• Les Jeux Olympiques de la fraternité.

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    Les Jeux Olympiques à Paris ne sont pas finis mais j’avoue avoir vu de belles images de cette fraternité que Pierre de Coubertin appelait de ses vœux. La fraternité n'était pas qu'un mot !

    Ainsi, la plus belle des premières images que j’ai vue a été celle du judoka azerbaïdjanais Hidayat Heydarov, vainqueur de la médaille d’or en moins de 73kg,  embrassant le front de son adversaire français Joan-Benjamin Gaba pour le consoler de sa défaite. Si certains ont pu y voir le baiser de la mort, j’y ai vu le baiser de l’amour. Amour du travail fourni et bien fait, respect de l’autre qui était au même niveau mais qui a fini second sur presque un coup du sort tant la fatigue était immense des 2 côtés au moment fatidique. Hidayat Heydarov est un immense champion, un homme bon et je suis certain que cette embrassade était pleine de sincérité.

    Embrassades, étreintes respectueuses, simples accolades ou serrements de mains, défiler ensemble devant un public enchanté et fier des vainqueurs comme des vaincus, selfies avec les supporters, oui , j’ai vu tout ça comme un contre-pied aux incivilités, aux violences et même aux guerres que les médias nous rabâchent à longueur d’année, mais qui sont également le reflet d’une bien trop triste réalité.

    Alors certes, il y eut aussi quelques images négatives que l’on n’aurait pas aimé voir en ces circonstances-là mais étant une infime minorité, il faut les ranger aux oubliettes et rester positif. En tous cas, j’espère que ceux qui en étaient à l’origine ; sportifs, coachs ou staffs ; ont trouvé rapidement les moyens de se réconcilier au sein des coulisses. Si ce n’est pas le cas, ils méritent des sanctions sévères.

    N'oublions jamais que derrière une simple breloque qu’elle soit d’or, d’argent, de bronze ou en chocolat, il y a toujours un labeur immense pour tous les athlètes quels qu’ils soient. Un labeur qui permet d’être là, au bon moment, si possible dans la meilleure forme physique,  tous les 4 ans pour que les Jeux Olympiques perdurent et que l’Humanité trouve une raison d’espérer. Victoire ou défaite, il est toujours agréable de constater que dans la majorité des cas, ce dur labeur antérieur n'ôte rien à cet esprit de fraternité et de respect lors des compétitions.

    J'avoue que plusieurs belles images m'ont laissé quelques raisons d'espérer en l'Homme et en un monde meilleur. 


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