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violence

Une France disloquée et à fleur de peau.

Publié le par gibirando

Une France disloquée et à fleur de peau.


 

Je ne sais pas vous, mais moi je suis allé voter aux Européennes puis à ces dernières législatives en traînant les pieds. Non pas que je ne voulais pas accomplir mon devoir de citoyen , mais j’en ai plus que marre de cette France où la haine l’emporte constamment sur le respect de l’autre. Finis les débats politiques sereins et empreints de moralité où l’on échange simplement ses idées. Chaque émission TV est devenue un enchainement d’invectives violentes et haineuses. Ce ne sont plus des adversaires politiques qui s’affrontent mais des rivaux « brutaux » quand ce n’est pas carrément des ennemis grossiers. Par bonheur, ça ne reste que verbal pour l’instant. Ce ne sont plus des débats mais une guerre injurieuse où faire mal voire tuer psychologiquement et médiatiquement son contradicteur est devenu l’ordinaire. Le concurrent doit être admis par le plus grand nombre d'électeurs comme un paria. Le président Macron en tête qui a très souvent employé le terme de « diable » en parlant du R.N, oubliant qu’il est le président de tous les Français et que derrière ce parti, il y a des citoyens qui se déplacent pour aller voter selon leurs convictions et leur libre arbitre. N’y-a-t-il pas des problèmes urgents qu’il faudrait résoudre ?  Or s’il n’y a plus de liberté, il n’y a plus de démocratie. Mais avec son côté « jupitérien », sans doute le président Macron a-t-il oublié cela ! Autre exemple de cette haine envers l’autre, l’élection d’un fichier « S » dont le mouvement à la radicalité venimeuse et agressive a toujours été l'ADN. Autre exemple de ce déchirement furieux, « l’affaire » Ciotti au sein des L.R, dont on se demande où est désormais leur logique quand ils évoquent comme sujets majeurs une maîtrise de l’immigration et du pouvoir d’achat, thèmes identiques à ceux du R.N ! La politique dont l’origine du mot nous renvoie vers le latin « civitas », c’est certes le droit de la cité et du citoyen, mais c’est aussi la « civilité ».  En France, cette dernière a totalement disparu et notre pays est devenu le reflet d’une société de plus en plus intolérante, insécurisée car agressive, sans garde-fous où tout est permis, y compris les pires coups bas. Quand j’observe cette France déchirée et fracturée comme jamais, je ne peux m’empêcher de penser à mon grand-père paternel Benoit Gabriel, revenu gravement blessé lors de la guerre de 14-18 et de me dire tout ça pour ça ! Il ne s’était jamais vraiment remis de ses blessures et il serait sans doute très triste de voir la France dans son état actuel de dislocation. Je reste convaincu qu’il y a désormais trop d’argent en politique, enfin trop par rapport au revenu moyen d’un citoyen lambda,  et comme l’argent pourrit beaucoup de choses, cet écart au détriment du citoyen engendre des excès de toutes sortes en politique. Sommes-nous nombreux à gagner 91.648 euros brut par an et à avoir le privilège d'une pension  de retraite de 684 euros par mois après 5 ans de travail seulement ? (voir photo ci-dessous)  Il faut à n’importe quel prix être élu, avoir un maximum de voix pour détenir du pouvoir et pour gagner de l’argent ! Peu importe si les  idées passent au second plan. Peu importe, si la France et l’intérêt général des français tombent aux  oubliettes. Peu importe les moyens pour y parvenir ! Tambouilles, tripatouillages et magouilles s’effectuent désormais sans aucune retenue. De ce fait, la France est devenue en permanence un pays à fleur de peau où la moindre différence d’opinion se transforme en étincelles quand ce n’est pas carrément en manifestations incendiaires disproportionnées. Oui, j’ai peur de cette France et de son avenir pour mes petits-enfants.

Une France disloquée et à fleur de peau.

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Quand Bill Clinton avait raison !

Publié le par gibirando

Quand Bill Clinton avait raison  !


 

Macron ne cesse de répeter que les mots ont un sens et qu'il est préférable de s'en tenir à leur réelle signification. Pourtant, quand il a fallu lutter contre la Covid, notre président avait décrété qu'il fallait mener une "guerre" contre ce terrible virus. Or, lors des événements que nous venons vivre suite au décès tragique du jeune Nahel, ces derniers ont été le plus souvent qualifiés « d’émeutes » par les médias et bien évidemment, nos gouvernants ; Macron en tête ; se sont empressés de reprendre ce terme « gentillet » voire à le minimiser en l’appelant « troubles », « mutineries », « agitations », « agissements », « manifestations »  et que sais-je encore. En réalité, ces terribles événements ressemblaient à s’y méprendre à ce que pourrait être un jour le début d’une véritable "guerre" civile…..à de gros détails près.  D'abord nos dirigeants ont été immédiatement dépassés,  laissant se perpétrer beaucoup d’exactions, d'incendies, de casses, de pillages, laissant très souvent des victimes livrées à elles-mêmes, ils n’ont pas promulgué ni l’état d’urgence et encore moins une loi martiale, ce qui certes a permis d’éviter des morts mais a été catastrophique en matière d'images et notamment à l'international ; les seules vraies victimes étant les « français » qui ne croyaient pas possible ce qu’ils étaient en train de voir, soit à la TV pour une majorité d'entre eux, soit en direct pour les moins bien lotis qui eux vivaient le pire. Oui, ce que l'on voyait ressemblait très souvent à une "guerre" ! Alors bien sûr, dans la bouche d'un champion de la communication, livrer bataille à une pandémie mondiale est sans doute plus facile que d'arrêter des hordes de sauvageons voulant détruire la France ! 

Si je parle de « guerre civile », c’est qu’il faut je pense être conscient des fractures et divisions énormissimes auxquelles la France doit désormais faire face. Il suffit d’avoir lu 2 livres de vrais enquêteurs sur ce sujet pour en être convaincu : « La France, orange mécanique » du journaliste d’investigations Laurent Obertone datant de 2013 et « L’archipel français » de l’analyste politologue Jérôme Fourquet de 2019.  2 livres bien différents mais qui étaient à leur manière des avertissements ! Le temps qui a passé n'a rien arrangé car comme toujours l'immobilisme a prévalu. On met les problèmes comme on met la poussière sous un tapis en espérant que le successeur saura trouver le bon aspirateur pour les faire disparaître une fois pour toutes. L'aspirateur en question est encore a inventé et malheureusement le grand spécialiste Dyson ne peut rien pour nous,  je le précise ! 

Si ces 2 livres sont revenus à ma mémoire, je me suis souvenu d’un troisième avertissement : la visite de l’ex-président américain Bill Clinton en juin 2018.

