• Le Pech d'Auroux (940 m) et les Gorges de Galamus

    Ce diaporama est agrémenté de la chanson "Le Coeur Grenadine" interprétée par Laurent Voulzy sur sa musique et des paroles d'Alain Souchon.

    Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour un plein écran.


     

    Si au travers de ce reportage, j'ai voulu faire un condensé de plusieurs balades réalisées dans ce secteur, c'est parce qu'il y a ici entre Aude et Pyrénées-Orientales énormément de jolies choses à voir et bien sûr de nombreux sentiers pour y parvenir et les contempler. Et si je l'ai intitulé "Le Pech d'Auroux et les Gorges de Galamus", c'est parce que ces deux lieux représentent les éléments essentiels de cette pierre angulaire. Ce sont les clous du spectacle ! Et de surcroît, ils sont intégrés à une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Alors bien évidemment, si les sentiers sont indispensables, ici on a presque l'embarras du choix : Tour du FenouillèdesSentier Cathare mais aussi le GR.36 et de nombreux chemins de petites randonnées ou chemins de pays (PR) le plus souvent bien entretenus sont à disposition. Pour grimper au Pech d’Auroux (940m) puis découvrir les fabuleuses Gorges de Galamus que je vous propose dans ce descriptif, on ne déroge donc pas à cette règle car il y a de nombreux sentiers pour y parvenir. Bien sûr, le circuit que je vous propose (en noir sur ma carte) est le plus long mais il permet de tout apprécier sur une seule journée. Mais comme il existe bien d’autres possibilités, on peut aller au  Pech d’Auroux sans visiter les Gorges de Galamus et vice-versa !  Sur ma carte, j’ai donc volontairement dessiné plusieurs tracés offrant ainsi une large palette de randonnées avec des variantes plus ou moins longues : le tracé bleu permet de revenir à la voiture après avoir escalader le Pech d’Auroux sans aller voir les gorges mais pris dans le sens inverse, il permet de surplomber les Gorges de Galamus et de partir à leur rencontre en évitant l’ascension du Pech d’Auroux. Quand au tracé en rouge, il permet une descente plus rapide vers les gorges (mais aussi plus scabreuse) que celle qui va vers le Moulin de Cubières. De toute manière, vous pourrez revenir randonner plusieurs fois sur ce site et quelque soit la saison, je suis prêt à vous garantir de belles découvertes panoramiques, floristiques, faunistiques et géologiques ! Pour le parcours principal, à Saint-Paul-de-Fenouillet prendre la D.7 en direction des gorges sur un peu moins de 3 kilomètres pour parvenir à un large virage où un chemin file à droite. A gauche de la route, des panonceaux indiquent qu’on est à la fois sur le GR.36, le Tour du Fenouillèdes et le Sentier Cathare. D’ailleurs, dès le départ, un grand panneau de bois balisé de marques blanches et rouges indique clairement la direction de « Peyrepertuse », fameuse forteresse cathare.  Après avoir laissé sur votre droite la carcasse d’une voiture bleue au fond d’un fossé et sur votre gauche une petite vigne, la sente s’élève immédiatement dans une végétation typiquement méridionale. Au bout d’un quart heure, vous atteignez le col de Corbasse (419m) où les vues sont splendides sur la Vallée de l’AglySaint-Paul de Fenouillet et la Massif du Canigou. Excepté dans le sous-bois qui le précède, vous aurez peu d’ombre sur les 3,5 kilomètres et les 340 mètres de dénivelé qui mène au Pla de Brézou (665 m). Aussi quand vous l’aurez atteint, vous en apprécierez la fraîcheur et la sérénité qui s’en dégage. Traversez-le dans sa longueur pour aller découvrir les beaux paysages vers la vallée du Verdouble et Peyrepertuse. En effet, c’est de cette extrémité où paissent souvent quelques vaches paisibles, qu’il vous faudra repartir en sens inverse et suivre une sente qui file à droite du pla (panneau avec variante du GR, balisage rose également). Profitez aussi de cette belle prairie entourée de petits bois ombragés pour vous reposer et éventuellement vous restaurer un peu. Vous risquez d’en avoir besoin car si le « Pla de Brézou » se termine, un autre plat vous attend, un plat de résistance qui s’appelle le Pech d’Auroux (940 m) et que vous avez certainement remarqué sur votre droite en arrivant. Un grand dôme triangulaire boisé dominé d’une haute paroi rocheuse (photo). Pour y parvenir, la sente va rapidement se transformer en un court mais très escarpé raidillon de 275 mètres de dénivelé, où pour se hisser, vos mains seront parfois aussi utiles que vos pieds ! Le Pech d’Auroux est un merveilleux mirador à 360 degrés sur une grande partie des Pyrénées Catalanes et Ariégeoises, du Fenouillèdes et des Corbières. La suite est une longue descente avec souvent le Pech de Bugarach et les crêtes des hautes falaises de Galamus en ligne de mire. Tout cela jusqu’à une croisée de deux chemins : d’un côté la D.7 à 45 minutes (tracé en bleu), de l’autre Cubières et Galamus (tracé principal en noir). En prenant, cette dernière option, la sente se remet un peu à monter, redescend et rencontre une nouvelle intersection au Col das Souls. D’un côté et à gauche, la « descente rapide » vers les gorges (le tracé rouge sur ma carte) par une forte pente pas toujours évidente et se transformant en véritable toboggan après les pluies et tout droit « Cubières par le moulin », descente plus facile car plus praticable mais sur laquelle un peu plus bas il ne faut pas se laisser entraîner vers un large chemin qui file à droite. Dans les deux cas, vous partez découvrir les remarquables Gorges de Galamus. Sinueuses à l’excès, elles empruntent le limpide cours de l’Agly, sont dominées par la D.7, périlleuse ici car bordée d’un bas parapet, pas trop impressionnantes au début, elles se creusent au fur et à mesure puis se transforment en un véritable canyon quant on approche du séculaire ermitage Saint-Antoine. On accède à ce véritable nid d’aigle accroché à la paroi rocheuse et construit dans une grotte par un mince boyau creusé dans la roche. Ici les gorges deviennent abyssales et finissent par devenir si étroites et si profondes que le lit écumeux de l’Agly reste le plus souvent invisible. Paradis des canyonneurs ou des randonneurs en eau vive selon le débit de la rivière, les gorges sont très fréquentées à la bonne saison. Classé monument historique en 1927, l’ermitage mérite une ample visite, gratuite de surcroît. Le sentier le traverse et retrouve un peu plus loin son parking et la D.7. Encore un dernier petit effort, votre véhicule n’est plus très loin ! Pour cette boucle longue d’environ 19 kilomètres, comptez 6 à 7 heures de marche. Chaussez-vous convenablement et par une chaude journée, emportez beaucoup d’eau ! Carte IGN 2447 OT Tuchan Top 25.
    « Le Sentier forestier des cinq sens, Cobazet et la forêt de Mosset (1.539 m)L'Etang de Laurenti et le Roc Blanc (2.542 m) »

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :