• La crème à bronzer n'a plus aucun avenir.

    La crème à bronzer n'a plus aucun avenir.


     

    L’été se termine et force est de reconnaître que je n’ai guère bronzé. Il faut dire qu’ayant passé l’été à la montagne, je n’ai jamais pris le temps de me mettre au soleil. D’abord le lieu ne s’y prête pas vraiment, et ce d’autant que l’eau est rare et fraîche voire trop souvent à l’ombre et trop loin. Quant à la crème à bronzer, je n’ai jamais senti le besoin d’en user et ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer. Et puis, quelle importance d’être bronzé ou pas ?

    La couleur de la peau, parlons-en d’ailleurs ! Que le crâne soit blanc, noir, marron, jaune ou rouge, n’est-ce pas ce qu’il y a à l’intérieur qui prime ? Aujourd’hui, et avec la mondialisation, on voit bien que la couleur de la peau est devenue un élément qui n’a plus aucune importance. Sauf pour les annonceurs publicitaires et les chaînes de télévision. Depuis belle lurette, ces gens-là ont compris que l’Europe n’avait plus la primauté de la blancheur de la peau. Il suffit d’allumer la télé pour constater très facilement que la plupart des publicités ont leur métis, leur noir, leur asiatique ou leur arabe de « service » et parfois même trois ou quatre de ces « teintés » en même temps. Idem pour les séries, les feuilletons et autres chroniques diverses et variées. Sur les écrans, il est de bon ton que toutes les couleurs et ethnies soient représentées. Si le terme de « service »  ne peut pas être considéré comme « respectable »,  ni « respectueux », c’est bien avec ce cliché-là que l’on traite le plus souvent ces acteurs de couleur ou ses intervenants télévisuels qui ne sont pas blancs. Il ne faut pas s’y tromper, si l’audimat est bien l’échelle permettant de mesurer les personnes qui sont devant leurs écrans, les couleurs de la peau et les groupes ethniques sont désormais des critères visuels prépondérants. C’est bien le signe d’une évolution dont la célérité n’a d’égal que l’abondance et la diversité des provenances. En France, aucun chiffre de l’immigration n’est fiable mais on sait par exemple qu’en 2018, c’est environ 400 à 500.000 personnes qui sont arrivées et sont restées sur notre territoire, soit l’équivalent de villes comme Rouen ou Strasbourg. Autre signe ? Regardons comment les équipes de foot européennes sont désormais composées, et notamment nationales, et force est de constater que les pays occidentaux ne sont plus ces horizons pleins de blancheur, de candeur et de pureté que l’église catholique a pendant des siècles érigé en dogme. Quand en 2018, les français sont devenus champions du monde de foot, l’ex-président Obama ne s’était-il pas réjoui en disant que les joueurs étaient tous français sans pour autant ressembler à des gaulois ! Autre signe : selon  Jérôme Fourquet, journaliste à l’institut de sondage IFOP, les prénoms arabo-musulmans sont passés de 1% dans les années 1960 à 18% de nos jours. Dans cette même étude, on apprend que le prénom Marie est tombé de 20% au début du 20eme siècle à 0,3 % en 2016. Dans une autre étude, on apprend qu’en France, il y a autant de musulmans que de catholiques chez les 18-29  ans. Oui, qu’on le veuille ou pas, que ça plaise ou pas, l’époque actuelle n’a jamais été aussi prédisposée aux mélanges des couleurs et des ethnies. Si on ne peut pas encore dire que l’Immaculée Conception deviendra un jour une histoire ancienne,  on peut d’ores et déjà la ranger au placard des reliques désuètes car elle est entrain d’être remplacée par une Vierge sinon noire au moins brune et parfois sans doute un peu trop obéissante et soumise. Oui, la conception immaculée finira très vite par être l’exception et de ce fait,  la crème à bronzer n’aura plus aucune utilité. Métis, mulâtre, eurasien, quarteron, sang-mêlé, le blanc n’aura plus la côte et voilà l’avenir tel qui se profile en Europe et bien évidemment en France, puisque notre pays détient tous les records européens en matière d’immigration. Ce n’est pas moi qui le dit mais la plupart des scientifiques qui sont amené à se pencher sur le sujet. Macron lui aussi a dit que le sujet était important mais le temps d’un après-midi, dans un hémicycle quasiment vide, les députés ont survolé le thème car ils savent déjà que la cause est perdue d’avance, même si certains au Rassemblement National veulent encore nous faire croire le contraire.

     

    Alors l’Europe, continent coloré et juste retour des choses ? Oui, si on en croit les scientifiques et les généticiens notamment. On sait désormais que certains gènes et notamment celui intitulé SLC24A5 a une forte influence sur la couleur de l’épiderme, puisqu’il influe sur la mélanine, pigment biologique contenu dans les cellules de la peau. C’est donc cette quantité de mélanine et la grosseur des mélanosomes qui la compose qui détermine la couleur de la peau. Grosso modo, moins de mélanine donne une peau claire et plus il y en a, plus la peau sera foncée, avec bien sûr des exceptions car rien n’est simple dans la génétique humaine. C’est ainsi, que l’on apprend que l’européen Cro-Magnon avait probablement la peau foncée. Normal me direz-vous, puisque si l’on en croit les paléontologues, tous ses ancêtres arrivaient directement d’Afrique. Peu à peu, et sans doute fortement influencées par le climat (rayons ultraviolets), l’environnement et l’alimentation (vitamine D/calcium), les peaux se sont peu à peu éclaircies jusqu’à devenir blanches et amplement majoritaires en Europe à la fin du Néolithique (2000 ans avant J.-C). C’est ce que l’on appelle plus communément « la sélection naturelle ». Sous l’influence des invasions successives, et notamment celles venant d’Asie et d’Orient (Huns, Mongols) et d’Afrique (Maures, Sarrazins, Omeyyades), la situation a quelque peu évolué depuis. C’est ainsi que certaines études effectuées dans la péninsule ibérique ont permis d’établir qu’une moyenne d’environ 11% d’espagnols auraient des ancêtres nord-africains avec de très fortes disparités, 2% seulement en Catalogne et  22% en Castille. Alors et de nos jours, Blanche de Castille aurait-elle le teint hâlé ?

     

