Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

justice

Découragements dans les commissariats.

Publié le par gibirando

Découragements dans les commissariats.


 

Je ne sais pas vous, mais moi le travail des policiers me tient à cœur et quand je les vois manifester comme cela fut le cas le 19 mai dernier, j’avoue que je suis partagé entre deux sentiments majeurs : les soutenir encore plus fort et la peur de l’avenir.

Pourquoi la peur de l’avenir me direz-vous peut-être ?

Connectez-vous à Internet et amusez-vous à taper « Découragements dans les commissariats » dans Google recherche et regardez le premier résultat qui apparaît. Vous avez le même résultat si vous recherchez dans Bing. Oui, vous avez bien vu ! Il s’agit d’un article du journal Libération.fr du 23 octobre 2001 signé Jacky Durand, c’est-à-dire qu’il y  a au bas mot 20 ans que nos policiers français partent bosser « en traînant la jambe ». Oui, ce découragement est devenu chronique. Incurable ? Rien n’a changé et si vous lisez-bien l’article jusqu’au bout, vous constaterez qu’il se termine par la volonté de plusieurs officiers de police d’aller manifester le jour même devant le tribunal de Grande Instance de Créteil en hommage à deux gardiens de la paix abattus quelques jours auparavant au Plessis-Trévise. A l’époque, s’ils manifestent, ce n’est pas qu’ils soient inconscients des risques de leur métier. Non, ils manifestent à cause du laxisme de la justice, de l’immobilisme des gouvernants et d’un manque de moyens comme on peut le lire dans d’autres journaux. (Le Parisien, Le Monde, etc….). En  2002 et suite à ces moments terribles, la Documentation Française avait cru bon sortir un excellent numéro spécial intitulé "Le Malaise policier"

Je vous rappelle qu’à l’époque c’est Jacques Chirac qui est président de la République, puis il y a eu SarkosyHollande et Macron soit 4 présidents aux couleurs bien différentes et pourtant rien n’a jamais changé pour nos policiers en terme de reconnaissance de leur métier.

C’est fou comme les évènements de 2001 nous rappellent ceux que nous venons de vivre avec l’assassinat du brigadier Éric Masson le 5 mai 2021 et la manifestation qui s’en est suivie devant l’Assemblée Nationale le 19 mai.

  • Des policiers qui se font descendre par des voyous multirécidivistes, multirécidivistes que l’on a relâché à cause de lois bienveillantes à l’égard des assassins.
  • Des policiers qui en ont plus qu’assez d’interpeller et d’arrêter constamment les mêmes individus.
  • Des policiers qui manifestent à cause du laxisme de la justice et de la culture de l’excuse des juges.
  • Un manque manifeste de moyens, des places de prison toujours nettement insuffisantes,
  • Des gouvernants qui promettent mais ne font rien si ce n’est diminué les effectifs, vider les prisons par idéologie ou peur de mutineries, rendre les prisons et leurs cellules de plus en plus accueillantes pour les détenus et enfin promulguer des lois qui sont mal ou pas appliquées, voire de plus en plus permissives pour les criminels et oubliant les victimes….
  • Le pire avant tout est que les gouvernants oublient encore et toujours le travail colossal et difficile des policiers, policiers auxquels l'Etat demande des tâches procédurales de plus en plus lourdes, la société demande de surcroît des missions et des compétences constamment supplémentaires car les aspects sociaux se sont eux aussi démultipliés avec l’augmentation massive d’une immigration non choisie et/ou qui ne s’intègre pas.

 

Oui, voilà à quoi sont confrontés les policiers et les gendarmes chaque jour que Dieu fait. Oui, rien n’a changé en 20 ans et il faut sans doute multiplier allégrement ce chiffre par deux ou trois pour être au plus près de la progression de l’insécurité.

 

Oui, au fil des années, la situation n’a fait qu’empirer. La France est devenue une poudrière avec une immigration exponentielle ayant engendré une démultiplication des zones mal famées (sensibles dit la bien-pensance) et par voie de conséquence des problèmes de sécurité et sociaux qui vont avec.

 

Dans ces zones, les trafics de drogue (et en tous genres) sont devenus la première entreprise de France en terme de nombre de personnes qu’elle emploie soit 240.000 environ, nettement devant la SNCF et la Poste qui elles ont vu leurs effectifs nettement diminuer ces dernières années. Ce chiffre à lui seul étant sensiblement le même que les effectifs de la Police Nationale (149.000) et de la Gendarmerie Nationale (102.000), chiffres auxquels il faut soustraire les personnels administratifs et techniques. On voit bien déjà la difficulté de cette seule tâche.

  

Je comprends leur découragement quand on sait les autres missions et responsabilités qui sont aussi les leurs : https://www.concours-policier-municipal.fr/quelles-sont-les-missions-de-la-police-nationale/

 

Quel artisan, quel commerçant, quel patron, quel établissement accepteraient que chaque jour son travail soit inutile ou ne soit pas reconnu, soit bafoué et même foulé du pied par d’autres personnes ? Aucun ! Découragés, ils ne tarderaient pas « à mettre la clé sous le paillasson » pour aller pointer à Pôle Emploi ou déposer le bilan ! ». Pourtant, les policiers continuent de bosser tous les jours mais le découragement est là et ça peut se comprendre.

Certains ne le supportent plus et trop fragiles vont jusqu’à se  suicider, quelques-uns, bien  rares en ont assez de bosser pour des clopinettes et se laissent corrompre, d’autres démissionnent et préfèrent choisir d’autres voies professionnelles mais la grande majorité continue à bosser sans pour autant voir une solution pour sortir de cette impasse. Car c’est bien dans une impasse qu’ils bossent chaque jour ! Puisque paradoxalement et parmi les personnes aussi diverses qui foulent du pied leur boulot, on peut bien sûr y trouver des voyous de droit commun, des trafiquants, des criminels, des assassins, des terroristes mais aussi des avocats, des magistrats, des ministres et on peut même y rajouter parfois les membres du Conseil Constitutionnel et du Conseil d’Etat. Pris en tenaille entre tous ces responsables ; des injustices d’un côté, de la Justice de l’autre ; ils sont comme enfermés dans un soufflet entre deux parties rigides, pour ne pas dire ankylosées et donc comme inébranlables. Oui, ils ont ce sentiment d’être ballotés dans un étouffoir et que tout un système inflexible se ligue contre eux.

 

Ajoutons à tout ça le fait que ceux qui rentrent dans la police de nos jours n'ont pas toujours le niveau nécessaire voire la formation dédiée comme c'était le cas dans le passé est la coupe est déjà bien pleine. 

 

Si rien ne change, si rien n’est fait, seul le soufflet se déchirera, la police tombera au plus bas  et la France sera en grand danger !

 

Oui, je soutiens nos policiers et nos gendarmes, la survie de la France en dépend.

Partager cet article
Repost0

Liberté, Egalité, Fraternité tu te meurs.....

Publié le par gibirando

Liberté, Egalité, Fraternité tu te meurs.....

Liberté, égalité, fraternité est je le rappelle une devise avant tout française même si d’autres pays l’ont adoptée après 1789. Française, cela signifie qu’en France, elle doit d’abord s’appliquer en priorité aux français. Or depuis 1789, cette devise se meurt peu à peu sous l’influence d’un tas d’éléments extérieurs, bons au mauvais d’ailleurs. Avec cet article, je n’ai pas la prétention de répondre à tous les problèmes actuels et aux revendications des gilets jaunes. D’ailleurs, et malgré que je partage totalement leur colère, comment pourrais-je me mettre à leur place et être représentatif de leur mouvement si spontané alors que je perçois 2.300 euros de retraite par mois, plus celle de ma femme qui elle en touche 240. Même si tout augmente, même si ma pension de retraite n’a fait qu’être gelée, voire baissée depuis que je la perçois et même si mon pouvoir d’achat n’a fait que régresser, je n’ai pas réellement de problèmes de fin de mois. Pour autant et ayant très souvent et pendant très longtemps bossé 10, 12 ,14 quand ce n'était pas 16 heures par jour parfois, je ne me sens pas ni un usurpateur de ce que je touche et encore moins un nanti. Ce constat une fois posé, cela ne m’empêche nullement de réfléchir à une meilleure justice sociale, à mieux répartir les richesses et le fruit du travail, à redonner la parole aux français aux détriments de tout ceux qui arrivent d’un peu partout les mains dans les poches et auxquels il faudrait donner presque autant sinon plus que nous en avons acquis nous-mêmes depuis la Révolution. La solidarité, si je n’y suis pas éthiquement ni humainement opposé, elle doit d’abord s’appliquer en priorité aux français les plus méritants et non pas à ceux dont le seul leitmotiv serait de profiter du travail des autres et de vivre d'un assistanat à bon marché voire permanent. Alors voilà ce que je pense qu’il faudrait faire. Enfin plutôt ce que nos gouvernants devraient faire. Ce n’est que mon avis personnel mais je suis certain que d’autres le partagerons.

 

- LE POUVOIR D’ACHAT :

 

  a)- Aucun salaire avec un taux horaire inférieur à 12,00 euros soit pour 35 heures/semaine un salaire brut mensuel de 1.820 euros. Le SMIC étant à 10,03 euros à ce jour soit une hausse d’environ 20% immédiatement. Je suis certain que cela relancerait immédiatement la consommation et donc l’économie. Evidemment, il faudrait revoir dans le même temps et dans les mêmes proportions, les grilles de salaires pour toutes les personnes qui ont moins de 2.500 euros/mois de salaire brut. Toutes ces hausses pourraient être compensées par la mise en place de charges sociales proportionnelles aux salaires versés. Un peu comme il y a un barème de l’impôt sur le revenu, on pourrait mettre en place un barème des cotisations sociales et notamment pour cette limite que l’on appelle le plafond Sécurité Sociale. Plus ton salaire est gros et plus les taux et le plafond de charges sociales seraient importants. Ce système aurait l’avantage d’être plus juste socialement et peut être permettrait-il de réduire les écarts de salaires entre les plus hauts et les plus bas revenus, revenus qui se creusent sans cesse et ce depuis des années. On pourrait par exemple définir des taux et des plafonds plus bas sur les salaires les plus bas et monter ainsi en gamme pour les autres, du style : rémunérations mensuelles inférieures à 1.500 euros, à 3.000, à 5.000, à 10.000, de 10.000 à 50.000, de 50.000 à 100.000 etc......

b)- Plus aucune pension de retraite personnelle inférieure au minimum vieillesse qui est de 868 euros et ce, quel que soit la situation fiscale du couple, sauf si celle-ci est supérieure à 3.000 euros de revenus mensuels. Il n’est pas normal que des femmes qui ont privilégié l’éducation de leurs enfants, que des femmes d’artisans, de commerçants, d'agriculteurs qui ont aidé leur mari perçoivent des retraites ridicules, alors que dans le même temps, des gens venus d’ailleurs et n’ayant jamais cotisé perçoivent des sommes bien supérieures sous forme d'aides ou de pensions.  

 c)- Des tarifs de mutuelle proportionnels aux revenus mais avec des garanties identiques afin que les plus démunis puissent se soigner convenablement. Les dents, les lunettes et les appareils auditifs remboursés à 50% après 50 ans, à 75% à 60 ans et à 100% après 65 ans pour toutes les personnes ayant des revenus inférieurs à 1.500 euros/mois et pour un couple à 3.000 euros/mois.

d)- Des frais bancaires à zéro pour toutes les personnes qui ont un revenu inférieur à 1.000 euros/mois et puis progressifs selon les niveaux de revenus. Idem pour des franchises dégressives auprès des assureurs selon l'importance des revenus.

e) Que les opérateurs téléphoniques n'augmentent pas leur tarif. Je constate personnellement que la fibre que l'on m'avait décrite comme beaucoup plus performante que l'ADSL ne l'est pas complètement. Or une augmentation de 5 euros est déjà programmée chez Orange par exemple. Selon moi et même s'il faut considérer qu'il s'agit sans doute d'un progrès, rien ne la justifie au regard de l'utilisation que la plupart des gens font d'Internet. Or mis le téléchargement plus rapide de gros fichiers, de vidéos et de films, je n'ai pas vu d'autres effets positifs avec la fibre.

f)- A travail ou à poste égal, salaire égal pour les femmes.

 

- JUSTICE SOCIALE ET FISCALE :

 

a)- Que l’âge de départ, ainsi que toutes les pensions de retraite, sans distinction, soient calculées selon le même mode de calcul y compris pour les ex-présidents et ministres de la République, les ex-députés, les hommes politiques en général, les fonctionnaires, les salariés du privé et les cheminots et que les pensions soient raisonnablement plafonnées pour ceux qui ont perçus des revenus hors normes pendant leur carrière.

b) Que l’on arrête de taxer tous les biens de consommation dont on ne peut pas se passer pour vivre comme l’eau, l’électricité, le gaz, les carburants. Quand j'analyse mes factures, j'ai désormais le sentiment de consommer bien plus de taxes et d'abonnements que des énergies.Taxons d’abord les produits de luxe, les produits non indispensables (alcools très forts, tabac, etc…) et surtout les produits fabriqués ailleurs qu’on pourrait fabriquer chez nous quand on a le savoir-faire. A force d’acheter ce qui se fabrique ailleurs, il n’y a plus d'industries en France et moralité beaucoup moins d'argent pour acheter les produits les plus indispensables. La situation s'aggrave au fil des ans et un jour, la boucle se refermera définitivement et ça sera une nouvelle révolution encore bien plus violente que celle que l'on vit aujourd'hui.

c)- Que l’on interdise et que l’on en finisse avec tous les privilèges et les conflits d’intérêts de trop nombreux lobbies, du style de ceux que l’on voit dans le secteur médical où les toubibs perçoivent des avantages considérables des laboratoires et autre lobbying du secteur. Nos gouvernants laissent faire mais en plus ils ont mis en place un site Internet où tout cela est visible par tous. Alors, si je ne suis pas opposé à la transparence, je suppose que de nombreux citoyens sont comme moi et vivent cela comme une "dangereuse" iniquité. Non contents de ces incroyables privilèges, beaucoup trop de médecins demandent désormais des dépassements d'honoraires dont certains dépassent parfois l'entendement. Il faut stopper tout ça et revenir à une médecine plus accessible et notamment pour les français les plus démunis. Il n’y a pas que le secteur médical. Les lobbies sont trop nombreux et trop puissants comme dans les médias par exemple. Pourquoi les journalistes ont-ils des avantages fiscaux et sociaux que le citoyen lambda n’a pas ? Il faut une justice identique à tous. Les lobbies sont devenus légions et ont engendré des conflits d'intérêts toujours plus nombreux et toujours plus injustes. Quoi qu'on puisse en dire, ils dégradent les relations et plus globalement la société. Je veux bien accepter qu'un docteur ou qu'un chercheur qui a fait 7,8,9 ans d'études ait un très bon salaire mais pourquoi faut-il en plus qu'il ait des voyages et des week-end gratuits, des commissions annexes et des avantages que le travailleur lambda n'a pas ? Il faut interdire ces pratiques.

d) que l’on rétablisse un impôt sur la fortune pour les plus riches des français et notamment pour ceux qui entrent dans ce fameux top 100 détenant à eux seuls des fortunes estimées à 431 milliards. Si on ne peut pas les taxer personnellement parce qu'ils sont partis à l'étranger, taxons leurs patrimoines français et leurs entreprises installées sur notre sol, car après tout c’est bien à partir de là aussi que leur immense fortune grossit chaque année de 15% environ. Quand j'entends que le prétexte de la suppression de l'ISF est qu'il ne rapportait pas suffisamment, alors faisons en sorte qu'il rapporte !

e) que l’on taxe beaucoup plus sévèrement les dividendes des actionnaires et en contrepartie que l’on favorise les investissements dès lors qu’ils ont été réellement mis en œuvre sur le sol français. Ne pas donner un chèque en blanc comme nos gouvernants l’ont fait avec le CICE et continuent de le faire avec la suppression de l’ISF. Quand je pense que depuis 2013 on a donné des millions d'euros dans le cadre du CICE à des entreprises françaises comme la Poste et la Sncf alors que des plans sociaux de réductions des effectifs étaient déjà programmés et même engagés dans le  cadre de la libération des marchés et de l'ouverture à la concurrence, ça s'appelle "voler le contribuable" ! Le CICE ne devait-il pas servir essentiellement à créer des emplois pérennes plutôt qu'à débaucher ?

f) Que l’on re-nationalise les sociétés d’autoroutes et que l’on mette le prix des péages à des tarifs raisonnables car il est complètement anormal que l’on enrichisse des actionnaires et que le contribuable soit contraint de remettre la main à la poche quand des travaux de réfection sont indispensables.

g) Que l’on donne beaucoup plus de pouvoirs, d’autonomie et de dotations aux maires et que l’on supprime un tas de strates politiques et administratives qui ne servent à rien si ce n’est à faire doublons, à engraisser une caste de politiciens et de personnels administratifs qui paraissent très souvent inutiles. Est-il vraiment utile qu’on est un Etat avec une ribambelle de ministères, une assemblée nationale, un sénat, un conseil d'état, un conseil économique et social, des régions, des départements, des agglos, des mairies et tous ces organismes publics et semi-publics, et que sais-je encore du style de la Cour des comptes qui dénonce les effets pervers de la République mais dont ses représentants, dans le même temps, en vivent très chichement à longueur d’années ? 190 millions d’euros uniquement en frais de personnel, n'est-ce pas beaucoup trop d'argent pour sortir des statistiques et des rapports que personne n'utilise jamais ? Idem pour la Commission Nationale du Débat Public dont on voit bien que les différents rapports émis sont parti systématiquement aux oubliettes ! Personne n'a vu arriver ce mouvement des gilets jaunes malgré toutes ces strates politiques ?

h) Que l’on se donne de vrais moyens pour combattre les tricheries fiscales et sociales dont on sait depuis des années qu’elles se chiffrent en milliards d’euros. Il faut créer des bataillons de policiers spécialisés et les rémunérer en fonction de leurs résultats.

i) que les dépassements de la vitesse entre 80 et 90 km/h ne fassent pas l’objet de P.V mais seulement d’un retrait de points. Si la réduction de la vitesse est réellement efficace pour qu'il y ait moins de morts sur les routes, rien n'oblige l'Etat a constamment sévir en taxant. Quand je vois que mon épouse avait pris une amende de 135 euros (sur 240 euros de retraite/mois) pour un stationnement illicite de 10 minutes, parce que filmée par une caméra automatique et alors qu'elle était encore à l'intérieur de la voiture, cela s'appelle du "racket" !

j) mettre en place dans chaque canton des services médicaux de proximité. Pour cela, obliger tous les cabinets médicaux, et à tour de rôle, à avoir une permanence les week-end et les jours fériés ; en cabinet et à domicile ; et ce, en fonction du nombre d’habitants dans le canton ou la commune, afin que l’on ne soit plus dans ce désert médical que la France est entrain de devenir les samedi, les dimanche et les jours de fêtes. Il n’est pas normal que dans une commune comme la mienne de 14.000 habitants, il y ait une quinzaine de généralistes et 8 cabinets médicaux et que les week-end ou les jours fériés, on soit obligé de faire des kilomètres pour avoir un diagnostic, voire rester malade et sans soin au fond de son lit parce que tous les toubibs sont partis en voyage (aux frais de la princesse!), à la campagne ou au ski !. La Maison Médicale à l'hôpital c'est certes bien mais faut-il encore pouvoir être en état de se déplacer. Or, il m'est arrivé personnellement d'être malade, maladie qui ne nécessitait pas de déplacer les urgentistes mais qui réclamait tout de même un diagnostic et des soins. Or aucun médecin n'était joignable sur ma commune et le service SOS Médecins était débordé ce jour-là. Résultat ? 8 jours malade sans diagnostic et sans soins ! Une telle situation est-elle normale dans un pays qui se dit moderne et civilisé ? Je pose la question.

k) que l’on taxe raisonnablement les poids lourds étrangers qui traversent la France et que les charges sociales soient plus lourdes pour les entreprises françaises employant du personnel non français. 

l) Imposer d’office à 70% tous les salaires supérieurs à 1 million d’euros par an. Taxer très lourdement tous les "parachutes dorés" et les stocks options des administrateurs des grandes entreprises lors de leur départ. Les entreprises qui sont capables de verser de telles sommes en salaires, en rémunérations et en actions sont certainement les plus aptes à participer à la solidarité sociale nationale.

m) Arrêter de financer avec l’argent public les écoles privées, les syndicats ainsi que toutes les associations religieuses, professionnelles, antiracistes ou autres qui n’ont pas un caractère évident d’intérêt aux yeux d’un grand nombre de citoyens. Le privé doit être financé de préférence par le privé c'est-à-dire par les adhérents et les donateurs, quand au sport et aux religions, on sait tous l’argent qu’ils sont capables de drainer quand ils veulent s’en donner les moyens. Il suffit de regarder les salaires des sportifs professionnels par exemple. Quand aux mosquées, il s’en construit beaucoup plus que d’églises catholiques ou de temples protestants. Certaines églises catholiques sont même rachetées au nom de l’islam puis se transforment en mosquées ! Il faut arrêter de dépenser l’argent pour ça, nous sommes un pays laïque et c’est à ceux qui croient seulement qu’il convient qu’ils payent et pas à tous. 

n) Simplifier les procédures, les actes administratifs, les rendre gratuits au possible, faire en sorte que le système de remboursements de la Sécurité Sociale par exemple soit plus simple et plus compréhensif pour les usagers car ils n’y comprennent plus rien, moi le premier, dans cette usine à gaz où les franchises retenues se mélangent aux forfaits non remboursés et surtout qu’on change ce système si complexe et si faillible de carte vitale passant si facilement entre diverses mains et engendrant des fraudes en tous genres. Il faut mettre en place un système informatique plus transparent où les français doivent certes savoir ce qu'ils coûtent à la collectivité mais où ils doivent savoir aussi ce qu'ils payent réellement.  Aujourd'hui, le système est tel qu'on ne le sait pas.

o) Que l’on supprime pour les plus riches des français tous les avantages fiscaux qui ne créent pas d’emplois pérennes ou ne sont pas sources d’investissements qui en créent, du style assurance-vie, niches sur l’immobilier, niches sur l'art, le cinéma et que sais-je encore. Les plus riches n’ont pas besoin de ça pour vivre grassement et s'enrichir. Les crédits d'impôts doivent bénéficier qu'aux tranches moyennes et basses.

p) que l’on fasse payer des impôts au même titre et au moins dans les mêmes proportions que les entreprises françaises à toutes ces grandes sociétés mondiales installées en France comme Amazon, Google et consorts sans attendre l’aval des autres pays et surtout celui de Bruxelles.

