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gaspillage

Vous avez dit omertà ?

Publié le par gibirando

Vous avez dit omertà ?

 LA VIDEO/INTERVIEW EST A LA FIN DE CE MESSAGE.


 

A diverses reprises, j’ai évoqué dans Mon Journal Mensuel, l’intérêt que j’accordais à l’association Les Contribuables Associés. Cette association indépendante et apolitique a pour objet social de défendre les contribuables auprès des pouvoirs publics, des élus et de le faire savoir au travers des médias. A ce titre, souhaitant une gestion plus économique des finances publiques,  elle traque tous les excès de l’Etat et de ses innombrables couches administratives, tous les gaspillages, toutes les gabegies et dieu sait si ces dernières sont nombreuses dans notre pays ! Comme je le dis souvent à des amis ou à des membres de ma famille, tous les citoyens que nous sommes devrions être membres de cette association car après tout lequel d’entre-nous ne paye pas exagérément des impôts, des taxes ou des contributions ? Personne ! Et puis surtout pour quels résultats quand on fait le constat que beaucoup de choses ne tournent pas vraiment rond dans notre beau pays. Pour cela, rien de plus simple, il suffit de les soutenir en appuyant leurs actions, leurs pétitions et en étant donateur à la hauteur des possibilités de chacun. Plus nous serions nombreux et plus les « choses » changeraient favorablement et plus vite car vous n’êtes pas sans ignorer que la France est depuis de très (et trop) longues années la championne du monde (au pire la vice-championne derrière le Danemark mais devant l'Autriche) des prélèvements obligatoires. Tout est taxé et il arrive même que l’on soit taxé sur des taxes ! C’est le cas par exemple de la Tva que l’on paye sur la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE)  lors des achats de carburants, de la contribution au service public de l'électricité (CSPE) et encore de quelques autres prélèvements du même gabarit. C’est le cas aussi d’une partie de la CSG qui n'est pas déductible du revenu mais qui est imposable à ce même revenu. Une aberration, mais qui rapporte alors qu’il y aurait bien d’autres manières plus logiques et plus intelligentes d’alléger la pression fiscale sur le citoyen !

L’exemple le plus emblématique serait de mieux lutter contre les fraudes sociales ou/ou fiscales alors que rien ou presque n’est fait dans ce sens. L’Etat au travers de ces administrations et juridictions est tellement en souffrance à tous les niveaux qu’aucune d’entre-elles n’est apte à donner les vrais chiffres de ces fraudes-là. 1 milliard ? 10 ou 20 milliards ? Les chiffres les plus fous sont avancés et à qui faire confiance devant une telle déficience ? Devant une telle impuissance ? Devant une telle inaptitude ? Les différents présidents de la République, les différents gouvernants qui se sont succédés ont tous baissé les bras. Pourquoi ? Qui peut répondre à cette question ?

Les Contribuables Associés ont donc décidé d’interviewer l’homme le plus compétent de ces fraudes-là. Une homme qui parle franc et qui n’a aucun intérêt personnel à exagérer le sujet. Malgré ça, personne ne l’écoute ou presque et on est en droit de se poser la question « POURQUOI ? ». Charles Prats, un magistrat qui bosse dans et sur ce thème depuis 2008. Ce qu’il nous en dit dans cette vidéo que je vous propose ci-dessous est tellement édifiant que j’ai eu envie de le partager. Certes cette interview dure plus d’une heure mais qu’est-ce une heure au regard des milliards d’impôts que nous pourrions sans doute tous économiser si tout cela est vrai comme j’en suis désormais persuadé ? Pourquoi ?

Alors que nous avons des gouvernants qui sont en permanence dans la communication et rarement dans l'action, là sur ce sujet brûlant que sont les fraudes sociales et fiscales c'est la plus totale omertà ! Jamais aucun homme en place avec des responsabilités gouvernementales en cours n'en parle ! On pourrait penser que c'est contradictoire mais à bien y réfléchir c'est assez logique de ne pas parler d'un sujet où ils sont soit responsables d'une situation qui perdure depuis longtemps et pour laquelle ils n’ont peut-être pas de solution efficace soit au pire partie prenante comme certaines affaires concernant des hommes politiques haut-placés nous l'ont démontré ces dernières années. Je pourrais citer des noms mais il viendra à l'esprit de tous qu'un ex-premier ministre et un ex-ministre du budget ont été condamnés pour ces motifs-là ! Et ces deux-là sont sans doute les petits buissons qui cachent une forêt gigantesque ! Alors, il est peut-être temps de mettre fin à cette omertà. Oui, brisons-là ! Je commence avec ce modeste article et je relaie cette vidéo que toute le monde doit regarder !

 

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Je suis définitivement vacciné….à l’Administration française.

Publié le par gibirando

Je suis définitivement vacciné….à l’Administration française.


 

Ceux qui me connaissent ou ceux qui lisent régulièrement les articles de Mon Journal Mensuel savent qu’en mars dernier j’ai un eu la Covid. J’ai eu l’occasion d’exprimer cette très douloureuse expérience dans une chronique que j’avais intitulée « 15 jours en pyjama, un petit moteur et la fatalité ». Ils savent aussi que j’ai une « dent » assez féroce vis-à-vis de l’Administration française. Si j’ai cette « dent, c’est parce que tout au long de ma vie professionnelle, j’y ai été confronté avec de multiples et « tristes » expériences. Pertes de temps, pertes d’argent, dialogues difficiles, décisions absurdes voire illogiques, interlocuteurs trop souvent changeants et parfois pas très compétents, j’en passe et des meilleures….  Si j’ai cette dent, c’est parce que je sais que l’Administration française est en terme d’effectifs la plus lourde du monde. Pour nous contribuables, elle l’est aussi en matière de coûts. La lourdeur de cette bureaucratie commence avec la Haute Fonction publique où une caste d’intouchables perçoit les plus hautes rémunérations de la nation et cumulent des avantages « astronomiques », toujours avec nos impôts. Peu de français sont au courant de cette gabegie monumentale et j’aurais sans doute un jour l’occasion d’en reparler ici même dans Mon Journal Mensuel.  Malgré ça, il est bien rare que dès lors qu’on est confronté à l’administration, on en sorte avec une certaine satisfaction. Et même si bien sûr je ne mets pas toutes les administrations dans le même panier, force est de reconnaitre que c’est souvent les mêmes qui posent problèmes. Dans mes « tristes » expériences, la Sécurité Sociale ou Assurance Maladie détient le pompon » ! L’exemple que je viens de vivre et qui touche l’actualité est un exemple supplémentaire parmi tous ceux que j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer (* voir la liste de mes articles à ce propos).

Voilà les faits. Le 24 mars, je suis rentré aux urgences de l’hôpital de Perpignan où l’on m’a détecté une positivité à la Covid ayant engendré une embolie pulmonaire. Comme dans tous les cas de Covid, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie a été aussitôt prévenue par l’hôpital. J’en ai eu pour preuve que cette dernière a très vite téléphoné à mon épouse pour lui demander de se faire tester puis de se faire vacciner le plus rapidement possible si le test était négatif, lui signifiant qu’elle était désormais cas contact. Jusqu’ici, je dois reconnaître que tout avait fonctionné à merveilles. Mon épouse, qui était négative, a aussitôt été vaccinée de sa première dose en l’espace de 3 jours. Rien à redire jusque-là ! Après 2 semaines d’hospitalisation, je suis rentré chez moi et bien évidemment mon médecin traitant m’a immédiatement rendu visite. Nous avons discuté de ma maladie et il m’a indiqué que j’avais eu une forme « primitive » mais sévère de la Covid et qu’une vaccination ne serait envisageable que dans un délai de 6 mois et donc en septembre. Il explicita ce délai en m’indiquant que j’avais probablement des anticorps suffisants qui me protégeraient d’une nouvelle forme grave pendant toute cette période. J’en étais là quand début de juin ça a commencé à dérailler.  En effet, j’ai reçu une lettre de l'Assurance Maladie datée du 28 mai m’indiquant que je devais prendre rendez-vous avec un centre de vaccination. Je pouvais prendre rendez-vous sur le Net ou bien en appelant un numéro de téléphone qui était mentionné. Premier lézard ! ». N’étant pas chez moi ce jour-là, mon épouse, qui a cru bien faire, a téléphoné au numéro indiqué sur la lettre. Alors qu’elle a immédiatement indiqué que j’avais déjà eu la Covid au mois de mars 2021, elle s’est entendue dire, « avec un fort accent magrébin », que cela n’avait aucune importance et qu’il fallait quand même que je prenne rendez-vous pour que je sois vacciné. Les rendez-vous furent pris avec le centre de vaccination se trouvant au Palais des Expositions de Perpignan et si je mets les rendez-vous au pluriel c’est que l’on m’avait fixé 2 dates. Pourquoi 2 dates alors qu'une seule dose du vaccin semble suffire pour les personnes ayant eu la Covid ? Voilà déjà une première anomalie. Une première dose le 15 juin et une deuxième le 27 juillet. « Deuxième lézard ! » Le soir en rentrant à la maison, mon épouse m’informa de ce rendez-vous pris pour la mi-juin, rendez-vous qui bien évidemment m’intrigua. En regardant mon agenda, j’ai aussitôt remarqué que le même jour, j’avais déjà un rendez-vous préalable avec mon médecin traitant. Le matin avec le docteur et pour le vaccin en début d’après-midi. J’ai dit à mon épouse « écoutes, je dois aller voir le docteur, il me dira ce qu’il y a lieu de faire ! ». Par précaution, j’ai quand même regardé sur Internet ce que préconisait la Haute Autorité de Santé (H.A.S). Si le délai variait entre 3 et 6 mois, ce dernier délai avait la préférence du H.A.S. Voici ce qu’il était écrit : « Ainsi la HAS recommande-t-elle de réaliser la vaccination dans un délai proche de 6 mois et confirme qu’elle ne doit pas être envisagée avant un délai de 3 mois après l’infection ». Pourquoi recevoir une lettre 2 mois après la maladie si le vaccin doit être réalisé 6 mois plus tard ? Oui, les questions trottaient dans ma tête car il y avait tant d'incertitudes sur cette maladie et j'avais le sentiment qu'en la circonstance l'Assurance Maladie en rajoutait ! Le jour « J » avec le docteur arriva et ce dernier me confirma le délai de 6 mois qu’il m’avait déjà indiqué, ajoutant au passage qu’étant parfois de service dans un centre de vaccination, ce délai lui avait bien été confirmé par le responsable du centre de vaccination. « Troisième lézard ! ». Lui expliquant comment mon épouse avait pris rendez-vous avec un interlocuteur au fort accent magrébin, il rajouta « votre épouse a été en contact avec un centre d’appel téléphonique dont les compétences en matière de vaccination sont probablement nulles ». Il termina même avec ces mots « ces plateformes ne sont là que pour prendre des rendez-vous et plus elles en prennent et mieux c’est pour elles ! ». « Quatrième lézard ! ». En rentrant chez moi et pour faire preuve de civisme et de solidarité, je me mis en quête d’annuler le rendez-vous que j’avais pour le début de l’après-midi. Là, les « énièmes lézards » arrivèrent groupés ! J’avais pour seul numéro de téléphone, le numéro figurant sur la lettre, celui-là même qui avait servi à mon épouse pour prendre rendez-vous. Je vous le donne en mille « devinez qui j’ai eu au téléphone ? ». Une personne au fort accent magrébin qui s’appelait Simon ! Un accent si fort que j’avais du mal à le comprendre. Et lui à me comprendre car apparemment, et me confirmant les dires du docteur, il n’était là que pour me donner une date et une heure pour un autre rendez-vous ! Finalement, je réussis à lui faire dire et à comprendre « je ne peux pas annuler, vous devez appeler directement le centre de vaccination ». Enfin, dans son charabia, ça voulait dire ça ! En raccrochant, je me mis aussitôt en quête de chercher un numéro de téléphone valable sur Internet. Que nenni ! J’ai donc fait le tour de toutes les possibilités que j’imaginais possibles : secrétariat du palais des expositions, secrétariat de mon docteur, sécurité sociale, Doctolib, etc…. Soit ça ne répondait pas soit personne n’était apte à me donner un numéro de téléphone où annuler mon rendez-vous. J’avais beau me dire qu’il y avait peut-être des personnes qui avaient voulu un rendez-vous sans la possibilité de l’avoir, le constat était sans appel, je n’arrivais pas à prévenir qui que ce soit ! Mon esprit civique et de solidarité était entrain de prendre un bon coup sur la tête. Je dis à mon épouse « j’irais au rendez-vous pour leur dire que je ne veux pas être vacciné». Oui, apparemment, c’était la seule possibilité qui s’offrait à moi désormais. Mon épouse se mit en colère et à juste titre elle me répondit « tu es malade, si tu n’y vas pas, ils verront bien qu’il faut annuler le rendez-vous ! ». « Après tout qu’ils se démerdent ! » puis « ils n’ont qu’à être un peu mieux organisés ! » rajouta-t-elle me faisant toucher du doigt toutes les tentatives infructueuses que j’avais mises en œuvre depuis mon retour de chez le docteur. Deux bonnes heures s’étaient écoulées depuis. En vain. Elle avait raison. C’était une évidence, j'en faisais trop !

