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L'Europe ça sert à quoi ? Pour qui ?

Publié le par gibirando

L'Europe pourquoi ? Pour qui ?

 Pour agrandir la photo, cliquez dessus.


 

Le dimanche 9 juin, il va nous falloir aller voter pour élire nos 81 députés européens français. A ce jour, en France, il y a 22 listes (37 au 23 mai 2024) qui se présentent et se bousculent au portillon ! Lisez la suite et vous comprendrez pourquoi ! Tout ça n’est-ce pas trop pour les contribuables que nous sommes et est-il utile d’avoir autant d’élus ? On voit bien qu’en France le nombre d’élus, le plus élevé de la planète, n’est pas la garantie d’un mieux-disant, d’un éventuel progrès ou d’une quelconque amélioration de la situation du pays. Si c’était le cas, ça se saurait !  Si je dis ça c’est parce que chaque député européen va percevoir une rémunération nette mensuelle de 7.776,06 euros à laquelle s’ajoute une indemnité mensuelle de frais généraux de 4.950 euros plus une autre forfaitaire versée par le Parlement européen de 338 euros par jour. Par jour, oui vous avez bien lu, soit plus de 10.000 euros par mois. Ce n'est pas moi qui le dit mais des médias bien informés comme ce site que j'ai trouvé intitulé "touteleurope.eu." qui  semble se prétendre le must des infos européennes. Enfin, ce n'est pas tout et je vous laisse lire les autres avantages possibles. Comme en 2019, où j’avais déjà écrit à ce sujet dans Mon Journal Mensuel (Elections européennes...allons voter...puis foutez-nous la paix !) je me pose la question de l’intérêt qu’il y a à aller voter 5 ans plus tard ? Alors certes, il suffit d’aller voir sur le site du Parlement européen et on trouve leurs réponses mais sont-elles justes, réelles et empreintes là aussi d’un espoir d’un avenir meilleur ?

Ces réponses du Parlement européen les voilà :

  • Façonner l’avenir de la démocratie en Europe.
  • Décider collectivement de l’avenir de l’Union européenne.
  • Changer le monde dans lequel nous vivons.
  • Le parlement européen adopte des lois qui concernent tout le monde : grands pays, petites collectivités, entreprises puissantes, jeunes pousses, aussi bien au niveau mondial que local.
  • La législation de l’Union européenne répond aux priorités de la population : environnement, sécurité, migrations, politiques sociales, droits des consommateurs, économie, état de droit et bien d’autres domaines encore.
  • Notre vote est important car il déterminera quels députés européens élaboreront les nouvelles lois. Ces nouvelles lois façonneront votre vie quotidienne et celle d’un grand nombre d’autres personnes.
  • Dans un monde de plus en plus complexe, instable et interconnecté, l’Union européenne fait face à des défis globaux qu’aucun pays de l’UE ne peut relever seul avec succès. Voter permet d’influencer le cap à suivre.
  • Et en résumé, voter c’est défendre la démocratie et plus nous sommes nombreux à voter et plus la démocratie se renforce.

 

Alors certes, tout cela est parfait et il faudrait être idiot pour ne pas adhérer à ces superbes intentions, sauf qu’en 5 ans, je n’ai pas vu grand-chose s’améliorer tant sur le plan européen, français, local que familial ou personnel.

En 2019, nous avions la paix en Europe et avec la guerre Russie contre l'Ukraine, elle est désormais là tout près car à nos portes. Pourtant dieu sait si elle a été prévisible car après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 ne fallait-il pas s’attendre à une folie supplémentaire du dictateur Poutine ? Depuis fin 2021, Poutine n’avait-il pas d’ailleurs amassé ses troupes le long de la frontière ukrainienne sans que l’Europe ne bouge le petit doigt ? N’aurait-il pas fallu s’unir ; les 27 pays européens ; faire front, amasser nous aussi des troupes européennes téméraires et déterminées de l’autre côté de la frontière ukrainienne plutôt que d’attendre que la situation dégénère. Non, nous sommes restés les bras croisés à attendre.  On connaît la suite et l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Oui, dans ce cas précis, à quoi a servi l’Europe et les 705 députés qui la représentaient jusqu’à présent ? Tous ces élus ont-ils influencé les dirigeants de leurs 27 pays respectifs pour que la guerre n’ait pas lieu ou qu’une décision efficace soit prise ? On constate que non !  Aujourd’hui, de nombreux pays dont la France sont indirectement impliqués dans cette guerre car elles fournissent des armes en grand nombre. D’autres refusent de fournir carrément des armes (Irlande, Autriche, Hongrie, Malte, Chypre, Lettonie, Pologne, Suède), d’autres refusent l’apport d’armes létales mais apportent une aide humanitaire. Enfin, on voit bien que les pays de l’Union Européenne sont souvent divisés sur l’attitude à adopter vis-à-vis de la Russie car certains pays sont encore dépendants d’elle en terme d’énergie, et de gaz notamment. Sur ce thème précis comme sur bien d’autres, ; immigration, environnement, social  par exemples ;  on est donc très loin d’un façonnage collectif européen parfait sur le plan démocratique comme nous le dit le Parlement européen ci-dessus. Quant à vouloir changer le monde, l’U.E serait bienvenue de rester humble tant on a déjà du mal à voir quelles sont les intentions communes des pays de l’U.E pour ramener la paix aux frontières de Schengen ?

Enfin concernant les lois européennes, en 5 ans, je n’ai pas vraiment noté lesquelles auraient changé favorablement le devenir de la France et mon devenir personnel et celui de ma famille. Bien au contraire, l’Europe en voulant de plus en plus influencer nos vies, nous contraindre à certaines obligations et règles,  j’ai acquis la quasi-certitude que la France perd peu à peu tous ses pouvoirs de décider par elle-même. Or, je l’avoue, voir la France dans l’état où elle se trouve dans bien des domaines (inflation, santé, sécurité, justice et services publics, déficits et dette, économie et pouvoir d'achat, immigration, agriculture, industries, etc…) je m’interroge dans quelles mesures l’Union Européenne serait responsable de tout ou partie de cette situation critique ? Cette situation désastreuse n’est-elle pas liée à une perte de souveraineté de la France dans le concert des nations ? A vouloir trop jouer collectif, ne restons-nous pas à la traîne de ceux qui la jouent perso ? D'ailleurs, il faut constater que dans son récent speech de la Sorbonne, Macron a évoqué une souveraineté européenne oubliant totalement qu'il est le président de la République française ! Un signe qui ne trompe pas !

Oui, je l’avoue, le cap à suivre qu’évoque le Parlement européen, j’ai du mal à l’apprécier ? J’ai autant du mal quand je lis qu’un quart des députés européens seraient de près ou de loin impliqués dans de sales affaires, corruption ou autres.

Alors, j’irais sans doute voter parce que c’est un acte civique, parce que  mon grand-père s’est battu en 14-18 et qu’il aurait sans doute aimé plus que tout que l’Europe soit au maximum unie. J’irais voter parce que je suis un démocrate et que si la seule bonne résolution est l’espoir d’une démocratie européenne meilleure je suis partant. J’irais voter parce que j’ai l’intime conviction qu’il faut laisser le temps au temps, mais je n’ai pas encore choisi ni mon parti et encore moins mon candidat. Je regarderais quelques débats et tenterais de me faire une opinion mais quoi qu’il advienne je resterai « eurosceptique » tant que l’Europe sera ce qu’elle est, c’est dire un bazar pas possible où seuls les lobbies quels qu’ils soient, mais surtout les gros, parviennent à tirer leur épingle du jeu. Je ne veux plus d’une Europe où le peuple français a rarement son mot à dire et qui est géré par des banquiers et financiers, des commissaires européens non élus mais simplement nommés et gagnant deux fois plus qu'un président de la République française. Oui, je ne veux plus de tout ça !

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Poutine, un virus pour longtemps où le seul vaccin s'appelle "paix".

Publié le par gibirando

Poutine, un virus pour longtemps où le seul vaccin s'appelle "paix".


 

Vlatimir Poutine a été réélu président de la Fédération de Russie pour un 5eme mandat avec 88% des suffrages et un taux de participation de plus de 73%. C’est-à-dire que depuis 2018 et malgré la guerre en Ukraine, il a encore progressé de 10%. Voilà les premiers chiffres que l’on peut trouver sur le Net. Alors certes, et vu de chez nous, on peut toujours discuter de la probité du système électoral, de le traiter de pseudo-élection, de simulacre ou de farce, de dire que là-bas les informations ne sont que propagandes, qu’il n’y avait pas d’autres candidats connus et que sais-je encore, mais force est d‘admettre qu’une très forte majorité de Russes a quand même voté pour lui.  La question que je me pose ; que de très nombreux occidentaux se posent ; c’est comment expliquer qu’autant de millions de personnes (plus de 114 millions d’inscrits) aient pu voter pour ce personnage qui au regard de notre monde occidental a autant de défauts ? Les lister ici reviendrait à faire de lui le pire être humain de la planète. Et pourtant ! La réponse est assez simple car il suffit de poser cette question à quelques Russes qui ont voté pour lui pour l’obtenir presque systématiquement.  « Il est un homme fort qui aime son pays, qui a su le stabiliser, qui le protège en toutes circonstances ainsi que ses racines spirituelles et traditionnelles les plus profondes. » Alors certes les médias occidentaux évoquent quelques manifestations d’opposants mais elles sont tellement peu influentes sur tout le reste qu’elles ne changeront rien dans la vie de la plupart des Russes. En tous cas pour l’instant.  

