La News vous donne un bref aperçu de la prochaine randonnée qui paraîtra dans la page d'accueil :
La News : Le Circuit minier d'Escaro
Pour agrandir les photos, cliquez dessus.
Il y a quelques mois, j’avais eu l’occasion de vous présenter un jolie mais courte balade, faite en août 2023, que j’avais intitulée « Le Circuit découverte Escaro/Aytua depuis Escaro ». A cette occasion, j’avais noté sur le Web que d’autres randonnées étaient possibles tout autour du village et notamment celle que je vous présente ici. Parce que sur le terrain, on la trouve sous le dénomination de « circuit minier », il m’a paru logique de conserver ce nom-là : « Le Circuit minier d’Escaro ». Cela m’est apparu d’autant plus logique que les principaux objectifs à découvrir sont « miniers », même si sur le Web, on peut retrouver ce circuit pédestre sous d’autres appellations. La plupart du temps, elles font référence aux lieux miniers eux-mêmes, Pla de Gante et les Coums notamment ou encore « Circuit des mines ». Précisons que diverses variantes plus longues sont possibles mais que ce circuit bien balisé en jaune « circuit minier » semble être le plus officiel. Etant tombé du lit, il est tout juste 7h30 quand j’entre dans Escaro. Je laisse ma voiture sur le spacieux parking du Carrer Biron, là où un étrange portail du Grall est ouvert aux quatre vents. Aujourd’hui, c’est le Graal météo car pas de vent et seulement un ciel bleu ciel raturé deci-delà de quelques nuages opalins plus ou moins larges mais pas de tout menaçants. .....je reviens au plus vite...... A bientôt ami(e)s blogueuses et blogueurs.....
Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour un plein écran.
Quand on aime les fleurs comme je les aime, quand on s’intéresse aux plantes et plus globalement à la botanique, visiter « le Jardin botanique Marimurtra (Mar i Murtra) ; (en français Mer et Myrte) ; de Blanes en Espagne sur la Costa Brava », c’est comme se rendre à un spectacle que l’on attend depuis longtemps. Et quel spectacle ! Car outre le jardin lui-même où se côtoient d’incroyables plantes du monde entier ; plus de 4000 ; que dire de cette longue façade aérienne et plongeante sur la Méditerranée ? Des plantes de toutes sortes, des fleurs multicolores et aux formes variées, le soleil, un ciel pur et bleu, une mer parfois limpide, parfois bleue outremer parfois turquoise, des roches qui vont de l’ ocre clair au rouge le plus vif, quelques bateaux blancs et des oiseaux aussi, oui je ne me suis pas lassé de ce spectacle merveilleux ! Nous y avons passé seulement une heure et demi car nous avions d’autres impératifs mais ce fut trop court. Alors bien sûr, si vous ne connaissez pas ce jardin, je vous le conseille vivement. Ce n’est pas une véritable randonnée, encore que si on veut tout observer et découvrir, on marche pas mal, mais je me suis dit que cette promenade méritait bien de figurer dans « Mes Belles Randonnées Expliquées ». Finalement, c’est vous qui déciderez de sa longueur et du temps que vous y passerez.
Il est l’un des plus beaux jardins de la Méditerranée. Depuis des falaises qui bordent la mer, on peut admirer l’une des plus spectaculaires vues panoramiques de la côte et connaître plus de quatre mille espèces végétales pour la plupart exotiques, ainsi que quelques spécimens extraordinaires à cause de leur âge ou de leur taille. Marimurtra est l’œuvre d’un homme passionné de la nature. https://marimurtra.cat/fr/
Cet homme, c’est Carl Faust né à Hadamar (Francfort-sur-le-Main) le 10 septembre 1874 et mort à Blanes (La Selva), le 24 avril 1952, est un homme d’affaires et mécène scientifique allemand. Etabli en Catalogne à partir de 1897, même si dès son plus jeune âge il montre de l’intérêt pour les sciences naturelles, ses parents jugent souhaitable de lui faire étudier le commerce, afin qu’il puisse bien gagner sa vie et pour leur permettre de s’occuper de ses autres frères. Il arrive à Barcelone, tout d’abord en tant que travailleur de l’entreprise Frères Körting, puis il se met à son compte. Cependant, lorsqu’il passe la cinquantaine, il décide de récupérer ses rêves de jeunesse et de se consacrer à la science, ce qu’il fait en investissant sa fortune dans la construction d’un jardin botanique qui devait également être un centre de recherche et de pédagogie pour les Européens du centre et du nord du continent, qui trouveraient à Blanes les conditions propices pour de nombreuses plantes de climats arides et tropicaux qui, dans leurs pays d’origine, ne pouvaient pousser qu’en serres. Il nomme le jardin Marimurtra, en unissant en un seul mot une des plantes méditerranéennes caractéristiques qui pousse sur ces terrains, le myrte, et la Méditerranée, qui baigne les pieds du jardin. Un Patronat gère la Fondation Privée qui, dès sa mort, garantit la continuité de son projet altruiste. (Source Wikipédia).
Le jardin a été créé en 1920 par le botaniste allemand Carl Faust qui le légua ensuite à la Fondation « Jardí Botànic Marimurtra ». Le jardin est aujourd’hui destiné à l’étude internationale de la botanique. Il est composé de trois parties : un jardin tropical, un jardin tempéré et un jardin méditerranéen. (source Wikipédia).
Ce diaporama est agrémenté de diverses musiques de films composées par la compositrice anglaise Rachel Portman. Leurs titres : "We Had Today", "Little Edie On Chair", "Love Is Divine", "Wedding Jewels", "We All Complete", "Main Titles" (avec John Lenehan pianiste et David Snell, compositeur), "Passage of Time", "Vianne Sets Up Shop" et "End Titles" (From "Emma"/Score)"
Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour un plein écran.
C’est fin mai lors d’un séjour d’une semaine dans le Val d’Aran que nous avons découvert l’Era Artiga de Lin (*). Nous avions loué un hôtel sympa à Betrén, petit village adjacent à la jolie ville touristique de Vielha. L’hôtel Ço de Pierra était sympa pour de multiples raisons. Son patron, déjà accueillant de nature, nous a mis tout de suite à l’aise en n’ayant aucune exigence supplémentaire car nous avions déjà tout réglé sur Booking.com. Il se contenta de nous remettre la clé et de nous indiquer les services dont nous pouvions bénéficier. La chambre était plutôt grande et disposait en sus d’une mezzanine et de ce fait il y avait 2 grands lits permettant de se reposer, de bien dormir et de regarder la télé le cas échéant. Ce ne fut pas le cas préférant le plus souvent la lecture et compulser les sites Internet pour les visites du lendemain voire des jours suivants. Le secteur en cette période hors saison étant très calme, le parking privatif, le petit déjeuner se présentant sous la forme d’un grand buffet où tout était à volonté, quoi demander de plus à cet hôtel rustique et paisible ? Seule la météo très maussade et un ciel souvent menaçant nous empêcha de faire les quelques petites balades pédestres que j’avais envisagées. On fut donc le plus souvent contraints de remplacer la marche pédestre par des promenades routières mais finalement il y a tellement de jolies routes, de beaux villages, de belles découvertes champêtres et montagnardes à faire que l’on ne vit jamais le temps passer. Du Val d’Aran au Luchonnais en passant par l’Aragon et le Pallars Sobirà, les kilomètres défilèrent sans jamais aucune lassitude. C’est ainsi qu’on découvrit beaucoup de belles choses mais aussi des lieux de restauration aussi divers que variés, allant de la « table familiale d’une dame âgée mais ô combien excellente cuisinière » à Sort jusqu’à la salle à manger d’une cathédrale à Roda de Isábena, petit joyau aragonais qu’on découvrit au pas de course car malheureusement sous une averse torrentielle..
