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pyrenees 2000

Le Pla des Avellans depuis Bolquère-Pyrénées 2000 (Parking Les Estanyols).

Publié le par gibirando

Ce diaporama est agrémenté de 3 chansons interprétées par Elton John. Elles ont pour titre : "Sorry Seems To Be The Hardest Word""Your Song" et "Sacrifice". La fin est une version instrumentale mais très incomplète de "Sacrifice".

Le Pla des Avellans depuis Bolquère-Pyrénées 2000 (Parking Les Estanyols).

Le Pla des Avellans depuis Bolquère-Pyrénées 2000 (Parking Les Estanyols).

Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour un plein écran.


 

En ce 21 aout 2023, nous avions décidé de parcourir une boucle en direction du « Pla des Avellans » à partir de Bolquère et plus particulièrement à partir du parking des Estanyols, non loin de la station Pyrénées 2000.  Pour être franc, cette boucle, nous l’avions découverte lors d’une autre balade s’intitulant « Les Berges de la Têt » faite en juillet 2020 et dont le départ était le même. Et pour être totalement honnête encore, ici aussi nous allons longer les berges de la Têt mais dans l’autre sens, c’est-à-dire en remontant son cours et ce, jusqu’à ce fameux Pla des Avellans. Si l’envie de l’accomplir venait à se faire jour, il  vous sera donc possible de profiter pleinement de la Têt qui ici est le plus souvent un fleuve docile et sans aucune profondeur. Il est parfois si tranquille, que vous pourrez même y faire un « plouf », si le cœur vous en dit. Moi qui d’habitude pose mes fesses (et parfois tout le reste) dans la moindre flaque d’eau, là j’avoue que ce jour-là l’eau était bien trop fraîche pour y mettre autre chose que mes pieds. Je me suis donc contenté de courir derrière quelques minuscules truites pour tenter de les photographier le plus correctement possible. Pas facile car assez peu nombreuses et surtout très méfiantes, ce fut un beau challenge qu’avec patience je réussis à gagner. Comme son nom l’indique, le Pla des Avellans est un plateau. Un plateau herbeux, et quelque peu boisé, situé au sein du site classé des Bouillouses. La route D.60 filant vers le célèbre barrage le longe.  Une partie de ce plateau est une zone humide par le fait même qu’il est très plat et que  le fleuve Têt a une forte tendance à s’y égarer de temps à autre, aidé qu’il est dans cette divagation par d’autres minuscules ruisseaux secondaires qui viennent se jeter dans son lit. Parking, arrêt de la navette en période estivale, aire de pique-nique, télésièges vers Font-Romeu et départ de plusieurs randonnées sont les principaux services présents sur le site.  L’hiver, le Domaine des Estanyols et le Pla des Avellans sont des hauts-lieux pour les randonnées en raquettes ou en skis de fond. Voilà ce que l’on peut dire de ce secteur. Il est 10h tapantes quand nous démarrons du parking des Estanyols. Comme toujours désormais, ma curiosité est d’abord attirée par la flore. Je la recense. Ce recensement ne s’arrêtera qu’à l’instant de l’arrivée et de retrouver la voiture. Entre les deux, quelques sujets fauniques, papillons, oiseaux, libellules et truites viendront compléter mon reportage. Je marche pour la Nature et la Nature me fait marcher quand ce n’est pas carrément courir ou me geler les pieds comme ici ! Dany, elle, marche à son rythme mais elle est surtout contemplative des paysages et motivée par le pique-nique, occasion assez souvent d’une petite relâche en observant le ciel ou carrément d’une sieste bienfaitrice. Après une première partie plutôt monotone jusqu’au bord de la Têt, la seconde avec fleuve tranquille et pique-nique sur l’herbe fut bien plus intéressante. Quant à la troisième consistant à revenir vers Les Estanyols par une grande partie du GR.10, il est fort dommage que située en hauteur, elle ne soit pas à même de proposer des vues et des panoramas, même si je peux comprendre que l’on ne va quand même pas couper d’innombrables pins et sapins juste pour ce plaisir-là. Finalement, l’aspect le plus positif est d’avoir marché puis pique-niqué dans un cadre forestier et lacustre où la Nature est omniprésente pour peu que l’on se donne la peine d’y prêter attention et de s’y intéresser. Il faut le plus souvent s’y intéresser de très près car cette Nature est « petite » voire parfois carrément « microscopique ». Si vous faites tout comme nous, vous mettrez comme nous 4h15 pour parcourir ces 11km et des poussières, sinon 2h30 à 3h devrait être largement suffisant car le dénivelé de 140m est modeste, tout comme les montées cumulées de 258m. Point le plus bas à 1.675 m au bord de la Têt au lieu-dit Jasse del Pas et le plus haut à 1.815m à l’approche de Pyrénées 2000. Carte 2249ET Font-Romeu – Capcir Top 25.

 

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La Boucle pédestre de l'étang du Ticou depuis Pyrénées 2000.

Publié le par gibirando

Afin de rendre hommage à Jean-Paul Belmondo qui vient de nous quitter, j'ai agrémenté cette vidéo avec la musique d'Ennio Morricone dont plusieurs variations sont extraites du film "Le Professionnel" de Georges Lautner.  En français, elle s'intitule "Le Vent, le Cri" et en italien "Chi mai".

La Boucle pédestre de l'étang du Ticou depuis Pyrénées 2000.

La Boucle pédestre de l'étang du Ticou depuis Pyrénées 2000.

Pour agrandir les photos cliquez dessus. 2 fois pour un plein écran.


 

Cette petite « Boucle pédestre de l’Etang du Ticou » à partir de l’Office du Tourisme de Pyrénées 2000 a quatre atouts principaux. Marcher, piqueniquer et être accessible au plus grand nombre sur un petit périmètre.  Le tout dans des décors montagnards incroyablement sympathiques. Personnellement, j’y rajoute une flore et une faune omniprésentes et donc « photographiables » pour le passionné de Nature et de photos que je suis. J’y adjoins aussi la découverte d’une partie de la commune que nous n'avons pas pour habitude de visiter,  car en hiver nous sommes trop attirés et obnubilés par les pistes de ski. Choisissez de préférence une belle journée pré-estivale voire estivale et votre satisfaction sera probablement complète. Comme indiqué, le départ s’effectue depuis l’Office du Tourisme situé avenue du Serrat de l’Ours. Un panonceau vous présente les grandes lignes de cette boucle : « PR61 – Dénivelé +75m – 4,2km – 1h20 – Très facile ».  Pour la bonne direction, il suffit de traverser l’avenue et un deuxième panonceau indique d’ores et déjà la suite : « Etang du Ticou -1,9 km- PR 61 ». Vous laissez sur votre droite un boulodrome et une aire de jeux et poursuivez tout droit sur un sentier bien marqué en direction d’un bois. Sur cette courte distance, moi j’en suis déjà à photographier des oiseaux et des fleurs. Les premiers se présentent sous les traits de moineaux, de rougequeues noirs, d’un merle et d’une bergeronnette. Les secondes sont des lupins aux couleurs bigarrées et en grand nombre puis une flore sauvage et diversifiée au fil de nos pas. De temps à autres, des passerelles permettent d’enjamber un étroit ruisseau. C’est le Ruisseau de Bolquère, lequel ici amène fraicheur et végétation exubérante mais remplit plus loin l’étang du Ticou. Peu de temps après, vous arrivez au lieu-dit Pla del Termenal où un vaste complexe sportif affiche ses structures et notamment ses terrains de tennis. On contourne ces terrains et on poursuit par un chemin toujours très évident. De toute façon, le balisage « Etang du Ticou »  est suffisamment bon pour ne pas s’égarer. La D.618 est à traverser et bien évidemment on le fait avec prudence et encore bien plus si l’on randonne avec des enfants. Ici, et au regard de certains appareils de gymnastique, la suite nous démontre que le sentier se confond parfois avec un « parcours santé ». Le petit lac est là avec quelques bancs pour s’ y reposer et quelques tables de pique-nique. Nous n’avons aucun mal à trouver la nôtre car il n’est pas encore 11h et il y a peu de monde à cette heure-ci. Plus tard, vers midi, les places assises seront un peu « plus chères », même si aujourd’hui ce ne sera jamais la cohue. De toute manière, un pique-nique sur l’herbe a aussi son charme, à condition d’avoir prévu un plaid à la taille des fessiers de tous les pique-niqueurs. Avec sa sapinière tout autour, le Ticou a un petit air « canadien » et bien sûr les pêcheurs à la ligne y trouvent un endroit bien agréable où « mouiller leurs asticots ». Après le déjeuner, rien ne presse. Dany a décidé que le banc sera son lit de camp quant à moi la Nature m’attend. Finalement, pour Dany l'herbe s'avérera plus confortable. Quant à moi, la Nature je l’entends dans les grands sapins m’appeler en s’égosillant et semble reconnaître le chant de très nombreux pinsons. Je quitte la table et « le Petit Poucet » que je suis n’a besoin de personne pour partir se perdre dans la forêt. Si les fleurs sont plutôt faciles à immortaliser ; sauf les minuscules ; les papillons m’entraînent bien plus loin que je ne l’aurais imaginé. Par chance, mon  sens de l’orientation me ramène dans le droit chemin et par bonheur c'est celui du Ticou. Finalement, c’est en faisant des tours du lac que je prends le plus de plaisir à la photo naturaliste. Il est vrai que photographier des libellules, des oiseaux et des truites dans l’eau est un exercice où la persévérance est mise constamment à rude épreuve.  « La difficulté est un obstacle qui se surmonte par la persévérance » dit un proverbe oriental.  Finalement le résultat global est plutôt satisfaisant. Il est temps de partir car Dany dans sa grande bonté a laissé la table de pique-nique à des visiteurs qui n’attendaient que ça ! Nous quittons le lac, direction son parking puis l’avenue des Lupins. Voilà une avenue qui porte bien son nom car ici les lupins poussent comme le riz en Chine du sud. En réalité, nous allons en découvrir de toutes sortes et de toutes beautés dans toutes les rues que nous allons arpenter pour revenir à l’Office de Tourisme : rue des Chanterelles, rue des Myrtilles, rues des Sorbiers, avenue des Erables, rue des Noisetiers et avenue des Lilas. Oui, ici quelque soit le nom du végétal attribué à une rue, les lupins sont légions et maîtres des lieux. Si je ne peux pas vous garantir que toutes ces rues correspondent au PR.61 suivi initialement, je peux vous assurer que nous avons refermé cette « Boucle pédestre de l’étang du Ticou » très correctement et sans problème. Il est vrai que de très nombreux panonceaux « Liaison Bolquère/Pyrénées 2000 » étaient là pour nous y aider. Tel que décrit ici ; mais sans mes errances naturalistes ; ce circuit est long de 4,1 km pour un dénivelé de 74 m et des montées cumulées de 90 m, c'est dire si elle est plutôt facile. Cartes 2249 ET Font-Romeu - Capcir et 2250 ET Bourg-Madame - Mont-Louis- Col de la Perche - Top 25.

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