A l’heure du rendez-vous, je ne reçus aucun appel.

Alors bien sûr, quand on regarde par le petit bout de la lorgnette, il ne s’agit que d’un menu problème sans conséquence ni pour moi ni pour ma santé mais quand j’entends nos gouvernants affirmer qu’ils font tout merveilleusement bien pour l’intérêt sanitaire des français, j’ai quand même de bonnes raisons d’en douter, et ce, même si je suis favorable à la vaccination afin que ce maudit virus disparaisse au plus vite.

Au-delà de cette simple réflexion, bien d’autres me sont venues à l’esprit :

  • Pourquoi recevoir de l’Assurance Maladie une lettre de vaccination 2 mois après eu la Covid alors que cette dernière est automatiquement au courant que la Haute Autorité de Santé préconise un délai de 6 mois ? N’est-ce pas la preuve qu’il y a des dysfonctionnements dans les plus hautes instances françaises ? Je rappelle que la Haute Autorité de santé (HAS) est une « autorité publique indépendante à caractère scientifique dotée de la personnalité morale » créée par la loi française du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie » (source Wikipédia) . J'ignore combien gagne le Médecin Conseil National qui m'a écrit mais quand je vois ce que gagnent certains de ces co-légionnaires, je me dis que toutes les erreurs devraient être sanctionnées sans retenues et très sévèrement. Or, en France, le problème est bien là, à savoir que jamais aucun fonctionnaire quelque soit son échelon est soumis et noté selon des résultats à restituer. Son salaire est invariable quelque soit la grosseur de ses conneries !
  • Je suppose que des personnes ayant eu la Covid se font vacciner sans attendre les 6 mois préconisés par les autorités médicales. Dangereux ? Pas dangereux ? On est en droit de se poser des questions.
  • J’imagine également que je ne peux pas être le seul à avoir reçu cette fameuse lettre car il suffit de la lire (ci-jointe) pour comprendre qu’il s’agit d’une lettre type « passe-partout ». Si sur les 5,6 millions de français touchés par la Covid et qui n'en sont pas morts tous l’ont reçu, je vous laisse imaginer le gaspillage financier gigantesque que cela a coûté pour rien aux contribuables français. Gaspillage financier certes mais également énergies humaines et matérielles dépensées inutilement et qu'on aurait pu mettre ailleurs !
  • Qui dit gaspillages financiers et humains dit dilapidations écologiques et environnementales car on a fait marcher des machines pour rien, on utilise des tonnes de papiers sans raison valable, on coupe des arbres pour rien, on fait rouler des moyens de transports inutilement, on pollue pour rien, etc….etc.….A l’heure où nos gouvernants demandent sans cesse plus d’efforts aux français en matière d’environnements et d’économie d’énergie, ils devraient balayer devant leur porte et surtout taper très fort sur les doigts de tous ces hauts fonctionnaires qui sont loin de mériter ce qu’ils gagnent ! Or là aussi rien ne se passe jamais et la France s'enfonce dans une mouise par possible au fil des ans !
  • Et que dire de ces plateformes téléphoniques étrangères ? Certes dans le cas présent, je ne peux pas affirmer que la plateforme était à l'étranger mais toujours est-il que l'opérateur parlait mal le français, son accent était un handicap pour lui et pour son auditoire ! Quel citoyen a échappé à ces incessants appels si agaçants et aux forts accents magrébins ou « petit nègre » pour refaire son isolation, changer de mutuelle, prendre une nouvelle assurance, aller chercher un cadeau dérisoire, etc…etc….. ? Non contents d’avoir délocalisé toutes nos industries avec les conséquences dramatiques que l’on sait et celles que l’on peut encore redouter, voilà que maintenant nos plus hautes institutions et entreprises ont même délocalisé à l’étranger leurs services téléphoniques. Et si nos services médicaux comme l'Assurance Maladie ont fait pareil alors c'est très grave, alors même que la pire pandémie nous menace encore et toujours ! Oui, tout cela est irresponsable ! Oui, nos gouvernants n’ont rien compris des maux qui rongent la France à cause de la mondialisation. Dans un pays où 6 ou 7 millions de personnes vivent de l’assistanat, est-il logique de donner du boulot à des salariés étrangers et de surcroît à des personnes qui parlent mal le français ? Oui, je le dis comme je le pense, quand je décroche mon téléphone, j’en ai marre de m’entendre dire « je m’appelle Simon, Robert, Jacques, Nicole, Hortense ou Cathy » par des personnes qui ont un accent venu tout droit de l’Afrique du nord ou de l’ouest. Oui, j’en ai marre d’être pris pour un con alors que les mêmes qui ont été déclarés « français » par droit du sol portent quasiment toujours des prénoms encore de « là-bas !

Tout ça m’agace au plus haut point et je finis par comprendre que de nombreuses personnes aimant la France, comme je l'aime moi-même, soient désespérées au point de ne plus trouver aucun intérêt dans leur bulletin de vote.

La France s’enfonce peu à peu dans la pire fosse septique qui soit et tous ceux qui sont très grassement payés pour la sortir de là s’en foutent royalement. Ils se dorent la pilule sur leurs yachts luxueux ou dans des palaces 5 étoiles. Aussi insignifiante soit-elle, la lettre que j’ai reçue de l'Assurance Maladie est la preuve de cette déliquescence de la France. Il faut en avoir conscience. 

 

Je n’ai pas encore été vacciné à la Covid….mais à l’Administration française plusieurs fois. J’en garde à vie des effets « secondaires » irréversibles !

(*) Quelques uns de mes articles où il est question de l'Administration française et plus globalement du fonctionnement de l'Etat et de la justice :

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Des dons de choix....

Publié le par gibirando

 

Des dons de choix....


 

