettre en planque » une bonne dizaine de fois, de préférence sous des arbres desséchés, usant le plus souvent de mes divers appeaux. Bien qu’aidé par le nombre impressionnant de volatiles et la chance étant quelquefois avec moi, ces stratagèmes s’avèrent finalement satisfaisants avec diverses espèces magnifiquement photographiées. Quant au circuit pédestre lui-même, s’il est assez simple et balisée, j’ai tout de même utilisé mon GPS pendant un bon bout de temps avant qu’il ne me lâche à cause d’une chute malencontreuse qui a « mis en rade » son capteur de satellites. La fin est donc un peu plus difficile et ce d’autant qu’une partie du chemin emprunté peu avant a été défoncée par un bulldozer. La perte préoccupante de mon GPS me faisant oublier que mon appareil-photo fonctionne encore très bien, il y a peu de photos de cette fin presque totalement réalisée au sein d’une vaste pinède. Les pinsons y sont pourtant nombreux. La délivrance arrive quand le château est de nouveau visible. Ne connaissant toujours pas le village de Padern, je décide de le découvrir en le traversant d’ouest en est dans sa partie haute puis dans le sens inverse dans sa partie la plus basse, c’est-à-dire tout au long de la route principale D.14. Je pourrais presque dire « une route fleurie », tant j’ai recensé encore un bon nombre de fleurs dans cette dernière portion de mon parcours. Finalement, je constate qu’une partie, la plus active, de la commune est traversée par cette route. On y trouve la mairie, un gite d’étape communal, un café des sports ainsi qu’un bistrot « la P’tite Ardoise » faisant aussi épicerie et restaurant. Ainsi se termina cette balade où pour mon plus grand bonheur la Nature fut agréablement présente et bien visible. Telle que réalisée et expliquée ici et selon mon tracé sur carte IGN, je l’estime à environ 7,9km environ. Je n’ai pris aucune mesure mais ce chiffre m’est donné par mon vieux logiciel CartoExploreur. Il me donne également les montées cumulées qui seraient de 532m. Quant au dénivelé, il est de 250m entre le point le plus haut à 447 m à l’intersection non loin du Roc de Mouillet et le plus bas à 197m au village. Carte IGN 2447OT Tuchan – Massif des Corbières top 25.
(*) Le château de Padern : Si en l’an 899, le roi Charles le Simple fait don de Padern à l'Abbaye de Lagrasse , l’Histoire nous dit assez peu de choses du château lui-même. Le lieu aurait déjà été occupé par les Romains et de ce fait Padern aurait peut-être pour origine le mot latin « Paternus », signifiant « paternel ». En réalité, la véritable origine du nom serait « Paterni ». La plus ancienne mention de ce nom connue jusqu’à présent est Padernum en 805. (source http://belcaire.over-blog.com/ ). Bien que de nos jours, le château soit situé sur le Sentier Cathare, lors de la fameuse « Croisade contre les Albigeois » ; qui a duré 20 ans, de 1209 à 1229 ; il n’a pas eu pour les intéressés la même attraction que les autres châteaux dits « cathares » du secteur comme Peyrepertuse, Quéribus ou de Termes, même si harcelés certains comme Chabert de Barbaira ou Guillaume de Peyrepertuse sont venus s’y réfugier. Perché sur un promontoire rocheux et escarpé dominant la commune, on ne connaît pas la date exacte de son édification. On sait simplement qu’il servait à surveiller les vallées du Verdouble et du Torgan. La première mention d’une fortification en ce lieu date de 1026. Puis il faut attendre le 12eme siècle où il est fait état d’une « forcia », dont les textes moyenâgeux nous disent qu’il s’agit d’une fortification de second plan car plus réduite qu’un vrai château-fort. A cette époque, Padern est sous le contrôle de l’abbaye de Lagrasse. Dans un texte, un contentieux entre le seigneur des Termes et l'abbaye de Lagrasse est évoqué. A cette époque, ce seigneur serait le chevalier croisé Alain de Roucy (1172-1221), lieutenant de Simon de Montfort, et seigneur du château des Termes depuis 1215. Ce dernier aurait détourné les revenus de certaines possessions au détriment de l’abbaye dont ceux du château de Padern, d’où le contentieux évoqué. En 1219, Padern est cité lors du troisième siège de Toulouse dans « la Chanson de la Croisade Albigeoise ». Quand en 1242, le chevalier Chabert de Barbaira met la main sur le château de Quéribus, en réalité c’est toute la région qui passe sous son contrôle y compris Padern et son château. Quand en 1255, le célèbre chevalier faydit perd Quéribus assiégé par Olivier de Termes, en réalité il perd tout lors de cette reddition sauf la vie. Il est donc contraint de restituer tous les biens et territoires au roi Louis IX dit Saint-Louis. Padern revient logiquement dans le giron de l’abbaye de Lagrasse, qui devient carrément propriétaire du château de 1283 à 1579 suite à une transaction avec le procureur du roi Philippe III de France dit le Hardi, 2eme fils de Saint-Louis. En 1579, un certain Pierre de Vic, seigneur originaire de Catalogne, achète le fortin féodal et lui apporte d’importantes améliorations afin de le rendre plus confortable. En 1706, Blaise II de Vic recède l’édifice à l’abbaye de Lagrasse, mais avec la révolution de 1789 les temps deviennent difficiles pour tous les religieux. Tous les biens de l’église sont confisqués et déclarés « biens nationaux », et ce changement entraîne un désintérêt pour le château de Padern, dont le sort est définitivement voué à l’abandon. A partir de 1939, la commune de Padern demande la démolition du château, dont la présence délabrée en surplomb du village est jugée très dangereuse pour certaines habitations. Mais d’importants désaccords se font jour : « qui doit le démolir ? » « Le génie militaire ? », « l’Etat ? » ou « une entreprise privée spécialisée ? ». Des études sont faites mais le projet de démolition végète. En 1944, le château est inscrit par arrêté ministériel du 3 février sur l'inventaire des sites dont la conservation présente un intérêt général, y compris ses abords. Un nouveau décret du 14 février 2017, plus