C’est donc avec notre regard d’occidentaux que nous regardons tout ça. On reprochera donc aux Russes de ne pas savoir ouvrir les yeux sur leur dirigeant. J’aurais pu dire sur leur dictateur. Mais avons-nous su ouvrir les nôtres d’yeux sur nos différents présidents successifs ? Chaque fois que nous constatons les dysfonctionnements de l’Etat français ne dit-on pas « on a les dirigeants que l’on mérite », « on a le gouvernement que l’on mérite », etc…..Dieu sait si les difficultés s’amoncellent depuis quelques années en France et pourtant Macron a gouverné 5 ans et une majorité de français lui ont renouvelé leur confiance il y a 2 ans. Par défaut peut-être mais après tout n’est-ce pas aussi le cas de Poutine, même si les raisons de ce défaut sont tout autre ? Il y a quand même une énorme différence, c’est que la France est électoralement (pas que !) très divisée ce qui n’est pas le cas de la Russie. Les chiffres le démontrent. Ainsi si l’on regarde de près les principales raisons pour lesquelles Poutine a été élu puis réélu successivement et que ces raisons-là, on essaie de les transposer à la France, notre regard devient quelque peu différent.

Avons-nous eu des hommes forts comme présidents ? Je vous laisse le choix de la réponse mais notons quand même que quelques surnoms sont encore dans nos têtes pour nous rappeler les défauts ou faiblesses criardes des tout derniers : ainsi François Mitterrand avait été surnommé « Tonton »  nom de code pendant la guerre repris ensuite par le chanteur Renaud dans une de ses chansons.  Parce que Jacques Chirac aimait les femmes et qu’il trompait régulièrement son épouse Bernadette mais que son temps de président était toujours compté dans ses moments-là, la presse l’avait surnommé « 5 minutes douche comprise ». Inutile d’expliquer pourquoi Nicolas Sarkosy était surnommé « le Petit Nicolas » ou encore « Sarkoléon » ou « Naboléon ». Quant à François Hollande, faire la liste de tous ses sobriquets ridicules est quasiment impossible tant ses adversaires et plusieurs journalistes se sont amusés à le traiter de « Flamby », de « Capitaine de pédalo », de « Guimauve le Conquérant » ou encore de  « Fraise Flagada » et de quelques autres encore. Quant à Emmanuel Macron, sa vie a également été jalonnée de « André Rieu » pour sa tignasse lors de ses études, de « Jupiter » pour son égo, de « Manu » à cause de son prénom et j’en oublie sans doute quelques autres. Rien dans tout ça qui permet de décrire une robustesse quelconque et plutôt des aveux de leurs faiblesses respectives. Quand à Vladimir Poutine, s'il a eu droit lui aussi à quelques surnoms cocasses des médias occidentaux, les seuls surnoms russes que l'on connaît de lui sont  « vampire », « frigo » et 2 ou 3 autres aussi glaçants. Oublions les anciens présidents et posons-nous la question de savoir si Macron aime autant la France que Poutine aime la Russie et défendent-ils les intérêts premiers de leur pays avec la même volonté ? Je ne sais pas ce que vous répondrez mais quand je vois que l’Europe décide de plus en plus de nos vies, j’aurais plutôt tendance à répondre « non » à cette question à propos de Macron que je considère avant tout comme un communicant ! La France est-elle globalement plus stable que la Russie ? Là aussi, au regard du déclin de la France à tous les niveaux qu’ils soient économiques, financiers, internationaux ou intérieurs, je crois que l’on n’est pas mieux loti que la Russie malgré les sanctions et embargos qu’elle a constamment subi depuis les début de la guerre en Ukraine. Il fallait s’y attendre, la Russie est un immense pays bourré de ressources et donc de richesses.  Enfin, nos racines spirituelles et traditionnelles les plus profondes ont-elles été protégées ? Je n’hésite pas une seule seconde à dire que depuis de trop longues années, nous perdons trop de choses sur ce plan-là. Pourtant le cas de la France aurait dû être plus simple à traiter que celui de la Russie. En effet, pas simple pour ce pays le plus vaste de la planète où se côtoient plusieurs républiques avec de  multiples ethnies, de nombreuses croyances et toutes les religions possibles. Or, tant bien que mal, ils y parviennent. Nous non et depuis trop longtemps nous brûlons toutes  nos racines.

