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institut pour la justice

Soldats et détenus....auxquels le meilleur sort ?

Publié le par gibirando

Soldats et détenus…..auxquels le meilleur sort ?

Soldats et détenus....auxquels le meilleur sort ?

Les premiers ont choisi leur sort, celui d’être soldats mais se passeraient volontiers de guerre…..Je pense que la cause première d’un soldat est de vouloir la paix. Les seconds n’ont pas choisi d’être des prisonniers mais le plus souvent ils n’ont pas fait grand-chose pour ne pas l’être…..La plupart du temps, vouloir une vie paisible n’est pas leur cause première. Si les comparaisons entre les deux communautés peuvent paraître ridicules et osées à certains, dans de nombreux cas, elles ne le sont pas pour moi !

 

Alors que nos forces militaires sont engagées sur divers théâtres d’opérations dans des conditions pas toujours faciles voire parfois très éprouvantes : Sahel, Irak, Syrie par exemple, ….est-il normal que nos détenus en prison aient parfois une vie plus douce que nos soldats ?

 

Tentes, casernes préfabriquées ou en tôle pour nos soldats de l’OPEX et prisons que l’on veut de plus en plus modernes, bienveillantes et trop souvent permissives pour les voyous et les assassins.

 

Risques incroyables et en tous genres pour nos soldats dont 203 sont morts et plus de 600 ont été blessés pour « faits de guerre » depuis 2002 et vie oisive pour des vauriens de tout bord qui coûtent un bras à nous contribuables. Un détenu seulement sur 4 travaille un peu en prison. J’oublie volontairement tous ceux qui devraient être en prison mais qui pour diverses raisons « louables ou pas » n’exécutent pas leur peine. Il y aurait entre 80.000 et 100.000 personnes dans cette situation, bon an mal an.

 

Petite prime (10.000 euros en moyenne) liée aux risques et selon les grades pour les soldats lors de leur campagne à l’étranger et refus de travailler pour les dealers et les violeurs qui réclament pour ce faire, des conditions identiques à tous les salariés honnêtes (droits sociaux et syndicaux, congés payés, etc…).

 

Risques d’épidémies et de maladies liés à leurs conditions d’hygiène et de vie pour les premiers et services de santé et de psychologie dernier cri et sur place pour les seconds, sans compter les nombreuses associations qui leur viennent en aide.

 

Discipline rigoureuse et vie en casernements loin de leur famille (au moins 4 mois) pour des hommes courageux qui défendent la France et la paix et…… laxisme, laisser-faire, permissivité et droits de visite plus un accompagnement socio-éducatif individualisé pour ceux qui foutent le bordel à longueur d’années.

 

Il fut un temps où les condamnés de droit commun purgeaient leur peine dans un bagne militaire, le plus souvent dans les colonies,  où ils effectuaient leur service militaire et des actions de protection ou d'intérêt général. Voilà une idée qui pourrait sinon réconcilier du moins rapprocher les deux communautés. 

 

Depuis quelques années et notamment avec la loi Taubira sur la réforme pénale qui voulait prévenir les récidives, individualiser les peines et les rendre plus contraignantes, c’est le contraire qui s’est produit, parce que si c’est bien d’imaginer des lois, c’est bien mieux d’imaginer au préalable qu’elles seront réalistes, envisageables à mettre en place et à exécuter ou à faire exécuter avec un personnel suffisant et qualifié. Or force de reconnaître que c’est un vrai fiasco en la matière ! Je rappelle que le terroriste qui a égorgé le père Hamel avait un bracelet électronique de surveillance. Fiasco au niveau de la justice qui ne punit plus (dieu sait s’il faut en faire pour avoir droit à un jour de prison !) et fiasco à l’intérieur des prisons…..auxquels s’ajoutent les lourdeurs et les lenteurs d’une justice française asphyxiée par un nombre de raisons qu’il serait trop long de lister ici …..L’insécurité et la délinquance augmentent inexorablement et ce n’est pas moi qui le dis …. mais le Figaro, encore en avril dernier et bien d’autres médias. Les statistiques policières étant amplement erronées car trafiquées à la base, connaître les vrais chiffres des crimes, méfaits, délits et autres infractions plus ou moins graves est une gageure…..et ce d’autant, que de nombreuses victimes ne portent pas plainte……par peur de représailles……quand à l’Institut pour la Justice, il n’a de cesse de réagir à toutes les injustices en la matière…..lisez l’article que je viens de recevoir….une fois encore il est édifiant…..et par certains côtés, il est même « surréaliste » :

 

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Madame, Monsieur,

Savez-vous que les détenus en prison reçoivent toutes sortes de récompenses ?

Eh oui ! tout dealeur, violeur et tueur en série peut bénéficier de loisirs inimaginables, payés par vos impôts. Par exemple ?

Ils ont le droit à des sorties récréatives…

... Sortie à vélo.

... Stages de théâtre

… Stages de Hip Hop

… Sortie dans des parcs d’attractions.

… Et même sortie en catamaran (“stage de citoyenneté” à la prison de Vannes)

Pendant que vous n’avez pas les moyens de payer la “colo” à vos enfants ! Quelle honte !

Les laxistes opposent systématiquement à ce scandale le scandale des prisons surpeuplées. Mais pardonnez-moi - ce sont deux scandales différents, deux scandales auxquels mettre fin !

Ils diront que cela leur permet de s’évader.

Cela leur permet de s’évader …

… au sens propre.

Comme la semaine dernière, à côté de Pau.

Le journal Sud Ouest rapporte les faits. Permettez-moi de citer le journal, c’est scandaleux :

“un détenu de 28 ans de la maison d’arrêt de Pau a prétexté une envie pressante pour s’enfuir. La sortie Accrobranche, encadrée par les agents du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) au parc Lawrence, a été prématurément interrompue. L’homme a trompé la vigilance de ses gardiens et de ses trois codétenus pour prendre la poudre d’escampette depuis les toilettes publiques…”

Les parents se saignent pour offrir une sortie à leurs enfants sages … et voilà qu’on récompense les délinquants. Quelque chose ne tourne pas rond.

Ne pensez pas que c’est un cas isolé. C’est même un des problèmes récurrents de la prison française. (1) Les détenus bénéficient de sorties tous frais payés (2) et en profitent pour se faire la belle.

J’en veux pour preuve :

  en décembre dernier, un voleur condamné pour vol par effraction avec violence s’était échappé lors d’une promenade en vélo.

  en juin 2016, c’était un détenu condamné pour islamisme radical et pour braquage... déjà connu pour ces 84 faits de délinquance, qui s’était échappé lors d’une sortie VTT au château de Saint-Germain-en-Laye.

  Et je vous épargne les autres affaires: Isère, Perpignan, Besançon, Meaux, et tant d’autres.

On ne parle pas ici de personnes ayant provoqué un accident après avoir brûlé un feu rouge. Ces individus ont été condamnés pour des cambriolages violents, des meurtres, des viols sauvages.

Mais vous le savez déjà - toutes les peines inférieures à 24 mois sont systématiquement réaménagées. On ne trouve en prison que des poids lourds de la délinquance.

D’autant plus inquiétant que la Radio RTL dénonçait qu’en 2015, il y a eu presque une évasion par jour dans nos prisons. De vraies passoires !

Des cartouches de fusil d’assaut dans la prison !

Dans nos prisons, on trouve de tout. Téléphones portables, consoles de jeu, armes improvisées.

Mais on découvre même des cartouches de fusil d’assaut au sein des prisons !

Un fusil d’assaut, c’est une arme pour faire la guerre. Pas pour chasser des éperviers, ni pour tirer les points au stand. Quand les journalistes vous parlent “d’un fusil d’assaut calibre 7,62”, ils cherchent à éviter d’employer le mot “Kalashnikov”.

Elles ont été saisies il y a quelques jours, au parloir de la Prison de Fresnes. Le journal Le Parisien rapporte le cas :

“Neuf cartouches de type fusil d'assaut calibre 7,62 ont été saisies vendredi vers 15 heures lors d'une fouille au parloir de la prison de Fresnes (Val-de-Marne). Deux sœurs de 20 et 25 ans, qui avaient tenté d'introduire ces munitions, ont été aussitôt placées en garde à vue par les policiers de L'Haÿ-les-Roses.

Le prisonnier à qui le sac était destiné n'est autre que le frère des deux jeunes femmes. Selon nos informations, il est détenu en attendant son jugement dans le cadre d'une affaire de trafic de stupéfiants et d'armes. “

En mars dernier, c’était une arme à feu recherchée à la prison du Havre. Ils sont allés jusqu’à faire venir l’ERIS - l’équivalent du GIGN pour les prisons !

Cela doit cesser !

L’Institut pour la Justice a une solution : c’est généraliser le travail en prison. Je suis sérieuse.

Aujourd’hui, on traite nos délinquants comme des “victimes de la société”. On leur offre vacances, temps libres, consoles de jeux, et autres amusements.

A la sortie, ils ont passé d’agréables heures à s’amuser. Les victimes apprécieront. Mais il y a encore pire. Dans de telles conditions, ils ne sont pas dissuadés d’y revenir … .

Alors qu’il faut faire tout le contraire !

… Il faut que la prison serve à réinsérer les délinquants dans la vie civile.

… Cela ne peut se faire qu’en les mettant devant un poste de travail. Leur apprendre un métier. Leur inculquer le respect de l’autorité, le respect des règles. L’amour du travail bien fait.

Le proverbe populaire n’est-il pas:

L’oisiveté est la mère de tous les vices !

Prenez l’Observatoire International des Prisons (OIP), association bien française, qui prône le laxisme envers la délinquance.

Comment appelez-vous un think tank qui ose dire “qu’en France, les détenus sont privés de leurs droits fondamentaux” ?

Et les victimes ?

Dans un de leurs tracts, ils s’attaquent au travail en prison.

Il serait synonyme de …

… droit du travail au rabais

… d’absence de protection sociale

… d’absence de congés payés

… d’absence de droits syndicaux

… d’absence de médecine du travail

… de salaire de misère

Mais enfin !

Se rendent-ils compte qu’on ne peut pas attendre la même productivité d’un salarié expérimenté que d’une personne que l’on habitue au travail, que l’on forme, que l’on met dans le droit chemin ?


Avec tout mon dévouement,
Axelle Theillier

 

 

 
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Quand l'Injustice......

Publié le par gibirando


Alors que la querelle enfle entre notre ministre de la Justice Christiane Taubira et notre ministre de l’intérieur Manuel Valls sur les bonnes méthodes à mettre en œuvre pour une meilleure sécurité et une meilleure justice dans notre pays et que les médias se délectent de cet affrontement, je voudrais vous parler d’un livre dont je viens de terminer la lecture, il y a quelques jours seulement. Ce livre s’intitule « Quand la justice crée l’insécurité » et a été écrit par un homme qui connaît les sujets et qui sait de quoi il parle puisque Xavier Bébin est juriste, criminologue et secrétaire général de l’Institut pour la Justice, association dont le seul objectif est justement de vouloir redonner une meilleure sécurité et une meilleure justice aux citoyens que nous sommes. Si je devais résumer ce livre en une seule phrase, je dirais presque sous la forme d’une supplication « Pourvu qu’un membre de ma famille ou moi-même ne devenons jamais une victime ! ». Une victime j’entends telle que celles présentaient sous forme de cas réels dans ce livre, car malheureusement, nous avons tous été plus ou moins victimes un jour, de petites injustices, d’incivilités ou d’agressions verbales, de dégâts à notre voiture ou à notre domicile ou de petits vols ou de menus larcins. Xavier Bébin rappelle que selon l’INSEE, il y aurait en France 10 millions de délits dont un peu plus de 4 millions arrivant la connaissance de la gendarmerie ou de la police. Mais les exemples cités dans le livre font froid dans le dos et on n’a pas vraiment envie d’être la victime bien sûr d’un détraqué, d’un assassin mais également de ces quelques délinquants multirécidivistes que l’on affuble à tort et très souvent de l’adjectif « petits » mais qui pourrissent la vie de nombres de nos concitoyens dans d’innombrables cités de notre pays. Le livre nous fait fortement toucher du doigt que la police et la justice s’intéressent beaucoup plus aux criminels et aux délinquants qu’aux victimes elles-mêmes. Pour la police, on peut le comprendre car c’est leur boulot de rechercher les coupables mais pour la justice, j’avoue que personnellement j’ai beaucoup plus de difficultés à accepter ce désintérêt pour les victimes. Je pensais savoir beaucoup de « choses » sur le fonctionnement de la justice et sur la sécurité de mon pays mais à la lecture de ce livre, je me suis aperçu qu’il n’en était rien. Bien sûr et comme toujours, vous pourrez lire diverses « informations » sur Internet sur ce livre en particulier et sur l’Institut pour la Justice en général comme quoi l’association serait d’extrême droite ou serait pour une justice du « tout sécuritaire ». Alors si la justice vous intéresse et si vous voulez vous faire votre propre opinion, je n’ai qu’une chose à vous dire « achetez le livre et lisez-le » et vous verrez qu’il n’a été écrit dans aucun esprit partisan et qu’il est seulement empreint de multiples exemples réels, de bon sens et d’idées de réformes s’appuyant sur de nombreuses études et statistiques criminologiques internationales et sur des cas concrets de réformes fonctionnant correctement dans d’autres pays. Personnellement, ce livre m’a fait prendre conscience que notre système judiciaire était essentiellement dogmatique et qu’au lieu d’être ouvert et tourné vers les citoyens que nous sommes, il était complètement sclérosé par des corporatismes (procureurs, juges, avocats, journalistes)  que nous aurons bien du mal à faire évoluer.

