• Le Tour du lac de Puyvalador depuis Réal


    Ce diaporama est agrémenté de musiques interprétées par le duo "Secret Garden". Elles ont pour titre : "Ode To Simplicity", "Heartstrings", "Windancer" et "Passacaglia".

    Si vous aimez les petites randonnées pédestres pas trop difficiles et que vous n’avez jamais fait le tour du lac de Puyvalador à pied, je vous conseille vivement cette courte et agréable balade dont le départ s’effectue depuis le joli village de Réal. Contrairement à nous, choisissez de préférence un jour ensoleillé où le lac est plutôt plein car c’est bien plus joli et filez vers cette magnifique région qu’est le Capcir. Dès le départ, une grenouille rousse nous raconte l’histoire de cette prairie humide sur quelques panonceaux très ludiques qui ont été judicieusement placés sur le sentier qui file parallèle à l’Aude, qui n’est ici qu’un étroit cours d’eau. Ces panneaux, très intelligemment présentés en « braille » pour les malvoyants, mais également en catalan et en français, permettent d’en savoir un peu plus sur la faune et la flore que l’on est à même de découvrir ici au bord du lac. Guère plus loin, un observatoire est là pour nous faire découvrir les éventuels oiseaux limicoles et échassiers qui sont amenés à passer et à séjourner dans ce biotope remarquable. Plus loin, le saisissant barrage est là pour nous donner une autre idée de cette retenue d’eau où s’ébrouent les colverts, où planent les hirondelles, où plongent les cincles, le tout sous le regard placide de nombreux bovins mais sous celui plus inquisiteur de nombreux rapaces. A l’entrée du barrage, c’est un autre regard qui accueille les visiteurs, celui figé pour l’éternité de Joachim Estrade, dont l’effigie trône au milieu d’une monumentale stèle élevée ici en souvenir de cet immense ingénieur des Ponts et Chaussées. Il faut avouer que son nom n’est pas resté dans les annales de l’Histoire et ses prouesses hydroélectriques sont bien trop souvent méconnues, Et pourtant, c’est grâce à ce grand précurseur dans le domaine de l’électricité et de l’hydroélectricité que l’on doit, entre autres nombreuses créations, l’arrivée du premier éclairage public dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales. On quitte le visage impassiblement métallique et verdâtre du grand entrepreneur pour franchir le barrage sous les voltiges incessantes des innombrables hirondelles qui ont élues domicile dans les murs de l’édifice. Le sentier, désormais commun avec le G.R.P du Tour du Capcir, grimpe vers le tranquille village de Puyvalador que l’on traverse en quelques minutes seulement. On laisse l’église du village sur la droite et l’on poursuit l’itinéraire sur l’asphalte en empruntant la petite route départementale D32g qui file vers le hameau de Rieutort. Au bout de 600 mètres environ, un panonceau indique de partir en gauche et dans les prés en direction de deux nouvelles découvertes que sont les ponts dits « romains » de la Polideta et de celui de les Molines. En réalité, si ces deux ponts n’ont de romains que le nom et ils n’en demeurent pas moins qu’ils enjambent depuis des lustres deux torrents de montagne que sont respectivement le Rec de Cirerol et le Galbe. Bien plus réputé que le premier, le Galbe est surtout connu pour sa merveilleuse vallée qu’empruntent les randonneurs du Tour du Capcir, vallée au bout de laquelle se trouve les « fameuses pierres écrites », insolites prétextes à une excursion pédestre printanière ou estivale. Peu après le pont de les Molines, on quitte le G.R.P du Tour du Capcir en direction d’un autre pont, celui où passe la D.118 qui relie Puyvalador à Formiguères. On traverse la route pour reprendre la direction du lac en longeant le delta du Galbe qui s’élargit amplement en atteignant le réservoir. Il faut dire que le lac a été presque asséché ces jours derniers et ce vide laisse apparaître de grandes plages de sables, de graviers et de galets emportés là par le fougueux torrent. Ici, on regrettera que le sentier s’écarte puis s’éloigne du bord du lac mais en contrepartie, on va successivement traverser un petit bois de résineux puis de feuillus où virevoltent de nombreux passereaux, des prés où paissent des vaches bigarrées, des petites zones marécageuses que l’on traverse à l’aide de pontons opportunément placés. Pour refermer cette jolie boucle donnée pour 2 heures, nous en avons mis exactement le double, arrêts inclus. Et quand Réal est en vue, on regrette déjà que la balade tire à sa fin. On ne quittera pas le village sans visiter ses maisons, ses ruelles et surtout sa belle église romane dont la première mention écrite date de 893. Elle est dédiée à Saint Romain d’Antioche. Un petit saut en voiture est nous voilà déjà à Odeillo de Réal, hameau dont l’histoire est d’une incroyable richesse tout comme les Angles où nous terminerons notre voyage en Capcir par une visite de sa partie la plus ancienne et la plus pittoresque.   Carte IGN 2249 ET Font-Romeu - Capcir Top 25.

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