-
Ne l'appelons plus jamais France !
Je crois que nous sommes nombreux à penser qu’en quelques années la France s’est terriblement ensauvagée. A le dire, un peu moins. C’est dommage. Violences et drogues dans les banlieues auxquelles on donne à juste titre l’appellation de « zones de non-droit », terrorisme et ses assassinats en nombre et parfois en série, manifestations de plus en plus violentes et récurrentes, viols, meurtres, pédophilie, incivilités et des policiers et des gendarmes qui n’en peuvent plus de constater que leurs boulots sont bien trop souvent des « coups d’épée dans l’eau ». Sans compter, le manque de reconnaissance d’une frange de la population à leur encontre, quand ce n'est carrément pas de la détestation voire l'envie d'en découdre et d'en tuer. Il y a quelques jours, j’ai pris connaissance par l’intermédiaire de l’Institut Pour la Justice, que cette violence ne se contentait plus des grandes métropoles mais était très présente un peu partout et y compris et de plus en plus dans les milieux ruraux. L’obligation de construire à tout prix des logements sociaux un peu partout sur le territoire n’est pas étrangère à cette situation nouvelle. En effet, au regard des familles souhaitant un logement social, les zones tendues finissent par déborder puis se confondre avec les zones rurales et ce d'autant que les loyers y sont moins chers. Je le vois dans ma propre commune. D’un autre côté et il faut s’en satisfaire, les femmes et les enfants sont de plus en nombreux à faire connaître les violences et les agressions sexuelles qu’ils subissent et les médias s’en font très souvent l’écho. Pourtant et à bien y réfléchir, cette violence, cet ensauvagement que la France subit de plus en plus ne peut-on pas les comparer à des outrages que l’on ferait de force à une femme ou à un enfant ? Moi, je dis que oui ! Oui, comme une femme, la France est violentée chaque jour ! Alors que faudrait-il faire ?
Comme le chanter avec rage et si admirablement Michel Sardou dans sa célèbre chanson, moi je crie « ne m’appelez plus jamais France ! ». Sauf que lui, il faisait référence à l’illustre paquebot alors que moi, je parle directement de mon pays. Oui, franchement j’en ai marre de cette France lacrymale, doloriste, victimaire, faiblarde et constamment compassionnelle et permissive. De ce prétendu humanisme si laxiste où on laisse faire tout et n’importe quoi à n’importe qui. Oui, j’en ai assez de cette « barbarisation » de notre société. Oui, j’en ai assez de cette culture de l’excuse où la justice plaint beaucoup plus les voyous et les assassins que les victimes. Oui, j’en ai assez de ces gouvernants pleurnichards, mièvres communicants, dont les seuls actes concrets sont de rendre des hommages pompeux à ceux qui sont morts car ils n’ont pas su les protéger. Oui, j’en ai plus qu’assez de cette France où tout est tiré vers le bas parce qu’elle est fracturée, dépassée, débordée de toutes parts. Oui, j’en assez de ce « Grand Merdier », grand merdier que Louis Leprince-Ringuet avait déjà décrié en 1979, c’est-à-dire il y a 42 ans. Dans le titre de son livre, il avait cru bon de rajouter « l’espoir pour demain ? » Notez le point d’interrogation à la fin ! Si espoir il y a eu, il est passé depuis longtemps. Le « Grand Merdier » est devenu une immense fosse septique. Nous y sommes les deux pieds bien dedans mais jusqu’au cou désormais ! Alors oui, je le dis à ma manière « il faudrait que dans un premier temps la France retrouve des couilles ! » Et dans un second et très vite qu’elle montre qu’elle en a ! Alors que faire pour commencer à changer ça ?
