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Partenaires et amis
Certaines sociétés, sites Internet, organismes divers ou particuliers m'ont accordé leur confiance et ce, de diverses manières soit en souhaitant récupérer un article sur mon blog, un diaporama ou plus simplement une photo, d'autres en m'offrant des partages ou en proposant un lien vers un de mes articles. Je les en remercie. Voici la liste de ces contacts les plus marquants avec des liens vers de très bons souvenirs pour moi.
Pour mettre en avant un de leur articles, le site TraceGPS m'a demandé l'autorisation d'utiliser certaines de mes photos et de faire un lien à propos de ma balade intitulée "Du moulin de Vingrau aux Gouleyrous". J'ai bien évidemment accepté.Cliquez sur le logo pour en savoir plus.
Avant que l'hiver ne s'installe définitivement, j'avais envie de faire une belle randonnée et si possible en altitude. Par chance, en ce dernier samedi d'octobre, la météo annonce une splendide journée et mon choix se porte sur le Madres (2.469 m) depuis le col de Sansa (1.775 m). Depuis longtemps, plusieurs amis randonneurs me parlent de ce beau parcours et si je connais très bien le Madres depuis le col de Jau et le vallon de la Balmette pour l'avoir réalisé à plusieurs reprises, cette boucle et ce secteur en général me sont totalement inconnus. Seul inconvénient, je me retrouve tout seul mais l'occasion est trop belle ! Direction le Capcir, et plus particulièrement Formiguères puis les hameaux de Vilanova et du Réal où une bonne piste monte jusqu'au point de départ. Tout en montant, un soleil de plomb illumine déjà le splendide lac de Puyvalador. 10 heures, voilà le col de Sansa, je laisse la voiture, harnache mon sac à dos, fourre mon petit appareil photo numérique dans une poche et analyse encore une fois ma carte IGN et mon GPS. La piste est là qui file droit direction nord-nord-est. Au bout d'un moment je délaisse la large piste et emprunte désormais une sente plus étroite mais toujours balisée en jaune et rouge. C'est un tronçon du Tour du Capcir. Tout en grimpant, elle zigzague dans la forêt et suit le torrent de la Coume de Ponteils. Le balisage est correctement visible mais je garde mon GPS allumé qui pour l'instant suit parfaitement le tracé que j'ai enregistré. Je quitte la forêt pour un plat herbeux. Le Madres est désormais en permanence dans mon champ de vision. De là, il apparaît écrasé (photo), mais si vous devez faire cette randonnée, ne vous y fiez pas, le dénivelé continue sans cesse, s'accentue après le refuge ONF de la Coume de Ponteils et le point culminant est encore très loin. Dans un dédale de sentes laissées par les animaux, je finis par perdre le balisage qui se dirige au refuge de la Font de la Perdrix et je prends l'option d'aller tout droit vers le Clot Rodon. Passée cette tracasserie, je reste, au bord de cette large crête, subjugué par la beauté des panoramas à 360° (plaine du Roussillon jusqu'à la mer, Canigou et tout cet enchaînement de sommets des Pyrénées- Orientales jusqu'à l'Ariège) et des paysages plus proches (gorgs, Coronat, pic Pelade, Garrotxes, tourbières du Madres). Il est midi, voilà deux heures que je marche et il est l'heure de manger. La magnificence des gorgs Estelat et Blau me laisse tellement pantois qu'aucun autre site ne me paraît plus approprié à la pause d'un copieux casse-croûte. C'est donc les pieds ballants au bord de ce sublime précipice que je déjeune d'un bel appétit. Une heure plus tard, c'est le sac plus léger mais le ventre plus lourd que j'attaque la rude montée vers le Roc Nègre. La végétation a définitivement laissé place aux rochers. Seules quelques rases graminées réussissent à pousser dans ce milieu minéral. Après un passage très difficile voire périlleux, j'atteins le sommet du Madres et son identifiable orri. Le temps de quelques photos sur des paysages splendides de tous côtés et me voilà déjà au col des Gavaches pour une longue descente vers le col de Sansa par la Serrat de l'Ours et le chemin Ramader. Simple car il suffit de longer la crête, ce chemin est peu et mal balisé (quelques rares cairns) et je conseille vivement l'utilisation d'un tracé GPS qui peut s'avérer très utile par temps de brouillard. Dans une brume vaporeuse, les eaux du lac de Puyvalador scintillent de plus en plus, preuve que le lac se rapproche et signe que le col de Sansa n'est plus très loin ! 16h30, j'arrive dans un pré et vision enchanteresse, je surprends un petit groupe de mouflons occupés à brouter. A ma vue, ils détalent et je n'ai pas le temps de les figer sur mon numérique ! 17 heures, je retrouve ma voiture après une quinzaine de kilomètres parcourus pour un dénivelé de 700 mètres environ. Ce circuit est destiné aux bons marcheurs sachant s'orienter en toutes circonstances. Carte IGN 2249 ET Font-Romeu-Capcir Top 25.