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Et la flamme de la France qui s'en préoccupe ?

Publié le par gibirando

Et la flamme de la France qui s'en préoccupe ?

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J’ai toujours aimé le sport et de ce fait les Jeux Olympiques ne me laissent pas indifférent. Mais quand même, n’en faisons-nous pas trop avec cette flamme que l’on trimballe aux quatre coins du monde dans l’attente de la cérémonie d’ouverture ? Avec tout ce qui se passe, la flamme olympique doit-elle constamment passer avant la flamme de la France ? Laquelle des deux ne doit pas s’éteindre en priorité ?  Voilà quelques questions que je me pose alors que la France décline constamment, entraînée qu’elle est dans des tourbillons de problèmes plus gravissimes les uns que les autres. Faut-il être surpris de tout ce qui se passe en France ? Des gardiens de prisons sont exécutés froidement par des gens venus d’ailleurs, mais auxquels on a tout donné (aides, logement, éducation, nationalité), des policiers et des gendarmes sont tués dans des rebellions et le plus souvent dans des émeutes carrément « communautaristes » et ça devient un quotidien presque banal, hormis bien évidemment pour les familles des victimes qui sont effondrées et ne s’en remettront jamais. La France est un tout petit pays en superficie, et on a beau crier qu’avec les DOM-TOM elle serait grande, arrêtons de rêver. Une nation est grande quand elle a la maîtrise d’une situation qu’elle désire, or là l’Etat français ne maîtrise plus grand-chose, pour ne pas dire plus rien. Il suffit de voir ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie, et aussi à Mayotte, situation de « guerre civile » ou au mieux de « grande insécurité », étrangement ressemblante car similaire aux émeutes qui avaient eu lieu en France à l’été 2023. A des degrés divers, d’autres régions comme la Martinique, la Guadeloupe, Guyane se révoltent au moindre prétexte. Ne parlons pas des écolos radicaux qui depuis des années se frottent aux forces de l’ordre pour un projet d’aéroport, un barrage, une autoroute voire une simple bassine qu'il serait bon de remplir dans le cas de grande sécheresse.  Certes, on ne peut pas tout comparer sauf les violences qui vont crescendo et n'ont jamais de répit. De ce fait, nos forces de l'ordre sont constamment éreintées. Ainsi, ces dernières émeutes en Nouvelle-Calédonie suivent un mouvement de décolonisation qui a commencé il y a bien longtemps et sont dans certains cas les signes évidents d’une aspiration à l’indépendance, mais si les ressemblances pourraient s’arrêter là, elles sont perpétrées par des voyous sans foi ni loi qui cassent tout, brûlent, pillent, haïssent la France, et n’hésitent pas une seule seconde à tirer sur les forces de l’ordre. Pourquoi cette haine dans les 2 cas, alors que les uns ont déjà obtenu leur indépendance et on fait le choix délibéré de rejoindre la France alors que les autres veulent cette même indépendance qu’ils n’auront sans doute jamais ? Parce que dans les deux cas, l’Etat a toujours pensé que donner du fric, encore du fric et toujours du fric était la seule solution pour résoudre des problèmes quels qu’ils soient. On a mis des monceaux de milliards dans les banlieues sans obtenir de résultat, quant aux régions lointaines comme la Nouvelle-Calédonie et Mayotte, ( on pourrait y rajouter la Corse, la Guadeloupe et la Martinique) elles vivent sous perfusions financières permanentes. Or, si la France tient tous ses systèmes à bout de bras ; elle n'a plus de fric et en plus elle est endettée comme jamais ; et de ce fait, ses bras sont de plus en plus « maigrichons » et donc impuissants et donc faillibles.  Avec lucidité, il nous faudrait donc mettre dans la balance, les coûts exorbitants que cela représente au regard des éléments qui nous font rester dans ces lieux lointains, à savoir leurs richesses économiques ou leur situation soi-disant géostratégique. Or nos dirigeants ont de plus en plus de mal à regarder les réalités en face, et ce d’autant qu’il voit bien que donner l’indépendance à un peuple ne résout pas les problèmes de rancœur et encore moins ceux liés à une grande pauvreté.  Certes certains grands personnages historiques ont essayé de faire de la France un empire (Charlemagne et Napoléon notamment mais à quel prix « humain » et finalement ça n’a jamais marché dans la durée.  Et si la France fût grande au cours de son Histoire, c’est grâce à des hommes qui voulaient un Etat puissant et respecté tant à l’intérieur de nos frontières qu’à l’extérieur. Clovis, Charlemagne, Hugues Capet, Saint-Louis, Charles VII, Henri IV, Richelieu, Mazarin, Louis XIV, Napoléon, De Gaulle et j’en oublie sans doute, pour n’en citer que quelques-uns. Ils avaient compris que là résidait l’intérêt de la nation française et de son peuple autochtone. La France fût également grande par ses racines chrétiennes, son héritage gréco-romain, ses valeurs et traditions universelles et laïques, sa langue si riche et sa culture avec ses grands auteurs (Molière, Racine, Hugo, Balzac...) et philosophes (Descartes, Voltaire, Rousseau....), ses grands poètes (Villon, Rimbaud, Baudelaire, Verlaine....) et ses musiciens compositeurs (Fauré, Debussy, Ravel, Massenet...) et son système éducatif sans égal car le plus ancien et le plus abouti. Oui, tout cet ensemble (frontières, racines, valeurs, traditions, langue, culture, éducation) constituait un ciment. Ce ciment permettait à la France de tenir debout, de conserver en bon état ses fondations et ses murs porteurs et protecteurs, elle lui permettait d’être appréciée, respectée et honorée des autres pays, elle lui permettait de résister à tous les assauts d’où qu’ils viennent qu’ils soient militaires, économiques ou autres.  En acceptant de perdre un après l’autre tous ses critères et outils si essentiels, toutes ses cuirasses si primordiales, tous nos gouvernants après De Gaulle et Pompidou ont accepté que la France dépérisse. En acceptant qu’elle soit constamment déculturée et sous-éduquée, ils ont accepté que la France décline dans tous les domaines fondamentaux, ils ont accepté qu’elle soit détestée, haïe par des gens à qui elle avait tout donné y compris la nationalité, l’argent de nos impôts et leur indépendance. Aujourd’hui, elle est face à des personnes qui veulent tout détruire, qui veulent sa mort. Les vers sont dans le fruit français et nous avons un président Macron qui ne voit que par l’Europe qu’il nous dit « mortelle » (à la Sorbonne le 25 avril dernier). Et la France alors ?…..Elle est déjà morte et nous avec ? Le pense-t-il vraiment ? Il n’en dit rien ou si peu. Elle ne l’intéresse plus ? En tous cas, il paraît faible face à tous ses problèmes et malgré ses speeches TV à répétition, rien ne s’améliore. Avec son égo surdimensionné, vise-t-il déjà le poste de président de la Commission européenne ? Je le crains pour la France, l’Europe et le monde !……Alors que faut-il faire ? Le bulletin de vote comme seule arme efficace, vous y croyez encore contre des kalachnikovs et des hommes sans aucun scrupule et avec des hommes politiques qui n’ont comme seule vision de la France, leur égo démesuré, le goût d’un pouvoir exclusif et absolu, leurs faiblesses permanentes et le fric qui ne manque jamais dans ce milieu dit dominant ? Ils dominent qui ? Ils dominent quoi hormis leurs illusions qu’ils tentent de nous vendre à chaque nouvelle élection ?  C’est peut-être bien de glorifier la flamme olympique et de tout faire pour qu’elle ne s’éteigne pas….. mais pour la « flamme française » qui s’éteint peu à peu menacée par des guerres civiles qui ne disent pas leurs noms,  ils ont prévu de faire quoi ? Les émeutes s’arrêteront par instant mais la détestation de la France ne disparaitra pas avec un coup de baguette magique ou même avec des accords politiques ou des lois toujours temporaires aussi justes soient-elles ! Par contre, à force d’accepter de recevoir des coups de baguette, « la flamme française » finira par s’éteindre. Alors entre les J.O et la France, mon choix est fait ! Je n’ai qu’un pays et j’y tiens ! Faisons en sorte que la flamme de la France ne s'éteigne pas !