On sait tous l’importance et l’influence que peut avoir un prénom sur celui qui le porte. De ce fait, si j’ai été élu Président de la République, ma première idée serait de proposer un référendum pour changer le nom de la France. Mesdames, n’y voyez aucune misogynie de ma part mais il faut bien reconnaître qu’avec le prénom féminin « France », et dans ce monde qui est de plus en plus violent car de plus en plus masochiste et barbare, notre pays n’est pas avantagé. D’ailleurs en évoquant une femme n’y a-t-il pas cette fameuse expression qui dit qu’il s’agit du « sexe faible » ? Moi, excusez ma grossièreté en la circonstance, mais mon pays je préférerais qu’on lui attribue l’expression « avoir des couilles ». Alors bien sûr, pas question de lui redonner le nom de « Gaule », d’abord c’est bien trop ancien mais également féminin. Certes une « gaule qui aurait des couilles » il n’y a rien de plus masculin mais il faut éviter de tomber dans l’obscène et le vulgaire. S’il faut lui trouver un nouveau prénom, il ne faut pas non plus comme c’est devenu une mauvaise habitude dans notre pays d’aller le chercher à l’étranger. Oui, il y en marre de ces anglicismes, de ces américanismes, de ces italiscismes, de ses arabiscimes et que sais-je encore. Non ! Si on veut conserver cette volonté d’appartenance, restons bien français ! Le but est là aussi. Redonner à la France son identité nationale, sa souveraineté, son énergie et son lustre d’antan. Lustre qu’elle a perdu et qu’elle continue de perdre dans de très nombreux domaines. Oui, la France n’est plus du tout cette puissance mondiale que les médias nous décrivent et veulent parfois nous imposer malgré les évidences. Après l’horrible assassinat de Samuel Paty et l’attentat de la basilique de Nice n’a-t-on pas vu de très nombreux pays musulmans se féliciter de ces actions ? Ne les a-t-on pas vu désigner la France comme Satan, nom qu’ils attribuaient aux seuls Etats-Unis ? Ne les a-t-on pas vu désigner Emmanuel Macron comme une bête noire qu’il faut absolument abattre ? Tout ça, parce que Charlie Hebdo continuait comme si de rien n’était ses libertaires mais « mortelles » caricatures et que le président adhérait à ces dernières comme à la liberté d'expression. Comment en 2 siècles avons-nous pu basculer de la philosophie des Lumières à cette noirceur permanente, mais aussi à ces noirceurs que sont la pub à la TV, le rap parfois, la bureaucratie excessive, la pollution, les Blackblocs, les Black Friday, les agressions faites aux animaux et à la Nature et cet avenir « covidien » qui n'en finit plus ? J'en oublie bien évidemment. Alors bien sûr pas question de lui attribuer les prénoms suivants :
Franck, Frank ou Frantz : trop germanique.
Franki, Frankie, Franky, Francklin, Franklin : trop américain.
Franco ou Franko: trop espagnol et nous rappelle des heures sombres dans ce pays. De ce fait, chez nous, il n’arriverait pas à bon port !
Francesco : trop Italien.
Francescu : trop roumain.
François : Certes bien français en vieux langage mais le premier que nous avons eu nous rappelle trop la royauté.
Francis : quand on tape ce prénom dans Google recherche, le premier qui apparaît c’est Francis Perrin. Certes il s’agit d’un acteur de talent mais de la Comédie Française, et qui dit « comédie » dit « peu sérieux ». Et puis dans les tout premiers autres Francis sur Google il y a aussi « Francis Heaulme » beaucoup moins marrant celui-là.
الأسيزي : quand à celui-ci, je n’en parle pas car il finirait pas donner raison à Michel Houellebecq,
Non, je ne vois qu’un seul prénom, il s’agit de « FRANC », prénom masculin bien français même si peu répandu mais qui ne présente que des avantages :
- Tout d’abord celui de nous associer encore un peu plus à notre Histoire puisque c’est d’abord aux Francs que nous devons d’être des Français. En effet, la fédération des royaumes francs par Clovis Ier en 492, donne naissance à un seul et unique royaume des Francs, peut être considéré comme la première réalité politique de ce qui deviendra la France. (source Wikipédia). Pourquoi France et pas Franc d’ailleurs, on peut légitimement se poser la question ? Le nom France est issu du latin Francia, qui signifie littéralement « Francie », c'est-à-dire « pays des Francs » (source Wikipédia). C’est donc la faute au latin si nous avons hérité d’un prénom féminin. Certes au départ les Francs étaient des peuples barbares et donc très machos mais qui ont su très vite faire preuve de grandes qualités comme le patriotisme sans souverainisme excessif, s’avoir s’unifier, donner un prestige à une nation forte et respectée des autres, donner un enseignement aux enfants en fondant des écoles pour tous, riches et pauvres. Ecoles que l’on attribue souvent à tort à Charlemagne alors qu’elles étaient antérieures. On ne choisit pas ses ancêtres ni nos racines mais on pourrait essayer de faire en sorte de retrouver les qualités qui étaient les leurs, c’est-à-dire celle d’une autorité et d’une force devenue sereine mais sans faille, d’une certaine sagesse rigoureuse. Rappelons-nous que le très puissant empire romain a décliné au fil du temps puis a carrément chuté à cause d’une « barbarisation » de sa société. Que voulons-nous ? La même chose ? Nous y courons tout droit si l’on ne se reprend pas ! A bien y réfléchir, et parce que le latin était la langue des Romains, et donc des perdants, nous avons hérité d’un nom donné par des « losers » !
- L’avantage de toutes les bonnes définitions qu’en donnent nos dictionnaires comme : Qui agit de façon claire, sans équivoque ni arrière-pensée : Un homme franc et sincère. Qui manifeste cette qualité : Un regard franc. Qui parle sans détour ni dissimulation, qui ne cache pas sa pensée : Soyez franc, ne me cachez rien. Où il n'y a ni équivoque, ni arrière-pensée, ni dissimulation. Qui est net, précis, non douteux. (Source dictionnaire Larousse).
Certains vont se foutre de moi, mais savez-vous que des historiens ont déjà donné un autre nom après la Gaule ? Certes, c’était il y a très longtemps à une époque où les royaumes Francs étaient trop nombreux. Malheureusement, ils avaient également choisi un nom féminin, puisque c’était « Francie ». Malgré ça, de nombreux peuples vont peu à peu y trouver une envie d’appartenance, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui où celle-ci est trop souvent remplacé par le seul intérêt. Intérêts sociaux et qualité de vie pour tout ceux qui arrivent, sans pour autant rendre un minimum de ce qu'ils reçoivent au pays. De nos jours encore, la plupart des pays de langues romanes ont conservé « Francie » sous la forme latine « Francia ». Enfin, savez-vous également que dans de très nombreux pays européens, c’est toujours l’entité (empire, royaume ou pays) des Francs qui est en usage, c’est le cas de l’Allemagne mais aussi des Pays-Bas, de l'Islande, de la Suède, du Danemark et de la Norvège (Sources Wikipédia) Donc s'y référer chez nous qu'y aurait-il de risible ?
Oui comme on le voit, il n’y aurait que des avantages à ce que la France change de sexe et s'appelle « Franc » mais trouverons-nous un praticien digne de ce nom pour tenter cette chirurgie très difficile mais qui serait pourtant indispensable ? Mettre des couilles à un pays qui s’est castré tout seul en quelques décennies et qui de ce fait est devenu eunuque voilà quelle serait ma proposition si j’étais président. Tranquillisez-vous ça ne sera jamais le cas ! J’espère que je n’ai pas été trop « franc » ?
« La Balade de Blek le Roc ou le Tour du Capcir en 4 jours.Le Circuit du Champ de l'Ours (Campoussy) depuis Sournia »
Tags : franc, france, francie, nom, changer, violence, souveraineté, appartenance
-
Commentaires