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Le Sentier de découverte du Ballon d'Alsace (1.247 m)

Publié le par gibirando

Ce diaporama est agrémenté de 2 chansons de Charles Aznavour. Elles ont pour titre : "Non Je n'ai Rien Oublié" et "Mourir d'Aimer". 

BALLON-D'ALSACE BALLONALSACE-IGN
Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour un plein écran.

Si la visite du Grand Ballon ou Ballon de Guebwiller s’effectue au fil des édifices que l’on y rencontre, bâtiments, stèles et vestiges, sur un sentier dit panoramique, celle du Ballon d’Alsace se réalise sur un véritable sentier de découvertes. En effet,  cet itinéraire est agrémenté d’une dizaine de tables de lecture pédagogiques mais divertissantes qui permettent d’appréhender toutes les facettes de ce prestigieux sommet. Haut lieu touristique devenu grand site national, vous marcherez dans les pas du Marquis de Pezay qui avait été littéralement conquis par cette montagne. C’était en 1770 et voilà comment il faisait le récit de son voyage : "le Ballon d’Alsace est la plus haute, la  plus riche et la plus curieuse des  montagnes des Vosges, tant par ce que la nature y a fait que par ce que les hommes y ont ajouté. Cette partie de la longue chaîne qui sépare l’Alsace de la Lorraine, recèle les mines du Royaume les plus abondantes en cuivre, plomb, argent. Le voyageur qui parvient au sommet met un pied sur l’Alsace, l’autre sur la Lorraine et étend un bras sur la Franche-Comté. Son oeil se perd avant que l’horizon se termine. Méditant, en extase, ravi de ce tableau et nécessairement exalté, celui qui pour la première fois l’admire, s’enivrant du plaisir de la vue, ne craint que la nuit dont il sent que l’heure approche". Cette extase, cette exaltation, cette admiration enivrante des paysages, il ne vous faudra qu’une heure trente pour les vivre car c’est le temps nécessaire pour effectuer le tour de ce magnifique petit circuit de découvertes, flânerie et lecture des tables incluses. C’est ainsi que vous apprendrez que dès le 18eme siècle, toute une foule de pèlerins, botanistes puis touristes gravissent son sommet en toutes saisons mais également que le Ballon d’Alsace constitue la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Mer du Nord. Au sud, la source de la Savoureuse s’écoulant vers le Bassin du Rhône et au nord, des tourbières se transformant en rus qu’ici on appelle « gouttes ». Ces « gouttes » constituent un petit réseau capillaire hydrographique alimentant quelques ruisseaux comme celui de Prele ou des Charbonniers filant vers la Moselle, affluent du Rhin. Vous y découvrirez ensuite une superbe statue équestre de Jeanne d’Arc. Imaginée comme un défi à la Prusse après l’annexion de l’Alsace-Lorraine en 1871, mais édifiée en 1909 seulement, ici la « pucelle d’Orléans » symbolise l’attachement de la France pour cette région dont elle était native. Grâce à la table suivante, vous ferez connaissance avec une vie économique en constante évolution depuis des siècles tout autour du ballon. Une montagne qui a toujours été vivante et qu’aujourd’hui on offre au tourisme de masse mais que désormais, très contradictoirement, on cherche à préserver écologiquement coûte que coûte. A partir de là, vous approcherez de la portion du sentier la plus en balcon et donc la plus abrupte sur les vallées dont celle dite des Charbonniers. Des pancartes de recommandations indiquent la dangerosité du secteur pour les randonneurs et les skieurs qui auraient le tentation de vouloir sortir du sentier. Ici, c’est le paradis des parapentistes et eux seuls ont le droit de se jeter dans le vide et d’aller jouer dans les airs avec le « ballon ». Eux, ils se divertissent un peu plus haut mais vous, en cas de chute, la dernière récréation s’effectuerait beaucoup plus bas. Alors prudence ! Pour les terriens non volants ou pour ceux dont l’adrénaline n’est pas la « tasse de thé », quelques bancs ont été installés aux endroits les plus propices à la contemplation et à la méditation. Si un banc est inoccupé, vous vous empresserez d’y poser vos fesses car entre panoramas et parapentistes dans leurs circonvolutions, le spectacle est tout simplement grandiose pour ne pas dire époustouflant.  Un peu plus loin, une nouvelle table explique les différents types de végétations que l’on rencontre selon l’inclinaison des versants et des combes : forêts, plantes herbacées de la mégaphorbiée et chaumes. La table suivante intéressera plus particulièrement les mystiques puisqu’elle est consacrée au Ballon d’Alsace comme un éventuel observatoire solaire celtique il y a 5.000 ans. Voir à ce sujet et pour un peu plus de détails, mon article sur le Grand Ballon et l’origine étymologique du mot « ballon ». Non loin de là, on rencontre quelques chevaux et caprins qui broutent en recherchant la fraîcheur de la hêtraie d’altitude. A cause du vent qui sévit et de la neige qui s’y amoncelle en hiver, il s’agit d’une hêtraie avec des arbres à la taille plutôt réduite qu’ici on appelle « forêt bonsaï ». C’est ici aussi que l’incommensurable G.R.5 montant du Massif du Rossberg rejoint le sentier de découverte. Après cette série de petites tables de lecture en surplomb des vallées, on atteint le point culminant du ballon où une superbe table d’orientation a été érigée. Elle vous délivre les noms des principaux paysages qui, a 360°, défilent dans une magnifique ronde scénique. D’ailleurs les rondes dansantes c’est pour bientôt car nous sommes le 17 juillet et de grands bûchers ont été dressés pour le 19, jour où se dérouleront ici les Feux des Trois Provinces. Dommage pour nos « pommes » mais nous serons déjà sur le chemin du retour vers les Pyrénées-Orientales ! Comme il se doit, un de ces grands fagots a été dressé tout à côté de la statue de Notre-Dame du Ballon. Cette Vierge fut construite en 1862  pour respecter le vœu d’un fermier qui avait fait cette promesse après s’être perdu dans une tempête de neige mais qui par bonheur en avait miraculeusement réchappé. A partir de là, on amorce la descente et le retour vers la station avec ses fermes-auberges, anciennes marcairies (*) comme l’indique une dernière table de lecture. La balade tire à sa fin et elle se termine devant des stèles commémoratives. De loin, la première paraît assez surprenante avec trois colonnes s’élevant vers le ciel auxquelles un homme nu a été fixé tête en bas et jambes en l’air. On comprend mieux cette allégorie dès lors que l’on sait que cette statue a été élevée à la mémoire de démineurs. En effet, à la fin de la seconde guerre mondiale, de nombreux jeunes ont laissé leur vie au cours d’opérations de déminage, contribuant ainsi à la libération du Territoire de Belfort. La deuxième stèle est plus simple et rend hommage au grand champion cycliste René Pottier qui en 1905 et 1906 s’illustra dans le Tour de France et notamment ici, lors de l’ascension du Ballon d’Alsace. Ainsi se termine cette jolie petite boucle de 4 kilomètres….non pas au plus au sommet du massif vosgien comme l’affirmait par erreur le Marquis de Pezay en 1770 mais au plus méridional et seulement le vingtième en altitude avec ses 1.247 mètres.