Oui, Poutine est devenu l’incarnation d’un nationalisme que nous Français avons totalement oublié pendant de trop longues années. C’est la raison essentielle de la longévité de Poutine auprès d’une majorité de Russes. Certes nous considérons le sien de nationalisme comme totalement immoral mais le nôtre n’a-t-il pas été trop angélique depuis les années 60 et l'arrivée sans cesse grandissante de migrants auxquels très souvent nous avions accepté que leur pays soit totalement indépendant ? A cette raison, ajoutons-y en Russie une énorme propagande d’état et le tour est joué. Alors bien sûr, prenons garde à la définition du mot « nationalisme », très vilain pour certains et très bien pour d’autres quand il s’agit tout simplement d’un fort attachement à son pays. Le nationalisme au sens patriotique mais pacifique bien sûr est-il un défaut ? Un juste milieu entre le totalitarisme russe et la démocratie déliquescente française n'est-il pas possible ?

Macron et Poutine, deux hommes que tout oppose désormais même s’il fut un temps où les longs tapis rouges et les fastes et les dorures de la République étaient de sortie pour accueillir le dictateur. Pourtant, nous savions déjà que ce n’était pas un saint puisqu’il avait déjà fait main basse sur la Crimée. C’était la diplomatie dans ce qu’elle a de plus horrible comme souvent. Aujourd’hui, Macron veut montrer des muscles qu’il n’a jamais eus et malheureusement Poutine sait parfaitement tout cela. Quand un pays est à feu ; et quelquefois à sang ; pendant plusieurs jours, quand les dégâts à l’encontre d’une République se chiffrent par milliards, on ne parle pas de la Russie mais bien de la France. De ce fait je ne pense pas que Poutine ait peur des quelques paroles belliqueuses de Macron.

Faut-il envoyer nos soldats français sur le terrain ukrainien comme l’évoque trop souvent Macron en ce moment ? De nombreux français y sont opposés. Je le suis aussi. De nombreux français sont également russophiles. De grands hommes de lettres et des intellectuels notamment. Je le suis aussi car j’ai toujours aimé quelques grands auteurs russes dont j’ai encore une collection de livres assez complète. Même si la Russie fait la guerre à l’Ukraine depuis 2 ans, est-ce un défaut d’être russophile ? Je ne le pense pas car finalement à bien y réfléchir un seul homme décide de cette guerre et de tout en Russie. Il s’appelle Vladimir Poutine. Aimer ce pays pour ce qu’il est, sa culture notamment et les Russes n’est donc pas une tare s’il on accepte aussi de changer notre regard à leur encontre. Quand cette guerre a commencé, j’avais déjà ressenti le besoin d’écrire un article sur Mon Journal Mensuel : « Ukraine, impasse du danger ». La situation n’a fait qu’empirer depuis et il serait bien que les grands de ce monde se réunissent pour chercher des solutions de paix plutôt que de s’évertuer à soutenir les Ukrainiens militairement. Car il n’y aura pas qu’une seule solution mais plusieurs. Parce que l’Ukraine a fait partie intégrante de l’U.R.S.S et était un de ses fleurons économiques, de nombreux russes pensent qu’il faut que l’Ukraine revienne dans le giron de la Russie. C’est aussi pour ça qu’ils sont souvent d’accord avec cette guerre. De l’autre bord, l’Ukraine veut désormais conserver son indépendance et ses frontières quoi de plus normal ? Une solution intermédiaire avec des concessions de chaque côté serait donc souhaitable pour tous. Il faut la chercher car Poutine semble encore là pour très longtemps et avoir cette épée de Damoclès au-dessus de la tête est aussi pesant que le pire des virus. Malheureusement, si on veut s'en protéger le seul vaccin imaginable s’appelle « paix ».

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Nouvelle retraite de Russie

Publié le par gibirando

Nouvelle retraite de Russie


 

Voilà maintenant plus de 5 mois que le conflit russo-ukrainien a commencé et comme on pouvait s’y attendre et le craindre, il ne fait plus la Une d’aucun média d’importance depuis déjà quelques semaines. Comme l’armée napoléonienne en 1812, la plupart des médias ont entamé une nouvelle « Retraite de Russie » suivant ainsi le train frileux de nos dirigeants européens et de pas mal de dirigeants d’entreprises qui avaient cru bon quitter la Russie dès le début du conflit. Conflit ? Guerre ou pas guerre ? Invasion ? Agression ? Combats ? Belligérance ? Occupation ? Chacun y va de son vocabulaire pour tenter de minimiser ou d’amplifier ce qui se passe en Ukraine selon les intérêts de chacun. « Opération spéciale ? » comme l’affirme Poutine. Quand des dizaines voire des centaines de personnes meurent chaque jour, je ne crois pas que le choix d’un mot ou d’un autre ait une grande importance. Poutine affirme qu’il lutte contre des nazis et qu’il s’agit d’une « mission civilisatrice » D’ailleurs, l’importance de ce lexique est purement poutinien et il faut le laisser à ce criminel contre l’humanité dont les mensonges, la propagande permanente et le système de désinformation en font ; parmi quelques autres ; un dictateur solitaire, despotique, tyrannique mais fonceur car pas froussard pour un sou. D’ailleurs, on s’aperçoit que son peuple ne bouge pas lui faisant confiance dans une grande majorité. Poutine, c’est un nouveau Panurge dont les ouailles le suivent sans broncher, prêts à se jeter à l’eau si le tyran le leur demande. Oui, il faut regretter que dans ce conflit, l’aspect purement économique et commercial ait pris le pas au détriment de l’aspect humain. D’ailleurs, comme il ne s’agit pas d’une guerre « normale » où deux armées s’affrontent, car d’un côté il y a un peuple qui défend son pays et de l’autre des militaires qui tuent sans discernement, personne n’est vraiment apte à donner le chiffre exact du nombre de morts ukrainiens. Quelques chiffres sont donnés parfois mais finalement quand on cherche à approfondir, on s’aperçoit qu’ils peuvent être bien différents selon les médias. Oui, l’aspect humain a disparu, aucun homme politique européen d’importance ; (sauf Erdogan mais est-il européen ?) ; ne parle de plan de paix et désormais le nom Ukraine est le plus souvent lié aux mots « inflation », « pénurie », «pouvoir d’achat », «fin de mois » et ce , pas toujours de manière raisonnée. On parle d’inflation en oubliant que les déflagrations, elles, n’ont jamais cessé depuis le mois de février. Comme on pouvait le craindre aussi, les différents lots de sanctions pris par des technocrates occidentaux aussi faibles que peureux n’ont été d’aucune efficacité, et si par hasard, il me venait l’envie d’être grossier, je dirais que « Poutine les tient tous par les co…… ». Biden, le plus vieux président américain en exercice a besoin comme un enfant d’un vélo à trois roues. Macron, le grand communicateur,  a gagné un deuxième quinquennat sans parler, mais quand on analyse les chiffres ,on s’aperçoit que les 2/3 des français, tout comme Poutine, en ont marre d’écouter jacasser ce beau parleur impuissant car inactif.  Quant à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ce n’est pas vraiment une guerrière mais une grande bourgeoise dont les principaux titres de gloire professionnels et politiques sont exclusivement médico-sociaux, rien de malsain bien sûr mais quand même très éloignée des pensées belliqueuses de Poutine. Gaz, pétrole, céréales et entreprises étrangères sur son territoire, Poutine tient énormément de ficelles et il n’était pas besoin d’être ni devin ni un grand expert économique international pour deviner qu’il allait les tirer et en jouer en ayant face à lui des « marionnettes » souvent volubiles mais toujours inopérantes. Oui, c’est désormais Poutine qui distribue les bons points à ceux qui sont gentils avec lui et coupe les robinets à ceux qui sont méchants. Tu es gentil, tu auras du gaz et du pétrole à bon prix. Tu es méchant, ton peuple se gèlera les burnes. Les Allemands auront-ils du gaz cet hiver ? Poutine s’en tape le coquillard car bien d’autres pays qui en ont également besoin feront le choix de lui en acheter à un prix intéressant. Eh oui, comme on a pu l’entendre et le lire dans tous les médias, c’est lui qui négocie si le blé ukrainien partira vers l’Afrique et le Moyen-Orient pour empêcher les famines et ainsi freiner les flots d’immigration déjà exponentiels qui arrivent en cortège vers les pays européens occidentaux dont les frontières ressemblent à des journées « portes ouvertes ». En Russie,  c’est lui aussi qui décide qui entre et qui reste dans son pays, chose dont nos gouvernants sont bien incapables avec les effets désastreux que l’on peut voir chaque jour, en France plus particulièrement ! Poutine est fort, très fort et contre des faibles divisés qui ne peuvent ni maîtriser leur faiblesse ni la cacher aux yeux du monde , il est assez facile de deviner qui gagnera ce bras de fer ! La guerre mondiale que personne ne voulait est là, qu’on le veuille ou pas. Dans l’immédiat, elle n’est qu’économique. Le restera-t-elle ? Personne n’est capable de répondre à cette question pour la simple et « mauvaise » raison que c’est encore Poutine qui le décidera. A bien y réfléchir, peut-être aurait-il fallu qu’Américains et Européens tous unis interviennent dès le lendemain de l’invasion russe en Ukraine ? Encore aurait-il fallu que la mort du peuple ukrainien les intéresse. Ça n’a pas été le cas.  Ça l’est encore moins aujourd’hui à l’instant où de très nombreux pays sont déjà face aux problèmes que Poutine et sa Russie leur posent. La situation est comme des poupées russes, on voit la plus grosse mais on ne sait pas ce que nous réserve l’intérieur. Oui, on n’est pas sorti de l’auberge russe ! Malgré les sanctions, Poutine nous a renvoyé dans nos frontières, nous avons battu en retraite, médias inclus. Oui, nous vivons une nouvelle retraite de Russie, au grand désespoir de très nombreux Ukrainiens qui ne demandaient qu’à vivre en paix…..

