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lac

Le Sentier du Barrage sur l'Agly depuis Cassagnes (66)

Publié le par gibirando

Ce diaporama est agrémenté de 4 chansons interprétées par le ténor britannique Paul Potts. Elles ont pour titres : "Sei Con Me" (There For Me) accompagné de la chanteuse soprano Hayley Westenra, "Senza Luce" (A Whiter Shade of Pale de Procol Harum), "What a Wonderful World" (de Louis Armstrong) accompagné par le Yomiuri Symphony Orchestra et "Nella Fantasia" (d'Ennio Morricone et Chiara Ferraù)

Le Sentier du Barrage sur l'Agly depuis Cassagnes (66)

Le Sentier du Barrage sur l'Agly depuis Cassagnes (66)

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C’est lors du récent « Tour du Lac de Caramany » réalisé le 6 mars dernier que j’ai eu connaissance de ce « Sentier du Barrage sur l’Agly ». En effet, c’est en lisant un grand panneau situé sur l’esplanade jouxtant le remblai du barrage que j’ai eu connaissance de cette randonnée au départ du village de Cassagnes. Les 6km qui étaient mentionnés correspondant parfaitement à ce que Dany était à même d’accomplir, je ne voyais aucune raison de ne pas la faire ou de la remettre à plus tard. En ce 3 mai totalement printanier ; car avec un grand ciel bleu lessivé de tout nuage ;  nous voilà déjà à pied d’oeuvre sur un petit parking adjacent au cimetière de Cassagnes. Si nous avons le choix de démarrer de là ;  plutôt que de la rue des Hyères située au centre du village comme l’indique le topo officiel ; c’est que l’endroit nous a paru plus accessible et plus simple. Plus simple pour garer la voiture et plus simple aussi car immédiatement sur le bon chemin. Cette balade étant courte et comme en sus nous envisageons de piqueniquer, il est 10h30 quand nous démarrons. Bien évidemment, et comme je le fais à chaque randonnée, j’ai analysé les cartes IGN et les vues aériennes Géoportail car ça permet de se faire une petite idée du terrain et des décors  que l’on va cheminer. Ici, pour faire simple, le parcours circule tout autour d’une colline dont le nom est « Las Rocas d’En Barraut ». Elle est composée à la fois de quelques vignobles, à un degré moindre de vergers quand au reste de l’espace, broussailles et boqueteaux se le partagent.  La météo est tellement clémente qu’après avoir démarré en tee-shirts et pantalons longs, nous optons très vite pour une tenue plus légère. Pour cela rien de plus simple que d’ôter une fermeture-éclair afin de transformer le pantalon long modulable en un short plus rafraîchissant. Cette tenue nous conviendra tout au long du parcours. D’emblée et comme toujours, un « wagon » de fleurs printanières m’arrête tous les 2 mètres. Dany, elle, marche à son rythme mais elle m’attend dès lors qu’une intersection se présente car bien évidemment elle n'a aucune connaissance du parcours et pas de GPS. Elle s’arrête aussi pour écouter le chant des oiseaux et me demande si je les connais. Comme j’en connais certains mais d’autres non, j’utilise l’application BirdNET que j’ai sur mon smartphone pour les identifier. C’est ainsi que malgré un mélange hétérogène de chants, nous arrivons quand même à savoir qu’il y a surtout des pinsons, des rossignols et des mésanges. Par chance mais aussi avec un peu de patience, je vais réussir à photographier les 2 premières espèces mais aussi quelques autres tout au long du parcours. Si les oiseaux sont à l’honneur mais souvent difficiles à immortaliser, je me rattrape avec quelques criquets et surtout des papillons. Si j’en vois des plutôt communs, il y en a aussi des plus rarement visibles. C’est le cas des Proserpines mais surtout des Damiers de la Succise que je n’ai vu qu’assez rarement jusqu’à présent. Pourtant dieu sait si j’en ai fait des kilomètres à courir derrière toutes sortes de papillons pour les immortaliser.  Or ici, les Damiers de la Succise qu’on appelle aussi Damier des Marais sont très présents et même en assez grand nombre. C’est bien la toute première fois que j’en vois autant et comme je sais qu’il peut y en avoir des bien différents avec des colorations et des motifs variables, je photographie tous ceux qui se laissent approcher. Je le fais avec d’autant plus d’entrain que je sais aussi que ce papillon figure sur la liste rouge mondiale des espèces menacées et qu’il est en voie de disparation dans certaines régions et pays.  Autant vous dire que cette balade m’est hautement agréable car mon appareil-photo est constamment mis à l’épreuve, les fleurs étant nombreuses et extrémement variées. Elle est d’autant plus agréable que les décors et paysages environnants sont également plutôt chouettes. Ils vont l’être encore bien plus dès lors que le lac et son barrage deviennent nettement plus visibles même si très souvent au-dessus du lieu-dit La Devèze la végétation assez dense constitue un obstacle. Le pique-nique est si agréable aussi que l’on s’éternise bien au-delà du seul intérêt de manger. Il est vrai que le oiseaux continuent à être nombreux qu’ils soient sédentaires ou de passage. Je passe donc une belle partie du déjeuner à tenter d’en figer quelques-uns, mais ce n’est jamais facile même en utilisant tous mes appeaux. Quant à Dany, allongé sur un tapis de ramilles qu’elle a pris soin de couvrir d’une polaire, elle profite de la douce chaleur des rayons du soleil. On se remet en route presque contraints. Les décamètres défilent sans qu’on se lasse de marcher et quand un carrefour se présente doté d’ un panonceau nous annonçant une aire de pique-nique « Le Bousquet », je sais que Cassagnes n’est plus très loin. En effet, j’ai suffisamment analysé le parcours sur la carte IGN Géoportail pour en connaitre les quelques rares mentions que j’ai pu y déceler. Nous finirons cette jolie balade comme nous l’avons commencée, c’est-à-dire en flânant et en traversant Cassagnes, mais en évitant ainsi une partie du tracé original contournant le village. Traverser Cassagnes d’un regard curieux nous paraît plus divertissant et surtout plus captivant afin de découvrir son patrimoine. Quelqu’un a dit «  la curiosité est un vilain défaut mais un défaut permettant de progresser sur la voie de la connaissance ». Alors connaître Cassagnes est un choix presque manifeste. Et comme le village a conservé un beau patrimoine historique mais est aussi un véritable petit paradis paisible pas étonnant que son nom rime avec « cocagne ». Oui, Cassagnes, un pays de cocagne ! De plus ce barrage (et son lac) que l'on appelle le plus souvent de "Caramany" ou de l'Agly est en réalité situé sur la commune de Cassagnes. Les Cassagnols, très sympas, n'ont jamais râlé de ce "vol manifeste" ? Cette balade telle que je l’explique ici  a été longue de 6,4km. Les montées cumulées de 354m. A 364m d’altitude, le départ que nous avons choisi proche du cimetière est le point le plus haut. Carte IGN 2448 OT Thuir – Ille-sur-Têt top 25.

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Les Plans d'eau de Millas

Publié le par gibirando

Ce diaporama est agrémenté de 2 musiques du compositeur canadien Howard Shore extraites de la bande sonore du film "The Lord of The Rings- The Shire" (en français "Le Seigneur des Anneaux"). Elles ont pour titre : "The Breaking of the Fellowship" et "Samwise the Brave".

Les Plans d'eau de Millas

Les Plans d'eau de Millas

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Au même titre que les lacs de Villeneuve-de-la-Raho et que celui des Bouzigues à Saint-Féliu d’Avall ; que j’ai déjà eu l’occasion de vous présenter dans mon blog ; les plans d’eau de Millas sont un agréable lieu de balade et de détente. Au lieu-dit « Bois de la Ville » et dans un décor très verdoyant, ces 4 lacs bien distincts ; mais reliés entre eux ; alimentés par la Têt et quelques ruisseaux secondaires, occupent environ 4 hectares. Je n’ai pas mesuré mais en faire leur tour est je pense d’une distance d’environ 3km. Certains diront qu’il s’agit d’une longue promenade et d’autres d’une courte randonnée. Quel que soit la définition de ce tour pédestre, tous les marcheurs, promeneurs et autres amoureux de la Nature y trouveront leur compte. Bien sûr, il y a aussi des pêcheurs, mais en apprenant qu’ils étaient le plus souvent contraints de relâcher leurs prises, j’ai apprécié à sa juste mesure cette décision de bons sens et de sagesse. Ils sont les premiers à bénéficier de cette mesure « No Kill » car les poissons grossissent et les prises sont automatiquement de plus en plus respectables et donc plus belles au fil du temps. Pour avoir discuté avec plusieurs d’entre eux, on y trouve selon les lacs un peu de tous les poissons d’eau douce et ça va du petit gardon jusqu’au gros brochet en passant par de la truite arc-en-ciel, du black-bass, du rotengle, de la brême, de la perche, du chevesne et bien sûr de la carpe dépassant parfois les 10kg. J’en oublie sûrement. De surcroît, la chaîne alimentaire est respectée car gros et petits poissons se mangent entre eux, quant aux nombreux oiseaux pêcheurs, ils ont l’assurance de manger à leur faim, tout comme les poissonniers du secteur ! Oui, ces plans d’eau sont devenus des « spots » très réputés pour les pêcheurs sportifs ou du dimanche, quant à moi, j’y amène de la famille, des amis, j’y vais régulièrement m’y dégourdir les jambes joignant le plaisir de marcher à celui de ma passion pour la photo ornithologique. Tout comme les poissons, les oiseaux peuvent y être d’une grande diversité. On y rencontre certes la plupart des oiseaux pêcheurs comme le Grand cormoran, la Grèbe huppée, les hérons, l’Aigrette et des martins-pêcheurs mais aussi la plupart de tous les oiseaux dits aquatiques : canards,  poules d’eau, foulques, oies et parfois même des cygnes. Des pontons, des aires et des îlots ont été aménagés un peu partout afin que cette avifaune soit sédentaire soit migratrice trouve un repos protecteur.  Quant aux passereaux, si on y trouve les inévitables moineaux et bergeronnettes, il faut être curieux de tout ce qui vole pour s’apercevoir très rapidement que là aussi, les espèces sont multiples mais varient selon la météo ou/et les saisons, d’où l’intérêt d’y retourner régulièrement. Jeux d’enfants, aire de pique-nique, modélisme aquatique, « food truck » parfois, manifestations diverses et variées viennent compléter l’aspect convivial de ces plans d’eau bourrés de fraîcheur. Notons qu’outre ce tour des plans d’eau, il existe à Millas un « parcours pédestre de l’eau ». Un grand panneau le présente au départ de la présente balade mais vous le trouverez également sur le Net en suivant le lien ci-après : https://cdt66.media.tourinsoft.eu/upload/Le-parcours-d-eau-de-Millas.pdf A faire donc ! N’oublions pas  aussi que sur la commune de Millas, on recense pas moins de 3 zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), c’est dire l’intérêt que l’on porte ici aux milieux naturels et à la biodiversité. Observons cette biodiversité, protégeons-là car elle a trop tendance à disparaître ! Carte IGN 2448OT Thuir – Ille-sur-Têt Top 25.

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La Boucle pédestre de l'étang du Ticou depuis Pyrénées 2000.

Publié le par gibirando

Afin de rendre hommage à Jean-Paul Belmondo qui vient de nous quitter, j'ai agrémenté cette vidéo avec la musique d'Ennio Morricone dont plusieurs variations sont extraites du film "Le Professionnel" de Georges Lautner.  En français, elle s'intitule "Le Vent, le Cri" et en italien "Chi mai".

La Boucle pédestre de l'étang du Ticou depuis Pyrénées 2000.

La Boucle pédestre de l'étang du Ticou depuis Pyrénées 2000.

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Cette petite « Boucle pédestre de l’Etang du Ticou » à partir de l’Office du Tourisme de Pyrénées 2000 a quatre atouts principaux. Marcher, piqueniquer et être accessible au plus grand nombre sur un petit périmètre.  Le tout dans des décors montagnards incroyablement sympathiques. Personnellement, j’y rajoute une flore et une faune omniprésentes et donc « photographiables » pour le passionné de Nature et de photos que je suis. J’y adjoins aussi la découverte d’une partie de la commune que nous n'avons pas pour habitude de visiter,  car en hiver nous sommes trop attirés et obnubilés par les pistes de ski. Choisissez de préférence une belle journée pré-estivale voire estivale et votre satisfaction sera probablement complète. Comme indiqué, le départ s’effectue depuis l’Office du Tourisme situé avenue du Serrat de l’Ours. Un panonceau vous présente les grandes lignes de cette boucle : « PR61 – Dénivelé +75m – 4,2km – 1h20 – Très facile ».  Pour la bonne direction, il suffit de traverser l’avenue et un deuxième panonceau indique d’ores et déjà la suite : « Etang du Ticou -1,9 km- PR 61 ». Vous laissez sur votre droite un boulodrome et une aire de jeux et poursuivez tout droit sur un sentier bien marqué en direction d’un bois. Sur cette courte distance, moi j’en suis déjà à photographier des oiseaux et des fleurs. Les premiers se présentent sous les traits de moineaux, de rougequeues noirs, d’un merle et d’une bergeronnette. Les secondes sont des lupins aux couleurs bigarrées et en grand nombre puis une flore sauvage et diversifiée au fil de nos pas. De temps à autres, des passerelles permettent d’enjamber un étroit ruisseau. C’est le Ruisseau de Bolquère, lequel ici amène fraicheur et végétation exubérante mais remplit plus loin l’étang du Ticou. Peu de temps après, vous arrivez au lieu-dit Pla del Termenal où un vaste complexe sportif affiche ses structures et notamment ses terrains de tennis. On contourne ces terrains et on poursuit par un chemin toujours très évident. De toute façon, le balisage « Etang du Ticou »  est suffisamment bon pour ne pas s’égarer. La D.618 est à traverser et bien évidemment on le fait avec prudence et encore bien plus si l’on randonne avec des enfants. Ici, et au regard de certains appareils de gymnastique, la suite nous démontre que le sentier se confond parfois avec un « parcours santé ». Le petit lac est là avec quelques bancs pour s’ y reposer et quelques tables de pique-nique. Nous n’avons aucun mal à trouver la nôtre car il n’est pas encore 11h et il y a peu de monde à cette heure-ci. Plus tard, vers midi, les places assises seront un peu « plus chères », même si aujourd’hui ce ne sera jamais la cohue. De toute manière, un pique-nique sur l’herbe a aussi son charme, à condition d’avoir prévu un plaid à la taille des fessiers de tous les pique-niqueurs. Avec sa sapinière tout autour, le Ticou a un petit air « canadien » et bien sûr les pêcheurs à la ligne y trouvent un endroit bien agréable où « mouiller leurs asticots ». Après le déjeuner, rien ne presse. Dany a décidé que le banc sera son lit de camp quant à moi la Nature m’attend. Finalement, pour Dany l'herbe s'avérera plus confortable. Quant à moi, la Nature je l’entends dans les grands sapins m’appeler en s’égosillant et semble reconnaître le chant de très nombreux pinsons. Je quitte la table et « le Petit Poucet » que je suis n’a besoin de personne pour partir se perdre dans la forêt. Si les fleurs sont plutôt faciles à immortaliser ; sauf les minuscules ; les papillons m’entraînent bien plus loin que je ne l’aurais imaginé. Par chance, mon  sens de l’orientation me ramène dans le droit chemin et par bonheur c'est celui du Ticou. Finalement, c’est en faisant des tours du lac que je prends le plus de plaisir à la photo naturaliste. Il est vrai que photographier des libellules, des oiseaux et des truites dans l’eau est un exercice où la persévérance est mise constamment à rude épreuve.  « La difficulté est un obstacle qui se surmonte par la persévérance » dit un proverbe oriental.  Finalement le résultat global est plutôt satisfaisant. Il est temps de partir car Dany dans sa grande bonté a laissé la table de pique-nique à des visiteurs qui n’attendaient que ça ! Nous quittons le lac, direction son parking puis l’avenue des Lupins. Voilà une avenue qui porte bien son nom car ici les lupins poussent comme le riz en Chine du sud. En réalité, nous allons en découvrir de toutes sortes et de toutes beautés dans toutes les rues que nous allons arpenter pour revenir à l’Office de Tourisme : rue des Chanterelles, rue des Myrtilles, rues des Sorbiers, avenue des Erables, rue des Noisetiers et avenue des Lilas. Oui, ici quelque soit le nom du végétal attribué à une rue, les lupins sont légions et maîtres des lieux. Si je ne peux pas vous garantir que toutes ces rues correspondent au PR.61 suivi initialement, je peux vous assurer que nous avons refermé cette « Boucle pédestre de l’étang du Ticou » très correctement et sans problème. Il est vrai que de très nombreux panonceaux « Liaison Bolquère/Pyrénées 2000 » étaient là pour nous y aider. Tel que décrit ici ; mais sans mes errances naturalistes ; ce circuit est long de 4,1 km pour un dénivelé de 74 m et des montées cumulées de 90 m, c'est dire si elle est plutôt facile. Cartes 2249 ET Font-Romeu - Capcir et 2250 ET Bourg-Madame - Mont-Louis- Col de la Perche - Top 25.

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Le Site Naturel du Lac des Bouzigues à Saint-Féliu d'Avall

Publié le par gibirando

Ce diaporama est agrémenté de 2 versions de la chanson " Raindrops Keep Fallin'On My Head " en français "Toute La Pluie Tombe Sur Moi" du compositeur Burt Bacharach et du parolier Hal David. Elles sont interprétées ici par Billie Joe (B.J.) Thomas et Sacha Distel

Le Site Naturel du Lac des Bouzigues à Saint-Féliu d'Avall

Le Site Naturel du Lac des Bouzigues à Saint-Féliu d'Avall

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Avec ses 2,5 km de distance et bien qu’il s’agisse plus d’une promenade que d’une véritable randonnée, j’ai estimé  que ce « Site naturel du Lac de Bouzigues à Saint-Féliu-d’Avall » avait toute sa place dans mon blog. Il correspond parfaitement à ce que de nombreux marcheurs recherchent par ces temps de couvre-feu ou de confinement à distance réduite. Mais après tout, une promenade n’est-ce pas une randonnée en miniature ? La réponse est « oui ». D’ailleurs en écrivant ce texte, il me vient une anecdote. Un jour, alors qu’en famille nous parlions de randonnées, ma petite-fille Eulalie qui ne devait pas encore avoir 2 ans a demandé « mamie c’est quoi une randonnée ? ». Et mamie a répondu « c’est une longue promenade ». Et là, Eulalie a demandé « c’est quoi une promenade ? ». Alors avant que quelqu’un ne réponde et pour la taquiner un peu, j'aie répondu « c’est une courte randonnée ! ». Eulalie, avec un air complètement hébété m’a regardé puis a regardé tout l’auditoire ne sachant plus très bien quoi dire et penser. Finalement, j’ai pris le temps de lui expliquer que la distance était l’essentiel de la différence mais que la randonnée dont on parlait ici était une longue marche s’effectuant à pieds. Un beau jour, en octobre 2014, elle vint pour la toute première fois faire une randonnée en famille. En réalité, nous étions deux hommes adultes et 3 enfants. Elle n’avait que 4 ans et était la plus jeune. Ce jour-là et alors que nous avions prévu une boucle de 7km environ, elle comprit d’elle-même que ce n’était pas une simple promenade. Elle a commencé par « rouméguer », faisant « sa petite tête de cochonne », puis voyant qu’on ne s’intéressait pas à elle, elle s’est mise à marcher comme nous tous, en restant silencieuse. A mi-chemin, j’ai quand même décidé de faire une longue pause pique-nique afin que les enfants puissent récupérer de leurs efforts. Oui, elle avait définitivement compris la différence. Je m’en souviens très bien car cette randonnée consistait à partir de Latour-de-France et d’aller jusqu’à la chapelle ruinée Saint-Martin par le chemin éponyme. C’est une balade que nous avions déjà réalisée en couple précédemment. A bientôt 11 ans et venant de temps à autre randonner avec nous, elle aurait certainement penser que ce tour du Lac des Bouzigues était suffisamment court pour le qualifier de « promenade », même s’il nous fallut 2 heures pour l’accomplir mais essentiellement à cause des oiseaux que je tenais absolument à photographier. Mais en ce 28 décembre, Eulalie n’est pas là mais nous attendons impatiemment toute la famille pour Noël. C’est donc en bons « papy » et « mamie » solitaires que nous réalisons cette promenade. Oui, tant bien que mal la mamie et le papy que nous sommes tentons de faire de la résistance contre cette morosité qu’engendre ce p……de Covid. Une belle flânerie où Mamie est décidée à profiter du bon air de cette journée ensoleillée mais légèrement ventée d’une modeste tramontane, et où papy va essayer de croquer quelques oiseaux avec son appareil-photo numérique. A la fin de ces deux heures, ni la grand-mère ni le grand-père étaient déçus de leurs attentes respectives. Le parcours est agréable car joliment boisé, les voies pédestres sont larges, les visiteurs étaient très rares ce jour-là et le lieu était bien paisible. Pour mes photos, il fallait cette tranquillité. ! Quant aux oiseaux, ils étaient suffisamment présents pour qu’un petit reportage vidéo soit possible. En essayant de ne pas en oublier, voilà les différents oiseaux photographiés lors de cette balade : bergeronnette grise, mouettes rieuses, foulques macroule, chardonneret élégant, canards colverts, aigrette garzette, canards de Barbarie, bruant proyer, grands Cormorans, moineaux domestiques, tourterelle turque, buse variable, héron garde-bœufs, rougequeue noir, pinson des arbres, merle noir, gallinule poule d’eau, serin cini, rouge-gorge familier, étourneau sansonnet, oie cendrée hybride, canard chipeau soit 22 espèces différentes en 2h de balade environ. Pas mal non ? Sans compter, les quelques autres qui ont échappé à mon objectif ! Carte IGN 2448 OT Thuir – Ille-sur-Têt Top 25.

Ce qui faut savoir du Lac des Bouzigues : Dans un espace arboré et préservé, le lac des Bouzigues est un lac artificiel de 9 ha situé sur la jolie commune de Saint-Féliu-d’Avall. Encadré par la voie rapide Nationale N.116 et la départementale D.916, il est donc situé dans cette petite zone régionale des Pyrénées-Orientales que l’on appelle Le Ribéral. Ce lac artificiel est géré par la Communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole qui l’a rénové et ouvert à la pêche en protégeant sa faune et sa flore, et en offrant aux promeneurs un parcours d’une distance de 2,5 km. Le plan d’eau est alimenté par le fleuve Têt, grâce à un canal d’irrigation datant de 1855 qui irriguait autrefois 23 ha de terres cultivées en jardins riches des alluvions déposés lors des différentes crues du fleuve. De petites agouilles régulent le remplissage et servent de déversoirs. Tout près du lac, il subsiste encore quelques jardins familiaux témoins de ce passé. Il s’agit d’une zone qui est encours de classement au titre de zone d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).  Il est donc de la volonté des pouvoirs publics de favoriser la biodiversité et de faire en sorte que ce lieu reste le plus sauvage possible. Le lac situé sur la rive droite du lit majeur de la Têt tire son nom d’un lieu-dit « Las Bouzigues », de l’occitan « bosiga » désignant soit un « terrain en friches » soit  un « essart », c'est-à-dire une « terre nouvellement défrichée ou déboisée».  Si à l’origine, ce lieu-dit était situé sur une basse terrasse du fleuve et était composé d’une forêt alluviale encore en partie très visible de nos jours, les nombreux jardins qui y furent implantés ensuite expliquent parfaitement cette dénomination. Si la commune de Bouzigues l’a plus réputée est celle située dans l’Hérault sur la rive nord de l’étang de Thau ; connue notamment pour ses moules et ses huîtres ; il faut savoir que cette toponymie est présente dans toute la France et quelque soit le type de territoires. Il y a donc des « bosiga » à toutes les altitudes  et donc aussi bien en bord de mer qu’en montagne ou qu’à la campagne. Sur mon logiciel de cartographie IGN, je  me suis amusé à essayer de recenser les communes et les lieux-dits ayant pour origine cette toponymie et j’en ai compté plus d’une soixantaine. S’agissant des toponymies principales et des plus connues, ce nombre est certainement à multiplier par 3 ou 4 voire plus sur l’ensemble de l’hexagone. On trouve donc un tas de « Bouzigues » avec ou sans « S » à la fin, « mais aussi  des « bosigues », des « bouzies », un « bouziga », un « bouzigas », des « bouzigat », un « bouzigau », un « bouzigo », un « bouzigon », des « bouzigot », des « bouzique », etc……etc….Ainsi et aussi surprenant que cela puisse paraître, il y a » Les Bosigues » à deux endroits bien différents où je vous ai amené au cours de mes récentes balades : le premier, près d'Espousouille et dans la Vallée du Galbe cheminée lors de la 3eme étape de Mon Tour du Capcir et le deuxième au Barcarès non loin de la dernière balade que j'ai intitulée « Le Site du Parc Naturel des Dosses ». Mais on trouve aussi des « Bousigues » jusqu'à côté de Néfiach où j'aurais l'occasion de vous amener très prochainement. C'est dire si on en trouve !!! (Certains extraits de ce texte ont pour origine divers sites Internet)

 

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Le Tour du Lac de Villeneuve-de-la Raho

Publié le par gibirando

Ce diaporama est agrémenté de 3 chansons interprétées par Phil Collins. Elles ont pour titre : "In The Air Tonight", "Against All Odds" et "Another Day In Paradise".

Le Tour du Lac de Villeneuve-de-la Raho

Le Tour du Lac de Villeneuve-de-la Raho

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La plupart d’entre vous qui vont compulser et lire ce reportage seront surpris de trouver « le Tour du Lac de Villeneuve-de-la-Raho (*) »  dans mon blog. Pourtant, et je vais m’en expliquer, il y a plusieurs raisons à cela. La première et la principale est la suivante : Il y a quelques années et alors que je venais de démarrer la création de mon blog et que j’en étais seulement à une vingtaine de « randonnées expliquées », une dame qui passait ses vacances dans un camping de Taxo-les-Pins m’avait envoyé le message suivant : « Bonjour, Fidèle de votre site Internet, je suis du nord mais depuis 2 ans je viens passer mes vacances d’été dans un camping de Taxo. Je marche très souvent avec vous grâce à vos jolies vidéos. Je marche virtuellement car suite à une intervention chirurgicale et à de gros problèmes respiratoires que je rencontre depuis,  il m’est impossible de marcher lorsqu’il y a la moindre élévation. Seriez-vous à même de m’indiquer 2 ou 3 circuits dans le département où je pourrais marcher sans cette crainte qu’il y ait des pentes à gravir mais avec la possibilité de rencontrer d’autres personnes afin que je puisse me sentir en sécurité. Merci infiniment. Cordialement. Michelle.» Alors pour être franc, j’avais été très embêté pour lui fournir une réponse avec ces critères-là. Primo parce que je n’avais aucune balade pédestre sans déclivité parmi mes « randonnées expliquées », et que secundo même en cherchant, je ne voyais pas ce que je pouvais lui répondre, après tout pour marcher sur des portions planes ce n’est pas les endroits qui manquent. Comme seule réponse, mais en y mettant les formes, je m’étais contenté de lui dire de se renseigner auprès d’un club de randonnées. Deux années plus tard, elle m’envoya le message suivant : « Bonjour Gilbert, Vous auriez pu me le dire qu’il existait deux parcours pédestres autour du lac de Villeneuve-de-la-Raho. Un petit et un grand, tous les 2 bien plats et avec toujours beaucoup de monde. Je suppose que vous deviez le savoir ? Je suis très heureuse car depuis presque un mois je vais y marcher régulièrement et en plus je m’y suis fait quelques amies. Bonne continuation pour votre blog. Bien cordialement. Michelle de Taxo. Alors bien évidemment, comment lui répondre que je ne connaissais pas le lac de Villeneuve-de-la-Raho ? Bien sûr que je le connaissais ! Bien sûr que je savais que l’on pouvait en faire le tour ! Bien sûr que je savais que tout y est plat ! Bien sûr que je savais qu’il y a toujours de nombreux marcheurs ! Que pouvais-je lui répondre d’autre si ce n’est la vérité et que j’étais confus de ne pas y avoir pensé ? C’est ce que je fis avec un brin d’excuses car en outre je sentais bien dans son message qu’il y avait une pointe de reproche. Ainsi s’arrêtèrent nos échanges mais cette anecdote est toujours restée là dans un coin de ma tête. Alors bien évidemment quand nous sommes sortis du second confinement avec cette possibilité de pouvoir nous échapper 3 heures et à 20 km du domicile, et qu’avec Dany nous venions de décider de partir marcher à Villeneuve-de-la-Raho, cette anecdote m’est revenue comme un boomerang. « Pourquoi ne pas y aller et faire un reportage ? Pourquoi ne pas y aller et faire comme je le fais souvent désormais, c’est-à-dire me consacrer principalement à photographier la faune et les oiseaux plus spécialement ? » Je sais qu’ils y sont parfois nombreux. J’en avais fait le constat quelques mois auparavant. A tous ces desseins, je me disais qu'il y avait peut-être « d'autres Michelle » que ce parcours pouvait intéresser ?  L’idée ne m’a plus quitté et quand je fus là-bas, j'étais très comptant de me lancer dans ce reportage et de plus, jamais je n’aurais imaginé qu’il y ait tant d’oiseaux ! Les 3 heures devinrent 5 et demi, mais par bonheur avec l’attestation sur smartphone la « tricherie » modificatrice fut facile à corriger. Alors voilà toutes les raisons qui m’ont amené à ce reportage  : cette « fameuse » Michelle de Taxo, sans doute le parcours de marche le plus fréquenté et de  très loin du département, ma passion pour les oiseaux et enfin cette opportunité d’y aller au sortir du confinement. Alors bien sûr, je ne vais pas vous faire l’affront de vous expliquer comment on fait le tour du lac de Villeneuve-de-la Raho. Dans un sens ou dans un autre, rien n’est plus simple. Il suffit d’y aller et depuis le parking de suivre le mouvement. Un  mouvement perpétuel de marcheurs, de coureurs, de cyclistes et de bien d’autres activités qui ne s’arrête que la nuit. Enfin je crois ! Merci à Dany qui une fois encore a accepté de marcher le plus souvent seule me faisant l’immense plaisir d’assouvir ma passion de la photo ornithologique sans rouméguer ! Sans elle, jamais il n’y aurait eu autant d’oiseaux dans ce reportage. Ce jour-là, le ciel était mitigé avec un grand ciel bleu au dessus de Villeneuve mais plus laiteux en direction du Canigou magnifiquement enneigé. La lumière était donc un peu bizarre mais pour mes photos, la luminosité était amplement suffisante. Nous avons accompli la grande boucle mais alors que Dany continuait son bonhomme de chemin, moi, après la petite retenue écologique, je suis parti m’égarer dans les vignes car j’avais constaté que les passereaux y étaient très nombreux. Sur ces buttes et plateaux qui dominent le lac, ils se déplaçaient des vignes vers des bois de pins et de cyprès et vice-versa. J’ai donc passé pas mal de temps sur ces hauteurs et n’en suis parti qu’à l’instant où j’ai estimé que les principales  espèces que j’avais vu avaient été photographiées au moins une fois correctement. Ce reportage est donc le reflet de ce que ce que j’ai pu voir au fil du parcours ce jour-là (et quelques mois auparavant) : faune et surtout avifaune, un peu de flore, paysages et mais également les activités qui y sont pratiquées. Autant l’avouer, ce fut pour moi un pur bonheur ! Le grand circuit que nous avons accompli est long de 7,3km mais au sud et en montant dans les vignobles j’ai dû facilement accomplir 1km de mieux, peut-être même plus  à courir derrière les oiseaux ….Eh oui, que voulez-vous, enfant, ma mère ne m’a jamais appris à voler, pourtant mon nom a bien 2 « L » ! Carte IGN 2548 OT Perpignan – Plages du Roussillon Top 25.

