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Le puzzle le plus difficile du monde ?

Publié le par gibirando

 

Le puzzle le plus difficile du monde ?

Photo des résultats des élections législatives des 29 et 30 juin et des 6 et 7 juillet 2024

Cliquez sur la photo pour l'agrandir.

Liste au 19 juillet 2024 


 

Connaissez-vous le nom du puzzle le plus difficile du monde ? Non ? Alors, je vous vois déjà chercher dans « Google recherche » pour avoir la bonne réponse. Eh oui, youpi ! Vous avez trouvé une réponse ! Mais non, pas de chance, parce que Google veut rester neutre, il ne détient pas encore la bonne réponse. Et pour cause ?  La bonne réponse, c’est « la France » ! Voilà maintenant 3 mois que le président Macron a dissout l’Assemblée Nationale et 2 mois que les élections législatives ont décoché leur verdict : « pas de majorité absolue pour personnes » et surtout une incroyable division « partisane ». Je pourrais presque dire « fragmentation », tant l’analyse détaillée des résultats des dernières élections législatives démontrent cette réalité. Il suffit de regarder la carte colorée de ces résultats sur Wikipédia (voir ci-dessus) pour constater que le puzzle que j’évoque est « grandement » évident. Et encore, si l’on s’amuse à défaire les différentes alliances faites de bric et de broc (voi ci-dessus), il faudrait nuancer les principales couleurs, ce qui rendrait encore plus colorée la carte et complexe le jeu à résoudre en question. Aucun parti n'obtient un quart des suffrages ! 

Ne nous leurrons pas, cette fragmentation est le reflet de notre société et donc des idées des français lorsqu’ils se pointent dans les isoloirs pour tenter de résoudre les immenses problèmes auxquels ils sont confronter et qu’ils espèrent voir résolu en votant pour tel ou tel candidat. Eh oui, force est de reconnaître qu’ils ne sont même plus d’accord sur les sujets les plus généraux, les plus essentiels, les plus primaires comme le pouvoir d’achat, l'emploi, l’immigration, l’environnement, de meilleurs services publics de santé, d’éducation, de sécurité, la réforme des retraites, etc……C'est grave !

Comment en est-on arrivé là ? Est-ce parce qu’en politique, on a « raisonnablement » tout essayé depuis le général De Gaulle et donc depuis 55 ans ? Pompidou, ChiracSarkosy à droite, Mitterrand et Hollande à gauche et Giscard d’Estaing et Macron au centre. Sans doute !  Mais en 2019, Jérôme Fourquet évoquait déjà cette « fragmentation » dans son livre « L’archipel français » et on pouvait y déceler bien d’autres raisons. Voici les principales :  déchristianisation et désintérêt pour la religion catholique, un des piliers de notre culture depuis des siècles,  effets d’une immigration non-européenne sans doute trop importante pour un petit pays comme le nôtre avec notamment de forts replis identitaires et parfois même une forte radicalisation religieuse des différentes communautés accueillies, qui très souvent ne se sont pas intégrées malgré l’acquisition de la nationalité française et du droit de vote. Les  divers attentats terroristes qui n'ont jamais cessé ces dernières années sont venus amplifié ces problèmes migratoires. A cela s’ajoute, mais le phénomène  n’est pas nouveau, le divorce manifeste des citoyens lambdas que nous sommes avec la classe dirigeante française « toujours trop de bla-bla-bla pour trop peu de résultats ! ». En 2017 avec l’élection d’Emmanuel Macron, ce phénomène a d’ailleurs engendré l’éclatement des grands partis traditionnels au profit de la création d’une multitude de petits partis ou mouvements car même au sein des « politiciens », « on ne retrouvait plus ses petits » ! Dégoutés de très nombreux inscrits ne sont plus allés voter. A tout cela est venu s'ajouter différentes affaires des plus sordides qui ont aggravé la vision des sphéres politiques et financières et leurs accointances. Sur Wikipédia, la liste est très longue. Tous ces facteurs ont créé des déséquilibres, des tensions, des pertes de cohésions et de repaires, des reculs de nos valeurs traditionnelles et de nos coutumes, un émiettement colossal  de notre tissu social, le rejet du milieu politique souvent décrit comme pourri, enfin tout se qui composait les fondements antérieurs de la maison France. 

Nous sommes donc perdus au sens propre et au sens figuré. Nous sommes autant perdu que le président Macron l'est quant il cherche un nouveau premier ministre, lequel sera chargé de composer un nouveau gouvernement qui tienne la route. Alors, le joueur de puzzle, aujourd’hui c’est lui et seulement lui. Cette situation, il en est grandement responsable même si la situation factuelle n'est pas seulement la sienne. Il lui revient de tenter de recomposer la France avec des pièces qui ne s’encastrent plus entre-elles. C’est un jeu impossible ! A l’heure où je mets en ligne cet article ( le 1er septembre) de Mon Journal Mensuel de septembre, le président n’a pas encore trouvé la première pièce de ce puzzle le plus difficile du monde : le premier ministre.  Le trouvera-t-il ? Sans doute !  Mettre une première pièce « quelconque » sur un puzzle, c’est à la portée de n’importe qui ! Puis il passera le puzzle à son premier ministre, lequel sera bien évidemment chargé de composer un gouvernement dans une majorité qu'il ne trouvera pas et pour cause, puisqu'elle est inexistante. Les pièces ne s'encastrant qu'avec force et violence, le fameux puzzle tombera en mille morceaux car la France est morcelée. La suite sera sans doute plus compliquée et ce n’est pas demain la veille que ce « fameux » puzzle le plus difficile du monde sera terminé.  S’il l’est un jour ? Ce dont je doute dans l’état actuel de la fragmentation de la France ! Dans cette attente, je vous propose de jouer avec moi en composant un autre puzzle beaucoup plus simple : « mettre fin à celui-ci dont je vous présente la photo ci-après ! »

Le puzzle le plus difficile du monde ?

. Attention ce n’est qu’un jeu ! Et il n’y a rien à gagner ! Comme l’a dit si bien Beaumarchais « Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer. »

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Esperanza Amore, la petite lumière.

Publié le par gibirando

Esperanza Amore, la petite lumière.


 

Il y a plusieurs mois de cela, j’avais reçu d’une dame une demande d’amitié sur ma page Facebook. Je ne la connaissais pas et sur l’instant, j’ai failli la refuser comme je le fais le plus souvent quand je n’y vois aucun lien d’affinité ou de personnes déjà connues. Son nom Esperanza Amore. Avec un tel patronyme et un tel prénom, je ne sais pas pourquoi mais je me suis dit « Non, tu ne peux pas lui dire non ! » Y ai-je vu un signe ? Un présage de quelque chose ? Franchement, connaissant mon côté très « terre à terre » et le plus souvent rationnel, toujours très loin de tout ce qui peut-être considéré comme mystique ou illogique, je n’ai pas compris pourquoi j’avais agi différemment que si elle s’était appelée « Michèle Dupont » ou « Gertrude Tartempion ». Certes, selon ma traduction personnelle, elle s’appelait « Espérance Amour », mais était-ce là la vraie raison pour l’accepter comme amie ? En tous cas, c’était la seule explication que je voyais. Finalement, ayant répondu « oui », elle me contacta sur Messenger en me disant qu’elle avait 78 ans, qu’elle était veuve, qu’elle avait été professeure de français dans un lycée de Buenos-Aires, qu’elle avait eu l’occasion de venir plusieurs fois en France dans un passé assez lointain, y faisant même plusieurs longs séjours, qu’elle était tombée sous le charme de certaines de nos grandes villes et de nos paysages,  mais surtout elle m’indiqua qu’elle avait découvert mon blog ; et que si les randonnées, de surcroît françaises ;  ne l’intéressaient guère, bien qu’elle adorait la Nature ; elle avait lu et lisait encore tous les articles de Mon Journal Mensuel,  se retrouvant souvent dans un grand nombre d’entre eux. En développant nos échanges, j’ai finalement compris qu’elle se retrouvait dans bons nombres de point de vue concernant l’évolution négative de nos pays respectifs. Elle qui avait connu la France des années 60 et 70, elle regrettait que notre pays ait si radicalement évolué dans une mauvaise direction. Le sien n’était pas mieux.  « J’ai peur de mon pays » me disait-elle régulièrement dans ses messages, évoquant tout ce qui ne fonctionnait plus ou à un degré moindre de plus en plus mal, ne voyant pas de solutions et encore moins d’homme politique providentiel pour en trouver. Ne passant pas nos journées sur Facebook, nous échangions de manière espacée ; une ou deux fois par mois ; et le plus souvent elle me donnait son avis à propos du dernier article de Mon Journal Mensuel. Puis un jour, notre liaison sur Facebook disparut aussi soudainement qu’elle était arrivée. J’ai bien tenté de renouer un contact mais en vain. Alors certes, il y avait bien sur Facebook d’autres Esperanza Amore mais « la mienne » s’était carrément volatilisée. Ma crainte est qu’elle soit décédée tant j’avais cru comprendre au travers de 2 ou 3 messages qu’elle était gravement souffrante même si elle ne se plaignait jamais et ne s’étendait pas sur le sujet. Estimant que nos relations n’avaient jamais été suffisamment intimes, je ne lui ai jamais posé de question à ce propos. Peut-être ai-je eu tort ? Nous évoquions nos tracas respectifs quant à l’avenir de nos pays respectifs et finalement c’était notre principal point de conjonction, même si le mot « espoir » ne nous quittait jamais. En effet, malgré nos craintes, on était également d’accord pour dire que le temps finirait par régler les problèmes, l’Histoire nous rappelant que « tout est un éternel recommencement ».

Cette relation sur le Web étant enfouie dans mon jardin secret, je n’ai jamais cru utile d’en parler à quiconque et ce d’autant que je considérais qu’elle n’intéressait que moi. Nos tracas étaient les nôtres et à titre personnel, je considérais que Mon Journal Personnel en était déjà pas mal rempli.

Puis, je ne sais pas pourquoi, il y a quelques jours, ce nom est revenu à la charge et notamment juste avant de m’endormir ? Il est vrai que lisant « La Cinquième Montagne » de Paulo Coelho, il est fort probable que l’aspect «  céleste car angélique» du roman ait influé à ce souvenir. L’auteur n’affirme-t-il pas régulièrement que « Rien dans ce monde n’arrive par hasard ».   Je me suis mis à y penser me posant finalement cette étrange question : « Si tu devais relier ces deux noms ou ses deux mots « Esperanza/Espérance » et « Amore/Amour » à quelque chose ou à quelqu’un quelle serait ta réponse ? » Je me suis endormi sans trouver de réponse. Le lendemain et dans les jours qui ont suivi, cette question est revenue dans ma tête. Puis c’est dans la journée et alors que je lisais un article  "Les boulets de la France" que le mot « France » est venu à moi comme une évidence. Esperanza Amore était fusionnelle à son pays, moi au mien et les problèmes de nos  pays avaient été à l’origine de notre trop courte relation.  Voilà ci-après les craintes que j’évoquais dans nos échanges et les siennes n’étaient guère différentes.

Comme Esperanza avait peur de son pays, j’ai peur de la France. J’ai peur de ce qu’elle est devenue quand je la compare à celle de mon enfance et de ma jeunesse. J’ai peur de son évolution. J’ai peur de la société dans laquelle nous vivons. Attention, ce n’est pas une peur « panique » mais plutôt une peur réfléchie. A 74 ans, je n’ai plus peur pour moi, mais pour mes enfants et surtout pour mes petits-enfants.  Il n’y a pas de mot pour expliquer cette peur puisque la définition du mot « francophobie » dans les dictionnaires est l’exact contraire de ce que je ressens quand je regarde ou lis l’actualité. Alors certes, étant plus jeune j’ai connu des violences et de l’insécurité,  certains de mes amis d’enfance ou d’école, en grandissant, ont mal fini, faisant commerce de leurs petits larcins, fréquentant plus qu’il ne fallait la prison de Baumettes, pour finir parfois dans le petit banditisme ou comme proxénètes, mais finalement dans mon quartier et ceux limitrophes, leur nombre était très limité, se comptant sur les doigts d’une seule main car la plupart devenant adultes retrouvaient le droit chemin. Dans leur grande majorité, ils n’étaient jamais violents.  Ils avaient tous en commun le même profil, issus d’une immigration plutôt récente pour la plupart, italiens le plus souvent, grecs quelquefois, avec l’absence d’un père, une famille désunie ou au pire déchirée mais couramment nombreuse, et donc une absence d’autorité et d’éducation. Certes, j’ai connu mai 1968, mais à l’époque une seule manif m’avait suffit et j’avais passé le reste de cette période entre le lycée et la plage. Oui, devant ce déchainement de violences ; que je n’avais pas compris je l’avoue, insouciant que j’étais ; j’avais préféré le sable fin à la dureté des pavés, et franchement quand j’ai pris conscience des résultats de cette « révolution contre tout », je n’ai jamais eu à regretter cette non-participation. Aujourd’hui, la France semble partir dans une voie similaire mais en pire, car certes il y a encore des révoltes antiautoritaires, antipolitiques, anticapitalistes, antitout et que sais-je encore,  mais la situation globale du pays n’est plus la même tant sur le plan politique, économique, social, financier, énergétique et culturel. La France est affaiblie par ses finances catastrophiques mais surtout amplement divisée à tous les niveaux et à tous points de vue mais surtout politiquement. Pendant très longtemps, on a eu la droite et la gauche, certes il y avait des divisions de chaque côté, mais au sprint final, le meilleur était choisi par son clan et quand un clan était élu, c’était au moins avec 51% des voix et donc avec au moins une majorité de satisfaits aussi minime soit-elle. De nos jours, ce système est devenu obsolète et le président est le plus souvent élu par défaut, par rejet de l’autre candidat ou que sais-je encore et finalement il n’y a que les gens qui ont voté pour lui au 1er tour qui semblent satisfaits. Et encore !  Ce constat explique que le pays soit si divisé car plus personne n’est d’accord sur tout et sur rien. Au-delà de ce constat, il y a aussi des inégalités sociales et financières, des inégalités hommes-femmes, de salaires, des différences culturelles, communautaires et religieuses, une  perte de souveraineté, le décrochage du pays dans le concert mondial, les pouvoirs accrus des lobbyistes.  De surcroît, la France doit faire face à un tas de problèmes qui me paraissent de plus en plus insurmontables. En tous cas,  le temps qui passe n’est jamais mis à profit pour en résoudre définitivement un seul. Violences, ensauvagements et crimes les plus horribles font journellement la Une de nos médias provinciaux. Comme il y en a bien trop, les médias nationaux se cantonnent à un seul par jour ; le plus horrible ou le plus parisien ; oublient volontairement les autres mais aussi sans doute pour ne pas rajouter de la peur à la peur. Trafics en tous genres, mais surtout de drogues et d’armes, transforment peu à peu toutes nos villes en des zones de non-droit où la seule loi qui règne est celle de ces voyous trafiquants mais qui n’ont pas peur de devenir des assassins quand leurs intérêts souvent énormes financièrement sont en jeu. C’est ainsi que tous ceux qui entrent dans leurs zones sont victimes de représailles et de peur car considérés comme des intrus. Nos facteurs, pompiers, médecins, infirmières, agents relevant les différents compteurs d’énergie et que sais-je encore n’osent plus s’immiscer dans certains immeubles pour accomplir leurs tâches, faisant jouer le plus souvent leur droit de retrait auprès de leur employeur pour ne pas se mettre en faute et surtout pour ne plus retourner bosser aux mêmes endroits. Les pouvoirs publics baissent les bras et avec eux la République. Quand ce n’est pas de la drogue, nombreux sont nos jeunes qui pour s’amuser ont besoin de se torcher aux alcools forts, aux gaz hilarants ou à un degré moindre aux boissons énergisantes. Nos services publics et nos administrations disparaissent soit de nos communes soit fonctionnent encore mais de plus en plus mal : sécurité, santé, éducation, emploi, logement, fraudes sociales et fiscales qui se chiffrent en milliards. Ajoutons à cela des écarts qui se creusent de plus en plus entre les très riches, les riches et tous les autres, une inflation dont on a du mal à comprendre les causes et les mécanismes qui l’engendrent et l’aggravent, les problèmes de pouvoir d’achat qui en résultent, ceux concernant toutes les énergies, ceux environnementaux et viraux s’aggravant comme ils s’aggravent sur toute la planète, la crainte des terrorismes divers et variés et la guerre en Ukraine à laquelle nous participons au travers des décisions européennes et le tableau ainsi dépeint est d’une incroyable noirceur. Voilà ce que nous évoquions avec Esperanza. Et quand nous cherchions une issue à ce tunnel si noir, faut bien reconnaître que nous n’en trouvions pas, même si notre espoir reposait essentiellement sur un éventuel "être providentiel" capable de rassembler puis de trouver des solutions. Il arrivera bien un jour me disait-elle gardant cet espoir que j'évoquais. J'adhérais à cette idée même si je ne vois personne pour l'instant. Au bout de ce tunnel si noir et si laid, cet espoir était notre petite lumière. Si comme le prétend Paulo Coelho « rien dans ce monde n’arrive par hasard », pourquoi Esperanza Amore est-elle passée dans ma vie ?  Cette petite lumière, n’aurait-elle pas pour prénom « Esperanza/Espérance » et pour nom « Amore/Amour » ?

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La crème à bronzer n'a plus aucun avenir.

Publié le par gibirando

La crème à bronzer n'a plus aucun avenir.


 

L’été se termine et force est de reconnaître que je n’ai guère bronzé. Il faut dire qu’ayant passé l’été à la montagne, je n’ai jamais pris le temps de me mettre au soleil. D’abord le lieu ne s’y prête pas vraiment, et ce d’autant que l’eau est rare et fraîche voire trop souvent à l’ombre et trop loin. Quant à la crème à bronzer, je n’ai jamais senti le besoin d’en user et ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer. Et puis, quelle importance d’être bronzé ou pas ?

La couleur de la peau, parlons-en d’ailleurs ! Que le crâne soit blanc, noir, marron, jaune ou rouge, n’est-ce pas ce qu’il y a à l’intérieur qui prime ? Aujourd’hui, et avec la mondialisation, on voit bien que la couleur de la peau est devenue un élément qui n’a plus aucune importance. Sauf pour les annonceurs publicitaires et les chaînes de télévision. Depuis belle lurette, ces gens-là ont compris que l’Europe n’avait plus la primauté de la blancheur de la peau. Il suffit d’allumer la télé pour constater très facilement que la plupart des publicités ont leur métis, leur noir, leur asiatique ou leur arabe de « service » et parfois même trois ou quatre de ces « teintés » en même temps. Idem pour les séries, les feuilletons et autres chroniques diverses et variées. Sur les écrans, il est de bon ton que toutes les couleurs et ethnies soient représentées. Si le terme de « service »  ne peut pas être considéré comme « respectable »,  ni « respectueux », c’est bien avec ce cliché-là que l’on traite le plus souvent ces acteurs de couleur ou ses intervenants télévisuels qui ne sont pas blancs. Il ne faut pas s’y tromper, si l’audimat est bien l’échelle permettant de mesurer les personnes qui sont devant leurs écrans, les couleurs de la peau et les groupes ethniques sont désormais des critères visuels prépondérants. C’est bien le signe d’une évolution dont la célérité n’a d’égal que l’abondance et la diversité des provenances. En France, aucun chiffre de l’immigration n’est fiable mais on sait par exemple qu’en 2018, c’est environ 400 à 500.000 personnes qui sont arrivées et sont restées sur notre territoire, soit l’équivalent de villes comme Rouen ou Strasbourg. Autre signe ? Regardons comment les équipes de foot européennes sont désormais composées, et notamment nationales, et force est de constater que les pays occidentaux ne sont plus ces horizons pleins de blancheur, de candeur et de pureté que l’église catholique a pendant des siècles érigé en dogme. Quand en 2018, les français sont devenus champions du monde de foot, l’ex-président Obama ne s’était-il pas réjoui en disant que les joueurs étaient tous français sans pour autant ressembler à des gaulois ! Autre signe : selon  Jérôme Fourquet, journaliste à l’institut de sondage IFOP, les prénoms arabo-musulmans sont passés de 1% dans les années 1960 à 18% de nos jours. Dans cette même étude, on apprend que le prénom Marie est tombé de 20% au début du 20eme siècle à 0,3 % en 2016. Dans une autre étude, on apprend qu’en France, il y a autant de musulmans que de catholiques chez les 18-29  ans. Oui, qu’on le veuille ou pas, que ça plaise ou pas, l’époque actuelle n’a jamais été aussi prédisposée aux mélanges des couleurs et des ethnies. Si on ne peut pas encore dire que l’Immaculée Conception deviendra un jour une histoire ancienne,  on peut d’ores et déjà la ranger au placard des reliques désuètes car elle est entrain d’être remplacée par une Vierge sinon noire au moins brune et parfois sans doute un peu trop obéissante et soumise. Oui, la conception immaculée finira très vite par être l’exception et de ce fait,  la crème à bronzer n’aura plus aucune utilité. Métis, mulâtre, eurasien, quarteron, sang-mêlé, le blanc n’aura plus la côte et voilà l’avenir tel qui se profile en Europe et bien évidemment en France, puisque notre pays détient tous les records européens en matière d’immigration. Ce n’est pas moi qui le dit mais la plupart des scientifiques qui sont amené à se pencher sur le sujet. Macron lui aussi a dit que le sujet était important mais le temps d’un après-midi, dans un hémicycle quasiment vide, les députés ont survolé le thème car ils savent déjà que la cause est perdue d’avance, même si certains au Rassemblement National veulent encore nous faire croire le contraire.

