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Quand notre fils nous accueille à Fréjus et qu’il ne travaille pas, il est bien rare que l’on passe son temps assis autour d’une table. Il ne tient pas en place et même si le VTT a sans doute sa préférence, il ne rechigne jamais à nous proposer une sortie en voiture, une découverte ou carrément une petite randonnée pédestre. Il sait de qui tenir ! C’est ainsi qu’en ce 29 septembre 2022, nous proposant une balade au "Sémaphore du Cap Dramont", il aurait été inconvenant de lui dire « non » ! Au regard de ce qu’il nous en dit, le lieu mérite d’être découvert au cours d’une courte randonnée. La météo étant clémente et même si la veille, « le Chemin des Douaniers à Saint-Aygulf » est encore un peu dans mes jambes, je suis bien évidemment partant. Dany l’est aussi et c’est une raison supplémentaire pour ne pas refuser. Il est 13h10 quand Jérôme range la voiture sur le parking du port de plaisance du Poussaï, véritable petit écrin côtier sur la commune de Saint-Raphaël. Si le port du Poussaï est assez méconnu, le petit îlot surmonté d’une tour crénelée qui le côtoie à quelques encablures est lui archiconnu. En effet, qui n’a pas vu une fois dans sa vie ; à la TV, dans un magazine ou sur une carte postale ; cette minuscule « Île d’Or » que domine une incroyable tour sarrasine, l’ensemble ayant cette même couleur rougeâtre propre au Massif de l’Esterel et à la rhyolithe qui le compose. D’ailleurs, à quelques mètres du parking, un stèle formée d’un gros bloc de rhyolite rend hommage à Auguste Lutaud, acquéreur de l’île, créateur de la tour et qui s’était d’ailleurs proclamé roi de l’Île d’Or au temps où sur ce petit "atoll" il recevait la « jet set ». Les premiers décors de cette balade étant plantés, il suffit de partir à gauche du port et d’emprunter un étroit sentier longeant le bord de mer. Dès la première petite crique atteinte, quelques escaliers rejoignent un sentier qui circule en s’élevant dans la forêt jusqu’à atteindre une large piste rougeâtre. Cette piste, c’est le fameux P.R permettant de rejoindre le Sémaphore du Cap Dramont. Si le sémaphore n’apparaît pas de suite, les falaises rougeâtres qui le supportent sont déjà là. Au milieu de tout ce rouge, il est assez aisé de repérer quelques fans de la varappe agrippés à leurs cordes d’escalade mais aussi quelques taches vertes d’une végétation clairsemée dominés par les figuiers de Barbarie. Pendant que Dany et Jérôme papotent devant moi, je flâne derrière eux en quête d’une Nature présente mais malheureusement trop épisodique à mon goût. Quelques fleurs, un chardonneret, de rares papillons, des goélands qui planent ou passent sans s’arrêter et le sémaphore est déjà là pour nous réunir. Le lieu étant fermé par un portail et de surcroît en cours de réhabilitation, on ne le distingue que très mal et de trop loin pour s’en faire une belle idée. On se contente alors de quelques panoramas lointains ou très proches vers Dramont et ses alentours. Parmi les lieux lointains, les visions du Mont Vinaigre et du Cap Roux me remémorent d'autres sympathiques balades faites il y a quelques années. Comme très souvent sur toute la Côte d’Azur, ici se mêlent les bleus du ciel et de la mer, le blanc et le rouge de l’urbanisation, le rouge de l’Estérel et des Maures et par bonheur le vert d’une végétation encore bien présente. A elles seules, les couleurs justifient cette balade. Alors que je continue à photographier fleurs et papillons, je suis définitivement largué et cela ne fait que s’accentuer dès lors que je pars visiter ce qui ressemble à un vieux dépôt à munitions voire à un ancien abri souterrain. Il est vrai qu’ici l’Histoire nous rappelle qu’en 42-44 les Allemands étaient bien présents mais ont été repoussés lors du débarquement dit de Provence du 14 et 15 août 1944, la plage du Dramont n’étant pas en reste dans les drames survenus sur toute cette côte. La carte IGN mentionne encore la présence d’une ancienne batterie à proximité. Après cette découverte, je continue de musarder mais retrouve Jérôme et Dany juste avant l’arrivée. Ainsi se termine cette courte et jolie randonnée accessible au plus grand nombre. Le parcours réalisé a été long de 3,7km. Carte IGN 3544ET Fréjus – Saint-Raphaël – Corniche de l’Esterel Top 25.
J’ai traîné mes godillots de marche un peu partout, mais si je devais classer les départements français dans un ordre de préférence où j’ai aimé randonner, le Var arriverait sans doute dans les 6 ou 7 premiers. En effet, un peu comme chez nous dans les Pyrénées-Orientales, le Var présente cet attrait inégalable de posséder des sentiers de randonnées de l’altitude zéro jusqu’aux étages collinéens puis montagnards. De quoi assouvir les désirs de marche les plus fous. Prenez par exemple le Pic du Cap Roux que mon fils m’a fait découvrir au mois d’août dernier. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un pic qui se dresse sur un cap mais pas n’importe quel cap, un cap situé au beau milieu des roches rouges de la corniche du Massif de l’Esterel(*). Pour qui connaît un peu l’Esterel, une fois ce décor rouge, vert et bleu planté, difficile de rester insensible à la proposition d’une randonnée pédestre dans ce cadre essentiellement tricolore. Choisissez un jour de grand beau temps et vous verrez, les contrastes, à eux seuls, méritent que l’on fasse quelques efforts : avec le rouge orangé des roches porphyriques, le vert intense de la forêt varoise et le bleu si pur de la Méditerranée et du ciel, le soleil paraîtra parfois un peu pâlot et pour peu qu’il y ait un brin de brume, il prendra même des airs d’un grand malade de la jaunisse. Alors, je vous le garantis avec toutes ces couleurs constamment devant les yeux, vous resterez scotché devant chaque vue, devant chaque panorama, devant chaque horizon plus ou moins lointain. Le départ s’effectue depuis le parking de la chapelle de la Sainte-Baume de l’Esterel. On accède à ce parking par une route forestière démarrant de la zone artisanale d’Agay, direction la Maison forestière du Gratadis puis le Vallon de Mourrefrey. Attention, à ne pas confondre cette Sainte-Baume là avec celle du Plan d’Aups située plus à l’ouest du Var. En réalité, les deux édifices religieux ont une histoire commune assez insolite puisqu’il se raconte que cette chapelle troglodyte de l’Esterel doit son nom aux habitants du coin, lesquels étaient jaloux de celui de l’ouest varois dédiée à Marie-Madeleine et de ce fait, ils lui donnèrent le même nom afin de semer le doute dans l’esprit des pèlerins et des visiteurs. Idem semble-t-il pour le Saint Pilon que l’on va côtoyer. Ici la grotte, transformée en un petit sanctuaire, fut très longtemps un ermitage dont le plus illustre des anachorètes fut Honorat d’Arles, plus connu sous la dénomination de Saint-Honorat et surnommé parfois Honorat de Lérins. Il s’était établi ici au 5eme siècle au retour d’un voyage en Orient et sa réputation de prêcheur s’amplifia très rapidement. La tradition raconte que les pèlerins avaient tellement pris l’habitude de venir lui rendre visite que l’ermite en avait eu très vite assez de cette vie si peu retirée et si peu solitaire. Du coup, il avait préféré quitter les lieux pour s’installer à Lérina, la plus petite des îles de Lérins. Là, après une courte période d’ascète, son éminente sainteté joua une nouvelle fois contre lui et il fut rejoint par plusieurs compagnons. Il fonda avec eux un monastère devenu aujourd’hui une abbaye monumentale si célèbre. Bien d’autres ermites habitèrent la grotte comme Saint Maxime, évêque de Vienne, Saint Hermentaire puis un plus tard Laurent Bonhomme (1640-1680), le frère Clapier des Arcs (vers 1775) et Calvy (vers 1780). Bien évidemment, on ne partira pas vers le Pic du Cap Roux non sans avoir au préalable fait un bref aller retour vers cette chapelle. Une visite s’impose et en plus, on a déjà un premier et bel aperçu du Massif de l’Esterel avec son pic de l’Ours mais également d’endroits plus ou moins lointains déjà cheminés : Rocher de Roquebrune, Mont Vinaigre, Siou-Blanc, les Maures, etc…. Au départ du parking, il suffit de lever la tête et les ruines des remparts protégeant la chapelle sont déjà visibles. L’histoire n’a rien laissé à propos de ces quelques fortifications sans doute moyenâgeuses mais on peut supposer que l’ermitage troglodyte était suffisamment isolé pour être la cible de nombreuses tentatives de brigandage. On pense notamment aux Maures ou Sarrasins qui occupèrent la Provence aux 9eme et 10me siècle et dont les « razzias » sont restées dans la mémoire de nos dictionnaristes. Les ermites avaient donc cru bon de se barricader en élevant de hautes murailles avec une seule porte d’entrée sans doute fermée à son origine par une lourde porte en fer forgée. Depuis l’esplanade de la source de la Sainte-Baume, un petit sentier rocailleux d’une centaine de mètres de déclivité grimpe vers le site. Dès le départ, on remarque un autre sentier partant sur la gauche et c’est celui qu’il faudra prendre pour se diriger ver le Pic du Cap Roux. Des marches ont été aménagées et à l’approche de la grotte, on a même maçonné des rampes avec des garde-fous. Il faut dire que l’accès est peu évident et on se demande même comment le tout premier ermite a pu découvrir ce lieu si scabreux. On peut supposer que la source toute proche a été l’élément déclencheur d’une installation dans la grotte, plus élevée et donc plus paisible, plus sûre et plus proche de Dieu. Tout là haut, devant la grotte et ses vestiges, je m’interroge sur les motivations qui ont amenées au fil des siècles tous ses hommes à vivre ici, dans ce cadre si solitaire et si sauvage ? Pourquoi de nos jours encore, d’autres hommes viennent-ils gravir ces collines si âpres pour entretenir cette grotte et déposer toutes ses reliques dans ce décor si hostile et si retiré de tout ? Lieu idéal pour la méditation certes et devoir de mémoire probablement mais la seule vraie réponse aux deux questions c’est sans doute cette foi de Dieu que je ne possède pas ! Alors, quelques photos et le plaisir de marcher suffisent à ma félicité. Nous repartons. Le sentier vers le Pic du cap Roux est aussi étroit que celui vers la grotte et circule dans une végétation typiquement méditerranéenne : quelques pins isolés, des chênes verts et lièges en grand nombre mais aussi des filaires, des lentisques, des arbousiers, des cistes, des romarins et des bruyères arborescentes composent l’essentiel de cette palette verdoyante. La faune est plutôt absente, mais en cette fin du mois d'août, la canicule en est sans doute la principale responsable. Quelques criquets et papillons, de rares passereaux qui ne tiennent pas en place et un rapace en vol géostationnaire, voilà les seuls aoûtiens visibles dans ces collines. Visibles mais pas toujours photographiables et rares seront ceux qui viendront s’enregistrer dans la mémoire de mon appareil photo. A diverses reprises, le sentier coupe d’immenses éboulis de pierres rouges. En traversant ces rugueuses caillasses, on a le vague sentiment que des milliers de forçats ont été chargés de fracasser toutes ces crêtes rougeâtres dominant l’itinéraire mais que devant l’immensité de la besogne à accomplir tout s’est soudain arrêté. Au sommet d’une corniche, la mer merveilleusement tranquille et bleue se révèle dans toute son immensité. Dans ce tableau panoramique passant si soudainement du bicolore au tricolore, seul le blanc, de loin la couleur pourtant la moins présente au milieu du vert, du rouge et du bleu, semble faire tache. Ce blanc, c’est celui de l’hyperurbanisation de toute la Côte d’Azur et c’est celui aussi, des innombrables et bruyants bateaux à moteur laissant leurs sillages d’écume. On a beau être seuls dans un cadre sauvage, magnifique et silencieux, la civilisation dans tout ce qu’elle a de détestable est bien là à nos pieds. Seules quelques voiles blanches à l’aspect si paisible dénotent dans cette peinture « marine » implacable. En longeant cette corniche, d’autres vues se dévoilent vers l’ouest désormais : Anthéor avec ses criques et ses constructions spiralées du plateau de Peysserin, le cap du Dramont et son sémaphore et plus loin Boulouris, Saint-Raphaël, Fréjus, le Golfe de Saint-Tropez et enfin son cap disparaissant dans une brume blanchâtre. Composé de plusieurs grosses proéminences indépendantes les unes des autres, un peu comme les chicots déchaussées d’un géant à la bouche ensanglantée, le Pilon apparaît lui aussi légèrement en contrebas avec son Saint-Pilon central. Il faut dire que nous sommes déjà arrivés au sommet du Pic du Cap Roux dont l’altitude lui est légèrement supérieure : 454 contre 442. Une jolie table d’orientation du Touring Club de France matérialise ce mirador naturel. Les vues à 360° y sont superbes alors on profite des paysages en prenant un petit en-cas. Puis, on poursuit le sentier toujours en descente d’abord jusqu’au col du Cap Roux puis vers le col du Saint-Pilon. Pour cela, au col du Cap Roux, nous avons choisi l’option de tourner à gauche plutôt que d’emprunter le sentier qui file derrière les mamelons rocheux. D’après mon fils, c’est un peu plus long mais les vues sur la Méditerranée y sont plus sublimes et effectivement difficile de le contredire après avoir cheminé ce sentier. Ici, on a le sentiment que la nature s’est complu à fracturer les roches pour en faire une multitude d’apparences disparates : dents pointues et ogives arrondis, éboulis de caillasses ou chaos de rochers, falaises abruptes et parois bombées, dentelles, aiguilles, éperons, grottes, balcons, crevasses, ravins et vallons esquissent ce décor rouge orangé sur fond de Grande Bleue. Un très beau spectacle ! Après le col du Saint-Pilon, le chemin se fait plus large et redescend sans problème au milieu des pins vers le parking de la Sainte-Baume où l’on retrouve avec bonheur l’eau de la rafraîchissante fontaine. On s’asperge avec l’espoir que cette eau soit aussi « miraculeuse » que certains le prétendent. La balade se termine et aura duré en tout 2h30, arrêts inclus. Alors 2h30 ça peut paraître beaucoup pour la distance d’environ 6 km composant cette boucle et le dénivelé plutôt modeste de 294 mètres mais moi si j’avais été seul, j’aurais sans doute mis une heure de plus ! Carte I.G.N 3544 ET Fréjus – Saint-Raphaël – Corniche de l’Esterel Top 25. (*) Toponymie : Plusieurs suppositions sont émises au nom « Esterel ». La racine pré-latine « ester » signifiant « rocher escarpé », le mot latin « sterilis » signifiant « stérile » en raison de la pauvreté des sols, l’occupation de l’endroit par une tribu celto-ligure, les « sueltiri » puis le mot provençal « estello » signifiant « étoile ». Enfin, les étymologistes un peu mystiques attribueront le mot à la fameuse et bienveillante fée « Esterelle » dont la légende raconte qu’elle a toujours habité le massif, soignant les femmes stériles pour les rendre fécondes.
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Ce petit sentier du littoral balisé en jaune démarre du Port de Santa Lucia à Saint-Raphaël, longe la station balnéaire de Boulouris et se termine à la plage de Dramont. Cette plage est devenue célèbre le 15 août 1944 quand les forces alliées y débarquèrent pour libérer de nombreuses villes du Midi de la France, pour ensuite rejoindre les forces du débarquement de Normandie et finalement bouter les Allemands hors de France. C’est sur cette plage et quelques autres que commença cette opération que l’on a l’habitude d’appeler communément le Débarquement de Provence mais dont le nom de