 

- IDENTITE, CITOYENNETE et SOUVERAINETE NATIONALE :

 

a) supprimer la double nationalité en demandant à tous ceux qui en bénéficient qu’ils en choisissent une seule. Où l’on est français ou on ne l’est pas, il faut qu’ils choisissent en toute connaissance de cause : vous ne souhaitez pas devenir français = pas d’aides sociales ! Je trouve que c'est trop facile de ne profiter que du meilleur d'une nationalité selon d'où vient le vent. J'ai écouté à la TV le congrès des musulmans de France de décembre dernier organisé par le Conseil du Culte musulman et plusieurs associations religieuses. On sait bien que très nombreuses associations musulmanes sont largement subventionnées par nos deniers publics mais également par certains pays du Golfe.. Qu'y ai-je entendu et vu ? Une succession d'intervenants musulmans criant haut et fort qu'ils étaient français et essayant par diverses pirouettes de le prouver à l'assistance et aux téléspectateurs. Quand on est un vrai français, est-il nécessaire de le vociférer ? Est-il nécessaire de le répéter inlassablement pour être mieux entendus ? Mieux entendu de qui d'abord ?  De nos gouvernants en général si laxistes dans ce domaine ? Entendus des quelques-uns qui étaient là : c'est à dire Christophe Castaner, Laurent Nunez, Valérie Pécresse et Jack Lang ? A la fin quand il a fallu chanter la Marseillaise, je n'en ai vu que deux la marmonner du bout des lèvres : Messieurs Christophe Castaner et Laurent Nunez. La marmonner seulement comme s'ils avaient honte au milieu de tous ceux qui ne la chantaient pas. Tous les autres, tous ceux qui avaient criaient haut et fort qu'ils étaient français ne la chantaient pas. Alors je pose la question, plutôt que de crier qu'on est français pour tenter de le prouver et de s'en persuader, n'est-il pas mieux de chanter haut et fort la Marseillaise ? N'est-il pas mieux de le prouver dans son comportement de tous les jours en adoptant pleinement les us et coutumes du pays hôte ? N'est-il pas mieux d'avoir une seule nationalité ainsi la question serait définitivement réglée non ? Cela réglerait d'autres problèmes comme celui par exemple de savoir dans quelle langue, l'islam doit être prêché. 

b) arrêter de verser des aides sociales ou des pensions de retraite à tous ceux qui arrivent en France et qui n’ont jamais cotisé le moindre centime car il faut donner la priorité aux vrais français qui ont travaillé et cotisé, qui travaillent et cotisent pour le pays, et qui malgré ça, souffrent encore car les fractures sociales demeurent et se creusent. Il faut que la France arrête d'être cet aspirateur à immigration qu'elle est devenue depuis de trop longues années. La limite a été atteinte et on le voit bien avec le mouvement des gilets jaunes car tout cela se fait au détriment de bien d'autres personnes plus méritantes. Tout doit être fait pour limiter l'immigration car on voit bien tous les problèmes qu'elle a engendré et engendre toujours (intégration, socialisation, laïcité, insécurité, incivilité, terrorisme, détention, justice, pauvreté, logement, dette, querelles entre pays européens, etc.....)

c) arrêter de verser des pensions de retraite à des personnes qui ne résident plus en France ou dans les DOM depuis plus de 5 ans et qui ont la double nationalité. Trop de gens profitent de l’absence de contrôle ou d’un contrôle trop facile à abuser.

d) arrêter l’AME, c'est-à-dire l’Aide Médicalisé d’Etat car il est anormal qu’un étranger en situation irrégulière ait plus de facilité à se soigner qu’un français qui cotise à la Sécu et qui paye sa mutuelle chaque mois. De plus, on sait qu'avec la mondialisation et la facilité des voyages, ce système est désormais détourné par des personnes malveillantes. 

e) interdire carrément le port du voile en dehors des sphères personnelles et religieuses (mosquées, écoles coraniques, associations à caractère religieux) et sévir dans le cas contraire. C’est un vrai problème car pour une majorité de françaises et de français ce n’est plus depuis très longtemps l’idée qu’ils se font d'un pays qui se veut laïc, qu'ils se font de la femme qui se veut française ! Il n’y a jamais eu autant de femmes voilées depuis que son interdiction dans les lieux publics est entrée en vigueur en 2010. Pour de très nombreux français, c’est désormais vécu comme une provocation et comme le processus d'un islam qui est entrain de devenir de plus en plus visible et radical au fil du temps.

e) arrêter de répondre favorablement à toutes ces demandes (cantine, piscine, crèche de Noël, médecine, etc…) émanant des communautés religieuses qui ne sont pas le reflet de nos traditions ancestrales. Face à ses communautés, nous perdons de plus en plus de nos prérogatives et de notre laïcité. C’est un vrai problème mettant en jeu notre souveraineté nationale et probablement à terme la paix sociale que nous recherchons tous.

d) ne pas accepté la polygamie et renvoyer chez eux tous ceux qui la pratiquent.

e) obliger le citoyen français à donner un prénom bien français à ses enfants, le calendrier est bourré de très jolis prénoms bien de chez nous.

f) arrêter de répondre favorablement aux injonctions budgétaires et administratives de Bruxelles si elles sont défavorables aux intérêts des français.

g) Que l'Assemblée Nationale soit plus représentative des opinions des français avec certes des représentants des différents partis mais également des personnes sans étiquette, ayant voté blanc et des abstentionnistes. Il faut revoir cette représentativité et donc le mode de scrutin.

 

SECURITE :

 

a)- Construire les places de prison indispensables pour que la France devienne peu à peu un pays paisible et civilisé. L'insécurité et les incivilités se sont démultipliées au fil des années. Suivre de trop nombreux condamnés est utopique quand aux bracelets on a bien vu leur limite voire leur inutilité dans l'assassinat du père Hamel. Or, les remises systématiques de peine sont accordées bien trop facilement et sans aucune vérification.

b)- Mettre au travail un maximum de détenus plutôt que de les maintenir dans une oisiveté de plus en plus confortable.

c)- Remettre en fonctionnement des enceintes carcérales telles qu’elles existaient encore au 20eme siècle sous la forme de bagnes et ce, pour une catégorie d’assassins les plus dangereux, de terroristes et pour les voyous les plus récalcitrants ou carrément irrécupérables. Il n’est pas normal que des gardiens de prison aient peur dans leurs tâches quotidiennes et aient ce sentiment d’être dépassé par des événements intolérables qui se produisent sans cesse dans les prisons françaises. Tout y circule : drogues, alcools, téléphones portables, argent, trafics....sans compter le radicalisme islamiste qui y trouve les conditions et les moyens de se développer. S'il le trouve c'est parce qu'on lui en donne très largement et bien trop facilement les moyens. Il est intolérable qu'au sein d'un milieu qui se voudrait hermétique, il s'y passe tout ça !

d)- Revoir certaines lois ou mettre en place très rapidement un nouveau système législatif donnant plus de droits aux victimes qu’aux délinquants. Il n’est pas normal par exemple que des squatteurs qui s’emparent d’un bien immobilier ne puissent pas être déloger immédiatement. Il n’est pas normal qu’un assassin parce qu’il devient connu médiatiquement bénéficie gracieusement de la défense d’un grand avocat alors que la victime soit contrainte de se saigner pour payer la sienne. Il n’est pas normal que la légitime défense ne s’applique que la nuit, il n’est pas normal que des assassins d’enfants, des violeurs multirécidivistes se retrouvent dans la nature pour avoir bénéficié de mesure de bienveillance ou de réductions de peines trop facilement accordées , il n'est pas normal qu'une victime mécontente d'un verdict ne puisse pas faire appel, etc…etc….

e) arrêter de construire des logements sociaux qui peu à peu deviennent des zones de non-droit et des quartiers dits sensibles. Le chiffre de ces zones a été démultiplié par « x » en quelques années en France et dans toute l’Europe. C’est le vrai gros problème de l’insécurité sur le vieux continent car les premières victimes sont les populations qui y vivent paisiblement et qui n’ont pas les moyens de partir aller vivre ailleurs. Elles n’ont d’autre choix que de subir le dictât des gangs, des dealers et des extrémistes.

f) que ces gangs soient démantelés par l'armée si nécessaire et que ceux qui les composent soient longuement et durement sanctionnés.

g) renvoyer chez eux, avec interdiction définitive de revenir, tous les étrangers quels qu’ils soient ayant été condamnés au moins à deux reprises en France.

h) que les familles où la délinquance juvénile est systématiquement multirécidiviste soient privées de toute aide sociale ou au moins proportionnellement à la gravité des actes commis.

i) que  l’Institut Pour la Justice qui lutte depuis des années pour une meilleure justice soit reconnue d’utilité publique.

j) que certaines peines finissent par s'additionner comme aux Etats-Unis afin qu'on ne retrouve pas systématiquement dehors des voyous et des assassins dont l'unique conduite dans la vie est de faire du mal et de nuire à autrui. 

 

L’ECOLOGIE :

 

a) Que l’on arrête de faire des ségrégations entre les gens qui roulent au diesel ou à l’essence et mettre le prix des deux carburants au même niveau et le plus bas possible. 

b) Que nos gouvernants demandent aux constructeurs automobiles français de vendre moins chers leurs véhicules électriques. Ces derniers auront tout à y gagner car ils en vendront plus et tireront l’ensemble du marché vers le bas. Si l'on veut faire une véritable écologie, il faut qu'une majorité de français aient plus facilement accès à ces véhicules-là. Offrir des primes c'est sans doute bien mais c'est nous qui les payons avec nos impôts et c'est très souvent les personnes les plus aisées qui en profitent car là aussi les tricheries sont très faciles. 

c) Que nos gouvernants obligent les grands groupes céréaliers à consacrer une partie de leur exploitation à la culture de plantes permettant la production de biocarburants. Que ceux qui auront investi favorablement dans ces cultures soient récompensés par des crédits d'impôts.

c) Que l’on fasse d’abord payer les grands pollueurs de la planète comme les grandes compagnies pétrolières et gazières, les grandes compagnies maritimes et aériennes et les fabricants de produits nocifs comme Monsanto, avant de s’en prendre aux citoyens et de faire en sorte de les culpabiliser.

d) que l’on arrête de creuser la Terre à la recherche d’énergies fossiles et que l’on donne une énorme priorité aux énergies non polluantes comme l’air, l’eau, le soleil et la biomasse.

e) que l’on arrête de développer l’énergie nucléaire en France car le jour où une centrale nous aura pété dans la gueule, les gilets jaunes ne seront plus dans la rue mais au ciel et moi j’aurais écrit cet article pour rien ! En plus, c’est tellement propre qu’on est emmerdé avec les déchets qu’on ne sait pas où mettre et que l’on va laisser à nos petits-enfants pour qu’ils s’en dépatouillent.

e) La faune dans son ensemble est entrain de crever. 60% de moins selon une étude très sérieuse, alors faisons en sorte que la faune sauvage retrouve ses droits. Pour cela, commençons de faire en sorte que la chasse soit une activité de grand luxe au lieu de diviser le permis de chasse par 2, augmentons-le par 10 ou par 20. Quand je vois les voitures que les chasseurs sont capables de se payer; puissants 4x4 et gros pickups rutilants; force est de reconnaître qu’ils ont encore les moyens de se payer un gros steak de chez Charal plutôt que d’aller tuer un cerf qui n’a rien demandé sinon que de vivre. Il faut réduire les surfaces chassables ainsi que les périodes de chasse car il n'est pas très logique qu'un pays qui s'est voulu le chantre de l'écologie avec la COP21 soit celui qui ait en ces domaines les chiffres les plus désastreux.

f) que l'on développe autant qu'on le peut des pistes cyclables dans nos communes.

 

CONCLUSION :

 

Voilà quelques idées de ce que l’on pourrait commencer à mettre en place pour débuter un vivre-ensemble plus juste, plus serein et plus écologique. J’ai sans doute oublié pas mal de choses….car j'ai très peu parlé du chômage, de l'Europe qui nous impose trop de choses, mais ça pourrait être un début…pour que la devise « Liberté, égalité, fraternité » ne soit pas que de vains mots. Dans le cas contraire, ces mots continueront de mourir si on ne fait pas un minimum de tout cela très rapidement ! Enfin, c’est ce que je pense mais je vois que l’ex-premier flic de France Gérard Collomb pensait sensiblement la même chose, lui qui au delà de ne plus se retrouver dans la politique macronienne, a dit « il faut une vision d’ensemble pour recréer de la mixité sociale. Parce qu'aujourd’hui on vit côte à côte, et je le dis toujours, moi je crains que demain on vive face à face. » Avant de quitter le gouvernement Macron, il a donc décrit un pays abandonnée sur le plan social, de plus en plus ghettoïsé et en proie à des groupuscules et à des communautarismes qui menacent dangereusement la paix sociale ! Qui mieux que lui était placé pour procéder à cette analyse ?

Partager cet article
Repost0

Allo ! Le 22 à Fresnes ?

Publié le par gibirando

Allo ! Le 22 à Fresnes ?

Ce mois-ci, dans Mon Journal Mensuel, j’ai voulu parodier Fernand Raynaud et son célèbre sketch « le 22 à Asnières » et j’ai donné le titre de « Allo ! Le 22 à Fresnes ?…… » à mon article. Les cités ne sont guère éloignées l’une de l’autre. Bon, j’aurais pu écrire « Allo ! Le 22 aux Baumettes ? ». Je m’en explique.

 

Initialement, j’avais pourtant prévu un article très personnel. Il avait trait à une tranche de ma jeunesse. Une tranche de vie sur laquelle j’avais déjà pas mal bossé. Puis, le 5 janvier, chez Bourdin, sur BFM TV,  il y a eu cette annonce de la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, d’installer des téléphones fixes dans la plupart des cellules des prisons françaises. Le but avoué ? Les bras m’en sont tombés !  « Lutter contre le trafic des portables en prison » car très clairement avec des lois votées antérieurement supprimant les fouilles systématiques, nous ne sommes plus capables de contrôler ce qui se passe dans nos propres prisons. Et là, je me suis dit « Non ! Alors que la délinquance ne cesse de s’amplifier et avec elle l’insécurité, je ne peux pas laisser passer ça et ne pas réagir à cette nouvelle absurdité, après toutes celles que l’on a déjà connues dans le milieu pénitentiaire ». Je me souvenais notamment d’une interview toute récente du criminologue Xavier Raufer qui disait que « le pire des bazars règne dans les prisons françaises » et arguments et preuves à l’appui, il dressait un état des lieux édifiant et très alarmant du milieu carcéral français (Boulevard Voltaire du 17 octobre 2017). En voici le lien.

 

Alors bien sûr, si le premier but avoué est de lutter contre le trafic des portables et les risques qu’ils représentent entre les mains de gens peu scrupuleux voire très dangereux ; 33.000 avaient été saisis en 2016 et 19.000 au premier semestre 2017 ; la ministre s’est empressée de rassurer l’opinion publique et de rectifier le tir en vantant tout un tas de mérites à cette initiative, précisant qu’un test positif avait été réalisé dans la prison de Montmédy. Elle assura que le juge déciderait des quelques numéros pouvant être joints par les détenus et comme Bourdin n’était pas très « féroce » ce jour-là, on en est quasiment resté là.  Il y aurait moins de portables saisis. Mais le juge et la ministre pourront-ils s’assurer de l’interlocuteur à l’autre bout du fil. La réponse est clairement « NON ! ». Les autres buts recherchés étant bien sûr de lutter contre la récidive, de favoriser la réinsertion et de diminuer les suicides en faisant en sorte que les détenus gardent des liens plus étroits avec leur famille. Tout un tas de bonnes choses bien sûr mais dans la même lignée que toutes les autres tentatives permissives précédentes qui se sont soldés pas des échecs cuisants : arrêts systématiques des fouilles, suppression des peines planchers, bracelets électroniques, humanisation de la justice pénale et limitation des peines de prison chères à Taubira, j’en passe et des meilleures et le nombre de condamnations s’est envolé ! Pourquoi ? Tout simplement parce que 98 % de la population carcérale française n’est pas apte à appréhender les efforts qui sont faits en sa faveur. Cette population est composée pour l’essentiel d’hommes (90%), dont près de la moitié ont moins de 30 ans, venant de milieux dits « défavorisés », issus souvent de fratries très nombreuses, étrangers dans plus de 2O% des cas, ou bien français de naissance mais d’origine étrangère relativement récente, africaine pour la plupart d’entre eux, de confession non chrétienne, arrêtant leur scolarité très tôt, n’ayant jamais eu d’emplois, délinquants depuis leur plus jeune âge et donc déjà multirécidivistes car les vols et les trafics en tous genres sont leur gagne-pain quotidien. Souvenons-nous que ces trafics ; et celui de la drogue notamment, mais pas que, car il y a aussi les cigarettes, l’alcool, les armes, les recels divers et variés, le travail au noir, la prostitution ; constituent une économie souterraine se chiffrant en plusieurs milliards d’euros. En Europe, et la France n'est pas exclue, la plupart des organismes économiques européens l’estiment à au moins 10% du P.I.B d'un pays. Ajoutons à cela que la part des personnes condamnées pour vol d’origine étrangère connaît un accroissement annuel exponentiel en raison même d’une immigration galopante et l’on comprend mieux pourquoi toutes les mesures prises du même style se sont avérées être inefficaces. Quand on sait le parcours qu’il faut avoir emprunté pour se retrouver en prison, que plus de 100.000 condamnations annuelles attendent leur exécution, je vois mal comment un simple téléphone dans une cellule pourrait résoudre le début de ce problème incommensurable qui va s’amplifiant au fil des ans. Je dirais même qu’il va sans doute devenir un « bâton supplémentaire pour se faire battre ». Une seule chose intéresse les détenus, sortir au plus vite de prison et si le téléphone fixe peut les y aider, ils l'utiliseront surtout à cette fin.

 

Alors bien sûr, je le vois d’ici et certains me diront comment je peux affirmer tout ça. Tout ça on le sait, les autorités policières, judiciaires, pénitentiaires, sociales et statistiques le savent, les municipalités le savent, tous les médias le savent, peu le disent ou l’écrivent mais en creusant un peu, on finit par se faire une opinion raisonnable, opinion soit dit en passant qui est d’une logique et d’une évidence implacable quand on s’intéresse aux problèmes liés à l’insécurité. Je dirais presque que tout ça est devenue une « lapalissade », un secret de Polichinelle et seuls nos gouvernants et quelques médias de la « pensée unique », toujours prompts à être des « bisounours » ; et à vouloir qu’on le soit aussi ; voudraient nous faire croire le contraire.

 

Moi, je ne vois qu’une chose à cette idée d’installer des téléphones fixes dans les cellules, c’est qu’une fois encore, nos gouvernants veulent faire participer aux solutions ceux-là mêmes qui ont engendrés les problèmes, allant à l’encontre du simple bon sens que le génial Albert Einstein avait dit plus simplement : «On ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés ! ».  N’est-ce pas utopique que de vouloir rendre la vie plus douce en prison à des gens qui ne la comprennent pas, ne l’appréhendent pas, ne la méritent pas et qui de surcroît  n’essaient pas de l’avoir quand ils sont dehors ?  Ils n'ont pas intérêt à tout ça tout bonnement ! Mais ces téléphones, il va falloir les payer malgré tout et sans doute au détriment de solutions plus efficaces tardant à venir, comme des places de prisons supplémentaires par exemple.

 

Pour la plupart d’entre-eux, ces détenus n’ont-ils pas eu un jour ou l’autre les mêmes chances de s’en sortir que les autres ? Peut-être pas pour certains étrangers, mais en tous cas, je reste persuadé qu’ils sont très nombreux à l’avoir eue. Quand aux délinquants étrangers, sommes-nous obligés de les garder sur le sol français ou dans nos prisons. Rappelons-nous que Mohamed Lahouaiej-Bouhlel (attentat de Nice) et Ahmed Hanachi (attentat de la gare St-Charles à Marseille) étaient tous deux tunisiens et déjà condamnés pour des antécédents judiciaires. Force est d’admettre que nous n’avons pas su les gérer et on connaît trop bien les tristes constats de ces échecs. Ce ne sont pas les seuls cas car malheureusement et très souvent, les délinquants ont une double nationalité. Les déchoir de la nationalité française n'en ferait pas des apatrides comme on l'entend souvent dire. Ils retrouveraient leur nationalité d'origine tout simplement. Quoi de plus normal pour des individus qui utilisent la France sans jamais la respecter ? Du simple bon sens une fois encore.

 

Je rappelle que pour 2018, le budget consacré à l’Education Nationale a été prévu pour 50,8 milliards d’euros auquel on peut y ajouter les 500 millions dédiés à la Jeunesse et à la vie associative. Le budget consacré à la Justice sera de 7 milliards dont 732 milliards à l’administration pénitentiaire. Quand au budget de la Cohésion des territoires, anciennement "Politique de la Ville", il devrait s’élever à 17,2 milliards et l’on sait que ce budget est le plus souvent réservé à l’amélioration des quartiers difficiles. Depuis 40 ans, l’Etat a consacré des milliards et des milliards à ces quartiers. Pour quels résultats ? D’une poignée de bidonvilles dans les années 50/60 et essentiellement dans les grandes villes, nous sommes passées à des milliers de zones dites « sensibles » dans toute la France, 1.300 selon certains médias, les zones dites de non-droit ayant suivi la même trajectoire. Dans ces quartiers, la pauvreté s’est accrue et avec elle, les incivilités, l’insécurité et la criminalité. Les gens qui voudraient y vivre tranquilles n'en peuvent plus d'être pris en otage par des caïds qui font régner la terreur. On pourra mégoter sur telles ou telles réformes, sur telles ou telles méthodes mais les efforts gouvernementaux ont été et sont encore colossaux afin que notre jeunesse réussisse et dès la maternelle, les chances sont offertes à tous pour cela. L’emploi dépendant grandement de l’éducation et de la formation qui a été suivie, une immense partie de la jeunesse pointant au chômage est la même que celle qui passe par les cases « tribunal pour enfants » puis « cour d’assises pour enfants » puis par les tribunaux pour adultes. N’importe quel policier vous dira que la plupart du temps, il se retrouve toujours confronté aux mêmes énergumènes. Avec des remises de peines systématiques, les arrêter est devenu un travail sans fin !

 

Malgré tous ces efforts que l'on paie au travers de nos impôts, creusant ainsi une dette toujours plus abyssale, la France reste championne d’Europe de la délinquance et si l’on additionne les vols avec armes et les vols avec violence, voilà ce que ça donne par rapport  à quelques pays voisins. Les chiffres sont un peu anciens mais je doute que les choses se soient améliorées sous Hollande, Valls, Taubira et consorts. Quand à Macron, on s'aperçoit qu'il suit les mêmes voies laxistes.

 

Pays

  Chiffres 2012

Chiffres 2014

Allemagne

   48 711

 45 475

France

  123 814

 114 093

Royaume-Uni

  68 028

 52 795

Italie

  62 641

 58 345

                   Source Eurostat – Chiffres extraits de Wikipédia.

 

En France, sachant pertinemment que tous les chiffres statistiques policiers sont toujours bidouillés à la baisse alors autant vous dire que dans la réalité nous ne sommes pas prêts de tomber de la plus haute marche du podium……et ce n’est sans doute pas le téléphone fixe dans les cellules qui changera quelque chose à l’affaire……Je le regrette déjà….Avant même leur installation……Il y a donc d’autres solutions à rechercher….plus « radicales » probablement……un mot souvent employé pour qualifier la manière d’être de certains détenus. Ne faudrait-il pas enfin se défendre avec les mêmes qualificatifs ? Du bon sens, Einstein en avait ! Pas nos hommes politiques !

 

 

Partager cet article
Repost0

Soldats et détenus....auxquels le meilleur sort ?

Publié le par gibirando

Soldats et détenus…..auxquels le meilleur sort ?

Soldats et détenus....auxquels le meilleur sort ?

Les premiers ont choisi leur sort, celui d’être soldats mais se passeraient volontiers de guerre…..Je pense que la cause première d’un soldat est de vouloir la paix. Les seconds n’ont pas choisi d’être des prisonniers mais le plus souvent ils n’ont pas fait grand-chose pour ne pas l’être…..La plupart du temps, vouloir une vie paisible n’est pas leur cause première. Si les comparaisons entre les deux communautés peuvent paraître ridicules et osées à certains, dans de nombreux cas, elles ne le sont pas pour moi !

 

Alors que nos forces militaires sont engagées sur divers théâtres d’opérations dans des conditions pas toujours faciles voire parfois très éprouvantes : Sahel, Irak, Syrie par exemple, ….est-il normal que nos détenus en prison aient parfois une vie plus douce que nos soldats ?

 

Tentes, casernes préfabriquées ou en tôle pour nos soldats de l’OPEX et prisons que l’on veut de plus en plus modernes, bienveillantes et trop souvent permissives pour les voyous et les assassins.

 

Risques incroyables et en tous genres pour nos soldats dont 203 sont morts et plus de 600 ont été blessés pour « faits de guerre » depuis 2002 et vie oisive pour des vauriens de tout bord qui coûtent un bras à nous contribuables. Un détenu seulement sur 4 travaille un peu en prison. J’oublie volontairement tous ceux qui devraient être en prison mais qui pour diverses raisons « louables ou pas » n’exécutent pas leur peine. Il y aurait entre 80.000 et 100.000 personnes dans cette situation, bon an mal an.

 

Petite prime (10.000 euros en moyenne) liée aux risques et selon les grades pour les soldats lors de leur campagne à l’étranger et refus de travailler pour les dealers et les violeurs qui réclament pour ce faire, des conditions identiques à tous les salariés honnêtes (droits sociaux et syndicaux, congés payés, etc…).

 

Risques d’épidémies et de maladies liés à leurs conditions d’hygiène et de vie pour les premiers et services de santé et de psychologie dernier cri et sur place pour les seconds, sans compter les nombreuses associations qui leur viennent en aide.

 

Discipline rigoureuse et vie en casernements loin de leur famille (au moins 4 mois) pour des hommes courageux qui défendent la France et la paix et…… laxisme, laisser-faire, permissivité et droits de visite plus un accompagnement socio-éducatif individualisé pour ceux qui foutent le bordel à longueur d’années.

 

Il fut un temps où les condamnés de droit commun purgeaient leur peine dans un bagne militaire, le plus souvent dans les colonies,  où ils effectuaient leur service militaire et des actions de protection ou d'intérêt général. Voilà une idée qui pourrait sinon réconcilier du moins rapprocher les deux communautés. 

 

Depuis quelques années et notamment avec la loi Taubira sur la réforme pénale qui voulait prévenir les récidives, individualiser les peines et les rendre plus contraignantes, c’est le contraire qui s’est produit, parce que si c’est bien d’imaginer des lois, c’est bien mieux d’imaginer au préalable qu’elles seront réalistes, envisageables à mettre en place et à exécuter ou à faire exécuter avec un personnel suffisant et qualifié. Or force de reconnaître que c’est un vrai fiasco en la matière ! Je rappelle que le terroriste qui a égorgé le père Hamel avait un bracelet électronique de surveillance. Fiasco au niveau de la justice qui ne punit plus (dieu sait s’il faut en faire pour avoir droit à un jour de prison !) et fiasco à l’intérieur des prisons…..auxquels s’ajoutent les lourdeurs et les lenteurs d’une justice française asphyxiée par un nombre de raisons qu’il serait trop long de lister ici …..L’insécurité et la délinquance augmentent inexorablement et ce n’est pas moi qui le dis …. mais le Figaro, encore en avril dernier et bien d’autres médias. Les statistiques policières étant amplement erronées car trafiquées à la base, connaître les vrais chiffres des crimes, méfaits, délits et autres infractions plus ou moins graves est une gageure…..et ce d’autant, que de nombreuses victimes ne portent pas plainte……par peur de représailles……quand à l’Institut pour la Justice, il n’a de cesse de réagir à toutes les injustices en la matière…..lisez l’article que je viens de recevoir….une fois encore il est édifiant…..et par certains côtés, il est même « surréaliste » :

 

logo.jpg





Madame, Monsieur,

Savez-vous que les détenus en prison reçoivent toutes sortes de récompenses ?

Eh oui ! tout dealeur, violeur et tueur en série peut bénéficier de loisirs inimaginables, payés par vos impôts. Par exemple ?

Ils ont le droit à des sorties récréatives…

... Sortie à vélo.

... Stages de théâtre

… Stages de Hip Hop

… Sortie dans des parcs d’attractions.

… Et même sortie en catamaran (“stage de citoyenneté” à la prison de Vannes)

Pendant que vous n’avez pas les moyens de payer la “colo” à vos enfants ! Quelle honte !

Les laxistes opposent systématiquement à ce scandale le scandale des prisons surpeuplées. Mais pardonnez-moi - ce sont deux scandales différents, deux scandales auxquels mettre fin !

Ils diront que cela leur permet de s’évader.

Cela leur permet de s’évader …

… au sens propre.

Comme la semaine dernière, à côté de Pau.

Le journal Sud Ouest rapporte les faits. Permettez-moi de citer le journal, c’est scandaleux :

“un détenu de 28 ans de la maison d’arrêt de Pau a prétexté une envie pressante pour s’enfuir. La sortie Accrobranche, encadrée par les agents du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) au parc Lawrence, a été prématurément interrompue. L’homme a trompé la vigilance de ses gardiens et de ses trois codétenus pour prendre la poudre d’escampette depuis les toilettes publiques…”

Les parents se saignent pour offrir une sortie à leurs enfants sages … et voilà qu’on récompense les délinquants. Quelque chose ne tourne pas rond.

Ne pensez pas que c’est un cas isolé. C’est même un des problèmes récurrents de la prison française. (1) Les détenus bénéficient de sorties tous frais payés (2) et en profitent pour se faire la belle.

J’en veux pour preuve :

  en décembre dernier, un voleur condamné pour vol par effraction avec violence s’était échappé lors d’une promenade en vélo.

  en juin 2016, c’était un détenu condamné pour islamisme radical et pour braquage... déjà connu pour ces 84 faits de délinquance, qui s’était échappé lors d’une sortie VTT au château de Saint-Germain-en-Laye.

  Et je vous épargne les autres affaires: Isère, Perpignan, Besançon, Meaux, et tant d’autres.