(*) Le lac de Villeneuve-de-la Raho en bref : C'est un lac qui a été créé en 1977 sur le site d'une dépression naturelle dont le nom était « Etang de Barria ». Etang asséché en 1854. Il appartient au Conseil Général des Pyrénées-Orientales qui en assure la gestion. Il est alimenté par le Canal de Perpignan. Il est composé de 3 retenues distinctes : une retenue touristique ou balnéaire avec une plage où la baignade est autorisée lors des périodes où elle est surveillée, une retenue principale qui est la plus grande et une retenue écologique réservée à la faune et à l'avifaune. L'ensemble occupe 231 ha pour un volume d'eau moyen de 18 millions de m3. Si initialement il a été créé pour irriguer les cultures, il est aujourd'hui le pôle touristique le plus important du département. De très nombreuses activités de loisirs y sont autorisées attirant un très grand nombre de visiteurs. A ce jour, de nombreux autres projets sont dans les cartons : l'aménagement d'un terrain de golf à proximité et un futur apport d'eau supplémentaire grâce à une liaison avec le lac de barrage de Vinça en sont les principaux. On peut le considérer comme un véritable lac de barrage puisque sur son flanc est, un digue artificielle de terres et de rochers a été construite, qu'une prise d'eau est active ainsi que divers déversoirs. 

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