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securite sociale

La France, pays de merde ? Ou pays le plus beau du monde ?

Publié le par gibirando

La France, pays de merde ? Ou pays le plus beau du monde ?

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Il y a quelques jours, Donald Trump traitait Haïti, le Salvador et certains pays africains de « pays de merde ». Honnêtement, je ne connais pas les vraies raisons de son courroux envers eux et d’ailleurs de nombreux journalistes s’interrogeaient à ce propos. Apparemment, il évoquait les problèmes que pose l’immigration aux U.S.A et plus généralement. Par contre, Trump a nécessairement oublié un pays ? La France. Oui, j’ai bien dit la France. Notre pays est-il devenu est un pays de merde ? J’ai quelques raisons de le penser mais à la différence de Trump, qui a laissé beaucoup de gens dans la colère, la circonspection et le doute, moi je suis à même de les exposer. En voici au moins quatre que j’ai vécu en personne en l’espace de quelques mois. Tout ce que j’ai écrit ici est vrai, je vous le jure !

 

Raison 1 – le 7 novembre 2017, je reçois de la Sécurité Sociale, une mise en demeure de payer la somme de 24,40 euros sous un mois. Apparemment, il s’agit d’une somme que j’aurais perçu à tort au titre de prestations, mais je l’avoue la lettre est peu explicite et je n’y comprends rien. On mentionne simplement que n’ayant pas répondu à une première notification du 27 septembre si le paiement n’intervient pas rapidement, le dossier sera transmis au Service Juridique de la Sécurité Sociale. Rien que ça !

Bien évidemment et n’ayant pas reçu la notification en question, je cherche d’abord à comprendre et file sur Internet voir mon compte Améli. Là, j’épluche tous mes remboursements et ne trouve qu’un seul paiement du montant en question. Des soins infirmiers datant du mois d’avril 2017 ! Alors le 9 novembre, j’écris en demandant quelques explications, indiquant que si il y a eu erreur, elle ne peut pas m’incomber, mais que de toute manière, si erreur il y a vraiment, je suis prêt à rembourser. J’ajoute que s’agissant de prestations de maladie et plutôt que de m’envoyer une notification de payer plus une mise en demeure, j’aurais trouvé plus logique qu’on me prélève du montant indûment perçu sur des  remboursements suivants.

Le temps s’écoule sans réponse pendant plus de 2 mois. Le 22 janvier 2018, je reçois une lettre datée du 18 janvier (notez bien la date !) m’indiquant « qu’on ne peut pas donner une suite favorable à ma réclamation car il s’agit de soins infirmiers du mois d’avril perçus 2 fois ». Alors, notons déjà que je ne réclame rien si ce n’est des explications ! Je retourne sur mon compte Améli est constate qu’effectivement les fameux soins en question ont bien été payés deux fois. Une première fois le 4 mai sans aucune déduction puis une seconde fois le 10 mai mais avec un grand nombre de franchises qui ont été déduites, ceci expliquant que je ne trouvais pas les deux remboursements de 24,40 euros. Enfin, je constate qu’il s’agit bien d’une erreur incombant à la Caisse Primaire.

Ayant perçu la somme deux fois de toute évidence, j’établis immédiatement un chèque du montant et l’expédie le même jour.

Le 26 janvier, je reçois mon chèque en retour et là, dans un courrier du 24 janvier l’accompagnant, on m’explique que la somme a déjà déduite le 22 décembre 2017 et le 8 janvier 2018 avec des retenues automatiques qui ont été effectuées sur de nouveaux paiements. C'est-à-dire que le 18 janvier, on a continué à me réclamer une somme qui avait déjà été prélevée et soldée depuis 10 jours !!!

Bon, passe encore sur les erreurs, elles sont humaines mais le plus terrible, c’est vous savez quoi ? C’est qu’à l’Assurance Maladie cette « abominable » affaire de 24,40 euros est passée entre les mains de 5 personnes différentes et qu’il a fallu des échanges de 6 lettres pour la clôturer définitivement. Enfin j’espère ! Alors c’est triste, très triste…..c’est même très merdique…..de brasser autant de vent, de dépenser autant de pognon, d’occuper autant de personnes pour une si piètre affaire !

 

Raison 2 : Mon épouse souffre d’une polyarthrite chronique depuis l’âge de 37 ans. Elle en a 65. Depuis 20 ans, sa maladie nécessite une cure annuelle, cure qui lui fait du bien puisque sa souffrance a nettement régressée. C’est ainsi qu’elle est passée d’un traitement sous chimio il y a 10 ans à pratiquement plus rien sauf la cure. Je précise que pour cette maladie et pour être sincère, elle est prise en charge à 100% pour les soins au titre d’une affection de longue durée. Voilà 20 ans, qu’avec nos revenus, nous bénéficions en sus d’un remboursement au titre des frais d’hébergement et de transports pour cette cure annuelle. 150 euros pour l’hébergement et 45 à 50 euros pour la partie transport calculée sur la base du tarif SNCF. Ayant essayé plusieurs centres thermaux, elle va désormais à Balaruc-les-Bains, soit 140 km environ, car c’est là qu’elle considère que se trouvent les soins les mieux adaptés à son cas. Je tiens à préciser que nous n’avons jamais considéré cette cure comme des vacances comme le font de nombreux retraités et que mon épouse est toujours partie seule sauf une seule année car notre chat avait été opéré suite à une éventration provoquée par la morsure d’un chien. A juste titre, nous avions considéré qu’il était préférable de partir tous les deux en cure et d’amener notre chat avec nous. Nous avions logé dans le même studio exigu car la location avait été réservée longtemps à l’avance. Depuis 2008 que je suis à la retraite, nos revenus ont baissé d’environ 50% et comme les pensions de retraite ont été gelées, nos ressources ont stagné voire baissé puisque dans le même temps, certaines cotisations ont été augmentées. Cette année, patatras, la Sécurité Sociale m’écrit qu’il n’y aura plus de remboursement des  frais d’hébergement et de transports, à cause de nos revenus soi-disant trop élevés. Alors, je cherche à comprendre car dans le même temps si mes revenus ont baissé, le plafond, lui, n’a pas bougé depuis 2013/2014.  Alors, je me dis qu’il y a nécessairement un « lézard » quelque part. Têtu, j’envoie plusieurs messages sur le site Internet Améli afin d’obtenir une réponse circonstanciée. Invariablement, on me répond toujours pareil : ressources supérieures au plafond. Puis m’énervant un peu, on finit par me dire que cette décision est sujette à un arrêt de la cour de cassation du 15/12/2016. J’approfondis l’arrêt en question mais je ne vois pas en quoi il vient interférer dans la décision qui a été prise de ne plus rien nous rembourser à nous personnellement. Dans le cas en question, il s’agit d’une dame qui prenait le taxi tous les jours pour se rendre en cure et qui en exigeait le remboursement, alors que mon épouse n’effectue qu’un seul aller/retour à Balaruc en 3 semaines. Je ne vois pas bien le rapport et ce d’autant que nous n’avons jamais exagéré dans nos dépenses ! Nous louons toujours un petit studio et le transport se limite à un seul aller/retour. Alors j’envoie une lettre recommandée à la Commission de Recours Amiable de la CPAM expliquant notre cas, l’incompréhension qui est la nôtre et demande que la décision soit revue. Aujourd’hui même, 2 février 2018, et alors que j’ai fourni les échanges et le fameux refus que j’ai reçu son mon compte Améli, cette même commission de recours me retourne l’entier dossier que j’ai constitué avec une laconique mention « votre dossier est incomplet, veuillez fournir la copie de la notification du refus que vous contestez ». Je précise que toutes ces personnes qui m’écrivent, celle m’ayant notifié le refus et celle qui me réclame cette même notification  travaillent au même endroit, à la même adresse, dans le même bâtiment. Oui, je le dis, la France est un pays de fous furieux ! Un vrai pays de merde où peu de choses ne fonctionnent encore correctement dans nos administrations ! Là, c’est la Caisse Primaire, mais ce n’est guère mieux aux Impôts et vous verrez plus loin que ce n’est pas mieux à l’hôpital. Tout est fait pour décourager le citoyen lambda, le citoyen qui paye ses impôts et que l’on pressure à longueur d’années alors qu’il y a des gaspillages monstres de toutes parts. Tout est compliqué et quand nos gouvernants prétendent vouloir simplifier la vie quotidienne des français c’est du foutage de gueule caractérisé…..sans compter que les deux courriers envoyés m'ont déjà coûté plus de 8 euros ! Oui, c’est la merde……

 

Raison 3 : Il y a quelques mois et suite à un gros problème de santé qu’a connu mon épouse, je suis contraint de l’amener aux urgences de l’hôpital de Perpignan. Nous sommes à Urbanya et donc à plus d’une heure de voiture. Il est 20 heures. Je la mets dans la voiture et fonce comme jamais je ne l’ai fait sur la route, route sinueuse et dangereuse il va sans dire entre Urbanya et Prades. A l’instant même  où j’arrive devant la porte des urgences, mon épouse ne bouge plus et ne parle plus, même si je suis conscient qu’elle entend tout ce que je lui dis. Je suis dans l’incapacité d’émettre le moindre diagnostic sérieux même si je pense qu’il s’agit d’un problème neurologique mais bien évidemment je suis très très inquiet. Là, je me précipite à l’accueil et indique qu’il y a urgence à aller la chercher dans la voiture le plus rapidement possible. Pour toute réponse, je m’entends dire « vous avez vos papiers ? ». Je réponds « oui, j’ai tous mes papiers et je vais vous les donner mais je vous en prie Madame, il faut impérativement que quelqu’un s’occupe d’elle au plus vite ! ». La secrétaire se lève et va voir une deuxième personne. Elle est en blouse blanche et je me dis qu’il s’agit probablement d’une infirmière.  Elle arrive vers moi et se plante là en me disant «« vous avez vos papiers ? » Là, je ne me rappelle plus exactement qu’elle a été ma réaction mais je pense que je me suis mis à vociférer. Oui, c’est ça, j’hurle « que j’ai tous mes papiers et que je les remettrais sans problème plus tard mais qu’on s’occupe d’abord de mon épouse ! » Attiré par mes cris, un mec, lui aussi en blouse blanche, sans doute un interne se pointe et là, je l’entends me dire « donnez d’abord vos papiers Monsieur ! » S’il n’avait pas été de l’autre côté du guichet, sans doute lui aurais-je mis mon poing dans la gueule mais je me plie à ses exigences car je vois bien que je perds mon temps. Je sors mes papiers et jette ma carte de sécu, d’identité et de mutuelle sur le comptoir et retourne très vite vers la voiture car voilà plus de 5 minutes que je suis là et rien ne s’est encore passé ! Toujours personne pour s’occuper de mon épouse qui ne bouge toujours pas dans la voiture. J’attends. Toujours rien. Ça fait 10 minutes que je suis arrivé. Je demande à un vigile ce qu’il faut faire. Il part et revient quelques minutes plus tard avec un fauteuil roulant. Or mis le vigile, toujours personne et pas le moindre personnel médical à mes côtés. Je lui demande de m’aider mais il me répond qu’il n’a pas le droit de toucher aux malades. Je me débrouille tout seul et réussis tant bien que mal à mettre mon épouse sur le fauteuil car elle est inerte et inévitablement très lourde. Je la rentre à l’intérieur, toujours suivi du vigile qui me dit que je ne peux pas laisser ma voiture là devant la porte. Je ne lui réponds pas, par crainte de lui dire des grossièretés, après tout c’est la seule personne qui pour l’instant a fait preuve d’un peu de compréhension, de compassion et d’humanité. Il rajoute « laissez votre épouse là, quelqu’un viendra s’en occuper rapidement et allez ranger votre voiture ». Je pars garer ma voiture et effectivement quand je reviens mon épouse n’est plus dans le hall. La secrétaire me rassure, me rends mes papiers qui sont bien évidemment en règle. Au bord de la crise de nerfs, j’appelle mes enfants en pleurant. Ma fille qui habite Gruissan me dit qu'elle arrive et ça me rassure de savoir que je ne serais plus seul. Je retrouve mon calme et attends sagement dans la salle d’accueil. Elle fait office de salle d’attente et ce n’est qu’un va-et-vient bruyant où les communautés musulmanes et gitanes ont une très forte représentativité. Des enfants courent dans tous les sens et personne ne leur dit jamais rien. C’est épuisant et je vois bien que les gens à côté de moi sont consternés aussi. Je suis resté plus de deux heures dans cette salle d’attente et devant ce guichet d’accueil et pas une seule fois, je n’ai entendu la secrétaire demander des papiers à des personnes de ces communautés-là qui entraient et sortaient comme dans un moulin. Alors, je pose des questions : «  Y a-t-il deux médecines ? » « Une plus permissive pour eux et une plus sévère pour nous ? ». « Payons-nous nos cotisations à la Sécu et à nos mutuelles pour ces gens-là ? » La réponse exacte ? Vous la connaissez peut-être mais moi pas ! Je m’en doute un peu car je sais qu’ils sont toujours très nombreux à bénéficier de la CMU, de nombreuses aides sociales et de plus d’indulgence dans les lieux publics. « Alors deux poids, deux mesures ? » Mon sentiment sur ce problème ? Il figure dans le titre de mon article mais sans le point d’interrogation. Je précise qu’aujourd’hui mon épouse va bien et que tous les examens effectués n’ont rien décelé de grave. Je précise aussi que si je n’avais pas connu une personne bien placée à l’hôpital de Narbonne, il aurait fallu attendre 2, 3 ou 4 mois pour qu’elle passe toute la batterie d’examens que l’urgentiste lui avait préconisée à Perpignan…..Oui, oui, vous avez bien lu......nous avons été contraints d'aller jusqu'à Narbonne.....alors que l'hôpital de Perpignan est à moins de 10 minutes de chez nous......Oui, une fois encore, j’ose le dire c’est la merde en France…….là aussi !

 

Raison 4 : Il y a quelques semaines, je prévois à la dernière minute de partir en randonnée. Comme je le fais assez souvent en pareil cas, je file chez Lidl acheter une salade toute prête, des sandwichs triangles et un dessert. Là, à l’instant même où je franchis la première porte et entre dans le sas, j’aperçois une femme d’un âge certain dont je reconnais immédiatement l’appartenance. Pour moi, pas de doute, il s’agit soit d’une « rom » soit d’une gitane. Je ne sais pas si en écrivant « romanichel », je mets tout le monde d’accord mais peu importe. Arrivant dans son dos, elle ne m’a pas vu et je la surprends à se cacher et à faire des signes à une autre personne beaucoup plus jeune, laquelle, avec un chariot archi-plein de victuailles, de vêtements et de matériels divers se trouve juste derrière la deuxième porte à l’intérieur du magasin. Je comprends immédiatement le manège, mais je suis pressé et de toute manière, je me dis qu’il y a probablement un système d’alarme très au point et très efficace. Je n’ai pas fait 5 mètres à l’intérieur du magasin qu’effectivement l’alarme réagit et se met à sonner mais à vrai dire pas très longtemps. Je me retourne et constate que la vieille dame est entrée et que la jeune, tranquille comme Baptiste, est sortie dans le sas, en poussant le chariot non pas plein à ras bords mais carrément débordant de produits de toutes sortes. J’observe la scène et je suis surpris car je constate qu’elle est déjà dehors sur le parking en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire ici. Deuxième surprise et alors que l’alarme a fait se retourner une bonne dizaine de clients se trouvant dans la première allée, aucun personnel du magasin n’a bougé et n’est intervenu pour voir ce qui se passait. Alors bien sûr, je suis à la fois interloqué mais à la fois épaté que l’on puisse sortir du magasin avec un chariot aussi plein et surtout avec une facilité aussi déconcertante. J’en suis presque à me demander si un jour je ne vais pas tenter ma chance juste pour m’amuser et voir si ça marche aussi pour moi, quitte à expliquer ensuite que je fais un essai. J’effectue mes quelques achats et file à la caisse. Par chance, je n’ai qu’une personne devant moi et j’attends qu’elle ait fini avant de m’adresser à la caissière. Quand vient mon tour, je lui dis  « vous n’avez pas entendu l’alarme sonner ? ». Elle me répond « oui, j’ai entendu mais je n’ai vu qu’une vieille dame rentrer ». Je lui réponds « et celle qui est sortie avec la chariot archi-plein, vous ne l’avez pas vu ? ». Surprise, elle marque un temps d’arrêt et là, avant même de me répondre, voilà que l’autre caissière, qui se trouve dans mon dos et qui a tout entendu de la conversation, car je fais exprès de parler très fort, me dit avec étonnement « avec un chariot plein ? » Je lui réponds « Oui, madame avec un chariot vraiment très plein mais ne soyez pas étonnée car l’alarme sonne mais personne ne réagit, alors il faut m’expliquer à quoi elle sert cette alarme ? » et je rajoute « et ce d’autant que la dernière porte d’entrée continue de s’ouvrir malgré tout » et enfin je termine en lui disant, « je ne suis pas technicien en alarmes mais dans la mesure où vous êtes dans l’impossibilité d’intervenir et que vous n’avez pas de vigile, la logique voudrait que les portes se cloisonnent dès que l’alarme se met en branle, or ce n'est pas la cas ! ». Elle me regarde d’un air ébahi et me dis « elle ne l’emportera pas au paradis ! ». Voilà le type même de réponse qui a le don de m’agacer, alors je lui réponds sans doute sèchement « Non madame, nous irons tous au même endroit mais avec une différence non négligeable, c’est que le chariot plein qu’elle vient de sortir c’est nous tous ici qui l’avons payé ! » « Nous tous, vous, moi et tous les clients sauf les voleurs que vous laissez partir sans broncher ! ». « Comment ça ? » me dit-elle ? « Oui, Madame, vos patrons quand ils calculent leur prix de revient, ils rajoutent un pourcentage pour les vols, ce pourcentage nous le payons » lui dis-je. Et là, alors que je continue de parler fort, le monsieur qui est derrière moi à la caisse m’applaudit et rajoute « bien parlé ! ». Du coup, 2 ou 3 autres personnes qui ont sans doute tout entendu de la conversation m’applaudissent à leur tour ». La caissière un peu honteuse et ne sachant sans doute pas ce qu’est exactement un prix de revient se remet à son travail sans plus me parler. Ne souhaitant pas bénéficier d’une quelconque approbation exagérée et de toute manière étant un peu pressé, je sors du magasin. La jeune « romanichelle » est là, toujours aussi tranquille, adossée à une voiture. Elle a déjà rempli le coffre et attends sagement sa complice comme si de rien n’était. Et voilà rien ne se passera et pendant ce temps, il y aura des gens qui ont bossé toute leur vie, qui serre la ceinture tous les jours, qui ont du mal à boucler leur fin de mois et qui ne pourront jamais s'offrir le quart du contenu de ce chariot....C'est la merde......

 

Alors oui, je le dis, j’en ai marre de ces administrations sans humanité et qui nous pourrissent notre vie quotidienne, j'en ai marre de payer pour des personnes avec lesquelles je n’ai pas envie de vivre….. J'ai acquis la conviction que ce sont les mêmes qui volent et qui bénéficient de tous les avantages, aides sociales et gratuité médicale....J'en ai marre de ces gouvernants qui ne cherchent jamais à résoudre nos problèmes quotidiens préférant sans cesse s'acoquiner avec les patrons du Medef. La « pensée unique », j’en ai par-dessus la tête. Le « vivre ensemble », ce ne sont que des mots sans queue ni tête dans la bouche des hommes politiques. Des hommes politiques lesquels, au fil du temps, ont laissé pourrir des situations. Des situations si pourries quelles sont désormais inextricables, irrécupérables et sans réelles solutions d’avenir. Voyez le chômage, le problème de l’immigration, le terrorisme, les problèmes dans les prisons, la pauvreté croissante, les écarts qui se creusent entre riches et pauvres, les prix qui augmentent sans cesse, la difficulté que nous éprouvons à nous soigner correctement, à trouver un toubib disponible le week-end sans être obligé de nous déplacer, à obtenir un rendez-vous chez un spécialiste avec parfois des délais de 3, 4, 5 ou 6 mois quand ce n’est pas plus, cette avidité du « toujours plus » et cette liste, je pourrais encore la rallonger sans trop chercher. Je pourrais par exemple vous parler de l'âge de la retraite que la plupart de nos hommes politiques veulent reculer jusqu'à 67, 68, 69 ou 70 ans et il faut être "homme politique" et n'avoir rien branlé de sa vie ou si peu pour avoir de telles idées, regarder parfois leurs présences dans les assemblées et vous comprenez pourquoi ils s'accrochent comme des sangsues à leurs privilèges d'avoir à bosser un jour ou deux avec des salaires et des avantages mirobolants. Je pourrais rajouter le taux des suicides plus élevé en France que dans la plupart des pays occidentaux, avec des professions et des catégories où ce taux est dément comme chez les agriculteurs, les étudiants et les retraités. Je pourrais vous parler de ma fille et de mon beau-fils tous deux enseignants dans le 93. Elle a obtenu sa mutation dans le sud mais pas lui et rien ne dit qu’il l’aura un jour, le contraignant à prendre une année sabbatique ou bien à se séparer et à s’éloigner de ses enfants sans connaître la durée de cette absurdité. Je pourrais vous parler de l’insécurité sans cesse grandissante, des femmes battues et violées quand elles ne sont pas carrément assassinées, pour des raisons parfois obscures ou bien définies comme l’antisémitisme, contraignant de plus en plus de français de confession juive à quitter la France. Je pourrais vous parler de ces 100.000 peines de prisons qui sont en permanence en attente d’exécution car nos gouvernants sont des incompétents laxistes qui n’ont pas été capables d’anticiper et de voir cette insécurité galopante.  La justice française ? Si comme moi vous avez des amis flics, gendarmes, ou gardiens de prisons, parlez-en avec eux et vous verrez vraiment dans quel pays l’on vit…Un vrai pays de merde……

 

Ce ne sont que quatre exemples, quatre anecdotes vécues en moins de 4 mois mais je pourrais en citer 2 ou 3 autres de plus sans aucune difficulté. Tenez, il y a quelques semaines, j’ai constaté sur Internet que mon adresse postale avait changé sur toutes mes déclarations d’impôts, changements dont je n’étais pas l’instigateur, et bien il a fallu plusieurs échanges sur Internet avec le centre des Impôts et un déplacement jusqu’à chez eux pour avoir un semblant de bribe d’idées quand à ce changement, quand à remettre en ordre cette anomalie inexplicable, il a fallu que je me débrouille tout seul. Heureusement, je m'y entends un peu en informatique mais j'imagine ce que ça peut être pour des personnes plus âgées ou qui n'y entendent rien. Quand je pense qu'on oblige tous les citoyens à passer à Internet, voilà une preuve supplémentaire de la déshumanisation que nous vivons désormais au quotidien.... Ces exemples,  je pense qu’ils reflètent assez bien la France d’aujourd’hui….Enfin ça c’est mon point de vue….mais nous avons tous le nôtre…..selon notre vécu.

 

Allez je vous laisse et je pars visionner un DVD que j’ai acheté il y a 2 ans et que je regarde régulièrement car il me fait un bien fou……Il s’intitule « le plus beau pays du monde ». C’est un film du cinéaste Frédéric Fougea….Il y est question de Nature et c’est vrai que quand on regarde ce film, on peut dire sans trop de chauvinisme que la France est probablement un des plus beaux pays du monde ….Pour combien de temps encore ?

 

 

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Mes trous à la Sécu....

Publié le par gibirando

DECOMPTE-SS


 

Cet article que j’ai intitulé « Mes trous à la Sécu » est à la fois un nouveau coup de gueule mais aussi un message d’alerte à l’attention de toutes les personnes qui ont été salariées, qui ont donc cotisé à la Sécu, qui sont amenés à avoir des frais de santé et donc des relations avec la Caisse Primaire d’Assurance Maladie voire avec leur mutuelle s’ils en ont une. Les autres personnes, celles qui bénéficient de la CMU voire d’une protection sociale à 100 % style A.M.E (Aide Médicale de l’Etat ou A.C.S (Acquisition d’une Couverture Supplémentaire) (oui, oui ça existe !) ne seront pas intéressées car pas réellement concernées par cet article.

 

Tout le monde a entendu parler du  fameux «  trou de la Sécu » dont on nous bassine à longueur de temps sans jamais pour autant trouver une solution efficace à son obturation définitive. Toutes branches confondues du Régime Général, celui de 2011 s’élevait à 17,4 milliards et celui de 2012 est un peu en recul mais il s’agit d’un trou encore très gros et très profond de 14,7 milliards d’euros selon la Cour des Comptes. Comme chacun le sait, le Régime Général est composé de plusieurs branches comme la maladie, les accidents du travail, les retraites, la famille, etc….Avec cet article, c’est surtout de la branche Maladie dont je veux vous parler. En effet, ce n’est pas faute depuis des années, de nous « serrer la vis »  à la fois sur nos cotisations et nos taxes (CSG, RDS, etc..) qui augmentent chaque année et d’un autre côté sur nos frais de santé qui diminuent sans cesse : franchises médicales, participations forfaitaires, déremboursements voire suppression des remboursements de nombreux médicaments, suppressions de certains actes et autres soins, sans parler des sommes ridicules allouées pour l’optique et le dentaire qui pourtant sont loin d’être un luxe surtout quant on vieillit et pourtant, malgré toutes ces mesures, cette branche maladie a un mal fou à voir baisser son déficit et il a même plus que doublé entre 2008 et 2009 passant de 4,4 milliards à 10,6 milliards. Etonnant et triste constat dont on est en droit de se demander comment en une seule année, cette multiplication par un coefficient de 2,4 a-t-elle pu arriver ? Les Français ont-ils été deux fois plus malades ? Y-a-t-il eu une épidémie de peste ? Le redoutable virus africain Ebola a-t-il débarqué en France semant la désolation dans nos villes et nos campagnes ? Non, rien de tout ça mais simplement des recettes moindres dues à la crise économique selon les spécialistes. A ce constat dont il faut bien reconnaître que nous, « pauvres péquins », nous n’y sommes pour rien, il faut ajouter les augmentations annuelles prohibitives de nos mutuelles depuis quelques années. En tous cas, la mienne a augmenté de 24,5 % en 5 ans sans pour autant que j’y gagne en garanties qui elles sont restées strictement les mêmes. Je ne vous parle même pas des quelques fois où il a fallu que je me batte comme un chiffonnier pour obtenir gain de cause sur un remboursement ou deux car la mutuelle et moi, nous avions une lecture bien différente du contrat qui nous liait. Malgré ça, tous les gouvernements successifs ont répété et répètent encore comme un leitmotiv la même phrase : « la santé des français est la priorité de ce gouvernement ». Comme « foutage de gueule », on ne peut difficilement faire mieux !

 

A ce premier trou, notre ex-président Sarkosy en avait même rajouté un deuxième encore plus gros selon lui, c’était celui de la fraude « sociale » dont les chiffres les plus fous ont courus à partir de 2006 sans que jamais personne ne soit réellement d’accord. Monsieur Sarkosy avançait le chiffre de 40 milliards, d’autres de 20 milliards seulement, d’autres de beaucoup moins entre 4 et 6 milliards……en tous cas, tous les spécialistes du sujet semblaient et sem- blent encore d’accord aujourd’hui pour dire que cette fraude « sociale » se chiffre en plusieurs milliards chaque année. Alors bien sûr, on a crée des délégations, des groupes de travail, des comités départementaux, des brigades, j’en passe et des meilleures et résultats des courses : 479 millions d’euros seulement de fraudes sociales détectées en 2011 (extrait du Bilan de 2012 de la Lutte contre la Fraude Sociale). A ce tarif-là, on a du mal à comprendre que nos gouvernements successifs n’aient pas encore eu l’idée d’embaucher des escouades de « fins limiers » style méchants superflics payés grassement aux résultats plutôt que de confier ce travail à de nombreux fonctionnaires qui, planqués au fond de leurs bureaux, attendent sagement la fin du mois en établissant des rapports. Je pense que tout le monde s’y retrouverait. Enfin, il faut dire aussi que personnellement, j’ai toujours mieux compris mes chiens et mes chats plutôt que nos hommes politiques, pourtant eux ils parlent !

 

Mais venons-en réellement à l’idée première de mon article. A ces deux trous, moi, je vais en rajouter un troisième, c’est le mien ou plutôt les miens mais tranquillisez-vous, je parle toujours de la Sécu car je pense être un homme tout ce qu’il y a de plus normal. Je dois vous rappeler quelqu’un non ?

 

Depuis 2008, année où j’ai pris ma retraite, je me suis mis à contrôler chaque année mes frais de santé, chose que je n’avais jamais fait auparavant. Je le reconnais, c’est sans doute mon expérience d’informaticien, de comptable et de financier en deux mots de «  bon gestionnaire » mais également mon temps libre plus important qui m’ont incité à le faire mais pas seulement car parfois j’avais aussi quelque doute dans la justesse de mes remboursements. Ces contrôles, bien m’en a pris si je puis dire car depuis quatre années, j’ai toujours constaté des erreurs en ma défaveur. Le plus souvent, elles proviennent de la Caisse Primaire mais j’en ai eu aussi, une ou deux de ma mutuelle. Eh oui, que voulez-vous l’erreur est humaine et même avec d’énormes moyens informatiques, on n’est pas à l’abri d’anomalies ou d’oublis. Alors bien sûr, mes trous n’ont rien à voir avec ceux cités en préambule, ils ne se chiffrent pas en milliards mais tout de même : 240 euros en 2008,  132 euros en 2009, 170 euros en 2010, 28 euros en 2011 et encore 126 euros en 2012.

 

Je ne vous cache pas que même avec Améli, contrôler toute une année est un travail très fastidieux alors je me suis fait un tableau Excel que l’on peut réaliser à l’identique sur papier et je fais désormais un contrôle tous les 2 ou 3 mois. Non, Améli (sans e) ce n’est pas ma secrétaire particulière mais c’est le site Internet mis en place par la Sécu qui est sensé faciliter ces contrôles et donc les relations entre les assurés sociaux et elle. Laissez moi rire un peu ça fait tant de bien pour la santé ! Je suis moqueur mais vous allez comprendre pourquoi en lisant la suite :

 

Premier exemple  mais ce n’est pas le pire, il m’a fallu 6 années (loi mise en place au 1er juillet 2005) , une multitude de courriers et enfin un déplacement jusqu’à leurs bureaux pour leur faire admettre que mon épouse et moi, nous avions deux médecins référents différents. Là-bas, les conseillers ont du nous prendre pour des extra-terrestres car ils n’arrêtaient pas de nous dire« mais pourquoi avez-vous deux médecins traitants différents, vous êtes mariés pourtant ? », « Oui et alors, c’est interdit ? », « Non, mais notre système informatique ne l’a pas prévu ! ». Je vous jure que c’est vrai !

 

Deuxième exemple, celui-ci est un peu plus grave c’est l’impossibilité la plus totale ; et je mets quiconque au défi ;  de vérifier toutes ces déductions pratiquées que sont les franchises (*) ou les participations forfaitaires (**). Tout d’abord parce que dans les relevés mensuels figurant sur Améli.fr, il manque constamment des opérations (nous allons le voir plus loin !) et deuxièmement parce que la Sécu va vous déduire des participations forfaitaires ou des franchises d’années antérieures que soi-disant elle n’aurait pas eu l’occasion de déduire jusqu’à présent. Ainsi, j’ai eu en mai 2010 des déductions de janvier 2008 (voir photo ci-jointe ci-dessus). Eh, oui que voulez-vous tout le monde ou presque a de nos jours un compte bancaire et sait ce que sont des débits ou dépenses et des crédits ou recettes mais à la Sécu, croyez-vous qu’ils le savent ? La réponse est catégoriquement « Non ! ».  On s’évertue à nous présenter des relevés très détaillés mais si détaillés qu’ils en deviennent "illisibles" et donc « incontrôlables ».  En effet, la Sécu se complait à mélanger sous forme de listes des franchises et des participations forfaitaires déduites et d’autres qui seront à déduire ultérieurement.  Pourquoi faire simple (50 euros/an, je vous rappelle) quand on peut faire très compliqué !

 

Mais revenons à mes trous et pour ne pas faire trop long (je le suis assez comme ça !), prenons le cas de cette dernière année 2012 seulement que j’ai fini de contrôler fin janvier 2013 et pour laquelle, j’ai constaté 4 erreurs ou omissions vraiment remarquables car certaines inédites, il faut bien l’avouer :

 

-   Première erreur : Sans gravité pour celle-ci car je n’ai rien décaissé au titre du tiers-payant mais inquiétante dans la mesure où ce n’est pas la seule de ce genre depuis quatre ans. Le 29/05/12, je m’en vais passer un test à l’effort chez un cardiologue de l’hôpital de Perpignan. L’acte s’étant élevé à 76,80 euros, j’ai bien retrouvé sur mon relevé de mutuelle la part que cette dernière a remboursée au cardiologue soit 23,04 euros (30%) mais aucun mouvement auprès de la Sécurité Sociale. Où est passée la différence de 53,76 euros sur mes relevés mensuels, dont je vous rappelle qu’ils sont censés reprendre l’intégralité de mes dépenses de santé, « mystère et boule de gomme ? » Comment peut-on contrôler les participations forfaitaires (**) et les franchises (*) qui sont déduites par la Sécu si certaines opérations ne figurent nulle part ? Et puis surtout, où est passée cette consultation ?

 

Deuxième erreur : Après avoir tout contrôlé 2012 y compris les premiers remboursements de janvier 2013, je constate une omission pour une feuille de soins papier de 80 euros que j’ai adressé début décembre 2012 concernant des semelles orthopédiques. J’envoie une réclamation par e-mail le 28/01/13 et je reçois une réponse le 31/01/13 m’indiquant que ces semelles ont déjà été remboursées. Je regarde à nouveau Améli et effectivement je constate qu’elles ont été remboursées mais le 28/01/13, le jour même où j’ai envoyé mon e-mail ! Après presque 2 mois d’attente, quelle coïncidence, vous ne trouvez pas ? Enfin, c’est réglé passons la dessus !

 

-   Troisième et quatrième omissions : En contrôlant sur Améli.fr tous mes relevés mensuels, dont je vous rappelle une fois encore qu’ils sont censés reprendre l’intégralité des mouvements comptables relatifs à notre santé, je constate que 2 chèques de 23 euros que mon épouse a établi au nom de son médecin traitant n’y figurent absolument nulle part si ce n’est la fameuse déduction pour « participation forfaitaire » de 1 euro.  Je demande par e-mail où sont passées les remboursements de ces 2 consultations mais aussi une explication quant à l’absence totale de ces mouvements sur aucun de mes relevés mensuels et là, je reçois la réponse suivante : la première consultation qui était du 28/08/12 a été retenue intégralement en participations forfaitaires et franchises et il n’y a donc pas eu de remboursement et la deuxième du 15/10/12 a été remboursée directement à mon médecin traitant, charge à moi de la lui réclamer puisqu’il l’aurait encaissée deux fois.

Comme je n’obtiens aucune réponse quant aux  raisons de ces erreurs mais surtout quant à l’absence totale de ces deux consultations sur mes relevés mensuels, je réitère ces questions une deuxième puis une troisième (voir photo ci-dessus) et enfin une quatrième fois par e-mail montrant quand même à chaque fois quelques signes d’énervements de plus en plus vifs. A la Sécu, personne ne s’affole de mes messages de plus en plus discourtois (ce n’est pas le genre de la maison apparemment !) et comme un disque rayé, je reçois sous la formede messages, en provenance de personnes toujours différentes, des réponses toujours identiques concernant les remboursements de ces deux consultations mais jamais aucune   réponse à mes questionnements. Exaspéré, je finis par adresser une lettre recommandée au conciliateur de la Sécu (oui, oui, j’ai un côté assez têtu !) et là, quelques jours plus            tard, une dame me téléphone se présentant comme étant la conciliatrice m’indiquant          qu’elle pense selon elle que les consultations auraient été toutes les deux remboursées au médecin traitant de mon épouse. Elle rajoute qu’il m’appartient de me rapprocher de ce médecin pour obtenir un remboursement mais que dans l’immédiat elle va vérifier tout ça plus sereinement et que de toutes les manières, elle m’enverra une réponse écrite. Mais quand je lui fais toucher du doigt qu’elle ne répond toujours pas à mes trois questions principales à savoir :

a)      Qui est responsable de ces erreurs ?

b)     Pourquoi ces deux opérations ne figurent-elles nulle part sur mes relevés mensuels ? lui précisant au passage que depuis j’en ai trouvé une troisième.

c)    Et enfin, découlant de cette deuxième question, comment puis-je vérifier si mes déductions sont justes (participations forfaitaires et franchises), dont je vous rappelle qu’elles ne doivent pas excéder 50 euros par an et par personne, si des mouvements sont absents de mes relevés ?

 

Là, silence radio une fois de plus, la conciliatrice qui n’a plus rien à concilier avec moi semble-t-il, me dit simplement qu’elle m’écrira puis elle raccroche.

 

Un mois plus tard, j’attends toujours une réponse écrite de la conciliatrice et je trouve cette absence de réponse à tout ce « foutoir » très inquiétant. Sans être trop suspicieux, on est en droit de se poser des questions car après tout ce que je viens de vous dire, j’ai une autre révélation à vous faire : Je suis le tuteur de ma mère atteinte d’Alzheimer et donc son gestionnaire au niveau de toute sa paperasse et bien, ces erreurs, ces anomalies, ces omissions de la Sécu ou parfois de sa mutuelle, j’ai retrouvé quasiment les mêmes dans ses comptes de frais de santé : 133,00 euros en 2009, 211,00 euros en 2010 et 275,00 euros en 2011. Une simple coïncidence sans doute ?