général, car englobant tous les édifices historiques et patrimoniaux des communes d’une immense zone intitulée « le Pech de Bugarach et la crête nord du synclinal du Fenouillèdes » permet au château de Padern de conserver son inscription et ainsi son statut d’édifice protégé. De nos jours, une pancarte en interdit l’accès pour risques de chute de pierres selon un arrêté municipal du 19 avril 2004. Si vous bravez cette interdiction, c’est à vos risques et périls et seule votre responsabilité est engagée, tout ceci n’excluant pas la prudence si vous passez outre cette interdiction. Evitez les jours de grands vents, observez les murs et tenez-vous le plus loin possible de ceux qui vous paraissent incertains en terme de solidité. Hormis tout ça, les descriptions complètes du château sont rares alors j’ai tenté de faire un condensé de ce que j’ai trouvé : une cour, une entrée, une haute enceinte polygonale crénelée ; en petit appareil irrégulier ; un donjon très remanié, un brin de tour ronde avec des restes d’escaliers, une meurtrière ou deux, des logis, les vestiges de latrines, un niche voutée creusée dans un mur et agrémentée d’un orifice donnant sur l’extérieur laissant pensé à l’évacuation d’une petite pile évier et enfin au fond d’une pièce, un machicoulis rectangulaire donnant sur le vide, système de protection permettant d’ébouillanter les ennemis pour certains, vide-ordures pour d’autres mais moi je pense qu’il a pu servir aux deux. Pour plus de détails encore à propos de Padern et de son château, je vous propose la lecture du remarquable site Internet : http://belcaire.over-blog.com/article-padern-village-des-corbieres-120427888.html
(**) Prieuré de Molhet : Depuis Padern et en direction du château de Quéribus, on accède aux ruines du prieuré de Molhet (ou Mouillet) par le Sentier Cathare. Il est dédié à Saint-Martin et situé sur un escarpement rocheux. La partie la plus visible est le prieuré ruiné lui-même mais un hameau aux maisons très arrasées est également perceptible. Je vous propose de cliquer sur le lien suivant https://chateauruine.fr/11-prieure-fortifie-molhet-padern.html où force détails vous sont très bien donnés tant sur son Histoire que sur sa présentation sur le terrain.
(***) La chapelle Saint-Roch de Padern : L'église de Padern, autrefois paroisse de l'ancien diocèse de Narbonne, à la collation de l'abbé de Lagrasse, passera ensuite à la succursale du diocèse de Carcassonne, doyenné de Tuchan. En 1321, un bref du pape Jean XXII unit à la manse abbatiale du monastère de Lagrasse, le prieuré de Saint-Pierre de Padern (source Facebook). Pour l’atteindre, il faut grimper à pied à travers les ruelles du village, passer devant une maisonnette qui aurait servi jadis de poste de douane et juste après parmi les amandiers et les cyprès, se dresse cette modeste chapelle romane. Selon Jean Gouzy, elle a été bâtie entre 1348 et 1375. Sur le plan architectural, la chapelle présente une abside semi-circulaire romane et une petite fenêtre à ébrasement intérieur. Les autres ouvertures datent du XIXe siècle. Dans le chœur une table d’autel gothique en marbre. Le bénitier est roman. L’édifice a connu de nombreuses périodes de restauration (1991, 2000, 2022). La chapelle dédiée à Saint-Roch de Montpellier a été construite à une période durant laquelle sévissait la peste dans la région. La grande peste noire qui a ravagé l’Europe au milieu du XIVe siècle était fort redoutée et le culte de Saint-Roch s’est développé à cette époque. La légende rapporte que Saint-Roch, natif d’une riche famille de Montpellier où il apprit la médecine, s’est consacré aux soins des malades. De retour de pèlerinage à Rome, il soigne les pestiférés et contracte lui-même la peste. Il se cache dans une grotte où il est assisté par un chien qui lui apporte chaque jour du pain et le soigne. A partir de cette histoire, sans doute légendaire, Saint-Roch est représenté avec son bâton et son chapeau de pèlerin, une plaie à sa jambe en compagnie de son chien. Le 16 août, Padern fête traditionnellement la Saint-Roch. Une messe a été célébrée comme à l’accoutumée dans la petite chapelle érigée en haut du village. Le prêtre rappelle la légende de Saint-Roch, en désignant le vitrail coloré qui figure dans la chapelle : le saint est représenté avec son bâton de marche et sa coquille Saint Jacques attribut des pèlerins dont il est le saint patron. (Source l’Indépendant).
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Ce diaporama est agrémenté de 2 chansons de Art Mengo. Elles ont pour titre "Heures Erogénes" et "Ultra Marine".
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Quand on aime les fleurs comme je les aime, quand on s’intéresse aux plantes et plus globalement à la botanique, visiter « le Jardin botanique Marimurtra (Mar i Murtra) ; (en français Mer et Myrte) ; de Blanes en Espagne sur la Costa Brava », c’est comme se rendre à un spectacle que l’on attend depuis longtemps. Et quel spectacle ! Car outre le jardin lui-même où se côtoient d’incroyables plantes du monde entier ; plus de 4000 ; que dire de cette longue façade aérienne et plongeante sur la Méditerranée ? Des plantes de toutes sortes, des fleurs multicolores et aux formes variées, le soleil, un ciel pur et bleu, une mer parfois limpide, parfois bleue outremer parfois turquoise, des roches qui vont de l’ ocre clair au rouge le plus vif, quelques bateaux blancs et des oiseaux aussi, oui je ne me suis pas lassé de ce spectacle merveilleux ! Nous y avons passé seulement une heure et demi car nous avions d’autres impératifs mais ce fut trop court. Alors bien sûr, si vous ne connaissez pas ce jardin, je vous le conseille vivement. Ce n’est pas une véritable randonnée, encore que si on veut tout observer et découvrir, on marche pas mal, mais je me suis dit que cette promenade méritait bien de figurer dans « Mes Belles Randonnées Expliquées ». Finalement, c’est vous qui déciderez de sa longueur et du temps que vous y passerez.
Pour la petite histoire, voilà ce qui disent le site Internet du jardin et Wikipédia : «
Il est l’un des plus beaux jardins de la Méditerranée. Depuis des falaises qui bordent la mer, on peut admirer l’une des plus spectaculaires vues panoramiques de la côte et connaître plus de quatre mille espèces végétales pour la plupart exotiques, ainsi que quelques spécimens extraordinaires à cause de leur âge ou de leur taille. Marimurtra est l’œuvre d’un homme passionné de la nature. https://marimurtra.cat/fr/
Cet homme, c’est Carl Faust né à Hadamar (Francfort-sur-le-Main) le 10 septembre 1874 et mort à Blanes (La Selva), le 24 avril 1952, est un homme d’affaires et mécène scientifique allemand. Etabli en Catalogne à partir de 1897, même si dès son plus jeune âge il montre de l’intérêt pour les sciences naturelles, ses parents jugent souhaitable de lui faire étudier le commerce, afin qu’il puisse bien gagner sa vie et pour leur permettre de s’occuper de ses autres frères. Il arrive à Barcelone, tout d’abord en tant que travailleur de l’entreprise Frères Körting, puis il se met à son compte. Cependant, lorsqu’il passe la cinquantaine, il décide de récupérer ses rêves de jeunesse et de se consacrer à la science, ce qu’il fait en investissant sa fortune dans la construction d’un jardin botanique qui devait également être un centre de recherche et de pédagogie pour les Européens du centre et du nord du continent, qui trouveraient à Blanes les conditions propices pour de nombreuses plantes de climats arides et tropicaux qui, dans leurs pays d’origine, ne pouvaient pousser qu’en serres. Il nomme le jardin Marimurtra, en unissant en un seul mot une des plantes méditerranéennes caractéristiques qui pousse sur ces terrains, le myrte, et la Méditerranée, qui baigne les pieds du jardin. Un Patronat gère la Fondation Privée qui, dès sa mort, garantit la continuité de son projet altruiste. (Source Wikipédia).
Le jardin a été créé en 1920 par le botaniste allemand Carl Faust qui le légua ensuite à la Fondation « Jardí Botànic Marimurtra ». Le jardin est aujourd’hui destiné à l’étude internationale de la botanique. Il est composé de trois parties : un jardin tropical, un jardin tempéré et un jardin méditerranéen. (source Wikipédia).
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Photo des résultats des élections législatives des 29 et 30 juin et des 6 et 7 juillet 2024
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Liste au 19 juillet 2024
- La France insoumise (72) - 12,47%
- Socialistes et apparentés (66) - 11,44%
- Écologiste et social (38) - 6,59%
- Gauche démocrate et républicaine (17) - 2,95%
- Ensemble pour la République (99) - 17,16%
- Les Démocrates (36) - 6,24%
- Horizons & Indépendants (31) - 5,37%
- Rassemblement national (126) - 21,84%
- À droite ! (16) - 2,77%
- Droite républicaine (47) - 8,15%
- Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (21) - 3,64%
- Non inscrits (8) - 1,38%
- Total : 577 (Source Wikipédia), les pourcentages sont de moi.
Connaissez-vous le nom du puzzle le plus difficile du monde ? Non ? Alors, je vous vois déjà chercher dans « Google recherche » pour avoir la bonne réponse. Eh oui, youpi ! Vous avez trouvé une réponse ! Mais non, pas de chance, parce que Google veut rester neutre, il ne détient pas encore la bonne réponse. Et pour cause ? La bonne réponse, c’est « la France » ! Voilà maintenant 3 mois que le président Macron a dissout l’Assemblée Nationale et 2 mois que les élections législatives ont décoché leur verdict : « pas de majorité absolue pour personnes » et surtout une incroyable division « partisane ». Je pourrais presque dire « fragmentation », tant l’analyse détaillée des résultats des dernières élections législatives démontrent cette réalité. Il suffit de regarder la carte colorée de ces résultats sur Wikipédia (voir ci-dessus) pour constater que le puzzle que j’évoque est « grandement » évident. Et encore, si l’on s’amuse à défaire les différentes alliances faites de bric et de broc (voi ci-dessus), il faudrait nuancer les principales couleurs, ce qui rendrait encore plus colorée la carte et complexe le jeu à résoudre en question. Aucun parti n'obtient un quart des suffrages !
Ne nous leurrons pas, cette fragmentation est le reflet de notre société et donc des idées des français lorsqu’ils se pointent dans les isoloirs pour tenter de résoudre les immenses problèmes auxquels ils sont confronter et qu’ils espèrent voir résolu en votant pour tel ou tel candidat. Eh oui, force est de reconnaître qu’ils ne sont même plus d’accord sur les sujets les plus généraux, les plus essentiels, les plus primaires comme le pouvoir d’achat, l'emploi, l’immigration, l’environnement, de meilleurs services publics de santé, d’éducation, de sécurité, la réforme des retraites, etc……C'est grave !
Comment en est-on arrivé là ? Est-ce parce qu’en politique, on a « raisonnablement » tout essayé depuis le général De Gaulle et donc depuis 55 ans ? Pompidou, Chirac, Sarkosy à droite, Mitterrand et Hollande à gauche et Giscard d’Estaing et Macron au centre. Sans doute ! Mais en 2019, Jérôme Fourquet évoquait déjà cette « fragmentation » dans son livre « L’archipel français » et on pouvait y déceler bien d’autres raisons. Voici les principales : déchristianisation et désintérêt pour la religion catholique, un des piliers de notre culture depuis des siècles, effets d’une immigration non-européenne sans doute trop importante pour un petit pays comme le nôtre avec notamment de forts replis identitaires et parfois même une forte radicalisation religieuse des différentes communautés accueillies, qui très souvent ne se sont pas intégrées malgré l’acquisition de la nationalité française et du droit de vote. Les divers attentats terroristes qui n'ont jamais cessé ces dernières années sont venus amplifié ces problèmes migratoires. A cela s’ajoute, mais le phénomène n’est pas nouveau, le divorce manifeste des citoyens lambdas que nous sommes avec la classe dirigeante française « toujours trop de bla-bla-bla pour trop peu de résultats ! ». En 2017 avec l’élection d’Emmanuel Macron, ce phénomène a d’ailleurs engendré l’éclatement des grands partis traditionnels au profit de la création d’une multitude de petits partis ou mouvements car même au sein des « politiciens », « on ne retrouvait plus ses petits » ! Dégoutés de très nombreux inscrits ne sont plus allés voter. A tout cela est venu s'ajouter différentes affaires des plus sordides qui ont aggravé la vision des sphéres politiques et financières et leurs accointances. Sur Wikipédia, la liste est très longue. Tous ces facteurs ont créé des déséquilibres, des tensions, des pertes de cohésions et de repaires, des reculs de nos valeurs traditionnelles et de nos coutumes, un émiettement colossal de notre tissu social, le rejet du milieu politique souvent décrit comme pourri, enfin tout se qui composait les fondements antérieurs de la maison France.
Nous sommes donc perdus au sens propre et au sens figuré. Nous sommes autant perdu que le président Macron l'est quant il cherche un nouveau premier ministre, lequel sera chargé de composer un nouveau gouvernement qui tienne la route. Alors, le joueur de puzzle, aujourd’hui c’est lui et seulement lui. Cette situation, il en est grandement responsable même si la situation factuelle n'est pas seulement la sienne. Il lui revient de tenter de recomposer la France avec des pièces qui ne s’encastrent plus entre-elles. C’est un jeu impossible ! A l’heure où je mets en ligne cet article ( le 1er septembre) de Mon Journal Mensuel de septembre, le président n’a pas encore trouvé la première pièce de ce puzzle le plus difficile du monde : le premier ministre. Le trouvera-t-il ? Sans doute ! Mettre une première pièce « quelconque » sur un puzzle, c’est à la portée de n’importe qui ! Puis il passera le puzzle à son premier ministre, lequel sera bien évidemment chargé de composer un gouvernement dans une majorité qu'il ne trouvera pas et pour cause, puisqu'elle est inexistante. Les pièces ne s'encastrant qu'avec force et violence, le fameux puzzle tombera en mille morceaux car la France est morcelée. La suite sera sans doute plus compliquée et ce n’est pas demain la veille que ce « fameux » puzzle le plus difficile du monde sera terminé. S’il l’est un jour ? Ce dont je doute dans l’état actuel de la fragmentation de la France ! Dans cette attente, je vous propose de jouer avec moi en composant un autre puzzle beaucoup plus simple : « mettre fin à celui-ci dont je vous présente la photo ci-après ! »
. Attention ce n’est qu’un jeu ! Et il n’y a rien à gagner ! Comme l’a dit si bien Beaumarchais « Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer. »
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La News vous donne un bref aperçu de la prochaine randonnée qui paraîtra dans la page d'accueil :
Le Château de Padern et le prieuré de Molhet depuis Padern
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Quand cette idée m’est venue d’aller marcher vers Padern pour visiter son château puis le prieuré de Molhet, mon intention était de faire une randonnée bien plus longue que celle que je vous présente ici. En effet, à cet instant, rien ne me laissait présager que mes deux genoux commenceraient à me faire souffrir simultanément. Malgré les douleurs certaines mais encore supportables, l’envie de partir marcher était bien là et finalement de cette balade que j’ai intitulée « Le Château de Padern et le prieuré de Molhet depuis Padern », je fus pleinement satisfait des kilomètres accomplis plutôt convenablement. Je le fus moins quelques jours plus tard quand les douleurs au genou gauche s’amplifièrent au point de ne plus supporter la station debout. A cet instant, j’ignorais que ces douleurs m’immobiliseraient presque 4 mois et se termineraient seulement grâce à des infiltrations d’acide hyaluronique sous forme de gel dans les deux genoux. Un vrai parcours « médical » du combattant pour finalement retrouver tous mes moyens physiques antérieurs. Voilà une des raisons qui me font garder en mémoire cette agréable balade. Par bonheur, il y a eu bien d’autres raisons, et notamment la faune et la flore très présentes ce jour-là, ......je reviens au plus vite...... A bientôt ami(e)s blogueuses et blogueurs.....
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Ce diaporama est agrémenté de 2 musiques du compositeur macédonien Billy Esteban. Elles ont pour titre : "Forest" et "Mediterraneo".
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Après « le Sentier du littoral du Racou à Collioure » réalisé en couple le 22 octobre, voici « Le Sentier du littoral de Paulilles au Cap Béar » accomplit le 4 novembre 2023 mais cette fois-ci en famille. Autant l’avouer, les réalisations successives de ces deux sentiers littoraux n’est pas anodine mais que faire quand mon fils Jérôme vient à la maison et que l’envie de sortir et de marcher le démange au plus haut point ? C’est donc ainsi que cette balade m’est venue à l’esprit : « refaire un autre bout de ce sentier littoral » qui va d’Argelès-sur-Mer à Cerbère. Il est 14h30 quand nous rangeons notre voiture sur le parking de la plage Bernardi, plage qui déjà avait été de le départ d'une balade presque similaire à celle-ci et que j'avais intitulée « Le Circuit de l'Anse de Paulilles depuis la plage de Bernardi (Port-Vendres) ». Mes autres acolytes sont tellement longs à se préparer que j’en suis déjà à photographier cette merveilleuse Nature qui m’entoure. Certes, il y a ces beaux décors et panoramas maritimes mais aussi plusieurs moineaux peu farouches et quelques plantes encore fleuries. J’en profite pour photographier tout ça car je sais que je ne pourrais guère flâner sauf à retarder tout le monde plus qu’il ne faut. Nous démarrons enfin en empruntant le petit sentier qui démarre direction la plage Balanti et plus loin le phare du Cap Béar. Tout ça est indiqué au bout de la plage Bernardi sur un premier panonceau avec les temps moyens et les distances à parcourir : 1km et 15mn pour le premier et 2,5km et 50mn pour le second objectif. Autant dire que cette balade pédestre que j’ai prévu de faire en boucle n’est pas très longue même si les sentiers ne sont jamais évidents car peu faciles à cheminer et très souvent sous la forme de petites montagnes russes. En tous cas, ils réclament que l’attention soit constamment de mise. Hormis ces quelques réflexions, il faut bien admettre que le spectacle est très beau car de surcroît la météo est aujourd’hui superbe, malgré un petit vent du nord un peu frais. Pour moi, c’est un temps idéal pour marcher. Finalement, nous marchons assez groupés car les plantes fleuries sont assez peu nombreuses quant à la faune, elle va se résumer aux oiseaux marins, à trois ou quatre passereaux jamais faciles à immortaliser et à quelques insectes prenant les traits de papillons, de libellules et de criquets. Quant à mes proches, plutôt que de photographier la Nature avec un appareil-photo, il préfère nettement mieux les selfies sur smartphone. Ils semblent s’en régaler. C’est à la mode, quant à moi pas de doute il y a belle lurette que je suis démodé ! Je dois être si démodé que plus personne ne m’écoute même quant il s’agit d’accomplir le joli parcours que j’ai initialement prévu. C’est ainsi qu’une fois arrivés sur le promontoire dominant l’Anse Sainte-Catherine, les femmes ne veulent plus aller au Cap Béar. Est-ce la distance à parcourir que l’on peut facilement apprécier ? Est-ce le relief descendant et remontant qui leur fait peur ? Le fait d’être obligé de revenir ensuite ? Je pense que c’est les trois. Toujours est-il qu’elles veulent déjà retourner vers la voiture. Alors que faire ? Moi qui ai une sainte horreur de ne pas aller au bout de mes idées, surtout quant il s’agit de randonnées, je vous laisse deviner mon irritation intérieure et mon immense désarroi. Alors certes, je connais très très bien le Cap Béar, son sémaphore, son phare et même le moindre de ses recoins pour y être venu promener plusieurs fois mais surtout pêcher pendant de très longues années, mais aujourd’hui je n’ai pas envie de lâcher le morceau. Une fois l’agacement atténué, nous finirons cette randonnée tous ensemble car j’ai toujours fait en sorte que nous soyons une famille unie. Je pense que cette boucle telle qu’expliquée ici et selon le tracé mentionné en rouge sur la carte IGN a une distance d’environ 5 à 6km mais j’avoue n’avoir pris aucune mesure. Carte IGN 2549OT Banyuls-sur-Mer – Côte Vermeille – Col du Perthus. Top 25.
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Ce diaporama est agrémenté de 6 musiques interprétées par l'ensemble musical italien "Rondò Veneziano". Elles ont pour titre : "Accademia", "Allegro Veneziano","Arabesco","Misteriosa Venezia","Arlecchino" et "Capriccio Veneziano".
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Si dans ce récit, je vous présente le Sentier du Littoral du Racou à Collioure, réalisé le 22 octobre 2023, il faut savoir que cette balade ne constitue qu’un court tronçon d’une randonnée pédestre beaucoup plus longue partant d’Argelès (au choix Mas Larrieu ou le Port) et se terminant à Cerbère, soit une grosse trentaine de kilomètres selon les options choisies comme lignes de départ et d’arrivée. Après Cerbère et si le coeur vous en dit, vous pourrez continuer en Espagne. Ici, dans le cas présent, nous démarrons du parking du Racou jouxtant la plage, direction la Crique de Porteils. De toute manière, dès la sortie du Racou, plusieurs panonceaux indiquent les différentes options possibles (Collioure, Port-Vendres, Banyuls-sur-Mer, Cerbère) avec les distances à parcourir et les temps envisageables. Ne jamais oublier que ce long itinéraire peut être découpé en rondelles comme un « fuet ou fouet catalan » et que les beautés sauvages se suivent et sont à déguster des yeux tout au long du parcours mais toujours avec attention, tant ces sentiers peuvent être scabreux. Si dans notre cas, on note 3,5km et 1h pour Collioure, il faudra bien sûr doubler ces chiffres pour un retour à pied, sans compter le temps que l’on passera à flâner puis à découvrir la « Cité du fauvisme » et son exceptionnel patrimoine. Car c’est bien là que réside le principal objectif de cette randonnée : « DECOUVRIR ! ». Et dieu sait s’il y a des choses à découvrir ! Il est 12h40 quand nous rangeons notre voiture au parking du Racou, avec la ferme intention de marcher une bonne partie de l’après-midi. Avec quelques nuages, un ciel bleu voilé et une température idéale pour marcher, la météo est quelque peu mitigée mais aucun risque de pluie n’est annoncée. Alors nous démarrons l’esprit tranquille. Comme toujours, Dany démarre à un rythme raisonnable me permettant de m’adonner à ma passion pour la photo. Tout m’intéresse, alors tout y passe : flore, oiseaux, papillons, criquet, patrimoine, décors, panoramas, panneaux touristiques explicatifs et curiosités. De quoi largement remplir un reportage vidéo comme je les aime. Dans cette agréable déambulation vers Collioure, ma seule frustration restera l’envie de faire un plouf dans cette belle Méditerranée que j’aime tant. Je n’ai rien prévu à cet effet, et à chaque crique ou plagette, je vais le regretter, et ce d’autant que bon nombre d’endroits me remémore d’exceptionnelles parties de pêche et donc des souvenirs halieutiques : du bord ; de jour ou de nuit ; ou bien encore en chasse sous-marine dont j’ai été longtemps un fervent adepte, avant que la double conséquence âge et santé mette un terme à cette passion dévorante alors que j’avais 66 ans. Autre regret ? Il fut un temps où ce trajet pouvait s’effectuer sous la forme d’une boucle avec un aller essentiellement en bord de mer et retour par le trajet actuel, c’est-à-dire mi-falaises et mi-bordure maritime. De nos jours, le sentier en bord de mer a été réduit, alors certes parce qu’il y avait d’évidents dangers lors des tempêtes avec des menaces de grosses vagues et d’éboulements rocheux mais aussi parce que des personnes ont pris des risques insensés dans ces conditions-là. Je crois savoir que certains y ont laissé la vie emportés par des vagues, c’est le cas du sapeur-pompier Joseph Noguès mais lui malheureusement se fut lors d’une courageuse intervention en 1991. A la plage de l’Ouille, une stèle rappelle ce triste et tragique souvenir. Enfin bords de mer ou falaises, il faut être prudent et notamment si les conditions ne se prêtent pas à une balade sereine. L’arrivée à Collioure met fin à ses vieux souvenirs et regrets. Le temps étant devenu lourd et la chaleur plutôt moite ; belles excuses quand on est gourmand ; une grosse glace italienne est notre première priorité. Les cornets engloutis, on peut errer et visiter la cité chère à Matisse à notre guise et donc de long en large pour ne rien manquer d’intéressant. Toujours très colorée, quelle que soit la saison, la campagne anticancer du sein « Octobre rose » vient rajouter sa belle couleur avec des dizaines et des dizaines de parapluies rosâtres décorant certaines rues. C’est magnifique ! La météo devenant plus menaçante que nous l’avions imaginée au départ, après une visite de plus d’une heure, nous décidons de repartir mais cette idée que beaucoup de jolies ont été vues. Néanmoins, au cours de ce retour, nous n’oublierons pas quelques découvertes patrimoniales que sont le Fort Carré et la Tour de l’Etoile parfois appelé Fort Rodon ou plus simplement Fort Rond. Mais aussi, une jolie table d’orientation dominant Le Racou. Finalement, nous mettrons encore 1h30 pour retrouver notre voiture, non sans avoir encore flâner pour continuer à prendre un maximum de photos naturalistes. Enfin, surtout moi ! Ainsi se termine cette magnifique balade dont les chiffres ; distance et temps ; me paraissent superflus tant l’intérêt ne réside pas là. Je suis certain que tous ceux qui l’accompliront après avoir lu ce récit trouveront leur rythme de croisière comme nous l’avons fait nous-mêmes. Carte IGN 2549OT Banyuls-sur-Mer – Côte Vermeille – Col du Perthus. Top 25.
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Ce diaporama est agrémenté de 7 musiques du Best Dramatic Strings Orchestral proposé par Evolving Sound Ltd et Emissary. Elles ont pour titre : "Firstborn", "Honor Bound", "Malice", "Bloodlines", "Artifacts", "Calamity" et "Persona", extraites de la compilation "Epic Dramatic Violin Epic Music Mix"
Si je vous dis qu’il n’y a pas de différence entre les Gorges de Nyer et celles de la Carança, je suppose que si vous connaissez les deux, vous allez dire « ce type est timbré ! », et bien sûr vous aurez raison car ces 2 sites ne sont pas comparables. Certes il s’agit de gorges creusées profondément par une rivière torrentueuse dans les deux cas mais pour le reste rien n’est pareil. Pas vraiment les mêmes décors, pas la même distance et donc pas le même temps pour les découvrir et les parcourir. Par contre, si je n’évoque que les aspects « dangerosité » et « interdiction », il n’y a pas réellement de différence. En effet au départ des Gorges de la Carança, on peut lire très clairement un panneau sur lequel il est inscrit « itinéraire dangereux aux risques et périls des randonneurs » et un peu plus loin « risque de chute – sentier dangereux », alors qu’à l’entrée des gorges de Nyer, on peut lire « Danger – Risque de chute mortelle et de chutes de pierres – merci de ne pas franchir cette barrière ». Dans le premier cas, il y a un parking payant ( qui semble poser problème au fisc à l'instant où j'écris ces lignes), pas de barrière, les gorges ont été amplement aménagées avec des ponts et autres passerelles et c’est un flot continuel de visiteurs tous les ans (100.000/an paraît-il) et dans le second, rien de tout ça et les visiteurs sont le plus souvent un nombre très « confidentiel ». Pourquoi cette différence des pouvoirs publics pour des gorges qui ont chacune leurs attraits ? Je me pose la question car pour sécuriser les Gorges de Nyer il ne faudrait pas grand-chose en terme d’aménagements car finalement hormis le risque de chutes de pierres, un seul passage est finalement très dangereux et deux autres légèrement délicats. En effet, le large chemin est en réalité le début d’une ancienne route qui était censé relier Nyer à Mantet, et ce afin de désenclaver ce dernier hameau de montagne. Après l’Aiguat de 1940 et ses pluies diluviennes dans tout le département, le projet, sans doute trop compliqué pour les moyens techniques de l’époque, a été abandonné. Toutefois le chemin que l’on emprunte sur près de 2km laisse entrevoir le travail colossal déjà accompli : tunnels ; parfois doubles, route en balcon au-dessus du ravin, creusée très souvent à même la roche, de rares murets et balustrades, des hauts murs de soutènement et enfin un pont ruiné, terminus de cette balade, car c’est ce dernier emporté par une crue sans doute gigantesque du torrent Mantet qui a eu raison de cette entreprise prodigieuse. Outre les vestiges des différents travaux, le nombre de blocs rocheux visibles encombrant le chemin prouve les difficultés colossales qu’il y avait à construire une route au bord de ces gorges antédiluviennes. Moi qui ai eu l’occasion de cheminer à 2 reprises le sentier pédestre reliant le Pas de Grau (Escaro) à Mantet et longeant le torrent (Un cauchemar pour trois étoiles), je n’ai aucun mal à imaginer ce qu’aurait été la suite des travaux et l’énormité des obstacles rencontrés. Comme l’a si bien dit Dany en découvrant ces gorges, elles sont dignes des décors du film « Avatar », sauf qu’ici les décors ne sont ni en carton-pâte ni virtuels mais bien réels en terme de minéralité et de végétation. Voilà ce que l’on peut dire de ces gorges. Il est 10h tapantes quand nous démarrons de la route menant au château de La Roca et à son église. Nous gardons ces découvertes-là pour le retour et filons direct vers les gorges. Le panneau « DANGER » indiqué plus haut se présente et nous passons outre. Avec une certaine appréhension, nous franchissons sans problème le passage le plus étroit et donc le plus difficile. A cet endroit-là, plus de route du tout et une corniche de 30 à 40cm de large seulement dont on ne sait si elle est solidifiée par les quelques roches que l’on aperçoit en son milieu. A droite, le vide et en dessous une hauteur de plusieurs dizaines de mètres où il vaut mieux éviter de choir. Avant de venir, j’avais lu que ce passage était aménagé de roches et de quelques solides branches et/ou rondins, mais nous n’avons rien trouvé de tel en ce 1er septembre 2023. Par précaution, Dany et moi avons enjambé le tout, mais moi avec une certaine appréhension car en vieillissant j'ai hérité d'un peu de vertige. Pour le reste, certes il y a encore quelques passages étroits mais rien de bien impressionnant sauf pour les visiteurs fortement sujets au vertige ou les jeunes enfants. Quant aux rochers qui tombent, il est préférable de ne pas venir avec une mauvaise météo surtout si elle est pluvieuse. Outre ces quelques indications et précautions, le site, ses décors grandioses et ses vestiges méritent que l’on y vienne. A couper