Parmi toutes ces découvertes, reste l’Era Artiga de Lin que je vous présente ici. Ce fut un vrai coup de foudre car après y être allé une première fois sous un ciel très gris, il nous sembla obligatoire d’y retourner lors de la plus belle journée de notre séjour. Quand je dis « belle journée » entendez simplement « quelques coins de ciel bleu ». Comment vous dire à son propos ? Il nous semblait que ne pas y retourner c’était un peu comme si on avait voulu visiter Paris sans aller voir la Tour Eiffel, Montmartre ou les Champs-Elysées. Ce fut donc notre seule marche pédestre et quand je dis « notre », je devrais dire « je » car Dany peu en forme ce jour-là me lâcha très vite, et avant même le milieu de la vallée pour retourner vers la voiture. Il est vrai que la balade aller et retour que j’avais programmée était plutôt courte. Depuis le parking, où non loin de là se trouve un imposant et magnifique refuge, elle consistait seulement à remonter la vallée jusqu’au pied des premiers pierriers du cirque glaciaire où deux ou trois petits névés subsistaient. C’est donc pratiquement tout seul que j’ai accompli cet aller-retour puis le trajet jusqu’à la cascade Goueil de Jouèou (voir plus loin), Dany m’ayant rejoint là-bas en voiture. Mais quel parcours sur le plan visuel, photographique et floral ! Grâce à un renard coursant un jeune chevreuil et à quelques oiseaux et papillons, je peux rajouter « faunique ». Cette petite vallée est une pure merveille ! Un vrai spectacle ! Je serais bien tenté de vous décrire cette vallée et ce cirque glaciaire mais il y a tant de sites Internet qui en parlent bien mieux que je ne pourrais le faire que j’ai le sentiment que ma description aussi belle soit-elle serait de trop. Vous n’aurez aucun mal à trouver des liens sur n’importe quel moteur de recherches car si en hiver la route qui y mène est fermée à cause des risques d’avalanches, en période estivale le lieu est excessivement prisé. Et puis je me dis que de cette merveilleuse découverte, il restera toutes les photos de mon diaporama musical ainsi que le récit et le plan de la balade expliquée ici. Toutefois, outre tout cela, deux choses restent gravées dans ma mémoire. La première, c’est une amusante anecdote. La seconde, c’est « l’eau ». Ici, dans ce secteur des Pyrénées, elle est omniprésente. Quoi de plus normal qu’il y ait de l’eau quand on sait que le nom « Val d’Aran » est un toponyme pléonastique signifiant la « vallée de la vallée ». Or une vallée est un relief façonné par au moins un cours d’eau. Concernant l’anecdote, il faut savoir que pour rejoindre l’Era Artiga de Lin, il faut emprunter une jolie petite route depuis le village de Es Bordes. Ce village est situé au bord de la Nationale N-230 permettant de rejoindre Vielha depuis la France. Là , il suffit de suivre la « Carrer dera Artiga de Lin ». La route est excellente mais comme il s’agit d’une route de montagne, elle est étroite et surtout très souvent humide. Si étroite est un problème pour celui qui conduit la voiture ; ici en l’occurrence moi ; humide fut un problème pour Dany mais aussi pour moi car cette route étant très souvent parsemée de grosses limaces brunes ou noires (leur nom vernaculaire est souvent « Loche » et en latin « Deroceras), j’étais prié de les éviter. De ce fait, ma conduite se transforma en une compétition routière où le but était de rouler très lentement mais surtout d’écraser le moins de limaces possibles. Zigzags, ralentissements, estimations précises pour que les bestioles passent au mieux entre les roues, il me fallait calculer tout cela et en même temps faire attention aux éventuels autres véhicules susceptibles de me croiser ou de me suivre. Par bonheur, nous étions hors saison estivale où paraît-il les touristes affluent en grand nombre et tout se passa pour le mieux car nous fûmes pratiquement les seuls sur cette jolie route. Voilà pour l’anecdote prouvant que Dany et moi n’avons aucune limite dans l’amour pour les animaux. Il est vrai que ces limaces n’ont une durée de vie que d’environ un an et qu’il est donc important de ne pas la raccourcir arbitrairement pour notre seul plaisir. Le second souvenir qui m’a profondément marqué est l’eau coulant dans ce secteur des Pyrénées. Il m’a sans doute marqué car les Pyrénées-Orientales où j’habite sont constamment en forte pénurie. Ici, ce n’était pas le cas et avant même d’arriver dans la vallée, on voit de l’eau couler de partout. Il est vrai que la « Carrer dera Artiga de Lin » est parallèle au torrent Joéu qui est un des tout premiers affluents espagnols de la Garonne. Le Goueil de Jouèou (Uelhs deth Joeu en Aranais signifiant les Yeux du Diable ou de Jupiter), magnifique cascade que l’on découvre aussi lors de cette visite n’est-elle pas toujours considérée par certains hydrologues comme étant la vraie source de la Garonne ? (https://books.openedition.org/pumi/41621?lang=fr). Oui, ce secteur-là a une chance inouïe d’avoir de l’eau en abondance. Aussi, une flore et une faune exceptionnelles y sont constamment présentes. L’ours brun y vient régulièrement faire quelques prudentes virées. Ses escapades n’empêchent nullement quelques passionnées de haute montagne de venir gravir les 3.404m du pic d’Aneto, le plus haut sommet pyrénéen étant accessible pour les plus costauds d’entre eux avec un simple aller-retour d’une journée à partir du même parking que celui où nous avons garé notre voiture. Oui, grâce à tout ce que je viens d’écrire cette vallée de l’Era Artiga de Lin restera gravé dans nos têtes. N’ayant procédé à aucune vraie préparation de cette balade, je ne suis pas à même de donner une distance accomplie. Je l’estime à moins de 10km et de toute manière, telle qu’effectuée et indiquée sur le plan IGN espagnol elle est vraiment facile. De plus, des panonceaux sont là pour vous aiguiller. Prudence toutefois autour du torrent Jouèou et de sa cascade, le bouillonnement monstrueux ne laisse aucun doute quant à la puissance des eaux qui s’écoulent ici. Une chute, et c’est un canyoning exponentiel assuré.
Sinon que dire de plus : il y a aussi sur la route la Fontaine de Grésillun ou Grésilhon ainsi qu'une une chapelle dédiée à la Mère de Dieu (Mair de Diu en aranais) mais elle était fermée. A la bonne saison, une Centre d'interprétation accueille le public et un train touristique fait la navette du village d'Es Bordes jusqu'à la vallée. Dans le secteur, l'arboretum de Jouéou mérite le détour même si une mauvaise météo ne nous a pas permis une visite. Alors bien sûr, au départ du parking du refuge, bien d’autres randonnées bien plus difficiles sont possibles et vous n’aurez aucune difficulté à les trouver sur le Net. Enfin, vous serez sans doute nombreux à penser qu'il y a bien trop de fleurs dans ma vidéo. Mais que voulez-vous, la Nature en général, les fleurs, les papillons et les oiseaux en particulier sont devenus des passions. Je les aime, j'aime les connaître, les observer de très près et pour cela rien de mieux que de les photographier. Il y a tant à apprendre sur eux. Tout celà m'incite à penser que plus nous serons nombreux à les regarder de près, à voir leur diversité, leur beauté et plus nous serons nombreux à vouloir les protéger. Nous qui détruisons beaucoup trop la Nature sur cette planète, son avenir n'est-il pas associé au nôtre finalement ?