(*) Marcairies : exploitations agricoles du massif vosgien dans lesquelles les vaches laitières sont élevées pour la production du fromage « munster ». Leur nom vient de l’alsacien "malker" dérivé de l’allemand "‘melker", signifiant « celui qui trait les vaches ». Il y a plus de 1000 ans, les marcaires (exploitants) défrichèrent les forêts d’altitude créant ainsi de vastes zones de pâturage appelées hautes chaumes.  Composées presque essentiellement de landes, de pelouses et parfois de tourbières, les hautes chaumes permettent aux bêtes de paître ces zones largement herbacées naturellement.
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Le Sentier panoramique du Grand Ballon ou Ballon de Guebwiller (1.424 m)

Publié le par gibirando

Ce diaporama est agrémenté de 3 chansons interprétées par Claude Barzotti. Elles ont pour titre : "Madame", "Je ne t'Ecricrai Plus" et "On s'Aimait Si Fort"

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CARTE-GRAND-BALLON
Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour un plein écran.

Au mois de juillet dernier, nous avions décidé d’aller passer une semaine dans les Hautes-Vosges, région que nous ne connaissions pas. Nous avions loué un petit chalet à Gerbépal, joli village à 8 kilomètres de Gérardmer. Je ne sais pas si vous êtes comme nous, mais quand on part ainsi, visiter une région, on a bien sûr envie de voir un maximum de choses. On étudie des guides comme le Petit Futé ou le Routard, on regarde les cartes routières, on se fixe des objectifs et des itinéraires puis on se lève tôt et nous voilà partis pour de très longues journées. Le soir, on rentre tard parfois éreintés mais inévitablement ravis. Alors, bien évidemment, pour des fêlés de la randonnée pédestre comme nous le sommes, les Vosges avec ses 18.000 kilomètres de sentiers balisés sont un véritable paradis. D’un autre côté, consacrer des journées entières à des balades quand on n’a qu’une toute petite semaine pour découvrir une région toute entière, c’est un dilemme sans réelles solutions. Alors comment allier les deux et ne pas être trop frustrés ? C’est le problème qui s’est posé à nous et je crois que nous avons trouvé la solution en nous cantonnant à des petits circuits pédestres de 2 heures maximum. Et ça tombait d’autant mieux qu’aux deux principaux « ballons », celui de Guebwiller et celui d’Alsace, il existe des sentiers de découvertes en boucle de cette durée-là. Ah, les « ballons » des Vosges ! Si vous êtes de la même génération que moi, ça évoque inévitablement de vieux souvenirs scolaires. C’était au bon vieux temps où au cours élémentaire, on étudiait sur de grandes cartes géographiques accrochées au mur de la classe, les plus hauts sommets des montagnes françaises. Il y avait les Alpes bien sûr et son célèbre Mont-Blanc avec ses 4.807 mètres (depuis il a grandi d’environ 3 mètres !), les Pyrénées et le pic d’Aneto, haut de 3.404 mètres, cet étranger que l’on s’appropriait sans vergogne oubliant ainsi et presque à jamais que le plus haut sommet français de cette chaîne montagneuse ce n’était pas celui-là. Pour notre instit d’histoire et géo, il semble que le Vignemale avec ses 3.298 mètres portait magnifiquement son nom de « mauvaise montagne ». Le Vignemale, ce mont si mal-aimé, c’était, pour les écoliers que nous étions, le « mont perdu » français des auteurs des livres de géographie. On n’entendait jamais parlé de lui. Ensuite, il y avait le Massif Central  et ses anciens volcans qui avaient pétés les « plombs », il y a quelques milliers d’années créant parfois des puys : le Puy de Sancy à 1.885 mètres d’altitude et le Plomb du Cantal à 1.855 mètres pour ne citer que les plus dominants. Et enfin, il y avait le Jura et les Vosges, vieilles chaînes de montagnes rabotées par le temps et aux modestes altitudes. Le Jura et ses « crêts » dont le Crêt de la Neige et ses 1.720 mètres et  les Vosges et ses « fameux » ballons dont le Ballon de Guebwiller était,  avec ses 1.424 mètres de haut,  le sommet plus emblématique. Enfin, à l’époque, nous l’appelions « Guebwiller » mais il semble que ce nom soit tombé en désuétude au profit du « Grand Ballon », ce qualificatif de « grand » attirant sans doute un peu plus de touristes et notamment en hiver ou la station de ski  est ouverte. La première fois où j’ai entendu ce nom de « ballon » à un cours de géographie, j’ai imaginé des montagnes toutes rondes et en cuir car pour moi, le seul et unique ballon, c’était celui de foot dans lequel je tapais dès que j’avais le moindre temps libre. Alors quand Dany et moi avons pris au sein de ce Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, la plus belle des routes, c'est-à-dire celle dite des Crêtes, ces vieux