• Le Sentier du Littoral du Racou à Collioure et retour.

    Ce diaporama est agrémenté de 6 musiques interprétées par l'ensemble musical italien "Rondò Veneziano". Elles ont pour titre : "Accademia", "Allegro Veneziano","Arabesco","Misteriosa Venezia","Arlecchino" et "Capriccio Veneziano".

    Le Sentier du Litoral du Racou à Collioure

    Le Sentier du Littoral du Racou à Collioure et retour.

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    Si dans ce récit, je vous présente le Sentier du Littoral du Racou à Collioure, réalisé le 22 octobre 2023, il faut savoir que cette balade ne constitue qu’un court tronçon d’une randonnée pédestre beaucoup plus longue partant d’Argelès (au choix Mas Larrieu ou le Port) et se terminant à Cerbère, soit une grosse trentaine de kilomètres selon les options choisies comme lignes de départ et d’arrivée. Après Cerbère et si le coeur vous en dit, vous pourrez continuer en Espagne. Ici, dans le cas présent, nous démarrons du parking du Racou jouxtant la plage, direction la Crique de Porteils. De toute manière, dès la sortie du Racou, plusieurs panonceaux indiquent les différentes options possibles (Collioure, Port-Vendres, Banyuls-sur-Mer, Cerbère) avec les distances à parcourir et les temps envisageables. Ne jamais oublier que ce long itinéraire peut être découpé en rondelles comme un « fuet ou fouet catalan » et que les beautés sauvages se suivent et sont à déguster des yeux tout au long du parcours mais toujours avec attention, tant ces sentiers peuvent être scabreux. Si dans notre cas, on note 3,5km et 1h pour Collioure, il faudra bien sûr doubler ces chiffres pour un retour à pied, sans compter le temps que l’on passera à flâner puis à découvrir la « Cité du fauvisme » et son exceptionnel patrimoine. Car c’est bien là que réside le principal objectif de cette randonnée : « DECOUVRIR ! ». Et dieu sait s’il y a des choses à découvrir !  Il est 12h40 quand nous rangeons notre voiture au parking du Racou, avec la ferme intention de marcher une bonne partie de l’après-midi. Avec quelques nuages, un ciel bleu voilé et une température idéale pour marcher, la météo est quelque peu mitigée mais aucun risque de pluie n’est annoncée. Alors nous démarrons l’esprit tranquille. Comme toujours, Dany démarre à un rythme raisonnable me permettant de m’adonner à ma passion pour la photo. Tout m’intéresse, alors tout y passe : flore, oiseaux, papillons, criquet, patrimoine, décors, panoramas, panneaux touristiques explicatifs et curiosités. De quoi largement remplir un reportage vidéo comme je les aime. Dans cette agréable déambulation vers Collioure, ma seule frustration restera l’envie de faire un plouf dans cette belle Méditerranée que j’aime tant. Je n’ai rien prévu à cet effet, et à chaque crique ou plagette, je vais le regretter, et ce d’autant que bon nombre d’endroits me remémore d’exceptionnelles parties de pêche et donc des souvenirs halieutiques :  du bord ; de jour ou  de nuit ; ou bien encore en chasse sous-marine dont j’ai été longtemps un fervent adepte, avant que la double conséquence âge et santé mette un terme à cette passion dévorante alors que j’avais 66 ans. Autre regret ? Il fut un temps où ce trajet pouvait s’effectuer sous la forme d’une boucle avec un aller essentiellement en bord de mer et retour par le trajet actuel, c’est-à-dire mi-falaises et mi-bordure maritime. De nos jours, le sentier en bord de mer a été réduit, alors certes parce qu’il y avait d’évidents dangers lors des tempêtes avec des menaces de grosses vagues et d’éboulements rocheux mais aussi parce que des personnes ont pris des risques insensés dans ces conditions-là. Je crois savoir que certains y ont laissé la vie emportés par des vagues, c’est le cas du sapeur-pompier Joseph Noguès mais lui malheureusement se fut lors d’une courageuse intervention en 1991. A la plage de l’Ouille, une stèle rappelle ce triste et tragique souvenir. Enfin bords de mer ou falaises, il faut être prudent et notamment si les conditions ne se prêtent pas à une balade sereine. L’arrivée à Collioure met fin à ses vieux souvenirs et regrets. Le temps étant devenu lourd et la chaleur plutôt moite ; belles excuses quand on est gourmand ; une grosse glace italienne est notre première priorité. Les cornets engloutis, on peut errer et visiter la cité chère à Matisse à notre guise et donc de long en large pour ne rien manquer d’intéressant. Toujours très colorée, quelle que soit la saison, la campagne anticancer du sein  « Octobre rose » vient rajouter sa belle couleur avec des dizaines et des dizaines de parapluies rosâtres décorant certaines rues. C’est magnifique !  La météo devenant plus menaçante que nous l’avions imaginée au départ, après une visite de plus d’une heure, nous décidons de repartir mais cette idée que beaucoup de jolies ont été vues. Néanmoins, au cours de ce retour, nous n’oublierons pas quelques découvertes patrimoniales que sont le Fort Carré et la Tour de l’Etoile parfois appelé Fort Rodon ou plus simplement Fort Rond. Mais aussi, une jolie table d’orientation dominant Le Racou. Finalement, nous mettrons encore 1h30 pour retrouver notre voiture, non sans avoir encore flâner pour continuer à prendre un maximum de photos naturalistes. Enfin, surtout moi ! Ainsi se termine cette magnifique balade dont les chiffres ; distance et temps ; me paraissent superflus tant l’intérêt ne réside pas là. Je suis certain que tous ceux qui l’accompliront après avoir lu ce récit trouveront leur rythme de croisière comme nous l’avons fait nous-mêmes.  Carte IGN 2549OT Banyuls-sur-Mer – Côte Vermeille – Col du Perthus. Top 25.

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