(*) Toponyme Era Artiga de Lin : Comme toujours en pareil cas quand un toponyme m’interroge, je tente de comprendre si derrière son nom se cache une explication. Et finalement ici c’est assez simple puisque chaque mot a sa propre explication et qu’il suffit de réunir les 3 pour une bonne compréhension de l’ensemble. C’est ainsi que j’ai trouvé que le mot « era » était une zone de battage. En agriculture, le battage étant je vous le rappelle une technique permettant de séparer les graines d’une plante (épi, tige, fruit, graine, gousse, etc…).Le mot « artiga », je me souviens l’avoir déjà analysé lors d’une autre balade intitulée « La Serre de l’Artigue del Baurien depuis St-Paul-de-Fenouillet ». J’avais trouvé qu’il pouvait signifier soit « un terrain défriché soit labouré » Et bien ici, on peut supposer qu’il ait sensiblement la même explication. Enfin concernant le mot « lin », il s’agit tout simplement de la plante oléagineuse et fibreuse dont on tire la célèbre huile mais qui sert aussi à la fabrication du textile connu depuis la nuit des temps puisque les bandelettes de certaines momies avaient été tissées il y a plus de 8000 ans avec des fibres de lin. Le linceul, petite pièce de lin, tire également son nom de la plante.
L’Era Artiga de Lin, c’était donc une terre qui avait été défrichée et déboisée où l’on cultivait du lin, lequel ensuite était battu. Comme très souvent en pareils cas, cette réunion de noms communs est devenue un nom propre par le fait même du langage oral courant. Les agriculteurs disaient « je vais à l’era artiga de lin », c’est à « la zone de battage du lin ». On peut aisément supposer que cette vallée que nous avons remontée, dont son vieux déboisement semble évident au regard de la forêt subsistante, constituait cette zone de culture et de battage. J’ai d’ailleurs pu photographié un pied de Lin cultivé près du refuge mais force de reconnaître que c’était le seul et que je n’ai pas réussi à en voir d’autres. Un cas isolé. Normal sans doute puisque nous étions fin mai et que sa floraison intervient au mieux à la mi-juin et sans doute encore un peu plus tard à cette altitude qui oscille entre 1.200 et 1.500m où la froidure est un élément souvent déterminant. Peu de fleurs de lin visibles dans cette vallée et à cette époque dont le genre compte environ 200 espèces parmi laquelle on trouve le Lin cultivé (Linum usitatissimum) étroitement apparenté au Lin sauvage ou bisannuel (Linum bienne) avec lequel d’ailleurs il est interfertile. Par contre, j’ai pu photographier une fleur de lin. En Aragon, j’ai pu photographié d’autres Lins, certains bleus comme le Lin de Narbonne (Linum narbonense) ou jaunes comme le Lin de France à trois stigmates (Linum trigynum) sans doute.
Satisfactions. Avec ce titre, vous pourriez penser que je veux parodier la célèbre chanson des Rolling Stones. En réalité, c’est plutôt le contraire car je vous rappelle que le vrai titre de la chanson est « I can't get no satisfaction », c’est-à-dire « je ne peux obtenir aucune satisfaction ».
Oui, c’est bien le contraire et ces satisfactions dont je veux parler sont celles que j’éprouve à gérer mon blog « Mes Belles Randonnées Expliquées » depuis bientôt 13 ans.
Mon blog, je l’ai rarement évoqué, si ce n’est une seule fois dans Mon Journal Mensuel pour expliquer comment j’avais choisi mon pseudo « Gibirando ». L’article en question de mars 2014 avait pour titre « Naissance et vie d’un pseudo ».
Au-delà des principaux chiffres dont je ne peux être que satisfait, et que vous trouverez ci-après, c’est surtout l’aspect relationnel qui m’apporte une immense satisfaction. Je m’en explique également ci-dessous en m’aidant de quelques exemples mais je pourrais en citer des dizaines d’autres.
Les chiffres arrêtés au 06 mai 2021 :
1.179.746 visiteurs depuis le 24 juin 2008.
500 à 800 visites/jour en moyenne actuellement et plus de 1.000 en été.
Record de connectés en même temps sur le site : 362.
527 commentaires auxquels il faut ajouter 75 commentaires en Livre d’Or et 2.523 messages de personnes qui ont soit utilisé directement la rubrique « contact » soit ma messagerie personnelle.
14 périples pédestres sur plusieurs jours dont certains anciens en lien avec mon site Internet de chez Orange, site gelé depuis plusieurs années et comptabilisant à ce jour plus de 35.700 passages.
Au-delà des chiffres, j’ai déjà eu l’occasion d’expliquer comment et pourquoi mes articles de randonnées avaient évolué au fil du temps, et quand je dis « articles » je veux aussi bien parler de mes récits que de mes vidéos. Les récits et les diaporamas ont été étoffés en longueur et en temps parce que quelques personnes handicapées ou à mobilité réduite m’en avaient fait la demande expresse, m’indiquant qu’elles prenaient beaucoup de plaisir « à marcher avec moi » virtuellement, soit en lisant mes récits soit en regardant les vidéos soit les deux. C’est ainsi que chaque randonnée est devenue une « histoire ». C’est ainsi que je me suis aperçu que « mes visiteurs » pouvaient être très différents, chacun venant prendre sur mon blog selon son envie ou son besoin, certains cherchant seulement de la lecture alors que d’autres étaient en quête d’un circuit ou d’un tracé IGN. Enfin et depuis quelques années, ayant mis mes vidéos en musique sur la plateforme YouTube, cet intérêt musical supplémentaire vint augmenter le nombre de passages tant sur le blog que sur ma chaîne YouTube. C’est ainsi que plusieurs visiteuses m’ont dit organiser des soirées essentiellement dédiées autour de mes vidéos de randonnées qu’elles regardaient de préférence sur un grand écran. Toutes mes vidéos ne sont pas encore musicales mais je travaille peu à peu à rattraper cette lacune et ce retard.
Enfin et comme je le dis en préambule, c’est surtout l’aspect relationnel qui m’a apporté et m’apporte encore de grandes satisfactions. En effet, en 2008 quand j’ai commencé ce blog :
Qui m’aurait dit qu’un éminent botaniste du Muséum d’Histoire Naturelle ; Olivier Escuder pour ne pas le citer ; allait analyser toutes mes vidéos de randonnées, recensant toute la flore que j’avais pu photographier puis terminant ce travail colossal, allait m’adresser un tableau de synthèse avec 7.063 données dont 5.995 plantes photographiées dans le seul département des Pyrénées-Orientales ?
Qui m’aurait dit que des géologues, des historiens (Mme Denise Péricard-Méa notamment), des photographes, des journalistes, de écrivains, des essayistes, des maires de commune, des Offices de Tourisme, j’en passe et des meilleurs allaient me contacter pour obtenir, qui un simple renseignement, qui des coordonnées géographiques, qui une demande de lien, qui une photo pour un journal, un magazine, un livre scolaire, un dépliant touristique, etc….?
Qui m’aurait dit que des jeunes gens deviendraient accros à la randonnée, et parfois carrément à la montagne, après être passés sur mon blog se lançant parfois dans des périples de plusieurs jours que plus jeune je n'aurais peut-être pas osé entreprendre ?
Qui m’aurait dit un jour que de fidèles lecteurs ou lectrices traiteraient mon blog de « bonbon sucré » de leur enfance, d’émulation et d’inspiration, de bien-être et d’agrément….?
Qui m'aurait dit que j'allais me faire des ami(e)s avec lesquel(les) j'allais correspondre régulièrement ?
Oui, si en 2008, quelqu’un s’était avancé à me dire tout cela, je l’aurais sans doute pris pour un fou !
Oui, tout ça est terriblement gratifiant mais l'aspect humain passe avant tout. Il vient se rajouter au plaisir que j’ai de marcher, de découvrir et d’apprendre. Il vient se rajouter à ma passion de l’informatique, de l’écriture et de la photo naturaliste car mon blog c’est tout cela à la fois !
Si j’écris tout cela aujourd’hui, c’est que mes nombreux et récents problèmes de santé me font craindre de ne plus pouvoir développer mon blog comme je le souhaiterais, c’est-à-dire avec des nouvelles randonnées dignes de ce nom. Oui, pour moi être contraint d’arrêter mon blog serait un vrai traumatisme……Dans l’immédiat, je ne veux voir que l’aspect positif. Alors que de belles « satisfactions » !
Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour un plein écran.
Avec ses 2,5 km de distance et bien qu’il s’agisse plus d’une promenade que d’une véritable randonnée, j’ai estimé que ce « Site naturel du Lac de Bouzigues à Saint-Féliu-d’Avall » avait toute sa place dans mon blog. Il correspond parfaitement à ce que de nombreux marcheurs recherchent par ces temps de couvre-feu ou de confinement à distance réduite. Mais après tout, une promenade n’est-ce pas une randonnée en miniature ? La réponse est « oui ». D’ailleurs en écrivant ce texte, il me vient une anecdote. Un jour, alors qu’en famille nous parlions de randonnées, ma petite-fille Eulalie qui ne devait pas encore avoir 2 ans a demandé « mamie c’est quoi une randonnée ? ». Et mamie a répondu « c’est une longue promenade ». Et là, Eulalie a demandé « c’est quoi une promenade ? ». Alors avant que quelqu’un ne réponde et pour la taquiner un peu, j'aie répondu « c’est une courte randonnée ! ». Eulalie, avec un air complètement hébété m’a regardé puis a regardé tout l’auditoire ne sachant plus très bien quoi dire et penser. Finalement, j’ai pris le temps de lui expliquer que la distance était l’essentiel de la différence mais que la randonnée dont on parlait ici était une longue marche s’effectuant à pieds. Un beau jour, en octobre 2014, elle vint pour la toute première fois faire une randonnée en famille. En réalité, nous étions deux hommes adultes et 3 enfants. Elle n’avait que 4 ans et était la plus jeune. Ce jour-là et alors que nous avions prévu une boucle de 7km environ, elle comprit d’elle-même que ce n’était pas une simple promenade. Elle a commencé par « rouméguer », faisant « sa petite tête de cochonne », puis voyant qu’on ne s’intéressait pas à elle, elle s’est mise à marcher comme nous tous, en restant silencieuse. A mi-chemin, j’ai quand même décidé de faire une longue pause pique-nique afin que les enfants puissent récupérer de leurs efforts. Oui, elle avait définitivement compris la différence. Je m’en souviens très bien car cette randonnée consistait à partir de Latour-de-France et d’aller jusqu’à la chapelle ruinée Saint-Martin par le chemin éponyme. C’est une balade que nous avions déjà réalisée en couple précédemment. A bientôt 11 ans et venant de temps à autre randonner avec nous, elle aurait certainement penser que ce tour du Lac des Bouzigues était suffisamment court pour le qualifier de « promenade », même s’il nous fallut 2 heures pour l’accomplir mais essentiellement à cause des oiseaux que je tenais absolument à photographier. Mais en ce 28 décembre, Eulalie n’est pas là mais nous attendons impatiemment toute la famille pour Noël. C’est donc en bons « papy » et « mamie » solitaires que nous réalisons cette promenade. Oui, tant bien que mal la mamie et le papy que nous sommes tentons de faire de la résistance contre cette morosité qu’engendre ce p……de Covid. Une belle flânerie où Mamie est décidée à profiter du bon air de cette journée ensoleillée mais légèrement ventée d’une modeste tramontane, et où papy va essayer de croquer quelques oiseaux avec son appareil-photo numérique. A la fin de ces deux heures, ni la grand-mère ni le grand-père étaient déçus de leurs attentes respectives. Le parcours est agréable car joliment boisé, les voies pédestres sont larges, les visiteurs étaient très rares ce jour-là et le lieu était bien paisible. Pour mes photos, il fallait cette tranquillité. ! Quant aux oiseaux, ils étaient suffisamment présents pour qu’un petit reportage vidéo soit possible. En essayant de ne pas en oublier, voilà les différents oiseaux photographiés lors de cette balade : bergeronnette grise, mouettes rieuses, foulques macroule, chardonneret élégant, canards colverts, aigrette garzette, canards de Barbarie, bruant proyer, grands Cormorans, moineaux domestiques, tourterelle turque, buse variable, héron garde-bœufs, rougequeue noir, pinson des arbres, merle noir, gallinule poule d’eau, serin cini, rouge-gorge familier, étourneau sansonnet, oie cendrée hybride, canard chipeau soit 22 espèces différentes en 2h de balade environ. Pas mal non ? Sans compter, les quelques autres qui ont échappé à mon objectif ! Carte IGN 2448 OT Thuir – Ille-sur-Têt Top 25.
Ce qui faut savoir du Lac des Bouzigues : Dans un espace arboré et préservé, lelac des Bouziguesest un lac artificiel de 9 ha situé sur la jolie commune de Saint-Féliu-d’Avall. Encadré par la voie rapide Nationale N.116 et la départementale D.916, il est donc situé dans cette petite zone régionale des Pyrénées-Orientales que l’on appelle Le Ribéral. Ce lac artificiel est géré par laCommunauté Urbaine PerpignanMéditerranée Métropolequi l’a rénové et ouvert à la pêche en protégeant sa faune et sa flore, et en offrant aux promeneurs un parcours d’une distance de 2,5 km. Le plan d’eau est alimenté par le fleuve Têt, grâce à un canal d’irrigation datant de 1855 qui irriguait autrefois 23 ha de terres cultivées en jardins riches des alluvions déposés lors des différentes crues du fleuve. De petites agouilles régulent le remplissage et servent de déversoirs. Tout près du lac, il subsiste encore quelques jardins familiaux témoins de ce passé. Il s’agit d’une zone qui est encours de classement au titre de zone d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Il est donc de la volonté des pouvoirs publics de favoriser la biodiversité et de faire en sorte que ce lieu reste le plus sauvage possible. Le lac situé sur la rive droite du lit majeur de la Têt tire son nom d’un lieu-dit « Las Bouzigues », de l’occitan « bosiga » désignant soit un « terrain en friches » soit un « essart », c'est-à-dire une « terre nouvellement défrichée ou déboisée». Si à l’origine, ce lieu-dit était situé sur une basse terrasse du fleuve et était composé d’une forêt alluviale encore en partie très visible de nos jours, les nombreux jardins qui y furent implantés ensuite expliquent parfaitement cette dénomination. Si la commune de Bouzigues l’a plus réputée est celle située dans l’Hérault sur la rive nord de l’étang de Thau ; connue notamment pour ses moules et ses huîtres ; il faut savoir que cette toponymie est présente dans toute la France et quelque soit le type de territoires. Il y a donc des « bosiga » à toutes les altitudes et donc aussi bien en bord de mer qu’en montagne ou qu’à la campagne. Sur mon logiciel de cartographie IGN, je me suis amusé à essayer de recenser les communes et les lieux-dits ayant pour origine cette toponymie et j’en ai compté plus d’une soixantaine. S’agissant des toponymies principales et des plus connues, ce nombre est certainement à multiplier par 3 ou 4 voire plus sur l’ensemble de l’hexagone. On trouve donc un tas de « Bouzigues » avec ou sans « S » à la fin, « mais aussi des « bosigues », des « bouzies », un « bouziga », un « bouzigas », des « bouzigat », un « bouzigau », un « bouzigo », un « bouzigon », des « bouzigot », des « bouzique », etc……etc….Ainsi et aussi surprenant que cela puisse paraître, il y a » Les Bosigues » à deux endroits bien différents où je vous ai amené au cours de mes récentes balades : le premier, près d'Espousouille et dans la Vallée du Galbe cheminée lors de la 3eme étape de Mon Tour du Capcir et le deuxième au Barcarès non loin de la dernière balade que j'ai intitulée « Le Site du Parc Naturel des Dosses ». Mais on trouve aussi des « Bousigues » jusqu'à côté de Néfiach où j'aurais l'occasion de vous amener très prochainement. C'est dire si on en trouve !!! (Certains extraits de ce texte ont pour origine divers sites Internet)