On ne parle pas ici de personnes ayant provoqué un accident après avoir brûlé un feu rouge. Ces individus ont été condamnés pour des cambriolages violents, des meurtres, des viols sauvages.

Mais vous le savez déjà - toutes les peines inférieures à 24 mois sont systématiquement réaménagées. On ne trouve en prison que des poids lourds de la délinquance.

D’autant plus inquiétant que la Radio RTL dénonçait qu’en 2015, il y a eu presque une évasion par jour dans nos prisons. De vraies passoires !

Des cartouches de fusil d’assaut dans la prison !

Dans nos prisons, on trouve de tout. Téléphones portables, consoles de jeu, armes improvisées.

Mais on découvre même des cartouches de fusil d’assaut au sein des prisons !

Un fusil d’assaut, c’est une arme pour faire la guerre. Pas pour chasser des éperviers, ni pour tirer les points au stand. Quand les journalistes vous parlent “d’un fusil d’assaut calibre 7,62”, ils cherchent à éviter d’employer le mot “Kalashnikov”.

Elles ont été saisies il y a quelques jours, au parloir de la Prison de Fresnes. Le journal Le Parisien rapporte le cas :

“Neuf cartouches de type fusil d'assaut calibre 7,62 ont été saisies vendredi vers 15 heures lors d'une fouille au parloir de la prison de Fresnes (Val-de-Marne). Deux sœurs de 20 et 25 ans, qui avaient tenté d'introduire ces munitions, ont été aussitôt placées en garde à vue par les policiers de L'Haÿ-les-Roses.

Le prisonnier à qui le sac était destiné n'est autre que le frère des deux jeunes femmes. Selon nos informations, il est détenu en attendant son jugement dans le cadre d'une affaire de trafic de stupéfiants et d'armes. “

En mars dernier, c’était une arme à feu recherchée à la prison du Havre. Ils sont allés jusqu’à faire venir l’ERIS - l’équivalent du GIGN pour les prisons !

Cela doit cesser !

L’Institut pour la Justice a une solution : c’est généraliser le travail en prison. Je suis sérieuse.

Aujourd’hui, on traite nos délinquants comme des “victimes de la société”. On leur offre vacances, temps libres, consoles de jeux, et autres amusements.

A la sortie, ils ont passé d’agréables heures à s’amuser. Les victimes apprécieront. Mais il y a encore pire. Dans de telles conditions, ils ne sont pas dissuadés d’y revenir … .

Alors qu’il faut faire tout le contraire !

… Il faut que la prison serve à réinsérer les délinquants dans la vie civile.

… Cela ne peut se faire qu’en les mettant devant un poste de travail. Leur apprendre un métier. Leur inculquer le respect de l’autorité, le respect des règles. L’amour du travail bien fait.

Le proverbe populaire n’est-il pas:

L’oisiveté est la mère de tous les vices !

Prenez l’Observatoire International des Prisons (OIP), association bien française, qui prône le laxisme envers la délinquance.

Comment appelez-vous un think tank qui ose dire “qu’en France, les détenus sont privés de leurs droits fondamentaux” ?

Et les victimes ?

Dans un de leurs tracts, ils s’attaquent au travail en prison.

Il serait synonyme de …

… droit du travail au rabais

… d’absence de protection sociale

… d’absence de congés payés

… d’absence de droits syndicaux

… d’absence de médecine du travail

… de salaire de misère

Mais enfin !

Se rendent-ils compte qu’on ne peut pas attendre la même productivité d’un salarié expérimenté que d’une personne que l’on habitue au travail, que l’on forme, que l’on met dans le droit chemin ?


Avec tout mon dévouement,
Axelle Theillier

 

 

 
Partager cet article
Repost0

Protection des personnes, sécurité, justice......valse-hésitation !

Publié le par gibirando


Dans mon Journal Mensuel, j’écris un seul article chaque mois. Normal, me direz-vous. C’est exact. Effectivement, il m’arrive très rarement d’être embarrassé entre tel ou tel sujet et habituellement mon choix est assez peu hésitant. Mais ce mois-ci, je l’avoue, j’ai longuement oscillé entre deux thèmes de l’actualité récente et finalement plutôt que d’en choisir un seul, j’ai décidé d’évoquer les deux. Si les deux thèmes n’ont pas réellement de rapport, ils ont en commun, de concerner plus globalement la sécurité, la protection des personnes et une justice que chaque citoyen est en droit d’attendre d’une démocratie comme la nôtre, voilà pourquoi j’ai intitulé mon article : protection des personnes, sécurité, justice…..valse-hésitation !

 

Le premier sujet concerne ces enfants de plus en plus nombreux qui en viennent au suicide parce qu’ils subissent des harcèlements à l’école, harcèlements qui très souvent maintenant se poursuivent sur la Toile, par messagerie,  au travers des réseaux sociaux ou par téléphones portables interposés. Ce problème devient récurrent et malheureusement le mois de janvier 2015 est venu nous rappeler cette triste réalité avec cette jeune marseillaise Mélina âgée de 13 ans qui a préféré se jeter sous un train plutôt que de continuer à subir des outrages verbaux. Des mots, on passe très souvent à des coups voire à des tabassages en régle. Selon la journaliste Carole Blanchard de BFMTV, 1,2 millions d’élèves seraient harcelés à l’école. De plus en plus de personnes se mobilisent et les médias prennent le relais et se font l’écho de ces horribles tragédies. Des associations se créent et se mobilisent. Des parents témoignent leur désarroi à travers des livres comme celui de Nora Fraisse. Des réalisateurs font des films sur ce thème que ce soit pour la TV ou pour le cinéma, certains avec succès comme le récent film de Mélanie Laurent "Respire".  France 2 programme une émission pour le 10 février. Le sujet est de moins en moins tabou, les enfants harcelés parlent de plus en plus et c’est très bien ainsi. Seules l’Education Nationale et les associations de parents d’élèves paraissent un peu empruntées car sans doute enfermées dans leurs dogmes et sans réelle solution pour l'instant devant ce terrible problème. Quelques progrès se font jour néanmoins. Mais il est temps que ça change vraiment et le plus vite sera le mieux car la vie de nos enfants ou de nos petits-enfants est en jeu. Après tout, l’école est un lieu républicain et dans un état de droit comme le nôtre, chaque citoyen est en droit d’attendre une justice, une égalité de traitement, une protection, la mise en place de moyens assurant sa sécurité. Alors, la France qui vient de crier si fort sa liberté après la tuerie chez Charlie Hebdo, aurait-elle définitivement perdu au sein de ses écoles, les deux autres mots « magiques » de sa célèbre devise que sont l’égalité et la fraternité ? J’ai une émouvante pensée pour tous ces enfants disparus et leurs parents bien sûr.

 

Le deuxième sujet concerne les attentats de janvier et j’avoue que depuis, il y avait une question qui me turlupinait, c’était celle de savoir pourquoi, ces trois « jeunes de banlieue », décrits comme de vulgaires et simples voyous de droit commun en France, mais parfaitement connus des services secrets américains et de services identiques de plusieurs pays européens, considérés par tous ces derniers comme de dangereux « terroristes » au point d’être sur des listes leur interdisant tout voyage aérien, pouvaient se balader en toute liberté et impunité dans notre beau pays. Comme très souvent en pareil cas, la réponse est venu de l’Institut pour la Justice, association loi 1901 et dont l’objet brièvement énoncé est le soutien aux victimes de l’insécurité et de toutes autres formes de violence. Plutôt que de faire un long discours, voilà les deux messages que j’ai reçus de leur secrétaire nationale Laurence Havel. Toutefois, avant de vous proposer ce message, je vous conseille de regarder deux petites parties de l'audition du général de gendarmerie Bertrand Soubelet. Edifiant ! Il faut savoir qu'après cette audition qui aurait fortement déplue à Manuel Valls et à Christiane Taubira, ce dernier, numéro 3 de la gendarmerie a été mis au placard et expédié en Outre-Mer 

http://www.youtube.com/watch?v=Xu2Tkhn-hxQ

 http://www.youtube.com/watch?v=GGSysTXg-Bo

 Message du 19/01/2015 :

Madame Monsieur,

Savez-vous quel est le point commun entre les terroristes Chérif Kouachi (12 victimes), Amedy Coulibaly (6 victimes), Mehdi Nemmouche (4 victimes) et Mohamed Merah (6 victimes) ?

Ne comptez pas sur le gouvernement ou les médias pour vous le révéler - et encore moins la ministre de la Justice Christiane Taubira. 

Car ce qui relie le parcours de ces terroristes n'est pas seulement le radicalisme islamique.

Tous les 4 sont des criminels multirécidivistes qui ont bénéficié pendant toute leur vie du laxisme et des failles béantes de notre justice pénale. 

Tous les 4 auraient dû être en prison au moment de leurs attentats. 

Vous avez bien lu (et je vais vous le prouver dans un instant) : si notre système pénal fonctionnait normalement, toutes les victimes de ces terroristes seraient encore en vie aujourd'hui : la policière municipale, les victimes de Charlie Hebdo, de l'Hyper Cacher, du Musée juif de Bruxelles, les militaires du régiment de Montauban et les enfants de l'école juive de Toulouse. 

Coulibaly, condamné à 5 ans de prison en 2013

Prenez le parcours criminel d'Amedy Coulibaly. Voici ce qu'en dit le journal Libération :

« Le casier d’Amedy Coulibaly témoigne d’un lourd passé de braqueur alors qu’il n’avait même pas 18 ans. En 2001, il avait été condamné à trois ans ferme, dont deux avec sursis, par le tribunal d’Evry puis, la même année, à quatre ans dont deux avec sursis toujours pour des «vols aggravés». En 2002 encore, douze mois dont neuf avec sursis pour vol aggravé et recel. En 2004, le voilà renvoyé devant la cour d’assises des mineurs du Loiret, qui lui inflige six ans de prison pour un vol à main armée dans une agence BNP avec deux complices. En 2005, le tribunal correctionnel de Paris condamne Coulibaly à trois ans d’emprisonnement pour «vol aggravé, recel et usage de fausses plaques d’immatriculation». En mai 2007, il prend dix-huit mois pour trafic de stupéfiants. » 

Ce que le journaliste oublie de préciser, c’est qu’un seul vol à main armée, dans notre code pénal, est un crime puni théoriquement de 20 ans de réclusion criminel. Mais Coulibaly, malgré ses multiples braquages, s'en est sorti avec quelques années de détention au total. 

Plus grave encore : le 20 décembre 2013, il a encore été condamné à 5 ans de prison. 

Mais il a bénéficié des remises de peine accordées depuis des années à tous les détenus, y compris les plus dangereux. Certes, il a fait de la détention provisoire. Mais s'il avait purgé la totalité de cette peine, la jeune policière et les victimes juives de l'Hyper Cacher seraient encore en vie. 

Et saviez-vous que, pour Christiane Taubira, ces remises de peine sont encore insuffisamment généreuses ? 

Pour elle, il était injuste que les récidivistes bénéficient de remises de peine réduites par rapport aux primo-délinquants. Dans sa toute récente réforme pénale, entrée en vigueur au 1er janvier 2015, elle a donc décidé que les récidivistes pourraient désormais avoir des remises de peine plus longues ! 

Kouachi, parti au Yémen malgré son "contrôle judiciaire"

Cherif Kouachi a aussi un sérieux casier judiciaire de délinquant. Déjà bien connu de la police et de la Justice pour de nombreux délits, il a été condamné à 3 ans de prison en 2008 pour djihadisme dont 18 mois avec sursis.

Mais dans son cas, la faillite de la justice est encore plus hallucinante. 

En 2010, il est à nouveau arrêté et placé en détention provisoire pour avoir préparé l'évasion d'un terroriste notoire. 

La justice décide de le libérer, en attendant son procès, mais elle lui impose un « contrôle judiciaire » jusqu'en avril 2013 : interdiction de quitter la région et obligation de pointer toutes les semaines au commissariat de Gennevilliers. 

Sauf que quelques mois plus tard, Cherif Kouachi part au Yemen s'entraîner dans un camp d'Al-Quaïda, dans la plus parfaite impunité. Ni la police, ni la justice ne viendront l'inquiéter (et encore moins le sanctionner) pour cela. 

Une faille, une bavure ? Non, c’est le fonctionnement habituel de notre système. 

Un juge interrogé par Le Figaro révèle ce que savent tous les spécialistes : « les pointages au commissariat dans le cadre de contrôle judiciaire ne font jamais l'objet de contrôles stricts. Au mieux, ce n'est qu'au bout de la quatrième ou cinquième absence que le commissariat prévient le tribunal… ». Et quand la Justice est prévenue il est rare qu'elle réagisse, « et « il est encore plus rare que le non-respect des obligations débouche sur une incarcération ».

Bref, c'est l'impunité la plus totale pour nos criminels, y compris les plus inquiétants. Et ils le savent pertinemment. Tout récemment, devant la cour d'Assises du Nord, l'auteur du meurtre d'un commerçant était interrogé par le juge : « pourquoi n'avez-vous pas respecté les obligations de votre contrôle judiciaire ? ». « Cela ne m'intéressait pas », avait-il répondu.

N’est-il pas temps de faire en sorte que les criminels dans notre pays soient « intéressés » aux conséquences de leurs actes ?

Car l'impunité de Kouachi ne s'arrête pas là. En 2010, les juges ont établi qu'il possédait des images pédopornographiques sur son ordinateur. Croyez-vous que la justice a réagi avec fermeté, vu le profil de ce multirécidiviste aux inquiétantes connections djihadistes ? 

Non, c’est tout le contraire : elle a tout simplement « classé l'affaire », comme elle le fera à de nombreuses reprises vis à vis des crimes de Mohamed Merah (voir plus loin). 

Nemmouche, braqueur multirécidiviste 

Medhi Nemmouche, celui qui a tué 4 personnes au musée juif de Bruxelles, a exactement le même profil que Coulibaly. A seulement 14 ans, il est déjà arrêté pour cambriolage. S'ensuit une longue série de délits en tous genre : recels, vols avec violence, dégradations de bien. A 17 ans, il agresse au couteau une enseignante. Tout cela dans la plus grande impunité, puisqu'il faudra attendre qu’il commette de multiples braquages pour que la justice l'envoie enfin en prison. 

Au total, il sera incarcéré à 5 reprises à partir de 2004. A chaque fois, pour des durées dérisoires, sachant qu'un seul braquage est théoriquement puni jusqu’à 20 ans de prison. Et à chaque fois, la justice le relâchera bien avant la fin de sa peine.

Lui aussi aurait dû être en détention (et pour de longues années encore !) le 24 mai 2014, date de la tuerie de Bruxelles.

Mohamed Merah, libre à 23 ans malgré 18 condamnations 

Le parcours de Mohamed Merah est le plus spectaculaire de tous. Sans doute parce qu’on dispose de tous les détails, plusieurs livres étant paru sur son compte. 

Saviez-vous que, moins d'un mois avant ses 6 meurtres, il avait été condamné à un mois de prison ferme ? Et que la Justice l'avait immédiatement remis en liberté, malgré ses 18 condamnations au casier judiciaire ?

Pour vous donner une idée de l'impunité dont il a joui tout au long de son parcours criminel il faut lire sa fiche Wikipédia : 

« En 2002, il frappe au visage une assistante sociale. Le tribunal pour enfants le condamne pour violences volontaires. Ses éducateurs se plaignent de lui « Il injurie, insulte les filles, […] qui nous demandent de les protéger et de fermer leur chambre à clé. Chaque jour, nous devons intervenir pour une dégradation, un vol, un conflit, une agression dont Mohammed est l'auteur ». Dans une lettre à un juge datée de 2003, la mère de Mohammed Merah déplore à son tour d'avoir été agressée physiquement par l'adolescent « La violence de mon fils est telle que je me trouve dans l'incapacité d'y faire face ». En février 2004, il est arrêté pour avoir jeté des pierres sur un autobus, il s'en tire avec une simple admonestation. En janvier 2005, il tient tête à l'une des éducatrices du foyer Mercadier et la frappe à l'œil avant de fuguer. Il est condamné à cinq mois de prison avec sursis pour coups et blessures volontaires. Il faudra une convocation assortie d'une menace de révocation de sursis envoyée chez sa sœur Souad pour qu'il reprenne contact avec la Justice des mineurs. En 2005, il est arrêté au volant d'une moto Honda volée. En 2006, il est poursuivi pour un vol de portable avec violence, de moto, et des insultes. Il agresse à coups d'extincteur son oncle qui lui demandait d'arrêter un rodéo bruyant en quad, dans la cité des Izard. Durant sa minorité, il est condamné à quatorze reprises par le tribunal pour enfants pour diverses affaires de dégradations, de manquements à l'autorité ou de vols.

En 2007, il se rend avec un pistolet chez son frère Abdelkader et la compagne de ce dernier. Il tire dans l’écran plat posé sur le meuble télé et saccage leur appartement, jetant les objets par la fenêtre du 4e étage. Il quitte les lieux en menaçant « Si tu lèves encore une fois la main sur moi, je t'en loge une ». En décembre 2007, il arrache le sac d'une personne âgée dans le hall d'une banque. Pour ce vol avec violence, Mohammed Merah devenu majeur, est condamné à 18 mois de prison ferme selon la procédure de comparution immédiate (première incarcération !). 

En décembre 2008, il refuse d'obtempérer à un contrôle policier forcé et est réincarcéré à la maison d'arrêt de Seysses jusqu'en septembre 2009. Début juillet 2010, il vient consulter un avocat pour entamer une procédure aux prud'hommes en raison d'heures de travail non payées, chez son carrossier. Un an plus tard, il insulte et menace une employée de la concession Renault qui lui aurait donné par téléphone une indication erronée : « Toi, si je te retrouve dehors, tu es morte ». En février 2012, il est jugé une nouvelle fois pour conduite en 2009 d'une moto sans permis, ainsi que pour blessures involontaires, puis condamné à un mois de prison ferme, mais laissé libre. »

Et encore, il manque dans ce récit tous les faits pour lesquels il n'a pas été poursuivi ! 

Une mère de famille a révélé dans la presse ce que M. Merah avait fait subir à sa famille deux ans avant ses meurtres : « Il a conduit mon fils à son domicile. (…) Puis il lui a imposé de regarder des vidéos d'Al Qaïda (des scènes insoutenables dans lesquelles des femmes sont exécutées d’une balle dans la tête et des hommes égorgés). Mon fils m'a appelé. On a finalement pu le récupérer. Il est resté enfermé là bas de 17h à minuit... ». La mère a alors déposé plainte, ce qui a provoqué la colère de M. Merah : « Il est venu devant chez nous. Il m'a menacée et frappée. (…) Il disait aussi que lui et ses amis viendraient prendre mon fils et qu'il ne me resterait plus que mes yeux pour pleurer ». Le surlendemain, il s’en est effectivement pris à son fils : « Il l'a frappé, et ma fille est intervenue. Il l'a rouée de coups. Il y avait beaucoup de monde, mais personne n'a bougé ». La femme précise qu’elle a « tout gardé » : « la robe de sa fille tâchée de sang et déchirée, le dépôt de plainte, les courriers de relance, des photos et les certificats médicaux... ». L’avocat de cette mère de famille, Me Mouton, confirme qu’une « plainte très circonstanciée » a été déposée le 25 juin 2010. La mère de famille a relancé les autorités à de nombreuses reprises. Sans aucune suite. « Pourquoi, malgré tous mes signalements, Mohamed Merah n'a-t-il pas été arrêté ? Nous l'avons encore vu la semaine dernière. Il nous narguait. J'ai tout raconté à de nombreuses reprises à la police et à la préfecture. (…) C'est incompréhensible et révoltant. »

Tout ceci alors que Mohamed Merah était déjà ultra-connu de la police et de la justice !!!

Maintenant, la question que nous devons nous poser est la suivante :

Croyez-vous que le gouvernement va tirer les leçons de ces affaires ? Croyez-vous qu'il va, de lui-même, sans pression populaire, prendre les mesures qui s'imposent ?

A la fin de l’année dernière, Christiane Taubira annonçait vouloir réformer la Justice des mineurs, qu’elle jugeait trop ferme et insuffisamment compréhensive vis-à-vis des délinquants… 

Le 9 janvier dernier, le jour même de l'attaque de l'Hyper Cacher, Christiane Taubira adressait un document de 2 pages aux 40 Procureurs généraux. Elle leur donnait la ferme instruction d'appliquer immédiatement sa nouvelle réforme consistant à augmenter la durée les remises de peine des récidivistes.

Vendredi 16 janvier dernier, Christiane Taubira a diffusé un communiqué de presse. Pour répondre à la situation actuelle, elle déclare que l'urgence est de durcir l'arsenal répressif contre… le racisme et l'homophobie !

Ne pensez-vous pas qu'il est temps pour nous, citoyens de France, de nous lever en masse pour réclamer une Justice pénale qui nous protège des vrais criminels ?

N'est-il pas temps d'adresser un signal clair au gouvernement sur les priorités que NOUS souhaitons qu'ils appliquent ? 

Ne croyez-vous pas qu'il est temps de mettre un coup d'arrêt au laxisme incroyable qui met en danger la vie de nos enfants et nos petits-enfants ?

Si oui, alors je vous demande solennellement de participer en urgence à notre grand référendum national en vous rendant ici

Je vous demande également de transmettre immédiatement ce message à tous vos contacts pour qu’ils participent eux aussi à cette grande mobilisation.