 

Alors, suis-je un cas unique ? Suis-je un empêcheur de tourner en rond car je réclame mon dû et n’accepte pas d’erreurs qui me sont défavorables ? Ces manquements sont-ils réellement des erreurs humaines ? Suis-je un « trouble-fêtes » car je constate et signale des disfonctionnements ? Ces anomalies ne seraient-elles pas voulues pour faire baisser un peu plus le trou de la Sécu ? N’y auraient-ils pas à la Sécu et dans les mutuelles des gens mal intentionnés ? La Sécu, n’est-ce pas un beau bordel ? Leur système informatique Améli est-il fiable ? N’est-ce pas à cause de ce manque de fiabilité que la fraude sociale serait si importante en France ? N’est-ce pas en partie à cause de ce manque de fiabilité que le trou de la Sécu est si gros ? Voilà quelques questions que personnellement, je me pose ? Je me les pose d’autant plus facilement que personne à la Sécu ne semble disposé à faire avancer le « Schmilblick », puisque personne ne sait ou ne veut répondre à des questions simples mais majeures comme celles que je pose.

 

Une chose est sûre, je me suis amusé à faire un petit sondage auprès de mon entourage immédiat (famille, amis, connaissances, clubs que je fréquente, etc…) et j’en suis arrivé à la triste conclusion que très peu de personnes contrôlent leurs frais de santé. La plupart par manque de temps, d’autres parce qu’ils font confiance au système, d’autres par « je m’en foutisme », d’autres parce qu’ils estiment que le jeu n’en vaut pas la chandelle et enfin, il y a les plus heureux, ceux qui ne sont jamais malades mais eux, pour l’instant et c’est normal, ils n’ont pas à se soucier d’un système qui ne fonctionne pas !

 

De cet article, chacun sera libre d’en faire ce qu’il voudra, mais moi, il y a une chose qui est sûre c’est que je vais continuer pendant quelques temps encore à contrôler mes frais de santé ! Et comme je suis têtu, je vais continuer à râler !

 

Amis assurés sociaux, à bon entendeur salut !

 

Aujourd’hui même où j’écris cet article, je viens d’apprendre que Stéphane Hessel est mort. Il était en 1946 le rédacteur de la Charte des Droits de l’Homme et grand spécialiste des questions sociales tout au long de sa carrière diplomatique. Il a écrit un petit livre au succès retentissant « Indignez vous ! ». Voilà, avec cet article et dans mes relations avec la Sécu, je tente modestement de suivre son judicieux conseil et je m’Indigne !

 

Dernière nouvelle :Après vérification auprès du médecin traitant de mon épouse, il s’est avéré que c’était bien cette dernière qui avait été remboursée des 2 consultations de 23 euros pour lesquelles j’attendais un remboursement.  Depuis, ce médecin m’a restitué les deux sommes qu’elle avait perçu indûment de la part de la Sécu. Sans un contrôle strict, j’aurais perdu ses 46 euros à jamais et veuillez surtout noter qu’à la Sécu, il a fallu 5 personnes, plus une lettre recommandée au conciliateur avant que je puisse obtenir un début de réponse exacte. Mais cette seule réponse a résolu qu’une toute petite partie de mes questionnements et pour toutes les autres questions, je crois que je suis parti pour les attendre encore très longtemps ! Si j’obtiens une réponse de la conciliatrice, je vous en ferais part….

.

Extraits du site Améli.fr

(*)Qu'est-ce que la franchise médicale ?

La franchise médicale est une somme qui est déduite des remboursements effectués par votre caisse d'Assurance Maladie sur les médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires.

La franchise : quels montants ?

Le montant de la franchise est de :

  • 0,50 euro par boîte de médicaments (ou toute autre unité de conditionnement : flacon par exemple) ;
  • 0,50 euro par acte paramédical ;
  • 2 euros par transport sanitaire.

À noter: la franchise ne s'applique pas aux médicaments délivrés au cours d'une hospitalisation, ni aux actes paramédicaux effectués au cours d'une hospitalisation, ni aux transports d'urgence.

La franchise médicale est plafonnée

Un plafond annuel
Le montant de la franchise médicale est plafonné à 50 euros par an pour l'ensemble des actes ou prestations concernés.

(**)La participation forfaitaire de 1 euro

Pour préserver notre système de santé, une participation forfaitaire de 1 euro vous est demandée si vous êtes âgé de plus de 18 ans. Elle s'applique pour toutes les consultations ou actes réalisés par un médecin, mais également sur les examens radiologiques et les analyses de biologie médicale.

 

Après de longs mois sans nouvelle de la CPAM, le 16 septembre 2013, j'ai été enfin reçu par une dame très charmante auprès de laquelle, j'ai pu exposer mes griefs. Après de multiples mails échangés et deux courriers adressés à la conciliatrice sans aucun résultat, il semble que cette jeune dame ait enfin compris mes problèmes et le fait que mon coup de gueule était à la fois fait pour résoudre les erreurs que j'avais constaté à mon détriment mais également pour faire toucher du doigt à la CPAM que leur système était bien trop facilement faillible. Je crois qu'elle a compris que mon insistance était là aussi pour leur rendre service. Cette dame a admis que tout ne fonctionnait pas pour le mieux (heureusement !) et que sa Direction avait fait de la lutte contre la fraude sociale, son principal cheval de bataille. Je dois avouer que cette entrevue m'a un peu réconcilié avec la CPAM même si d'autres chevaux de bataille doivent entrer dans la course pour rendre notre système de santé un peu moins faillible, un peu plus parfait et surtout tourné vers les usagers.

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