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avenir

Une France disloquée et à fleur de peau.

Publié le par gibirando

Une France disloquée et à fleur de peau.


 

Je ne sais pas vous, mais moi je suis allé voter aux Européennes puis à ces dernières législatives en traînant les pieds. Non pas que je ne voulais pas accomplir mon devoir de citoyen , mais j’en ai plus que marre de cette France où la haine l’emporte constamment sur le respect de l’autre. Finis les débats politiques sereins et empreints de moralité où l’on échange simplement ses idées. Chaque émission TV est devenue un enchainement d’invectives violentes et haineuses. Ce ne sont plus des adversaires politiques qui s’affrontent mais des rivaux « brutaux » quand ce n’est pas carrément des ennemis grossiers. Par bonheur, ça ne reste que verbal pour l’instant. Ce ne sont plus des débats mais une guerre injurieuse où faire mal voire tuer psychologiquement et médiatiquement son contradicteur est devenu l’ordinaire. Le concurrent doit être admis par le plus grand nombre d'électeurs comme un paria. Le président Macron en tête qui a très souvent employé le terme de « diable » en parlant du R.N, oubliant qu’il est le président de tous les Français et que derrière ce parti, il y a des citoyens qui se déplacent pour aller voter selon leurs convictions et leur libre arbitre. N’y-a-t-il pas des problèmes urgents qu’il faudrait résoudre ?  Or s’il n’y a plus de liberté, il n’y a plus de démocratie. Mais avec son côté « jupitérien », sans doute le président Macron a-t-il oublié cela ! Autre exemple de cette haine envers l’autre, l’élection d’un fichier « S » dont le mouvement à la radicalité venimeuse et agressive a toujours été l'ADN. Autre exemple de ce déchirement furieux, « l’affaire » Ciotti au sein des L.R, dont on se demande où est désormais leur logique quand ils évoquent comme sujets majeurs une maîtrise de l’immigration et du pouvoir d’achat, thèmes identiques à ceux du R.N ! La politique dont l’origine du mot nous renvoie vers le latin « civitas », c’est certes le droit de la cité et du citoyen, mais c’est aussi la « civilité ».  En France, cette dernière a totalement disparu et notre pays est devenu le reflet d’une société de plus en plus intolérante, insécurisée car agressive, sans garde-fous où tout est permis, y compris les pires coups bas. Quand j’observe cette France déchirée et fracturée comme jamais, je ne peux m’empêcher de penser à mon grand-père paternel Benoit Gabriel, revenu gravement blessé lors de la guerre de 14-18 et de me dire tout ça pour ça ! Il ne s’était jamais vraiment remis de ses blessures et il serait sans doute très triste de voir la France dans son état actuel de dislocation. Je reste convaincu qu’il y a désormais trop d’argent en politique, enfin trop par rapport au revenu moyen d’un citoyen lambda,  et comme l’argent pourrit beaucoup de choses, cet écart au détriment du citoyen engendre des excès de toutes sortes en politique. Sommes-nous nombreux à gagner 91.648 euros brut par an et à avoir le privilège d'une pension  de retraite de 684 euros par mois après 5 ans de travail seulement ? (voir photo ci-dessous)  Il faut à n’importe quel prix être élu, avoir un maximum de voix pour détenir du pouvoir et pour gagner de l’argent ! Peu importe si les  idées passent au second plan. Peu importe, si la France et l’intérêt général des français tombent aux  oubliettes. Peu importe les moyens pour y parvenir ! Tambouilles, tripatouillages et magouilles s’effectuent désormais sans aucune retenue. De ce fait, la France est devenue en permanence un pays à fleur de peau où la moindre différence d’opinion se transforme en étincelles quand ce n’est pas carrément en manifestations incendiaires disproportionnées. Oui, j’ai peur de cette France et de son avenir pour mes petits-enfants.

Une France disloquée et à fleur de peau.

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A y laisser nos plumes autant crier !