souvenirs se bousculaient dans ma tête et j’avais hâte de voir à quoi ressemblait ce « Grand Ballon » de mon enfance. Et là, quand  je l’ai vu pour la première fois, nous étions à son pied, au Col du Haag exactement, et que croyez-vous que j’ai vu en premier ? Un ballon ! Pas de foot mais tout blanc et très ressemblant tout de même ! Une fois arrivés au col,  nous avons garé notre voiture et avons démarré la balade à gauche de l’Office du Tourisme et de l’hôtel du Club Vosgien par le Sentier dit « panoramique » ou « Sittler » c'est-à-dire le parcours le plus long car en réalité, il y a deux circuits. Celui que l’on appelle « du sommet » et qui est donné pour 45 minutes et le « panoramique » pour 1h15. Nous l’avons accompli sans nous presser en 1h30 car comme à mon habitude, la flore et la faune mais également tous les panoramas,  paysages et monuments qui émaillent le circuit ont fait les frais de ma soif de découvertes et ont été enregistrés comme il se doit dans mon appareil photo. Un temps somme toute raisonnable car dieu sait si il y a moult choses à voir sur ce court sentier panoramique. De beaux papillons, des petits passereaux plutôt rares et peu craintifs, des quantités de jolies fleurs dont de nombreuses protégées, les vestiges de l’ancien hôtel détruit au cours de la première guerre mondiale, des stèles civiles et militaires, une table d’orientation et bien évidemment des panoramas incroyablement beaux sur les Vosges, l’Alsace et parfois bien plus loin, jusqu’au Jura et aux Alpes à condition que le temps soit très clair. Et puis bien sûr, il y a ce fameux ballon blanc que j’apercevais du col du Haag mais ce n’était que celui du radar de l’aviation civile qui se trouve au pinacle. Bien évidemment, j’ai grandi et je ne suis pas immature au point de penser que j’allais trouver un ballon de cuir ni même que cette grosse boule blanche ait pu donner son nom à ce mamelon vosgien.  Non, le radar est plutôt récent et sa construction qui a débuté en 1995 s’est terminée en 1998. Par contre et je l’avoue, mais c’est sans doute ce que nous apprenions à l’école,  jusqu’à présent, j’avais cru que le nom de « Ballon » avait été donné à cause des formes arrondies de plusieurs sommets vosgiens et j’avais toujours pris ce précepte comme un dogme.  Que nenni ! Enfin quand je dis « que nenni », en réalité deux thèses s’affrontent. Voilà en un résumé le plus court possible, ce que nous disent les étymologistes d’aujourd’hui : « le terme allemand « Belchen » ou « Bölchen » semble être un diminutif du vieux mot allemand « bolla » qui signifie "récipient arrondi"  ou « bol ». Il est de même origine indo-européenne que le latin « bulla » signifiant un « objet sphérique » et en français une « boule » et désigne donc métaphoriquement « la forme arrondie des sommets » puis ils rajoutent « ce mot « Belchen » compris comme « Bölchen », a influencé le choix du terme français « ballon » au xviiie siècle par les moines bénédictins de Senones, véritables géographes du siècle des Lumières » (extrait de Wikipédia). Mais aujourd’hui, d’autres étymologistes défendent une théorie toute autre : "cependant, il s'agit peut-être aussi d'une référence au culte celtique de « Belenos » – dieu du soleil – qui fut célébré jadis sur les éminences les plus dégagées du massif". (extrait de Wikipédia). Et pour étayer cette dernière thèse, voilà ce que disent d’autres  géographes : « les dénominations « ballons »  sont relativement récentes, mais elles s'appuient sur des traditions anciennes. En allemand, pour désigner ces « ballons », on parle de « Belchen », ce qui n'a aucun rapport avec un ballon et d’ailleurs deux montagnes portent ce nom-là : le Belchen de la Forêt Noire et un autre Belchen dans le Jura suisse. La signification du mot allemand est beaucoup plus claire : elle veut dire « petit Bel », où « Bel » évoque tout naturellement « Belen », le « dieu à la roue », le dieu soleil des celtes et des gaulois. « Belchen » et sa francisation « Ballon » signifient « petit soleil ».Si on ajoute que ces mots remontent à une époque où le foot n'existait pas, on comprendra que nos "ballons" vosgiens sont des lieux sacrés et des observatoires solaires ». Voilà pour cette deuxième argumentation. Allez ! Ce n’est pas moi, le marseillais, fada de « ballon rond » qui peut prendre l’initiative de les départager. Un but partout et le "ballon" au centre. Voilà, nous avons quitté le « Grand Ballon » avec des images plein la tête. Ces belles images ne remplaceront jamais celles de notre enfance, au temps où nous regardions les cartes de géographie en rêvant à des voyages lointains. Non, ces images viendront simplement se rajouter à ce grand album de souvenirs qu’on appelle la mémoire. 

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Pensées et réflexions d'été....ou la France aux deux visages....

Publié le par gibirando


11 juillet, 8 heures. Nous voilà enfin prêts pour partir quelques jours en vacances, direction les Hautes Vosges. Nous avons loué un petit chalet à Gerbépal, village tranquille de 570 habitants à 10 km de Gérardmer. Voilà déjà trois mois que nous repoussons ces vacances pour diverses causes pas toujours réjouissantes : activités associatives bien trop prenantes, petits problèmes de santé sans trop de gravité mais ô combien perturbants et tracassants, emploi du temps familial à composer, animaux à faire garder, etc…  Nous avons décidé de flâner et de rejoindre les Vosges en deux jours. Comme à notre habitude, nous n’avons réservé aucun hôtel pour ce soir et nous laissons la bonne fortune en décider presque pour nous. L’aventure c’est l’aventure. Ce n’est pas que le titre d’un film. La France est si belle surtout celle qu’on dit profonde. C’est la France rurale, celle que nous aimons Dany et moi. Toutes proportions gardées, nous avons décidé de « speeder » jusqu’à Clermont-Ferrand puis le reste du temps de lambiner par des petites routes secondaires voire de campagnes jusqu’à Gerbépal. Dans l’après-midi, nous sommes déjà en Bourgogne et visitons Paray-le-Monial, la superbe cité dite du « Sacré Cœur ». A 19 heures, nous stoppons devant un hôtel tout mauve aux volets verts menthe à l’eau. Nous sommes à Génelard, petite bourgade bourguignonne de 1.400 habitants assez loin des grandes voies de communication. Il y a tout de même une gare TGV et une incroyable école aux allures de château et longue comme un jour sans pain sur une place gigantesque. L’hôtel, c’est le F-Commerce, « F » comme Facebook peut-être à moins que ce ne soit la première lettre d’un prénom ? En tous cas, la liaison Internet fonctionne à merveilles et nous restons ainsi en contact avec la prétendue « civilisation » un jour de plus. Dans un cadre « art déco » aux influences africaines indéniables, nous sommes accueillis très gentiment par la charmante patronne dans une espèce de capharnaüm hésitant entre la caverne d’Ali Baba et une boutique d’antiquaire. Nous adorons. Nous aurons droit à la chambre bleue pour une nuit très paisible et bienfaisante. Le repas est à la hauteur de l'accueil que nous avons eu, c'est à dire excellent et pour 20 euros par personne, d’un rapport qualité/prix plus que correct.

 

12 juillet, 9 heures. Nous quittons Génelard en programmant Gerbépal dans notre Tom-Tom. A la question « voulez-vous emprunter les autoroutes ? », nous répondons clairement « NON ». De petites routes campagnardes en petites routes départementales, complètement désertes heureusement, nous avançons à la rapidité d’un escargot. Normal en Bourgogne, me direz-vous ! 10 heures 30, j’aperçois un panneau indiquant « Beaune ». Aussitôt me reviennent à l’esprit des paroles que je pensais à jamais enfouies dans ma mémoire. Celles d’un oncle bourguignon qui m’avait dit : « Si un jour, l’occasion se présente, n’hésites pas à aller visiter Beaune. C’est une cité magnifique. Il y a les Hospices. La Collégiale. Les Halles. De très jolis jardins. Des ruelles agréables à arpenter. Tu me le promets, tu iras ? ». Il était né à Glanon à quelques kilomètres de Beaune, sa ville d’enfance. Moi, j’avais 15 ans seulement. Sur mon GPS, je programme Beaune pour apprécier la distance qui me sépare de cette demande de promesse vieille de 50 ans à laquelle je n’avais jamais vraiment répondu affirmativement. Verdict du GPS : 30 kms, soit 60 pour me remettre ensuite dans le droit chemin. On y file avec l’idée de faire une visite au pas de charge mais pas de chance c’est samedi et jour de marché. Il y a foule. Pas de chance pour moi car Dany, elle, adore flâner sur les marchés. Heureusement, on trouve sans problème une place de parking. Au sein de cette foule bigarrée, le pas de course envisagé se transforme en une marche hésitante entrecoupée de rushs dès que des ouvertures se présentent. Comme il se doit, on visite les étincelants Hospices et on jette un regard dans la grandiose collégiale. Pas vraiment le temps de se payer une visite guidée et juste le temps d’acheter un casse-croûte que l’on avalera sur le bord de la route. On est attendu à Gerbépal pour la remise des clés du chalet au plus tard à 19 heures. 13 heures, nous quittons Beaune sous un ciel incertain. Il reste 280 km à parcourir par les voies les plus rapides et sans doute quelques kilomètres de mieux par les petites routes qui vont se présenter à nous. 16 heures, nous approchons de Gerbépal et sur la route, un panneau nous indique la fermeture prochaine de cette voie pour cause d’arrivée du Tour de France à Gérardmer. Nous prenons la première bretelle qui se présente et là, à Saint-Nabord, on se retrouve pris dans une véritable souricière. Obstruée par des barrières, impossible d’aller plus loin sur cette route car la caravane du Tour de France est annoncée. Impossible de reculer car il est bien trop risqué et dangereux de reprendre en sens inverse la bretelle que nous avons quitté. On décide de garer la voiture et d’aller voir passer les coureurs. Nous sommes dehors depuis deux minutes quand tout à coup un déluge s’abat sur nos têtes. Les gens massés sur le bord de la route restent impassibles à cette violente averse. A l’abri sous leurs parapluies ou sous le capuchon de leurs K-WAY, ils courbent l’échine. Ici, le Tour de France c’est sacré et nous le constaterons vraiment au cours de cette semaine de vacances. Nous, on réintègre la voiture mais un véritable rideau de pluie empêche toute visibilité extérieure.  Dix minutes plus tard, l’orage semble passé. Le Tour de France est passé lui aussi et nous n’en avons rien vu. On patiente encore une bonne demi-heure avant que les barrières soient définitivement levées et la route libérée. 18 heures, nous sommes à Gerbépal devant le chalet. Une dame affable au fort accent alsacien nous remet les clés et procède à la visite des lieux. Ici pas d’Internet et simplement un vieux poste de télévision difficile à faire fonctionner sans télécommande mais captant néanmoins la TNT. Pour le reste, pas grand-chose à dire et le rudimentaire confort nous va bien.

 

13 au 18 juillet. Au milieu des sapins et des bouleaux blancs, le cadre est agréable et silencieux. Les vaches paissent devant la terrasse. Les oiseaux viennent se laver au petit ruisseau jouxtant le chalet. Puis ils finissent leur toilette à la fraîche rosée du matin et finissent pas se sécher en plein soleil sur les branches des épicéas. Les villas alentours sont magnifiquement fleuries comme en général ici dans toutes les communes des Vosges et d’Alsace. Les vacances commencent vraiment et nous allons passer une semaine extraordinaire à balader et à vrai dire, nous profiterons assez peu du chalet. Nous y dormons essentiellement sans trop écouter les informations toujours aussi répugnantes. Par cupidité et par la folie des hommes, on apprend qu’un avion est tombé en Ukraine. 298 personnes y ont laissé la vie. Encore la folie des hommes et pour cause de convoitise inconsidérée, la guerre a repris de plus belle dans la bande de Gaza, tuant sans aucun discernement femmes et enfants et population civile en général. En France, les premières manifestations s’organisent, parfois très violentes. Les images de Paris ressemblent souvent à une guerre civile. L’Allemagne a gagné la Coupe du Monde. Ici, avec leurs splendides et grandioses forêts, les Hautes Vosges sont superbes. Nous visitons Epinal puis le lendemain Gérardmer où nous assistons à un merveilleux feu d’artifice au bord du lac. La météo capricieuse a été clémente avec nous. Le lendemain, la Route des Vins d'Alsace est au programme. Nous la ferons en deux fois tant il y a de beaux petits hameaux fleuris à découvrir. Avec leurs magnifiques façades à colombages, les maisons sont féeriques. Après de longues années de déclin, les cigognes sont amplement de retour. Oiseau emblématique, on leur aménage des nids sur les toits pour facilité leur réintroduction. Ici tout est propre. Ici, pas de tags sur les murs et des façades impeccables comme si elles avaient été repeintes la veille. Ici pas de poubelles dégueulant dans les caniveaux et pas de papiers gras par terre. Les gens sont souriants et très accueillants. Parfois, nous avons l’impression d’être dans un autre pays. Il est vrai que nous avons volontairement évité les grandes agglomérations que sont Strasbourg, Colmar et Mulhouse. Toujours très attirés par la montagne, nous passons le reste du temps à parcourir la Route des Crêtes, à cheminer les charmants sentiers des différents « Ballons », à ramasser d’exquises myrtilles ou à déguster de délicieuses spécialités dans les fermes auberges avenantes et plutôt abordables. On va quitter à regrets toutes ces bonnes et jolies choses.

