Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

france

Une France disloquée et à fleur de peau.

Publié le par gibirando

Une France disloquée et à fleur de peau.


 

Je ne sais pas vous, mais moi je suis allé voter aux Européennes puis à ces dernières législatives en traînant les pieds. Non pas que je ne voulais pas accomplir mon devoir de citoyen , mais j’en ai plus que marre de cette France où la haine l’emporte constamment sur le respect de l’autre. Finis les débats politiques sereins et empreints de moralité où l’on échange simplement ses idées. Chaque émission TV est devenue un enchainement d’invectives violentes et haineuses. Ce ne sont plus des adversaires politiques qui s’affrontent mais des rivaux « brutaux » quand ce n’est pas carrément des ennemis grossiers. Par bonheur, ça ne reste que verbal pour l’instant. Ce ne sont plus des débats mais une guerre injurieuse où faire mal voire tuer psychologiquement et médiatiquement son contradicteur est devenu l’ordinaire. Le concurrent doit être admis par le plus grand nombre d'électeurs comme un paria. Le président Macron en tête qui a très souvent employé le terme de « diable » en parlant du R.N, oubliant qu’il est le président de tous les Français et que derrière ce parti, il y a des citoyens qui se déplacent pour aller voter selon leurs convictions et leur libre arbitre. N’y-a-t-il pas des problèmes urgents qu’il faudrait résoudre ?  Or s’il n’y a plus de liberté, il n’y a plus de démocratie. Mais avec son côté « jupitérien », sans doute le président Macron a-t-il oublié cela ! Autre exemple de cette haine envers l’autre, l’élection d’un fichier « S » dont le mouvement à la radicalité venimeuse et agressive a toujours été l'ADN. Autre exemple de ce déchirement furieux, « l’affaire » Ciotti au sein des L.R, dont on se demande où est désormais leur logique quand ils évoquent comme sujets majeurs une maîtrise de l’immigration et du pouvoir d’achat, thèmes identiques à ceux du R.N ! La politique dont l’origine du mot nous renvoie vers le latin « civitas », c’est certes le droit de la cité et du citoyen, mais c’est aussi la « civilité ».  En France, cette dernière a totalement disparu et notre pays est devenu le reflet d’une société de plus en plus intolérante, insécurisée car agressive, sans garde-fous où tout est permis, y compris les pires coups bas. Quand j’observe cette France déchirée et fracturée comme jamais, je ne peux m’empêcher de penser à mon grand-père paternel Benoit Gabriel, revenu gravement blessé lors de la guerre de 14-18 et de me dire tout ça pour ça ! Il ne s’était jamais vraiment remis de ses blessures et il serait sans doute très triste de voir la France dans son état actuel de dislocation. Je reste convaincu qu’il y a désormais trop d’argent en politique, enfin trop par rapport au revenu moyen d’un citoyen lambda,  et comme l’argent pourrit beaucoup de choses, cet écart au détriment du citoyen engendre des excès de toutes sortes en politique. Sommes-nous nombreux à gagner 91.648 euros brut par an et à avoir le privilège d'une pension  de retraite de 684 euros par mois après 5 ans de travail seulement ? (voir photo ci-dessous)  Il faut à n’importe quel prix être élu, avoir un maximum de voix pour détenir du pouvoir et pour gagner de l’argent ! Peu importe si les  idées passent au second plan. Peu importe, si la France et l’intérêt général des français tombent aux  oubliettes. Peu importe les moyens pour y parvenir ! Tambouilles, tripatouillages et magouilles s’effectuent désormais sans aucune retenue. De ce fait, la France est devenue en permanence un pays à fleur de peau où la moindre différence d’opinion se transforme en étincelles quand ce n’est pas carrément en manifestations incendiaires disproportionnées. Oui, j’ai peur de cette France et de son avenir pour mes petits-enfants.

Une France disloquée et à fleur de peau.

Partager cet article
Repost0

Et la flamme de la France qui s'en préoccupe ?

Publié le par gibirando

Et la flamme de la France qui s'en préoccupe ?

Pour agrandir la photo, cliquez dessus.


 

J’ai toujours aimé le sport et de ce fait les Jeux Olympiques ne me laissent pas indifférent. Mais quand même, n’en faisons-nous pas trop avec cette flamme que l’on trimballe aux quatre coins du monde dans l’attente de la cérémonie d’ouverture ? Avec tout ce qui se passe, la flamme olympique doit-elle constamment passer avant la flamme de la France ? Laquelle des deux ne doit pas s’éteindre en priorité ?  Voilà quelques questions que je me pose alors que la France décline constamment, entraînée qu’elle est dans des tourbillons de problèmes plus gravissimes les uns que les autres. Faut-il être surpris de tout ce qui se passe en France ? Des gardiens de prisons sont exécutés froidement par des gens venus d’ailleurs, mais auxquels on a tout donné (aides, logement, éducation, nationalité), des policiers et des gendarmes sont tués dans des rebellions et le plus souvent dans des émeutes carrément « communautaristes » et ça devient un quotidien presque banal, hormis bien évidemment pour les familles des victimes qui sont effondrées et ne s’en remettront jamais. La France est un tout petit pays en superficie, et on a beau crier qu’avec les DOM-TOM elle serait grande, arrêtons de rêver. Une nation est grande quand elle a la maîtrise d’une situation qu’elle désire, or là l’Etat français ne maîtrise plus grand-chose, pour ne pas dire plus rien. Il suffit de voir ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie, et aussi à Mayotte, situation de « guerre civile » ou au mieux de « grande insécurité », étrangement ressemblante car similaire aux émeutes qui avaient eu lieu en France à l’été 2023. A des degrés divers, d’autres régions comme la Martinique, la Guadeloupe, Guyane se révoltent au moindre prétexte. Ne parlons pas des écolos radicaux qui depuis des années se frottent aux forces de l’ordre pour un projet d’aéroport, un barrage, une autoroute voire une simple bassine qu'il serait bon de remplir dans le cas de grande sécheresse.  Certes, on ne peut pas tout comparer sauf les violences qui vont crescendo et n'ont jamais de répit. De ce fait, nos forces de l'ordre sont constamment éreintées. Ainsi, ces dernières émeutes en Nouvelle-Calédonie suivent un mouvement de décolonisation qui a commencé il y a bien longtemps et sont dans certains cas les signes évidents d’une aspiration à l’indépendance, mais si les ressemblances pourraient s’arrêter là, elles sont perpétrées par des voyous sans foi ni loi qui cassent tout, brûlent, pillent, haïssent la France, et n’hésitent pas une seule seconde à tirer sur les forces de l’ordre. Pourquoi cette haine dans les 2 cas, alors que les uns ont déjà obtenu leur indépendance et on fait le choix délibéré de rejoindre la France alors que les autres veulent cette même indépendance qu’ils n’auront sans doute jamais ? Parce que dans les deux cas, l’Etat a toujours pensé que donner du fric, encore du fric et toujours du fric était la seule solution pour résoudre des problèmes quels qu’ils soient. On a mis des monceaux de milliards dans les banlieues sans obtenir de résultat, quant aux régions lointaines comme la Nouvelle-Calédonie et Mayotte, ( on pourrait y rajouter la Corse, la Guadeloupe et la Martinique) elles vivent sous perfusions financières permanentes. Or, si la France tient tous ses systèmes à bout de bras ; elle n'a plus de fric et en plus elle est endettée comme jamais ; et de ce fait, ses bras sont de plus en plus « maigrichons » et donc impuissants et donc faillibles.  Avec lucidité, il nous faudrait donc mettre dans la balance, les coûts exorbitants que cela représente au regard des éléments qui nous font rester dans ces lieux lointains, à savoir leurs richesses économiques ou leur situation soi-disant géostratégique. Or nos dirigeants ont de plus en plus de mal à regarder les réalités en face, et ce d’autant qu’il voit bien que donner l’indépendance à un peuple ne résout pas les problèmes de rancœur et encore moins ceux liés à une grande pauvreté.  Certes certains grands personnages historiques ont essayé de faire de la France un empire (Charlemagne et Napoléon notamment mais à quel prix « humain » et finalement ça n’a jamais marché dans la durée.  Et si la France fût grande au cours de son Histoire, c’est grâce à des hommes qui voulaient un Etat puissant et respecté tant à l’intérieur de nos frontières qu’à l’extérieur. Clovis, Charlemagne, Hugues Capet, Saint-Louis, Charles VII, Henri IV, Richelieu, Mazarin, Louis XIV, Napoléon, De Gaulle et j’en oublie sans doute, pour n’en citer que quelques-uns. Ils avaient compris que là résidait l’intérêt de la nation française et de son peuple autochtone. La France fût également grande par ses racines chrétiennes, son héritage gréco-romain, ses valeurs et traditions universelles et laïques, sa langue si riche et sa culture avec ses grands auteurs (Molière, Racine, Hugo, Balzac...) et philosophes (Descartes, Voltaire, Rousseau....), ses grands poètes (Villon, Rimbaud, Baudelaire, Verlaine....) et ses musiciens compositeurs (Fauré, Debussy, Ravel, Massenet...) et son système éducatif sans égal car le plus ancien et le plus abouti. Oui, tout cet ensemble (frontières, racines, valeurs, traditions, langue, culture, éducation) constituait un ciment. Ce ciment permettait à la France de tenir debout, de conserver en bon état ses fondations et ses murs porteurs et protecteurs, elle lui permettait d’être appréciée, respectée et honorée des autres pays, elle lui permettait de résister à tous les assauts d’où qu’ils viennent qu’ils soient militaires, économiques ou autres.  En acceptant de perdre un après l’autre tous ses critères et outils si essentiels, toutes ses cuirasses si primordiales, tous nos gouvernants après De Gaulle et Pompidou ont accepté que la France dépérisse. En acceptant qu’elle soit constamment déculturée et sous-éduquée, ils ont accepté que la France décline dans tous les domaines fondamentaux, ils ont accepté qu’elle soit détestée, haïe par des gens à qui elle avait tout donné y compris la nationalité, l’argent de nos impôts et leur indépendance. Aujourd’hui, elle est face à des personnes qui veulent tout détruire, qui veulent sa mort. Les vers sont dans le fruit français et nous avons un président Macron qui ne voit que par l’Europe qu’il nous dit « mortelle » (à la Sorbonne le 25 avril dernier). Et la France alors ?…..Elle est déjà morte et nous avec ? Le pense-t-il vraiment ? Il n’en dit rien ou si peu. Elle ne l’intéresse plus ? En tous cas, il paraît faible face à tous ses problèmes et malgré ses speeches TV à répétition, rien ne s’améliore. Avec son égo surdimensionné, vise-t-il déjà le poste de président de la Commission européenne ? Je le crains pour la France, l’Europe et le monde !……Alors que faut-il faire ? Le bulletin de vote comme seule arme efficace, vous y croyez encore contre des kalachnikovs et des hommes sans aucun scrupule et avec des hommes politiques qui n’ont comme seule vision de la France, leur égo démesuré, le goût d’un pouvoir exclusif et absolu, leurs faiblesses permanentes et le fric qui ne manque jamais dans ce milieu dit dominant ? Ils dominent qui ? Ils dominent quoi hormis leurs illusions qu’ils tentent de nous vendre à chaque nouvelle élection ?  C’est peut-être bien de glorifier la flamme olympique et de tout faire pour qu’elle ne s’éteigne pas….. mais pour la « flamme française » qui s’éteint peu à peu menacée par des guerres civiles qui ne disent pas leurs noms,  ils ont prévu de faire quoi ? Les émeutes s’arrêteront par instant mais la détestation de la France ne disparaitra pas avec un coup de baguette magique ou même avec des accords politiques ou des lois toujours temporaires aussi justes soient-elles ! Par contre, à force d’accepter de recevoir des coups de baguette, « la flamme française » finira par s’éteindre. Alors entre les J.O et la France, mon choix est fait ! Je n’ai qu’un pays et j’y tiens ! Faisons en sorte que la flamme de la France ne s'éteigne pas !

Partager cet article
Repost0

L'Europe ça sert à quoi ? Pour qui ?

Publié le par gibirando

L'Europe pourquoi ? Pour qui ?

 Pour agrandir la photo, cliquez dessus.


 

Le dimanche 9 juin, il va nous falloir aller voter pour élire nos 81 députés européens français. A ce jour, en France, il y a 22 listes (37 au 23 mai 2024) qui se présentent et se bousculent au portillon ! Lisez la suite et vous comprendrez pourquoi ! Tout ça n’est-ce pas trop pour les contribuables que nous sommes et est-il utile d’avoir autant d’élus ? On voit bien qu’en France le nombre d’élus, le plus élevé de la planète, n’est pas la garantie d’un mieux-disant, d’un éventuel progrès ou d’une quelconque amélioration de la situation du pays. Si c’était le cas, ça se saurait !  Si je dis ça c’est parce que chaque député européen va percevoir une rémunération nette mensuelle de 7.776,06 euros à laquelle s’ajoute une indemnité mensuelle de frais généraux de 4.950 euros plus une autre forfaitaire versée par le Parlement européen de 338 euros par jour. Par jour, oui vous avez bien lu, soit plus de 10.000 euros par mois. Ce n'est pas moi qui le dit mais des médias bien informés comme ce site que j'ai trouvé intitulé "touteleurope.eu." qui  semble se prétendre le must des infos européennes. Enfin, ce n'est pas tout et je vous laisse lire les autres avantages possibles. Comme en 2019, où j’avais déjà écrit à ce sujet dans Mon Journal Mensuel (Elections européennes...allons voter...puis foutez-nous la paix !) je me pose la question de l’intérêt qu’il y a à aller voter 5 ans plus tard ? Alors certes, il suffit d’aller voir sur le site du Parlement européen et on trouve leurs réponses mais sont-elles justes, réelles et empreintes là aussi d’un espoir d’un avenir meilleur ?

Ces réponses du Parlement européen les voilà :

  • Façonner l’avenir de la démocratie en Europe.
  • Décider collectivement de l’avenir de l’Union européenne.
  • Changer le monde dans lequel nous vivons.
  • Le parlement européen adopte des lois qui concernent tout le monde : grands pays, petites collectivités, entreprises puissantes, jeunes pousses, aussi bien au niveau mondial que local.
  • La législation de l’Union européenne répond aux priorités de la population : environnement, sécurité, migrations, politiques sociales, droits des consommateurs, économie, état de droit et bien d’autres domaines encore.
  • Notre vote est important car il déterminera quels députés européens élaboreront les nouvelles lois. Ces nouvelles lois façonneront votre vie quotidienne et celle d’un grand nombre d’autres personnes.
  • Dans un monde de plus en plus complexe, instable et interconnecté, l’Union européenne fait face à des défis globaux qu’aucun pays de l’UE ne peut relever seul avec succès. Voter permet d’influencer le cap à suivre.
  • Et en résumé, voter c’est défendre la démocratie et plus nous sommes nombreux à voter et plus la démocratie se renforce.

 

Alors certes, tout cela est parfait et il faudrait être idiot pour ne pas adhérer à ces superbes intentions, sauf qu’en 5 ans, je n’ai pas vu grand-chose s’améliorer tant sur le plan européen, français, local que familial ou personnel.

En 2019, nous avions la paix en Europe et avec la guerre Russie contre l'Ukraine, elle est désormais là tout près car à nos portes. Pourtant dieu sait si elle a été prévisible car après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 ne fallait-il pas s’attendre à une folie supplémentaire du dictateur Poutine ? Depuis fin 2021, Poutine n’avait-il pas d’ailleurs amassé ses troupes le long de la frontière ukrainienne sans que l’Europe ne bouge le petit doigt ? N’aurait-il pas fallu s’unir ; les 27 pays européens ; faire front, amasser nous aussi des troupes européennes téméraires et déterminées de l’autre côté de la frontière ukrainienne plutôt que d’attendre que la situation dégénère. Non, nous sommes restés les bras croisés à attendre.  On connaît la suite et l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Oui, dans ce cas précis, à quoi a servi l’Europe et les 705 députés qui la représentaient jusqu’à présent ? Tous ces élus ont-ils influencé les dirigeants de leurs 27 pays respectifs pour que la guerre n’ait pas lieu ou qu’une décision efficace soit prise ? On constate que non !  Aujourd’hui, de nombreux pays dont la France sont indirectement impliqués dans cette guerre car elles fournissent des armes en grand nombre. D’autres refusent de fournir carrément des armes (Irlande, Autriche, Hongrie, Malte, Chypre, Lettonie, Pologne, Suède), d’autres refusent l’apport d’armes létales mais apportent une aide humanitaire. Enfin, on voit bien que les pays de l’Union Européenne sont souvent divisés sur l’attitude à adopter vis-à-vis de la Russie car certains pays sont encore dépendants d’elle en terme d’énergie, et de gaz notamment. Sur ce thème précis comme sur bien d’autres, ; immigration, environnement, social  par exemples ;  on est donc très loin d’un façonnage collectif européen parfait sur le plan démocratique comme nous le dit le Parlement européen ci-dessus. Quant à vouloir changer le monde, l’U.E serait bienvenue de rester humble tant on a déjà du mal à voir quelles sont les intentions communes des pays de l’U.E pour ramener la paix aux frontières de Schengen ?

Enfin concernant les lois européennes, en 5 ans, je n’ai pas vraiment noté lesquelles auraient changé favorablement le devenir de la France et mon devenir personnel et celui de ma famille. Bien au contraire, l’Europe en voulant de plus en plus influencer nos vies, nous contraindre à certaines obligations et règles,  j’ai acquis la quasi-certitude que la France perd peu à peu tous ses pouvoirs de décider par elle-même. Or, je l’avoue, voir la France dans l’état où elle se trouve dans bien des domaines (inflation, santé, sécurité, justice et services publics, déficits et dette, économie et pouvoir d'achat, immigration, agriculture, industries, etc…) je m’interroge dans quelles mesures l’Union Européenne serait responsable de tout ou partie de cette situation critique ? Cette situation désastreuse n’est-elle pas liée à une perte de souveraineté de la France dans le concert des nations ? A vouloir trop jouer collectif, ne restons-nous pas à la traîne de ceux qui la jouent perso ? D'ailleurs, il faut constater que dans son récent speech de la Sorbonne, Macron a évoqué une souveraineté européenne oubliant totalement qu'il est le président de la République française ! Un signe qui ne trompe pas !

Oui, je l’avoue, le cap à suivre qu’évoque le Parlement européen, j’ai du mal à l’apprécier ? J’ai autant du mal quand je lis qu’un quart des députés européens seraient de près ou de loin impliqués dans de sales affaires, corruption ou autres.

Alors, j’irais sans doute voter parce que c’est un acte civique, parce que  mon grand-père s’est battu en 14-18 et qu’il aurait sans doute aimé plus que tout que l’Europe soit au maximum unie. J’irais voter parce que je suis un démocrate et que si la seule bonne résolution est l’espoir d’une démocratie européenne meilleure je suis partant. J’irais voter parce que j’ai l’intime conviction qu’il faut laisser le temps au temps, mais je n’ai pas encore choisi ni mon parti et encore moins mon candidat. Je regarderais quelques débats et tenterais de me faire une opinion mais quoi qu’il advienne je resterai « eurosceptique » tant que l’Europe sera ce qu’elle est, c’est dire un bazar pas possible où seuls les lobbies quels qu’ils soient, mais surtout les gros, parviennent à tirer leur épingle du jeu. Je ne veux plus d’une Europe où le peuple français a rarement son mot à dire et qui est géré par des banquiers et financiers, des commissaires européens non élus mais simplement nommés et gagnant deux fois plus qu'un président de la République française. Oui, je ne veux plus de tout ça !

Partager cet article
Repost0

Les parts du gâteau

Publié le par gibirando

Les parts du gâteau


 

Je vais vous raconter une « histoire » qui nous est arrivée. Pour son anniversaire, mon épouse avait décidé d’inviter une dizaine de couples d’amis que nous connaissions très bien et pour lesquels nous savions que nous ne rencontrerions aucun problème. Pour les recevoir, elle avait décidé qu’elle ferait elle-même dix gros gâteaux bien différents et nous avions compté que chaque personne aurait ainsi une bonne part, cela afin qu’aucune ne soit déçue par cette soirée. Les gâteaux seraient accompagnés de vins pétillants et de quelques autres boissons plus ou moins alcoolisées, voire pas du tout comme des jus de fruits. Nous avions prévu d’étaler les services afin que la soirée ne soit pas expédiée trop vite. Dans nos têtes, tout était merveilleusement planifié et cette soirée à venir s’annonçait sous les meilleurs auspices.  