Publié le par gibirando

Colbert, ministre bien connu des finances de Louis XIV a dit « L'art de l'imposition consiste à plumer l'oie pour obtenir le plus possible de plumes avec le moins possible de cris. » Autant le dire, la France étant depuis quelques années la championne du monde des impôts, taxes, contributions et autres prélèvements que l’on appelle « obligatoires », cette phrase n’a jamais été autant d’actualité. A un détail près néanmoins, par le fait même que les systèmes de communications actuels ne sont pas ceux qui avaient cours sous Louis XIV et Colbert. Alors si « oies » nous sommes encore, si nos gouvernants continuent de nous plumer et de nous mettre à nu autant qu’ils le peuvent, on peut au moins crier de plus en plus fort. C’est ce que je tente de faire dans cet article et comme d’autres crient bien mieux que moi, je préfère relayer leurs messages. Ainsi ça m’évitera d’avoir à sucer des pastilles Valda ou Pulmoll ou à croquer des bonbons Stoptou parce que j’ai la gorge irritée. Enfin irrité, je le suis quand même quand je constate que mes impôts et taxes ne servent plus à grand-chose sauf peut-être à aider Macron et consorts dans leur gigantesque et folle spirale dépensière. Vivre dans le faste et les dorures, là ils ne manquent jamais d’être dans l’action et ne sont jamais dans la communication. Pourtant, pour tous les autres sujets, c'est très souvent le contraire. A 74 ans,  quand je vois la dette de la France au rythme où elle grossit, je ne peux m’empêcher de penser à l’avenir, à mes enfants et surtout à mes petits-enfants et au fardeau financier qu’ils auront comme une épée de Damoclès au-dessus de leur têtes. Car à n’en pas douter cela sera une terrible charge car cette dette que l’on doit nous n’en sommes plus maîtres car nous la devons essentiellement à des prêteurs étrangers, américains, chinois, etc.... Elle nous ôte toute liberté, toute indépendance, toute souveraineté, tout libre-arbitre, toute émancipation et en 2 mots « tout pouvoir ». Quand je dis "nous", c'est bien sûr à la France que je pense mais aussi aux citoyens que nous sommes. Comparons la dette de la France à quelqu'un qui gagnerait le Smic, c'est à dire environ 1.540 euros par mois. Il aurait sur sa tête une dette à rembourser d'environ 230.000 euros. Que ferait-il dans un telle situation de faillite ? Il irait déposer un dossier de surendettement à la Banque de France. Serait-il accepté sachant que même en épongeant certaines dettes, le reste du problème devrait être réglé en 7 ans ? Probablement que non ! Alors « crions » ! Il ne nous reste plus que ça face à cette dette monstrueuse, machine infernale à crans, à engrenages, dont on ne voit pas quand, comment, quoi et qui pourraient la faire repartir en sens inverse sans en casser toutes  les dents comme le démontre cette étonnante mais réaliste vidéo documentaire "3000 milliards : les secrets d'un état en faillite". que nous propose la remarquable association Les Contribuables Associés. "Casser toutes les dents" signifierait sans doute pour l'Etat "casser nos tirelires, piocher dans nos épargnes, baisser salaires et pensions, etc.......". Je n'ose imaginer cette situation quand je vois ce qu'un simple fait divers peut engendrer dans notre pays devenu si violent. Rappelons-nous les Gilets Jaunes dont le mouvement a commencé à cause d'une simple augmentation des carburants. Cette année encore se fut les émeutes qui ont coûté des milliards à cause de l'arrestation d'un voyou qui s'est mal terminée pour lui. Je complète cette vidéo d'un lien en cliquant ici que nous propose le site Internet « La Sélection du Jour », ainsi vous aurez un historique de cette triste déconfiture, un résumé de la situation présente et un panel plutôt complet des cris factuels les plus objectifs.

 

Si vous en avez la possibilité, il est préférable de regarder cette vidéo YouTube sur un grand écran TV. Boitiers, systèmes deconnexion avec votre ordinateur, votre smartphone ou votre tablette, voici un site qui vous donne quelques solutions : https://www.tcl.com/fr/fr/blog/tips/how-to-watch-youtube-on-your-tv

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Esperanza Amore, la petite lumière.

Publié le par gibirando

Esperanza Amore, la petite lumière.


 

Il y a plusieurs mois de cela, j’avais reçu d’une dame une demande d’amitié sur ma page Facebook. Je ne la connaissais pas et sur l’instant, j’ai failli la refuser comme je le fais le plus souvent quand je n’y vois aucun lien d’affinité ou de personnes déjà connues. Son nom Esperanza Amore. Avec un tel patronyme et un tel prénom, je ne sais pas pourquoi mais je me suis dit « Non, tu ne peux pas lui dire non ! » Y ai-je vu un signe ? Un présage de quelque chose ? Franchement, connaissant mon côté très « terre à terre » et le plus souvent rationnel, toujours très loin de tout ce qui peut-être considéré comme mystique ou illogique, je n’ai pas compris pourquoi j’avais agi différemment que si elle s’était appelée « Michèle Dupont » ou « Gertrude Tartempion ». Certes, selon ma traduction personnelle, elle s’appelait « Espérance Amour », mais était-ce là la vraie raison pour l’accepter comme amie ? En tous cas, c’était la seule explication que je voyais. Finalement, ayant répondu « oui », elle me contacta sur Messenger en me disant qu’elle avait 78 ans, qu’elle était veuve, qu’elle avait été professeure de français dans un lycée de Buenos-Aires, qu’elle avait eu l’occasion de venir plusieurs fois en France dans un passé assez lointain, y faisant même plusieurs longs séjours, qu’elle était tombée sous le charme de certaines de nos grandes villes et de nos paysages,  mais surtout elle m’indiqua qu’elle avait découvert mon blog ; et que si les randonnées, de surcroît françaises ;  ne l’intéressaient guère, bien qu’elle adorait la Nature ; elle avait lu et lisait encore tous les articles de Mon Journal Mensuel,  se retrouvant souvent dans un grand nombre d’entre eux. En développant nos échanges, j’ai finalement compris qu’elle se retrouvait dans bons nombres de point de vue concernant l’évolution négative de nos pays respectifs. Elle qui avait connu la France des années 60 et 70, elle regrettait que notre pays ait si radicalement évolué dans une mauvaise direction. Le sien n’était pas mieux.  « J’ai peur de mon pays » me disait-elle régulièrement dans ses messages, évoquant tout ce qui ne fonctionnait plus ou à un degré moindre de plus en plus mal, ne voyant pas de solutions et encore moins d’homme politique providentiel pour en trouver. Ne passant pas nos journées sur Facebook, nous échangions de manière espacée ; une ou deux fois par mois ; et le plus souvent elle me donnait son avis à propos du dernier article de Mon Journal Mensuel. Puis un jour, notre liaison sur Facebook disparut aussi soudainement qu’elle était arrivée. J’ai bien tenté de renouer un contact mais en vain. Alors certes, il y avait bien sur Facebook d’autres Esperanza Amore mais « la mienne » s’était carrément volatilisée. Ma crainte est qu’elle soit décédée tant j’avais cru comprendre au travers de 2 ou 3 messages qu’elle était gravement souffrante même si elle ne se plaignait jamais et ne s’étendait pas sur le sujet. Estimant que nos relations n’avaient jamais été suffisamment intimes, je ne lui ai jamais posé de question à ce propos. Peut-être ai-je eu tort ? Nous évoquions nos tracas respectifs quant à l’avenir de nos pays respectifs et finalement c’était notre principal point de conjonction, même si le mot « espoir » ne nous quittait jamais. En effet, malgré nos craintes, on était également d’accord pour dire que le temps finirait par régler les problèmes, l’Histoire nous rappelant que « tout est un éternel recommencement ».