Malheureusement, ce que je craignais arrive peu à peu. Voilà un article qui confirme la main mise de la Russie sur les énergies : https://www.laselectiondujour.com/la-russie-surfe-sur-son-or-noir-n1680/

 

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Ukraine, impasse du danger.

Publié le par gibirando


 Ukraine, impasse du danger.


 

Quant en ce dimanche 13 février et alors que nous promenions en pays Fenouillèdes, j’ai photographié cette plaque de rue à Lansac, qui aurait pu prédire que 9 jours plus tard, elle allait être le reflet de la situation d’angoisse de notre planète toute entière ? Certes depuis mi-janvier, la Russie amassait de plus en plus de troupes sur sa frontière avec l’Ukraine mais de là à l’attaquer, personne ou presque n’y songeait. Si je mets le mot « presque », c’est parce qu’un homme y songeait et savait qu’il allait le faire, c’est Vladimir Poutine. Il est vrai que Joe Biden en s'avançant à dire qu'il n'interviendrait pas en cas d'attaque a commis une faute historique majeure. Poutine n'attendait que ça ! D'un autre côté, Poutine était sans doute le seul à avoir avec certitude cette idée-là dans la tête. Sa tête, depuis tout le monde en parle. Certes,  il y avait déjà eu un livre « Dans la tête de Poutine » de Michel Eltchaninoff, mais là elle est devenue l’épicentre du monde. Une véritable fixation ! Et c’est vrai qu’il y a de quoi faire une fixation quand en plus cette tête est à elle seule capable de réduire notre Terre en bouillie par simple pression d’un petit bouton. J’ai lu que depuis qu’il a commencé la guerre et a menacé le monde entier d’appuyer sur ce petit bouton, il ne lâche plus la petite mallette qui le contient ! Qu’a-t-il dans la tête ? Est-il malade ? A-t-il encore toute sa raison ? D’autres la veulent sa tête. Certains sont même prêts à verser une rançon pour l’avoir. Vous tapez « tête à Poutine » dans Google recherche et vous avez plus de 15 millions de sites qui l’évoquent. Tom Friedman, journaliste au New York Times a bien résumé cette situation en écrivant « Le seul endroit où il faut être pour comprendre cette guerre, c'est dans la tête de Vladimir Poutine ». Et comme personne n’y sera jamais, on voit bien la difficulté du problème !

Poutine, ne le connaissant pas spécialement or mis ce qu’en disaient des médias versatiles jusqu’à présent, j’ai donc cherché à savoir qui il était vraiment ? Le site Wikipédia retrace son parcours (bien ou mal je ne sais pas !) depuis sa naissance à aujourd’hui et si je veux le résumer sans être traiter de psy car on sait tous que notre enfance façonne notre vie d’adulte, voilà ce que j’en pense personnellement : « Le petit Poutine qui a toujours été mal dans sa peau n'a pas changé. L'enfant sans doute affecté d'un complexe d'infériorité, celui qui dès l'âge de 11 ans a besoin de pratiquer des arts martiaux pour exister, celui qui n'accepte pas une quelconque supériorité, une quelconque résistance, le roublard "roubleur" qui a besoin de se mesurer physiquement aux autres, le bagarreur de la cour de récré, celui qui dès l'âge de 16 ans veut faire du KGB (Comité pour la Sécurité de l'Etat) son exclusive trajectoire pour acquérir définitivement un sentiment de puissance, n'a pas changé. Devenir riche certes mais surtout puissant et le montrer, voilà son seul challenge. Seule sa cour de récré a changé. C'est désormais l'Ukraine. Et après en visera-t-il une autre de cours de récré ? Une chose est sûre : seuls les Russes pourraient le renvoyer de l'école ! Mais le veulent-ils vraiment ? En ont-ils la possibilité ? Et s’ils le font,  là aussi soyons certains qu’il ne se laissera pas faire ! C’est dans son tempérament ! »

 

Une fois que cela est dit, nous revoilà dans l’impasse du danger. De tous les dangers ! Poutine lui-même est dans une impasse mais lui a déjà plusieurs solutions pour en sortir. On n’a aucune peine à les imaginer y compris la pire. On voit bien que le monde est dans une impasse car seule l’Ukraine se bat contre Poutine. Personne sur cette Terre n’est disposé à l’attaquer de peur d’une nouvelle guerre mondiale ou au pire encore du bouton nucléaire. Les seules ripostes que l’on trouve sont économiques et financières et encore, elles ne sont pour l’instant que partielles et sans trop d’effets sur la guerre elle-même. Sans trop d’effets sur l’Ukraine dont les villes sont rasées les unes après les autres, habitants civils inclus. J’en ai pleuré quelquefois en regardant ces images et préfère ne plus les regarder. Je manque de courage.  Sans trop d’effets sur la Russie dont il ne faut pas oublier qu’elle est le pays le plus vaste du monde et donc le mieux à même de vivre en totale autarcie. Enfin, si ce mesures-là pouvaient réussir, voilà un gros bon point que nous pourrions mettre enfin au crédit de cette mondialisation « marchandising » plutôt très négative jusqu’à présent. Mais on peut en douter ! Il y a aussi les manifestations et les appels à la paix mais quand on voit que 664 chercheurs et scientifiques russes en ont lancé un dès les premiers jours de l’invasion sans aucune réaction de Poutine, on comprend bien que ce n’est pas ça qui le fera infléchir. Quant aux prétendues négociations des uns et des autres, si on ne peut pas douter de la bonne volonté de ceux qui sont en dehors du conflit, on voit bien qu’elles sont des fourberies supplémentaires à l’immense hypocrisie de Poutine. Je négocie mais je rase chaque jour des villes entières avec leurs habitants !

 

Oui cette guerre en Ukraine est une impasse de tous les dangers. Or, nous savons tous que pour sortir d’une impasse, il n’y a que deux solutions : faire demi-tour et reculer, ou foncer et fracasser tout ce qui gêne le passage. Or, pour l’instant, nous ne bougeons pas, préférant laisser les Ukrainiens se démerder malgré les horreurs et les crimes contre l’humanité qui se déroulent devant nos yeux de téléspectateurs impuissants ! A moins que le ciel vienne en aide aux Ukrainiens et qu’il devienne une issue à laquelle on espère tant, je ne vois pas de solution à cette impasse. Aide-toi, le ciel t’aidera dit une célèbre morale dans la fable « Le chartier embourbé » de Jean de La Fontaine. Chaque jour qui passe, les chartiers que nous sommes regardent les chars à foin ukrainiens s’embourbaient de plus en plus…Les chartiers que nous sommes tous regardent les « charniers » s'amonceler ! Croisons les doigts pour que de chartiers impotents on ne devienne pas chars à foin embourbés à notre tour !

Ce billet n’est qu’un avis personnel qui n’apporte rien à la situation présente mais si je n’avais pas écrit à propos de ce qui se passe en Ukraine j’aurais eu le sentiment d’un manquement, d’une trahison au peuple ukrainien dont une immense majorité ne voulait que vivre en paix…..tout comme nous !

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Syrie, conflit pourri ! Appel à la paix !

Publié le par gibirando

Syrie, conflit pourri !

Syrie, conflit pourri ! Appel à la paix !

 

Il y a 2 jours, les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont frappé la Syrie en envoyant des avions pour bombarder des cibles qui seraient liées aux récentes attaques chimiques de Bachar Al-Assad contre son propre peuple dans la région de la Ghouta orientale. Voilà comment les médias occidentaux et notamment  français relatent le informations que nous recevons depuis.