Quand ce dernier est venu en visite en France à l’invitation du président Macron, il avait prédit les difficultés que nous aurions dans un proche avenir avec les musulmans de France et les étrangers en général, selon lui trop nombreux et surtout de pensées bien différentes aux nôtres. Certes ses pressentiments étaient liés en grande partie aux actes de terrorisme islamique que nous venions de vivre en quelques années (Mohamed Merah, Charlie Hebdo, Hyper Cacher, Paris, Bataclan, Nice 2 fois, Père Hamel, etc…et j’en oublie ) car il les avait trouvé très inquiétants car récurrents mais surtout synonymes d'une haine évidente de la France et des français d'une fraction de certains musulmans et notamment des plus radicaux. Cette haine ne se mesurant pas,  il estimait plus simplement que les musulmans réprésentait une fraction trop importante de la population française car de trop nombreuses choses nous séparaient comme la religion, les us et coutumes et surtout nos Histoires communes et le plus souvent très antagonistes car liées au colonialisme d’antan et aux dramatiques événements qui s'en étaient suivis. Le président américain savait tout cela mais le temps lui manquait pour le développer lors de cette courte interview. D’un côté, il estimait que les éléments n’étaient pas réunis pour que toutes ces personnes-là trop nombreuses s’intègrent et de l’autre, il pensait que d’autres éléments extérieurs allaient à l'encontre de ceux qui auraient voulu essayer (communautarisme, vie dans des quartiers ghettos, économie difficile, qualité des logements, chômage, extrême droite, trafics de drogue et en tout genres). En quelques mots, Bill Clinton ne croyait pas en un vivre-ensemble facile que nous étions nombreux à espérer.

A l’époque, une majorité des grands médias nationaux s’était élevé contre les propos du président américain les jugeant exagérés, alarmistes car ne reposant pas sur la réalité des 10% de la population française, chiffre que ce dernier avait osé avancer. Le plus souvent, les médias avaient polémiqué à propos de ce chiffre oubliant volontairement le fond gravissime du sujet évoqué.

Alors certes, il n’y a en France aucune statistique à ce sujet ; et on peut d’ailleurs le regretter ; mais était-il raisonnable et concevable de penser qu’un ex-président des Etats-Unis était ignorant d’une réalité française ? Bien sûr que non ! Pendant des années, le nombre de musulmans annoncées par les pouvoirs publics a oscillé entre 4 et 6 millions. Alors comment cela était-il possible alors que 400.000 à 700.000 migrants ou demandeurs d'asile arrivaient en France chaque année et y restaient le plus souvent (car très peu ont eté renvoyés dans leur pays d'origine) venant de surcroît d'Afrique du nord ou noire ou du Moyen-Orient, pays le plus souvent de religion "musulmane" ? Le nombre de mosquées qui a été multiplié par 24 entre 1970 et 2016 n'était-il pas suffisant et évocateur de cette hausse très significative ? 

Alors certes, le jour de cette interview et dans le laps de temps toujours réduit propre à ce type d’échange,  Bill Clinton a-t-il sans doute amalgamé quelque peu les musulmans français issus de l’immigration avec des musulmans étrangers et des étrangers tout court mais était-il bien utile de séparer les différents musulmans pour les placer dans des cases distinctes ? Le plus important n'était-ce pas le fond de ses idées qui s'est avéré très pertinent car d’une justesse implacable dans les moments que nous venons de vivre. On le constate aujourd’hui et ce d'autant, que bien d'autres éléments passés nous ont laissé imaginer cette crainte ( match de foot haineux entre la France et l'Algérie en 2001 au stade de France où la Marseillaise a été amplement sifflée et l'hymne algérien repris en coeur, émeutes de 2005nombre très important de jeunes musulmans (57%) mettant la charia au dessus des lois de la République en 2020 et refusant ainsi le principe d'une laïcité; rempart désormais fragile de notre démocratie, etc.....etc.....).

En juin 2018 et comme souvent,  la plupart des grands médias,  à la solde de ceux qui nous gouvernent, s’étaient empressés de vouloir nous faire croire que tout cela était faux et pessimiste. La pensée unique faisant son œuvre destructrice sur les esprits comme elle continue encore de le faire de nos jours.

Internet gardant beaucoup du passé, il est très facile de retrouver quelques éditoriaux de l’époque où le mot "désintox" revient en boucle.

En voici quelques-uns :

-Libération

-France Info

-Facebook/Watch

-Dailymotion

-Télérama /France 2

Et non, malheureusement Bill Clinton n’avait pas tort et les événements gravissimes de ces derniers jours ressemblant à des razzias en sont les preuves formelles, même si dans un esprit de justice il est normal de dire que tous les musulmans n'ont pas été des émeutiers et vice-versa. 

Quant à Macron, il est suffisamment intelligent pour savoir que ces problèmes énormes existent bel et bien. Ne les a-t-il pas qualifiés lui-même de « séparatisme » ? Mais mettre un nom si « juste » linguistiquement parlant mais aussi « chétif » à un problème est-ce suffisant ? Est-ce le début d’une solution ?  On a bien vu que non et notamment avec l'argent du fond Marianne faisant suite à l'assassinat de Samuel Paty et qui soi-disant  devait servir à lutter contre l'islam radical mais qui finalement a été largement détourné ! Comme trop souvent en France, l'Etat délègue les problèmes à régler à des associations voire au mieux à des organismes semi-publics, les 2 ayant tout de même des avantages identiques à savoir "être essentiellement subventionnés" avec l'argent de nos impôts. On connaît la suite : soit c'est constamment des échecs soit il y a des malversations, les deux étant bien évidemment compatibles !  Les aveux de faiblesse de Macron et ceux de ses prédécesseurs se paient très chers et ce d'autant que la France possède de surcroît le pire système judiciaire avec un syndicat de la magistrature le plus laxiste car le plus permissif du monde. La suppression de ce système serait sans doute la première des solutions car si le "Mur des cons" a été faiblement sanctionné, il ne faudrait pas que les français se retrouvent trop souvent comme des cons au pied du mur de violences récurrentes  ! Quand on n’a de cesse de fermer les yeux, il ne faut pas s’étonner de ne plus rien voir !

(Nota : Pour des raisons de présentation de mon blog, ne pas se fier à la date d'émission de cet article, il a bien été rédigé le 5 juillet 2023 et mis en ligne le lendemain).

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Annecy, ça suffit ! Macron, j'en ai marre de ton immobilisme et de ta ploutocratie !

Publié le par gibirando


 

Comment en ce mois de juin ne pas évoquer dans Mon Journal Mensuel cette incroyable, horrible et si lâche agression survenue le 8 juin à Annecy. Sans doute parce qu’elle touche de très jeunes enfants et donc des êtres totalement « inoffensifs », elle me touche encore plus qu’à l’habitude. Attention, quand je dis « habitude », il ne faut pas entendre que je m’habitue à toute cette sauvagerie,  pour ne pas dire monstruosité que la France connaît désormais. Une fois encore et donc une fois de trop, la France est le théâtre d’un acte d’une incroyable barbarie. Une fois encore et une fois de trop, l’agresseur est un homme venu d’ailleurs, lequel n’aurait jamais dû être là si j’en crois les premiers témoignages. De surcroît et comme indiqué de très jeunes enfants sont les principales victimes, victimes qui ont été horriblement poignardés. Que faisait-il cet agresseur en France depuis 8 mois alors que Syrien; il avait un statut de réfugié suédois ? Oui que faisait-il or mis d'être oisif mais malgré ça de parvenir à subsister, c'est à dire à vivre sans jamais ne rien faire ? Aujourd'hui et en seulement quelques heures, on connaît parfaitement toute sa vie antérieure, son parcours passé et présent et même son état de santé. Alors comment cela est-il possible et pourquoi cette enquête réussie en si peu de temps n'a pas été faite avant ? Elle aurait sans doute permis d'éviter ces agressions terrifiantes en le renvoyant soit en Suède soit dans son pays d’origine, c’est-à-dire la Syrie. Non, il est resté là et il est passé à l'acte. Pourquoi ? Oui, pourquoi est désormais la question que se posent nos gouvernants, Darmanin en tête. Alors, je vous le dis, je me fous de savoir pourquoi car c'est trop tard et le seul pourquoi qui m'intéresse, c'est de savoir pourquoi il était en France alors qu'il n'aurait pas dû y être et ce, afin d'éviter que d'autres cas identiques ne se représentent.  La réponse est que la France est dépassée et ne contrôle plus rien et voilà qu'une fois encore et une fois de trop, l'immigration massive et incontrôlée va faire la Une de l'actualité. Elle va déchirer les politiques, les partis, les médias et la société toute entière mais il faut craindre comme toujours que rien ne change dès lors que l'actualité sera passée à autre chose. Oui, nous créverons tous de cet immobilisme ! Si bien évidemment il faut prier pour que les victimes s'en sortent et avoir de justes compassions pour les familles, anticipons déjà le devenir de ce jeune homme venu d'ailleurs. 2 cas de figure se présenteront : 1- il sera reconnu malade et donc irresponsable et il ne sera pas jugé et nous tenterons de le soigner avec le risque qu'il ne s'échappe ou pire qu'il soit reconnu apte à sortir de son lieu de soins d'ici quelques années avec peut-être le risque d'une récidive. 2- Il sera reconnu responsable, sera jugé et prendra perpète, c'est à dire 30 ans maximum ou alors il ressortira avant si sa bonne conduite en prison est avérée. Dans les 2 cas, c'est avec notre pognon de contribuables que nous le conserverons dans notre pays pendant toutes ces années. Je vous le dis, perso je n'ai plus envie de payer pour ça ! Savez-vous combien coûte un détenu dans nos prisons ? 32.000 euros/ an ! Savez-vous quel est le prix moyen pour construire une cellule de prison ? 150.000 à 190.000 euros ! (Source Office International des Prisons, section française ). Alors Messieurs Macron, Darmanin et consorts arrêtez de vous poser les mauvaises questions, il y en a plein des bonnes qu'il faut d'abord résoudre ! Au 8eme siècle avant J-C, Homère écrivait : "la civilisation, c'est quand on a tout à perdre ; la barbarie, c'est quand ils ont tout à gagner". Ces derniers étaient bien évidemment les agresseurs de la Grèce homérique que l'on trouve dans les épopées que sont l'Iliade et l'Odyssée. Depuis de très longues années, nous  sommes en train de tout perdre de notre civilisation et de nos coutumes et nos gouvernants regardent constamment ailleurs se contentant d’être de simples communicants touchant leur gros chèque à la fin du mois. Quand je pense qu’Emmanuel Macron lors de son récent voyage en Afrique a eu le culot de dire au président de la République démocratique du Congo la phrase suivante : « Depuis 1994, vous n’avez jamais été capable de restaurer la souveraineté ni militaire ni sécuritaire ni administrative de votre pays. C’est une réalité. Il ne faut pas chercher des coupables à l’extérieur ». Oui quel culot ! Macron ferait mieux de balayer devant sa porte de l'Elysée au lieu d'aller deverser sa bile devant celle des autres. Quand en France des bébés dans des poussettes se font poignarder par un étranger qui n’a rien à faire dans notre pays, est-on apte à parler d'administration réussie,  de souveraineté et de sécurité intérieure ? Alors Monsieur le président faite votre job comme il le faut au lieu d’aller constamment à la rencontre des victimes et de ceux qui ont fait le leur avec votre sourire carnassier et vos discours à trois balles comme vous le faites dans cette horripilante vidéo. Et si vous ne vous sentez pas capable de le faire, si vous n’avez pas de solutions, partez et laissez au plus vite la place à un autre car il y urgence à ce que la France redevienne un pays sûr, propre, souverain et qui saura se faire respecter partout dans la monde. Ce n'est plus du tout le cas depuis de trop longues années !   

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Ne l'appelons plus jamais France !

Publié le par gibirando

Ne l'appelons plus jamais France !


 

Je crois que nous sommes nombreux à penser qu’en quelques années la France s’est terriblement ensauvagée.  A le dire, un peu moins. C’est dommage. Violences et drogues dans les banlieues auxquelles on donne à juste titre l’appellation de « zones de non-droit », terrorisme et ses assassinats en nombre et parfois en série, manifestations de plus en plus violentes et récurrentes, viols, meurtres, pédophilie, incivilités et des policiers et des gendarmes qui n’en peuvent plus de constater que leurs boulots sont bien trop souvent des « coups d’épée dans l’eau ». Sans compter, le manque de reconnaissance d’une frange de la population à leur encontre, quand ce n'est carrément pas de la détestation voire l'envie d'en découdre et d'en tuer. Il y a quelques jours, j’ai pris connaissance par l’intermédiaire de l’Institut Pour la Justice, que cette violence ne se contentait plus des grandes métropoles mais était très présente un peu partout et y compris et de plus en plus dans les milieux ruraux. L’obligation de construire à tout prix des logements sociaux un peu partout sur le territoire n’est pas étrangère à cette situation nouvelle. En effet, au regard des familles souhaitant un logement social,  les zones tendues finissent par déborder puis se confondre avec les zones rurales et ce d'autant que les loyers y sont moins chers. Je le vois dans ma propre commune. D’un autre côté et il faut s’en satisfaire, les femmes et les enfants sont de plus en nombreux à faire connaître les violences et les agressions sexuelles qu’ils subissent et les médias s’en font très souvent l’écho. Pourtant et à bien y réfléchir, cette violence, cet ensauvagement que la France subit de plus en plus ne peut-on pas les comparer à des outrages que l’on ferait de force à une femme ou à un enfant ? Moi, je dis que oui ! Oui, comme une femme, la France est violentée chaque jour ! Alors que faudrait-il faire ?