le souffle est l’expression la plus appropriée à condition que l’on s’en tienne à son sens figuré bien sûr. Après le passage le plus compliqué, j’étais si heureux d’être passé sans encombre que d’emblée je me suis livré à ma passion pour la flore et la faune. Pas mal de fleurs sur l’ensemble du parcours dont certaines ont constitué de belles surprises, quelques papillons, criquets et lézards et de rares oiseaux sont venus combler cette passion pour la Nature et la photo. Nous avons fini par la découverte de château de La Roca et de sa chapelle. Malheureusement la seconde était en travaux de restauration avec d’importants échafaudages quant au premier il était carrément fermé et donc pas visitable. On s'est donc contenté de cette menue découverte des exterieurs des deux vieux édifices. Comme il nous en faut beaucoup plus pour nous décourager, nous sommes partis à Nyer avec la ferme intention de visiter le village. D'emblée, apprenant que le château crénelé était finalement un restaurant, l'envie d'y déjeuner plutôt que de piqueniquer nous a pris. Pas de bol là aussi, nous n’avions pas réservé, il n'était que 12h45 mais c’était paraît-il trop tard pour manger et ce, malgré un nombre important de tables totalement vides sur la terrasse. Notre look de randonneurs n’était-il pas adapté au standing de ce castell ? Je me suis interrogé sur la raison de ce refus. Alors, nous sommes partis déjeuner de nos salades de riz dans une aire de pique-nique et finalement ça n’a été plus mal car une fois encore, j’ai pu me livrer à ma passion pour la photo naturaliste au bord de la rivière Mantet et dans ses proches alentours. Nous avons fini par visiter Nyer en long, en large et en travers et franchement c’est un bien joli village qui mérite qu’on s’y attarde. Il était à peine 14h quand nous avons repris le chemin du retour vers Urbanya où nous étions encore pour quelques jours en vacances, soit 4h seulement pour des découvertes bien intéressantes. La distance totale accomplie étant sans intérêt car finalement modeste, le temps passé me semble un bon critère. Avec un peu plus de temps et une meilleure connaissance des randonnées du coin, nous aurions pu réaliser ces « Chemins de l’Histoire » que la commune ne cesse de vanter sur de nombreux panonceaux mais peut-être faudra-t-il revenir pour cela ? Carte IGN 2249ET Font-Romeu – Capcir Top 25.
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Les Jeux Olympiques à Paris ne sont pas finis mais j’avoue avoir vu de belles images de cette fraternité que Pierre de Coubertin appelait de ses vœux. La fraternité n'était pas qu'un mot !
Ainsi, la plus belle des premières images que j’ai vue a été celle du judoka azerbaïdjanais Hidayat Heydarov, vainqueur de la médaille d’or en moins de 73kg, embrassant le front de son adversaire français Joan-Benjamin Gaba pour le consoler de sa défaite. Si certains ont pu y voir le baiser de la mort, j’y ai vu le baiser de l’amour. Amour du travail fourni et bien fait, respect de l’autre qui était au même niveau mais qui a fini second sur presque un coup du sort tant la fatigue était immense des 2 côtés au moment fatidique. Hidayat Heydarov est un immense champion, un homme bon et je suis certain que cette embrassade était pleine de sincérité.
Embrassades, étreintes respectueuses, simples accolades ou serrements de mains, défiler ensemble devant un public enchanté et fier des vainqueurs comme des vaincus, selfies avec les supporters, oui , j’ai vu tout ça comme un contre-pied aux incivilités, aux violences et même aux guerres que les médias nous rabâchent à longueur d’année, mais qui sont également le reflet d’une bien trop triste réalité.
Alors certes, il y eut aussi quelques images négatives que l’on n’aurait pas aimé voir en ces circonstances-là mais étant une infime minorité, il faut les ranger aux oubliettes et rester positif. En tous cas, j’espère que ceux qui en étaient à l’origine ; sportifs, coachs ou staffs ; ont trouvé rapidement les moyens de se réconcilier au sein des coulisses. Si ce n’est pas le cas, ils méritent des sanctions sévères.
N'oublions jamais que derrière une simple breloque qu’elle soit d’or, d’argent, de bronze ou en chocolat, il y a toujours un labeur immense pour tous les athlètes quels qu’ils soient. Un labeur qui permet d’être là, au bon moment, si possible dans la meilleure forme physique, tous les 4 ans pour que les Jeux Olympiques perdurent et que l’Humanité trouve une raison d’espérer. Victoire ou défaite, il est toujours agréable de constater que dans la majorité des cas, ce dur labeur antérieur n'ôte rien à cet esprit de fraternité et de respect lors des compétitions.
J'avoue que plusieurs belles images m'ont laissé quelques raisons d'espérer en l'Homme et en un monde meilleur.
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Ce diaporama est agrémenté de 3 chansons interprétées par Elton John. Elles ont pour titre : "Sorry Seems To Be The Hardest Word", "Your Song" et "Sacrifice". La fin est une version instrumentale mais très incomplète de "Sacrifice".