    Comme on le voit, la couleur de la peau tient à peu de choses, mais en la circonstance, doit-on craindre quelque chose de cette évolution exponentielle en Europe et en France ? D’abord, je pense que la principale crainte est de savoir qu’elle n’aura plus rien de naturelle comme cela a été le cas pendant très longtemps sur tous les continents : Noirs et bruns en Afrique, blancs en Europe, jaunes en Asie et « rouges » aux Amériques. La Nature avait fait en sorte que chacun puisse trouver son bonheur là où il était. Puis, les blancs sont passés par là, avec d’abord leur esprit de découvertes, qui s’est très vite transformé en colonisations à outrance, en esclavages et en bourrage de crâne de la théologie chrétienne par des missionnaires. Envahir les peuples, changer leurs mœurs, leurs modes de vie, faire en sorte de modifier leurs pensées, les déplacer contre leur gré, ne sera jamais neutre. Pourquoi serait-ce neutre pour les hommes alors que ça ne l’est pas pour les animaux et les plantes qu’on déplace contre leur gré et que l’on traite très souvent, et à juste titre, d’invasifs, d’envahissants ou de perturbateurs ? Perturbateurs de la biodiversité ? N’en faisons-nous pas partie de cette biodiversité ? N’en sommes-nous le principal maillon et celui qui la perturbe au plus haut point ? Aujourd’hui, le boomerang de la colonisation européenne qu’on avait lancé voilà bientôt deux siècles nous revient dans la gueule. Si l’Europe a connu deux « guerres mondiales » successives, dont elle a été l’épicentre, voilà maintenant plus de 70 ans que la paix est revenue, et bien évidemment et par la logique des choses, elle est devenue l’Eldorado à atteindre coûte que coûte pour bon nombre de populations de tout horizon et plus particulièrement pour celles que l’on avait colonisées. Or, on voit bien pourquoi les peuples sont amenés à bouger d’un continent à un autre : explosion démographique planétaire, guerres, famines, maladies, pauvreté, recherche d’emplois et surtout le désir d’aller vivre sous de meilleurs auspices ou plus simplement dans un monde meilleur. Or, si la mondialisation à marche forcée est une réalité, on sait tous que l’Eldorado n’est qu’un mythe et rares seront ceux qui trouveront l’or tant espéré ! Les richesses ne se partagent pas, elles prospèrent chez les riches ! Dans les pays où le métissage commence à dater ;  comme au Brésil par exemple ; où l’on pourrait penser que le pays est homogène grâce à son immense diversité de couleurs et de mélanges de peuples venus de différents horizons, le mythe d’une nation métissée harmonieuse fait « flop » dès lors que l’on analyse certaines statistiques. C’est ainsi que 5% seulement des métis et des noirs occupent des postes de responsabilités, 70% des 10% les plus riches sont blancs tandis que 74% des 10% les plus pauvres sont noirs. Outre, ces aspects-là, les plus graves sans doute, on voit bien les difficultés que présentent certaines communautés pour s’intégrer à cause d’une religion ou de coutumes bien différentes, pour ne pas dire de civilisations plus archaïques, comme l’affirment certains. Chacun veut garder sa peau considérant qu’elle est un avantage ou un privilège mais malgré tout les croisements s’effectuent. Quand à ceux qui sont là depuis très longtemps, il voit arriver à contrecoeur et comme des envahisseurs tous ces peuples venus dont ne sait d’où ? Ils les voient arriver d’autant plus d’un mauvais œil que ces nouveaux venus arrivent avec leurs différences et leurs problèmes, la plupart du temps en engendrent de supplémentaires, sans pour autant que leurs pays d’origines retrouvent la quiétude, la paix ou la prospérité permettant un éventuel retour au bercail. Nos politiques, toujours très laxistes, ne font rien et de ce fait rien ne bouge et tous les nouveaux venus restent la plupart du temps sur place ! Or, il est évident que si rien ne change, si les richesses ne sont pas mieux partagées, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ou alors nous irons à la catastrophe. Or, depuis l’Antiquité et après le Moyen-Âge, l’Europe, continent de l’itinérance, n’a connu que des migrations intra-européennes (celtes, germains, scandinaves, slaves, etc….) puis les deux guerres mondiales ont créé leurs lots de migrants et de réfugiés (polonais, russes, arméniens, italiens, espagnols) plus faciles à assimiler et à intégrer car de convictions chrétiennes pour la plupart, avec une peau blanche et des modes de vie similaires. Or, c’est bien connu, ne pas être pareil fait peur. Les différences font peur. L’Homme est ainsi fait et les mentalités ne changeront pas facilement et ce d’autant si les problèmes s’amplifient comme il est à craindre. Au-delà de cette crainte, il est certain que nous perdrons quantité de nos valeurs, de nos repères, de nos coutumes et en un mot de notre Histoire, car comment expliquer à des gens venus d’autres continents et en trop grand nombre, qu’au début, dans ce qui allait devenir la France, il y avait des Gaulois récalcitrants qui se battaient déjà contre des envahisseurs romains pour défendre leur territoire ? Comment leur dire que Pépin le Bref, Charles Martel et Charlemagne repoussaient leurs ancêtres à cause de leur frénésie à envahir notre pays et surtout de le faire avec de violentes razzias ?

     

    Voilà la réalité telle qu'il faut la regarder en face. La regarder ne suffira pas à changer les choses. Aujourd’hui, on vit dans un monde en constantes mutations, mutations de plus en plus accélérées de surcroît ou l’humain n’est qu’un pion sur l’échiquier planétaire. Il suffit d’écouter les politiques et les économistes quand ils nous parlent à la TV pour comprendre que tout se calcule et se mesure en termes macro-économiques et financiers. Argent, croissance, développement, production, productivité, intérêts, bénéfices, dividendes, ratios, quotas, géostratégie… voilà les mots que l’on entend quelque soit le sujet évoqué. L’humain est le plus souvent oublié des débats.

     

    Si les publicitaires pouvaient vendre de la crème à bronzer à des noirs, ils le feraient sans aucune hésitation et aucun scrupule car ce qui compte pour eux ce n’est pas la couleur à obtenir mais l’argent à gagner !

     

    Alors si la peau et sa couleur ont si peu d’importance, il faut garder en mémoire, que la plupart des gens tentent d’être bien dans la leur voire de la sauver dans le pire des cas !

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