Depuis très longtemps maintenant, et chaque année, je fais des petits dons à une dizaine d’organismes d’intérêt général (pauvreté, santé, animaux, enfance, justice, sécurité, etc…) estimant qu’il s’agit à la fois d’une bonne action et d’une excellence manière de réduire ma note au niveau de l’impôt sur le revenu. En effet, j’ai toujours pensé que nos gouvernants avaient un train de vie bien trop éloigné du nôtre, et donc du mien, et puis surtout gaspiller trop souvent l’argent du contribuable. Et puis enfin, si le taux des prélèvements obligatoires en France est le plus élevé du monde, j’estime que ceux qui nous gouvernent y sont pour quelque chose.  Je fais quelques dons en cours d’année mais l’essentiel principalement en décembre. Depuis quelques années, je m’étais aperçu que quasiment chaque jour, j’avais une, deux voire parfois 3 lettres de ces organismes dans ma boîte aux lettres. Les organismes étaient également toujours plus nombreux et parfois même redondants dans le but recherché. Exemple : La Ligue contre le Cancer, l’ARC ou l’Institut Curie. Alors quand j’effectuais mon don, je mettais un petit mot leur demandant d’arrêter tous ces envois postaux dont certains étaient quasiment mensuels et pour d’autres presque hebdomadaires. En effet, au regard de cette énorme paperasse que je recevais, je prenais conscience que mes dons devaient représenter une part très conséquente des frais de collecte et de gestion et en même temps un incroyable gaspillage de papier. Et selon moi qui dit gaspillages de papier dit probablement des déforestations certainement inutiles. Et qui déforestation inutile dit atteinte à la Nature en général. Apparemment, je n’ai jamais été entendu, et je l’avoue je trouve cela absolument désespérant. Les sollicitations aux dons ont continué à arriver de plus en plus nombreuses et de plus en plus rapprochées. Par curiosité, à partir de janvier dernier, j’ai conservé toutes ces lettres dans un carton et je viens donc d’en tirer les résultats : 9 kg de papier ! Et l’année 2020 n’est pas finie ! Le temps de mettre en ligne cet article et j’en ai déjà reçu bien d’autres. Je trouve déjà que l’on vit dans un monde de fous à de très nombreux points de vue mais là ça finit par dépasser l’entendement. Je dis qu’il faudrait sérieusement se pencher sur toutes ces associations qui utilisent autant de paperasses, paperasses souvent bien inutiles au regard des  messages qu’elles veulent faire passer. Exemples, ce certificat personnalisé de l’Ifaw « Ami des Jaguars » ou bien encore cette carte postale à adresser à Justin Trudeau mais qu’il faut timbrer à 1,21 euros pour faire en sorte qu’il arrête le massacre des bébés phoques au Canada. Je veux bien que ces associations fassent travailler des imprimeurs mais quand même ! Alors comme on trouve pas mal de chiffres statistiques et comptables concernant les principales associations françaises, j’ai décidé de changer mon fusil d’épaule et de faire essentiellement des dons à celles dont les frais de collecte et de gestion sont les moindres. Parmi elles, les Restos du Cœur, l’institut Curie, Perce-neige et la Ligue de Protection des Oiseaux en font partie et comme j’apprécie leurs travaux, j’ai pris la décision de leur donner et d’en évincer d’autres, sachant néanmoins que rien ne sera jamais figé dans mon esprit.  Je sais que certains médias parlent de sophisme à propos des frais de gestion et de collecte, mais si je sais que l'on peut faire dire n'importe quoi aux chiffres , j'ai pris la décision de ne me fier qu'à ce que je  lis sur des médias désintéressés en la circonstance mais aussi à ce que je constate, c'est à dire bien trop de paperasses que je juge inutile. Je vais également effectuer mes dons sur Internet et tenter d’oublier cette paperasse dont je vais remplir ma poubelle de tri. Savoir que tout ce papier sera recyclé à 70 % seulement ne me console pas. Enfin, je vais continuer à aider ma copine Josy qui sur notre commune se démène comme une malade pour venir en aide aux chats errants au travers de l’association Les Chats d’Oc de Saint-Estève. Un « Gibi » qui n’aiderait pas un « Shadock » serait un mauvais « Gibi », fusse-t-il un  « Gibirando » » et ce d’autant que c’est ma femme qui, avec Josy, ont été les fondatrices de cette belle association il y a bientôt 20 ans.  Si l’année prochaine, le poids de mon carton de lettres est divisé par 2, j’estime que j’aurais fait une bonne action supplémentaire. 

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Mais où passe notre argent ?

Publié le par gibirando

  Mais où passe notre argent ?


 

Mais où passe notre argent ? Enfin, celui des contribuables que nous sommes ? La dette de la France ? 2.170 milliards d’euros selon un article paru dans Les Echos, il y a quelques jours, le 30 septembre plus exactement, soit une hausse de 31,7 milliards d’euros pas rapport au trimestre précédent et presque 100% de notre PIB à ce jour. Plus de 34.000 euros d’endettement par français. Ça me laisse très songeur. Vous non ? Pourtant, les taxes augmentent sans cesse, elles se multiplient, pour nous comme pour les entreprises, quand à nos impôts, malgré quelques gestes récents mais modestes, ils ont fortement progressé depuis le début des deux quinquennats de Nicolas Sarkosy et de François Hollande. Plus de 20% selon l’association Les Contribuables Associés, tout impôts confondus. Et ce n’est sans doute pas terminé avec la prochaine « retenue à la source » qui se profile à l’horizon fiscal.  Malgré cela, nous faisons des efforts. Ma retraite vieillesse, par exemple, est pratiquement gelée depuis mai 2013 avec 1,18 euros d’augmentation par mois en novembre 2015 soit 0,10% du net que je perçois. On ne peut pas en dire autant de notre pouvoir d'achat. Je sais, je ne suis pas le plus à plaindre mais en me demandant où passe notre argent, je pense d’abord à mes enfants et petits enfants auxquels on est entrain de laisser un pays en quasi situation de faillite. Ce n’est pas moi qui le dit mais François Fillon. Si demain, les prêteurs arrêtaient de financer la dette, la France serait dans une situation dramatique peut être pire que celle que la Grèce a connue : plus aucun salaire ne pourrait être versé aux fonctionnaires, plus de sécurité sociale possible, une baisse drastique de toutes les aides sociales, de toutes les allocations de chômage et de retraites, etc…. Notre chance devant cette situation catastrophique que nos politiques ont engendrée depuis des décennies ? Des taux d’intérêts qui n’ont jamais été aussi bas et un bas de laine confortable car les Français sont les rois de l'épargne sur le plan mondial. Mais là aussi, ne nous leurrons pas, ces cadeaux en taux ne seront pas éternels et d’autres crises financières sont à envisager.

 

Alors où passe vraiment notre argent ?

 

Beaucoup passe dans les intérêts de la dette elle-même mais que cela ne nous empêche pas de dénoncer les gaspillages tout azimuts et les effets de mauvaises gestions. Des gaspillages et des exemples de mauvaises gestion, en voilà quelques unes très récentes et en vrac que j’ai trouvées dans l’actualité d’Internet. La Cour des Comptes en dénoncent certaines mais à quoi sert-elle si rien ne change jamais ? 1840 personnes y travaillent pour un budget de 214 millions d’euros (sources BFM TV de février 2016). Mais pour quel gain ? « En France l'ampleur du gaspillage d'argent public est hallucinant », selon l'économiste Christian Saint-Etienne (sources Boursorama).

 

  • Coût des Vélib’ parisiens : 16 millions d’euros alors qu’en 2007 Bertrand Delanoë avait promis que ce service ne coûterait rien aux contribuables. Il faut reconnaître que ça fait cher le coup de pédale !
  • La Cour des comptes estime que, chaque année, près de 80 millions d'euros partent en fumée en Corse à cause d'un système fiscal injustifié et archaïque (sources Le Point). Les corses remercient chaleureusement Napoléon !
  • Les gaspillages alimentaires dans les cantines coûtent 13.000 euros par établissements et par an. Dans les hôpitaux publics, la facture s’élève à 193.000 euros par an et par établissement. Je vous laisse le soin de faire le calcul du gaspillage global (sources La Tribune). Pour ma femme qui ne sait jamais quoi cuisiner, je suis prêt à accepter que l'on me porte des plateaux repas à domicile et à l'oeil, le gaspillage sera moindre et tout le monde sera gagnant. Après tout,  les multinationales qui fournissent les repas, eux, n'ont rien à y perdre et leurs actionnaires seront toujours gagnants. Voilà une idée qu'elle est bonne, comme disait un  humoriste bien connu mais disparu malheureusement.
  • A l’Opéra de Paris, la Cour des comptes révèle des notes exor­bi­tantes pour frais de taxis. En 2014, une dizaine de diri­geants auraient ainsi cumulé un total de 100 000 euros sous cette seule rubrique sans parler des frais de bouches et autres dépenses somptuaires (sources Le Parisien). A eux aussi, on pourrait leur porter des plateaux repas, mais pas en taxi bien évidemment !
  • Comment justifier les 102 millions de la construction d’une ligne de train de 24 kilomètres dans les Pyrénées, alors que le bus qui assurait cette liaison ne transportait que 3,9 passagers par voyage. Peut-être par la présence locale du président de la région Nouvelle Aquitaine ? affirme le magazine Capital relayé par RTL. Moi qui croyais que le but du regroupement des régions était essentiellement économique !
  • L’Euro de football aurait coûté 1 milliard d’euros aux contribuables français selon les Contribuables Associés. L'association note au passage que l’UEFA, dont le siège est en Suisse, aurait investi 700 millions d’euros pour récupérer 2 milliards de recettes. Une rentabilité à faire pâlir d’envie n’importe quelle entreprise, un taux d’imposition nul à faire rougir de honte n’importe lequel des paradis fiscaux. On peut vraiment dire que la France a perdu l'Euro de foot sur tous les terrains !
  • Les trois anciens présidents de la République, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy coûtent quelque 10,3 millions d'euros par an à l'État (sources Libération). On comprend mieux la bataille "gigantesque" que se livrent déjà bons nombres de concurrents pour être "l'heureux" et unique élu en mai 2017 ! Et si je me présentais ?

 

Les exemples, et en se donnant la peine de creuser un peu plus, pourraient se multiplier par dizaines voire par centaines et encore faut-il avoir conscience qu'un nombre incommensurable de gaspillages de l'argent public n'arrive jamais à nos oreilles.

 

Si ma crainte n’était pas de passer pour un être insensible et/ou xénophobe, je pourrais rajouter le cas récent d’Alstom et celui des migrants :

Chez Alstom et pour éviter les 400 licenciements de Belfort, l'Etat vient de passer commande de 15 à 21 rames de TGV, commande qu'elle offre en partie à la SNCF sous la forme de 500 millions d’euros pour le contribuable. Vous me direz qu'avec la dette pharaonique que la SNCF traîne depuis des lustres, 44,1 milliards selon les dernières estimations et le Figaro, cette entreprise n'est plus à quelques millions d'euros près et ce d'autant que l'Etat l'a toujours soutenue très activement. Vous avez dit "erreur de gestion", en voilà une carabinée !

Quand au coût de l’immigration en général et des demandeurs d'asile en particulier, il est exorbitant et ce n'est pas moi qui le dit mais la Cour des Comptes relayée par Le Monde du 15 avril 2015 :  Xénophobe ou pas, les chiffres sont là sous la forme d'un document confidentiel de la Cour des comptes qui s’alarmait du coût de l’accueil et de l’hébergement des réfugiés en France. Elle chiffrait le coût global de l’asile aux alentours de 2 milliards d’euros par an pour environ 66.000 demandes faites en 2013 soit 30.303 euros par demande. Les gagnez-vous annuellement ? C’est sensiblement l’équivalent de la dette due par chaque français. Etonnant non, comme aurait dit un autre humoriste aujourd'hui disparu lui aussi ?

Ajoutons à cette situation déjà phénoménale, des milliards que l’on donne ou que l’on va être contraints de donner à la Turquie pour minimiser cette même immigration, les conséquences de cet accord européen, immense chantage dont les effets sur notre économie sont « incalculables » à ce jour mais seront considérables à n’en pas douter et la goutte turque fera inévitablement déborder le vase européen déjà bien trop plein.

C'est d’autant plus dramatique, que tôt ou tard, ces mêmes Turcs finiront par obtenir ce qu’ils veulent depuis longtemps déjà : à savoir toute absence de visa pour entrer dans un pays de la communauté européenne et qui sait peut-être une entrée gratuite et autorisée sans contrainte dans l'espace Shengen avec une adhésion de leur pays à la C.E.E dans quelques années. C'est à redouter car il y a belle lurette que la France ne décide plus, ni en Europe, ni dans son propre pays. Je vous rappelle que la Turquie vient d'emprisonner 18.000 opposants au régime du président Erdogan et que 50.000 autres se sont vues retirer leur passeport (source Le Temps).

Le pire en matière de risques économiques et d'immigration exponentielle est sans doute encore devant nous.

Vous remarquerez que je n'ai pas voulu couper les cheveux en quatre et que je n'ai pas évoqué le salaire mensuel "démentiel" du coiffeur de notre président.

Oui, nous sommes de vraies vaches à lait mais n’ayons pas peur de l’avenir, la Chine est là, déjà prête à nous « piller » tout le lait que nous produisons en France…..et puis il paraît que le lait de vaches ce n’est pas si bon que ça pour la santé….alors…..

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Partons à la chasse au gaspi alimentaire !!!

Publié le par gibirando

 


Il y a quelques semaines, le 10 novembre exactement, j’ai regardé à la télévision, un reportage à Envoyé Spécial qui s’intitulait « Le gaspillage-Plongée dans nos poubelles ». Ce reportage concernait bien sûr le gaspillage alimentaire. Je l’avoue, pour diverses raisons qui tiennent sans doute à l’éducation que j’ai reçue, j’ai été terriblement choqué par ce reportage. En effet, étant enfant, mes parents m’ont toujours habitué à ne rien laisser au fond de mon assiette, quand à un « simple » quignon de pain, à la maison, il était hors de question qu’il finisse au fond de la poubelle. J’ai toujours mangé à ma faim et malgré ça, il ne restait pas souvent du pain sur la table et de la nourriture en général mais quand bien même il en restait, le pain finissait en « pain perdu » ou les restes finissaient la plupart du temps dans la gamelle du chien quand ce n’était pas dans le poulailler ou bien dans les clapiers des lapins quand il s’agissait de légumes. Pourtant, nous n'étions pas des paysans mais de simples citadins possédant un petit bout de jardin. Mais c'est ainsi que nous vivions, très modestement, et il était hors de question de jeter la moindre nourriture et nous recyclions, bien avant, la mode du "tout écologique", tout ce qui pouvait l'être. Eh oui, les temps ont bien changé....mais c'est la crise...donc ce n'est pas en bien !

Mais revenons à notre reportage. Le film, lui, commence par une charmante jeune dame qui vient de faire ses courses, dont on apprend qu’elle serait institutrice. Elle ouvre son frigo puis son congélateur et avant même d’y ranger ses nouveaux articles, on la voit, après vérification des dates de péremption, jeter dans un grand sac poubelle, un nombre impressionnant de produits alimentaires dont certains, et notamment des barquettes de viandes, sont encore dans leurs emballages d’origine. Quand le journaliste lui demande comment elle peut en arriver là, à agir de la sorte et à jeter de la nourriture dont la date vient parfois à peine d'être dépassée, elle lui répond comme si tout ça était parfaitement naturel : « c’est sans doute la peur de manquer ! ». J’avoue que sur l'instant, si j'avais cette jeune femme devant moi, je lui dirais sans doute très vigoureusement le fond de ma pensée mais d’emblée, c'est plutôt la surprise qui prédomine et j’ai un mal fou à croire à ce scénario car pour une institutrice, qui plus est, mère de trois enfants, je me dis « quelle éducation a-t-elle reçue ? », et si c’est vrai, « quelle éducation va-t-elle inculquer à ses trois enfants ? ». Et bien oui, même si cette jeune femme jette sans compter et sur l'instant plusieurs kilos de nourriture, la suite du reportage semble tristement confirmer que le film n'a pas été monté de toutes pièces car le journaliste rajoute que chaque français jetterait pas moins de 20 kilos de nourriture par an ! C'est tout simplement incroyablement ahurissant mais le pire reste à venir car dans la foulée, le journaliste vient nous expliquer que cette « banalisation » du gaspillage ne serait pas uniquement la faute du seul consommateur mais qu’il s’agirait d’une habitude inscrite dans notre mode de vie actuel. Alors c'est ainsi qu'en France, un quart de la nourriture produite serait jetée, nourriture le plus souvent encore parfaitement comestible. Je ne vais pas vous décrire le reportage dans tout son détail car si vous ne l’avez pas vu, vous pourrez le regarder en cliquant ici, mais quelques points m’ont interpellé particulièrement. C’est ainsi, qu’on apprend que les cantines scolaires au même titre que les grands distributeurs (hypermarchés, supermarchés) et même les producteurs eux-mêmes seraient les plus grands « contributeurs » de ce gaspillage alimentaire. On y apprend ensuite que toutes les grandes chaînes de distribution jettent la plupart de leurs produits frais, leurs poissons et leurs viandes invendues avant même l’arrivée « fatale » de la date de fin de consommation et cela, de peur que les consommateurs ne les trouvent pas suffisamment frais et aillent voir ailleurs. Toujours aussi ahurissant, vous ne trouvez pas ? Chez les producteurs maraichers, même sons de cloches. On jette, on jette encore, on jette toujours, tous ce qui n’est pas « commercialisable » dans le circuit économique habituel : fruits trop petits ou pas suffisamment beaux, fruits ou légumes trop mûrs ou pas assez,  articles qui ne correspondraient pas au calibre souhaité par les consommateurs, etc...De ces produits parfaitement consommables , on en remplit des bennes entières pour les mettre en décharge après les avoir récoltés.  Vous avez dit ahurissant ? Puis, la jeune institutrice revient sur le devant de la scène et on la montre entrain de faire ses courses dans un supermarché, attentive aux produits les plus frais, aux fruits et légumes les plus beaux et aux dates de péremption les plus lointaines. Après l’avoir vu jeter un nombre incalculable d’articles sortis plein de fraîcheur de son réfrigérateur et de son congélateur, on est en droit de se demander pourquoi, elle est soudain si attentive à tout ça. Pas très logique ! Enfin, c’est sans doute en partie cela, les mauvaises habitudes inscrites dans le mode de vie des français ! Puis enfin, alors qu'un système de banques alimentaires fonctionne à merveilles et vient en aide à 13 millions de personnes démunies dans toute l'Union Européenne, comble de la « bêtise » et de la « rapacité » humaine, on y apprend que certains grands distributeurs versent de l’Eau de Javel pour dénaturer les produits afin que personne ne puisse les récupérer dans leurs poubelles. Car bien évidemment, le film se termine, avec la contrepartie de cette incroyable dilapidation alimentaire à savoir la nécessité « vitale » que certaines personnes (associations ou particuliers) ont à trouver à manger, quitte à faire les poubelles. En priorité, ces poubelles, ce sont celles des hypermarchés mais dans les villes, mais ce sont aussi celles des restaurants, des hôtels, des fast-food, des cantines, des hopitaux, des réfectoires divers et variés, des marchés, des petits commerçants mais c'est aussi la vôtre....En tous cas, pas la mienne car les "Dumpster diving", les plongeurs de poubelles, comme on les appelle, n'y trouveront rien à consommer !

Et oui, tout ça m’a énormément choqué, à l’heure actuelle où à chaque journal télévisé, on ne cesse de nous  « bassiner » avec la crise économique, à l’heure actuelle où on n'arrête pas de nous montrer la misère humaine et les famines qui règnent dans un grand nombre de pays, à l’heure actuelle où les produits alimentaires ne cessent d’augmenter et le pouvoir d’achat, lui, de diminuer sans arrêt, à l’heure actuelle où les associations caritatives et humanitaires, style Restos du Cœur, ont une incroyable recrudescence (+25% sur les 3 derrières années) du nombre de repas gratuits à offrir, à l’heure actuelle où la pérennité du PEAD (Programme européen d’aide aux plus démunis), cher à Jacques Delors et à Coluche, semble ne plus pouvoir être assuré pour les prochaines années, tout ça est complètement incompréhensible et absurde.

Oui, pour toutes ces raisons et sans doute bien d’autres comme celle de savoir que dans le monde entier, c’est la moitié de l’alimentation produite qui n’est pas consommée, le tiers partant directement dans les poubelles, celle de savoir qu’on « assassine » pour rien des millions d’animaux d’élevage dont la vie même a très souvent été terriblement bafouée avant même d'arriver sur les étals, celle de cette période incroyablement égoïste que nous vivons où les riches n’ont jamais été aussi riches et les pauvres, jamais aussi pauvres, ce « monstrueux » gaspillage alimentaire a un côté « écœurant » voire « répugnant ».

En tous cas, à quelques mois des élections présidentielles et dans cette période de crise économique et financière que nos politiques décrivent comme la pire jamais survenue, trouver des solutions pour commencer à tenter d’inverser cette spirale infernale du gaspillage alimentaire, voilà un très beau challenge que bon nombre de nos candidats serait inspiré de mettre en tête de leur programme….

Alors si dans les années 70, en matière d’énergie, le slogan à la mode « chasse au gaspi » était devenu incontournable, aujourd’hui, il serait bon de le remettre au goût du jour pour l’alimentaire, quitte à ce qu’il devienne une espèce d’outil de « propagande ». Quelques bonnes idées comme par exemple la suppression des dates limites de consommation pour les produits les moins sensibles, plus un bourrage de crânes permanent, voilà ce qu’il faudrait sans doute mettre en œuvre pendant quelques années, pour changer les mauvaises habitudes de tous ou en tous cas du plus grand nombre…Mais il y aura toujours les lobbyings des plus puissants et là,.....c'est une toute autre histoire....que je vous raconterai peut-être un jour ou l'autre....

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