Au moment où je commence l’écriture de cet article (nous sommes le 23 août), je viens de prendre connaissance d’une horrible information sur BFM TV selon laquelle à Marignane, un homme aurait été abattu froidement devant les yeux de sa petite-fille par deux braqueurs alors qu’il voulait s’interposer. Un peu plus tard et toujours sur BFM TV, un autre communiqué m’informe qu’un des deux braqueurs vient d’être arrêté. Il a 18 ans et il est bien connu des services de police pour une douzaine de délits déjà accomplis comme de nombreux vols avec effraction, dégradation et même violence à l’arme blanche. Il a déjà été condamné trois fois par le Tribunal pour enfants. Au moment des faits, il « purgeait » une peine de 4 mois avec mise à l’épreuve et bénéficiait  de suivi par la protection judiciaire de la jeunesse. Son complice est en fuite.

En réalité, on voit bien dans ce cas précis, les limites des mesures de justice et de probation qui Christiane Taubira clame haut et fort comme étant la panacée pour ces « petits » délinquants. En réalité, ce jeune voyou était libre comme l’air, il avait sans doute un sentiment profond d’impunité, il a récidivé tout en s’élevant dans l’échelle des délits et un homme est mort de cette liberté. Alors qu’a fait concrètement  la justice pour qu’il ne récidive pas ? Le « petit » et jeune délinquant n’a pas hésité une seconde pour se transformer en un abominable assassin pour quelques euros et quelques cartouches de cigarettes. Plutôt que de laisser en liberté ce jeune voyou avec tout le loisir de continuer ses méfaits, quelques semaines d’enfermement voire d’emprisonnement n’auraient-elles pas été préférables pour lui faire prendre conscience de la gravité de ses actes délictueux à répétition ? La question peut toujours être posée mais maintenant on connaît déjà la réponse !

Le philosophe anglais John Stuart Mill disait dans une maxime devenue célèbre même en français « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » et pour cet homme courageux qui a eu le tort de s’interposer parce qu’il voulait une meilleure justice et une meilleure sécurité, ce proverbe s’est malheureusement avéré juste et sa liberté s’est définitivement arrêtée parce que la justice n’avait pas su faire son travail ou avait été trop laxiste avec la liberté d’un autre être humain devenant dangereux pour la société.

Quoi de plus juste et de plus évident que de reconnaître que dans le cas présent comme dans de trop nombreux autres cas malheureusement « la justice a créé une fois de plus l’insécurité ! »

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