code fut Anvil Dragoon. Bien que mon article n’ait pas pour objectif de vous raconter l’Histoire de France, cette plage est un lieu qui se visite et qui bien évidemment peut représenter un épilogue intéressant à cette petite excursion. D’ailleurs, ce parcours n’est pas à proprement parlé une vraie randonnée mais plutôt une balade qui peut être raccourcie au gré des désirs de chacun et se transformer même en une simple promenade dominicale praticable en toutes saisons. Bien sûr, il ne me paraît pas inutile de rappeler que "praticable en toutes saisons" ne veut pas dire imprudences et que ce sentier du littoral comme tous les autres sentiers en façades maritimes nécessitent que l’on prenne garde aux violents coups de mer qui malheureusement font, chaque année, quelques victimes sur notre superbe littoral français. Personnellement, j’ai parcouru ce sentier deux fois et deux fois incomplètement. Une première fois en mai 2009, en solitaire et aux prémices d’une magnifique journée de printemps puis en famille lors d’un week-end de fin décembre 2011. Alors autant dire que si le sentier que j’ai emprunté était le même, les décors, eux, avaient complètement changé entre ces deux sorties très espacées dans le temps et les saisons. Car ici, les paysages se métamorphosent souvent mais en raison de la puissance des couleurs, comment pourrait-il en être autrement ? Sur ce sentier du littoral, plutôt escarpé par endroits, où rochers, baies, petites calanques, plages de sables fins, villas et belles demeures aux splendides jardins, grèves de galets dorés, criques déchiquetées et anses aux eaux limpides ne cessent de se relayer, tous ces coloris se côtoient et se mélangent pour créer des tableaux incroyablement beaux et changeants. Ici le Massif de l’Esterel plonge dans la mer et laisse affleurer ses dernières roches rouges de porphyres, ici se succèdent les bleus, les gris et les blancs du ciel et de la mer, ici s’entremêlent les différents verts d’une foisonnante végétation, ici, selon l’heure du jour, le temps ou la saison, les panoramas se parent de fabuleuses teintes aux nuances insoupçonnables, ici les couchers de soleil incendient les horizons avec des rouges et des oranges incandescents, enfin et comme le disait si justement Charles Trenet, ici on y vient surtout pour voir danser la mer avec ses reflets changeants, le long de golfes clairs. Vous ne pourrez pas louper non plus, le superbe Temple de l’Amour (voir photo) construit au 18eme siècle et qui est ce qu’on appelle une « fabrique de jardin », construction dont la vocation est d’orné un jardin paysager. En 1944, les soldats qui sont venus nous libérer du joug nazi n’ont sans doute pas eu le temps d’observer toutes ces beautés alors pensons à eux car nombreux y ont laissé la vie pour que nous vivions en paix aujourd’hui. Grâce à eux, nous avons cette chance de pouvoir venir sur ce littoral uniquement pour notre bon plaisir alors peut être qu’en pensant à cela, vous serez plus enclin à terminer cette courte balade par une visite de la plage où le débarquement a eu lieu. Pour cela, après la terminaison du sentier, il vous suffira d’emprunter la Nationale 98 sur quelques centaines de mètres. Pour le reste, je ne vais pas vous faire l’affront de vous décrire cette balade qui est d’une grande simplicité car il suffit de longer le bord de mer en suivant le balisage jaune très présent et de revenir soit par un élémentaire aller-retour soit par la Nationale 98 si vous n’avez pas prévu de laisser un véhicule à chacune des extrémités. Autres solutions, prendre le bus voire le train pour revenir au point de départ. Il y en a régulièrement. La distance à parcourir est inférieure à 10 km, le double bien évidemment pour un aller-retour ou pour un retour par la Nationale. Au plus chaud des saisons, pensez à prendre de l’eau en quantité suffisante. Carte IGN 3544ET Fréjus-St-Raphael Top 25.