Mais mon épouse en rédigeant les invitations commit une grosse et grave erreur car au lieu d’écrire « votre couple est invité », elle mentionna « votre famille est invitée » et là la soirée se transforma pour nous en une véritable catastrophe ! En effet, au lieu des 20 personnes prévues initialement, nous en vîmes arriver des dizaines et des dizaines de plus, de tous âges, de tous profils car les couples d’amis étaient venus avec divers membres de leur famille (enfants, pères et mères, oncles, tantes,  neveux et nièces, belles-sœurs et beaux-frères). Finalement, on s’aperçut très vite qu’hors mis notre vingtaine d’amis, la plupart des autres personnes nous étaient totalement inconnues. Combien y en avait-il exactement ? Finalement nous ne l’avons jamais su exactement mais beaucoup trop à coup sûr. Et pas vraiment désirées ! Et puis à quoi cela aurait-il servi d’avoir une statistique, si occupés que nous étions par bien d’autres obligations plus impérieuses ?

La soirée se transforma très vite en un véritable cauchemar car outre le fait même qu’il n’y avait pas suffisamment de parts de gâteaux pour tout le monde, les boissons manquèrent très rapidement aussi. On vida le contenu de notre frigo,  de nos placards mais finalement tout ce qui était alimentaire et liquide disparut très vite dans les gosiers de tout ce joli monde apparemment affamé et mort de soif. Mais outre la partie alimentaire, on s’aperçut très vite que nous n’avions pas suffisamment de tout : pas assez de couverts et de serviettes en papier, pas suffisamment de places dans la salle à manger, pas assez de chaises et de places assises en général, pas suffisamment de porte-manteaux, pas suffisamment de W.C et de sanitaires en général car ils étaient constamment occupés par quelqu’un. En quelques mots, il manquait de l’espace et donc du confort. Oui, cette soirée où nous pensions avoir tout merveilleusement prévu devint très vite un boxon, un lieu de désordre et de mécontentement. En effet, trop serrées les unes contre les autres, les personnes n’avaient pas la possibilité de discuter tranquillement. Nombreuses étaient celles qui se plaignaient de cette grande proximité et du manque de tout. Par ce fait même, on voyait bien que celles qui s’étaient trouvées rapidement des affinités constituaient de petits groupes le plus souvent à l’écart des autres car très vite toutes les pièces de la maison ont été occupées de la cave au grenier en passant par les chambres, la cuisine, le cellier, la buanderie et même le garage. Si la majorité semblait comprendre la situation car nous nous étions empressés de l’expliquer, sans pour autant mettre personne dehors car nous voulions assumer notre erreur, d’autres n’en avaient que faire de nos explications. Leur insatisfaction qu’elle soit alimentaire ou autre avait rapidement engendré de nombreux dommages à nos biens personnels. Ces derniers ne respectaient rien et leur irritation devait s’exprimer coûte que coûte. Si des personnes étaient courtoises et intelligentes et venaient très gentiment discuter avec nous pour partager nos tracas et même proposer leur aide , en réalité ce petit monde qui était entré chez nous était le total reflet de notre société, avec également des fripouilles et même des voleurs. En effet, bons nombres d’objets personnels et notamment de l’argent et des bijoux disparurent au cours de la soirée. On vit même au sein de notre propre chambre des personnes s’échangeant des sachets de drogue et des joints puis fumer allongées sur notre propre lit.

Par aubaine, ces difficultés à s’entendre, cette absence de tout, ces dommages plus que visibles entraînèrent peu à peu le départ de tous les invités bien plus vite que nous l'avions envisagé si tout s'était bien passé. Un soulagement. C’est en quittant notre maison que l’on pût un peu situer le profil des différentes personnes qui étaient venues. Il y avait celles nous dirions "normales", bourrées de bienveillance et qui avaient un petit mot gentil plein de compassion et celles ; un petit nombre seulement, qui partaient sans un mot et totalement renfrognées car mécontentes. 5 heures plus tard tout de même, notre maison était totalement vide mais elle ressemblait à un mélange hétéroclite entre un champ de bataille, une décharge sauvage et sale et une zone de non-droit avec des tags sur les murs, des papiers peints déchirés, des rayures sur les meubles, des brulures sur les canapés et il y avait même des taches "douteuses" sur les sièges de notre voiture. De cette soirée que nous avions imaginé et programmé pour qu’elle soit parfaite, force est d’admettre que nous n’avions rien pu maîtriser.

En écrivant cette histoire, vous savez à quoi j’ai pensé à postériori ? A l’immigration. Les 20 couples d’amis, on peut les comparer aux Italiens et aux Polonais qui ont été les premiers à arriver en nombre puis ce fût au tour des Espagnols. Tous s’assimilèrent assez aisément à la France. Là où ça a commencé à se compliquer, c’est bien après, quand tous les autres migrants arrivèrent d’Afrique et surtout sans que ces arrivées ne cessent, encouragées qu’elles furent par le regroupement familial, les aides sociales octroyées et la double nationalité plutôt simple à obtenir et malgré tout ça sans que le besoin de les accueillir soit en permanence réel pour la France. Alors certes, certains participèrent à la création de richesses, il faut bien évidemment le reconnaître, mais ces richesses-là se suffisaient à elles-mêmes et étaient insuffisantes pour faire face aux nouveaux arrivants successifs dans un système qui ne s'interrompait jamais . Le système s’asphyxiait de lui-même. Aujourd’hui, il est dans le coma, et dans peu de temps, la suite logique sera la mort cérébrale. C’est peut-être la raison des résultats des différents sondages qui indiquent régulièrement que les Français sont préoccupés par l’arrivée constante de nouveaux migrants. Selon la façon dont la question est posée, les chiffres oscillent entre 65 et 85%. 

Oui, cette histoire, j’aurais pu l’intituler « les parts du gâteau » de l’immigration. Difficile de partager un gâteau prévu pour 20 personnes quand il en arrive 50 puis 100 puis 150 et ainsi de suite…. Manque de tout. De biens, d’emplois, de places décentes, de logements, d’enseignants, de classes, d’écoles, de chambres et de lits d’hôpitaux, d’infirmières et de médecins, de policiers, de juges et de greffiers, d’ingénieurs, d’énergies, de services publics de qualité, de lieux de culte, j’en passe et j’en oublie et bien évidemment d’argent public car sans cela rien n’est jamais possible. Argent public insuffisant et explication en partie de notre dette colossale et de ce « pognon de dingue » indispensable que nous payons au travers de nos taxes, impôts, contributions et charges sociales faisant de la France, le numéro Un en matière de prélèvements dits « obligatoires », mais auquel je préfère le qualificatif de « forcés » ou « contraints » . La France vit sous perfusion permanente. Les difficultés à vivre ensemble,  qui plus est dans la promiscuité, les difficultés à satisfaire le plus grand nombre, nombre de plus en plus grand au fil du temps qui passe, les disparités humaines et culturelles de notre société, un petit nombre de gens qui ne s’adapte pas à nos règles et qui les transgresse, trafics en tout genre parce que c’est beaucoup plus simple de gagner beaucoup d’argent de cette manière-là que de se lever le matin pour en gagner beaucoup moins, etc…etc.…Oui, nous avions connus tout ça dans cette histoire.

Eh oui, c’est fou comment une simple erreur sur une carte d’invitation peut changer notre vie……Cette erreur que mon épouse a commise, nos présidents de la République et nos gouvernements successifs n’ont eu de cesse de la commettre depuis 50 ans laissant entrer des gens qui avaient déjà un ailleurs et qu’en toute logique ces derniers auraient dû rester chez eux. Pourquoi sont-elles venues ? Manger des parts du gâteau français bien sûr ! Mais le gâteau français a toujours été trop petit et nos budgets déficitaires. En réalité, les possibilités de la France et ses richesses seront toujours à la taille de sa superficie qui à l’échelle mondiale n’est pas dans les quarante premières. Savez-vous qu’au Canada, le seul Québec est trois fois plus grand en superficie que la France métropolitaine ? Peut-on changer nos frontières ? Bien sûr que non ! Peut-on créer plus de richesses ? On voit bien que tout décline en France depuis de trop longues années ! Industrie, agriculture, santé, sécurité, énergie, services publics, éducation, lourdeur des administrations, etc…. Son PIB par habitant est environ celui de l’Arkansas, état américain dont la superficie est 3 à 4 fois moindre que celle de la France. Ce n’est pas le fait d’être détenteur de quelques bombinettes nucléaires qui fait de nous un grand pays. Elles sont simplement nos muscles apparents. Mais être petit et musclé nous rend-il pour autant plus créateur de richesses ? Bien sûr que non !

Quand les parts du gâteau ont été mangées, encore faut-il avoir les moyens d’en cuisiner d’autres……Or, et alors que les plus riches français ont vu leur fortune s’amplifier comme jamais depuis quelques années,  les moyens financiers, c’est ce qui manque le plus à la France toujours en déficit budgétaire et commercial depuis des lustres. Les écarts se creusent entre les trop riches et tous les autres et nos gouvernants regardent ailleurs, financés puis mandatés par cette petite caste qui les ont amenés à un pouvoir qu’ils détiennent par procuration car L’Europe sous l’égide des Etats-Unis régente désormais nos vies.  Or à cette situation déjà bien complexe, tant sur le plan sociétal que financier, on voit bien que d’autres acteurs veulent aussi leur part du gâteau français (agriculteurs, enseignants, soignants, fonctionnaires, retraités, etc…)…Et c'est bien normal ! Comment les satisfaire tous sans s’endetter encore plus ? Jusqu’à la faillite ? La France à cette chance inouïe d’avoir eu un peuple qui a été prévoyant, qui a donc épargné et qui détient notamment un patrimoine immobilier colossal mais ce n’est pas de l’argent sonnant et seulement une garantie pour ceux qui nous prêtent. 

Alors il est peut-être temps que la France arrête d’inviter des familles entières…car j’ai peur qu’un jour le face-face qu’avait craint Gérard Collomb se transforme en pugilat voire pire. Il serait même souhaitable de renvoyer de nombreuses familles dans leur pays d’origine afin de réduire ceux qui veulent continuer à manger du gâteau mais ne font rien ou pas grand-chose pour participer à leur conception. Après tout ce ne serait qu’un juste retour des choses puisque la plupart de ces pays ex-coloniaux ont été heureux de nous voir partir de chez eux. Pourquoi viennent-ils chez nous maintenant si leur désir primitif était d’abord de vivre chez eux en souhaitant gérer leur propre pays, ce qui bien évidemment était tout à fait normal car là aussi dans l’ordre des choses ? De plus, il serait bien que leurs élites, que nous avons reçues à bras ouverts, soient les murs porteurs de la reconstruction de leur propre pays souvent en crise car manquant justement de ces créateurs, inventeurs, ingénieurs et docteurs.  Chez nous, quand on ne peut plus faire de beaux et gros gâteaux en quantité, faisons au moins en sorte que ceux qui ont aidé à en faire quelques-uns soient ceux qui en profitent en priorité. Le bon sens de nos ancêtres, c’est ce qui a manqué le plus à nos dirigeants depuis Charles De Gaulle. Il faut dire que le célèbre général s’y entendait fort bien en pâtisserie. Très gourmand, il adorait les gâteaux de son épouse Yvonne, qui était une remarquable pâtissière mais il aimait surtout les gaufres. En citant cette phrase devenue célèbre « Colombey-les-Deux-Eglises ne doit jamais devenir Colombey-les-Deux-Mosquées » , lui avait compris que le gâteau français ne serait jamais divisible indéfiniment et surtout pas avec des personnes qui avaient vécu un vivre-ensemble forcé et pas toujours serein avec nous. Alors que la France a une forte et vieille Histoire chrétienne, aujourd’hui des millions de français sont musulmans et il m’arrive de temps à autre de manger de délicieux gâteaux arabes que je ne partagerais avec personne pour rien au monde. Mais ça c’est une autre histoire….voilà une raison de plus qui explique pourquoi ce sujet de l'immigration est si compliqué ! 

Partager cet article
Repost0

Quelques records français....

Publié le par gibirando

Quelques records français....


 

Le titre de l’article de Mon Journal Mensuel de février 2023 risque de vous surprendre par rapport à son contenu. Quand je parle de records français, je n’ai pas envie de vous parler de records sportifs, ni des 122 ans de Jeanne Calment et encore moins du plus grand nombre de variétés de fromages déposées sur une seule pizza (record 2023 du Guinness Book). Non, ici les records sont moins glorieux, plus terre à terre mais bien réels et j’ai même fait en sorte qu’ils concernent trois préoccupations majeures des français que sont l’emploi, la pouvoir d’achat et l'éducation des enfants :

  • Record de démissions : Ainsi et parce que l’emploi reste la préoccupation première d’une majorité de français, le record le plus surprenant de l’année 2022  n’a-t-il pas été d’apprendre qu’au premier trimestre et avec une pandémie Covid encore bien haute, 523.107 personnes ont démissionné de leur job, job le plus souvent avec un contrat à durée indéterminée (CDI) ? Pour en savoir plus des raisons de ce tsunami de démissions voici un lien qui vous aidera. La France est un pays surprenant !
  • Record du nombre d'élus : Toujours en matière d’emploi, n’est-il pas tout aussi surprenant d’apprendre que la France détient la plus grande concentration d’élus de la planète avec 601.132 soit 1 élu pour 108 habitants en février 2022, record inégalé dont un détail explicatif vous est proposé avec ce lien.
  • Record du nombre de fonctionnaires : Toujours dans le domaine de l’emploi, la France est le pays d'Europe comptant le plus grand nombre de fonctionnaires avec 5.674.000 en février 2023. Alors bien sûr, certaines personnes vous diront que ce n’est pas le nombre total qui compte mais celui par habitants, ce calcul-là faisant de nous un pays parmi les premiers mais pas le premier en Europe il est vrai. Alors certes on peut discutailler les chiffres mais en réalité, ce qui compte vraiment n’est-ce pas que les français soient contents de leurs services publics….. ? Et là malheureusement nous serions les bons derniers de la classe européenne en bien des thèmes que la fonction publique est censé résoudre : santé, sécurité,  justice, éducation, etc…. En novembre 2022, 6 français sur 10 estiment que les services publics fonctionnent mal.....les 4 autres étant sans doute eux-mêmes fonctionnaires, enfin ça c'est moi que le dis !  Voici un  lien explicatif et un  autre lien plus ancien par nombre d’habitants mais qui montrent bien que la France détient le record d'Europe en nombre absolu devant l'Allemagne mais surtout très largement devant les autres pays.
  • Record de fraudes sociales :  Oublions l’emploi et venons à d’autres préoccupations également bien factuelles des français que sont le pouvoir d’achat et l’inflation. Alors que la France est un des pays au monde qui taxe et impose le plus ses citoyens, et qui en même temps est un des pays les plus généreux sur le plan des prestations sociales,  n’est-il pas étonnant de lire que « selon un rapport parlementaire publié en septembre 2019, la fraude sociale s'élèverait dans notre pays entre 13,5 et 45 milliards d'euros par an, soit de 3 à 10 % des prestations. En 2020, Charles Prats, un magistrat spécialisé (voir mon article avec vidéo à son propos) dans les questions de fraudes fiscales et à la sécurité sociale, publie le Cartel des Fraudes. S'appuyant sur une commission d'enquête parlementaire, il avance que le nombre de bénéficiaires de prestations sociales serait supérieur de 5 millions à la population française (73,7 millions de personnes pour une population française de 67 millions d'habitants. Il dénonce ainsi comme aberrant le nombre de cartes Vitale en circulation en regard de la population française, avec un écart de 5 millions de cartes vitale actives en trop » (sources Wikipédia). Quand à la fraude fiscale française, elle est difficilement appréciable mais toutes les estimations se chiffrent en plusieurs milliards d’euros et fait de nous le 3eme pays européen après l’Italie et l’Allemagne. Il suffit de voir les 13,4 milliards de redressements notifiés en 2021 et les 10,7 milliards encaissés cette même année-là au titre de contrôles fiscaux pour comprendre que cette fraude fiscale est une triste réalité. A l’heure où nombre de français ont du mal à boucler leurs fins de mois et où grâce à des ordinateurs hypers puissants on est capable d’aller marcher sur la Lune, d’aller voir Mars et parfois même encore bien plus loin dans l’espace,  j’ai du mal à comprendre qu’un Etat comme la France ; que nos gouvernants glorifient très souvent d’être une « grande puissance mondiale » (29eme, 31eme et 39eme  du PIB par habitant selon les années et les classements ),  ne soit pas capable de savoir à combien s’élèvent toutes ses fraudes, qui fraudent, comment et surtout de mettre fin à des malversations d’une telle ampleur. Ces nombreux milliards seraient bons à prendre dans un pays où l’endettement par habitant bat des records :  43.000 euros par habitant à l’instant où je publie ce billet. Si je vous donne ce chifre, c'est parce que la dette elle-même n'est plus parlante ni pour moi ni pour personne : 3 016 000 000 000 euros, je vous fais grâce de son évolution permanente que vous pouvez suivre grâce à un compteur sur le site de l'association Les Contribuables Associés
  • Records de notre système éducatif : Avec l’éducation de nos enfants, je vous propose une autre préoccupation majeure des français. Et si je vous demande quelle est la place de la France dans le concert mondial au niveau des meilleurs  systèmes éducatifs ? Elle arrive 19eme sur 20. Attention ce n’est pas un 19/20 comme vous le constaterez avec le lien suivant. Quant à l’enseignement des maths et des sciences nous sommes encore plus loin dans les classements comme vous pourrez le constater en cliquant sur ce lien. Enfin, en ce qui concerne le suivi des acquis des élèves, tous les classements (Programme PISA) montrent clairement que la France a du mal à se faire un place au soleil et ce depuis de longues années, les choses n'allant pas en s'améliorant !

 

Allez, des records français peu honorables il y en a bien d’autres mais j’arrête là cet inventaire que même Prévert n’aurait pas aimé car chères lectrices et chers lecteurs, je ne veux pas vous pourrir ce mois de février 2023. Et puis comme le chantait si bien Céline Dion et avant elle Jésus  « les derniers seront les premiers »…..mais alors là pour y parvenir il y a du boulot et il ne s’agit pas de démissionner tous les 4 matins  ! Et puis les records sont faits pour être battus….enfin ici disons plutôt améliorés ce qui serait déjà pas mal.

Vous savez sans doute que j’aime bien les citations et régulièrement je termine Ma Newsletter avec l’une d’entre-elles.

 Alors je fais mienne la citation suivante :

« Nommer quelque chose, c’est commencé à le comprendre »Stephen Baxter, que l’on peut aussi formuler en « nommer un problème, c’est commencer à le résoudre ». Voilà une bonne raison qui m'a fait écrire ce billet. 

Partager cet article
Repost0

Ne l'appelons plus jamais France !

Publié le par gibirando

Ne l'appelons plus jamais France !


 

Je crois que nous sommes nombreux à penser qu’en quelques années la France s’est terriblement ensauvagée.  A le dire, un peu moins. C’est dommage. Violences et drogues dans les banlieues auxquelles on donne à juste titre l’appellation de « zones de non-droit », terrorisme et ses assassinats en nombre et parfois en série, manifestations de plus en plus violentes et récurrentes, viols, meurtres, pédophilie, incivilités et des policiers et des gendarmes qui n’en peuvent plus de constater que leurs boulots sont bien trop souvent des « coups d’épée dans l’eau ». Sans compter, le manque de reconnaissance d’une frange de la population à leur encontre, quand ce n'est carrément pas de la détestation voire l'envie d'en découdre et d'en tuer. Il y a quelques jours, j’ai pris connaissance par l’intermédiaire de l’Institut Pour la Justice, que cette violence ne se contentait plus des grandes métropoles mais était très présente un peu partout et y compris et de plus en plus dans les milieux ruraux. L’obligation de construire à tout prix des logements sociaux un peu partout sur le territoire n’est pas étrangère à cette situation nouvelle. En effet, au regard des familles souhaitant un logement social,  les zones tendues finissent par déborder puis se confondre avec les zones rurales et ce d'autant que les loyers y sont moins chers. Je le vois dans ma propre commune. D’un autre côté et il faut s’en satisfaire, les femmes et les enfants sont de plus en nombreux à faire connaître les violences et les agressions sexuelles qu’ils subissent et les médias s’en font très souvent l’écho. Pourtant et à bien y réfléchir, cette violence, cet ensauvagement que la France subit de plus en plus ne peut-on pas les comparer à des outrages que l’on ferait de force à une femme ou à un enfant ? Moi, je dis que oui ! Oui, comme une femme, la France est violentée chaque jour ! Alors que faudrait-il faire ?