Cette relation sur le Web étant enfouie dans mon jardin secret, je n’ai jamais cru utile d’en parler à quiconque et ce d’autant que je considérais qu’elle n’intéressait que moi. Nos tracas étaient les nôtres et à titre personnel, je considérais que Mon Journal Personnel en était déjà pas mal rempli.

Puis, je ne sais pas pourquoi, il y a quelques jours, ce nom est revenu à la charge et notamment juste avant de m’endormir ? Il est vrai que lisant « La Cinquième Montagne » de Paulo Coelho, il est fort probable que l’aspect «  céleste car angélique» du roman ait influé à ce souvenir. L’auteur n’affirme-t-il pas régulièrement que « Rien dans ce monde n’arrive par hasard ».   Je me suis mis à y penser me posant finalement cette étrange question : « Si tu devais relier ces deux noms ou ses deux mots « Esperanza/Espérance » et « Amore/Amour » à quelque chose ou à quelqu’un quelle serait ta réponse ? » Je me suis endormi sans trouver de réponse. Le lendemain et dans les jours qui ont suivi, cette question est revenue dans ma tête. Puis c’est dans la journée et alors que je lisais un article  "Les boulets de la France" que le mot « France » est venu à moi comme une évidence. Esperanza Amore était fusionnelle à son pays, moi au mien et les problèmes de nos  pays avaient été à l’origine de notre trop courte relation.  Voilà ci-après les craintes que j’évoquais dans nos échanges et les siennes n’étaient guère différentes.

Comme Esperanza avait peur de son pays, j’ai peur de la France. J’ai peur de ce qu’elle est devenue quand je la compare à celle de mon enfance et de ma jeunesse. J’ai peur de son évolution. J’ai peur de la société dans laquelle nous vivons. Attention, ce n’est pas une peur « panique » mais plutôt une peur réfléchie. A 74 ans, je n’ai plus peur pour moi, mais pour mes enfants et surtout pour mes petits-enfants.  Il n’y a pas de mot pour expliquer cette peur puisque la définition du mot « francophobie » dans les dictionnaires est l’exact contraire de ce que je ressens quand je regarde ou lis l’actualité. Alors certes, étant plus jeune j’ai connu des violences et de l’insécurité,  certains de mes amis d’enfance ou d’école, en grandissant, ont mal fini, faisant commerce de leurs petits larcins, fréquentant plus qu’il ne fallait la prison de Baumettes, pour finir parfois dans le petit banditisme ou comme proxénètes, mais finalement dans mon quartier et ceux limitrophes, leur nombre était très limité, se comptant sur les doigts d’une seule main car la plupart devenant adultes retrouvaient le droit chemin. Dans leur grande majorité, ils n’étaient jamais violents.  Ils avaient tous en commun le même profil, issus d’une immigration plutôt récente pour la plupart, italiens le plus souvent, grecs quelquefois, avec l’absence d’un père, une famille désunie ou au pire déchirée mais couramment nombreuse, et donc une absence d’autorité et d’éducation. Certes, j’ai connu mai 1968, mais à l’époque une seule manif m’avait suffit et j’avais passé le reste de cette période entre le lycée et la plage. Oui, devant ce déchainement de violences ; que je n’avais pas compris je l’avoue, insouciant que j’étais ; j’avais préféré le sable fin à la dureté des pavés, et franchement quand j’ai pris conscience des résultats de cette « révolution contre tout », je n’ai jamais eu à regretter cette non-participation. Aujourd’hui, la France semble partir dans une voie similaire mais en pire, car certes il y a encore des révoltes antiautoritaires, antipolitiques, anticapitalistes, antitout et que sais-je encore,  mais la situation globale du pays n’est plus la même tant sur le plan politique, économique, social, financier, énergétique et culturel. La France est affaiblie par ses finances catastrophiques mais surtout amplement divisée à tous les niveaux et à tous points de vue mais surtout politiquement. Pendant très longtemps, on a eu la droite et la gauche, certes il y avait des divisions de chaque côté, mais au sprint final, le meilleur était choisi par son clan et quand un clan était élu, c’était au moins avec 51% des voix et donc avec au moins une majorité de satisfaits aussi minime soit-elle. De nos jours, ce système est devenu obsolète et le président est le plus souvent élu par défaut, par rejet de l’autre candidat ou que sais-je encore et finalement il n’y a que les gens qui ont voté pour lui au 1er tour qui semblent satisfaits. Et encore !  Ce constat explique que le pays soit si divisé car plus personne n’est d’accord sur tout et sur rien. Au-delà de ce constat, il y a aussi des inégalités sociales et financières, des inégalités hommes-femmes, de salaires, des différences culturelles, communautaires et religieuses, une  perte de souveraineté, le décrochage du pays dans le concert mondial, les pouvoirs accrus des lobbyistes.  De surcroît, la France doit faire face à un tas de problèmes qui me paraissent de plus en plus insurmontables. En tous cas,  le temps qui passe n’est jamais mis à profit pour en résoudre définitivement un seul. Violences, ensauvagements et crimes les plus horribles font journellement la Une de nos médias provinciaux. Comme il y en a bien trop, les médias nationaux se cantonnent à un seul par jour ; le plus horrible ou le plus parisien ; oublient volontairement les autres mais aussi sans doute pour ne pas rajouter de la peur à la peur. Trafics en tous genres, mais surtout de drogues et d’armes, transforment peu à peu toutes nos villes en des zones de non-droit où la seule loi qui règne est celle de ces voyous trafiquants mais qui n’ont pas peur de devenir des assassins quand leurs intérêts souvent énormes financièrement sont en jeu. C’est ainsi que tous ceux qui entrent dans leurs zones sont victimes de représailles et de peur car considérés comme des intrus. Nos facteurs, pompiers, médecins, infirmières, agents relevant les différents compteurs d’énergie et que sais-je encore n’osent plus s’immiscer dans certains immeubles pour accomplir leurs tâches, faisant jouer le plus souvent leur droit de retrait auprès de leur employeur pour ne pas se mettre en faute et surtout pour ne plus retourner bosser aux mêmes endroits. Les pouvoirs publics baissent les bras et avec eux la République. Quand ce n’est pas de la drogue, nombreux sont nos jeunes qui pour s’amuser ont besoin de se torcher aux alcools forts, aux gaz hilarants ou à un degré moindre aux boissons énergisantes. Nos services publics et nos administrations disparaissent soit de nos communes soit fonctionnent encore mais de plus en plus mal : sécurité, santé, éducation, emploi, logement, fraudes sociales et fiscales qui se chiffrent en milliards. Ajoutons à cela des écarts qui se creusent de plus en plus entre les très riches, les riches et tous les autres, une inflation dont on a du mal à comprendre les causes et les mécanismes qui l’engendrent et l’aggravent, les problèmes de pouvoir d’achat qui en résultent, ceux concernant toutes les énergies, ceux environnementaux et viraux s’aggravant comme ils s’aggravent sur toute la planète, la crainte des terrorismes divers et variés et la guerre en Ukraine à laquelle nous participons au travers des décisions européennes et le tableau ainsi dépeint est d’une incroyable noirceur. Voilà ce que nous évoquions avec Esperanza. Et quand nous cherchions une issue à ce tunnel si noir, faut bien reconnaître que nous n’en trouvions pas, même si notre espoir reposait essentiellement sur un éventuel "être providentiel" capable de rassembler puis de trouver des solutions. Il arrivera bien un jour me disait-elle gardant cet espoir que j'évoquais. J'adhérais à cette idée même si je ne vois personne pour l'instant. Au bout de ce tunnel si noir et si laid, cet espoir était notre petite lumière. Si comme le prétend Paulo Coelho « rien dans ce monde n’arrive par hasard », pourquoi Esperanza Amore est-elle passée dans ma vie ?  Cette petite lumière, n’aurait-elle pas pour prénom « Esperanza/Espérance » et pour nom « Amore/Amour » ?

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Après le vivre-ensemble, voilà le mourir-seul.

Publié le par gibirando

Après le vivre-ensemble, voilà le mourir-seul.

 

Voilà ci-dessous une petite vidéo dont je partage l'essentiel de ce qui est dit, cliquez sur le lien : 

https://www.facebook.com/LeMediaPourTous/videos/209180473729349/


 

Après le vivre-ensemble, voilà le mourir-seul.

Il y a moins d’un an, en mai 2019, j’étais parti faire une longue randonnée « aux Sources de l’Agly et de la Sals », deux rivières de l’Aude. Le mot « source » avait raisonné en moi comme un appel et j’étais parti marcher encore plus heureux qu’à l’habitude. Pourtant, une fois accomplie, sous un aspect très particulier, celui destructeur de la Pyrale du buis, cette randonnée m’avait bougrement marqué, et pourquoi ne pas le dire, même très perturbé. En effet, ce jour-là, si j’avais été incommodé physiquement pas ces petites chenilles d’une couleur vert-jaune qui pendouillaient constamment des arbres au milieu des chemins, j’avais considéré que là ne résidait pas le préjudice le plus majeur, loin s’en faut. Non, bien au-delà de ce désagrément que je tentais de compenser en fouettant l’air de mon bâton de marche, c’était d’abord de voir que plus aucun buis n’avait résisté à cette minuscule chenille. Comment cela avait-t-il été possible ? Le constat était terrifiant. Plus aucun buis n’était vivant dans tout le secteur et ça sur les 18 kilomètres que j’avais parcouru ce jour-là. Connaissant bien cette région, et la présence si monumentale de cet arbuste si joli, car si luisant grâce à ses petites feuilles, je n’arrivais pas à m’imaginer qu’elle pouvait être l’ampleur de ce désastre écologique ? Par bonheur, et parce que j’avais eu la tête, les épaules et les bras amplement recouverts d'une multitude de ces chenilles, j’avais également constaté que cette Pyrale du buis n’était pas urticante pour ma peau. Oui, par chance, elle semblait inoffensive pour l’Homme et d’ailleurs, une gentille randonneuse que j’avais rencontrée, c’était chargée de « m’écheniller » de la tête aux pieds. J’avais été si troublé par tous ces arbustes morts, qu’en rentrant à la maison, je m’étais mis à lire sur Internet tout ce qui avait trait au sujet. C’est ainsi que j’appris que le joli petit papillon blanc si translucide, en provenance de Chine, aurait fait son apparition en Suisse en 2007. Puis très vite, ignorant les frontières, la Pyrale aurait envahi l’Allemagne de l’ouest, la Belgique, la France et le Luxembourg. En moins de 10 ans, elle avait envahi 32 pays européens, dévastant même les plus beaux parcs et jardins publics sans qu’aucune parade n’ait pu être trouvée par quiconque. Tous les botanistes et jardiniers de l’Europe entière s’étaient trouvés démunis. Sur Internet, il y avait tant d’articles sur cette « envahisseuse » que les lire tous avait été impossible. Oui, force est de reconnaître que je ne connaissais rien du sujet et que j’étais passé à côté de cette catastrophe écologique comme un véritable homme primitif, ignare de surcroît. Si je m’en voulais, je me disais que les médias télévisés, ceux que l’on regarde le plus souvent, n’avaient sans doute pas suffisamment parlé de ce désastre écologique ? Pourquoi ? Je suppose que le sujet n’était pas suffisamment « audimatable » !  La question restait entière : « Comment cela avait-t-il été possible alors que la Pyrale du buis était jusqu’à présent inconnue en Europe ? ». Les scientifiques soutenaient la thèse suivante : Dans les années 2000, le papillon serait arrivé de Chine par bateau grâce à des petits plants de buis vendus dans les jardineries. Afin de ne pas contrarier ce commerce mondialisé, il y aurait eu des relâchements dans les contrôles douaniers et sanitaires et de ce fait le petit intrus en aurait grandement profité. La suite, on la connaît et à ce jour, aucune solution efficace n’a encore été trouvée, même si les chercheurs semblent très nombreux à se pencher sur le sujet.

Là où mon ignorance a eu du bon, c’est que de fil en aiguille, je suis passé de la Pyrale du buis à un sujet énormément plus vaste qui est celui des « espèces envahissantes » en général. Plantes et animaux bien sûr, mais aussi algues, champignons, bactéries, protozoaires et virus, on les appelle aussi « espèces invasives ». Et là, si j’ai beaucoup lu sur le sujet, autant l’avouer « je suis tombé très souvent sur le cul ». C’était presque toujours les mêmes scénarios : les mouvements et déplacements des populations, les transports divers et variés, le commerce mondial avec souvent comme dénominateur commun, cette rapacité à vouloir faire du fric à tout prix quel qu’en soit le tarif à payer. Pour le bénéfice de qui ? De tous un petit peu mais de beaucoup pour peu. Alors si parmi toutes ces espèces invasives, certaines s’avéraient inoffensives et d’autres carrément bénéfiques ; mais elles sont très rares ; la part la plus importante de ces envahisseurs restait négative pour la biodiversité et donc pour l’Homme. Les mots des spécialistes étaient parlants, criants même. Ils parlaient de nuisances, de nuisibles, de prolifération, de pullulations, de déséquilibres, d’agents perturbateurs, d’invasions biologiques, d’invasivité écologique. Enfin, si le sujet vous intéresse, il y a également pléthore d’articles à ce propos.

Alors bien sûr, si j’évoque ce thème aujourd’hui, vous avez déjà compris que c’est en rapport avec le coronavirus Covid-19 qui sévit si durement. Il bouleverse la planète entière, tue des centaines de milliers de personnes, stoppe toutes les économies et nous oblige à cette période de confinement contrainte , astreignante et anxiogène. Comme nous avions laissé faire pour tout ce qui s’était passé auparavant, nous n’avons pas voulu voir arriver ce « cataclysme sanitaire » sans précédent. Quand je dis « nous », je parle de ceux qui nous gouvernent. Je parle aussi de ces 2000 milliardaires qui détiennent 90% de la richesse mondiale. Arrêter l’économie, les transports, le commerce vous n’y pensez pas ? Oui, voilà ce qu’ils ne nous disent pas en temps normal mais qu’ils pensent très fort, sauf quand la contrainte est là. Elle est là. Et comme le danger ne les épargne pas plus que nous, ils en prennent soudain conscience. 

Je ne prendrais qu’un seul exemple de ce laisser-faire permanent : On sait depuis des années que les abeilles sont menacées par le frelon asiatique. Et que font nos pouvoirs publics ? Très peu pour ne pas dire rien. On laisse ça aux apiculteurs qui se battent comme Don Quichotte se battait contre les moulins à vents. Or ce n’est pas tout car malgré cette menace qui pèse désormais sur les abeilles, il y en a une encore bien plus grave. Depuis de très nombreuses années, des associations se battent sans relâche pour que l’on arrête l’utilisation de pesticides et plus généralement de produits phytosanitaires nocifs pour les abeilles et pour les agriculteurs aussi. En vain ! Pas plus à Bruxelles ou ailleurs, elles ne sont entendues. Les abeilles, principaux pollinisateurs de la végétation et donc de la vie disparaissent à petit feu et nos politiques laissent faire en toute connaissance de cause. On repousse constamment les échéances avec des arguments fallacieux Le commerce, l’économie, la finance et les lobbies avant tout, voilà leurs seuls leitmotivs. Comment a-t-on pu laisser l’Europe entre les mains d’un Jean-Claude Juncker, élu banquier de l‘année en 2008 ? Comment as-t-on pu confier la France à un banquier de chez Rothschild ? Comment as-t-on pu laisser la gouvernance du plus grand pays du monde les Etats-Unis à un milliardaire ? Un seul dénominateur commun pour tous ces gouvernants : la finance avant tout, quoi qu’il en coûte. Et même en pertes humaines ?

Mais nos gouvernants ne sont pas les seuls responsables. Oui, avec ses 7 à 8 milliards d’individus, l’Homme, cet « Homo sapiens » des anthropologues, s’il ne représente pas l’espèce la plus nombreuse de la planète Terre ; certains vers, insectes et minuscules crustacés sont nettement plus nombreux ; il est de très loin le plus invasif et donc le plus perturbateur. Oui, il est celui qui influe le plus sur la Nature dont il n’a jamais vraiment compris, pour des raisons d’argent, de pouvoir, de confort, de plaisir et de bêtise humaine, qu’il en faisait partie intégrante.

Alors si la locution « ordre établi » n’avait pas une connotation aussi sociopolitique, je dirais que l’Homme a tout fait pour que cet ordre-là disparaisse. Parfois, certains spécialistes soutiennent la thèse que les mouvements migratoires humains seraient les invasions « biologiques » les plus perturbatrices de la planète ? S’appuyant sur des postulats scientifiques que je n’ai pas étudiés en profondeur, je les laisse seuls juges, toutefois  ne suffit-il pas d’ouvrir les yeux pour voir que ce vivre-ensemble que certains prétendus humanistes vantent comme une panacée n’est trop souvent qu’un mirage ? Différences de civilisations, de cultures, de traditions, de valeurs, de confessions et de croyances, de mœurs et d’habitudes, d’alimentation,  de couleurs, destructions des habitats, et que sais-je encore perturbent tous les peuples autochtones. Ceux qui ne sont pas autochtones mais qui sont déplacés, parfois sous la contrainte, en souffrent aussi. Dans ce cas précis, si certains n’ont pas toujours décidé de leur sort ; guerres, colonisations et esclavage notamment ; l’Homme reste toujours le seul responsable.  De ce fait, cela ne change en rien le résultat final. Les difficultés de plus en plus grandissantes à s’identifier, à s’assimiler, à s’intégrer et en un mot à fusionner au sein d’un nation voire d’un simple petit groupe en sont les preuves les plus éclatantes. Les divisions sont de plus en plus nombreuses et le récent livre du politologue Jérôme Fourquet « L’Archipel français » est là pour attester de cet état de fait sur la base de statistiques indiscutables. Si on ne peut jamais rien généraliser, la France n’est pas le seul exemple de cet échec des mouvements migratoires, le Brésil, pays métissé par excellence en est un autre.

D’ailleurs et pour compléter cette chronique, voilà quelques phrases de spécialistes qu’il faudra sans doute méditer à l’avenir :

  • « On sait que, de manière générale, un nombre élevé d'espèces natives limite les risques de grandes épidémies » Extrait de « Biodiversity series: The function of biodiversity in the ecology of vector-borne zoonotic » de Richard S Ostfeld et Felicia Keesing. 

  • « Une espèce envahissante peut affecter le fonctionnement d’un écosystème de bien des façons et à tous les niveaux. Elle est susceptible de modifier les facteurs biotiques et abiotiques du milieu, positivement, négativement, les deux, ou n’avoir aucun effet. Ces effets étant contexte dépendants, il est difficile de généraliser et donc nécessaire de s’appuyer sur des exemples ». Extrait de Wikipédia et Créative Commons.

  • « Les espèces envahissantes présentent des dynamiques de population très particulières, qui modifient parfois fortement la dynamique des agents pathogènes enzootiques, en cassant les équilibres éco épidémiologiques en place. Leur contribution à la diffusion de pathogènes et de maladies émergentes pourrait avoir été sous-estimée, tant au sein de l'humanité que pour le monde sauvage ». Extrait de « Disruption of a host-parasite system following the introduction of an exotic host species » d’un groupe de chercheurs du Researchgate

Oui, aujourd’hui, ce Covid-19, si contagieux, balaie tous nos concepts antérieurs et le vivre-ensemble de la « pensée unique » que l’on vantait comme un slogan publicitaire soi-disant si authentique est devenu par la force des choses mais c’est très triste « le mourir-seul ».  Or, tous les historiens sont d’accord pour affirmer que les rites funéraires ont été de tout temps les signes d’une évolution des civilisations. 100.000 ans qu’ils existent ces rites et voilà qu’aujourd’hui, il aura suffi de quelques semaines pour que ceux qui partent le fassent en solitaire. Sans leur famille auprès d'eux. Sans cérémonie d'un quelconque recueillement. Vivons-nous la fin d’une civilisation ? L’avenir nous le dira. Mais sans doute faudra-t-il très sérieusement envisager d’autres modèles de sociétés, réduire les transports à leur strict minimum, favoriser tous les circuits courts, ceux économiques en particulier, se replier sur soi-même, encourager le « Made in chez soi », favoriser les produits français, arrêter de délocaliser nos entreprises, stopper la vente de nos brevets et de notre patrimoine à des étrangers, protéger la Nature, peut-être nos frontières, relancer nos industries et notre agriculture sans avoir les contraintes de traités européens ou mondiaux qui sont autant d'Epée de Damoclès sur nos têtes, etc… Enfin je ne suis pas économiste mais le bon sens devra primer. Il y aura un double gain à faire tout ça : se protéger et protéger la planète, quitte à vivre un peu moins confortablement. Rappelons-nous que Maurice Allais, prix Nobel d’économie en 1988 était déjà très critique de la mondialisation. Quant au libre-échange à tout va, il n’a jamais pensé que celui qui a cours aujourd’hui était recommandable. Il était visionnaire mais personne ne l’avait vu. C’était il y a 30, 40 ou 50 ans déjà.

Il faudra donc espérer que le Covid-19 ne devienne pas notre "pyrale du buis" à tous et que l'on trouvera la parade que personne n'a encore trouvée pour elle. L'avenir de l'humanité en dépend peut-être. 

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La crème à bronzer n'a plus aucun avenir.

Publié le par gibirando

La crème à bronzer n'a plus aucun avenir.


 

L’été se termine et force est de reconnaître que je n’ai guère bronzé. Il faut dire qu’ayant passé l’été à la montagne, je n’ai jamais pris le temps de me mettre au soleil. D’abord le lieu ne s’y prête pas vraiment, et ce d’autant que l’eau est rare et fraîche voire trop souvent à l’ombre et trop loin. Quant à la crème à bronzer, je n’ai jamais senti le besoin d’en user et ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer. Et puis, quelle importance d’être bronzé ou pas ?

La couleur de la peau, parlons-en d’ailleurs ! Que le crâne soit blanc, noir, marron, jaune ou rouge, n’est-ce pas ce qu’il y a à l’intérieur qui prime ? Aujourd’hui, et avec la mondialisation, on voit bien que la couleur de la peau est devenue un élément qui n’a plus aucune importance. Sauf pour les annonceurs publicitaires et les chaînes de télévision. Depuis belle lurette, ces gens-là ont compris que l’Europe n’avait plus la primauté de la blancheur de la peau. Il suffit d’allumer la télé pour constater très facilement que la plupart des publicités ont leur métis, leur noir, leur asiatique ou leur arabe de « service » et parfois même trois ou quatre de ces « teintés » en même temps. Idem pour les séries, les feuilletons et autres chroniques diverses et variées. Sur les écrans, il est de bon ton que toutes les couleurs et ethnies soient représentées. Si le terme de « service »  ne peut pas être considéré comme « respectable »,  ni « respectueux », c’est bien avec ce cliché-là que l’on traite le plus souvent ces acteurs de couleur ou ses intervenants télévisuels qui ne sont pas blancs. Il ne faut pas s’y tromper, si l’audimat est bien l’échelle permettant de mesurer les personnes qui sont devant leurs écrans, les couleurs de la peau et les groupes ethniques sont désormais des critères visuels prépondérants. C’est bien le signe d’une évolution dont la célérité n’a d’égal que l’abondance et la diversité des provenances. En France, aucun chiffre de l’immigration n’est fiable mais on sait par exemple qu’en 2018, c’est environ 400 à 500.000 personnes qui sont arrivées et sont restées sur notre territoire, soit l’équivalent de villes comme Rouen ou Strasbourg. Autre signe ? Regardons comment les équipes de foot européennes sont désormais composées, et notamment nationales, et force est de constater que les pays occidentaux ne sont plus ces horizons pleins de blancheur, de candeur et de pureté que l’église catholique a pendant des siècles érigé en dogme. Quand en 2018, les français sont devenus champions du monde de foot, l’ex-président Obama ne s’était-il pas réjoui en disant que les joueurs étaient tous français sans pour autant ressembler à des gaulois ! Autre signe : selon  Jérôme Fourquet, journaliste à l’institut de sondage IFOP, les prénoms arabo-musulmans sont passés de 1% dans les années 1960 à 18% de nos jours. Dans cette même étude, on apprend que le prénom Marie est tombé de 20% au début du 20eme siècle à 0,3 % en 2016. Dans une autre étude, on apprend qu’en France, il y a autant de musulmans que de catholiques chez les 18-29  ans. Oui, qu’on le veuille ou pas, que ça plaise ou pas, l’époque actuelle n’a jamais été aussi prédisposée aux mélanges des couleurs et des ethnies. Si on ne peut pas encore dire que l’Immaculée Conception deviendra un jour une histoire ancienne,  on peut d’ores et déjà la ranger au placard des reliques désuètes car elle est entrain d’être remplacée par une Vierge sinon noire au moins brune et parfois sans doute un peu trop obéissante et soumise. Oui, la conception immaculée finira très vite par être l’exception et de ce fait,  la crème à bronzer n’aura plus aucune utilité. Métis, mulâtre, eurasien, quarteron, sang-mêlé, le blanc n’aura plus la côte et voilà l’avenir tel qui se profile en Europe et bien évidemment en France, puisque notre pays détient tous les records européens en matière d’immigration. Ce n’est pas moi qui le dit mais la plupart des scientifiques qui sont amené à se pencher sur le sujet. Macron lui aussi a dit que le sujet était important mais le temps d’un après-midi, dans un hémicycle quasiment vide, les députés ont survolé le thème car ils savent déjà que la cause est perdue d’avance, même si certains au Rassemblement National veulent encore nous faire croire le contraire.

 

Alors l’Europe, continent coloré et juste retour des choses ? Oui, si on en croit les scientifiques et les généticiens notamment. On sait désormais que certains gènes et notamment celui intitulé SLC24A5 a une forte influence sur la couleur de l’épiderme, puisqu’il influe sur la mélanine, pigment biologique contenu dans les cellules de la peau. C’est donc cette quantité de mélanine et la grosseur des mélanosomes qui la compose qui détermine la couleur de la peau. Grosso modo, moins de mélanine donne une peau claire et plus il y en a, plus la peau sera foncée, avec bien sûr des exceptions car rien n’est simple dans la génétique humaine. C’est ainsi, que l’on apprend que l’européen Cro-Magnon avait probablement la peau foncée. Normal me direz-vous, puisque si l’on en croit les paléontologues, tous ses ancêtres arrivaient directement d’Afrique. Peu à peu, et sans doute fortement influencées par le climat (rayons ultraviolets), l’environnement et l’alimentation (vitamine D/calcium), les peaux se sont peu à peu éclaircies jusqu’à devenir blanches et amplement majoritaires en Europe à la fin du Néolithique (2000 ans avant J.-C). C’est ce que l’on appelle plus communément « la sélection naturelle ». Sous l’influence des invasions successives, et notamment celles venant d’Asie et d’Orient (Huns, Mongols) et d’Afrique (Maures, Sarrazins, Omeyyades), la situation a quelque peu évolué depuis. C’est ainsi que certaines études effectuées dans la péninsule ibérique ont permis d’établir qu’une moyenne d’environ 11% d’espagnols auraient des ancêtres nord-africains avec de très fortes disparités, 2% seulement en Catalogne et  22% en Castille. Alors et de nos jours, Blanche de Castille aurait-elle le teint hâlé ?