Comme le chanter avec rage et si admirablement Michel Sardou dans sa célèbre chanson, moi je crie « ne m’appelez plus jamais France ! ». Sauf que lui, il faisait référence à l’illustre paquebot alors que moi, je parle directement de mon pays. Oui, franchement j’en ai marre de cette France lacrymale, doloriste, victimaire, faiblarde et constamment compassionnelle et permissive. De ce prétendu humanisme si laxiste où on laisse faire tout et n’importe quoi à n’importe qui.  Oui, j’en ai assez de cette « barbarisation » de notre société.  Oui, j’en ai assez de cette culture de l’excuse où la justice plaint beaucoup plus les voyous et les assassins que les victimes. Oui, j’en ai assez de ces gouvernants pleurnichards, mièvres communicants, dont les seuls actes concrets sont de rendre des hommages pompeux à ceux qui sont morts car ils n’ont pas su les protéger. Oui, j’en ai plus qu’assez de cette France où tout est tiré vers le bas parce qu’elle est fracturée, dépassée, débordée de toutes parts. Oui, j’en assez de ce « Grand Merdier », grand merdier que Louis Leprince-Ringuet avait déjà décrié en 1979, c’est-à-dire il y a 42 ans. Dans le titre de son livre, il avait cru bon de rajouter « l’espoir pour demain ? » Notez le point d’interrogation à la fin ! Si espoir il y a eu, il est passé depuis longtemps. Le « Grand Merdier » est devenu une immense fosse septique. Nous y sommes les deux pieds bien dedans mais jusqu’au cou désormais ! Alors oui, je le dis à ma manière « il faudrait que dans un premier temps la France retrouve des couilles ! » Et dans un second et très vite qu’elle montre qu’elle en a !  Alors que faire pour commencer à changer ça ?

On sait tous l’importance et l’influence que peut avoir un prénom sur celui qui le porte. De ce fait, si j’ai été élu Président de la République, ma première idée serait de proposer un référendum pour changer le nom de la France. Mesdames, n’y voyez aucune misogynie de ma part mais il faut bien reconnaître qu’avec le prénom féminin « France », et dans ce monde qui est de plus en plus violent car de plus en plus masochiste et barbare, notre pays n’est pas avantagé. D’ailleurs en évoquant une femme n’y a-t-il pas cette fameuse expression qui dit qu’il s’agit du « sexe faible » ? Moi, excusez ma grossièreté en la circonstance, mais mon pays je préférerais qu’on lui attribue l’expression « avoir des couilles ». Alors bien sûr, pas question de lui redonner le nom de « Gaule », d’abord c’est bien trop ancien mais également féminin.  Certes une « gaule qui aurait des couilles » il n’y a rien de plus masculin mais il faut éviter de tomber dans l’obscène et le vulgaire. S’il faut lui trouver un nouveau prénom, il ne faut pas non plus comme c’est devenu une mauvaise habitude dans notre pays d’aller le chercher à l’étranger. Oui, il y en marre de ces anglicismes, de ces américanismes, de ces italiscismes, de ses arabiscimes et que sais-je encore. Non ! Si on veut conserver cette volonté d’appartenance, restons bien français ! Le but est là aussi. Redonner à la France son identité nationale, sa souveraineté, son énergie  et son lustre d’antan. Lustre qu’elle a perdu et qu’elle continue de perdre dans de très nombreux domaines. Oui, la France n’est plus du tout cette puissance mondiale que les médias nous décrivent et veulent parfois nous imposer malgré les évidences. Après l’horrible assassinat de Samuel Paty et l’attentat de la basilique de Nice n’a-t-on pas vu de très nombreux pays musulmans se féliciter de ces actions ? Ne les a-t-on pas vu désigner la France comme Satan, nom qu’ils attribuaient aux seuls Etats-Unis ? Ne les a-t-on pas vu désigner Emmanuel Macron comme une bête noire qu’il faut absolument abattre ? Tout ça, parce que Charlie Hebdo continuait comme si de rien n’était ses libertaires mais « mortelles » caricatures et que le président adhérait à ces dernières comme à la liberté d'expression. Comment en 2 siècles avons-nous pu basculer de la philosophie des Lumières à cette noirceur permanente, mais aussi à ces noirceurs que sont la pub à la TV, le rap parfois, la bureaucratie excessive, la pollution, les Blackblocs, les Black Friday, les agressions faites aux animaux et à la Nature et cet avenir « covidien » qui n'en finit plus ? J'en oublie bien évidemment. Alors bien sûr pas question de lui attribuer les prénoms suivants :

Franck, Frank ou Frantz : trop germanique.

Franki, Frankie, Franky,  Francklin, Franklin : trop américain.

Franco ou Franko: trop espagnol et nous rappelle des heures sombres dans ce pays. De ce fait, chez nous, il n’arriverait pas à bon port !

Francesco : trop Italien.

Francescu : trop roumain.

François : Certes bien français en vieux langage mais le premier que nous avons eu nous rappelle trop la royauté.

Francis : quand on tape ce prénom dans Google recherche, le premier qui apparaît c’est Francis Perrin. Certes il s’agit d’un acteur de talent mais de la Comédie Française, et qui dit « comédie » dit « peu sérieux ». Et puis dans les tout premiers autres Francis sur Google il y a aussi « Francis Heaulme » beaucoup moins marrant celui-là.

الأسيزي : quand à celui-ci, je n’en parle pas car il finirait pas donner raison à Michel Houellebecq,

Non, je ne vois qu’un seul prénom, il s’agit de « FRANC », prénom masculin bien français même si peu répandu mais qui ne présente que des avantages :

  • Tout d’abord celui de nous associer encore un peu plus à notre Histoire puisque c’est d’abord aux Francs que nous devons d’être des Français. En effet, la fédération des royaumes francs par Clovis Ier en 492, donne naissance à un seul et unique royaume des Francs, peut être considéré comme la première réalité politique de ce qui deviendra la France. (source Wikipédia). Pourquoi France et pas Franc d’ailleurs, on peut légitimement se poser la question ? Le nom France est issu du latin Francia, qui signifie littéralement « Francie », c'est-à-dire « pays des Francs » (source Wikipédia). C’est donc la faute au latin si nous avons hérité d’un prénom féminin. Certes au départ les Francs étaient des peuples barbares et donc très machos mais qui ont su très vite faire preuve de grandes qualités comme le patriotisme sans souverainisme excessif, s’avoir s’unifier, donner un prestige à une nation forte et respectée des autres, donner un enseignement aux enfants en fondant des écoles pour tous, riches et pauvres. Ecoles que l’on attribue souvent à tort  à Charlemagne alors qu’elles étaient antérieures. On ne choisit pas ses ancêtres ni nos racines mais on pourrait essayer de faire en sorte de retrouver les qualités qui étaient les leurs, c’est-à-dire celle d’une autorité et d’une force devenue sereine mais sans faille, d’une certaine sagesse rigoureuse. Rappelons-nous que le très puissant empire romain a décliné au fil du temps puis a carrément chuté à cause d’une « barbarisation » de sa société. Que voulons-nous ? La même chose ? Nous y courons tout droit si l’on ne se reprend pas ! A bien y réfléchir, et parce que le latin était la langue des Romains, et donc des perdants, nous avons hérité d’un nom donné par des « losers » !
  • L’avantage de toutes les bonnes définitions qu’en donnent nos dictionnaires comme : Qui agit de façon claire, sans équivoque ni arrière-pensée : Un homme franc et sincère. Qui manifeste cette qualité : Un regard franc. Qui parle sans détour ni dissimulation, qui ne cache pas sa pensée : Soyez franc, ne me cachez rien. Où il n'y a ni équivoque, ni arrière-pensée, ni dissimulation. Qui est net, précis, non douteux. (Source dictionnaire Larousse).  

Certains vont se foutre de moi, mais savez-vous que des historiens ont déjà donné un autre nom après la Gaule ? Certes, c’était il y a très longtemps à une époque où les royaumes Francs étaient trop nombreux. Malheureusement, ils avaient également choisi un nom féminin, puisque c’était « Francie ». Malgré ça, de nombreux peuples vont peu à peu y trouver une envie d’appartenance, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui où celle-ci est trop souvent remplacé par le seul intérêt. Intérêts sociaux et qualité de vie pour tout ceux qui arrivent, sans pour autant rendre un minimum de ce qu'ils reçoivent au pays. De nos jours encore, la plupart des pays de langues romanes ont conservé « Francie » sous la forme latine « Francia ». Enfin, savez-vous également que dans de très nombreux pays européens, c’est toujours l’entité (empire, royaume ou pays) des Francs qui est en usage, c’est le cas de l’Allemagne mais aussi des Pays-Bas, de l'Islande, de la Suède, du Danemark et de la Norvège (Sources Wikipédia) Donc s'y référer chez nous qu'y aurait-il de risible ?

Oui comme on le voit, il n’y aurait que des avantages à ce que la France change de sexe et s'appelle « Franc » mais trouverons-nous un praticien digne de ce nom pour tenter cette chirurgie très difficile mais qui serait pourtant indispensable ? Mettre des couilles à un pays qui s’est castré tout seul en quelques décennies et qui de ce fait est devenu eunuque voilà quelle serait ma proposition si j’étais président. Tranquillisez-vous ça ne sera jamais le cas ! J’espère que je n’ai pas été trop « franc » ?

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Pensées et réflexions d'été....ou la France aux deux visages....

Publié le par gibirando


11 juillet, 8 heures. Nous voilà enfin prêts pour partir quelques jours en vacances, direction les Hautes Vosges. Nous avons loué un petit chalet à Gerbépal, village tranquille de 570 habitants à 10 km de Gérardmer. Voilà déjà trois mois que nous repoussons ces vacances pour diverses causes pas toujours réjouissantes : activités associatives bien trop prenantes, petits problèmes de santé sans trop de gravité mais ô combien perturbants et tracassants, emploi du temps familial à composer, animaux à faire garder, etc…  Nous avons décidé de flâner et de rejoindre les Vosges en deux jours. Comme à notre habitude, nous n’avons réservé aucun hôtel pour ce soir et nous laissons la bonne fortune en décider presque pour nous. L’aventure c’est l’aventure. Ce n’est pas que le titre d’un film. La France est si belle surtout celle qu’on dit profonde. C’est la France rurale, celle que nous aimons Dany et moi. Toutes proportions gardées, nous avons décidé de « speeder » jusqu’à Clermont-Ferrand puis le reste du temps de lambiner par des petites routes secondaires voire de campagnes jusqu’à Gerbépal. Dans l’après-midi, nous sommes déjà en Bourgogne et visitons Paray-le-Monial, la superbe cité dite du « Sacré Cœur ». A 19 heures, nous stoppons devant un hôtel tout mauve aux volets verts menthe à l’eau. Nous sommes à Génelard, petite bourgade bourguignonne de 1.400 habitants assez loin des grandes voies de communication. Il y a tout de même une gare TGV et une incroyable école aux allures de château et longue comme un jour sans pain sur une place gigantesque. L’hôtel, c’est le F-Commerce, « F » comme Facebook peut-être à moins que ce ne soit la première lettre d’un prénom ? En tous cas, la liaison Internet fonctionne à merveilles et nous restons ainsi en contact avec la prétendue « civilisation » un jour de plus. Dans un cadre « art déco » aux influences africaines indéniables, nous sommes accueillis très gentiment par la charmante patronne dans une espèce de capharnaüm hésitant entre la caverne d’Ali Baba et une boutique d’antiquaire. Nous adorons. Nous aurons droit à la chambre bleue pour une nuit très paisible et bienfaisante. Le repas est à la hauteur de l'accueil que nous avons eu, c'est à dire excellent et pour 20 euros par personne, d’un rapport qualité/prix plus que correct.

 

12 juillet, 9 heures. Nous quittons Génelard en programmant Gerbépal dans notre Tom-Tom. A la question « voulez-vous emprunter les autoroutes ? », nous répondons clairement « NON ». De petites routes campagnardes en petites routes départementales, complètement désertes heureusement, nous avançons à la rapidité d’un escargot. Normal en Bourgogne, me direz-vous ! 10 heures 30, j’aperçois un panneau indiquant « Beaune ». Aussitôt me reviennent à l’esprit des paroles que je pensais à jamais enfouies dans ma mémoire. Celles d’un oncle bourguignon qui m’avait dit : « Si un jour, l’occasion se présente, n’hésites pas à aller visiter Beaune. C’est une cité magnifique. Il y a les Hospices. La Collégiale. Les Halles. De très jolis jardins. Des ruelles agréables à arpenter. Tu me le promets, tu iras ? ». Il était né à Glanon à quelques kilomètres de Beaune, sa ville d’enfance. Moi, j’avais 15 ans seulement. Sur mon GPS, je programme Beaune pour apprécier la distance qui me sépare de cette demande de promesse vieille de 50 ans à laquelle je n’avais jamais vraiment répondu affirmativement. Verdict du GPS : 30 kms, soit 60 pour me remettre ensuite dans le droit chemin. On y file avec l’idée de faire une visite au pas de charge mais pas de chance c’est samedi et jour de marché. Il y a foule. Pas de chance pour moi car Dany, elle, adore flâner sur les marchés. Heureusement, on trouve sans problème une place de parking. Au sein de cette foule bigarrée, le pas de course envisagé se transforme en une marche hésitante entrecoupée de rushs dès que des ouvertures se présentent. Comme il se doit, on visite les étincelants Hospices et on jette un regard dans la grandiose collégiale. Pas vraiment le temps de se payer une visite guidée et juste le temps d’acheter un casse-croûte que l’on avalera sur le bord de la route. On est attendu à Gerbépal pour la remise des clés du chalet au plus tard à 19 heures. 13 heures, nous quittons Beaune sous un ciel incertain. Il reste 280 km à parcourir par les voies les plus rapides et sans doute quelques kilomètres de mieux par les petites routes qui vont se présenter à nous. 16 heures, nous approchons de Gerbépal et sur la route, un panneau nous indique la fermeture prochaine de cette voie pour cause d’arrivée du Tour de France à Gérardmer. Nous prenons la première bretelle qui se présente et là, à Saint-Nabord, on se retrouve pris dans une véritable souricière. Obstruée par des barrières, impossible d’aller plus loin sur cette route car la caravane du Tour de France est annoncée. Impossible de reculer car il est bien trop risqué et dangereux de reprendre en sens inverse la bretelle que nous avons quitté. On décide de garer la voiture et d’aller voir passer les coureurs. Nous sommes dehors depuis deux minutes quand tout à coup un déluge s’abat sur nos têtes. Les gens massés sur le bord de la route restent impassibles à cette violente averse. A l’abri sous leurs parapluies ou sous le capuchon de leurs K-WAY, ils courbent l’échine. Ici, le Tour de France c’est sacré et nous le constaterons vraiment au cours de cette semaine de vacances. Nous, on réintègre la voiture mais un véritable rideau de pluie empêche toute visibilité extérieure.  Dix minutes plus tard, l’orage semble passé. Le Tour de France est passé lui aussi et nous n’en avons rien vu. On patiente encore une bonne demi-heure avant que les barrières soient définitivement levées et la route libérée. 18 heures, nous sommes à Gerbépal devant le chalet. Une dame affable au fort accent alsacien nous remet les clés et procède à la visite des lieux. Ici pas d’Internet et simplement un vieux poste de télévision difficile à faire fonctionner sans télécommande mais captant néanmoins la TNT. Pour le reste, pas grand-chose à dire et le rudimentaire confort nous va bien.

 

13 au 18 juillet. Au milieu des sapins et des bouleaux blancs, le cadre est agréable et silencieux. Les vaches paissent devant la terrasse. Les oiseaux viennent se laver au petit ruisseau jouxtant le chalet. Puis ils finissent leur toilette à la fraîche rosée du matin et finissent pas se sécher en plein soleil sur les branches des épicéas. Les villas alentours sont magnifiquement fleuries comme en général ici dans toutes les communes des Vosges et d’Alsace. Les vacances commencent vraiment et nous allons passer une semaine extraordinaire à balader et à vrai dire, nous profiterons assez peu du chalet. Nous y dormons essentiellement sans trop écouter les informations toujours aussi répugnantes. Par cupidité et par la folie des hommes, on apprend qu’un avion est tombé en Ukraine. 298 personnes y ont laissé la vie. Encore la folie des hommes et pour cause de convoitise inconsidérée, la guerre a repris de plus belle dans la bande de Gaza, tuant sans aucun discernement femmes et enfants et population civile en général. En France, les premières manifestations s’organisent, parfois très violentes. Les images de Paris ressemblent souvent à une guerre civile. L’Allemagne a gagné la Coupe du Monde. Ici, avec leurs splendides et grandioses forêts, les Hautes Vosges sont superbes. Nous visitons Epinal puis le lendemain Gérardmer où nous assistons à un merveilleux feu d’artifice au bord du lac. La météo capricieuse a été clémente avec nous. Le lendemain, la Route des Vins d'Alsace est au programme. Nous la ferons en deux fois tant il y a de beaux petits hameaux fleuris à découvrir. Avec leurs magnifiques façades à colombages, les maisons sont féeriques. Après de longues années de déclin, les cigognes sont amplement de retour. Oiseau emblématique, on leur aménage des nids sur les toits pour facilité leur réintroduction. Ici tout est propre. Ici, pas de tags sur les murs et des façades impeccables comme si elles avaient été repeintes la veille. Ici pas de poubelles dégueulant dans les caniveaux et pas de papiers gras par terre. Les gens sont souriants et très accueillants. Parfois, nous avons l’impression d’être dans un autre pays. Il est vrai que nous avons volontairement évité les grandes agglomérations que sont Strasbourg, Colmar et Mulhouse. Toujours très attirés par la montagne, nous passons le reste du temps à parcourir la Route des Crêtes, à cheminer les charmants sentiers des différents « Ballons », à ramasser d’exquises myrtilles ou à déguster de délicieuses spécialités dans les fermes auberges avenantes et plutôt abordables. On va quitter à regrets toutes ces bonnes et jolies choses.

 

19 juillet, 9 heures. Nous quittons Gerbépal, direction le domicile. Une descente vers le Midi toujours prévue en deux jours. Cette fois, priorité aux souvenirs. J’ai dessiné un parcours qui va nous faire passer par le Haut Jura et tous ces admirables villages que nous avions connus en juillet 2003 au cours d’un périple pédestre et gastronomique d’une semaine s’intitulant « Les Saveurs des Hautes-Combes ». Moi, à cause de l'Histoire des lieux, je l'avais intitulé « Dans les pas des moines défricheurs ». Saint-Claude, les Bouchoux, Lajoux, La Cure, Les Créssionnières, Lamoura, Villard Saint-Sauveur, nous empruntons les minuscules routes menant à tous ces hameaux blottis dans une nature exubérante et verdoyante toujours aussi belle 11 ans plus tard. Une petite halte nostalgique aux Bouchoux et au restaurant La Chaumière pour un simple « expresso » mais pour une discussion à bâtons rompus avec l’agréable propriétaire. Les souvenirs ressurgissent et nous quittons à regrets ce havre de paix et ce gentil monsieur. Une deuxième et brève halte dans une fruitière pour quelques véritables morceaux de comté et de morbier et nous poursuivons notre itinéraire vers l’Ain et l’Isère. La France est belle de partout. Nous enjambons le Rhône à Vienne et atterrissons le soir à 20 heures à Saint-Hostien à l’hôtel Le Meygal. Saint-Hostien est une petite commune de 700 habitants situé dans le Velay c'est-à-dire dans la région Auvergne et dans le département de la Haute Loire. Il est tard. La journée et la route ont été longues et ont eu raison de notre désir de découvertes. Nous sommes bien fatigués. Il n’y aura donc pas de visite dans la cité et donc rien à en dire. L’hôtel lui est très bien. Les propriétaires sont accueillants, serviables et même chaleureux. La cuisine est plutôt traditionnelle mais excellente. Il y a la télévision dernier cri et la liaison Internet dans la chambre mais ce soir je n’ai ni l’envie de regarder la télé et encore moins celle de déplier mon portable. Avant de m’endormir, je vais me contenter de feuilleter et de lire quelques pages d’un journal que j’ai trouvé sur la table du salon de l’hôtel et qui s’intitule « la Gazette ». Cette « Gazette », c’est celle du Val d’Oise et franchement, je n’aurais jamais du ouvrir ce journal et lire le moindre article. Voilà presque une semaine que je n’écoute pratiquement pas les infos et la France serait entrée en guerre si j’en crois le titre de deux articles de la page 3 que je viens de lire consécutivement. Guerre civile, j’entends car pour les autres, on est déjà en guerre au Mali et contre une ribambelle de terroristes un peu partout dans le monde. Titre de la première chronique : « Gonesse - Couvre-feu après la tentative de meurtre » et pour la deuxième, «Argenteuil - Tirs de mortiers et affrontements avec la police à la veille du 14 juillet ». Couvre-feu, mortier, affrontements, des mots très guerriers à vous foutre la trouille. La Une est consacré à l’été 1944. C’est qu’ils me gâcheraient mes vacances, ces foutus médias !

 

20 juillet, 9 heures. Il est temps de rentrer à la maison mais je suis un amoureux de l'Auvergne alors hors de question de la quitter comme un amant surpris par le mari trompé. Au programme, un autre itinéraire « nostalgie » et une autre balade pédestre pleine de merveilleux souvenirs : le Chemin de Stevenson effectué aux étés 2004 et 2005 (à lire sur mon site perso en cliquant sur les années). Nous ne sommes pas très loin du Puy en Velay et cette fois, j’ai prévu de refaire ce parcours, non pas à pied, mais en voiture. Nous démarrons direction le Monastier-sur- Gazeille et toute la matinée se passe très bien et sans aucune pluie malgré un ciel très plombé. Après le Monastier-sur-Gazeille, les villages se succèdent : Saint-Martin de Fugères, Goudet, Landos, Pradelles, Langogne, Cheylard l’Evêque, Chasseradès, le Bleymard, le Pont-de-Monvert, Florac. Que de bons souvenirs d’autant que la route coupe très souvent le sentier de Grande Randonnée dont nous reconnaissons certains passages. Il est 13 heures, nous stoppons à Florac pour déjeuner. La pizzeria les Caraïbes propose des pizzas et des flammeküeches alsaciennes cuites au feu de bois. Nous optons pour les flammeküeches que nous n’avons pas réussi à manger en Alsace. Qu’à cela ne tienne, nous les mangerons en Lozère. Elles s’avèrent succulentes. Nous quittons Florac sous quelques gouttes de pluie mais la suite va être moins réjouissante et les Cévennes vont nous réserver des orages dont elles ont tiré leurs lettres de noblesse sous le nom « d’épisodes cévenols ». Au plus fort de la violence des pluies et du vent, nous sommes au sommet du Mont Aigoual et là, plus question de nous rendre à Saint-Jean du Gard comme initialement prévu. En quelques minutes, les routes se transforment en de véritables torrents. Autant dire que nous n’en menons pas large et le plus court chemin pour rejoindre la maison sera la mieux. Mais le réseau routier dans ce coin-là de la France, ce n’est pas la panacée et nous mettons presque deux heures pour rejoindre Millau. Ouf ! Les vacances se terminent bien et qui plus est, sous un ciel bien dégagé grâce à une puissante tramontane. Nous sommes bien en Roussillon. La maison est là. Nos chats, notre tortue et nos poissons rouges se portent bien.

 

On va reprendre nos « bonnes » habitudes. La lecture des mails sur le PC du bureau. Ce soir, téloche et informations toujours aussi pitoyables : les avions continuent de tomber comme des fruits trop murs. Nos responsables compatissent à la douleur des familles mais personne n’évoque les vraies raisons de ces catastrophes meurtrières. Pourquoi, as-t-on laissé voler ces avions alors que les contrôleurs et les pilotes savaient pertinemment qu’ils auraient à affronter des conditions climatiques déplorables et dangereuses ? La vie de centaines de passagers ne compterait-elle pas au regard des intérêts économiques ? La guerre à Gaza s’est encore durcie. Economiquement la France va de plus en plus mal. Le chômage a encore progressé. Lors d’une interview, Manuel Valls se dit satisfait de sa politique mais depuis bientôt deux mois, il est passé sous la barre des 50% d’opinions favorables. Dix jours de vacances et rien n’a vraiment changé. La France est toujours coupée en deux politiquement. La France a toujours deux visages. Le beau visage de la France profonde et rurale, c'est-à-dire celui des Hautes Vosges, de le Route des Vins d’Alsace, de ce merveilleux Haut Jura et de ce poumon aquifère qu'est l'Auvergne. Nous venons de découvrir ou de redécouvrir ce visage mais il faut avoir conscience qu'il y en a un autre moins réjouissant, celui de la Gazette du Val d’Oise. Un visage beaucoup plus dur et beaucoup plus violent que nos responsables ont peine à juguler. Mais le veulent-ils vraiment ?

 

Ah que c’était bon les vacances !

Allez, je m’en vais manger une tartine avec de la confiture de myrtilles, histoire de me rappeler les vacances et le mal qu'elles m'ont donné lors de leur cueillette.…..

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L'Homme, futur ange ou futur démon ?

Publié le par gibirando


En décembre dernier, j’ai reçu dans ma boîte aux lettres et gratuitement pendant quelques jours, le journal le Figaro. N’étant pas vraiment du même bord, j’avoue très honnêtement que ce n’est pas mon quotidien préféré. C’est ainsi que j’ai reçu aussi, tous les magazines,  les suppléments spéciaux ainsi qu’une fois par semaine la traduction des meilleurs articles du journal américain « The New York Times ». Si je reproche au Figaro d’être trop à droite et surtout son côté excessivement « bling-bling » et « jet-set » de certaines de ses chroniques et de ses pages publicitaires, je reconnais aussi que certains reportages ou articles plus généraux, économiques ou culturels m’ont particulièrement intéressé.

Parmi ces articles, il y en a un dans le New York Times du 2 décembre qui m’a particulièrement interpellé et dont le titre était « L’humanité se bonifie avec le temps ». Vous pouvez lire cet article en agrandissant la photo jointe au bas de cette page.

Evidemment, dans le monde de violences qui nous vivons chaque jour au travers des médias télévisés, il est logique que ce titre m’ait heurté de prime abord.

