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L'Europe ça sert à quoi ? Pour qui ?

Publié le par gibirando

L'Europe pourquoi ? Pour qui ?

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Le dimanche 9 juin, il va nous falloir aller voter pour élire nos 81 députés européens français. A ce jour, en France, il y a 22 listes (37 au 23 mai 2024) qui se présentent et se bousculent au portillon ! Lisez la suite et vous comprendrez pourquoi ! Tout ça n’est-ce pas trop pour les contribuables que nous sommes et est-il utile d’avoir autant d’élus ? On voit bien qu’en France le nombre d’élus, le plus élevé de la planète, n’est pas la garantie d’un mieux-disant, d’un éventuel progrès ou d’une quelconque amélioration de la situation du pays. Si c’était le cas, ça se saurait !  Si je dis ça c’est parce que chaque député européen va percevoir une rémunération nette mensuelle de 7.776,06 euros à laquelle s’ajoute une indemnité mensuelle de frais généraux de 4.950 euros plus une autre forfaitaire versée par le Parlement européen de 338 euros par jour. Par jour, oui vous avez bien lu, soit plus de 10.000 euros par mois. Ce n'est pas moi qui le dit mais des médias bien informés comme ce site que j'ai trouvé intitulé "touteleurope.eu." qui  semble se prétendre le must des infos européennes. Enfin, ce n'est pas tout et je vous laisse lire les autres avantages possibles. Comme en 2019, où j’avais déjà écrit à ce sujet dans Mon Journal Mensuel (Elections européennes...allons voter...puis foutez-nous la paix !) je me pose la question de l’intérêt qu’il y a à aller voter 5 ans plus tard ? Alors certes, il suffit d’aller voir sur le site du Parlement européen et on trouve leurs réponses mais sont-elles justes, réelles et empreintes là aussi d’un espoir d’un avenir meilleur ?

Ces réponses du Parlement européen les voilà :

  • Façonner l’avenir de la démocratie en Europe.
  • Décider collectivement de l’avenir de l’Union européenne.
  • Changer le monde dans lequel nous vivons.
  • Le parlement européen adopte des lois qui concernent tout le monde : grands pays, petites collectivités, entreprises puissantes, jeunes pousses, aussi bien au niveau mondial que local.
  • La législation de l’Union européenne répond aux priorités de la population : environnement, sécurité, migrations, politiques sociales, droits des consommateurs, économie, état de droit et bien d’autres domaines encore.
  • Notre vote est important car il déterminera quels députés européens élaboreront les nouvelles lois. Ces nouvelles lois façonneront votre vie quotidienne et celle d’un grand nombre d’autres personnes.
  • Dans un monde de plus en plus complexe, instable et interconnecté, l’Union européenne fait face à des défis globaux qu’aucun pays de l’UE ne peut relever seul avec succès. Voter permet d’influencer le cap à suivre.
  • Et en résumé, voter c’est défendre la démocratie et plus nous sommes nombreux à voter et plus la démocratie se renforce.

 

Alors certes, tout cela est parfait et il faudrait être idiot pour ne pas adhérer à ces superbes intentions, sauf qu’en 5 ans, je n’ai pas vu grand-chose s’améliorer tant sur le plan européen, français, local que familial ou personnel.

En 2019, nous avions la paix en Europe et avec la guerre Russie contre l'Ukraine, elle est désormais là tout près car à nos portes. Pourtant dieu sait si elle a été prévisible car après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 ne fallait-il pas s’attendre à une folie supplémentaire du dictateur Poutine ? Depuis fin 2021, Poutine n’avait-il pas d’ailleurs amassé ses troupes le long de la frontière ukrainienne sans que l’Europe ne bouge le petit doigt ? N’aurait-il pas fallu s’unir ; les 27 pays européens ; faire front, amasser nous aussi des troupes européennes téméraires et déterminées de l’autre côté de la frontière ukrainienne plutôt que d’attendre que la situation dégénère. Non, nous sommes restés les bras croisés à attendre.  On connaît la suite et l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Oui, dans ce cas précis, à quoi a servi l’Europe et les 705 députés qui la représentaient jusqu’à présent ? Tous ces élus ont-ils influencé les dirigeants de leurs 27 pays respectifs pour que la guerre n’ait pas lieu ou qu’une décision efficace soit prise ? On constate que non !  Aujourd’hui, de nombreux pays dont la France sont indirectement impliqués dans cette guerre car elles fournissent des armes en grand nombre. D’autres refusent de fournir carrément des armes (Irlande, Autriche, Hongrie, Malte, Chypre, Lettonie, Pologne, Suède), d’autres refusent l’apport d’armes létales mais apportent une aide humanitaire. Enfin, on voit bien que les pays de l’Union Européenne sont souvent divisés sur l’attitude à adopter vis-à-vis de la Russie car certains pays sont encore dépendants d’elle en terme d’énergie, et de gaz notamment. Sur ce thème précis comme sur bien d’autres, ; immigration, environnement, social  par exemples ;  on est donc très loin d’un façonnage collectif européen parfait sur le plan démocratique comme nous le dit le Parlement européen ci-dessus. Quant à vouloir changer le monde, l’U.E serait bienvenue de rester humble tant on a déjà du mal à voir quelles sont les intentions communes des pays de l’U.E pour ramener la paix aux frontières de Schengen ?

Enfin concernant les lois européennes, en 5 ans, je n’ai pas vraiment noté lesquelles auraient changé favorablement le devenir de la France et mon devenir personnel et celui de ma famille. Bien au contraire, l’Europe en voulant de plus en plus influencer nos vies, nous contraindre à certaines obligations et règles,  j’ai acquis la quasi-certitude que la France perd peu à peu tous ses pouvoirs de décider par elle-même. Or, je l’avoue, voir la France dans l’état où elle se trouve dans bien des domaines (inflation, santé, sécurité, justice et services publics, déficits et dette, économie et pouvoir d'achat, immigration, agriculture, industries, etc…) je m’interroge dans quelles mesures l’Union Européenne serait responsable de tout ou partie de cette situation critique ? Cette situation désastreuse n’est-elle pas liée à une perte de souveraineté de la France dans le concert des nations ? A vouloir trop jouer collectif, ne restons-nous pas à la traîne de ceux qui la jouent perso ? D'ailleurs, il faut constater que dans son récent speech de la Sorbonne, Macron a évoqué une souveraineté européenne oubliant totalement qu'il est le président de la République française ! Un signe qui ne trompe pas !

Oui, je l’avoue, le cap à suivre qu’évoque le Parlement européen, j’ai du mal à l’apprécier ? J’ai autant du mal quand je lis qu’un quart des députés européens seraient de près ou de loin impliqués dans de sales affaires, corruption ou autres.

Alors, j’irais sans doute voter parce que c’est un acte civique, parce que  mon grand-père s’est battu en 14-18 et qu’il aurait sans doute aimé plus que tout que l’Europe soit au maximum unie. J’irais voter parce que je suis un démocrate et que si la seule bonne résolution est l’espoir d’une démocratie européenne meilleure je suis partant. J’irais voter parce que j’ai l’intime conviction qu’il faut laisser le temps au temps, mais je n’ai pas encore choisi ni mon parti et encore moins mon candidat. Je regarderais quelques débats et tenterais de me faire une opinion mais quoi qu’il advienne je resterai « eurosceptique » tant que l’Europe sera ce qu’elle est, c’est dire un bazar pas possible où seuls les lobbies quels qu’ils soient, mais surtout les gros, parviennent à tirer leur épingle du jeu. Je ne veux plus d’une Europe où le peuple français a rarement son mot à dire et qui est géré par des banquiers et financiers, des commissaires européens non élus mais simplement nommés et gagnant deux fois plus qu'un président de la République française. Oui, je ne veux plus de tout ça !

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La crème à bronzer n'a plus aucun avenir.

Publié le par gibirando

La crème à bronzer n'a plus aucun avenir.


 

L’été se termine et force est de reconnaître que je n’ai guère bronzé. Il faut dire qu’ayant passé l’été à la montagne, je n’ai jamais pris le temps de me mettre au soleil. D’abord le lieu ne s’y prête pas vraiment, et ce d’autant que l’eau est rare et fraîche voire trop souvent à l’ombre et trop loin. Quant à la crème à bronzer, je n’ai jamais senti le besoin d’en user et ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer. Et puis, quelle importance d’être bronzé ou pas ?

La couleur de la peau, parlons-en d’ailleurs ! Que le crâne soit blanc, noir, marron, jaune ou rouge, n’est-ce pas ce qu’il y a à l’intérieur qui prime ? Aujourd’hui, et avec la mondialisation, on voit bien que la couleur de la peau est devenue un élément qui n’a plus aucune importance. Sauf pour les annonceurs publicitaires et les chaînes de télévision. Depuis belle lurette, ces gens-là ont compris que l’Europe n’avait plus la primauté de la blancheur de la peau. Il suffit d’allumer la télé pour constater très facilement que la plupart des publicités ont leur métis, leur noir, leur asiatique ou leur arabe de « service » et parfois même trois ou quatre de ces « teintés » en même temps. Idem pour les séries, les feuilletons et autres chroniques diverses et variées. Sur les écrans, il est de bon ton que toutes les couleurs et ethnies soient représentées. Si le terme de « service »  ne peut pas être considéré comme « respectable »,  ni « respectueux », c’est bien avec ce cliché-là que l’on traite le plus souvent ces acteurs de couleur ou ses intervenants télévisuels qui ne sont pas blancs. Il ne faut pas s’y tromper, si l’audimat est bien l’échelle permettant de mesurer les personnes qui sont devant leurs écrans, les couleurs de la peau et les groupes ethniques sont désormais des critères visuels prépondérants. C’est bien le signe d’une évolution dont la célérité n’a d’égal que l’abondance et la diversité des provenances. En France, aucun chiffre de l’immigration n’est fiable mais on sait par exemple qu’en 2018, c’est environ 400 à 500.000 personnes qui sont arrivées et sont restées sur notre territoire, soit l’équivalent de villes comme Rouen ou Strasbourg. Autre signe ? Regardons comment les équipes de foot européennes sont désormais composées, et notamment nationales, et force est de constater que les pays occidentaux ne sont plus ces horizons pleins de blancheur, de candeur et de pureté que l’église catholique a pendant des siècles érigé en dogme. Quand en 2018, les français sont devenus champions du monde de foot, l’ex-président Obama ne s’était-il pas réjoui en disant que les joueurs étaient tous français sans pour autant ressembler à des gaulois ! Autre signe : selon  Jérôme Fourquet, journaliste à l’institut de sondage IFOP, les prénoms arabo-musulmans sont passés de 1% dans les années 1960 à 18% de nos jours. Dans cette même étude, on apprend que le prénom Marie est tombé de 20% au début du 20eme siècle à 0,3 % en 2016. Dans une autre étude, on apprend qu’en France, il y a autant de musulmans que de catholiques chez les 18-29  ans. Oui, qu’on le veuille ou pas, que ça plaise ou pas, l’époque actuelle n’a jamais été aussi prédisposée aux mélanges des couleurs et des ethnies. Si on ne peut pas encore dire que l’Immaculée Conception deviendra un jour une histoire ancienne,  on peut d’ores et déjà la ranger au placard des reliques désuètes car elle est entrain d’être remplacée par une Vierge sinon noire au moins brune et parfois sans doute un peu trop obéissante et soumise. Oui, la conception immaculée finira très vite par être l’exception et de ce fait,  la crème à bronzer n’aura plus aucune utilité. Métis, mulâtre, eurasien, quarteron, sang-mêlé, le blanc n’aura plus la côte et voilà l’avenir tel qui se profile en Europe et bien évidemment en France, puisque notre pays détient tous les records européens en matière d’immigration. Ce n’est pas moi qui le dit mais la plupart des scientifiques qui sont amené à se pencher sur le sujet. Macron lui aussi a dit que le sujet était important mais le temps d’un après-midi, dans un hémicycle quasiment vide, les députés ont survolé le thème car ils savent déjà que la cause est perdue d’avance, même si certains au Rassemblement National veulent encore nous faire croire le contraire.

 

Alors l’Europe, continent coloré et juste retour des choses ? Oui, si on en croit les scientifiques et les généticiens notamment. On sait désormais que certains gènes et notamment celui intitulé SLC24A5 a une forte influence sur la couleur de l’épiderme, puisqu’il influe sur la mélanine, pigment biologique contenu dans les cellules de la peau. C’est donc cette quantité de mélanine et la grosseur des mélanosomes qui la compose qui détermine la couleur de la peau. Grosso modo, moins de mélanine donne une peau claire et plus il y en a, plus la peau sera foncée, avec bien sûr des exceptions car rien n’est simple dans la génétique humaine. C’est ainsi, que l’on apprend que l’européen Cro-Magnon avait probablement la peau foncée. Normal me direz-vous, puisque si l’on en croit les paléontologues, tous ses ancêtres arrivaient directement d’Afrique. Peu à peu, et sans doute fortement influencées par le climat (rayons ultraviolets), l’environnement et l’alimentation (vitamine D/calcium), les peaux se sont peu à peu éclaircies jusqu’à devenir blanches et amplement majoritaires en Europe à la fin du Néolithique (2000 ans avant J.-C). C’est ce que l’on appelle plus communément « la sélection naturelle ». Sous l’influence des invasions successives, et notamment celles venant d’Asie et d’Orient (Huns, Mongols) et d’Afrique (Maures, Sarrazins, Omeyyades), la situation a quelque peu évolué depuis. C’est ainsi que certaines études effectuées dans la péninsule ibérique ont permis d’établir qu’une moyenne d’environ 11% d’espagnols auraient des ancêtres nord-africains avec de très fortes disparités, 2% seulement en Catalogne et  22% en Castille. Alors et de nos jours, Blanche de Castille aurait-elle le teint hâlé ?

 

Comme on le voit, la couleur de la peau tient à peu de choses, mais en la circonstance, doit-on craindre quelque chose de cette évolution exponentielle en Europe et en France ? D’abord, je pense que la principale crainte est de savoir qu’elle n’aura plus rien de naturelle comme cela a été le cas pendant très longtemps sur tous les continents : Noirs et bruns en Afrique, blancs en Europe, jaunes en Asie et « rouges » aux Amériques. La Nature avait fait en sorte que chacun puisse trouver son bonheur là où il était. Puis, les blancs sont passés par là, avec d’abord leur esprit de découvertes, qui s’est très vite transformé en colonisations à outrance, en esclavages et en bourrage de crâne de la théologie chrétienne par des missionnaires. Envahir les peuples, changer leurs mœurs, leurs modes de vie, faire en sorte de modifier leurs pensées, les déplacer contre leur gré, ne sera jamais neutre. Pourquoi serait-ce neutre pour les hommes alors que ça ne l’est pas pour les animaux et les plantes qu’on déplace contre leur gré et que l’on traite très souvent, et à juste titre, d’invasifs, d’envahissants ou de perturbateurs ? Perturbateurs de la biodiversité ? N’en faisons-nous pas partie de cette biodiversité ? N’en sommes-nous le principal maillon et celui qui la perturbe au plus haut point ? Aujourd’hui, le boomerang de la colonisation européenne qu’on avait lancé voilà bientôt deux siècles nous revient dans la gueule. Si l’Europe a connu deux « guerres mondiales » successives, dont elle a été l’épicentre, voilà maintenant plus de 70 ans que la paix est revenue, et bien évidemment et par la logique des choses, elle est devenue l’Eldorado à atteindre coûte que coûte pour bon nombre de populations de tout horizon et plus particulièrement pour celles que l’on avait colonisées. Or, on voit bien pourquoi les peuples sont amenés à bouger d’un continent à un autre : explosion démographique planétaire, guerres, famines, maladies, pauvreté, recherche d’emplois et surtout le désir d’aller vivre sous de meilleurs auspices ou plus simplement dans un monde meilleur. Or, si la mondialisation à marche forcée est une réalité, on sait tous que l’Eldorado n’est qu’un mythe et rares seront ceux qui trouveront l’or tant espéré ! Les richesses ne se partagent pas, elles prospèrent chez les riches ! Dans les pays où le métissage commence à dater ;  comme au Brésil par exemple ; où l’on pourrait penser que le pays est homogène grâce à son immense diversité de couleurs et de mélanges de peuples venus de différents horizons, le mythe d’une nation métissée harmonieuse fait « flop » dès lors que l’on analyse certaines statistiques. C’est ainsi que 5% seulement des métis et des noirs occupent des postes de responsabilités, 70% des 10% les plus riches sont blancs tandis que 74% des 10% les plus pauvres sont noirs. Outre, ces aspects-là, les plus graves sans doute, on voit bien les difficultés que présentent certaines communautés pour s’intégrer à cause d’une religion ou de coutumes bien différentes, pour ne pas dire de civilisations plus archaïques, comme l’affirment certains. Chacun veut garder sa peau considérant qu’elle est un avantage ou un privilège mais malgré tout les croisements s’effectuent. Quand à ceux qui sont là depuis très longtemps, il voit arriver à contrecoeur et comme des envahisseurs tous ces peuples venus dont ne sait d’où ? Ils les voient arriver d’autant plus d’un mauvais œil que ces nouveaux venus arrivent avec leurs différences et leurs problèmes, la plupart du temps en engendrent de supplémentaires, sans pour autant que leurs pays d’origines retrouvent la quiétude, la paix ou la prospérité permettant un éventuel retour au bercail. Nos politiques, toujours très laxistes, ne font rien et de ce fait rien ne bouge et tous les nouveaux venus restent la plupart du temps sur place ! Or, il est évident que si rien ne change, si les richesses ne sont pas mieux partagées, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ou alors nous irons à la catastrophe. Or, depuis l’Antiquité et après le Moyen-Âge, l’Europe, continent de l’itinérance, n’a connu que des migrations intra-européennes (celtes, germains, scandinaves, slaves, etc….) puis les deux guerres mondiales ont créé leurs lots de migrants et de réfugiés (polonais, russes, arméniens, italiens, espagnols) plus faciles à assimiler et à intégrer car de convictions chrétiennes pour la plupart, avec une peau blanche et des modes de vie similaires. Or, c’est bien connu, ne pas être pareil fait peur. Les différences font peur. L’Homme est ainsi fait et les mentalités ne changeront pas facilement et ce d’autant si les problèmes s’amplifient comme il est à craindre. Au-delà de cette crainte, il est certain que nous perdrons quantité de nos valeurs, de nos repères, de nos coutumes et en un mot de notre Histoire, car comment expliquer à des gens venus d’autres continents et en trop grand nombre, qu’au début, dans ce qui allait devenir la France, il y avait des Gaulois récalcitrants qui se battaient déjà contre des envahisseurs romains pour défendre leur territoire ? Comment leur dire que Pépin le Bref, Charles Martel et Charlemagne repoussaient leurs ancêtres à cause de leur frénésie à envahir notre pays et surtout de le faire avec de violentes razzias ?

 

Voilà la réalité telle qu'il faut la regarder en face. La regarder ne suffira pas à changer les choses. Aujourd’hui, on vit dans un monde en constantes mutations, mutations de plus en plus accélérées de surcroît ou l’humain n’est qu’un pion sur l’échiquier planétaire. Il suffit d’écouter les politiques et les économistes quand ils nous parlent à la TV pour comprendre que tout se calcule et se mesure en termes macro-économiques et financiers. Argent, croissance, développement, production, productivité, intérêts, bénéfices, dividendes, ratios, quotas, géostratégie… voilà les mots que l’on entend quelque soit le sujet évoqué. L’humain est le plus souvent oublié des débats.

 

Si les publicitaires pouvaient vendre de la crème à bronzer à des noirs, ils le feraient sans aucune hésitation et aucun scrupule car ce qui compte pour eux ce n’est pas la couleur à obtenir mais l’argent à gagner !

 

Alors si la peau et sa couleur ont si peu d’importance, il faut garder en mémoire, que la plupart des gens tentent d’être bien dans la leur voire de la sauver dans le pire des cas !

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Elections européennes...allons voter...puis foutez-nous la paix !

Publié le par gibirando

Dans quelques jours, nous devrons aller voter pour élire nos députés européens. Si vous êtes comme moi, vous êtes ce qu'on appelle un "eurosceptique". Aujourd'hui, autant l'avouer, je suis également "francosceptique" car comment ne pas l'être quand 34 listes se présentent devant nous ? 34 listes dont la plupart, et même celles des grands partis, ont comme tête de listes d'illustres inconnu(e)s. Qui connaissait Loiseau, Bellamy, Bardella, j'en passe et j'en oublie. ? Moi pas, et à vrai dire, je ne les connais toujours pas....car les rares débats que j'ai regardé à la TV se sont si rapidement transformés en cacophonie....que j'ai préféré coupé court et suis parti me coucher avec un bon bouquin. En tous cas, si il y a une chose que j'ai comprise "c'est qu'ils auront un mal fou à s'entendre" sur des sujets pourtant essentiels (écologie, social, immigration, fiscalité, commerce, etc..). Alors, tous la partis français ou presque comptent sur les autres partis européens aux sensibilités équivalentes voire les plus proches pour faire leurs "nids nationaux" puis ensuite ; mais ce n'est qu'ensuite ; pour tenter de réformer l'Europe. Or, et malheureusement, on le voit bien, face à la mondialisation, on est désormais très loin des généreux préceptes qui avaient permis à l'Europe de voir le jour. Les pays européens ne s'entendent pas ou plus et dans ce concert à 28, chacun joue sa propre partition. Ajoutons à cela les paradis fiscaux que sont l'Irlande, la Belgique et le Luxembourg et il n'est pas besoin d'être devin pour comprendre qu'en Europe seul le fric a force de loi pour une caste de politiciens, oligarques pour la plupart. Pourquoi croyez-vous que la Grande-Bretagne n'a pas encore réussi à sortir de l'Europe et ce, malgré une majorité d'anglais qui avaient voté pour voilà déjà 3 ans ? L'argent bien sûr ! L'Europe, il faut payer de plus en plus cher pour y être, sans trop de résultats pour les peuples, mais il faut payer encore plus cher pour en sortir ! L'Europe est devenue la plaque tournante de tous les lobbys. Alors pourquoi croyez-vous que tant de personnes veulent faire partie de cette caste et sont sur la ligne de départ ? 

Elections européennes....foutez-nous la paix !

Les chiffres ne sont pas récents mais à la limite je dirais peu importe car si revalorisation il y a eu c'est un argument complémentaire :  un très joli salaire, des primes de présence payées à la journée, de très grosses indemnités, des frais grassement remboursés et le tout pour un temps de travail réel très réduit nous dit cette association indépendante dont les victoires fiscales ne se comptent plus .......Elle est pas belle la vie d'un député européen ? En tous cas, plus belle que beaucoup de travailleurs qui chaque samedi enfilent un gilet jaune et partent manifester ! Pourtant, j'irais quand même voter.......car malgré tous les défauts que l'on peut trouver à l'Europe ; et dieu sait s'il y en a ; le point qui me paraît le plus important c'est celui d'avoir eu la paix sur notre continent depuis 74 ans ! Si tout cet argent, c'est le prix à payer pour avoir la paix, payons-le ! Alors qu'ils soient de droite, de gauche, du centre, des extrêmes, d'ici ou d'ailleurs, je ne leur demande qu'une chose aux députés européens : qu'ils nous foutent la paix et fassent en sorte qu'elle perdure en Europe !!!!! S'ils y parviennent, ils auront réussi leur mandat !

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Je veux rester "souverain" dans mon pays et vous ?

Publié le par gibirando

Je veux rester "souverain" dans mon pays et vous ?


 

Je veux rester « souverain » dans mon pays et vous ? En lisant cette phrase, vous serez quelques-uns à vous dire : « Voilà, Gilbert a fini par péter les plombs ! », ou alors vous continuerez à lire cet article et c’est le but de la manœuvre même si je tiens à le dire, ce dernier n’est pas là pour convaincre qui que ce soit. Non, comme souvent, je donne mon point de vue sur un sujet, c’est tout. J’ai décidé que le sujet de Mon Journal Mensuel de ce mois de juin serait la « souveraineté », non pas de la France en premier lieu, mais de son peuple de préférence. La « souveraineté nationale » doit aller de pair avec la « souveraineté populaire ». Si je dis que je suis un « souverainiste », je prends d’emblée le risque que l’on me traite de « gaucho extrême » voire de « nazi »….tant le thème est désormais saboté pas de très nombreux médias français. A la solde des gouvernants et dans la désinformation la plus totale, ils ont pris la sale habitude d’assimiler le « souverainisme » au « populisme » en affublant ces deux mots de connotations « extrêmement » malsaines, calomnieuses et surtout accusatrices d’une mal-pensance pour ceux qui soutiennent ces idées. Il suffit de voir les procès qui régulièrement sont faits au philosophe Michel Onfray à ce propos par de très nombreux médias. Il est vrai que vouloir sortir de cette Europe des Traités, de cette Europe de la finance, de cette Europe des diktats allemands et luxembourgeois, de cette Europe d’aujourd’hui qui n’a que du mépris pour les peuples, ce n’est pas être dans la bien-pensance. Bon, d’un autre côté, je ne suis pas le seul à le vouloir mais vous n’y trouverez ni Hollande, ni Valls, ni Sarkosy, ni Juppé, ni Fillon, c'est-à-dire aucun des favoris de la future présidentielle et aucun de ceux qui gouvernent notre pays depuis des lustres. On voit bien dans quel mur tous ces gens-là nous ont menés. En contrepartie, des personnages aussi disparates que Mélenchon, Marine Le Pen, Dupont-Aignan, Chevènement, De Villiers, les députés Marie-Françoise Bechtel (République Moderne) ou Jacques Myard (L.R) se disent tous « souverainistes » et demandent au minima une révision du système européen. De l’extrême-gauche à l’extrême-droite en passant par le centre, une poule n’y retrouverait pas ces poussins et un candidat souverainiste intègre et déterminé à des élections, ses électeurs !

 

C’est donc un problème en France mais qui n’est pas seulement français car le Royaume-Uni va offrir à ses concitoyens un référendum sur ce sujet dès le 23 juin prochain. Ce futur vote a pris le nom de Brexit signifiant "British Exit", tout un programme ! Décideront-ils ou pas de rester dans cette U.E dont ils ont toujours voulu retirer les marrons du feu ? Attendons de voir ! A force de vouloir mettre les mains dans le feu, on finit pas se brûler. Notons au passage qu’avant de se brûler et pour ne pas les voir sortir définitivement de l’Europe, quelques faveurs conséquentes de la part de Bruxelles sont venues les aider à choisir. Et nous les Français alors ? C’est pour quand un grand référendum sur le sujet ?

 

En raison des nombreuses manifestations, mouvements de grèves, blocages de raffineries et événements divers qu’a connu la « fameuse » Loi de la toujours souriante ministre du travail El Khomri, l’indéboulonnable président luxembourgeois de la commission européenne Jean-Claude Juncker est venu porter sa « bonne parole » essentiellement financière devant le Congrès des Maires de France. Les maires râlant devant la suppression d’un grand nombre de dotations de l’Etat, le « roi européen de l’oppression financière » en a profité pour rappeler les objectifs budgétaires que la France se doit de tenir impérativement. On connaît le refrain par cœur : notre déficit public ne doit pas dépasser 3% de notre PIB. Ecraser les peuples européens, il connaît Jean-Claude et il sait le faire, mais arrêter un flot incessant de migrants mettant à mal nos finances publiques et par là même notre identité nationale et notre sécurité, là il est moins éloquent !

 

L'Europe a su créer la paix entre pays européens et c'est déjà énorme mais l'ultralibéralisme de sa gouvernance met à mal l'avenir de ses peuples. Les écarts se creusent entre les plus riches et les plus pauvres. Pour que quelques milliardaires puissent continuer à se remplir les poches, la paix est essentielle en Europe mais elle ne doit pas se faire au détriment de ses populations. Mourir à la guerre peu de gens y aspirent, crever dans la misère encore moins !

 

Oui, j’aimerais bien que l’on décide nous-mêmes de l’avenir de notre pays, de ce qui est bon ou mauvais pour les français, de ce qui est bien ou mal, pour l’éducation, pour sa sécurité, pour son agriculture, pour son élevage, pour son commerce, qu’on choisisse nos lois et nos réformes à mettre en œuvre pour qu’il y ait moins de chômage, moins de pauvreté, moins de précarité, pour que nos jeunes aient un avenir moins sombre, qu’on choisisse nous-mêmes si l’on veut ou pas des produits chinois, des immigrés, des réfugiés, des travailleurs détachés payés 3 francs six sous, si on veut une ubérisation de tous les services……Les traités européens sont de véritables carcans, quand aux différents traités transatlantiques qui se manigancent et se dessinent sur notre dos, ils seront à n’en pas douter un véritable coup de grâce pour notre économie française déjà si moribonde. A l’heure où j’écris cet article, nous sommes les derniers de la classe européenne et les principaux voyants économiques français sont au rouge, ce n’est pas moi qui le dit mais des économistes reconnus. Les inondations et les conflits cégétistes ne vont pas arranger cette facture déjà si lourde. Seul Hollande dit que ça va bien ou mieux et je pense qu’il continuera de la dire jusqu’en mai 2017 !

 

Alors comment faire pour s’y retrouver dans ce capharnaüm politique et savoir si l’on doit être souverain ou pas dans son pays ?

 

Faire un petit rappel de la définition de quelques mots n’est jamais inutile et comme Le Larousse et bien d’autres dicos sont là pour nous y aider sur le Net, profitons-en !

 

Souverain : plusieurs définitions à ce mot selon s’il s’agit d’un adjectif ou d’un nom.

 

L’adjectif :

a)- Littéraire. Qui, dans sa catégorie, atteint le plus haut degré de qualité : Le souverain bien. Un bonheur souverain.

b)- Se dit d'un pouvoir qui n'est limité par aucun autre : La Chambre est souveraine.

c)- Qui émane d'un organe souverain et n'est susceptible d'aucun contrôle : Décision souveraine.

d)- Qui manifeste un sentiment de supériorité absolue : Faire preuve d'un mépris souverain.

Le nom :

e)- Personne qui exerce le pouvoir suprême ; monarque, roi, empereur.

f)- Monnaie d'or anglaise, frappée d'abord en 1489 par Henri VII. (En 1816, la Monnaie de Londres émit sous ce nom une pièce d'or de 20 shillings, équivalant à une livre sterling.)

 

Souveraineté

 

g)- Pouvoir qui l'emporte sur les autres : La souveraineté de la raison.

h)- Caractère de quelque chose de souverain : La souveraineté d'une décision.

i)- Pouvoir suprême reconnu à l'État, qui implique l'exclusivité de sa compétence sur le territoire national (souveraineté interne) et son indépendance absolue dans l'ordre international où il n'est limité que par ses propres engagements (souveraineté externe). (L'article 3 de la Constitution française de 1958 dispose que « la souveraineté nationale appartient au peuple, qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum ».)

 

Souverainisme

 

j)- Doctrine des défenseurs de l'exercice de la souveraineté nationale en Europe.

 

Populisme

 

k)- Idéologie et mouvement politique (en russe narodnitchestvo) qui se sont développés dans la Russie des années 1870, préconisant une voie spécifique vers le socialisme.

l)- Idéologie politique de certains mouvements de libération nationale visant à libérer le peuple sans recourir à la lutte des classes.

m)- Tendance artistique et en particulier littéraire qui s'attache à l'expression de la vie et des sentiments des milieux populaires

 

Voilà les bases sont jetées et maintenant reste à savoir dans quelle(s) définition(s) je vais me situer en disant « je veux rester souverain dans mon pays ». Autant le dire, aucune définition n’a vraiment ma faveur et on a même le sentiment que le Larousse a voulu coller à la situation présente, "européenne" et complaisante. Hors mis la fin du i) avec le rappel de l’article 3 de la Constitution française qui l’emporte sur toutes les autres grâce à la précision de son explication dans laquelle je peux me retrouver, les autres définitions ne sont pas parfaitement adaptées à ma pensée. Par ricochet, j’adhère au j) bien que le mot « Europe » me paraisse superflu et trompeur.

 

Je serais donc un souverainiste qui s’ignore mais cette démonstration a l’avantage de la clarté. Quand à savoir, si je suis « populiste », la définition du chapitre l) ne me déplaît pas puisque le but final du « populisme » serait, selon le Larousse, de libérer le peuple sans violence. Tout ça me convient très bien.

 

Hier, et alors que j’étais parti avec l’idée d’écrire cet article et de le développer, j’ai lu, comme je le fais régulièrement, un article de Médiapart. Le titre de cet article de Michel-Lyon était « Souverainiste ! Populiste ! » et ça ne pouvait pas mieux tomber ! J’ai bien aimé cet article et je l’avoue, étant dans la plus parfaite harmonie avec l’analyse de ce journaliste, je me suis dit inutile de faire long ce que d’autres écrivent bien mieux que moi. Le sujet est évoqué de manière bien plus vaste que notre petit bout de France dans un monde si grand, mais l’essentiel des inconvénients de l’ultralibéralisme ou du néolibéralisme, appelons-le comme on veut, est dit. Les preuves apportées sur leurs méfaits sur le plan mondial sont justes, réelles et assez concises.

 

Alors, voilà le lien vers ce petit article auquel j’adhère sans compter !

 

https://blogs.mediapart.fr/edition/les-mots-pieges-du-neoliberalisme/article/310516/51-souverainiste-populiste

 

 

 

 

 

 

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La crise, une chance pour l'Europe ?

Publié le par gibirando

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La crise est une chance pour l’Europe. Voilà le titre que le Figaro a donné à un de ses articles paru il y a quelques jours (le 22/07/2012) après une interview accordée à ce journal par Wolfgang SCHÄUBLE, le Ministre allemand de l’Economie et des Finances. Ce titre très choquant pour des millions d’européens que la crise frappe de plein fouet, ce n’est pas la première fois que des médias le mettent en exergue. A titre d’exemple, le Nouvel Observateur avait déjà donné ce titre à un éditorial paru le 28 septembre 2011 et idem pour le Monde qui avait fait paraître le 20 juillet 2011 un papier intitulé « La crise : une chance unique pour l’Europe ? » après l’entretien d’un financier de la banque Barclays ». Il est vrai que dans ces deux derniers cas, le titre se terminait par un point d’interrogation donnant ainsi aux articles en question un aspect moins provocateur.

Voilà maintenant plusieurs printemps que cette crise perdure, les années et les mois passent mais rien ne change vraiment, bien au contraire ! Plusieurs pays sont tombés dans un abîme financier insoluble. Parfois cet abîme se double d’une véritable gabegie politique mettant en péril la démocratie même de ces pays que la Communauté Européenne a accepté d’intégrer dans son giron sans doute un peu trop vite. D’autres pays sont en passe de tomber à leur tour dans ce cratère financier sans fond et pourtant rien ne semble changer vraiment, hors mis peut-être les chefs d’Etat et les gouvernements  de droite, de gauche, du centre ou de coalition qui se succèdent sans aucun vrai résultat pour les citoyens que nous sommes. Car de quoi parle-t-on en parlant de chance ? Parle-t-on d’un sort bienheureux ou bien d’une simple probabilité qu’un évènement voit le jour ?  Quelle est cette chance des pays européens à sortir de la crise, si ce n’est pas d’offrir à leurs habitants, un monde futur bien meilleur ? Mais qu’ils soient de gauche ou de droite, nos politiques sont complètement démunis et impuissants face à cette crise et le bout du tunnel n’est toujours pas visible, loin s’en faut. Leurs seules préoccupations : plaire aux agences de notations, satisfaire les marchés financiers et leurs seules solutions pour régler les problèmes que leur ont laissés leurs prédécesseurs : augmenter les impôts et les taxes, réduire le déficit avec dans la plupart du temps, diminuer le nombre de fonctionnaires, les émoluments de ces derniers ou ceux des retraités. En quelques mots : faire souffrir un plus grand nombre de leurs concitoyens.

Alors bien sûr, il faut lire cet article du Figaro pour comprendre le sens exact de ce titre tapageur et d’ailleurs Wolfgang SCHÄUBLE le précise clairement : «  Les crises offrent toujours des chances, car elles favorisent la disposition au changement ».

Moi, je l’avoue, je trouve cet article très affligeant car le seul changement visible que l’on constate en Europe, c’est toujours de plus en plus de pauvreté, de plus en plus de souffrance et des écarts de plus en plus abyssaux entre les plus riches et les plus pauvres. Des millions de gens souffrent quotidiennement des effets de la crise et voilà un homme politique qui vient nous parler très tranquillement de changements à mettre en place pour que cette dernière se termine au plus vite. Pourquoi, ce Monsieur SCHÄUBLE n’arrive-t-il pas à convaincre ces collègues politiques européens que ces changements sont à mettre en oeuvre au plus vite ? Pourquoi, sa supérieure en chef Angéla Merkel n’est-elle jamais d’accord avec les autres chefs de gouvernement quant aux solutions à adopter en Europe ? Des citoyens grecs, espagnols ou italiens se suicident car ils ne trouvent pas d’échappatoire à leur miséreuse vie, des peuples manifestent chaque jour dans les rues de l’Europe car ils en ont marre de leurs médiocres existences et ce Monsieur SCHÄUBLE vient nous dire très sereinement ce qu’il faudrait faire pour en changer. A la lecture de cet article, il paraît même parfois d’un optimisme béat. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil mais tout le monde est sans aucun doute un peu trop laxiste puisque rien ne change jamais !

Il oublie sans doute un peu vite que c’est à cause du laxisme, d’erreurs de gestion, ou parfois même de corruptions imputables à certains de ces collègues politiques que les pays et les peuples qui les composent se trouvent aujourd’hui dans cette situation désastreuse et trop souvent dramatique.

On allume la télévision et à longueur d’années, on entend que les chefs d’états ou leurs ministres vont se rencontrer pour tenter de trouver des solutions à la crise et le plus souvent, il s’agit pour les médias de la réunion au sommet de la dernière chance…. Puis on apprend que la BCE, le FMI, le MES ou tel autre sigle vont injecter des milliards à tel ou tel état ou à leurs banques…qui sont au bord de la faillite. Les indices boursiers remontent quelques jours….puis ils dégringolent à nouveau et là, à voir la tête déprimé du commentateur, c’est vraiment….la galère….Pour qui est-elle cette galère ? Pour les institutions ou les gens qui boursicotent ? Pour les prédateurs de la finance qui spéculent à longueur d’années ? Non, pas vraiment ! Enfin, je ne pense pas ! En réalité et même en m’intéressant un peu à l’économie, je n’y comprends plus rien !!! Suis-je le seul ainsi ? On trouve des milliards pour les états, on trouve des milliards pour renflouer les banques, on trouve des milliards pour organiser des Jeux Olympiques, on trouve des millions d’euros pour payer un seul joueur de foot….mais pas un seul homme politique…n’est capable de trouver des solutions pour sortir au plus vite de cette crise qui n’en finit plus. Ah oui, une chose qui semble certaine, c’est que l’Europe a été une vraie chance pour ces pays qui sont désormais exsangues, car sinon que seraient-ils devenus ?

Jamais à la télévision, on vient nous dire que tel homme politique ou financier a eu une bonne idée pour améliorer le sort de l’Europe, jamais on ne nous parle de coopération fructueuse entre tel pays européen et tel autre ou bien de telle entreprise européenne avec telle autre pouvant servir à améliorer le sort de nombreux travailleurs européens. On préfère avoir des vues à court terme et s’approvisionner en gaz naturel chez le russe Gazprom plutôt qu’en Europe même si, envers et contre tous, Monsieur Poutine continue à aider son ami syrien Bachar el Assad qui assassine son peuple en toute impunité. On préfère délocaliser en Asie ou en Afrique plutôt que dans l’UE, etc, etc…. On préfère pratiquer un libre-échange destructeur d’emplois plutôt que de mettre en place des barrières douanières et un protectionnisme européen, protectionnisme que nombre de nos partenaires mondiaux ont déjà mis en place depuis fort longtemps, protégeant ainsi leur propre économie.  Non, chaque pays européen joue sa propre partition et leurs gouvernants sont avant tout préoccupés de ne pas perdre les prochaines élections.

Alors bien sûr, je ne suis pas ministre des Finances et je n’y entends pas grand chose dans la crise et dans la manière de la résoudre mais je ne suis pas dupe Monsieur SCHÄUBLE, la crise n’est pas vraiment une chance pour l’Europe et en tous cas pas pour une majorité d’européens.

Je vous rappelle les significations que le Larousse donne du mot « chance » : sort favorable, part d’imprévu heureux inhérente aux événements, probabilité que quelque chose se produise.

L’Europe a été une chance pour la paix (sort favorable)…et souhaitons que malgré la crise, cette chance demeure encore très longtemps (part d’imprévu heureux inhérente aux événements). Quant à dire si la crise est une chance pour l’Europe (probabilité que quelque chose se produise), il est bon d’attendre encore quelques temps pour se prononcer. Après tout le Larousse ne précise pas si cette dernière chance sera bienheureuse ou pas ! Alors vu comme ça, vous avez raison Monsieur SCHÄUBLE !

Publié dans chance, crise, europe, figaro, schauble

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