 

Comme on le voit, la couleur de la peau tient à peu de choses, mais en la circonstance, doit-on craindre quelque chose de cette évolution exponentielle en Europe et en France ? D’abord, je pense que la principale crainte est de savoir qu’elle n’aura plus rien de naturelle comme cela a été le cas pendant très longtemps sur tous les continents : Noirs et bruns en Afrique, blancs en Europe, jaunes en Asie et « rouges » aux Amériques. La Nature avait fait en sorte que chacun puisse trouver son bonheur là où il était. Puis, les blancs sont passés par là, avec d’abord leur esprit de découvertes, qui s’est très vite transformé en colonisations à outrance, en esclavages et en bourrage de crâne de la théologie chrétienne par des missionnaires. Envahir les peuples, changer leurs mœurs, leurs modes de vie, faire en sorte de modifier leurs pensées, les déplacer contre leur gré, ne sera jamais neutre. Pourquoi serait-ce neutre pour les hommes alors que ça ne l’est pas pour les animaux et les plantes qu’on déplace contre leur gré et que l’on traite très souvent, et à juste titre, d’invasifs, d’envahissants ou de perturbateurs ? Perturbateurs de la biodiversité ? N’en faisons-nous pas partie de cette biodiversité ? N’en sommes-nous le principal maillon et celui qui la perturbe au plus haut point ? Aujourd’hui, le boomerang de la colonisation européenne qu’on avait lancé voilà bientôt deux siècles nous revient dans la gueule. Si l’Europe a connu deux « guerres mondiales » successives, dont elle a été l’épicentre, voilà maintenant plus de 70 ans que la paix est revenue, et bien évidemment et par la logique des choses, elle est devenue l’Eldorado à atteindre coûte que coûte pour bon nombre de populations de tout horizon et plus particulièrement pour celles que l’on avait colonisées. Or, on voit bien pourquoi les peuples sont amenés à bouger d’un continent à un autre : explosion démographique planétaire, guerres, famines, maladies, pauvreté, recherche d’emplois et surtout le désir d’aller vivre sous de meilleurs auspices ou plus simplement dans un monde meilleur. Or, si la mondialisation à marche forcée est une réalité, on sait tous que l’Eldorado n’est qu’un mythe et rares seront ceux qui trouveront l’or tant espéré ! Les richesses ne se partagent pas, elles prospèrent chez les riches ! Dans les pays où le métissage commence à dater ;  comme au Brésil par exemple ; où l’on pourrait penser que le pays est homogène grâce à son immense diversité de couleurs et de mélanges de peuples venus de différents horizons, le mythe d’une nation métissée harmonieuse fait « flop » dès lors que l’on analyse certaines statistiques. C’est ainsi que 5% seulement des métis et des noirs occupent des postes de responsabilités, 70% des 10% les plus riches sont blancs tandis que 74% des 10% les plus pauvres sont noirs. Outre, ces aspects-là, les plus graves sans doute, on voit bien les difficultés que présentent certaines communautés pour s’intégrer à cause d’une religion ou de coutumes bien différentes, pour ne pas dire de civilisations plus archaïques, comme l’affirment certains. Chacun veut garder sa peau considérant qu’elle est un avantage ou un privilège mais malgré tout les croisements s’effectuent. Quand à ceux qui sont là depuis très longtemps, il voit arriver à contrecoeur et comme des envahisseurs tous ces peuples venus dont ne sait d’où ? Ils les voient arriver d’autant plus d’un mauvais œil que ces nouveaux venus arrivent avec leurs différences et leurs problèmes, la plupart du temps en engendrent de supplémentaires, sans pour autant que leurs pays d’origines retrouvent la quiétude, la paix ou la prospérité permettant un éventuel retour au bercail. Nos politiques, toujours très laxistes, ne font rien et de ce fait rien ne bouge et tous les nouveaux venus restent la plupart du temps sur place ! Or, il est évident que si rien ne change, si les richesses ne sont pas mieux partagées, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ou alors nous irons à la catastrophe. Or, depuis l’Antiquité et après le Moyen-Âge, l’Europe, continent de l’itinérance, n’a connu que des migrations intra-européennes (celtes, germains, scandinaves, slaves, etc….) puis les deux guerres mondiales ont créé leurs lots de migrants et de réfugiés (polonais, russes, arméniens, italiens, espagnols) plus faciles à assimiler et à intégrer car de convictions chrétiennes pour la plupart, avec une peau blanche et des modes de vie similaires. Or, c’est bien connu, ne pas être pareil fait peur. Les différences font peur. L’Homme est ainsi fait et les mentalités ne changeront pas facilement et ce d’autant si les problèmes s’amplifient comme il est à craindre. Au-delà de cette crainte, il est certain que nous perdrons quantité de nos valeurs, de nos repères, de nos coutumes et en un mot de notre Histoire, car comment expliquer à des gens venus d’autres continents et en trop grand nombre, qu’au début, dans ce qui allait devenir la France, il y avait des Gaulois récalcitrants qui se battaient déjà contre des envahisseurs romains pour défendre leur territoire ? Comment leur dire que Pépin le Bref, Charles Martel et Charlemagne repoussaient leurs ancêtres à cause de leur frénésie à envahir notre pays et surtout de le faire avec de violentes razzias ?

 

Voilà la réalité telle qu'il faut la regarder en face. La regarder ne suffira pas à changer les choses. Aujourd’hui, on vit dans un monde en constantes mutations, mutations de plus en plus accélérées de surcroît ou l’humain n’est qu’un pion sur l’échiquier planétaire. Il suffit d’écouter les politiques et les économistes quand ils nous parlent à la TV pour comprendre que tout se calcule et se mesure en termes macro-économiques et financiers. Argent, croissance, développement, production, productivité, intérêts, bénéfices, dividendes, ratios, quotas, géostratégie… voilà les mots que l’on entend quelque soit le sujet évoqué. L’humain est le plus souvent oublié des débats.

 

Si les publicitaires pouvaient vendre de la crème à bronzer à des noirs, ils le feraient sans aucune hésitation et aucun scrupule car ce qui compte pour eux ce n’est pas la couleur à obtenir mais l’argent à gagner !

 

Alors si la peau et sa couleur ont si peu d’importance, il faut garder en mémoire, que la plupart des gens tentent d’être bien dans la leur voire de la sauver dans le pire des cas !

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