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L'Europe ça sert à quoi ? Pour qui ?

Publié le par gibirando

L'Europe pourquoi ? Pour qui ?

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Le dimanche 9 juin, il va nous falloir aller voter pour élire nos 81 députés européens français. A ce jour, en France, il y a 22 listes (37 au 23 mai 2024) qui se présentent et se bousculent au portillon ! Lisez la suite et vous comprendrez pourquoi ! Tout ça n’est-ce pas trop pour les contribuables que nous sommes et est-il utile d’avoir autant d’élus ? On voit bien qu’en France le nombre d’élus, le plus élevé de la planète, n’est pas la garantie d’un mieux-disant, d’un éventuel progrès ou d’une quelconque amélioration de la situation du pays. Si c’était le cas, ça se saurait !  Si je dis ça c’est parce que chaque député européen va percevoir une rémunération nette mensuelle de 7.776,06 euros à laquelle s’ajoute une indemnité mensuelle de frais généraux de 4.950 euros plus une autre forfaitaire versée par le Parlement européen de 338 euros par jour. Par jour, oui vous avez bien lu, soit plus de 10.000 euros par mois. Ce n'est pas moi qui le dit mais des médias bien informés comme ce site que j'ai trouvé intitulé "touteleurope.eu." qui  semble se prétendre le must des infos européennes. Enfin, ce n'est pas tout et je vous laisse lire les autres avantages possibles. Comme en 2019, où j’avais déjà écrit à ce sujet dans Mon Journal Mensuel (Elections européennes...allons voter...puis foutez-nous la paix !) je me pose la question de l’intérêt qu’il y a à aller voter 5 ans plus tard ? Alors certes, il suffit d’aller voir sur le site du Parlement européen et on trouve leurs réponses mais sont-elles justes, réelles et empreintes là aussi d’un espoir d’un avenir meilleur ?

Ces réponses du Parlement européen les voilà :

  • Façonner l’avenir de la démocratie en Europe.
  • Décider collectivement de l’avenir de l’Union européenne.
  • Changer le monde dans lequel nous vivons.
  • Le parlement européen adopte des lois qui concernent tout le monde : grands pays, petites collectivités, entreprises puissantes, jeunes pousses, aussi bien au niveau mondial que local.
  • La législation de l’Union européenne répond aux priorités de la population : environnement, sécurité, migrations, politiques sociales, droits des consommateurs, économie, état de droit et bien d’autres domaines encore.
  • Notre vote est important car il déterminera quels députés européens élaboreront les nouvelles lois. Ces nouvelles lois façonneront votre vie quotidienne et celle d’un grand nombre d’autres personnes.
  • Dans un monde de plus en plus complexe, instable et interconnecté, l’Union européenne fait face à des défis globaux qu’aucun pays de l’UE ne peut relever seul avec succès. Voter permet d’influencer le cap à suivre.
  • Et en résumé, voter c’est défendre la démocratie et plus nous sommes nombreux à voter et plus la démocratie se renforce.

 

Alors certes, tout cela est parfait et il faudrait être idiot pour ne pas adhérer à ces superbes intentions, sauf qu’en 5 ans, je n’ai pas vu grand-chose s’améliorer tant sur le plan européen, français, local que familial ou personnel.