Dans cet article, le journaliste grand reporter Nicolas D.Kristof  y commentait le livre « The Better Angels of Our Nature » (Les Meilleurs Anges de Notre Nature) de Steven Pinker, professeur de psychologie à Harvard. Bien sûr,  Steven Pinker reconnaît lui-même que l’on peut être crédule, sceptique voire en colère aux thèses qu’il avance mais si j’en crois Kristof, Pinker se serait appuyé sur des éléments statistiques chiffrés pour la soutenir et c’est ainsi qu’il semble affirmer que le  20eme siècle aurait été moins violent que de nombreux autres siècles antérieurs. Je vous donne quelques exemples de ces statistiques dans l’ordre où ils sont cités par Kristof dans son article :

  • 3 % de l’humanité seulement aurait disparu au 20eme siècle au cours des différents affrontements, guerres ou autres génocides.
  • 13 % des amérindiens appartenant à des tribus de chasseurs-cueilleurs seraient décédés de traumatismes selon une étude sur des squelettes retrouvés. (Aucune époque n’est précisée mais je suppose que Pinker se réfère à des résultats de recherches paléontologiques sur des ossements vieux de 10.000 ans ou plus.)
  • Au 17eme siècle, lors de la guerre de Trente Ans, un tiers de la population allemande aurait été anéanti.
  • En Grande-Bretagne, la proportion d’homicides aurait chuté de plus de 90% depuis le 14eme siècle.

Ne sachant pas si c’est Kristof qui écrit ou si ce dernier cite Pinker, je passe sur les quelques exemples de violences du temps de l’Europe féodale du style « un jeu constituait à rivaliser pour tuer à coups de tête un chat cloué à un poteau, etc.… » ou bien concernant la brutalité dans d’autres cultures « quand j’ai appris le chinois, j’ai été surpris de tomber sur des idéogrammes comme celui d’un couteau à côté d’un nez : il se prononce ‘Yi’ et signifie ‘couper le nez en guise de punition’. Ce caractère n’est plus étudié ».

C’est quelques exemples de violences peuvent presque prêtés à sourire au regard de ce que nous voyons, lisons ou entendons quotidiennement dans les divers médias.

Bien évidemment, je n’ai pas lu le livre de Pinker mais si j’ai bien compris, ce dernier en sa qualité de psychologue, explique que c’est dans la nature de l’homme d’imaginer qu’il vit dans un monde de plus en plus violent et cette perception serait encore plus vraie aujourd’hui par l’amplification que les médias donne à ce type d’événements que sont les guerres, les révolutions, les attentats, les massacres de civils, les homicides, etc.… Il insiste sur le fait que l’humanité serait globalement plus gentille grâce à  une accélération du progrès moral. Bon, je veux bien croire à tous les arguments de Pinker mais j’ose espérer qu’il y ait dans son livre d’autres exemples statistiques bien plus crédibles ou avérés que ceux cités par Kristof car peut-on raisonnablement comparer quelques os brisés d’Amérindiens et les chiffres jamais confirmés des morts de la Guerre de Trente Ans, vieille de 4 siècles avec les deux conflits planétaires qu’ont été la 1ere guerre mondiale qui a duré 5 ans et qui a fait 9 millions de victimes puis quelques année plus tard, la seconde qui a duré 6 ans et qui a fait selon  les historiens 62 millions de morts tous camps confondus. Si l’on fusionne tous les conflits, le 20eme siècle aurait fait plus de 100 millions de morts si j’en crois les statisticiens de l’Histoire alors bien sûr selon le regard très sensible ou purement comptable que l’on porte à ce nombre, on peut considérer qu’il s’agit d’une abominable horreur ou bien estimer au contraire qu’il s’agit d’un moindre mal au regard des quelques milliards d’individus qu’il y avait sur Terre au siècle précédent.

Après la lecture de cet article de quelques lignes, je ne voulais surtout pas me faire de fausses idées au sujet de ce livre que je me procurerai sans doute dans sa version française si elle existe un jour. C’est donc naturellement que  je suis allé sur le Net, voir si d’autres personnes avaient sensiblement le même point de vue que moi à savoir un avis un peu contradictoire à celui de Steven Pinker et à vrai dire, la plupart des commentaires que j’ai trouvé sont assez partagés. Parmi ces avis, j’ai bien aimé celui du philosophe Michel André dans Books. Comme moi, Michel André et bien d’autres personnes continuent à s’interroger sur ce monde que Pinker décrit comme bien meilleur aujourd’hui et depuis quelques temps déjà.

S’il est vrai qu’il n’y a plus eu d’antagonismes mondiaux depuis plus de 60 ans, il est évident que les deux guerres mondiales sont encore ancrées dans nombre de mémoires, il est évident aussi que de nombreuses civilisations ont fait incontestablement de remarquables avancées mais je crois surtout que cela tient au fait que certains pays détiennent le feu nucléaire dont on a vu les effets terriblement dévastateurs lors du conflit américano-japonais en 1945. La bombe atomique fait peur et son côté fortement dissuasif est sans doute pour beaucoup dans la relative tranquillité que nous vivons depuis quelques décennies dans les pays dits occidentaux. Pour autant, cette paix mondiale est-elle éternelle ?  On peut clairement répondre non car il faut reconnaître que les guerres entre de nombreux  pays belligérants n’ont jamais cessé depuis 1945. Quand aux autres types de violences, il ne se passe pas un jour dans le monde sans qu’il y ait depuis le début du 21eme siècle, qui a commencé avec le terrible 11 septembre 2001, des rivalités religieuses sanglantes, des attentats très meurtriers, des meurtres en série ou pas, des tueries de toutes sortes comme celle que vient de vivre Oslo, il y a quelques mois.

Alors oui c’est vrai, je n’ai jamais de mon existence été confronté à la même peur et à la même barbarie que celles que mon grand-père paternel a connu dans les tranchées de 14-18, je n’ai jamais connu de privations identiques à celles que  mes parents ont vécu dans les années 40 mais pour autant faut-il dire que les violences que nous vivons de nos jours sont moins traumatisantes. Difficile de répondre à cette question car les violences ne sont plus de même nature en tous cas pour nous occidentaux  mais d’un autre côté, les incivilités sont plus récurrentes, le stress de la vie quotidienne et dans nos jobs notamment dure parfois bien plus longtemps que les 5 à 6 ans qu’ont duré les guerres mondiales quant aux cruautés et aux souffrances vécues par les autres, nous y sommes confrontés à chaque journal télévisé et donc bien plus souvent que tous nos ancêtres qui ne vivaient évidemment que leurs propres brutalités.

Au-delà des chiffres et de ces querelles de savoir si notre monde est plus ou moins violent qu’au cours des siècles précédents,  il faut en tous cas espérer mais rien n’est moins sûr que l’Homme devienne au fil du temps plus ange que démon. Alors l’Homme, futur ange ou futur démon ?  La gentillesse est-elle l’avenir de l’Homme ? C’est en tous cas, le meilleur vœu que nous puissions faire pour nos générations futures….

 

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