 

Evidemment, ces informations sont amplement analysées et développées dans tous leurs aspects, avec le plus souvent l’œil bienveillant du journaliste occidental, à savoir que Bachar Al-Assad est un diable sanguinaire qu’il faut à terme éliminer, alors que nous sommes des anges rédempteurs et donc les garants d’un monde que nous souhaitons le plus paisible possible. Notons au passage que ce conflit a déjà fait des milliers de morts avec l’utilisation d’armes conventionnelles et que l’on a laissé faire sous prétexte que l’urgence était d’abord de se défaire de l’Etat islamique qui occupait certaines zones de ce pays. La France par exemple a continué de livrer des armes aux rebelles syriens et continuent d’en vendre à bon nombre d’intervenants au Proche et au Moyen-Orient.

 

Soyons objectifs  et gardons à l’esprit que la guerre en Syrie, qui a commencé en 2011 par des manifestions populaires pacifiques contre son propre régime, celui de Bachar Al-Assad, les fameux « printemps arabes », est un conflit plus que pourri. Allez sur le site Wikipédia et amusez-vous à regarder les belligérants en présence dans la « guerre civile syrienne » et vous verrez qu’il y en a des dizaines pour la plupart inconnus du grand public mais il y a aussi d’autres nations bien plus inquiétantes qui défendent coûte que coûte Bachar Al-Assad. De toute manière, elles ne sont pas des moindres des deux côtés. Ce conflit dure car il est sans solution « sereine » et « pérenne ». Le pays est un « magma » de populations tribales et ce n’est pas demain la veille que ça va changer. Constamment instable, cette soi-disant « République arabe syrienne » n’a jamais été une démocratie et vouloir en faire une comme nous l’entendons en Occident est amplement utopique. Quand à sa position géographique, elle n’est pas plus stratégique qu’une autre mais bien évidemment tous les pays frontaliers voire limitrophes vous diront le contraire. Les autres aussi d’ailleurs et le voisinage d’Israël complique tout.

 

Alors, soyons prudents et souvenons-nous aussi que les deux guerres dites « mondiales » ont commencé par des « événements » que l’on peut qualifier sinon de mineurs au moins de secondaires sur le plan « terrestre et global » ; en juin 1914 c’est l'assassinat  de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie qui engendre la guerre, et en septembre 1939, c’est l’invasion de la Pologne par les Allemands qui en est le détonateur ;  mais qu’en réalité la vraie raison de ces conflits était la montée des impérialismes guidée par des raisons purement économiques et stratégiques. A ces éléments-là, ajoutons-y un ego démesuré des dirigeants, voire carrément de la folie pour certains et on comprend aisément pourquoi le désastre démarre au quart de tour. On connaît la suite.  Ici avec la Syrie, les ingrédients semblent les mêmes : des événements insolubles dans un pays engendrent d’autres incidents en cascade. D’une multitude d’incidents, on en vient a des actes de guérillas, puis à la guerre civile se transformant carrément en catastrophes avec des milliers de victimes civiles et des exilés en grand nombre. Les forces en présence gouvernées par des orgueilleux montrent leurs muscles, défient les adversaires. On passe des mots aux actes. L’engrenage se met en branle. On arme ses alliés, puis on les surarme.  On se traite d’agresseurs et de « barbares » des deux côtés. On se menace. Le risque d’une troisième guerre mondiale s’amplifie. Il ne reste plus qu'à allumer la poudre !

 

Alors que voulons-nous ? La même chose qu’en 14-18 ou qu’en 39-45 ?

 

La guerre de 14-18 a fait plus de 18 millions de morts et 21 millions de blessés et pour celle de 39-45 les historiens l'estiment à une fourchette de 50 à 85 millions de morts.

 

Alors c’est encore cela que nous voulons ? Ou pire encore car en regardant ces chiffres, on voit bien que plus les armes sont modernes et plus le nombre de morts s’accroît. Des morts civiles désormais car plus les armes sont nouvelles et plus elles sont puissantes, et bien évidemment les militaires se retranchent derrière elles au détriment des civils qui eux trinquent, alors qu’ils n’ont rien demandé.

 

Ici la Turquie joue un double jeu. Les Iraniens nous qualifient de criminels. Poutine promets le chaos si ça continue…. Il est donc temps d’arrêter les surenchères.

 

Ajoutons à tout cela des tensions un peu partout sur terre : Daesh, Ukraine, Corée du Nord, Yemen, Afrique, Amérique du sud……et la marmite bout comme jamais peut-être.

 

Alors arrêtons les frais en Syrie et engageons au plus vite des pourparlers et tentons de négocier une paix qui satisfasse le plus grand nombre…..si cela est encore possible ! Tous les peuples ne demandent que ça et se foutent de tout le reste….

 

 

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