En 2019, nous avions la paix en Europe et avec la guerre Russie contre l'Ukraine, elle est désormais là tout près car à nos portes. Pourtant dieu sait si elle a été prévisible car après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 ne fallait-il pas s’attendre à une folie supplémentaire du dictateur Poutine ? Depuis fin 2021, Poutine n’avait-il pas d’ailleurs amassé ses troupes le long de la frontière ukrainienne sans que l’Europe ne bouge le petit doigt ? N’aurait-il pas fallu s’unir ; les 27 pays européens ; faire front, amasser nous aussi des troupes européennes téméraires et déterminées de l’autre côté de la frontière ukrainienne plutôt que d’attendre que la situation dégénère. Non, nous sommes restés les bras croisés à attendre.  On connaît la suite et l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Oui, dans ce cas précis, à quoi a servi l’Europe et les 705 députés qui la représentaient jusqu’à présent ? Tous ces élus ont-ils influencé les dirigeants de leurs 27 pays respectifs pour que la guerre n’ait pas lieu ou qu’une décision efficace soit prise ? On constate que non !  Aujourd’hui, de nombreux pays dont la France sont indirectement impliqués dans cette guerre car elles fournissent des armes en grand nombre. D’autres refusent de fournir carrément des armes (Irlande, Autriche, Hongrie, Malte, Chypre, Lettonie, Pologne, Suède), d’autres refusent l’apport d’armes létales mais apportent une aide humanitaire. Enfin, on voit bien que les pays de l’Union Européenne sont souvent divisés sur l’attitude à adopter vis-à-vis de la Russie car certains pays sont encore dépendants d’elle en terme d’énergie, et de gaz notamment. Sur ce thème précis comme sur bien d’autres, ; immigration, environnement, social  par exemples ;  on est donc très loin d’un façonnage collectif européen parfait sur le plan démocratique comme nous le dit le Parlement européen ci-dessus. Quant à vouloir changer le monde, l’U.E serait bienvenue de rester humble tant on a déjà du mal à voir quelles sont les intentions communes des pays de l’U.E pour ramener la paix aux frontières de Schengen ?

Enfin concernant les lois européennes, en 5 ans, je n’ai pas vraiment noté lesquelles auraient changé favorablement le devenir de la France et mon devenir personnel et celui de ma famille. Bien au contraire, l’Europe en voulant de plus en plus influencer nos vies, nous contraindre à certaines obligations et règles,  j’ai acquis la quasi-certitude que la France perd peu à peu tous ses pouvoirs de décider par elle-même. Or, je l’avoue, voir la France dans l’état où elle se trouve dans bien des domaines (inflation, santé, sécurité, justice et services publics, déficits et dette, économie et pouvoir d'achat, immigration, agriculture, industries, etc…) je m’interroge dans quelles mesures l’Union Européenne serait responsable de tout ou partie de cette situation critique ? Cette situation désastreuse n’est-elle pas liée à une perte de souveraineté de la France dans le concert des nations ? A vouloir trop jouer collectif, ne restons-nous pas à la traîne de ceux qui la jouent perso ? D'ailleurs, il faut constater que dans son récent speech de la Sorbonne, Macron a évoqué une souveraineté européenne oubliant totalement qu'il est le président de la République française ! Un signe qui ne trompe pas !

Oui, je l’avoue, le cap à suivre qu’évoque le Parlement européen, j’ai du mal à l’apprécier ? J’ai autant du mal quand je lis qu’un quart des députés européens seraient de près ou de loin impliqués dans de sales affaires, corruption ou autres.

Alors, j’irais sans doute voter parce que c’est un acte civique, parce que  mon grand-père s’est battu en 14-18 et qu’il aurait sans doute aimé plus que tout que l’Europe soit au maximum unie. J’irais voter parce que je suis un démocrate et que si la seule bonne résolution est l’espoir d’une démocratie européenne meilleure je suis partant. J’irais voter parce que j’ai l’intime conviction qu’il faut laisser le temps au temps, mais je n’ai pas encore choisi ni mon parti et encore moins mon candidat. Je regarderais quelques débats et tenterais de me faire une opinion mais quoi qu’il advienne je resterai « eurosceptique » tant que l’Europe sera ce qu’elle est, c’est dire un bazar pas possible où seuls les lobbies quels qu’ils soient, mais surtout les gros, parviennent à tirer leur épingle du jeu. Je ne veux plus d’une Europe où le peuple français a rarement son mot à dire et qui est géré par des banquiers et financiers, des commissaires européens non élus mais simplement nommés et gagnant deux fois plus qu'un président de la République française. Oui, je ne veux plus de tout ça !

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Esperanza Amore, la petite lumière.

Publié le par gibirando

Esperanza Amore, la petite lumière.


 

Il y a plusieurs mois de cela, j’avais reçu d’une dame une demande d’amitié sur ma page Facebook. Je ne la connaissais pas et sur l’instant, j’ai failli la refuser comme je le fais le plus souvent quand je n’y vois aucun lien d’affinité ou de personnes déjà connues. Son nom Esperanza Amore. Avec un tel patronyme et un tel prénom, je ne sais pas pourquoi mais je me suis dit « Non, tu ne peux pas lui dire non ! » Y ai-je vu un signe ? Un présage de quelque chose ? Franchement, connaissant mon côté très « terre à terre » et le plus souvent rationnel, toujours très loin de tout ce qui peut-être considéré comme mystique ou illogique, je n’ai pas compris pourquoi j’avais agi différemment que si elle s’était appelée « Michèle Dupont » ou « Gertrude Tartempion ». Certes, selon ma traduction personnelle, elle s’appelait « Espérance Amour », mais était-ce là la vraie raison pour l’accepter comme amie ? En tous cas, c’était la seule explication que je voyais. Finalement, ayant répondu « oui », elle me contacta sur Messenger en me disant qu’elle avait 78 ans, qu’elle était veuve, qu’elle avait été professeure de français dans un lycée de Buenos-Aires, qu’elle avait eu l’occasion de venir plusieurs fois en France dans un passé assez lointain, y faisant même plusieurs longs séjours, qu’elle était tombée sous le charme de certaines de nos grandes villes et de nos paysages,  mais surtout elle m’indiqua qu’elle avait découvert mon blog ; et que si les randonnées, de surcroît françaises ;  ne l’intéressaient guère, bien qu’elle adorait la Nature ; elle avait lu et lisait encore tous les articles de Mon Journal Mensuel,  se retrouvant souvent dans un grand nombre d’entre eux. En développant nos échanges, j’ai finalement compris qu’elle se retrouvait dans bons nombres de point de vue concernant l’évolution négative de nos pays respectifs. Elle qui avait connu la France des années 60 et 70, elle regrettait que notre pays ait si radicalement évolué dans une mauvaise direction. Le sien n’était pas mieux.  « J’ai peur de mon pays » me disait-elle régulièrement dans ses messages, évoquant tout ce qui ne fonctionnait plus ou à un degré moindre de plus en plus mal, ne voyant pas de solutions et encore moins d’homme politique providentiel pour en trouver. Ne passant pas nos journées sur Facebook, nous échangions de manière espacée ; une ou deux fois par mois ; et le plus souvent elle me donnait son avis à propos du dernier article de Mon Journal Mensuel. Puis un jour, notre liaison sur Facebook disparut aussi soudainement qu’elle était arrivée. J’ai bien tenté de renouer un contact mais en vain. Alors certes, il y avait bien sur Facebook d’autres Esperanza Amore mais « la mienne » s’était carrément volatilisée. Ma crainte est qu’elle soit décédée tant j’avais cru comprendre au travers de 2 ou 3 messages qu’elle était gravement souffrante même si elle ne se plaignait jamais et ne s’étendait pas sur le sujet. Estimant que nos relations n’avaient jamais été suffisamment intimes, je ne lui ai jamais posé de question à ce propos. Peut-être ai-je eu tort ? Nous évoquions nos tracas respectifs quant à l’avenir de nos pays respectifs et finalement c’était notre principal point de conjonction, même si le mot « espoir » ne nous quittait jamais. En effet, malgré nos craintes, on était également d’accord pour dire que le temps finirait par régler les problèmes, l’Histoire nous rappelant que « tout est un éternel recommencement ».

Cette relation sur le Web étant enfouie dans mon jardin secret, je n’ai jamais cru utile d’en parler à quiconque et ce d’autant que je considérais qu’elle n’intéressait que moi. Nos tracas étaient les nôtres et à titre personnel, je considérais que Mon Journal Personnel en était déjà pas mal rempli.

Puis, je ne sais pas pourquoi, il y a quelques jours, ce nom est revenu à la charge et notamment juste avant de m’endormir ? Il est vrai que lisant « La Cinquième Montagne » de Paulo Coelho, il est fort probable que l’aspect «  céleste car angélique» du roman ait influé à ce souvenir. L’auteur n’affirme-t-il pas régulièrement que « Rien dans ce monde n’arrive par hasard ».   Je me suis mis à y penser me posant finalement cette étrange question : « Si tu devais relier ces deux noms ou ses deux mots « Esperanza/Espérance » et « Amore/Amour » à quelque chose ou à quelqu’un quelle serait ta réponse ? » Je me suis endormi sans trouver de réponse. Le lendemain et dans les jours qui ont suivi, cette question est revenue dans ma tête. Puis c’est dans la journée et alors que je lisais un article  "Les boulets de la France" que le mot « France » est venu à moi comme une évidence. Esperanza Amore était fusionnelle à son pays, moi au mien et les problèmes de nos  pays avaient été à l’origine de notre trop courte relation.  Voilà ci-après les craintes que j’évoquais dans nos échanges et les siennes n’étaient guère différentes.

Comme Esperanza avait peur de son pays, j’ai peur de la France. J’ai peur de ce qu’elle est devenue quand je la compare à celle de mon enfance et de ma jeunesse. J’ai peur de son évolution. J’ai peur de la société dans laquelle nous vivons. Attention, ce n’est pas une peur « panique » mais plutôt une peur réfléchie. A 74 ans, je n’ai plus peur pour moi, mais pour mes enfants et surtout pour mes petits-enfants.  Il n’y a pas de mot pour expliquer cette peur puisque la définition du mot « francophobie » dans les dictionnaires est l’exact contraire de ce que je ressens quand je regarde ou lis l’actualité. Alors certes, étant plus jeune j’ai connu des violences et de l’insécurité,  certains de mes amis d’enfance ou d’école, en grandissant, ont mal fini, faisant commerce de leurs petits larcins, fréquentant plus qu’il ne fallait la prison de Baumettes, pour finir parfois dans le petit banditisme ou comme proxénètes, mais finalement dans mon quartier et ceux limitrophes, leur nombre était très limité, se comptant sur les doigts d’une seule main car la plupart devenant adultes retrouvaient le droit chemin. Dans leur grande majorité, ils n’étaient jamais violents.  Ils avaient tous en commun le même profil, issus d’une immigration plutôt récente pour la plupart, italiens le plus souvent, grecs quelquefois, avec l’absence d’un père, une famille désunie ou au pire déchirée mais couramment nombreuse, et donc une absence d’autorité et d’éducation. Certes, j’ai connu mai 1968, mais à l’époque une seule manif m’avait suffit et j’avais passé le reste de cette période entre le lycée et la plage. Oui, devant ce déchainement de violences ; que je n’avais pas compris je l’avoue, insouciant que j’étais ; j’avais préféré le sable fin à la dureté des pavés, et franchement quand j’ai pris conscience des résultats de cette « révolution contre tout », je n’ai jamais eu à regretter cette non-participation. Aujourd’hui, la France semble partir dans une voie similaire mais en pire, car certes il y a encore des révoltes antiautoritaires, antipolitiques, anticapitalistes, antitout et que sais-je encore,  mais la situation globale du pays n’est plus la même tant sur le plan politique, économique, social, financier, énergétique et culturel. La France est affaiblie par ses finances catastrophiques mais surtout amplement divisée à tous les niveaux et à tous points de vue mais surtout politiquement. Pendant très longtemps, on a eu la droite et la gauche, certes il y avait des divisions de chaque côté, mais au sprint final, le meilleur était choisi par son clan et quand un clan était élu, c’était au moins avec 51% des voix et donc avec au moins une majorité de satisfaits aussi minime soit-elle. De nos jours, ce système est devenu obsolète et le président est le plus souvent élu par défaut, par rejet de l’autre candidat ou que sais-je encore et finalement il n’y a que les gens qui ont voté pour lui au 1er tour qui semblent satisfaits. Et encore !  Ce constat explique que le pays soit si divisé car plus personne n’est d’accord sur tout et sur rien. Au-delà de ce constat, il y a aussi des inégalités sociales et financières, des inégalités hommes-femmes, de salaires, des différences culturelles, communautaires et religieuses, une  perte de souveraineté, le décrochage du pays dans le concert mondial, les pouvoirs accrus des lobbyistes.  De surcroît, la France doit faire face à un tas de problèmes qui me paraissent de plus en plus insurmontables. En tous cas,  le temps qui passe n’est jamais mis à profit pour en résoudre définitivement un seul. Violences, ensauvagements et crimes les plus horribles font journellement la Une de nos médias provinciaux. Comme il y en a bien trop, les médias nationaux se cantonnent à un seul par jour ; le plus horrible ou le plus parisien ; oublient volontairement les autres mais aussi sans doute pour ne pas rajouter de la peur à la peur. Trafics en tous genres, mais surtout de drogues et d’armes, transforment peu à peu toutes nos villes en des zones de non-droit où la seule loi qui règne est celle de ces voyous trafiquants mais qui n’ont pas peur de devenir des assassins quand leurs intérêts souvent énormes financièrement sont en jeu. C’est ainsi que tous ceux qui entrent dans leurs zones sont victimes de représailles et de peur car considérés comme des intrus. Nos facteurs, pompiers, médecins, infirmières, agents relevant les différents compteurs d’énergie et que sais-je encore n’osent plus s’immiscer dans certains immeubles pour accomplir leurs tâches, faisant jouer le plus souvent leur droit de retrait auprès de leur employeur pour ne pas se mettre en faute et surtout pour ne plus retourner bosser aux mêmes endroits. Les pouvoirs publics baissent les bras et avec eux la République. Quand ce n’est pas de la drogue, nombreux sont nos jeunes qui pour s’amuser ont besoin de se torcher aux alcools forts, aux gaz hilarants ou à un degré moindre aux boissons énergisantes. Nos services publics et nos administrations disparaissent soit de nos communes soit fonctionnent encore mais de plus en plus mal : sécurité, santé, éducation, emploi, logement, fraudes sociales et fiscales qui se chiffrent en milliards. Ajoutons à cela des écarts qui se creusent de plus en plus entre les très riches, les riches et tous les autres, une inflation dont on a du mal à comprendre les causes et les mécanismes qui l’engendrent et l’aggravent, les problèmes de pouvoir d’achat qui en résultent, ceux concernant toutes les énergies, ceux environnementaux et viraux s’aggravant comme ils s’aggravent sur toute la planète, la crainte des terrorismes divers et variés et la guerre en Ukraine à laquelle nous participons au travers des décisions européennes et le tableau ainsi dépeint est d’une incroyable noirceur. Voilà ce que nous évoquions avec Esperanza. Et quand nous cherchions une issue à ce tunnel si noir, faut bien reconnaître que nous n’en trouvions pas, même si notre espoir reposait essentiellement sur un éventuel "être providentiel" capable de rassembler puis de trouver des solutions. Il arrivera bien un jour me disait-elle gardant cet espoir que j'évoquais. J'adhérais à cette idée même si je ne vois personne pour l'instant. Au bout de ce tunnel si noir et si laid, cet espoir était notre petite lumière. Si comme le prétend Paulo Coelho « rien dans ce monde n’arrive par hasard », pourquoi Esperanza Amore est-elle passée dans ma vie ?  Cette petite lumière, n’aurait-elle pas pour prénom « Esperanza/Espérance » et pour nom « Amore/Amour » ?