Comme le chanter avec rage et si admirablement Michel Sardou dans sa célèbre chanson, moi je crie « ne m’appelez plus jamais France ! ». Sauf que lui, il faisait référence à l’illustre paquebot alors que moi, je parle directement de mon pays. Oui, franchement j’en ai marre de cette France lacrymale, doloriste, victimaire, faiblarde et constamment compassionnelle et permissive. De ce prétendu humanisme si laxiste où on laisse faire tout et n’importe quoi à n’importe qui.  Oui, j’en ai assez de cette « barbarisation » de notre société.  Oui, j’en ai assez de cette culture de l’excuse où la justice plaint beaucoup plus les voyous et les assassins que les victimes. Oui, j’en ai assez de ces gouvernants pleurnichards, mièvres communicants, dont les seuls actes concrets sont de rendre des hommages pompeux à ceux qui sont morts car ils n’ont pas su les protéger. Oui, j’en ai plus qu’assez de cette France où tout est tiré vers le bas parce qu’elle est fracturée, dépassée, débordée de toutes parts. Oui, j’en assez de ce « Grand Merdier », grand merdier que Louis Leprince-Ringuet avait déjà décrié en 1979, c’est-à-dire il y a 42 ans. Dans le titre de son livre, il avait cru bon de rajouter « l’espoir pour demain ? » Notez le point d’interrogation à la fin ! Si espoir il y a eu, il est passé depuis longtemps. Le « Grand Merdier » est devenu une immense fosse septique. Nous y sommes les deux pieds bien dedans mais jusqu’au cou désormais ! Alors oui, je le dis à ma manière « il faudrait que dans un premier temps la France retrouve des couilles ! » Et dans un second et très vite qu’elle montre qu’elle en a !  Alors que faire pour commencer à changer ça ?

On sait tous l’importance et l’influence que peut avoir un prénom sur celui qui le porte. De ce fait, si j’ai été élu Président de la République, ma première idée serait de proposer un référendum pour changer le nom de la France. Mesdames, n’y voyez aucune misogynie de ma part mais il faut bien reconnaître qu’avec le prénom féminin « France », et dans ce monde qui est de plus en plus violent car de plus en plus masochiste et barbare, notre pays n’est pas avantagé. D’ailleurs en évoquant une femme n’y a-t-il pas cette fameuse expression qui dit qu’il s’agit du « sexe faible » ? Moi, excusez ma grossièreté en la circonstance, mais mon pays je préférerais qu’on lui attribue l’expression « avoir des couilles ». Alors bien sûr, pas question de lui redonner le nom de « Gaule », d’abord c’est bien trop ancien mais également féminin.  Certes une « gaule qui aurait des couilles » il n’y a rien de plus masculin mais il faut éviter de tomber dans l’obscène et le vulgaire. S’il faut lui trouver un nouveau prénom, il ne faut pas non plus comme c’est devenu une mauvaise habitude dans notre pays d’aller le chercher à l’étranger. Oui, il y en marre de ces anglicismes, de ces américanismes, de ces italiscismes, de ses arabiscimes et que sais-je encore. Non ! Si on veut conserver cette volonté d’appartenance, restons bien français ! Le but est là aussi. Redonner à la France son identité nationale, sa souveraineté, son énergie  et son lustre d’antan. Lustre qu’elle a perdu et qu’elle continue de perdre dans de très nombreux domaines. Oui, la France n’est plus du tout cette puissance mondiale que les médias nous décrivent et veulent parfois nous imposer malgré les évidences. Après l’horrible assassinat de Samuel Paty et l’attentat de la basilique de Nice n’a-t-on pas vu de très nombreux pays musulmans se féliciter de ces actions ? Ne les a-t-on pas vu désigner la France comme Satan, nom qu’ils attribuaient aux seuls Etats-Unis ? Ne les a-t-on pas vu désigner Emmanuel Macron comme une bête noire qu’il faut absolument abattre ? Tout ça, parce que Charlie Hebdo continuait comme si de rien n’était ses libertaires mais « mortelles » caricatures et que le président adhérait à ces dernières comme à la liberté d'expression. Comment en 2 siècles avons-nous pu basculer de la philosophie des Lumières à cette noirceur permanente, mais aussi à ces noirceurs que sont la pub à la TV, le rap parfois, la bureaucratie excessive, la pollution, les Blackblocs, les Black Friday, les agressions faites aux animaux et à la Nature et cet avenir « covidien » qui n'en finit plus ? J'en oublie bien évidemment. Alors bien sûr pas question de lui attribuer les prénoms suivants :

Franck, Frank ou Frantz : trop germanique.

Franki, Frankie, Franky,  Francklin, Franklin : trop américain.

Franco ou Franko: trop espagnol et nous rappelle des heures sombres dans ce pays. De ce fait, chez nous, il n’arriverait pas à bon port !

Francesco : trop Italien.

Francescu : trop roumain.

François : Certes bien français en vieux langage mais le premier que nous avons eu nous rappelle trop la royauté.

Francis : quand on tape ce prénom dans Google recherche, le premier qui apparaît c’est Francis Perrin. Certes il s’agit d’un acteur de talent mais de la Comédie Française, et qui dit « comédie » dit « peu sérieux ». Et puis dans les tout premiers autres Francis sur Google il y a aussi « Francis Heaulme » beaucoup moins marrant celui-là.

الأسيزي : quand à celui-ci, je n’en parle pas car il finirait pas donner raison à Michel Houellebecq,

Non, je ne vois qu’un seul prénom, il s’agit de « FRANC », prénom masculin bien français même si peu répandu mais qui ne présente que des avantages :

  • Tout d’abord celui de nous associer encore un peu plus à notre Histoire puisque c’est d’abord aux Francs que nous devons d’être des Français. En effet, la fédération des royaumes francs par Clovis Ier en 492, donne naissance à un seul et unique royaume des Francs, peut être considéré comme la première réalité politique de ce qui deviendra la France. (source Wikipédia). Pourquoi France et pas Franc d’ailleurs, on peut légitimement se poser la question ? Le nom France est issu du latin Francia, qui signifie littéralement « Francie », c'est-à-dire « pays des Francs » (source Wikipédia). C’est donc la faute au latin si nous avons hérité d’un prénom féminin. Certes au départ les Francs étaient des peuples barbares et donc très machos mais qui ont su très vite faire preuve de grandes qualités comme le patriotisme sans souverainisme excessif, s’avoir s’unifier, donner un prestige à une nation forte et respectée des autres, donner un enseignement aux enfants en fondant des écoles pour tous, riches et pauvres. Ecoles que l’on attribue souvent à tort  à Charlemagne alors qu’elles étaient antérieures. On ne choisit pas ses ancêtres ni nos racines mais on pourrait essayer de faire en sorte de retrouver les qualités qui étaient les leurs, c’est-à-dire celle d’une autorité et d’une force devenue sereine mais sans faille, d’une certaine sagesse rigoureuse. Rappelons-nous que le très puissant empire romain a décliné au fil du temps puis a carrément chuté à cause d’une « barbarisation » de sa société. Que voulons-nous ? La même chose ? Nous y courons tout droit si l’on ne se reprend pas ! A bien y réfléchir, et parce que le latin était la langue des Romains, et donc des perdants, nous avons hérité d’un nom donné par des « losers » !
  • L’avantage de toutes les bonnes définitions qu’en donnent nos dictionnaires comme : Qui agit de façon claire, sans équivoque ni arrière-pensée : Un homme franc et sincère. Qui manifeste cette qualité : Un regard franc. Qui parle sans détour ni dissimulation, qui ne cache pas sa pensée : Soyez franc, ne me cachez rien. Où il n'y a ni équivoque, ni arrière-pensée, ni dissimulation. Qui est net, précis, non douteux. (Source dictionnaire Larousse).  

Certains vont se foutre de moi, mais savez-vous que des historiens ont déjà donné un autre nom après la Gaule ? Certes, c’était il y a très longtemps à une époque où les royaumes Francs étaient trop nombreux. Malheureusement, ils avaient également choisi un nom féminin, puisque c’était « Francie ». Malgré ça, de nombreux peuples vont peu à peu y trouver une envie d’appartenance, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui où celle-ci est trop souvent remplacé par le seul intérêt. Intérêts sociaux et qualité de vie pour tout ceux qui arrivent, sans pour autant rendre un minimum de ce qu'ils reçoivent au pays. De nos jours encore, la plupart des pays de langues romanes ont conservé « Francie » sous la forme latine « Francia ». Enfin, savez-vous également que dans de très nombreux pays européens, c’est toujours l’entité (empire, royaume ou pays) des Francs qui est en usage, c’est le cas de l’Allemagne mais aussi des Pays-Bas, de l'Islande, de la Suède, du Danemark et de la Norvège (Sources Wikipédia) Donc s'y référer chez nous qu'y aurait-il de risible ?

Oui comme on le voit, il n’y aurait que des avantages à ce que la France change de sexe et s'appelle « Franc » mais trouverons-nous un praticien digne de ce nom pour tenter cette chirurgie très difficile mais qui serait pourtant indispensable ? Mettre des couilles à un pays qui s’est castré tout seul en quelques décennies et qui de ce fait est devenu eunuque voilà quelle serait ma proposition si j’étais président. Tranquillisez-vous ça ne sera jamais le cas ! J’espère que je n’ai pas été trop « franc » ?

Partager cet article
Repost0

Tout va très mal Madame la Banquise.....

Publié le par gibirando


Tout va très mal Madame la Banquise.....

Tout le monde le sait, car nous en avons désormais les preuves formelles, la banquise fond plus vite que prévu, et ce n’est pas le limogeage par Emmanuel Macron de Ségolène Royal de son poste d’ambassadrice des pôles qui a changé quoi que ce soit à l’affaire. On s’en doutait. Faut-il tout mettre sur le dos de l’activité humaine ? Je ne sais pas car je ne suis pas climatologue ! Toujours est-il que le changement climatique s’accélère, les catastrophes s’intensifient et nos gouvernants actuels comme leurs prédécesseurs regardent ailleurs.  Normal, tout va très mal Madame la Banquise et au lieu d’être dans l’action, ils sont toujours à compter leurs voix électorales et à faire en sorte de ne pas en perdre lors des prochains scrutins ! Ne pas faire de vagues, auprès de personne, auprès d’aucune communauté, groupes, lobbys, corporations de préférence, voilà leur leitmotiv et de ce fait, les seules vagues notables sont celles qui emportent tout sur le passage comme ces jours-ci dans la Vallée de la Vésubie et celle de La Roya. Un petit discours d’apitoiements et puis s’en vont. Normal, tout va très mal Madame la Banquise et il y a bien d’autres phoques ou ours blancs à fouetter !

Parmi ces ours et ces phoques, et si je fais volontairement abstraction de la Covid-19, sujet ô combien majeur de cette année 2020, les autres principales préoccupations des français restent toujours les mêmes, et ce même si d’une année à l’autre quelques pourcentages évoluent selon les événements de l’actualité. Au titre d’exemples donnés par l’Insee voilà comment elles étaient jugées par les français en 2019 : 

  • Terrorismes – Attentats : femmes 21,5% - hommes 17,9% - ensemble 19,8%
  • Pauvreté : femmes 19,3% - hommes 18,6% - ensemble 19%
  • Chômage – précarité de l’emploi : femmes 14,1% - hommes 18,1% - ensemble 16%
  • Santé : femmes 13,4% - hommes 12% - ensemble 12,8%.
  • Environnement : femmes 12,8 % - hommes 14,6% - ensemble 13,6%
  • Délinquance : femmes 9,5% - hommes 10,6% - ensemble 10%
  • Racisme – discrimination : femmes 7,2% - hommes 6,2% - ensemble 6,7%.
  • Sécurité routière : femmes 2,1% - hommes 1,9% - ensemble 2%.

Dans cette liste, je pense qu’il manque « l’éducation des enfants », mais au regard des perturbations que la Covid cause dans ce domaine, il est certain qu’elle est désormais une préoccupation majeure des français.

Sans vouloir jouer les Zemmour, et surtout sans mettre « tous les gens venus d’ailleurs dans le même panier », il faut reconnaître que bon nombre de problèmes en France se sont intensifiés voire ont apparu à cause de ce tsunami migratoire que nous subissons depuis les années 50/60 et années suivantes que les démographes appellent 3eme vague.

Terrorisme : Depuis les années 2000 qui sont les terroristes ?  Pour la plupart, ce ne sont que des enfants de la 3eme ou 4eme génération issus de l’immigration et qui ont trouvé dans le Djihad un exutoire à leur infortune et oisiveté banlieusardes. Au titre d’exemples, il suffit de voir les noms de ceux qui seront jugés avec Salah Abdeslam, principal suspect des attentats parisiens du 13 novembre 2015, tous ont des noms arabo-musulmans, même si tous n’ont pas la nationalité française. Il y a des exceptions avec des français de souche terroristes mais elles sont aussi rares qu’inacceptables. Parmi ces exceptions, on peut évoquer le cas de cet agent radicalisé de la préfecture de Paris. Il est d'autant plus inquiétant que l'on sait que bon nombre de services publics sont gangrenés par ce phénomène. Il s’appelle Mickaël Harpon, est né en Martinique, a 45 ans, travaillait comme informaticien au service des renseignements généraux, il est marié à une marocaine (est-ce la raison ?), a 2 enfants et n’a pas le profil du terroriste habituel, même si nombreux étaient ses collègues à savoir qu’il s’était converti à l’islam depuis quelques temps déjà et avait montré des signes évidents de radicalisation. Il y aura toujours des exceptions, mais pour se radicaliser il faut qu’il y ait un terreau pour ce faire. Le terreau est trop fertile et il faut trouver des solutions pour l'appauvrir. En cinquante ans, l’islam et ses pratiques ont changé. De plus, il faut reconnaître que nos dirigeants ne sont pas toujours logique dans leur façon de voir les choses. Ils s’en vont combattre les terroristes dans d’autres pays ; le Mali ou le Niger par exemples, mais dans le même temps, ils  acceptent d’en avoir 10.000 de potentiels (peut-être beaucoup plus !)qu’il faut surveiller comme le lait sur le feu sur notre territoire. Oui, où est la logique ? Pauvreté : Exceptés la Réunion, Mayotte et la Guyane, où se situent les personnes les plus pauvres si ce n’est dans le département de la Seine-Saint-Denis, épicentre de l’immigration où le taux de pauvreté est de 26% dont 34% si l’on tient compte uniquement des jeunes mineurs ? En 50 ans, sa population a plus que doublé et les jeunes d’origine étrangère de moins de 18 ans qui représentaient 19% en 1968 sont passés à 57% en 2005, ce pourcentage étant de 77% pour la seule commune de Clichy-sous-Bois. Le reste de la France n’est pas en reste et la courbe ascendante est la même mais avec des chiffres un peu moindres. Chômage – Emploi : Bien évidemment, il ne faut pas se leurrer, ces jeunes nous les retrouvons sur le marché de l’emploi où les immigrés tous confondus représentent un taux de chômage de 13,6% contre 7,8% pour les non immigrés. Nos gouvernants n’ont de cesse de vouloir nous faire croire que l’immigration est bonne pour l’emploi, qu’elle peut être choisie et que bon nombre de migrants seraient hautement qualifiés. Ce ne sont bien évidemment que des mensonges et des désirs peu résolus, et ce d’autant que l’on sait pertinemment qu’il y aura toujours un délit de faciès et une discrimination à l’embauche selon qu’on s’appelle Jean ou Mohamed. Il faut le regretter mais c'est ainsi et il faudra du temps pour que ça change. Qui dit chômage, dit coût social incommensurable pour la société. La Covid ne va rien arranger ! Santé : Il est évident que cette immigration de masse dont ; entre légaux, illégaux et étrangers ; on ne connaît jamais les vrais chiffres (pourquoi ? Mais poser la question, c'est peut-être y répondre !), a une forte influence sur les besoins sanitaires. En 2017, Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur faisait état de 300.000 sans-papiers. En 1995, sous Jospin, l’administration évoquait déjà de 200.000 à 400.000 illégaux sur le territoire. Certains évoquent en une année des villes comme Rouen ou Strasbourg soit 600.000 à 700.000 toutes personnes confondues de plus sur le territoire national. Serons-nous en mesure de faire face à cette évolution exponentielle si on ne fait jamais rien pour l’arrêter voire au moins la ralentir ? Dans tous les cas et quel que soient les chiffres, la France détient le record du flux migratoire en Europe alors que tous les autres pays voient plutôt leurs chiffres baisser. Cela est du au fait que la France est devenue avec ses prestations sociales en tous genres un aspirateur à migrants. On a tous entendu parler de l’A.M.E, Aide médicale d’Etat, dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès gratuit aux soins. Elle aurait coûté 943 millions d’euros en 2019, mais c’est surtout son augmentation de 47% entre 2009 et 2019 qui interpelle, et elle interpelle d’autant plus que l’on sait que des filières étrangères se sont créées opportunément profitant de cette généreuse et grotesque manne de manière totalement illicite. Environnement : On sait que bon nombre de migrants fuient leur pays à cause d'un changement climatique : trop ou pas assez de pluies, aridité des sols, montées des eaux, catastrophes naturelles, etc... Alors peut-on accueillir toutes ces personnes alors que nous mêmes avons nos lots de calamités ? Comment cet afflux de nouvelles personnes, et dans un petit pays comme le nôtre en terme de superficie, ne pourrait-il pas avoir une mauvaise influence sur la qualité de notre environnement ?  Plus de logements, plus de véhicules, plus de personnes et de biens à transporter, inévitablement plus de pollutions, plus de déchets et en 2 mots « moins d’écologie ! ». Plus d’argent à mettre dans le social et donc moins à mettre pour un meilleur environnement même s'il faut reconnaître qu'un effort est fait dans ce sens. Est-il suffisant ? Pour le citoyen lambda, quels ont été les effets visibles de la COP 21 depuis 2015 ? Je me souviens d’une émission TV où l’on voyait un journaliste interviewé un modeste paysan que sa commune venait d’exproprier de son terrain dans le but de construire des logements sociaux. Malgré l’argent qu’il allait percevoir, on sentait bien le désappointement de ce brave homme qui avait vécu toute sa vie sur sa terre de son petit troupeau de bovins. Il indiqua qu’il était triste de savoir que sa jolie terre campagnarde faite d’herbages verdoyants et de haies naturelles allait disparaître à jamais enfouie sous le béton d'une cité HLM et que ses vaches et veaux seraient « malheureusement » remplacés par des « gens venus d’ailleurs ». Tout était dit ! Délinquance : Au mot « délinquance », j’aurais préféré les mots « insécurité » et « justice » ou plutôt « injustice », car malheureusement on fait de nos jours la part trop belle aux voyous plutôt qu’aux victimes. Beaucoup trop de sanctions pénales ne sont jamais exécutées. Beaucoup trop de délinquants multirécidivistes profitent de cette impunité. Si on ne connaît aucun chiffre ethnique ou religieux des personnes incarcérées, quelques textes et chiffres sont néanmoins très parlants : Ainsi le journal Le Monde du 20 octobre 2016 indique que « les enfants de l’immigration sont surreprésentés en prison »  ajoutant « que le discours djihadiste trouve un écho dans le milieu carcéral car le nombre de détenus musulmans, issus de l’immigration maghrébine ou subsaharienne est important ». Au delà de cette absence de chiffres, on sait que 96 % sont des hommes et la moitié a moins de 32 ans et est sans emploi. Ces détenus sont issus le plus souvent de milieux dits défavorisés. Un détenu sur 4 est sans aucune ressource. 80% ont un niveau inférieur au baccalauréat, 10% sont carrément illettrés. 38 % ont des addictions à la drogue et 30% à l’alcool. 8 hommes et 7 femmes sur 10 présentent au moins un trouble psychiatrique. Un détenu sur 4 est né à l’étranger et en février 2017, 22 % des détenus étaient carrément étrangers. Là aussi, on imagine aisément le coût que ces consentements étatiques absurdes engendrent ! Racisme – discrimination : Il me paraît presque naturel qu’avec tous ces problèmes qu’engendrent l’immigration et les immigrés, il y ait du racisme et de la discrimination. Personnellement, le mot « détestation » me paraîtrait plus approprié car je crois que l’on a toujours tendance à mettre les mots « racisme et discrimination » à toutes les sauces. C’est plus souvent un problème dans la façon d’être, de vivre et de se comporter différemment qu’un problème de couleur de peaux ou de communauté. Mais je ne vais pas m’étendre sur ce thème car je pense que de l’aversion, il y en a des deux côtés, surtout quand l’aspect religieux qui a disparu d’un côté et qui est omniprésent de l’autre entre en ligne de compte. Dans ce cas précis, trop souvent la compréhension et la tolérance disparaissent, car comment expliquer à un athée que la religion peut être le fil rouge d'une vie et vice-versa ? Macron, après plus de 3 ans de pouvoir, vient de faire le constat qu’il y aurait un islam radical dans notre pays et l’intitule « séparatisme ». S’il suffisait de changer les mots pour régler les problèmes ça se saurait car des gouvernants bavards dieu sait si nous en avons eus, lui inclus ! Sécurité routière : Je ne vais pas m’étendre sur ce thème-là car si l’on ne peut pas affirmer que l’immigration a eu un effet sur les accidents de la route, on peut néanmoins dire sans se tromper qu’un voyou de la vie courante sera probablement un voyou au volant. La jeune gendarmette Mélanie Lemée qui est morte récemment, heurtée par le véhicule d’un délinquant multirécidiviste issu de l'immigration est là pour prouver que j’ai raison. Cela nous renvoie au paragraphe sur la délinquance.

Alors bien sûr et je le vois d’ici, on va me traiter d'inhumain, de discriminant, de xénophobe, d’islamophobe, de raciste sans doute et je ne sais quoi encore ? Que je fais des amalgames. Non, je ne fais pas d’amalgames et si je ne mettrais jamais toutes les personnes venues d'ailleurs dans le même panier, (il y en a beaucoup de très bien) les constats sont néanmoins là et il serait temps que nos gouvernants s'emploient à trouver des solutions pour que ça change. Pourtant, je ne fais que reprendre des éléments que n’importe qui peut lire sur le Net, dans la presse, les médias ou dans des organismes d’état comme l’INSEE et bien d’autres et pas obligatoirement d’extrême-droite. Il suffit de s’y intéresser et d’en faire le constat comme je le fais. J'ai mis pas mal de liens pour faciliter ces lectures.  Il suffit d’éviter de tomber dans cette « pensée unique » dont l’objectif est de nous faire regarder ailleurs voire au pire de vouloir nous faire fermer les yeux. Pourtant, je reste conscient qu’une immigration est nécessaire mais il faut qu’elle soit réfléchie et choisie pour que la France reste ce qu’elle était, c'est-à-dire un pays des Lumières où il fera bon vivre. Où nous conserverons nos traditions et nos valeurs. Les guerres antérieures nous ont envoyé leur lot de migrants européens mais jamais leurs venues ont engendré les problèmes que l'on connaît de nos jours. Il existe des solutions comme le Canada le démontre en barricadant ses frontières et en faisant le choix d’une seule immigration nécessaire à la bonne marche du pays. Pour cela, il faut beaucoup de contrôles et être disciplinés : fixer des règles, s'y tenir, contrôler nos frontières, nos aéroports, nos ports, arrêter le regroupement familial, ne pas donner la nationalité française à tort et à travers et notamment à des personnes qui finissent toujours par à en avoir deux. La donner seulement après une longue période probatoire. Arrêter de verser des aides sociales immédiates à des personnes qui ne viennent que pour ça ! D’autres diront que je suis négatif, faisant uniquement la liste des problèmes et oubliant les aspects positifs de notre société française. Lesquels ? La Sécurité Sociale ? Dont on dit que la fraude s’élèverait à plusieurs dizaines de milliards ? De ses services publics ? J’y ai été suffisamment confronté dans ma vie professionnelle pour savoir qu’ils ne peuvent pas être d’excellence et ce dans de multiples domaines ? La seule évolution favorable que j’ai vue ces dernières années, c’est l’accès si facile au chômage partiel suite à la Covid. Si facile, que là aussi les fraudes ont été colossales en seulement quelques mois ! Comme souvent, les contrôles ont été inexistants au préalable. On verse des aides et on constate après coup avoir été floué ! Là, on tente de se récupérer mais ce n'est toujours que partiellement ! De ses services de santé ? On a vu leurs faiblesses avec le coronavirus et surtout qu'on n'était pas les meilleurs dans ce  domaine (je n'ai eu de cesse de le dire dans Mon Journal Mensuel), mais on a vu aussi que les personnes qui tenaient le système à bout de bras étaient trop souvent au bas ou au milieu de l’échelle en terme de reconnaissance et de rémunérations. De son éducation ? Dont on voit bien qu’on la tire constamment vers les bas. Est-il raisonnable de « donner » le baccalauréat à 95% de nos enfants et ainsi de leur faire croire que l’avenir qui se profile sera uniquement rose pour eux ?

Madame la  Banquise, si quelque chose va bien dites-le moi et j’arrêterais de fondre en larmes comme vous le faites vous-même. Sortez vos mouchoirs et mettez vos maillots de bain, les eaux vont continuer à monter !

 

 

 

..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

La crème à bronzer n'a plus aucun avenir.

Publié le par gibirando

La crème à bronzer n'a plus aucun avenir.


 

L’été se termine et force est de reconnaître que je n’ai guère bronzé. Il faut dire qu’ayant passé l’été à la montagne, je n’ai jamais pris le temps de me mettre au soleil. D’abord le lieu ne s’y prête pas vraiment, et ce d’autant que l’eau est rare et fraîche voire trop souvent à l’ombre et trop loin. Quant à la crème à bronzer, je n’ai jamais senti le besoin d’en user et ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer. Et puis, quelle importance d’être bronzé ou pas ?

La couleur de la peau, parlons-en d’ailleurs ! Que le crâne soit blanc, noir, marron, jaune ou rouge, n’est-ce pas ce qu’il y a à l’intérieur qui prime ? Aujourd’hui, et avec la mondialisation, on voit bien que la couleur de la peau est devenue un élément qui n’a plus aucune importance. Sauf pour les annonceurs publicitaires et les chaînes de télévision. Depuis belle lurette, ces gens-là ont compris que l’Europe n’avait plus la primauté de la blancheur de la peau. Il suffit d’allumer la télé pour constater très facilement que la plupart des publicités ont leur métis, leur noir, leur asiatique ou leur arabe de « service » et parfois même trois ou quatre de ces « teintés » en même temps. Idem pour les séries, les feuilletons et autres chroniques diverses et variées. Sur les écrans, il est de bon ton que toutes les couleurs et ethnies soient représentées. Si le terme de « service »  ne peut pas être considéré comme « respectable »,  ni « respectueux », c’est bien avec ce cliché-là que l’on traite le plus souvent ces acteurs de couleur ou ses intervenants télévisuels qui ne sont pas blancs. Il ne faut pas s’y tromper, si l’audimat est bien l’échelle permettant de mesurer les personnes qui sont devant leurs écrans, les couleurs de la peau et les groupes ethniques sont désormais des critères visuels prépondérants. C’est bien le signe d’une évolution dont la célérité n’a d’égal que l’abondance et la diversité des provenances. En France, aucun chiffre de l’immigration n’est fiable mais on sait par exemple qu’en 2018, c’est environ 400 à 500.000 personnes qui sont arrivées et sont restées sur notre territoire, soit l’équivalent de villes comme Rouen ou Strasbourg. Autre signe ? Regardons comment les équipes de foot européennes sont désormais composées, et notamment nationales, et force est de constater que les pays occidentaux ne sont plus ces horizons pleins de blancheur, de candeur et de pureté que l’église catholique a pendant des siècles érigé en dogme. Quand en 2018, les français sont devenus champions du monde de foot, l’ex-président Obama ne s’était-il pas réjoui en disant que les joueurs étaient tous français sans pour autant ressembler à des gaulois ! Autre signe : selon  Jérôme Fourquet, journaliste à l’institut de sondage IFOP, les prénoms arabo-musulmans sont passés de 1% dans les années 1960 à 18% de nos jours. Dans cette même étude, on apprend que le prénom Marie est tombé de 20% au début du 20eme siècle à 0,3 % en 2016. Dans une autre étude, on apprend qu’en France, il y a autant de musulmans que de catholiques chez les 18-29  ans. Oui, qu’on le veuille ou pas, que ça plaise ou pas, l’époque actuelle n’a jamais été aussi prédisposée aux mélanges des couleurs et des ethnies. Si on ne peut pas encore dire que l’Immaculée Conception deviendra un jour une histoire ancienne,  on peut d’ores et déjà la ranger au placard des reliques désuètes car elle est entrain d’être remplacée par une Vierge sinon noire au moins brune et parfois sans doute un peu trop obéissante et soumise. Oui, la conception immaculée finira très vite par être l’exception et de ce fait,  la crème à bronzer n’aura plus aucune utilité. Métis, mulâtre, eurasien, quarteron, sang-mêlé, le blanc n’aura plus la côte et voilà l’avenir tel qui se profile en Europe et bien évidemment en France, puisque notre pays détient tous les records européens en matière d’immigration. Ce n’est pas moi qui le dit mais la plupart des scientifiques qui sont amené à se pencher sur le sujet. Macron lui aussi a dit que le sujet était important mais le temps d’un après-midi, dans un hémicycle quasiment vide, les députés ont survolé le thème car ils savent déjà que la cause est perdue d’avance, même si certains au Rassemblement National veulent encore nous faire croire le contraire.

 

Alors l’Europe, continent coloré et juste retour des choses ? Oui, si on en croit les scientifiques et les généticiens notamment. On sait désormais que certains gènes et notamment celui intitulé SLC24A5 a une forte influence sur la couleur de l’épiderme, puisqu’il influe sur la mélanine, pigment biologique contenu dans les cellules de la peau. C’est donc cette quantité de mélanine et la grosseur des mélanosomes qui la compose qui détermine la couleur de la peau. Grosso modo, moins de mélanine donne une peau claire et plus il y en a, plus la peau sera foncée, avec bien sûr des exceptions car rien n’est simple dans la génétique humaine. C’est ainsi, que l’on apprend que l’européen Cro-Magnon avait probablement la peau foncée. Normal me direz-vous, puisque si l’on en croit les paléontologues, tous ses ancêtres arrivaient directement d’Afrique. Peu à peu, et sans doute fortement influencées par le climat (rayons ultraviolets), l’environnement et l’alimentation (vitamine D/calcium), les peaux se sont peu à peu éclaircies jusqu’à devenir blanches et amplement majoritaires en Europe à la fin du Néolithique (2000 ans avant J.-C). C’est ce que l’on appelle plus communément « la sélection naturelle ». Sous l’influence des invasions successives, et notamment celles venant d’Asie et d’Orient (Huns, Mongols) et d’Afrique (Maures, Sarrazins, Omeyyades), la situation a quelque peu évolué depuis. C’est ainsi que certaines études effectuées dans la péninsule ibérique ont permis d’établir qu’une moyenne d’environ 11% d’espagnols auraient des ancêtres nord-africains avec de très fortes disparités, 2% seulement en Catalogne et  22% en Castille. Alors et de nos jours, Blanche de Castille aurait-elle le teint hâlé ?

 

Comme on le voit, la couleur de la peau tient à peu de choses, mais en la circonstance, doit-on craindre quelque chose de cette évolution exponentielle en Europe et en France ? D’abord, je pense que la principale crainte est de savoir qu’elle n’aura plus rien de naturelle comme cela a été le cas pendant très longtemps sur tous les continents : Noirs et bruns en Afrique, blancs en Europe, jaunes en Asie et « rouges » aux Amériques. La Nature avait fait en sorte que chacun puisse trouver son bonheur là où il était. Puis, les blancs sont passés par là, avec d’abord leur esprit de découvertes, qui s’est très vite transformé en colonisations à outrance, en esclavages et en bourrage de crâne de la théologie chrétienne par des missionnaires. Envahir les peuples, changer leurs mœurs, leurs modes de vie, faire en sorte de modifier leurs pensées, les déplacer contre leur gré, ne sera jamais neutre. Pourquoi serait-ce neutre pour les hommes alors que ça ne l’est pas pour les animaux et les plantes qu’on déplace contre leur gré et que l’on traite très souvent, et à juste titre, d’invasifs, d’envahissants ou de perturbateurs ? Perturbateurs de la biodiversité ? N’en faisons-nous pas partie de cette biodiversité ? N’en sommes-nous le principal maillon et celui qui la perturbe au plus haut point ? Aujourd’hui, le boomerang de la colonisation européenne qu’on avait lancé voilà bientôt deux siècles nous revient dans la gueule. Si l’Europe a connu deux « guerres mondiales » successives, dont elle a été l’épicentre, voilà maintenant plus de 70 ans que la paix est revenue, et bien évidemment et par la logique des choses, elle est devenue l’Eldorado à atteindre coûte que coûte pour bon nombre de populations de tout horizon et plus particulièrement pour celles que l’on avait colonisées. Or, on voit bien pourquoi les peuples sont amenés à bouger d’un continent à un autre : explosion démographique planétaire, guerres, famines, maladies, pauvreté, recherche d’emplois et surtout le désir d’aller vivre sous de meilleurs auspices ou plus simplement dans un monde meilleur. Or, si la mondialisation à marche forcée est une réalité, on sait tous que l’Eldorado n’est qu’un mythe et rares seront ceux qui trouveront l’or tant espéré ! Les richesses ne se partagent pas, elles prospèrent chez les riches ! Dans les pays où le métissage commence à dater ;  comme au Brésil par exemple ; où l’on pourrait penser que le pays est homogène grâce à son immense diversité de couleurs et de mélanges de peuples venus de différents horizons, le mythe d’une nation métissée harmonieuse fait « flop » dès lors que l’on analyse certaines statistiques. C’est ainsi que 5% seulement des métis et des noirs occupent des postes de responsabilités, 70% des 10% les plus riches sont blancs tandis que 74% des 10% les plus pauvres sont noirs. Outre, ces aspects-là, les plus graves sans doute, on voit bien les difficultés que présentent certaines communautés pour s’intégrer à cause d’une religion ou de coutumes bien différentes, pour ne pas dire de civilisations plus archaïques, comme l’affirment certains. Chacun veut garder sa peau considérant qu’elle est un avantage ou un privilège mais malgré tout les croisements s’effectuent. Quand à ceux qui sont là depuis très longtemps, il voit arriver à contrecoeur et comme des envahisseurs tous ces peuples venus dont ne sait d’où ? Ils les voient arriver d’autant plus d’un mauvais œil que ces nouveaux venus arrivent avec leurs différences et leurs problèmes, la plupart du temps en engendrent de supplémentaires, sans pour autant que leurs pays d’origines retrouvent la quiétude, la paix ou la prospérité permettant un éventuel retour au bercail. Nos politiques, toujours très laxistes, ne font rien et de ce fait rien ne bouge et tous les nouveaux venus restent la plupart du temps sur place ! Or, il est évident que si rien ne change, si les richesses ne sont pas mieux partagées, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ou alors nous irons à la catastrophe. Or, depuis l’Antiquité et après le Moyen-Âge, l’Europe, continent de l’itinérance, n’a connu que des migrations intra-européennes (celtes, germains, scandinaves, slaves, etc….) puis les deux guerres mondiales ont créé leurs lots de migrants et de réfugiés (polonais, russes, arméniens, italiens, espagnols) plus faciles à assimiler et à intégrer car de convictions chrétiennes pour la plupart, avec une peau blanche et des modes de vie similaires. Or, c’est bien connu, ne pas être pareil fait peur. Les différences font peur. L’Homme est ainsi fait et les mentalités ne changeront pas facilement et ce d’autant si les problèmes s’amplifient comme il est à craindre. Au-delà de cette crainte, il est certain que nous perdrons quantité de nos valeurs, de nos repères, de nos coutumes et en un mot de notre Histoire, car comment expliquer à des gens venus d’autres continents et en trop grand nombre, qu’au début, dans ce qui allait devenir la France, il y avait des Gaulois récalcitrants qui se battaient déjà contre des envahisseurs romains pour défendre leur territoire ? Comment leur dire que Pépin le Bref, Charles Martel et Charlemagne repoussaient leurs ancêtres à cause de leur frénésie à envahir notre pays et surtout de le faire avec de violentes razzias ?

 

Voilà la réalité telle qu'il faut la regarder en face. La regarder ne suffira pas à changer les choses. Aujourd’hui, on vit dans un monde en constantes mutations, mutations de plus en plus accélérées de surcroît ou l’humain n’est qu’un pion sur l’échiquier planétaire. Il suffit d’écouter les politiques et les économistes quand ils nous parlent à la TV pour comprendre que tout se calcule et se mesure en termes macro-économiques et financiers. Argent, croissance, développement, production, productivité, intérêts, bénéfices, dividendes, ratios, quotas, géostratégie… voilà les mots que l’on entend quelque soit le sujet évoqué. L’humain est le plus souvent oublié des débats.

 

Si les publicitaires pouvaient vendre de la crème à bronzer à des noirs, ils le feraient sans aucune hésitation et aucun scrupule car ce qui compte pour eux ce n’est pas la couleur à obtenir mais l’argent à gagner !

 

Alors si la peau et sa couleur ont si peu d’importance, il faut garder en mémoire, que la plupart des gens tentent d’être bien dans la leur voire de la sauver dans le pire des cas !

Partager cet article
Repost0

Tous les voyants sont au rouge.

Publié le par gibirando

Tous les voyants sont au rouge.


 

Alors que les gilets jaunes sont dans les rues depuis plus de 4 mois et s’impatientent, le président Macron avec une aisance déconcertante continue son « one-man-show ». Certains diront sa campagne électorale. Je le pense aussi. Ecouter les français c’est certes bien mais les écoute-t-il vraiment lui qui a toujours voulu renverser la « table politique ». Certains diront qu’il a réussi à la renverser sauf que depuis cette table lui est retombée dessus !  Détricoter le droit du travail, réformer les prud’hommes, supprimer l’ISF, enlever 5 euros sur les APL, augmenter la CSG des retraités plutôt que de faire payer les plus riches, n’étaient-ce pas de graves erreurs de jugements ?  Lors de ses débats, il m’arrive parfois de le regarder un peu et j’avoue qu’il m’impressionne car il semble connaître tous les sujets et avoir  les réponses à toutes les questions.  Parfois, je me dis qu’on pourrait même faire l’économie d’un tas de ministres s’il ne tenait qu’à lui. Que ce soit près des élus ou des citoyens lambda, il répond toujours avec une incroyable désinvolture qui pour moi frôle l’insolence ou peut-être même l’inconscient. Est-il insolent ?  Inconscient de la situation ? Non sans doute pas. Il est trop intelligent pour cela. Il est surtout un acteur de théâtre. Le petit théâtre dans lequel Brigitte l’a initié était trop petit pour lui, alors il a choisi la France comme scène à ses facéties et prouesses de comédien. Force est de reconnaître qu’il a réussi cette prouesse-là. Est-il un excellent comédien ? Je ne sais pas ? Un jour, l’avenir nous fournira la réponse. Dans l’immédiat, tous les voyants français continuent d’être rouges. Ce n’est pas moi qui le dit mais des médias, des associations, des organismes très bien informés. Des voyants rouge sang ? Il n’y a qu’un pas qu’il ne faudrait pas franchir car une guerre civile ne serait une solution pour personne. En tous cas, quand je vois toute la casse qu’il peut y avoir certains samedis, si ce n’est pas encore la guerre, c’est le début des hostilités. Comment appelle-t-on un citoyen lambda, avec un gilet jaune ou pas, qui s’en prend à une banque ou pire encore à un simple commerçant lui détruisant son outil de travail ? Un acte de violence gratuit ? Une révolution ?

 

Oui il y a urgence à trouver rapidement des solutions car les principaux voyants sont au rouge et les faire passer au vert ne se fera pas d’un simple coup de baguette magique.

 

  • Le dette de la France : rouge. Elle était de 2.299,8 milliards d’euros à la fin du premier trimestre 2018, elle est de 2.313,9 milliards à ce jour (Sources Le Journal du Net et Les Contribuables Associés)
  • Le déficit budgétaire : rouge. Le budget de l’état 2019 adopté à l’Assemblée Nationale fin décembre 2018 prévoit un déficit budgétaire de 107 milliards soit 3,2% du PIB. (Source Wikipédia)
  • La dépense publique : rouge. A mi-mandat d’Emmanuel Macron, la dépense publique aura augmenté de 51 milliards contre 37,1 milliards pour la même période sous François Hollande (source Tous Contribuables N° déc.2018-fév.2019).
  • La fiscalité : rouge. Avec Macron et son gouvernement, les taxes fleurissent quelques soient les saisons. A chaque jour suffit sa peine mais à Bercy, on ne peine pas à trouver une nouvelle taxe presque chaque jour. Quand aux impôts, ils explosent. 1.057 milliards de prélèvements obligatoires en 2018, 1.070 milliards prévus pour 2019. (source Tous Contribuables N° déc.2018-fév.2019).
  • Le travail et le chômage : rouges. Connaître les vrais chiffres des sans-emplois relève de la gageure. A titre d’exemple et en juillet 2018, les chiffres français fournis par Pôle Emploi et ceux du BIT (Bureau International du Travail) différaient de 970.000 personnes. Alors il semblerait néanmoins que le chômage soit en baisse en ce moment. Encore que les chiffres donnés par l’Insee soient à prendre avec des pincettes car provisoires et ne tenant pas compte des Dom-Tom. La France reste néanmoins dans le peloton de tête pour son taux global par rapport à sa population active et pour le chômage des jeunes et des plus âgés. En tous cas, elle a le taux de chômage le plus élevé des pays développés (Source Wikipédia) Notons que la plupart des économistes sont d’accord pour dire, que pour de multiples raisons, 1,2 à 1,5 millions de personnes ne seraient pas comptabilisées dans les chiffres fournis par l’Insee. 10% de la population française ou presque vivrait donc de l'assistanat. Enfin, notons que les emplois offerts sont de plus en plus précaires et que la durée moyenne d’un chômeur est de 620 jours sans trouver d’emploi. Effarant !
  • La démographie : rouge. Bien qu’on ait du mal à le croire, en France, le nombre de naissances serait en baisse ces dernières années et la démographie plutôt stable. Les décès pour cause de grippe en seraient un des effets mais pas le seul. La population augmente néanmoins et notamment à cause d’un solde migratoire positif. Notons néanmoins que le taux démographique de la France reste un des plus élevés d’Europe tout comme son taux de fécondité (Sources Insee). Bien évidemment, il  y a des effets négatifs à une démographie en berne mais il y a aussi bien des effets négatifs à l’arrivée de populations qui ont du mal à s’intégrer. Je ne sais pas si les deux effets négatifs s’équilibrent mais les chiffres cités ci-dessus me font craindre que non.
  • L’économie : rouge. Tous les économistes sont d’accord pour dire que l’économie française s’essouffle depuis de nombreuses années. La croissance est rarement au rendez-vous, la consommation est en berne et les mouvements des gilets jaunes n’arrangent en rien les affaires qui restent moroses pour ne pas dire catastrophiques dans certains cas. Quand à la balance commerciale (59,9 milliards de déficit en 2018), il y a belle lurette qu’elle n’a plus été positive (2003) et qu’au contraire, elle continue de se dégrader sous l’effet de notre dépendance pétrolière. De plus, la croissance du PIB par habitant français a été plus faible que celle de certains autres pays développés, au cours des deux dernières décennies. (Source Wikipédia). Notre pouvoir d’achat en pâtit. Oui, il y a mieux que la France en matière économique et nos entreprises continuent de souffrir d’une mondialisation qui n’est pas prête de s’arrêter. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir fait des gestes en faveur des entreprises et de l’emploi mais les milliards donnés par l’Etat par le CICE par exemple n’ont pas eu les résultats escomptés, ni en terme d’emplois, ni en terme d’investissements, ni en terme de développements. Notons quand même que la France est le pays d’Europe qui rémunère le mieux les actionnaires de ses entreprises. On ne peut pas tout avoir !
  • L’immigration : rouge. Selon une étude de l’Insee, si la population française a augmenté de 3,2 personnes entre 2006 et 2016, elle le doit en partie (18%) à un solde migratoire positif. Au-delà du fait que les migrants, en grande partie venus d’Afrique, ont du mal à s’approprier nos coutumes, on voit bien les problèmes insurmontables qu’ils engendrent. Qui n’a pas vu les images des bidonvilles de Calais, celles de ces abris de fortunes sous les ponts de Paris, celles de ses gymnases où des centaines voire des milliers de personnes vivaient entassées ? Celles de certains migrants errant dans nos rues ou nos supermarchés ? Si accueillir c’est parfois bien, le faire dans des conditions humaines et dignes c’est mieux ! Or, on voit bien qu’accueillir dignement n’est pas ou plus possible.
  • Terrorisme, insécurité, délinquance, incivilités : rouges. La France est, selon une étude internationale publiée en juin 2017 et consultable sur Internet, le pays le plus touché par les attentats djihadistes depuis la proclamation du « califat » de l'État islamique, le 29 juin 2014. 258 personnes ont perdu la vie dans treize attentats islamistes en France entre mars 2012 et décembre 2018 (Source Wikipédia). Outre ce problème-là qui est donc majeur, l’insécurité et la délinquance plus globalement s’amplifient sinon pourquoi les prisons seraient-elles pleines et même surchargées ? (Source Observatoire International des Prisons). Malgré les analyses très optimistes de certains chercheurs, dans tous les cas de figure , les violences sont allées crescendo depuis quelques années et nos gouvernants, tout partis confondus, semblent incapables à trouver des solutions. En cherchent-ils des efficaces au moins ? J’en doute parfois. Quand je vois que parmi nos 70.000 détenus, 15.000 seraient étrangers, je me demande pourquoi on les garde, les nourrit et les blanchit aux frais du contribuable ? La statistique ne dit pas combien ont la double nationalité et je trouve que ça serait bien de savoir. Les samedi violents et répétitifs, l’antisémitisme qui sévit de plus en plus viennent confirmés ce sentiment d’insécurité très présent chez des français de plus en plus nombreux..
  • La qualité des services publics et en général  : rouge. Si vous n’êtes pas confrontés régulièrement à des problèmes avec l’administration, avec votre banque, avec votre assurance ou votre mutuelle soit vous avez beaucoup de chance soit vous êtes l’exception qui confirme la règle. Moi, il ne se passe pas quelques semaines sans que je ne sois pas confronté à un souci avec la Sécu, les impôts, une difficulté à trouver un toubib disponible un week-end, à obtenir un rendez-vous avec un spécialiste rapidement, à obtenir un paiement, un document et que sais-je encore, etc……Oui, les services et les rapports de personnes ne sont plus ce qu’ils étaient. Qui pourrait dire le contraire ? Quand on téléphone, c’est une machine qui répond le plus souvent. Pour ceci, faites le 1, pour cela faites le 2, etc…alors ne venez pas me dire qu’il s’agit d’un bon service. Et je ne parle pas de tous ces appels chiants à l’extrême que l’on reçoit à longueur de journée pour consulter une cartomancienne, changer de fournisseurs, isoler notre maison, changer de mutuelle et que sais-je encore. Pourtant ce n’est pas faute de payer de plus en plus en cher pour conserver une qualité de services ! Quand nous regardons nos factures que voyons-nous ? Des abonnements, des taxes, des services……
  • La construction et le logement : rouges. « Quand le bâtiment va tout va » nous ressasse la célèbre expression, sauf qu’aujourd’hui, les experts de l’immobilier sont très inquiets de l’avenir. Ce n’est pas moi qui le dit car je n’y entends rien mais les constructeurs de maisons individuelles (Source Boursorama) et les agents immobiliers qui s’inquiètent aussi d’un marché sur l’ancien qui s’épuise (Source Le Journal de l’Agence). Si le neuf et le vieux ne vont pas bien, rien ne va plus alors ? Parfois ces problèmes sont si graves que même le logement tombe sur la tête des gens comme à Marseille début novembre 2018.
  • Nos rapports avec l’Europe : rouges. On voit bien que la France n’a plus le leadership qu’elle a eu en Europe pendant des décennies. Nos rapports se tendent avec nombre de pays, souvent pour des problèmes liés à l’immigration mais pas que. L’Union européenne n’est plus ce qu’elle était car tous les pays sont confrontés à des problèmes internes qui pour eux sont d’abord prioritaires. Le Brexit en est le plus triste exemple, d’autant plus triste pour nous que le Royaume-Uni était le principal pays avec lequel nous avions une balance commerciale positive. Il est sans doute temps de remettre tout à plat et de refaire une Europe qui ne soit plus celle des lobbies, des financiers, des paradis fiscaux mais celles des peuples. La paix en dépend sans doute mais à Bruxelles on regarde trop souvent ailleurs. Il faut changer tout ça.
  • Nos rapports avec les USA, la Russie et la Chine : rouges: Il ne faut pas se leurrer les différents rendez-vous entre Macron et les dirigeants de ces pays-là ont permis de prouver que la France n’a plus cette influence primordiale qu’elle avait eu un tant soit peu du temps de Sarkosy. On tente en vain d’exister en maintenant nos forces militaires sur des terrains encore opérationnels mais pour combien de temps encore ? La France existe encore grâce à son arsenal nucléaire mais Macron sent un mauvais souffle venir vers nous et voudrait une armée européenne. Problème ? Personne n’en veut et on se retrouve seul depuis que les britanniques ont dit « oui » au Brexit. La France gendarme de l’Europe ? A la gendarmerie de Saint-Tropez on doit bien se marrer !

Oui, avec sa désinvolture, peut-être que le président Macron voudrait nous faire croire que tout va bien. Il n’en est rien même si bien entendu on ne peut pas lui coller tous les problèmes sur le dos. La plupart des problèmes sont antérieurs et il en a hérité. Mais quand bien même, la France n’est pas un vaudeville léger où les comédiens et les spectateurs pourraient rire de tout. Quand ça ne va pas bien, il faut que les français le sachent et surtout il faut tout tenter pour faire en sorte que ça aille mieux. Les français attendent que quelques feux passent au vert. Après tout ne dit-on pas qu’ « un ciel rouge au coucher du soleil est signe de beau temps le lendemain ». Tout serait donc permis ? J’espère sincèrement que tous ses voyants rouges seront comme le ciel du coucher du soleil et donc signes annonciateurs de lendemains meilleurs.

 

 

Partager cet article
Repost0

Je refais le match.....de l'équipe qui valait un milliard.

Publié le par gibirando

Je refais le match.....de l'équipe qui valait un milliard.

Le foot quel sport bizarre ! La France vient d’être sacrée championne du monde en battant la Croatie 4 buts à 2. Bravo aux joueurs, bravo à Didier Deschamps et à tout son staff. En 2016, après la défaite contre Le Portugal en finale du championnat d’Europe, j’avais écrit un article que j’avais intitulé « Loupé ou l’injustice du foot !!! ». Je me suis relu et franchement si je devais le réécrire, je ne changerais pas le moindre iota. Une fois encore, l’équipe la meilleure, enfin celle qui a développé le plus beau football n’a pas gagné. Une fois encore, la tactique, le jeu de défense et la chance ont pris le pas et l’ont emporté sur le jeu d’attaque et le culot, c’est à dire sur le jeu que j’aime. Si les matches de la France, cette « équipe qui valait un milliard », m’ont tenu en haleine ; à cause d’une fébrilité évidente de l’équipe ; ils m’ont également ennuyé la plupart du temps. Seul le match contre l’Argentine où ils ont été contraints d’attaquer et de marquer des buts pour revenir au score et gagner m’a bien plu et a eu mes faveurs. Une fois encore, les « belles » équipes et parfois celles dites plus petites,  dont le jeu était tourné vers l’avant, ne sont pas parvenues à s’imposer : Croatie, Belgique, Japon, Corée du Sud, Uruguay et j’en oublie sans doute une ou deux autres. Si la justice, l’équité et la logique avaient été de mises, c’est parmi ces équipes-là que le gagnant aurait du sortir. Mais la chance qui n’avait pas souri à la France en 2016, avait apparemment déjà choisi son camp depuis fort longtemps. Lors des qualifications déjà avec des matches ternes contre des équipes mineures et sans aucune « star ». Je me souviens d’un horrible zéro à zéro contre le Luxembourg que la plupart des médias avaient traité de « fiasco », d’échec ou de désastre. Sûr que sur la base de ce match-là, je ne voyais pas la France devenir championne du monde ! Je n’étais pas le seul. La Suède les avait battu 8-0 et les Pays-Bas 5-0. Des résultats qui avaient de quoi inquiéter le plus fidèle des supporters. Malgré ça, la France avait réussi à finir première de son groupe. Idem lors des matches de poule, contre l’Australie, le Pérou et le Danemark où la victoire n’a toujours tenu qu’à un fil. La combativité de la défense certes, l’immense talent de deux ou trois joueurs et surtout ce fil de la chance qui ne s’est jamais rompu. Ce constat a été également flagrant lors de la finale. La Croatie, que tout le monde imaginait éreintée par trois matches successifs avec des prolongations, a démarré le match sur « les chapeaux de roue ». Elle le maîtrisait amplement. En contrepartie, ce sont les joueurs français qui semblaient fatigués et tétanisés par l’importance de l’enjeu. Ils étaient en retard sur tous les ballons et les Croates gagnaient tous les duels. Il en a été ainsi jusqu’à la 18eme minute où une fois encore un concours de circonstances a décidé de changer le cours des événements qui étaient entrain de se dessiner. Coup franc de Griezmann, Mandzukic effleure le ballon de la tête et l’envoie dans sa propre cage. Premier coup de marteau sur la tête des Croates ? La roue serait-elle entrain de tourner ? Non pas vraiment. Les Croates continuent d’attaquer et marquent très logiquement 10 minutes plus tard (28eme minute). La France est-elle entrain de sombrer ? On le craint d’autant plus que les Croates semblent les moins perturbés par le challenge et font feu de tout bois. Les Français résistent mais ne se livrent vers l’attaque que par intermittence et seulement par Mbappé. Griezmann a touché son premier ballon après 12 minutes de jeu et comme trop souvent Giroud erre et trottine comme une âme en peine devant la défense croate et comme il l’a fait depuis le début de ce Mondial. Lourdaud, emprunté, le plus souvent maladroit, jamais trop servi par ses coéquipiers, sans doute trop assigné à des tâches défensives qu’il n’aime pas de toutes évidences, j’ai du mal à comprendre ce choix de Deschamps au regard des remplaçants hyper rapides et bons dribbleurs qui se trouvent sur le banc. Ces remplaçants seraient-ils incapables d’assumer les mêmes tâches que Giroud, c'est-à-dire peser sur une défense, jouer en déviation puis défendre quand c’est nécessaire ? J’ai souvent trouvé que c’était faire peu de cas des autres grands attaquants que sont Thomas Lemar, Nabil Fekir, Florian Thauvin ou Ousmane Dembele, tous excellents dans leurs clubs respectifs. Je n’ai rien contre Giroud, lequel a marqué de nombreux buts en équipe de France, mais là, je ne le trouve pas à la hauteur de l’enjeu, surtout si je le compare à des avants-centres comme Cavani, Luis Suarez et quelques autres encore qui courent comme des lapins sur le front de leurs attaques respectives. Giroud, lui, ne fait que trottiner et même quand il est à 50cm de son adversaire, il n’a pas ce coup de rein nécessaire pour tenter de lui chiper le ballon. Il n’essaye même pas la plupart du temps. Mais pour Deschamps et le France, la chance est toujours là, même en jouant à 10 ou à 10 et demi. Elle rôde dans la surface croate et à la faveur des Français. 35eme minute et sur un corner anodin, le ballon à mi-hauteur, touché d’abord par un joueur français, vient ricocher involontairement sur la main du joueur croate Perisic. Les Français se ruent sur l’arbitre, qui n’a pas vu la faute, pour réclamer un penalty. La vidéo est là et l’arbitre sans doute contacté par les arbitres du système VAR file regarder lui-même le replay. Après mûres réflexions et sans doute parce que la main est détachée du corps, le penalty est accordé. Quelle chance pour la France que Platini ne soit jamais devenu président de la FIFA, lui qui était à fond contre l’arbitrage vidéo, et apparemment innocent dans l'affaire du « paiement déloyal » de Sepp Blatter !  C’est le second penalty accordé à la France après celui du premier match contre l’Australie. Il avait déjà permis à la France de gagner le match. Griezmann le transforme. 2 à 1 pour la France et deuxième assommoir pour les joueurs croates. Les Croates se ruent vers la cage des Français mais en vain. Le repos de la mi-temps arrive sur ce score et le moins que l’on puisse dire est que les Français ne sont pas malchanceux. Le début de la deuxième période est le reflet de la première. Les Croates continuent de dominer et leurs défenseurs poussent encore plus et viennent aider leurs attaquants pour tenter d’égaliser. Lloris est très présent sur les tentatives les plus dangereuses. Les Croates se dégarnissent et se font quelques frayeurs sur des déboulés de Mbappé. Il est vrai qu’ils connaissent bien ce scénario car dans les matches précédents, ils sont revenus à chaque fois au score. Ils continuent de croire en cette audace-là mais ce soir, il est écrit que la chance est du côté français. Nouveau déboulé supersonique de Mbappé qui réussit à centrer non sans difficulté. Le ballon parvient à Griezmann mais sa tentative de passe est contrée. Le ballon divague à la limite de la surface de réparation et les Croates éprouvent les pires difficultés à le dégager car les Français font un pressing très haut. Finalement Pogba en hérite et shoote vers le but une première fois. Le ballon est contré par la défense adverse mais par chance, il revient dans ses pieds et sa deuxième tentative finit au fond des buts croates (59eme minute) car le gardien de but Subasic est masqué par plusieurs joueurs. S’en est trop pour les Croates dont on commence à voir le doute s’immiscer dans leurs têtes. Les Français se requinquent car ils commencent à comprendre que ce soir la chance leur sourit et ce, malgré une domination évidente et une possession de la balle bien meilleure de leurs adversaires du jour. Il n’en faut pas plus pour que la confiance change de camp. Nouvelle attaque des Français avec une belle contre-attaque de Lucas Hernandez qui réussit à passer le ballon à Kilian Mbappé. Démarqué, le meilleur des joueurs français et sans doute du tournoi ne se fait pas prier pour marquer le quatrième but (65eme). Cette fois, la chance n’y est pour rien et seul le talent des deux joueurs est à mettre à l’actif de ce but. Les Croates commencent à comprendre qu’un éventuel retour au score se complique de plus en plus. Ils ne ferment pas le jeu pour autant mais les Français retrouvent une certaine maîtrise. Cette maîtrise se transforme parfois même en une certaine suffisance vis-à-vis de leurs adversaires. Les Croates dont la fierté n’est plus à démontrer s’agacent de cette arrogance des Français. Cette morgue des Français se termine par un but croate avec une énorme bourde d’Hugo Lloris sur Mandzukic (69eme). On se dit « heureusement qu’on a déjà marqué 4 buts et qu’on en a encore 2 d’avance ! » car en terme de job ça s’appellerait une « faute professionnelle » ! Lloris n’en est pas à sa première grosse boulette ! D’un autre côté, comment lui en vouloir au regard des incroyables parades qu’il a réalisées lors de ce Mondial ? Malgré tout, on se dit qu’on aura le temps de lui en vouloir si ça tourne au vinaigre. Il reste encore plus de 20 minutes à jouer et les Croates ne baissent jamais les bras. Les sélectionneurs ont déjà procédé à des changements et si ça ne change pas grand-chose pour les Croates, les entrées de N’Zonzi et de Tolisso à la place d’un Kanté et d’un Matuidi devenus « hors services » apportent un bien fou à l’équipe de France. Les Français sont à la peine mais tiennent le choc. Au regard de la physionomie du match, ils tiennent surtout ce résultat sans doute au delà de leurs rêves les plus fous. L’entrée de Fékir à la place de Giroud ne change pas le visage de cette fin de match mais démontre, si besoin était, que l’ancien « gunner » est loin d’être aussi performant que le lyonnais. Un maintien du ballon plus qu’intéressant à ce stade du match, une succession de dribbles sur l’aile droite  plus un tir cadré au bout de quelques minutes, on est en droit de se demander pourquoi Deschamps n’a pas choisi l’option Fékir ? Le match se termine. Les joueurs français sont champions du monde et l’heure n’est pas aux questionnements. L’heure de tirer des enseignements viendra-t-elle un jour ? Probablement pas sauf à être un « ronchon » comme je le suis ! Et puis à quoi bon se poser des questions quand finalement on sort vainqueurs ? Au foot, la chance fait désormais partie du jeu tant de nombreuses équipes sont proches l’une de l’autre. Un pied ou une tête qui détournent un ballon et il n’entre pas dans les filets. Ou bien le contraire et le but est marqué. Ça ne tient à rien ou à si peu de choses. De nombreux scores ont été étriqués se terminant souvent aux prolongations voire aux tirs au but.  La chance fait partie du football comme elle fait partie de la vie et c’est sans doute cette incertitude qui fait aimer ce sport à des milliards de gens. On sent presque que de nombreuses équipes sont capables de devenir championnes du monde. C'est la glorieuse incertitude du sport, enfin du foot surtout ! En tous cas, cette victoire a fait le bonheur de millions de Français. J’en fais partie même si j’ai toujours tendance à relativiser et à minimiser ce bonheur et ce, parce que le foot est devenu abject par l’argent qu’il ne cesse de brasser. Une prime de 400.000 euros pour les 23 joueurs champions du monde plus ce que le staff va percevoir et c’est plus d’un milliard que l’on attribue au foot dans un pays qui est presque en faillite car surendetté à 99% de son PIB. C'est un pays où nos gouvernants sont capables d'enlever 5 euros d'APL à des personnes qui ont du mal à boucler leur fin de mois mais où taper dans un ballon et gagner une coupe tout en or engendrent autant de passions que si un astronaute français avait mis ses pieds sur Mars pour la toute la première fois. Certains joueurs ont déjà promis de reverser tout ou partie de cette somme à des œuvres caritatives tant leurs contrats, leurs salaires et les royalties qu’ils touchent à travers la pub les mettent à l’abri du besoin pour le restant de leur vie voire pour plusieurs ! Oui le foot est répugnant par l'argent qu'il brasse, et finalement, que celui qui joue le mieux ne gagne pas est bien dans la même cohérence. La France est championne du monde et s’il faut certes s’en réjouir, le foot, n’est pas, loin s’en faut, la préoccupation principale d’une majorité de français. Blanc, black, beurk, si j’osais. Beurk pour l’argent bien sûr !

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Syrie, conflit pourri ! Appel à la paix !

Publié le par gibirando

Syrie, conflit pourri !

Syrie, conflit pourri ! Appel à la paix !

 

Il y a 2 jours, les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont frappé la Syrie en envoyant des avions pour bombarder des cibles qui seraient liées aux récentes attaques chimiques de Bachar Al-Assad contre son propre peuple dans la région de la Ghouta orientale. Voilà comment les médias occidentaux et notamment  français relatent le informations que nous recevons depuis.

 

Evidemment, ces informations sont amplement analysées et développées dans tous leurs aspects, avec le plus souvent l’œil bienveillant du journaliste occidental, à savoir que Bachar Al-Assad est un diable sanguinaire qu’il faut à terme éliminer, alors que nous sommes des anges rédempteurs et donc les garants d’un monde que nous souhaitons le plus paisible possible. Notons au passage que ce conflit a déjà fait des milliers de morts avec l’utilisation d’armes conventionnelles et que l’on a laissé faire sous prétexte que l’urgence était d’abord de se défaire de l’Etat islamique qui occupait certaines zones de ce pays. La France par exemple a continué de livrer des armes aux rebelles syriens et continuent d’en vendre à bon nombre d’intervenants au Proche et au Moyen-Orient.

 

Soyons objectifs  et gardons à l’esprit que la guerre en Syrie, qui a commencé en 2011 par des manifestions populaires pacifiques contre son propre régime, celui de Bachar Al-Assad, les fameux « printemps arabes », est un conflit plus que pourri. Allez sur le site Wikipédia et amusez-vous à regarder les belligérants en présence dans la « guerre civile syrienne » et vous verrez qu’il y en a des dizaines pour la plupart inconnus du grand public mais il y a aussi d’autres nations bien plus inquiétantes qui défendent coûte que coûte Bachar Al-Assad. De toute manière, elles ne sont pas des moindres des deux côtés. Ce conflit dure car il est sans solution « sereine » et « pérenne ». Le pays est un « magma » de populations tribales et ce n’est pas demain la veille que ça va changer. Constamment instable, cette soi-disant « République arabe syrienne » n’a jamais été une démocratie et vouloir en faire une comme nous l’entendons en Occident est amplement utopique. Quand à sa position géographique, elle n’est pas plus stratégique qu’une autre mais bien évidemment tous les pays frontaliers voire limitrophes vous diront le contraire. Les autres aussi d’ailleurs et le voisinage d’Israël complique tout.

 

Alors, soyons prudents et souvenons-nous aussi que les deux guerres dites « mondiales » ont commencé par des « événements » que l’on peut qualifier sinon de mineurs au moins de secondaires sur le plan « terrestre et global » ; en juin 1914 c’est l'assassinat  de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie qui engendre la guerre, et en septembre 1939, c’est l’invasion de la Pologne par les Allemands qui en est le détonateur ;  mais qu’en réalité la vraie raison de ces conflits était la montée des impérialismes guidée par des raisons purement économiques et stratégiques. A ces éléments-là, ajoutons-y un ego démesuré des dirigeants, voire carrément de la folie pour certains et on comprend aisément pourquoi le désastre démarre au quart de tour. On connaît la suite.  Ici avec la Syrie, les ingrédients semblent les mêmes : des événements insolubles dans un pays engendrent d’autres incidents en cascade. D’une multitude d’incidents, on en vient a des actes de guérillas, puis à la guerre civile se transformant carrément en catastrophes avec des milliers de victimes civiles et des exilés en grand nombre. Les forces en présence gouvernées par des orgueilleux montrent leurs muscles, défient les adversaires. On passe des mots aux actes. L’engrenage se met en branle. On arme ses alliés, puis on les surarme.  On se traite d’agresseurs et de « barbares » des deux côtés. On se menace. Le risque d’une troisième guerre mondiale s’amplifie. Il ne reste plus qu'à allumer la poudre !

 

Alors que voulons-nous ? La même chose qu’en 14-18 ou qu’en 39-45 ?

 

La guerre de 14-18 a fait plus de 18 millions de morts et 21 millions de blessés et pour celle de 39-45 les historiens l'estiment à une fourchette de 50 à 85 millions de morts.

 

Alors c’est encore cela que nous voulons ? Ou pire encore car en regardant ces chiffres, on voit bien que plus les armes sont modernes et plus le nombre de morts s’accroît. Des morts civiles désormais car plus les armes sont nouvelles et plus elles sont puissantes, et bien évidemment les militaires se retranchent derrière elles au détriment des civils qui eux trinquent, alors qu’ils n’ont rien demandé.

 

Ici la Turquie joue un double jeu. Les Iraniens nous qualifient de criminels. Poutine promets le chaos si ça continue…. Il est donc temps d’arrêter les surenchères.

 

Ajoutons à tout cela des tensions un peu partout sur terre : Daesh, Ukraine, Corée du Nord, Yemen, Afrique, Amérique du sud……et la marmite bout comme jamais peut-être.

 

Alors arrêtons les frais en Syrie et engageons au plus vite des pourparlers et tentons de négocier une paix qui satisfasse le plus grand nombre…..si cela est encore possible ! Tous les peuples ne demandent que ça et se foutent de tout le reste….

 

 

Partager cet article
Repost0

La France, pays de merde ? Ou pays le plus beau du monde ?

Publié le par gibirando

La France, pays de merde ? Ou pays le plus beau du monde ?

Pour agrandir la photo, cliquez dessus.

 


 

Il y a quelques jours, Donald Trump traitait Haïti, le Salvador et certains pays africains de « pays de merde ». Honnêtement, je ne connais pas les vraies raisons de son courroux envers eux et d’ailleurs de nombreux journalistes s’interrogeaient à ce propos. Apparemment, il évoquait les problèmes que pose l’immigration aux U.S.A et plus généralement. Par contre, Trump a nécessairement oublié un pays ? La France. Oui, j’ai bien dit la France. Notre pays est-il devenu est un pays de merde ? J’ai quelques raisons de le penser mais à la différence de Trump, qui a laissé beaucoup de gens dans la colère, la circonspection et le doute, moi je suis à même de les exposer. En voici au moins quatre que j’ai vécu en personne en l’espace de quelques mois. Tout ce que j’ai écrit ici est vrai, je vous le jure !

 

Raison 1 – le 7 novembre 2017, je reçois de la Sécurité Sociale, une mise en demeure de payer la somme de 24,40 euros sous un mois. Apparemment, il s’agit d’une somme que j’aurais perçu à tort au titre de prestations, mais je l’avoue la lettre est peu explicite et je n’y comprends rien. On mentionne simplement que n’ayant pas répondu à une première notification du 27 septembre si le paiement n’intervient pas rapidement, le dossier sera transmis au Service Juridique de la Sécurité Sociale. Rien que ça !

Bien évidemment et n’ayant pas reçu la notification en question, je cherche d’abord à comprendre et file sur Internet voir mon compte Améli. Là, j’épluche tous mes remboursements et ne trouve qu’un seul paiement du montant en question. Des soins infirmiers datant du mois d’avril 2017 ! Alors le 9 novembre, j’écris en demandant quelques explications, indiquant que si il y a eu erreur, elle ne peut pas m’incomber, mais que de toute manière, si erreur il y a vraiment, je suis prêt à rembourser. J’ajoute que s’agissant de prestations de maladie et plutôt que de m’envoyer une notification de payer plus une mise en demeure, j’aurais trouvé plus logique qu’on me prélève du montant indûment perçu sur des  remboursements suivants.

Le temps s’écoule sans réponse pendant plus de 2 mois. Le 22 janvier 2018, je reçois une lettre datée du 18 janvier (notez bien la date !) m’indiquant « qu’on ne peut pas donner une suite favorable à ma réclamation car il s’agit de soins infirmiers du mois d’avril perçus 2 fois ». Alors, notons déjà que je ne réclame rien si ce n’est des explications ! Je retourne sur mon compte Améli est constate qu’effectivement les fameux soins en question ont bien été payés deux fois. Une première fois le 4 mai sans aucune déduction puis une seconde fois le 10 mai mais avec un grand nombre de franchises qui ont été déduites, ceci expliquant que je ne trouvais pas les deux remboursements de 24,40 euros. Enfin, je constate qu’il s’agit bien d’une erreur incombant à la Caisse Primaire.

Ayant perçu la somme deux fois de toute évidence, j’établis immédiatement un chèque du montant et l’expédie le même jour.

Le 26 janvier, je reçois mon chèque en retour et là, dans un courrier du 24 janvier l’accompagnant, on m’explique que la somme a déjà déduite le 22 décembre 2017 et le 8 janvier 2018 avec des retenues automatiques qui ont été effectuées sur de nouveaux paiements. C'est-à-dire que le 18 janvier, on a continué à me réclamer une somme qui avait déjà été prélevée et soldée depuis 10 jours !!!

Bon, passe encore sur les erreurs, elles sont humaines mais le plus terrible, c’est vous savez quoi ? C’est qu’à l’Assurance Maladie cette « abominable » affaire de 24,40 euros est passée entre les mains de 5 personnes différentes et qu’il a fallu des échanges de 6 lettres pour la clôturer définitivement. Enfin j’espère ! Alors c’est triste, très triste…..c’est même très merdique…..de brasser autant de vent, de dépenser autant de pognon, d’occuper autant de personnes pour une si piètre affaire !

 

Raison 2 : Mon épouse souffre d’une polyarthrite chronique depuis l’âge de 37 ans. Elle en a 65. Depuis 20 ans, sa maladie nécessite une cure annuelle, cure qui lui fait du bien puisque sa souffrance a nettement régressée. C’est ainsi qu’elle est passée d’un traitement sous chimio il y a 10 ans à pratiquement plus rien sauf la cure. Je précise que pour cette maladie et pour être sincère, elle est prise en charge à 100% pour les soins au titre d’une affection de longue durée. Voilà 20 ans, qu’avec nos revenus, nous bénéficions en sus d’un remboursement au titre des frais d’hébergement et de transports pour cette cure annuelle. 150 euros pour l’hébergement et 45 à 50 euros pour la partie transport calculée sur la base du tarif SNCF. Ayant essayé plusieurs centres thermaux, elle va désormais à Balaruc-les-Bains, soit 140 km environ, car c’est là qu’elle considère que se trouvent les soins les mieux adaptés à son cas. Je tiens à préciser que nous n’avons jamais considéré cette cure comme des vacances comme le font de nombreux retraités et que mon épouse est toujours partie seule sauf une seule année car notre chat avait été opéré suite à une éventration provoquée par la morsure d’un chien. A juste titre, nous avions considéré qu’il était préférable de partir tous les deux en cure et d’amener notre chat avec nous. Nous avions logé dans le même studio exigu car la location avait été réservée longtemps à l’avance. Depuis 2008 que je suis à la retraite, nos revenus ont baissé d’environ 50% et comme les pensions de retraite ont été gelées, nos ressources ont stagné voire baissé puisque dans le même temps, certaines cotisations ont été augmentées. Cette année, patatras, la Sécurité Sociale m’écrit qu’il n’y aura plus de remboursement des  frais d’hébergement et de transports, à cause de nos revenus soi-disant trop élevés. Alors, je cherche à comprendre car dans le même temps si mes revenus ont baissé, le plafond, lui, n’a pas bougé depuis 2013/2014.  Alors, je me dis qu’il y a nécessairement un « lézard » quelque part. Têtu, j’envoie plusieurs messages sur le site Internet Améli afin d’obtenir une réponse circonstanciée. Invariablement, on me répond toujours pareil : ressources supérieures au plafond. Puis m’énervant un peu, on finit par me dire que cette décision est sujette à un arrêt de la cour de cassation du 15/12/2016. J’approfondis l’arrêt en question mais je ne vois pas en quoi il vient interférer dans la décision qui a été prise de ne plus rien nous rembourser à nous personnellement. Dans le cas en question, il s’agit d’une dame qui prenait le taxi tous les jours pour se rendre en cure et qui en exigeait le remboursement, alors que mon épouse n’effectue qu’un seul aller/retour à Balaruc en 3 semaines. Je ne vois pas bien le rapport et ce d’autant que nous n’avons jamais exagéré dans nos dépenses ! Nous louons toujours un petit studio et le transport se limite à un seul aller/retour. Alors j’envoie une lettre recommandée à la Commission de Recours Amiable de la CPAM expliquant notre cas, l’incompréhension qui est la nôtre et demande que la décision soit revue. Aujourd’hui même, 2 février 2018, et alors que j’ai fourni les échanges et le fameux refus que j’ai reçu son mon compte Améli, cette même commission de recours me retourne l’entier dossier que j’ai constitué avec une laconique mention « votre dossier est incomplet, veuillez fournir la copie de la notification du refus que vous contestez ». Je précise que toutes ces personnes qui m’écrivent, celle m’ayant notifié le refus et celle qui me réclame cette même notification  travaillent au même endroit, à la même adresse, dans le même bâtiment. Oui, je le dis, la France est un pays de fous furieux ! Un vrai pays de merde où peu de choses ne fonctionnent encore correctement dans nos administrations ! Là, c’est la Caisse Primaire, mais ce n’est guère mieux aux Impôts et vous verrez plus loin que ce n’est pas mieux à l’hôpital. Tout est fait pour décourager le citoyen lambda, le citoyen qui paye ses impôts et que l’on pressure à longueur d’années alors qu’il y a des gaspillages monstres de toutes parts. Tout est compliqué et quand nos gouvernants prétendent vouloir simplifier la vie quotidienne des français c’est du foutage de gueule caractérisé…..sans compter que les deux courriers envoyés m'ont déjà coûté plus de 8 euros ! Oui, c’est la merde……

 

Raison 3 : Il y a quelques mois et suite à un gros problème de santé qu’a connu mon épouse, je suis contraint de l’amener aux urgences de l’hôpital de Perpignan. Nous sommes à Urbanya et donc à plus d’une heure de voiture. Il est 20 heures. Je la mets dans la voiture et fonce comme jamais je ne l’ai fait sur la route, route sinueuse et dangereuse il va sans dire entre Urbanya et Prades. A l’instant même  où j’arrive devant la porte des urgences, mon épouse ne bouge plus et ne parle plus, même si je suis conscient qu’elle entend tout ce que je lui dis. Je suis dans l’incapacité d’émettre le moindre diagnostic sérieux même si je pense qu’il s’agit d’un problème neurologique mais bien évidemment je suis très très inquiet. Là, je me précipite à l’accueil et indique qu’il y a urgence à aller la chercher dans la voiture le plus rapidement possible. Pour toute réponse, je m’entends dire « vous avez vos papiers ? ». Je réponds « oui, j’ai tous mes papiers et je vais vous les donner mais je vous en prie Madame, il faut impérativement que quelqu’un s’occupe d’elle au plus vite ! ». La secrétaire se lève et va voir une deuxième personne. Elle est en blouse blanche et je me dis qu’il s’agit probablement d’une infirmière.  Elle arrive vers moi et se plante là en me disant «« vous avez vos papiers ? » Là, je ne me rappelle plus exactement qu’elle a été ma réaction mais je pense que je me suis mis à vociférer. Oui, c’est ça, j’hurle « que j’ai tous mes papiers et que je les remettrais sans problème plus tard mais qu’on s’occupe d’abord de mon épouse ! » Attiré par mes cris, un mec, lui aussi en blouse blanche, sans doute un interne se pointe et là, je l’entends me dire « donnez d’abord vos papiers Monsieur ! » S’il n’avait pas été de l’autre côté du guichet, sans doute lui aurais-je mis mon poing dans la gueule mais je me plie à ses exigences car je vois bien que je perds mon temps. Je sors mes papiers et jette ma carte de sécu, d’identité et de mutuelle sur le comptoir et retourne très vite vers la voiture car voilà plus de 5 minutes que je suis là et rien ne s’est encore passé ! Toujours personne pour s’occuper de mon épouse qui ne bouge toujours pas dans la voiture. J’attends. Toujours rien. Ça fait 10 minutes que je suis arrivé. Je demande à un vigile ce qu’il faut faire. Il part et revient quelques minutes plus tard avec un fauteuil roulant. Or mis le vigile, toujours personne et pas le moindre personnel médical à mes côtés. Je lui demande de m’aider mais il me répond qu’il n’a pas le droit de toucher aux malades. Je me débrouille tout seul et réussis tant bien que mal à mettre mon épouse sur le fauteuil car elle est inerte et inévitablement très lourde. Je la rentre à l’intérieur, toujours suivi du vigile qui me dit que je ne peux pas laisser ma voiture là devant la porte. Je ne lui réponds pas, par crainte de lui dire des grossièretés, après tout c’est la seule personne qui pour l’instant a fait preuve d’un peu de compréhension, de compassion et d’humanité. Il rajoute « laissez votre épouse là, quelqu’un viendra s’en occuper rapidement et allez ranger votre voiture ». Je pars garer ma voiture et effectivement quand je reviens mon épouse n’est plus dans le hall. La secrétaire me rassure, me rends mes papiers qui sont bien évidemment en règle. Au bord de la crise de nerfs, j’appelle mes enfants en pleurant. Ma fille qui habite Gruissan me dit qu'elle arrive et ça me rassure de savoir que je ne serais plus seul. Je retrouve mon calme et attends sagement dans la salle d’accueil. Elle fait office de salle d’attente et ce n’est qu’un va-et-vient bruyant où les communautés musulmanes et gitanes ont une très forte représentativité. Des enfants courent dans tous les sens et personne ne leur dit jamais rien. C’est épuisant et je vois bien que les gens à côté de moi sont consternés aussi. Je suis resté plus de deux heures dans cette salle d’attente et devant ce guichet d’accueil et pas une seule fois, je n’ai entendu la secrétaire demander des papiers à des personnes de ces communautés-là qui entraient et sortaient comme dans un moulin. Alors, je pose des questions : «  Y a-t-il deux médecines ? » « Une plus permissive pour eux et une plus sévère pour nous ? ». « Payons-nous nos cotisations à la Sécu et à nos mutuelles pour ces gens-là ? » La réponse exacte ? Vous la connaissez peut-être mais moi pas ! Je m’en doute un peu car je sais qu’ils sont toujours très nombreux à bénéficier de la CMU, de nombreuses aides sociales et de plus d’indulgence dans les lieux publics. « Alors deux poids, deux mesures ? » Mon sentiment sur ce problème ? Il figure dans le titre de mon article mais sans le point d’interrogation. Je précise qu’aujourd’hui mon épouse va bien et que tous les examens effectués n’ont rien décelé de grave. Je précise aussi que si je n’avais pas connu une personne bien placée à l’hôpital de Narbonne, il aurait fallu attendre 2, 3 ou 4 mois pour qu’elle passe toute la batterie d’examens que l’urgentiste lui avait préconisée à Perpignan…..Oui, oui, vous avez bien lu......nous avons été contraints d'aller jusqu'à Narbonne.....alors que l'hôpital de Perpignan est à moins de 10 minutes de chez nous......Oui, une fois encore, j’ose le dire c’est la merde en France…….là aussi !

 

Raison 4 : Il y a quelques semaines, je prévois à la dernière minute de partir en randonnée. Comme je le fais assez souvent en pareil cas, je file chez Lidl acheter une salade toute prête, des sandwichs triangles et un dessert. Là, à l’instant même où je franchis la première porte et entre dans le sas, j’aperçois une femme d’un âge certain dont je reconnais immédiatement l’appartenance. Pour moi, pas de doute, il s’agit soit d’une « rom » soit d’une gitane. Je ne sais pas si en écrivant « romanichel », je mets tout le monde d’accord mais peu importe. Arrivant dans son dos, elle ne m’a pas vu et je la surprends à se cacher et à faire des signes à une autre personne beaucoup plus jeune, laquelle, avec un chariot archi-plein de victuailles, de vêtements et de matériels divers se trouve juste derrière la deuxième porte à l’intérieur du magasin. Je comprends immédiatement le manège, mais je suis pressé et de toute manière, je me dis qu’il y a probablement un système d’alarme très au point et très efficace. Je n’ai pas fait 5 mètres à l’intérieur du magasin qu’effectivement l’alarme réagit et se met à sonner mais à vrai dire pas très longtemps. Je me retourne et constate que la vieille dame est entrée et que la jeune, tranquille comme Baptiste, est sortie dans le sas, en poussant le chariot non pas plein à ras bords mais carrément débordant de produits de toutes sortes. J’observe la scène et je suis surpris car je constate qu’elle est déjà dehors sur le parking en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire ici. Deuxième surprise et alors que l’alarme a fait se retourner une bonne dizaine de clients se trouvant dans la première allée, aucun personnel du magasin n’a bougé et n’est intervenu pour voir ce qui se passait. Alors bien sûr, je suis à la fois interloqué mais à la fois épaté que l’on puisse sortir du magasin avec un chariot aussi plein et surtout avec une facilité aussi déconcertante. J’en suis presque à me demander si un jour je ne vais pas tenter ma chance juste pour m’amuser et voir si ça marche aussi pour moi, quitte à expliquer ensuite que je fais un essai. J’effectue mes quelques achats et file à la caisse. Par chance, je n’ai qu’une personne devant moi et j’attends qu’elle ait fini avant de m’adresser à la caissière. Quand vient mon tour, je lui dis  « vous n’avez pas entendu l’alarme sonner ? ». Elle me répond « oui, j’ai entendu mais je n’ai vu qu’une vieille dame rentrer ». Je lui réponds « et celle qui est sortie avec la chariot archi-plein, vous ne l’avez pas vu ? ». Surprise, elle marque un temps d’arrêt et là, avant même de me répondre, voilà que l’autre caissière, qui se trouve dans mon dos et qui a tout entendu de la conversation, car je fais exprès de parler très fort, me dit avec étonnement « avec un chariot plein ? » Je lui réponds « Oui, madame avec un chariot vraiment très plein mais ne soyez pas étonnée car l’alarme sonne mais personne ne réagit, alors il faut m’expliquer à quoi elle sert cette alarme ? » et je rajoute « et ce d’autant que la dernière porte d’entrée continue de s’ouvrir malgré tout » et enfin je termine en lui disant, « je ne suis pas technicien en alarmes mais dans la mesure où vous êtes dans l’impossibilité d’intervenir et que vous n’avez pas de vigile, la logique voudrait que les portes se cloisonnent dès que l’alarme se met en branle, or ce n'est pas la cas ! ». Elle me regarde d’un air ébahi et me dis « elle ne l’emportera pas au paradis ! ». Voilà le type même de réponse qui a le don de m’agacer, alors je lui réponds sans doute sèchement « Non madame, nous irons tous au même endroit mais avec une différence non négligeable, c’est que le chariot plein qu’elle vient de sortir c’est nous tous ici qui l’avons payé ! » « Nous tous, vous, moi et tous les clients sauf les voleurs que vous laissez partir sans broncher ! ». « Comment ça ? » me dit-elle ? « Oui, Madame, vos patrons quand ils calculent leur prix de revient, ils rajoutent un pourcentage pour les vols, ce pourcentage nous le payons » lui dis-je. Et là, alors que je continue de parler fort, le monsieur qui est derrière moi à la caisse m’applaudit et rajoute « bien parlé ! ». Du coup, 2 ou 3 autres personnes qui ont sans doute tout entendu de la conversation m’applaudissent à leur tour ». La caissière un peu honteuse et ne sachant sans doute pas ce qu’est exactement un prix de revient se remet à son travail sans plus me parler. Ne souhaitant pas bénéficier d’une quelconque approbation exagérée et de toute manière étant un peu pressé, je sors du magasin. La jeune « romanichelle » est là, toujours aussi tranquille, adossée à une voiture. Elle a déjà rempli le coffre et attends sagement sa complice comme si de rien n’était. Et voilà rien ne se passera et pendant ce temps, il y aura des gens qui ont bossé toute leur vie, qui serre la ceinture tous les jours, qui ont du mal à boucler leur fin de mois et qui ne pourront jamais s'offrir le quart du contenu de ce chariot....C'est la merde......

 

Alors oui, je le dis, j’en ai marre de ces administrations sans humanité et qui nous pourrissent notre vie quotidienne, j'en ai marre de payer pour des personnes avec lesquelles je n’ai pas envie de vivre….. J'ai acquis la conviction que ce sont les mêmes qui volent et qui bénéficient de tous les avantages, aides sociales et gratuité médicale....J'en ai marre de ces gouvernants qui ne cherchent jamais à résoudre nos problèmes quotidiens préférant sans cesse s'acoquiner avec les patrons du Medef. La « pensée unique », j’en ai par-dessus la tête. Le « vivre ensemble », ce ne sont que des mots sans queue ni tête dans la bouche des hommes politiques. Des hommes politiques lesquels, au fil du temps, ont laissé pourrir des situations. Des situations si pourries quelles sont désormais inextricables, irrécupérables et sans réelles solutions d’avenir. Voyez le chômage, le problème de l’immigration, le terrorisme, les problèmes dans les prisons, la pauvreté croissante, les écarts qui se creusent entre riches et pauvres, les prix qui augmentent sans cesse, la difficulté que nous éprouvons à nous soigner correctement, à trouver un toubib disponible le week-end sans être obligé de nous déplacer, à obtenir un rendez-vous chez un spécialiste avec parfois des délais de 3, 4, 5 ou 6 mois quand ce n’est pas plus, cette avidité du « toujours plus » et cette liste, je pourrais encore la rallonger sans trop chercher. Je pourrais par exemple vous parler de l'âge de la retraite que la plupart de nos hommes politiques veulent reculer jusqu'à 67, 68, 69 ou 70 ans et il faut être "homme politique" et n'avoir rien branlé de sa vie ou si peu pour avoir de telles idées, regarder parfois leurs présences dans les assemblées et vous comprenez pourquoi ils s'accrochent comme des sangsues à leurs privilèges d'avoir à bosser un jour ou deux avec des salaires et des avantages mirobolants. Je pourrais rajouter le taux des suicides plus élevé en France que dans la plupart des pays occidentaux, avec des professions et des catégories où ce taux est dément comme chez les agriculteurs, les étudiants et les retraités. Je pourrais vous parler de ma fille et de mon beau-fils tous deux enseignants dans le 93. Elle a obtenu sa mutation dans le sud mais pas lui et rien ne dit qu’il l’aura un jour, le contraignant à prendre une année sabbatique ou bien à se séparer et à s’éloigner de ses enfants sans connaître la durée de cette absurdité. Je pourrais vous parler de l’insécurité sans cesse grandissante, des femmes battues et violées quand elles ne sont pas carrément assassinées, pour des raisons parfois obscures ou bien définies comme l’antisémitisme, contraignant de plus en plus de français de confession juive à quitter la France. Je pourrais vous parler de ces 100.000 peines de prisons qui sont en permanence en attente d’exécution car nos gouvernants sont des incompétents laxistes qui n’ont pas été capables d’anticiper et de voir cette insécurité galopante.  La justice française ? Si comme moi vous avez des amis flics, gendarmes, ou gardiens de prisons, parlez-en avec eux et vous verrez vraiment dans quel pays l’on vit…Un vrai pays de merde……

 

Ce ne sont que quatre exemples, quatre anecdotes vécues en moins de 4 mois mais je pourrais en citer 2 ou 3 autres de plus sans aucune difficulté. Tenez, il y a quelques semaines, j’ai constaté sur Internet que mon adresse postale avait changé sur toutes mes déclarations d’impôts, changements dont je n’étais pas l’instigateur, et bien il a fallu plusieurs échanges sur Internet avec le centre des Impôts et un déplacement jusqu’à chez eux pour avoir un semblant de bribe d’idées quand à ce changement, quand à remettre en ordre cette anomalie inexplicable, il a fallu que je me débrouille tout seul. Heureusement, je m'y entends un peu en informatique mais j'imagine ce que ça peut être pour des personnes plus âgées ou qui n'y entendent rien. Quand je pense qu'on oblige tous les citoyens à passer à Internet, voilà une preuve supplémentaire de la déshumanisation que nous vivons désormais au quotidien.... Ces exemples,  je pense qu’ils reflètent assez bien la France d’aujourd’hui….Enfin ça c’est mon point de vue….mais nous avons tous le nôtre…..selon notre vécu.

 

Allez je vous laisse et je pars visionner un DVD que j’ai acheté il y a 2 ans et que je regarde régulièrement car il me fait un bien fou……Il s’intitule « le plus beau pays du monde ». C’est un film du cinéaste Frédéric Fougea….Il y est question de Nature et c’est vrai que quand on regarde ce film, on peut dire sans trop de chauvinisme que la France est probablement un des plus beaux pays du monde ….Pour combien de temps encore ?

 

 

Partager cet article
Repost0

Mais où passe notre argent ?

Publié le par gibirando

  Mais où passe notre argent ?


 

Mais où passe notre argent ? Enfin, celui des contribuables que nous sommes ? La dette de la France ? 2.170 milliards d’euros selon un article paru dans Les Echos, il y a quelques jours, le 30 septembre plus exactement, soit une hausse de 31,7 milliards d’euros pas rapport au trimestre précédent et presque 100% de notre PIB à ce jour. Plus de 34.000 euros d’endettement par français. Ça me laisse très songeur. Vous non ? Pourtant, les taxes augmentent sans cesse, elles se multiplient, pour nous comme pour les entreprises, quand à nos impôts, malgré quelques gestes récents mais modestes, ils ont fortement progressé depuis le début des deux quinquennats de Nicolas Sarkosy et de François Hollande. Plus de 20% selon l’association Les Contribuables Associés, tout impôts confondus. Et ce n’est sans doute pas terminé avec la prochaine « retenue à la source » qui se profile à l’horizon fiscal.  Malgré cela, nous faisons des efforts. Ma retraite vieillesse, par exemple, est pratiquement gelée depuis mai 2013 avec 1,18 euros d’augmentation par mois en novembre 2015 soit 0,10% du net que je perçois. On ne peut pas en dire autant de notre pouvoir d'achat. Je sais, je ne suis pas le plus à plaindre mais en me demandant où passe notre argent, je pense d’abord à mes enfants et petits enfants auxquels on est entrain de laisser un pays en quasi situation de faillite. Ce n’est pas moi qui le dit mais François Fillon. Si demain, les prêteurs arrêtaient de financer la dette, la France serait dans une situation dramatique peut être pire que celle que la Grèce a connue : plus aucun salaire ne pourrait être versé aux fonctionnaires, plus de sécurité sociale possible, une baisse drastique de toutes les aides sociales, de toutes les allocations de chômage et de retraites, etc…. Notre chance devant cette situation catastrophique que nos politiques ont engendrée depuis des décennies ? Des taux d’intérêts qui n’ont jamais été aussi bas et un bas de laine confortable car les Français sont les rois de l'épargne sur le plan mondial. Mais là aussi, ne nous leurrons pas, ces cadeaux en taux ne seront pas éternels et d’autres crises financières sont à envisager.

 

Alors où passe vraiment notre argent ?

 

Beaucoup passe dans les intérêts de la dette elle-même mais que cela ne nous empêche pas de dénoncer les gaspillages tout azimuts et les effets de mauvaises gestions. Des gaspillages et des exemples de mauvaises gestion, en voilà quelques unes très récentes et en vrac que j’ai trouvées dans l’actualité d’Internet. La Cour des Comptes en dénoncent certaines mais à quoi sert-elle si rien ne change jamais ? 1840 personnes y travaillent pour un budget de 214 millions d’euros (sources BFM TV de février 2016). Mais pour quel gain ? « En France l'ampleur du gaspillage d'argent public est hallucinant », selon l'économiste Christian Saint-Etienne (sources Boursorama).

 

  • Coût des Vélib’ parisiens : 16 millions d’euros alors qu’en 2007 Bertrand Delanoë avait promis que ce service ne coûterait rien aux contribuables. Il faut reconnaître que ça fait cher le coup de pédale !
  • La Cour des comptes estime que, chaque année, près de 80 millions d'euros partent en fumée en Corse à cause d'un système fiscal injustifié et archaïque (sources Le Point). Les corses remercient chaleureusement Napoléon !
  • Les gaspillages alimentaires dans les cantines coûtent 13.000 euros par établissements et par an. Dans les hôpitaux publics, la facture s’élève à 193.000 euros par an et par établissement. Je vous laisse le soin de faire le calcul du gaspillage global (sources La Tribune). Pour ma femme qui ne sait jamais quoi cuisiner, je suis prêt à accepter que l'on me porte des plateaux repas à domicile et à l'oeil, le gaspillage sera moindre et tout le monde sera gagnant. Après tout,  les multinationales qui fournissent les repas, eux, n'ont rien à y perdre et leurs actionnaires seront toujours gagnants. Voilà une idée qu'elle est bonne, comme disait un  humoriste bien connu mais disparu malheureusement.
  • A l’Opéra de Paris, la Cour des comptes révèle des notes exor­bi­tantes pour frais de taxis. En 2014, une dizaine de diri­geants auraient ainsi cumulé un total de 100 000 euros sous cette seule rubrique sans parler des frais de bouches et autres dépenses somptuaires (sources Le Parisien). A eux aussi, on pourrait leur porter des plateaux repas, mais pas en taxi bien évidemment !
  • Comment justifier les 102 millions de la construction d’une ligne de train de 24 kilomètres dans les Pyrénées, alors que le bus qui assurait cette liaison ne transportait que 3,9 passagers par voyage. Peut-être par la présence locale du président de la région Nouvelle Aquitaine ? affirme le magazine Capital relayé par RTL. Moi qui croyais que le but du regroupement des régions était essentiellement économique !
  • L’Euro de football aurait coûté 1 milliard d’euros aux contribuables français selon les Contribuables Associés. L'association note au passage que l’UEFA, dont le siège est en Suisse, aurait investi 700 millions d’euros pour récupérer 2 milliards de recettes. Une rentabilité à faire pâlir d’envie n’importe quelle entreprise, un taux d’imposition nul à faire rougir de honte n’importe lequel des paradis fiscaux. On peut vraiment dire que la France a perdu l'Euro de foot sur tous les terrains !
  • Les trois anciens présidents de la République, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy coûtent quelque 10,3 millions d'euros par an à l'État (sources Libération). On comprend mieux la bataille "gigantesque" que se livrent déjà bons nombres de concurrents pour être "l'heureux" et unique élu en mai 2017 ! Et si je me présentais ?

 

Les exemples, et en se donnant la peine de creuser un peu plus, pourraient se multiplier par dizaines voire par centaines et encore faut-il avoir conscience qu'un nombre incommensurable de gaspillages de l'argent public n'arrive jamais à nos oreilles.

 

Si ma crainte n’était pas de passer pour un être insensible et/ou xénophobe, je pourrais rajouter le cas récent d’Alstom et celui des migrants :

Chez Alstom et pour éviter les 400 licenciements de Belfort, l'Etat vient de passer commande de 15 à 21 rames de TGV, commande qu'elle offre en partie à la SNCF sous la forme de 500 millions d’euros pour le contribuable. Vous me direz qu'avec la dette pharaonique que la SNCF traîne depuis des lustres, 44,1 milliards selon les dernières estimations et le Figaro, cette entreprise n'est plus à quelques millions d'euros près et ce d'autant que l'Etat l'a toujours soutenue très activement. Vous avez dit "erreur de gestion", en voilà une carabinée !

Quand au coût de l’immigration en général et des demandeurs d'asile en particulier, il est exorbitant et ce n'est pas moi qui le dit mais la Cour des Comptes relayée par Le Monde du 15 avril 2015 :  Xénophobe ou pas, les chiffres sont là sous la forme d'un document confidentiel de la Cour des comptes qui s’alarmait du coût de l’accueil et de l’hébergement des réfugiés en France. Elle chiffrait le coût global de l’asile aux alentours de 2 milliards d’euros par an pour environ 66.000 demandes faites en 2013 soit 30.303 euros par demande. Les gagnez-vous annuellement ? C’est sensiblement l’équivalent de la dette due par chaque français. Etonnant non, comme aurait dit un autre humoriste aujourd'hui disparu lui aussi ?

Ajoutons à cette situation déjà phénoménale, des milliards que l’on donne ou que l’on va être contraints de donner à la Turquie pour minimiser cette même immigration, les conséquences de cet accord européen, immense chantage dont les effets sur notre économie sont « incalculables » à ce jour mais seront considérables à n’en pas douter et la goutte turque fera inévitablement déborder le vase européen déjà bien trop plein.

C'est d’autant plus dramatique, que tôt ou tard, ces mêmes Turcs finiront par obtenir ce qu’ils veulent depuis longtemps déjà : à savoir toute absence de visa pour entrer dans un pays de la communauté européenne et qui sait peut-être une entrée gratuite et autorisée sans contrainte dans l'espace Shengen avec une adhésion de leur pays à la C.E.E dans quelques années. C'est à redouter car il y a belle lurette que la France ne décide plus, ni en Europe, ni dans son propre pays. Je vous rappelle que la Turquie vient d'emprisonner 18.000 opposants au régime du président Erdogan et que 50.000 autres se sont vues retirer leur passeport (source Le Temps).

Le pire en matière de risques économiques et d'immigration exponentielle est sans doute encore devant nous.

Vous remarquerez que je n'ai pas voulu couper les cheveux en quatre et que je n'ai pas évoqué le salaire mensuel "démentiel" du coiffeur de notre président.

Oui, nous sommes de vraies vaches à lait mais n’ayons pas peur de l’avenir, la Chine est là, déjà prête à nous « piller » tout le lait que nous produisons en France…..et puis il paraît que le lait de vaches ce n’est pas si bon que ça pour la santé….alors…..

Enregistrer

Partager cet article
Repost0

Loupé ou l'injustice du foot !!!!

Publié le par gibirando

Loupé ou l'injustice du foot !!!!


 

Loupé ! …..ou l’injustice du foot. Il y a-t-il une définition mieux appropriée pour décrire la déception après la défaite de l’équipe de France de foot lors de cet euro qui s’est terminé fin juillet ? Et pourtant ! Moi, je l’avoue, cet Euro m’a quelque peu laissé sur ma faim et l’équipe de France avec elle. Quelle injustice que le foot ! L’équipe la meilleure n’a pas gagné. D’ailleurs, y avait-il une équipe au dessus du lot ? La France n’était pas l’équipe la plus forte et on peut presque dire « normal qu’elle n’ait pas gagnée ! ». L’Allemagne, championne du monde,  était sans doute la meilleure car elle a dominé pendant très longtemps, de la tête et des épaules, l’équipe de France. Elle était de très loin la mieux organisée et la plus sereine dans son jeu mais il lui a manqué un véritable buteur. Un « tueur », un « chasseur de buts » comme on a l’habitude de dire. Malgré ça, l’Allemagne a battu l’Italie qui avait battu l’Espagne, la tenante du titre. Mais elle n’a pas gagné non plus contre l’équipe de France. Nous avons gagné par chance et par un coup du sort, comme le Portugal en finale. Le Portugal n’avait rien montré d’emballant jusque là et d’ailleurs ce pays avait fini assez lamentablement troisième de son groupe qualificatif, ayant la chance d’être repêché pour le tour suivant. Toutes proportions financières gardées, je trouve que le foot est sans doute le sport le plus injuste qu’il y ait. Une jambe, un pied, un corps, une barre ou un poteau et le ballon n’entre pas dans la cage. Une main, un bras et c’est le penalty faisant une différence souvent irrattrapable. Un coup de pied arrêté et c’est un but inattendu. Je ne connais pas d’autres sports où l’injustice est parfois aussi avérée. Prenons l’athlétisme par exemple : celui qui court le plus vite, lance le javelot, le marteau, le disque ou le poids le plus loin, celui qui saute le plus loin, finit toujours pas être le vainqueur. Seule la forme du moment et le dopage peuvent venir contrarier ce verdict final. Idem dans le cyclisme. Idem dans le tennis mais dans d’autres sports collectifs aussi. Si vous êtes plus maladroits que vos adversaires vous ne gagneraient pas au basket, au volley-ball ou au hand-ball mais aussi au golf, à la pétanque ou au cricket. Si vous êtes moins forts, moins puissants, vous ne gagnerez pas au rugby, à la boxe, au judo ou à la lutte. Alors pourquoi cette injustice tout spécialement dans le foot ? La tactique est essentiellement en cause. Les entraîneurs et sélectionneurs sont devenus des maîtres tacticiens. De véritables petits génies de la stratégie et du coaching. Deschamps, Mourinho, Guardiola, Ancelotti et bien d’autres entraîneurs sont devenus des généralissimes dignes d’un Napoléon 1ER, des stratèges presque aussi forts que les plus grands joueurs d’échecs. Ils ont tous les éléments à leur disposition. Un staff composé de fins techniciens dignes des meilleures armées. Ils disposent de toutes les statistiques, de tous les matches précédents dans leur bibliothèque et ils les dissèquent de haut en bas, de long en large comme un médecin légiste dissèque un macchabée lors d’une autopsie. Résultat : des matches mortifères, sans saveur car trop orientés vers une défense et donc frileux. Or mis les excellents matches rendus par de « petites » équipes comme l’Islande ou le Pays de Galles, c’est souvent ce qui s’est passé au cours de cet Euro où les résultats n’ont souvent tenus à rien. La finale en est le parfait exemple alors que l’équipe de France était sensée être plus forte et en tous cas bien meilleure que le Portugal. Les rares fois où elle a joué vers l’avant, le constat a été si évident. Malgré ça, on a vu un Pogba et un Payet, habituellement plus offensifs dans leurs clubs, constamment défendre au lieu d’attaquer et seul Sissoko avec ses longues chevauchées est venu perforer le milieu de terrain puis la défense, loupant la cage à plusieurs reprises ou voyant ses tirs arrêtés par un grand gardien de but portugais. Les portugais étaient loin d’être sereins en défense et un jeu plus offensif aurait sans doute permis la victoire. Les consignes de Deschamps allaient sans doute dans ce sens : défendre d’abord et attendre une opportunité au lieu d’aller la provoquer. On connaît la suite. L’opportunité et la chance ont été portugaises. C’était trop tard. La chance qui nous avait sourie contre l’Allemagne avait choisi son camp. Le camp portugais et pas le français. Certains mettront la lassitude, une jour de repos de moins, une fatigue plus grande sur le compte de la défaite mais non, il faut être réaliste. L’équipe de France avait 23 joueurs, tous de grands professionnels, habitués aux joutes stressantes. Certains n’ont jamais foulé la moindre pelouse de cet Euro. Non, il faut être réaliste, nous n’étions pas les plus forts mais nous étions plus forts que le Portugal, surtout sans Cristiano Ronaldo au bout d’un quart d’heure. La tactique est seule responsable de la défaite mais elle est aussi responsable de la victoire du Portugal car l’entraîneur est un fin stratège lui aussi. Il a réussi à faire devenir championne, une équipe qui n’était pas, et de très loin, la meilleure du tournoi. Je ne le félicite pas pour autant car je n’aime pas ce football-là et j’aurais nettement préféré que le meilleur gagne.

 

Même si j’ai joué au foot pendant très longtemps, il y a des jours où je m’en veux d’aimer ce sport pour millionnaires et multimillionnaires….Je me demande si c’est bien éthique d’être abonné à Bein Sport ?

 

Et puis, il m’arrive d’être désorienté dans mes pensées quand je vois des joueurs pleurer parce qu’ils ont perdu un match….Je suis troublé quand j’entends les paroles d’un Griezmann parlant des attentats et relativiser cette finale perdue…

 

Finalement et avec méchanceté certes, je me dis que ce n’est pas bien grave si le meilleur ne gagne pas, les perdants ont de bien plus amples compensations que le smicard licencié n’aura jamais.

 

Oui, l’injustice dans le foot ne sera toujours qu’insignifiante au regard de tout se qui se passe tout autour…..

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Le Château de Salveterra (400 m) depuis Opoul (côte 207 sur le D.9)

Publié le par gibirando

Diaporama sur une musique de Johan Söderqvist tiré du film "Let The Right One In", en français "Morse"

Le Château de Salveterra (400 m) depuis Opoul (côte 207 sur le D.9)

Le Château de Salveterra (400 m) depuis Opoul (côte 207 sur le D.9)


 

Si vous allez découvrir le château d’Opoul, comme j’ai pu le faire, avec une tramontane à 80 ou 90km/h avec quelquefois des rafales soufflant à plus de 100, voire sans doute supérieures parfois ; j’ai failli tomber à plusieurs reprises ; vous penserez immédiatement que si nos ancêtres l’ont appelé « Salveterra » c’est sans doute à cause de ça. La « Sauveterre », on y monte, terre en général hautement perchée, et le vent est tel qu’immédiatement on se sauve ! Eh bien non ! Vous n’y êtes pas du tout et c’est même presque le contraire ! Non, tous les toponymistes sont d’accord pour traduire « Salveterra » en « terre sauve » c'est-à-dire en « terre d’asile » et en tous cas en « terre jouissant d’un droit d’asile ». C’est ainsi qu’au Moyen-Âge, un « sauvetat » ou « salvetat », en français une « sauveté » était un lieu bien défini, en général près d’une église et délimité très souvent par des bornes, dans laquelle un fuyard ne pouvait pas être ni appréhendé ni même simplement poursuivi. L’Histoire raconte que ce château d’Opoul a été édifié en 1246 par Jacques 1er le Conquérant, roi d’Aragon, sur les bases d’un ancien « podium », le « Castlart d’Oped ». Le but était d’assurer la paix avec le Royaume de France en protégeant la frontière toute proche par une ligne de défense composée de plusieurs forteresses aragonaises dont Salses, TautavelForça Réal et bien sûr Oped. Le royaume de France possédait l’équivalent avec Aguilar, QuéribusPeyrepertuse et quelques autres châteaux longeant la chaîne pyrénéenne piémontaise.  Ici au « Castlart d’Oped », le lieu était si sordide et si venté que les candidats prêts à l’occuper ne se pressaient pas au portillon et du coup, le roi décida d’en faire une « Salva Terra », une terre protectrice. Aussitôt arrivèrent des vagabonds, des fugitifs mais également des paysans qui fuyaient les exactions et les guerres. Ils s’installèrent sur le plateau. Le hameau de « Salveterra » est né ainsi comme d’autres «Sauveterre» dans bien d’autres provinces de France, de Navarre et d’Aragon. La première mention écrite « Salveterra » date du 11eme siècle et tire son origine du latin « Salvam Terram » ou « Salva Terra ». D’autres citations du mot suivirent et figurent en bonne place dans les archives médiévales du « Trésor des Chartes ». Depuis le nom a guère varié même en passant du latin à l’occitan (Sauvaterra), ou de gascon (Salvaterra) au béarnais (Saubeterra) et enfin au français (Sauveterre), mais il a toujours gardé cette même signification de « terre sauve », une terre sur laquelle une communauté pouvait bénéficier d’une « charte de franchise », c'est-à-dire d’un certain nombre de privilèges et d’exemptions de taxes que le seigneur leur accordait pour les inciter à s’installer.  Alors comme la douzaine de communes françaises et les innombrables lieux-dits portant ce nom de « Sauveterre », le château d’Opoul ne fait pas exception à cette règle instaurée ici par Jacques 1er d’Aragon. Voilà pour l’Histoire du lieu et du nom rapidement résumé. Pour mon pique-nique et malgré les ruines, j’y ai d’ailleurs trouvé asile sans trop de problèmes, au fin fond d’une salle voûtée pourtant ouverte à tous les vents mais très curieusement la tramontane, elle, n'y rentrait pas. Dans ce décor plutôt isolé, austère et même un peu lugubre, il faut bien le dire, seul le vent violent a eu envie de me chasser de là et malgré ma terrible envie de découvertes, il a fini par y parvenir bien plus vite que je ne l’aurais voulu. J’en suis donc parti à regret avec le sentiment de ne pas avoir tout vu. Pour cette randonnée, je suis parti de la côte 207 sur la carte IGN, croisement situé sur la D.9 peu après Opoul. Là, j’ai laissé ma voiture près d’une citerne verte D.F.C.I et j’ai immédiatement emprunté un petit sentier caillouteux coupant les deux premiers lacets de la route asphaltée montant vers le château. Un peu plus haut, j’ai retrouvé la route mais peu après, j’ai aussitôt opté pour un autre raccourci. En effet, une large piste caillouteuse part sur la droite et évite à nouveau un long cheminement sur le bitume. Si la déclivité est plutôt modeste, elle est néanmoins suffisante pour dévoiler de multiples et lointains panoramas : Plaine du Roussillon,   massifs des Albères et du Canigou et premiers contreforts des Pyrénées enneigées. Beaucoup plus près, le village d’Opoul en contrebas, la côte Méditerranéenne et l’étang de Salses-Leucate et les premières « serras » des Corbières méridionales. Enfin, ce n’est pas seulement la tramontane qui m’a fait tourner la tête et les paysages y étaient pour beaucoup aussi. Du fait, l’objectif de mon appareil photo a fait de même. Quand au château, s'il est bien visible depuis un bon moment déjà, c'est essentiellement à cause de ses quelques remparts ressemblant à des chicots sur une gencive édentée. Cette gencive blanche, c’est la vaste plate-forme calcaire qui le supporte. Abstraction faite des fortifications, à lui seul ce plateau ressemble à une forteresse minérale. Dans ce plaisant cheminement, la seule chose que je regrette, or mis la tramontane, c’est ce ciel carrément coupé en deux avec de gros nuages gris sur la longue crête des Corbières et un bleu azur presque pur sur le Roussillon. La tramontane a coupé le ciel en deux et envoie valdinguer les nuages vers la mer. De ce fait, le firmament est moucheté de quelques altocumulus lenticulaires très épars. Cette coupure est juste au dessus de ma tête et par instant, j’ai même l’impression d’un désagréable crachin qui, heureusement ne dure que quelques minutes. Le chemin amorce un virage, laisse sur la gauche une aire de pique-nique et une citerne jaune et se termine sur le bitume de la route juste en face le grand parking du château. Ne connaissant pas les lieux, j’emprunte l’itinéraire qui me parait le plus simple et le plus direct pour monter vers le fort. Je traverse le parking tout droit, prend un large chemin puis un sentier plus étroit montant directement à droite vers les ruines des remparts. Là, je me retrouve devant quelques rochers puis un mur qu’il me faut escalader sur quelques mètres pour parvenir à une trouée dans les remparts du château. Si vous n’êtes pas féru de grimpe aussi minime soit-elle, je vous conseille, depuis le parking, d’emprunter un étroit sentier filant immédiatement à droite et se dirigeant vers une petite pinède. C’est plus long pour atteindre le plateau mais moins périlleux et donc plus sûr. Après le pique-nique, j’ai dans l’idée de faire une visite très approfondie de tous les vestiges et du plateau lui-même mais la tramontane a forci et semble décidée à contrarier ce projet. A plusieurs reprises, elle est à deux doigts de me pousser à la faute et de me faire tomber. Grâce à un planté très ferme  de mon bâton de marche, j’évite le pire, c'est-à-dire de choir au fond d’une séculaire « cellera » souterraine que je suis entrain de photographier. Etant tout seul sur cette masse aride et rocheuse, il ne m’en faut pas plus pour prendre mes jambes à mon cou et décamper de ce lieu si hostile. Ce n’est pas vraiment de la peur mais mon éternelle étourderie m’ayant fait oublier mon téléphone portable, je trouve que c’est plus prudent d’en rester là, et ce d’autant que d’autres découvertes sont au programme et que le ciel demeure toujours incertain. Au loin, vers Périllos et son Montolier, le ciel est très gris et la colline gravie l'an dernier plus terne encore.  J’entreprends donc de faire le tour du plateau car sur la carte IGN figure un chemin circulaire et deux grottes que je veux impérativement aller voir : la Cauna Negra et la Cauna Roja. Je suis d’autant plus enthousiasmé que j’ai appris que les flancs du plateau recèlent des marnes fossilifères. Je fais donc le tour du plateau sans aucun problème, un large chemin en forme de vélodrome étant tracé à cet effet. En observant chaque éboulis, chaque talus, je trouve assez facilement quelques fossiles intéressants dont trois sont clairement de vieux mollusques bivalves quand au quatrième, il ressemble plutôt à un ver marin. Enfin, il suffit d’observer certains agglomérats limono-argileux reconnaissables à leur couleur rougeâtre pour qu’aucun doute ne subsiste quand à la présence de la mer ici dans des temps très reculés. On y décèle le dépôt d’infimes algues fossilisées et parfois même de minuscules coquillages. Depuis le chemin, on peut noter aussi la présence quasi permanente de remparts dans chacune des anfractuosités du plateau mais également des tours fortifiées sur son aile nord. Les grottes, elles, ne présentent pas un grand intérêt, il faut dire que je ne suis pas trop téméraire quand il s’agit de progresser seul dans une caverne, qui plus est sans lampe comme c’est le cas. Après ce tour du plateau, je m’arrête à la table d’orientation dominant le village d’Opoul. Je l’ai remarqué grâce à ma carte IGN. Elle se trouve en face du parking du château. On regrettera qu’elle ne soit pas indiquée et qu’en outre n’étant pas visible depuis la route, on peut supposer que de nombreux touristes y passent à côté sans la découvrir. Après cette visite du château et de son plateau calcaire, je reprends la route direction la Ginevrède (la Génevraie). Au premier virage, je poursuis tout droit pour emprunter la route de la Vall Oriola mais juste après un pylône à haute tension se trouvant sur la gauche, j’emprunte un bon chemin descendant dans la Coma de l’Agla (la Combe de l’Aigle). Là, en marchant au pied de la petite falaise, dernier épaulement du vaste Pla de la Llaquera (plateau du Laquet), je suis bien à l’abri du vent et ça me change des rafales que j’ai pris en pleine poire depuis le début de la balade. C’est d’autant plus agréable que la tramontane a chassé tous les nuages et que la balade s’effectue désormais sous un chaud soleil. Est-ce l’absence de vent, la tranquillité du lieu et la présence d’une pinède mais les passereaux y sont plus nombreux que nulle part ailleurs. Je me poste avec mes appeaux et en moins d’une heure, je réussis à photographier un monticole bleu, un rouge-gorge et une jolie fauvette à lunettes. Après cette jolie moisson photographique, je repars. La falaise se termine et avec elle, l’abri du vent aussi. J’ai atteint le fond de la combe. Ici, circule le Correc dels Vivers et la tramontane me rappelle aussitôt à son bon souvenir. Tout comme moi, elle s’engouffre dans la petite gorge du « correc » mais ce n’est pas pour les mêmes raisons. Les miennes sont plutôt localisées car le but de cette marche dans le ruisseau asséché est d’aller découvrir l’étrange grotte de la Nantella. Etrange car l’entrée de cette grotte toute proche est constituée d’un joli fronton en pierres maçonnées comme on le faisait dans le temps avec les matériaux du coin : calcaire blanc et terre argileuse rougeâtre. La toiture a disparu mais la bâtisse devait être très belle avec notamment une grande pièce présentant une très jolie arcade et de nombreuses ouvertures permettant sans doute d’y faire rentrer le soleil. Les pièces donnent ensuite sur l’entrée de la grotte et de ce fait, bien évidemment on pense immédiatement à un ancien habitat troglodyte. Alors était-ce un moulin à cause du ruisseau qui se trouve juste devant ? Etait-ce une bergerie bien que son unique accès par le petit canyon semble peu propice à la venue d’un troupeau ? Etait-ce l’entrée d'une mine aujourd’hui oubliée ? Etait-ce plus simplement l’habitat d’un homme original qui cultivait des lentilles puisqu’il semble que le nom « Nantella » soit une variante du toponyme « Nantilla », lieu où l’on cultivait cette légumineuse ? Le mystère reste entier et je n’ai rien trouvé sur Internet permettant de donner un début d’explication. Aujourd’hui, et malgré son état de délabrement, il semble que la grotte ait été encore très récemment « squattée » car on y trouve un matelas deux places, plusieurs matelas en mousse, un grand canapé en cuir et un tapis et divers petits objets usuels. La grotte est à priori et de très loin la plus spacieuse des trois que j’ai visité au cours de cette balade. L’absence d’une torche m’a encore une fois contraint à écourter la découverte. Il ne me reste plus qu’à rejoindre la voiture, ce que je fais en suivant le lit du « correc » jusqu’au petit pont de la D.9 qui l’enjambe. Là, je poursuis l’asphalte sur moins d’un kilomètre, en longeant la  Coma de Raó jusqu’à la côte 171 puis juste avant le virage, j’emprunte un étroit sentier filant tout droit dans la garrigue et me permettant une nouvelle fois de raccourcir l’itinéraire. Ma voiture est là sur le terre-plein et en observant mon pneu avant gauche, je m’aperçois que je me suis arrêté à quelques millimètres à peine d’un énorme et magnifique « Orchis géant » tout rose. Ecraser en janvier une aussi jolie fleur alors que la flore aperçue ne se résume qu’à quelques romarins, ajoncs ou pissenlits aurait été fort dommage. La randonnée telle qu’expliquée ici a été longue de 10 km environ. Le dénivelé de 255 mètres est peu significatif, le point le plus haut est bien évidement situé sur le plateau à proximité du château à 400 mètres d’altitude. Les montées et descentes cumulées sont de 610 mètres. Bonnes chaussures à tiges hautes sont vivement conseillées dans ce pays de caillasses et bien évidemment emportez de l’eau en quantité suffisante si vous envisagez de faire cette balade à la saison chaude. Carte IGN 2547 OT Durban – Corbières – Leucate – Plages du Roussillon Top 25.

 

 

Partager cet article
Repost0

1 2 > >>