 

19 juillet, 9 heures. Nous quittons Gerbépal, direction le domicile. Une descente vers le Midi toujours prévue en deux jours. Cette fois, priorité aux souvenirs. J’ai dessiné un parcours qui va nous faire passer par le Haut Jura et tous ces admirables villages que nous avions connus en juillet 2003 au cours d’un périple pédestre et gastronomique d’une semaine s’intitulant « Les Saveurs des Hautes-Combes ». Moi, à cause de l'Histoire des lieux, je l'avais intitulé « Dans les pas des moines défricheurs ». Saint-Claude, les Bouchoux, Lajoux, La Cure, Les Créssionnières, Lamoura, Villard Saint-Sauveur, nous empruntons les minuscules routes menant à tous ces hameaux blottis dans une nature exubérante et verdoyante toujours aussi belle 11 ans plus tard. Une petite halte nostalgique aux Bouchoux et au restaurant La Chaumière pour un simple « expresso » mais pour une discussion à bâtons rompus avec l’agréable propriétaire. Les souvenirs ressurgissent et nous quittons à regrets ce havre de paix et ce gentil monsieur. Une deuxième et brève halte dans une fruitière pour quelques véritables morceaux de comté et de morbier et nous poursuivons notre itinéraire vers l’Ain et l’Isère. La France est belle de partout. Nous enjambons le Rhône à Vienne et atterrissons le soir à 20 heures à Saint-Hostien à l’hôtel Le Meygal. Saint-Hostien est une petite commune de 700 habitants situé dans le Velay c'est-à-dire dans la région Auvergne et dans le département de la Haute Loire. Il est tard. La journée et la route ont été longues et ont eu raison de notre désir de découvertes. Nous sommes bien fatigués. Il n’y aura donc pas de visite dans la cité et donc rien à en dire. L’hôtel lui est très bien. Les propriétaires sont accueillants, serviables et même chaleureux. La cuisine est plutôt traditionnelle mais excellente. Il y a la télévision dernier cri et la liaison Internet dans la chambre mais ce soir je n’ai ni l’envie de regarder la télé et encore moins celle de déplier mon portable. Avant de m’endormir, je vais me contenter de feuilleter et de lire quelques pages d’un journal que j’ai trouvé sur la table du salon de l’hôtel et qui s’intitule « la Gazette ». Cette « Gazette », c’est celle du Val d’Oise et franchement, je n’aurais jamais du ouvrir ce journal et lire le moindre article. Voilà presque une semaine que je n’écoute pratiquement pas les infos et la France serait entrée en guerre si j’en crois le titre de deux articles de la page 3 que je viens de lire consécutivement. Guerre civile, j’entends car pour les autres, on est déjà en guerre au Mali et contre une ribambelle de terroristes un peu partout dans le monde. Titre de la première chronique : « Gonesse - Couvre-feu après la tentative de meurtre » et pour la deuxième, «Argenteuil - Tirs de mortiers et affrontements avec la police à la veille du 14 juillet ». Couvre-feu, mortier, affrontements, des mots très guerriers à vous foutre la trouille. La Une est consacré à l’été 1944. C’est qu’ils me gâcheraient mes vacances, ces foutus médias !