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Elections européennes...allons voter...puis foutez-nous la paix !

Publié le par gibirando

Dans quelques jours, nous devrons aller voter pour élire nos députés européens. Si vous êtes comme moi, vous êtes ce qu'on appelle un "eurosceptique". Aujourd'hui, autant l'avouer, je suis également "francosceptique" car comment ne pas l'être quand 34 listes se présentent devant nous ? 34 listes dont la plupart, et même celles des grands partis, ont comme tête de listes d'illustres inconnu(e)s. Qui connaissait Loiseau, Bellamy, Bardella, j'en passe et j'en oublie. ? Moi pas, et à vrai dire, je ne les connais toujours pas....car les rares débats que j'ai regardé à la TV se sont si rapidement transformés en cacophonie....que j'ai préféré coupé court et suis parti me coucher avec un bon bouquin. En tous cas, si il y a une chose que j'ai comprise "c'est qu'ils auront un mal fou à s'entendre" sur des sujets pourtant essentiels (écologie, social, immigration, fiscalité, commerce, etc..). Alors, tous la partis français ou presque comptent sur les autres partis européens aux sensibilités équivalentes voire les plus proches pour faire leurs "nids nationaux" puis ensuite ; mais ce n'est qu'ensuite ; pour tenter de réformer l'Europe. Or, et malheureusement, on le voit bien, face à la mondialisation, on est désormais très loin des généreux préceptes qui avaient permis à l'Europe de voir le jour. Les pays européens ne s'entendent pas ou plus et dans ce concert à 28, chacun joue sa propre partition. Ajoutons à cela les paradis fiscaux que sont l'Irlande, la Belgique et le Luxembourg et il n'est pas besoin d'être devin pour comprendre qu'en Europe seul le fric a force de loi pour une caste de politiciens, oligarques pour la plupart. Pourquoi croyez-vous que la Grande-Bretagne n'a pas encore réussi à sortir de l'Europe et ce, malgré une majorité d'anglais qui avaient voté pour voilà déjà 3 ans ? L'argent bien sûr ! L'Europe, il faut payer de plus en plus cher pour y être, sans trop de résultats pour les peuples, mais il faut payer encore plus cher pour en sortir ! L'Europe est devenue la plaque tournante de tous les lobbys. Alors pourquoi croyez-vous que tant de personnes veulent faire partie de cette caste et sont sur la ligne de départ ? 

Elections européennes....foutez-nous la paix !

Les chiffres ne sont pas récents mais à la limite je dirais peu importe car si revalorisation il y a eu c'est un argument complémentaire :  un très joli salaire, des primes de présence payées à la journée, de très grosses indemnités, des frais grassement remboursés et le tout pour un temps de travail réel très réduit nous dit cette association indépendante dont les victoires fiscales ne se comptent plus .......Elle est pas belle la vie d'un député européen ? En tous cas, plus belle que beaucoup de travailleurs qui chaque samedi enfilent un gilet jaune et partent manifester ! Pourtant, j'irais quand même voter.......car malgré tous les défauts que l'on peut trouver à l'Europe ; et dieu sait s'il y en a ; le point qui me paraît le plus important c'est celui d'avoir eu la paix sur notre continent depuis 74 ans ! Si tout cet argent, c'est le prix à payer pour avoir la paix, payons-le ! Alors qu'ils soient de droite, de gauche, du centre, des extrêmes, d'ici ou d'ailleurs, je ne leur demande qu'une chose aux députés européens : qu'ils nous foutent la paix et fassent en sorte qu'elle perdure en Europe !!!!! S'ils y parviennent, ils auront réussi leur mandat !

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