Nous ne pouvons pas attendre les prochaines élections, les bras croisés, en espérant qu'un nouveau gouvernement prenne les mesures qu'il faut prendre AUJOURD'HUI. 

Nous ne pouvons pas observer sans rien faire que notre ministre de la Justice facilite, décision après décision, le travail des criminels et des terroristes. 

Il faut agir MAINTENANT. 

Alors vraiment, merci de prendre quelques minutes pour participer à notre grand référendum pour la Justice.

Je compte sur vous,

Laurence Havel
Secrétaire nationale.

 

Message du 27/01/2015 :

 

Chers amis,

Mon dernier message sur les attentats a déclenché une avalanche de réactions – de félicitations et d’incompréhension.

Côté positif, vous avez été très nombreux à remercier l’IPJ d’avoir eu le courage de dire la vérité sur les frères Kouachi, A. Coulibaly et M. Merah : oui, c’est bien le laxisme de notre Justice qui leur a permis de commettre leurs crimes. 

Toutes leurs victimes seraient encore en vie si les peines étaient appliquées avec rigueur dans notre pays !

Vous avez aussi été nombreux à vous être mobilisés autour de notre grand référendum pour la Justice. Pour ceux qui ne l’ont pas fait, participez d’urgence en vous rendant ici ! 

Mais si je vous écris aujourd’hui, c’est parce que j’ai aussi reçu des centaines de messages d’incompréhension. 

Vous me dites : comment se fait-il que les médias n’en parlent pas ? 

 

 

Pourquoi n’y a-t-il pas de grands débats à la radio ou à la télé sur les remises de peine (Coulibaly a été condamné à 5 ans de prison ferme en 2013) ? 

 

 

Pourquoi passe-t-on sous silence l’incroyable laxisme qui a permis à Chérif Kouachi de s’entraîner avec Al-Qaida au Yémen alors qu’il était sous contrôle judiciaire et censé pointer toutes les semaines au commissariat ?

 

 

Pourquoi ne pas rappeler dans les JT que Mohammed Merah avait été condamné à 1 mois de prison ferme juste avant ses crimes…. Et qu’il n’a donc pu les commettre que parce qu’il a été immédiatement remis en liberté, malgré 18 condamnations à seulement 23 ans !

Mon explication va peut-être vous surprendre…

Mais contrairement à certains d’entre vous, je ne pense pas qu’il y ait derrière tout cela un objectif délibéré des médias de « plaire » au gouvernement. Il ne s’agit même pas d’éviter à Christiane Taubira de devenir impopulaire - même si elle doit bien apprécier que les médias ne parlent pas de sa réforme visant à libérer encore plus vite les récidivistes (la « réforme pénale » que l’IPJ a combattu l’été dernier). 

Non. Le mal est beaucoup plus profond. Il est structurel.

Prenez l’islamisation en prison. Ce thème là, vous en entendez parler dans les médias. Pourquoi ? Sans doute en partie parce que cela permet d’éviter de parler des causes profondes que sont l’impunité en prison et le laxisme judiciaire. Et parce que ce sujet, à l’inverse, alimente sournoisement l’idée reçue selon laquelle la prison serait « l’école du crime ». 

Et ce thème permet d’apporter dans le débat de pseudos solutions qui sont sans doute utiles pour certaines mais évitent de prendre les vraies mesures de fermeté qui s’imposent. 

Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi évite-t-on, en France, de parler des vrais sujets ?

C’est difficile à expliquer mais un journaliste/écrivain a essayé de le faire dans un livre que je vous invite à vous procurer, La France Big Brother en vous rendant dans la librairie près de chez vous ou en vous rendant ici

Il s’agit de Laurent Obertone, l’auteur de La France Orange mécanique. 

Vous vous souvenez peut-être du lynchage médiatique qu’il a subi pour ce livre. C’est qu’il a eu le malheur de révéler que toutes les 24 heures en France se commettent 13 000 vols, 2 000 agressions et 200 viols. 

Oui, plus de 200 viols tous les 24 heures. 

Avec son nouveau livre, vous comprendrez mieux pourquoi les messages de l’Institut pour la Justice sont si souvent en décalage avec le discours lénifiant de certains médias. 

Non pas parce que nous sommes alarmistes. Non pas parce que nous exagérons la réalité. 

Mais parce que nous disons les choses comme elles sont, là où la grande majorité des médias essaient d’atténuer voire de masquer leur réalité. 

Pour en savoir plus sur ce livre, je vous invite à regarder cette vidéo dans laquelle un magistrat dit tout haut certaines réalités de notre Justice, systématiquement passées sous silence : 

www.dailymotion.com/video/x2evw9p_un-magistrat-et-un-journaliste-en-activite-temoignent-a-visage-masque-la-france-big-brother-laurent_news

Bien à vous,

Laurence Havel
Secrétaire nationale. 

 

 

Voilà, je n’ai pas grand-chose à rajouter si ce n’est que j’adhère complètement aux revendications de l’Institut Pour la Justice au point que depuis quelques années, j’en suis venu à leur verser quelques modestes dons en espérant qu’ils continuent encore longtemps à fonctionner et à nous défendre. Eh oui, que voulez-vous, à choisir, j’aime autant être du côté des victimes que l’on soutient plutôt que du côté des criminels que l’on absout à tour de bras.

Après la tuerie de Charlie Hebdo et les manifestations républicaines qui s’en sont suivies, j’avais cru comprendre que des millions de personnes étaient plus ou moins de mon avis y compris au sommet de l’Etat. Mais non , l'énorme soufflet Charlie Hebdo est très vite devenu une crêpe bien d'actualité en cette Chandeleur et  l’Institut Pour la Justice n’est toujours pas reconnue comme une association d’intérêt général ou d’utilité publique, n’est-ce pas Monsieur Hollande ? N’est-ce pas Madame Taubira ? N’est-ce pas Monsieur Cazeneuve ?

Partager cet article
Repost0

Contre la réforme pénale Taubira

Publié le par gibirando


A trois reprises déjà, j’ai évoqué l’Institut pour la Justice dans Mon Journal Mensuel :

 

-La première fois, c’était en novembre 2011 pour soutenir Joël Censier ce père de famille dont le fils sans histoire avait été lâchement assassiné par une bande de voyous. La justice avait cru bon remettre en liberté le principal suspect à cause d’un simple vice de forme dans la procédure. Il faut savoir que trouver un vice de forme dans une procédure pour obtenir la nullité d’un acte est le jeu principal des avocats de la défense pour que leurs clients évitent la détention à titre provisoire. Or la justice française fonctionne si mal et/ou si tardivement que trouver un vice de procédure est devenu d’une simplicité presque enfantine. Tapez « vice de forme dans la justice » dans Google et vous verrez qu’il y a pléthore de cas très médiatiques et ça vous laisse imaginer les milliers de cas parfois très menaçants qui ne le sont pas. Ainsi, des milliers de suspects dangereux que la police a réussi, non parfois sans risques, à interpeller puis à appréhender se retrouvent avec la liberté la plus absolue.

 

-La deuxième fois, c’était en février 2012 pour évoquer la remise en liberté excessivement anticipée de la principale protagoniste Emma alias Yalda de l'infâme affaire dite du « Gang des Barbares », Cette affaire dont je rappelle qu’elle s’était terminée après torture par l’ignoble assassinat du jeune Ilan Halimi dans des conditions qui font froid dans le dos. Là aussi, la justice a été bien trop laxiste et les policiers qui avaient démantelés ce réseau ont été sans doute très dégoûtés de cet inconcevable dénouement de celle que l’on avait appelé « l’appât ».

 

-Enfin,  la troisième fois c’était en septembre 2013 pour vous faire part de la lecture d’un excellent bouquin « Quand la justice crée l’insécurité » écrit par Xavier Bébin, juriste, criminologue et secrétaire général de l’Institut pour la Justice qui dénonce le fonctionnement de notre justice actuelle et l’insécurité qu’elle crée. Un livre à lire absolument même si on imagine être loin des problèmes d’insécurité.

 

Aujourd’hui, je vais faire court et je veux de nouveau soutenir l’action de l’Institut pour la Justice car il est impératif que la réforme pénale que Christiane TAUBIRA envisage de faire voter très prochainement au Parlement ne passe pas. Au travers du site de l’Institut pour la Justice, vous avez d’abord l’opportunité de vous informer puis d’interpeller votre député. Alors n’hésitez pas une seule seconde, informez-vous et écrivez à votre député pour que cette exécrable réforme ne passe pas. Au moment même où la criminalité est en forte hausse, votre sécurité et celle de tous les français dépend de votre action. 

 

POUR REFUSER LA REFORME PENALE DE MME TAUBIRA CLIQUEZ SUR CETTE LIGNE.

Partager cet article
Repost0

Je soutiens Joël Censier.

Publié le par gibirando

 

Initialement, j'avais décidé de consacré l'article de ce mois de novembre de "Mon Journal Mensuel" au reportage sur la gaspillage alimentaire intitulé "Plongée dans nos poubelles" qui est passé le 10 novembre 2011 sur France 2 dans l'émission Envoyé Spécial. J'avoue que ce reportage m'a si terriblement choqué que j'ai eu immédiatement envie d'en dire ce que j'en pensais. Puis, ce matin, la poignante vidéo de Joël CENSIER est arrivée dans ma messagerie et en tant que père de famille, il m'est apparu évident que ce sujet devait avoir la priorité sur tous les autres. Je ne veux pas dire par là que le sujet sur le gaspillage alimentaire n'a plus d'importance à mes yeux mais ce n'est que partie remise. Je ne dis pas qu'il faille graduer sur une échelle des horreurs tout ce qui ne tourne pas rond en France mais j'avoue que le témoignage de ce père de famille blessé dans sa chair m'a heurté et interpellé au plus profond de moi-même. Je ne veux pas m'étendre ici sur les polémiques qui enflent sur le Net et dans la presse sur la prétendue instrumentalisation de cette vidéo au profit de l'Association "Institut pour la Justice"  mais je veux simplement dire que je comprends que cet homme, qui se sentant complétement abandonné par le système judiciaire, n'a pas trouvé meilleure tribune que cette vidéo et cette association pour dénoncer la remise en liberté incohérente des présumés coupables du meurtre de son fils. Dans pareil cas et comme sans doute bon nombre de pères de famille, j'aurais agi de la même manière. Au regard des réformes demandées et même en faisant abstraction du cas Joël Censier, il m'a semblé normal de signer le Pacte 2012 pour la Justice. Je vais arrêter là cet article car ce qui me paraît le plus utile c'est que le plus grand nombre de citoyens français regarde et écoute cette émouvante vidéo :

http://www.pacte2012.fr/video.html

Partager cet article
Repost0