 

20 juillet, 9 heures. Il est temps de rentrer à la maison mais je suis un amoureux de l'Auvergne alors hors de question de la quitter comme un amant surpris par le mari trompé. Au programme, un autre itinéraire « nostalgie » et une autre balade pédestre pleine de merveilleux souvenirs : le Chemin de Stevenson effectué aux étés 2004 et 2005 (à lire sur mon site perso en cliquant sur les années). Nous ne sommes pas très loin du Puy en Velay et cette fois, j’ai prévu de refaire ce parcours, non pas à pied, mais en voiture. Nous démarrons direction le Monastier-sur- Gazeille et toute la matinée se passe très bien et sans aucune pluie malgré un ciel très plombé. Après le Monastier-sur-Gazeille, les villages se succèdent : Saint-Martin de Fugères, Goudet, Landos, Pradelles, Langogne, Cheylard l’Evêque, Chasseradès, le Bleymard, le Pont-de-Monvert, Florac. Que de bons souvenirs d’autant que la route coupe très souvent le sentier de Grande Randonnée dont nous reconnaissons certains passages. Il est 13 heures, nous stoppons à Florac pour déjeuner. La pizzeria les Caraïbes propose des pizzas et des flammeküeches alsaciennes cuites au feu de bois. Nous optons pour les flammeküeches que nous n’avons pas réussi à manger en Alsace. Qu’à cela ne tienne, nous les mangerons en Lozère. Elles s’avèrent succulentes. Nous quittons Florac sous quelques gouttes de pluie mais la suite va être moins réjouissante et les Cévennes vont nous réserver des orages dont elles ont tiré leurs lettres de noblesse sous le nom « d’épisodes cévenols ». Au plus fort de la violence des pluies et du vent, nous sommes au sommet du Mont Aigoual et là, plus question de nous rendre à Saint-Jean du Gard comme initialement prévu. En quelques minutes, les routes se transforment en de véritables torrents. Autant dire que nous n’en menons pas large et le plus court chemin pour rejoindre la maison sera la mieux. Mais le réseau routier dans ce coin-là de la France, ce n’est pas la panacée et nous mettons presque deux heures pour rejoindre Millau. Ouf ! Les vacances se terminent bien et qui plus est, sous un ciel bien dégagé grâce à une puissante tramontane. Nous sommes bien en Roussillon. La maison est là. Nos chats, notre tortue et nos poissons rouges se portent bien.

 

On va reprendre nos « bonnes » habitudes. La lecture des mails sur le PC du bureau. Ce soir, téloche et informations toujours aussi pitoyables : les avions continuent de tomber comme des fruits trop murs. Nos responsables compatissent à la douleur des familles mais personne n’évoque les vraies raisons de ces catastrophes meurtrières. Pourquoi, as-t-on laissé voler ces avions alors que les contrôleurs et les pilotes savaient pertinemment qu’ils auraient à affronter des conditions climatiques déplorables et dangereuses ? La vie de centaines de passagers ne compterait-elle pas au regard des intérêts économiques ? La guerre à Gaza s’est encore durcie. Economiquement la France va de plus en plus mal. Le chômage a encore progressé. Lors d’une interview, Manuel Valls se dit satisfait de sa politique mais depuis bientôt deux mois, il est passé sous la barre des 50% d’opinions favorables. Dix jours de vacances et rien n’a vraiment changé. La France est toujours coupée en deux politiquement. La France a toujours deux visages. Le beau visage de la France profonde et rurale, c'est-à-dire celui des Hautes Vosges, de le Route des Vins d’Alsace, de ce merveilleux Haut Jura et de ce poumon aquifère qu'est l'Auvergne. Nous venons de découvrir ou de redécouvrir ce visage mais il faut avoir conscience qu'il y en a un autre moins réjouissant, celui de la Gazette du Val d’Oise. Un visage beaucoup plus dur et beaucoup plus violent que nos responsables ont peine à juguler. Mais le veulent-ils vraiment ?

 

Ah que c’était bon les vacances !

Allez, je m’en vais manger une tartine avec de la confiture de myrtilles, histoire de me rappeler les vacances et le mal qu'elles m'ont donné lors de leur cueillette.…..

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3- Réponses à quelques remarques et réflexions

Publié le par gibirando

a) Quelques bloggeurs m'ont fait observer qu'il était fort dommage que sur mon blog, il n'y ait pas de cartes avec des tracés GPX ?

 Réponse : Je tiens à leur préciser que c'est de ma propre volonté que je ne mets pas de tracés à ce format sur mon blog. En effet, les tracés que je décris sur mes cartes IGN correspondent à des parcours que j'ai réalisé à un instant précis, le plus souvent récemment mais ce n'est pas toujours le cas. Certains parcours peuvent avoir été accomplis deux ou trois ans auparavant, parfois plus. Or comme tous les randonneurs chevronnés le savent, les caractérisques des chemins peuvent être amenées à évoluer au fil du temps : embroussaillement, modifications, interdictions, chemins devenus privés, etc... Or le problème avec le tracé GPX, c'est que le randonneur va avoir tendance à faire une confiance absolue au tracé qu'il aura rentré dans son GPS, souvent au détriment de l'analyse, ou plus grave, de l'emploi lui-même de la carte IGN correspondante sur le terrain. Cette attitude, personnellement, je ne la souhaite pas, d'autant que le problème avec Internet, c'est que le tracé GPX va rester inscrit très longtemps avant qu'on ne le modifie ou qu'on ne le supprime. Voilà la raison pour laquelle, je préconise avant tout, l'usage d'une carte IGN au moment de la préparation de la sortie et bien évidemment, à l'occasion de celle-ci sur le terrain.

b) Certains lecteurs de mes articles souhaiteraient que le niveau de difficulté soit également mentionné :

Réponse : Il est vrai que bon nombre de sites de randonnées pédestres indiquent le niveau de difficulté par des images ou des cliparts, représentant par exemple une ou plusieurs chaussures. Là aussi, c'est de ma propre volonté que je n'indique pas ce type de renseignements dans mes articles. J'estime en effet que chacun dispose de capacités physiques bien différentes et que chaque personne doit être à même d'évaluer son potentiel. Un randonneur peut être capable de faire 30 ou 40 kilomètres de marche dans une journée sans pour autant être capable de monter l'Everest. Par là, je veux avant tout dire que la randonnée pédestre est un plaisir qu'un grand nombre de personnes peut pratiqué mais qu'il est néanmoins indispensable de bien analyser une sortie (kilomètres, dénivelé, difficulté, météo, etc...) et de savoir jauger soi-même son niveau et ce qu'on est capable de faire. Dans mes articles, j'essaie grâce aux textes, à la carte et aux diaporamas de donner un maximum d'informations permettant à chaque lecteur d'estimer la difficulté d'une randonnée, il n'en reste pas moins qu'une sortie doit être préparer avec la plus grande minutie. Mettre une image ou un dessin qui va représenter un niveau de difficulté, c'est en quelque sorte se substituer à l'autre.

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1- Avertissement et conseils pratiques.

Publié le par gibirando

Attention ce blog n'a pas la prétention d'expliquer dans le détail les randonnées qui y sont mentionnées. Il donne bien sûr quelques indications ( lieu, départ, temps, possibilités, dénivelés, saisons, carte IGN appropriée, difficultés rencontrées, etc...) mais il a surtout été conçu pour faire aimer la marche et pour donner quelques idées de randos dans ces beaux départements que sont principalement les Pyrénées-Orientales, l'Aude, l'Ariège, mais aussi dans d'autres lieux où j'ai pu prendre plaisir à crapahuter.

J'ai également agrémenté mes textes d'une jolie photo représentative du lieu et quand je l'ai pu d'une vidéo conçue avec quelques photos significatives des paysages et sites rencontrés. Vous m'excuserez pour la qualité de certaines vidéos, notamment les plus anciennes mais la transformation des photos en diaporamas vidéos ce n'était pas le top, même avec Dailymotion au temps où la "Haute Qualité" n'existait pas encore ! Je vous conseille de suivre les conseils de la rubrique " Pour mieux voir les photos et les vidéos " et surtout à penser à utiliser la HQ, dès que vous le pourrez.

Il y de simples balades à faire en famille et des randonnées pour des marcheurs de tout niveau. En conclusion, tout le monde pourra y trouver son compte, du plus néophyte au plus expérimenté !

Si sur une randonnée particulière, vous souhaitez de plus amples renseignements vous pouvez m'envoyer un message dans ma boîte gilbert.jullien@orange.fr, je me ferais un plaisir de vous répondre si je le peux.

Mais attention une sortie doit se préparer et il est donc utile de garder à l'esprit quelques idées essentielles:

-Ecouter la météo avant de partir.

-Etudier dans le détail l'itinéraire envisagé.

-Bien s'équiper ( sac à dos, chaussures et vêtements appropriés à la saison et aux circonstances, cartes IGN, boussole, GPS, trousse de secours, téléphone portable, etc...).

-Prévoir une alimentation et des boissons suffisantes et en proportion du temps que l'on va passer sur les chemins.

-Penser à se protéger des effets climatiques :  rayons du soleil (lunettes, créme solaire, casquettes) neige, pluie, etc...

-Bien se préparer physiquement et savoir apprécier ses limites.

-Etre bien assuré pour l'activité que l'on pratique régulièrement. (voir adhésion et assurance auprès de la FFRP).

-Respecter la nature en général et l'environnement où l'on évolue en particulier.

-De préférence, éviter de partir seul et si on ne peut pas faire autrement, prévenir ses proches de l'itinéraire choisi.

 Voilà quelques conseils pratiques qu'un randonneur digne de ce nom doit suivre !

Enfin, je tiens à préciser que concernant les randonnées et leurs tracés, je décline toutes responsabilités en cas de problème, souci technique, accident ou incident et égarement. Pour l'avoir fait moi-même il fut un temps, toute sortie en groupe nécessite au préalable une reconnaissance afin de vérifier si le parcours est encore praticable et si les personnes que l'on va accompagner selon leurs aptitudes et leurs âges sont aptes à le réaliser. Si la sortie individuelle reste de la responsabilité de chacun, il n'en demeure pas moins qu'elle doit être également analysée et préparée selon son degré de difficulté.

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