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En ce 21 aout 2023, nous avions décidé de parcourir une boucle en direction du « Pla des Avellans » à partir de Bolquère et plus particulièrement à partir du parking des Estanyols, non loin de la station Pyrénées 2000. Pour être franc, cette boucle, nous l’avions découverte lors d’une autre balade s’intitulant « Les Berges de la Têt » faite en juillet 2020 et dont le départ était le même. Et pour être totalement honnête encore, ici aussi nous allons longer les berges de la Têt mais dans l’autre sens, c’est-à-dire en remontant son cours et ce, jusqu’à ce fameux Pla des Avellans. Si l’envie de l’accomplir venait à se faire jour, il vous sera donc possible de profiter pleinement de la Têt qui ici est le plus souvent un fleuve docile et sans aucune profondeur. Il est parfois si tranquille, que vous pourrez même y faire un « plouf », si le cœur vous en dit. Moi qui d’habitude pose mes fesses (et parfois tout le reste) dans la moindre flaque d’eau, là j’avoue que ce jour-là l’eau était bien trop fraîche pour y mettre autre chose que mes pieds. Je me suis donc contenté de courir derrière quelques minuscules truites pour tenter de les photographier le plus correctement possible. Pas facile car assez peu nombreuses et surtout très méfiantes, ce fut un beau challenge qu’avec patience je réussis à gagner. Comme son nom l’indique, le Pla des Avellans est un plateau. Un plateau herbeux, et quelque peu boisé, situé au sein du site classé des Bouillouses. La route D.60 filant vers le célèbre barrage le longe. Une partie de ce plateau est une zone humide par le fait même qu’il est très plat et que le fleuve Têt a une forte tendance à s’y égarer de temps à autre, aidé qu’il est dans cette divagation par d’autres minuscules ruisseaux secondaires qui viennent se jeter dans son lit. Parking, arrêt de la navette en période estivale, aire de pique-nique, télésièges vers Font-Romeu et départ de plusieurs randonnées sont les principaux services présents sur le site. L’hiver, le Domaine des Estanyols et le Pla des Avellans sont des hauts-lieux pour les randonnées en raquettes ou en skis de fond. Voilà ce que l’on peut dire de ce secteur. Il est 10h tapantes quand nous démarrons du parking des Estanyols. Comme toujours désormais, ma curiosité est d’abord attirée par la flore. Je la recense. Ce recensement ne s’arrêtera qu’à l’instant de l’arrivée et de retrouver la voiture. Entre les deux, quelques sujets fauniques, papillons, oiseaux, libellules et truites viendront compléter mon reportage. Je marche pour la Nature et la Nature me fait marcher quand ce n’est pas carrément courir ou me geler les pieds comme ici ! Dany, elle, marche à son rythme mais elle est surtout contemplative des paysages et motivée par le pique-nique, occasion assez souvent d’une petite relâche en observant le ciel ou carrément d’une sieste bienfaitrice. Après une première partie plutôt monotone jusqu’au bord de la Têt, la seconde avec fleuve tranquille et pique-nique sur l’herbe fut bien plus intéressante. Quant à la troisième consistant à revenir vers Les Estanyols par une grande partie du GR.10, il est fort dommage que située en hauteur, elle ne soit pas à même de proposer des vues et des panoramas, même si je peux comprendre que l’on ne va quand même pas couper d’innombrables pins et sapins juste pour ce plaisir-là. Finalement, l’aspect le plus positif est d’avoir marché puis pique-niqué dans un cadre forestier et lacustre où la Nature est omniprésente pour peu que l’on se donne la peine d’y prêter attention et de s’y intéresser. Il faut le plus souvent s’y intéresser de très près car cette Nature est « petite » voire parfois carrément « microscopique ». Si vous faites tout comme nous, vous mettrez comme nous 4h15 pour parcourir ces 11km et des poussières, sinon 2h30 à 3h devrait être largement suffisant car le dénivelé de 140m est modeste, tout comme les montées cumulées de 258m. Point le plus bas à 1.675 m au bord de la Têt au lieu-dit Jasse del Pas et le plus haut à 1.815m à l’approche de Pyrénées 2000. Carte 2249ET Font-Romeu – Capcir Top 25.
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Je ne sais pas vous, mais moi je suis allé voter aux Européennes puis à ces dernières législatives en traînant les pieds. Non pas que je ne voulais pas accomplir mon devoir de citoyen , mais j’en ai plus que marre de cette France où la haine l’emporte constamment sur le respect de l’autre. Finis les débats politiques sereins et empreints de moralité où l’on échange simplement ses idées. Chaque émission TV est devenue un enchainement d’invectives violentes et haineuses. Ce ne sont plus des adversaires politiques qui s’affrontent mais des rivaux « brutaux » quand ce n’est pas carrément des ennemis grossiers. Par bonheur, ça ne reste que verbal pour l’instant. Ce ne sont plus des débats mais une guerre injurieuse où faire mal voire tuer psychologiquement et médiatiquement son contradicteur est devenu l’ordinaire. Le concurrent doit être admis par le plus grand nombre d'électeurs comme un paria. Le président Macron en tête qui a très souvent employé le terme de « diable » en parlant du R.N, oubliant qu’il est le président de tous les Français et que derrière ce parti, il y a des citoyens qui se déplacent pour aller voter selon leurs convictions et leur libre arbitre. N’y-a-t-il pas des problèmes urgents qu’il faudrait résoudre ? Or s’il n’y a plus de liberté, il n’y a plus de démocratie. Mais avec son côté « jupitérien », sans doute le président Macron a-t-il oublié cela ! Autre exemple de cette haine envers l’autre, l’élection d’un fichier « S » dont le mouvement à la radicalité venimeuse et agressive a toujours été l'ADN. Autre exemple de ce déchirement furieux, « l’affaire » Ciotti au sein des L.R, dont on se demande où est désormais leur logique quand ils évoquent comme sujets majeurs une maîtrise de l’immigration et du pouvoir d’achat, thèmes identiques à ceux du R.N ! La politique dont l’origine du mot nous renvoie vers le latin « civitas », c’est certes le droit de la cité et du citoyen, mais c’est aussi la « civilité ». En France, cette dernière a totalement disparu et notre pays est devenu le reflet d’une société de plus en plus intolérante, insécurisée car agressive, sans garde-fous où tout est permis, y compris les pires coups bas. Quand j’observe cette France déchirée et fracturée comme jamais, je ne peux m’empêcher de penser à mon grand-père paternel Benoit Gabriel, revenu gravement blessé lors de la guerre de 14-18 et de me dire tout ça pour ça ! Il ne s’était jamais vraiment remis de ses blessures et il serait sans doute très triste de voir la France dans son état actuel de dislocation. Je reste convaincu qu’il y a désormais trop d’argent en politique, enfin trop par rapport au revenu moyen d’un citoyen lambda, et comme l’argent pourrit beaucoup de choses, cet écart au détriment du citoyen engendre des excès de toutes sortes en politique. Sommes-nous nombreux à gagner 91.648 euros brut par an et à avoir le privilège d'une pension de retraite de 684 euros par mois après 5 ans de travail seulement ? (voir photo ci-dessous) Il faut à n’importe quel prix être élu, avoir un maximum de voix pour détenir du pouvoir et pour gagner de l’argent ! Peu importe si les idées passent au second plan. Peu importe, si la France et l’intérêt général des français tombent aux oubliettes. Peu importe les moyens pour y parvenir ! Tambouilles, tripatouillages et magouilles s’effectuent désormais sans aucune retenue. De ce fait, la France est devenue en permanence un pays à fleur de peau où la moindre différence d’opinion se transforme en étincelles quand ce n’est pas carrément en manifestations incendiaires disproportionnées. Oui, j’ai peur de cette France et de son avenir pour mes petits-enfants.
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