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juif

Stop aux guerres larvées des religions.

Publié le par gibirando

Stop aux guerres larvées des religions.

Après l’horrible assassinat de ce jeune musulman dans une mosquée du Gard, force est d’admettre qu’il y a en France, une guerre larvée des religions. Au sommet de l’Etat et dans les médias de connivence, personne ne les appelle vraiment ainsi, mais mises bout à bout elles deviennent une multitude de faits divers, et parfois carrément d'attentats, dont je ne vois pas quel autre nom que « guerre » nous pourrions leur donner. Actes anti-juifs, anti-musulmans ou anti-chrétiens, nos gouvernants sont devenus des statisticiens qui ne sont là que pour compter des points. 300% de hausse pour les premiers, 30 % de baisse entre 2023 et 2024 pour les seconds mais finalement les chrétiens restent toujours les premiers selon les décomptes avec 857 faits anti-chrétiens, 589 faits antisémites et 213 faits anti-musulmans, chiffres du renseignement territorial de 2021. Depuis tous ces chiffres se sont amplement démultipliés. On les trouve assez aisément sur le Net. Notons tout de même que les actes anti-chrétiens sont surtout des atteintes aux biens (églises et cimetières) plutôt qu’aux personnes, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut s’en satisfaire et ce d’autant que les attentats du Père Hamel et celui de la basilique Notre-Dame de Nice sont encore bien ancrés dans nos esprits.  Bien aidés par des médias de plus en plus politisés, et donc de moins en moins objectifs et impartiaux, les phénomènes anti-religieux progressent dans notre société française. Audimat et croyances sont trop souvent les mêmes combats. Les partis politiques ne sont pas en reste. De plus en plus nombreux, divisés, et « radicalisés » eux-aussi, ils vont chercher leurs voix dans les différents cultes. Certains les trouvent, d’autres un peu moins. L’isoloir électoral devient confessionnal, et peut-être même vice-versa. Les bulletins de vote deviennent signes ostentatoires. Comment en est-on arrivé là et à tant d'abominations ? Voilà la question à laquelle nos gouvernants devraient répondre, mais jamais elle n’est réellement posée aussi sèchement, faute à la laïcité derrière laquelle ils se retranchent constamment. Tout est dit. Si rester neutre est bien une prérogative de l’Etat, résoudre en essayant de stopper les meurtres, les violences, les incivilités et tous les actes délictueux en est une autre qui serait bien préférable. Or les actes anti-religieux, mais pas que,  ne cessent de se démultiplier, souvent engendrés par des actualités internationales où l’Etat français ne reste que trop rarement assez distant. Si dans ces « compétitions inter-religieuses » pour une suprématie planétaire, la France n’est pas une exception, notons que les spectateurs que nous sommes ne retiennent jamais les scores et seulement les résultats ; « victoires » ou « défaites ». Or, les défaites se succèdent pour nos gouvernements successifs. Les solutions semblent inatteignables et les chiffres augmentent constamment. Nos dirigeants passés et encore présents ont toujours fait l’erreur de penser, que des êtres humains avec des religions différentes, mais que beaucoup de choses opposent aussi dans leur culture, leur façon d’être, d’agir, de penser, d’appréhender la société, étaient possibles. Dans la bouche de nos élus , il y a une phrase qui revient souvent : « je fais la différence entre un musulman et un islamiste ». Sauf que les deux sont des fidèles du prophète et que la différence n’est qu’une question de pensées idéologiques. Or, décoder l’activité cérébrale d’un être humain est illusoire. Alors comment fait-il le citoyen lambda pour éviter les chevauchements ? De plus, il suffit d’observer la Nature pour se rendre compte que si le nombre d’envahisseurs est trop élevé, le vivre ensemble devient impossible. C’est la cas de la France aujourd’hui où accueillir correctement des personnes venus d’ailleurs n’est plus possible. Une assimilation ou une intégration parfaite non plus, tout autant que l’arrivant le veuille bien. Notre Histoire,  la plus ancienne notamment, est truffée de ces envahisseurs, barbares ou pas, venus d’ailleurs. Ceux les plus nombreux se sont implantés à jamais comme les Celtes, les Romains et les Germains prenant la place des tribus endogènes déjà présentes, les autres Vandales, Quades et Alains en nombre insuffisant pour s’imposer sont repartis. Sur notre planète, la répartition des êtres vivants n’a jamais été le fruit du hasard. Leur répartition dans un environnement donné est souvent liée aux caractéristiques physiques de ce milieu. Ce milieu parfait pour une espèce endogène ne l’est pas automatiquement pour l’espèce exogène qui arrive. Or, il est largement et scientifiquement prouvé, qu’une espèce vivante qui se retrouve en grand nombre dans un espace qui n'est pas ou plus le sien, soit elle ne résiste pas à la pression, soit elle devient envahissante, violente et très souvent meurtrière pour les espèces locales avec lesquelles elle se retrouve confrontée. Les cas d’adaptation harmonieux arrivent parfois, mais ils sont rares et interviennent sous la condition que chacun trouve un intérêt vital à la présence de l’autre et le plus souvent pour des espèces différentes pas grandement majoritaires les unes vis-à-vis des autres. Dans tous les autres cas, les compétitions sont inéluctables car de nombreux intérêts de toutes sortes entrent en jeu. De plus, n’étant pas confrontée à ces ennemis naturels et donc habituels, le développement de l’espèce exogène s’amplifie. Il y a pléthore d’exemples tant dans le règne animal que végétal. Or l’être humain fait partie de ce système naturel au même titre que toutes les autres espèces. La Nature étant sacrée, elle est aussi une religion. C’est en tous cas la mienne. Ceux qui y adhérent sont en général tolérants et de ce fait peuvent être croyants très sagement d'une autre religion. Ce n'est pas incompatible. Mais là, trop c’est trop. Alors arrêtons tout. Les arrivées massives venues d’ailleurs, non souhaitables et non souhaitées,  mais aussi les statistiques stériles. L’athée et l’agnostique de culture chrétienne que je suis ne veut plus de toutes ces violences, qu’elles soient guidées ou pas par des aspects religieux. Il ne demande qu’une chose : vivre dans un pays paisible, qui est d’abord le sien.  

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