• La Chapelle Notre-Dame de Vie et sa grotte à Villefranche-de-Conflent

    Ce diaporama est agrémenté de 3 musiques d'une playlist YouTube "Dragontense Music" qui ont pour titre et sont interprétées : "Baroque Violins | Improved Acoustics Remix" par Oleg Semenov (début et fin de la vidéo), "Classic Violins with Synth and Guitars" par Oleg Semenov"Classical Inspiration Strings" par ArtArea Studio

    La Chapelle Notre-Dame de Vie et sa grotte à Villefranche-de-Conflent

    La Chapelle Notre-Dame de Vie et sa grotte à Villefranche-de-Conflent

    Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour un plein écran.


     

    Voilà déjà bien longtemps que l’on envisageait d’aller découvrir cette chapelle « Nostra Senyora de Vida », hautement perchée dans cette colline du nom de Saint-Pierre dominant la cité fortifiée de Villefranche-de-Conflent. En français « Notre Dame de Vie ». J'avais lu son Histoire (*) sur le Net et celà avait décuplé mon envie d'aller à sa rencontre. En réalité, il n’était pas rare qu’en redescendant de la Cerdagne ou du Capcir et dès lors que nous y prêtions attention, nous évoquions cette possibilité. Encore faut-il la remarquer car si nous en avions entendu parler, pour le visiteur de passage cette vision est toujours plus aléatoire. En voiture et depuis la N.116, il faut lever la tête au bon endroit et du regard avoir la chance d’y tomber dessus car cet ermitage du vertige a le don de se confondre avec les falaises qui l’entourent. Ce pouvoir est d’autant plus hypothétique qu’il change aussi selon l’ensoleillement et les heures de la journée, car la couleur des roches fluctue elle-aussi, pouvant passer de l’ocre au rose puis à un rouge plus corail voire carrément carmin dès lors que la vallée de la Têt passe dans l’ombre. Il est vrai que ce secteur du Conflent est bien connu pour sa complexité géologique. Les temps anciens n’en ont fait qu’à leur tête, et pour s’en convaincre, je vous conseille la lecture fort intéressante de « Géologie et Art roman : pierres romanes du Conflent » de Bernard et Alexandre Laumonier, livre  accessible sur le Net avec ce lien.  Mais revenons à notre chapelle. Une fois qu’on l’a aperçue, les premières questions venant à l’esprit sont : « comment l’atteindre ? », « comment y monter ? », « facile ou pas facile ? ». Ces quelques questions auxquelles nous n’avons pas immédiatement de réponses font qu’on la remet constamment à plus tard ? Enfin, pour nous c’est ainsi que ça s’est passé !  En ce 2 juillet 2023, voilà déjà pas mal de temps que nous n’avons plus accompli une vraie balade et c’est sur elle que nous avons jeté notre dévolu. Autant avouer que la courte distance qui mène à la chapelle est pour beaucoup dans ce choix pour une reprise. D’ailleurs, la distance est si courte depuis la N.116, que le plus souvent les randonneurs internautes qui l’évoquent sur le Net, oublient la distance et ne mentionnent que le temps ou le dénivelé. Rien de tout cela ne m’a intéressé et je n’ai fait que jeter un coup d’œil sur la carte IGN de Géoportail mais sachez néanmoins que le site IGNRANDO fournit les informations suivantes : Distance 2,1km, temps 1h30, dénivelé 235m, difficulté « facile ». D’autres annoncent d’autres chiffres un peu plus importants mais ça reste néanmoins dans du très raisonnable. Je les mentionne à la fin de ce récit. Non, pour Dany et moi nos motivations étaient toutes autres : c’était tout d’abord de passer un agréable moment à marcher avec une météo merveilleuse, d’aller découvrir ce lieu qui nous faisait envie depuis longtemps puis d’aller y pique-niquer. Quant à moi, et comme toujours, observer la flore et éventuellement la faune visible puis tenter de les photographier au mieux pour démontrer combien elles sont belles. En effet, j’ai toujours espoir que montrer que la Nature n’est que beauté soit le meilleur moyen de la protéger. Certes la chapelle était fermée (elle a été profanée et sa cloche volée) mais par bonheur, nous avons eu la chance que tout se passe comme nous l’avions envisagé. Si nous avons piqueniquer devant la chapelle, une fois le déjeuner terminé, nous sommes monté à l’immense grotte que la surplombe. Depuis son entrée, un autel de fortune, amplement griffonné,  donne à la caverne un aspect religieux et sacré. Une chapelle bis en quelque sorte. Moi, j’étais aux anges car des Hirondelles des rochers (Ptyonoprogne rupestris) avaient élu domicile dans les anfractuosités de la caverne, certaines en couple, d’autres isolées et quelques-unes encore juvéniles au regard de leurs commissures blanches de leur bec. Elles entraient et sortaient, ne semblant guère dérangées de notre présence. Il est vrai qu’à leur vue, nous avons fait en sorte de les déranger le moins possible, marchant lentement et en silence pour finalement nous asseoir et ne plus bouger. Une fois près de l’autel, j’ai eu comme l’étrange sentiment d’être dans la gueule d’un monstre. Un monstre qui n’osait pas fermé la bouche pour nous faire profiter au mieux de la superbe vue sur la vallée qui s’offrait à nous. Pendant quelques instants, les hirondelles disparurent et j’en ai profité pour observer le travail que l’eau avait eu sur certaines parois de la grotte. Rien de vraiment impressionnant comme on peut en voir beaucoup dans les grottes touristiques du secteur mais il y a quand même menues draperies. Le retour s’est effectué par le même chemin sous les cris de trois corbeaux que nous avions apparemment dérangés. Aussi bien à la montée qu’à la descente, quelques fleurs, papillons et criquets vinrent remplir la mémoire de mon appareil-photo pour mon plus grand plaisir. Une fois encore, je n’ai pris aucune mesure au cours de cette balade. Alors faisons confiance à celles et ceux qui grosso-modo donnent 2h30 pour un aller et retour pour un dénivelé de 310m( ?) et une distance de 3km et qui souvent la déclarent de difficulté moyenne. Personnellement, tout inclus, cette balade nous a occupé 3h.  Précisons que sur Internet, certains randonneurs proposent un passage à l’ermitage et à la grotte dans des versions en boucle hautement plus difficiles et avec des variantes plus ou moins longues mais vous n’aurez aucune difficulté à comprendre que l’on n’est plus du tout dans la même approche de ce joli édifice religieux puisque parfois ce n'est plus un édifice mais trois avec en plus Saint-Etienne de Campilles et Saint-André du Belloc. Du déjà vu sur mon blog mais au départ de Conat ou de Villefranche-de-Conflent ! Carte IGN 2349ET Massif du Canigou Top25.

    (*) Histoire de Notre-Dame de Vie : Avec force détails , vous trouverez cette Histoire sur le remarquable site consacré aux Pyrénées-Orientales.

    Voici le lien ci-dessous :

     https://www.les-pyrenees-orientales.com/Patrimoine/ErmitageNotreDameDeVieDeVillefranche.php

    « La Vallée "Era Artiga de Lin" et le Goueil de Jouèou (Val d'Aran-Espagne)Poutine, un virus pour longtemps où le seul vaccin s'appelle "paix". »

    Tags Tags : , , , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :