• La Boucle vers la Vierge de la Récaoufa au départ de Villeneuve-les-Corbières.

    Ce diaporama est agrémenté de 4 musiques interprétées par la pianiste japonaise Makiko Hirohashi, grande spécialiste de la musique relaxante. Ces musiques ont pour titre : "A Town With an Ocean View (Joe Hisaishi)", "Once in a While, Talk of the Old Days (Tokiko Kato)", "My Neighbor Totoro (Joe Hisaishi)" et "The Name of Life from Spirited Away (Joe Hisaishi)". 

    La Boucle vers la Vierge de la Récaoufa au départ de Villeneuve-les-Corbières.

    La Boucle vers la Vierge de la Récaoufa au départ de Villeneuve-les-Corbières.

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    En ce 3 février 2024, la météo étant parfaite, car sans nuage et merveilleusement tiède, nous avions décidé d’aller découvrir au cours d’une petite boucle pédestre « la Vierge de la Récaoufa au départ de Villeneuve-des-Corbières ».  Ce village est le plus proche de cette petite tour consacrée à la Vierge Marie. Ici, on l’appelle aussi « Notre-Dame de la Récaoufa » ou « Sainte-Raphine ». Il s’agit d’une statuette en fonte ; et donc couleur rouille foncé ; trônant au sommet d’une tour ronde, tour elle-même érigée au sommet d’une colline située sur le Domaine de Balansa (Balansac sur la carte IGN), à 366m d’altitude. L’histoire qui nous est contée sur le Net nous dit ceci : "Cet édifice est un ancien lieu de pèlerinage. Les gens du cru y montaient animé d’abord par des sentiments de piété mais aussi pour diverses raisons pas toujours religieuses. Ainsi, on pouvait y prier pour implorer diverses grâces mais aussi pour demander protection, souhaiter des pluies pour les récoltes, conjurer de mauvais sorts ou plus simplement lors des processions.  Elle fut construite aux alentours de 1869 mais fut ensuite détruite par un violent orage en janvier 1972. Elle fut restaurée en 1975. Une paroi rocheuse, en contrebas de la tour, abrite un sanctuaire rupestre où se rejoignaient les fidèles dont les vestiges épars remonteraient au 17ème siècle. Encore noircie par la fumée des cierges, cette grotte recèle une niche naturelle, ayant abrité la statue en bois de Notre-Dame. Ce sanctuaire est le témoignage d'une authentique tradition religieuse locale. Ce site se nomme Rec-Caoufat peut-être en raison des bas fourneaux qui servaient à réduire le minerai et qui étaient chauffés au charbon de bois, le mot « récaoufa » signifiant « réchauffer » en langue d’oc". (source Corbières-Salanque Tourisme.com). Mais revenons à la randonnée à proprement parler. Une fois n’est pas coutume, nous partons un peu « la fleur au fusil » ayant simplement jeté un coup d’œil sur la carte IGN de Géoportail et sur ce qui est dit succinctement sur le Net. La randonnée étant courte, je me dis « il y aura bien des indications et un balisage qu’il suffira de suivre ». De toute manière, j’ai enregistré un tracé dans mon GPS trouvé sur le Net. Il est donc 11h15 quand nous rangeons notre voiture sur un parking au centre du village. A cet instant, j’ignore donc qu’il y a 2 circuits pédestres distincts au départ de Villeneuve-les-Corbières. Le plus court que nous allons accomplir car c’est celui que j’ai vu sur le Net et un second bien plus long passant par le lieu-dit La Blaquière. Après avoir garé notre voiture au centre de la commune et demandé de l’aide, c’est une charmante jeune dame qui nous indique l’endroit où se trouve la ligne de départ. Il est situé en face la mairie et ce départ correspond au circuit le plus court. La rue à suivre a pour nom « Pech de Grill », puis un peu plus loin, on trouve celle étonnament appelée "rue du Canigou". A la vue de ce panneau signalètique, je suis agréablement étonné au point d'en rigoler. En effet, ici nous sommes au pays des gabatchs, comme les appellent péjorativement les Catalans, et trouver un lieu si emblêmatique de ces derniers en plein pays audois ne manque pas de me surprendre, et ce d'autant que je suppose le Canigou à plus de 100km à vol d'oiseau. Finalement, ce n'est pas si idiot que ça, puisque certes le Massif du Canigou est très loin mais il sera parfaitement visible depuis la Récaoufa. Pour la suite, c’est assez simple, car nous suivons le tracé enregistré dans mon GPS et finalement il correspond à un balisage de couleur jaune et ce, jusqu’à atteindre notre objectif. Notons quand même qu’en cours de route des panonceaux directionnels proposent de monter à la Récaoufa par un chemin correspondant à celui que nous emprunterons lors du retour. S’agissant d’une boucle, rien de plus normal qu’il y ait 2 sens possibles ! Comme toujours, je me mets de suite en quête de tenter de photographier la Nature. En cette superbe et tiède journée d’hiver, entre une végétation de garrigue et des vignobles,  Dame Nature s’avère « parcimonieuse » avec peu de fleurs, de fébriles passereaux et de rares papillons . Tout en marchant, il me faut donc redoubler de vigilance et de patience pour parvenir à un brin de réussite. Finalement, mon abnégation sera payante et le résultat s’avérera plutôt correct pour une journée d'hiver. A part ça, la montée vers la Vierge de la Récaoufa s’effectue sur un terrain calcaire le plus souvent caillouteux. Au départ peu raide mais devenant plus abrupte au fil du sentier. Un vestige en pierres sèches se fait jour. Abri de berger, vieux puits à glace délabré, abri brise-vent, vu son état, il est difficile d’y mettre un nom. Après 4km de montée ininterrompue, l’arrivée devant la vierge est une superbe consolation et ce, même si la pratique religieuse n’est pas forcément « notre tasse de thé ». Dans l’immédiat, la seule tasse appréciable est faite de « café » , après avoir englouti avec appétit nos désirés sandwichs. Il faut dire qu’il est déjà 12h45. Ce pique-nique est pris face à de splendides panoramas à 180°, côté est de la colline. Toutefois, il est important de dire qu’en tournant autour de la Récaoufa, c’est bien des vues à 360° que l’on aperçoit. Pour n’évoquer que quelques lieux bien renommés car objectifs d’autres balades, citons le Massif du Canigou, le Mont-Tauch et son pech de Fraysse, la Cadorque et son ermitage St-Victor, le Pech d’Auroux, le Montolier de Périllosle Mont Alaric mais aussi la Méditerranée d’un côté et un petit bout des Pyrénées de l’autre. Oui, même si l’aspect religieux n’est pas votre intérêt premier, les panoramas compensent largement les efforts accomplis. Le retour s’effectue en empruntant le GR.367 Sentier Cathare. De ce dernier, on trouve facilement le balisage blanc et rouge sous la tour, côté ouest et direction le nord. Un mauvais sentier caillouteux descend de manière assez abrupte où une attention constante est indispensable. Ici un ou deux bâtons de marche ne sont pas du luxe. Beaucoup plus bas et dès lors que l’on croise un autre sentier balisé en jaune partant à gauche, il faut emprunter ce dernier. Ce sentier se confond en grande partie avec le lit d’une étroit ruisseau asséché le plus souvent. Il est encadré parfois de murets plus ou moins hauts. Un panonceau nous rappelle qu’il s’agit d’une « ravine » et donc à éviter par temps de pluie et même après des précipitations importantes. La suite et fin est assez simple car avec un balisage plutôt bien présent. On retrouve la rue du Canigou puis celle du Pech de Grill. Le centre principal de Villeneuve-les-Corbières est là mais la commune étant relativement étendue avec un habitat dispersé, nous n’en avons visité qu’une modeste partie autour de la place du Monument. Visites de Villeneuve-les-Corbières incluses, c’est environ 5km que nous avons accompli. Carte IGN 2547OT Durban – Corbières – Leucate – Plages du Roussillon Top 25.

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