 

Alors l’Europe, continent coloré et juste retour des choses ? Oui, si on en croit les scientifiques et les généticiens notamment. On sait désormais que certains gènes et notamment celui intitulé SLC24A5 a une forte influence sur la couleur de l’épiderme, puisqu’il influe sur la mélanine, pigment biologique contenu dans les cellules de la peau. C’est donc cette quantité de mélanine et la grosseur des mélanosomes qui la compose qui détermine la couleur de la peau. Grosso modo, moins de mélanine donne une peau claire et plus il y en a, plus la peau sera foncée, avec bien sûr des exceptions car rien n’est simple dans la génétique humaine. C’est ainsi, que l’on apprend que l’européen Cro-Magnon avait probablement la peau foncée. Normal me direz-vous, puisque si l’on en croit les paléontologues, tous ses ancêtres arrivaient directement d’Afrique. Peu à peu, et sans doute fortement influencées par le climat (rayons ultraviolets), l’environnement et l’alimentation (vitamine D/calcium), les peaux se sont peu à peu éclaircies jusqu’à devenir blanches et amplement majoritaires en Europe à la fin du Néolithique (2000 ans avant J.-C). C’est ce que l’on appelle plus communément « la sélection naturelle ». Sous l’influence des invasions successives, et notamment celles venant d’Asie et d’Orient (Huns, Mongols) et d’Afrique (Maures, Sarrazins, Omeyyades), la situation a quelque peu évolué depuis. C’est ainsi que certaines études effectuées dans la péninsule ibérique ont permis d’établir qu’une moyenne d’environ 11% d’espagnols auraient des ancêtres nord-africains avec de très fortes disparités, 2% seulement en Catalogne et  22% en Castille. Alors et de nos jours, Blanche de Castille aurait-elle le teint hâlé ?

 

Comme on le voit, la couleur de la peau tient à peu de choses, mais en la circonstance, doit-on craindre quelque chose de cette évolution exponentielle en Europe et en France ? D’abord, je pense que la principale crainte est de savoir qu’elle n’aura plus rien de naturelle comme cela a été le cas pendant très longtemps sur tous les continents : Noirs et bruns en Afrique, blancs en Europe, jaunes en Asie et « rouges » aux Amériques. La Nature avait fait en sorte que chacun puisse trouver son bonheur là où il était. Puis, les blancs sont passés par là, avec d’abord leur esprit de découvertes, qui s’est très vite transformé en colonisations à outrance, en esclavages et en bourrage de crâne de la théologie chrétienne par des missionnaires. Envahir les peuples, changer leurs mœurs, leurs modes de vie, faire en sorte de modifier leurs pensées, les déplacer contre leur gré, ne sera jamais neutre. Pourquoi serait-ce neutre pour les hommes alors que ça ne l’est pas pour les animaux et les plantes qu’on déplace contre leur gré et que l’on traite très souvent, et à juste titre, d’invasifs, d’envahissants ou de perturbateurs ? Perturbateurs de la biodiversité ? N’en faisons-nous pas partie de cette biodiversité ? N’en sommes-nous le principal maillon et celui qui la perturbe au plus haut point ? Aujourd’hui, le boomerang de la colonisation européenne qu’on avait lancé voilà bientôt deux siècles nous revient dans la gueule. Si l’Europe a connu deux « guerres mondiales » successives, dont elle a été l’épicentre, voilà maintenant plus de 70 ans que la paix est revenue, et bien évidemment et par la logique des choses, elle est devenue l’Eldorado à atteindre coûte que coûte pour bon nombre de populations de tout horizon et plus particulièrement pour celles que l’on avait colonisées. Or, on voit bien pourquoi les peuples sont amenés à bouger d’un continent à un autre : explosion démographique planétaire, guerres, famines, maladies, pauvreté, recherche d’emplois et surtout le désir d’aller vivre sous de meilleurs auspices ou plus simplement dans un monde meilleur. Or, si la mondialisation à marche forcée est une réalité, on sait tous que l’Eldorado n’est qu’un mythe et rares seront ceux qui trouveront l’or tant espéré ! Les richesses ne se partagent pas, elles prospèrent chez les riches ! Dans les pays où le métissage commence à dater ;  comme au Brésil par exemple ; où l’on pourrait penser que le pays est homogène grâce à son immense diversité de couleurs et de mélanges de peuples venus de différents horizons, le mythe d’une nation métissée harmonieuse fait « flop » dès lors que l’on analyse certaines statistiques. C’est ainsi que 5% seulement des métis et des noirs occupent des postes de responsabilités, 70% des 10% les plus riches sont blancs tandis que 74% des 10% les plus pauvres sont noirs. Outre, ces aspects-là, les plus graves sans doute, on voit bien les difficultés que présentent certaines communautés pour s’intégrer à cause d’une religion ou de coutumes bien différentes, pour ne pas dire de civilisations plus archaïques, comme l’affirment certains. Chacun veut garder sa peau considérant qu’elle est un avantage ou un privilège mais malgré tout les croisements s’effectuent. Quand à ceux qui sont là depuis très longtemps, il voit arriver à contrecoeur et comme des envahisseurs tous ces peuples venus dont ne sait d’où ? Ils les voient arriver d’autant plus d’un mauvais œil que ces nouveaux venus arrivent avec leurs différences et leurs problèmes, la plupart du temps en engendrent de supplémentaires, sans pour autant que leurs pays d’origines retrouvent la quiétude, la paix ou la prospérité permettant un éventuel retour au bercail. Nos politiques, toujours très laxistes, ne font rien et de ce fait rien ne bouge et tous les nouveaux venus restent la plupart du temps sur place ! Or, il est évident que si rien ne change, si les richesses ne sont pas mieux partagées, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ou alors nous irons à la catastrophe. Or, depuis l’Antiquité et après le Moyen-Âge, l’Europe, continent de l’itinérance, n’a connu que des migrations intra-européennes (celtes, germains, scandinaves, slaves, etc….) puis les deux guerres mondiales ont créé leurs lots de migrants et de réfugiés (polonais, russes, arméniens, italiens, espagnols) plus faciles à assimiler et à intégrer car de convictions chrétiennes pour la plupart, avec une peau blanche et des modes de vie similaires. Or, c’est bien connu, ne pas être pareil fait peur. Les différences font peur. L’Homme est ainsi fait et les mentalités ne changeront pas facilement et ce d’autant si les problèmes s’amplifient comme il est à craindre. Au-delà de cette crainte, il est certain que nous perdrons quantité de nos valeurs, de nos repères, de nos coutumes et en un mot de notre Histoire, car comment expliquer à des gens venus d’autres continents et en trop grand nombre, qu’au début, dans ce qui allait devenir la France, il y avait des Gaulois récalcitrants qui se battaient déjà contre des envahisseurs romains pour défendre leur territoire ? Comment leur dire que Pépin le Bref, Charles Martel et Charlemagne repoussaient leurs ancêtres à cause de leur frénésie à envahir notre pays et surtout de le faire avec de violentes razzias ?

 

Voilà la réalité telle qu'il faut la regarder en face. La regarder ne suffira pas à changer les choses. Aujourd’hui, on vit dans un monde en constantes mutations, mutations de plus en plus accélérées de surcroît ou l’humain n’est qu’un pion sur l’échiquier planétaire. Il suffit d’écouter les politiques et les économistes quand ils nous parlent à la TV pour comprendre que tout se calcule et se mesure en termes macro-économiques et financiers. Argent, croissance, développement, production, productivité, intérêts, bénéfices, dividendes, ratios, quotas, géostratégie… voilà les mots que l’on entend quelque soit le sujet évoqué. L’humain est le plus souvent oublié des débats.

 

Si les publicitaires pouvaient vendre de la crème à bronzer à des noirs, ils le feraient sans aucune hésitation et aucun scrupule car ce qui compte pour eux ce n’est pas la couleur à obtenir mais l’argent à gagner !

 

Alors si la peau et sa couleur ont si peu d’importance, il faut garder en mémoire, que la plupart des gens tentent d’être bien dans la leur voire de la sauver dans le pire des cas !

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