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Lâcheté, inégalité, hostilité

Publié le par gibirando


Lâcheté, inégalité, hostilité

Une fois n’est pas coutume, je n’ai pas écrit la chronique de Mon Journal Mensuel de ce mois de septembre mais j’ai repris textuellement un article de Boulevard Voltaire écrit par le journaliste Marc Baudriller et paru dans le numéro 37 de septembre de « Florilège » . Il s’intitule « Le drame d’Alban Gervaise, révélateur d’une grande lâcheté française ». Je le partage totalement mais je voudrais simplement rajouter que tout le monde a  entendu parler de Samuel Paty, du père Hamel et de Mohammed Merah mais sans doute beaucoup moins d'Alban Gervaise. Ces 3 noms et les histoires dramatiques qui leur sont liées, vous les trouverez très facilement dans la célèbre encyclopédie universelle web « Wikipédia ». Dans l’immédiat, le nom « Alban Gervaise » et son assassinat, vous ne les trouverez dans aucune encyclopédie et je crains qu’ils ne passent jamais à la postérité ! Pourquoi ?  Parce que « l’acte terroriste » n’a pas été retenu. Parce qu’à quelques jours des législatives et avec le bilan « sécuritaire » et « judiciaire » désastreux de Macron et consorts, ce n’était pas le bon moment d’évoquer un attentat terroriste ?  Pourtant, cet homme-là a été tué dans des circonstances quasi-similaires à celles de Samuel Paty et du père Hamel. De plus, comme certaines victimes de Mohammed Merah, il a trouvé la mort devant les portes d’une école ; alors qu’il allait chercher ces enfants ; où il a été sauvagement poignardé par un autre «Mohamed L. » prétendant agir « au nom de Dieu ». Vous voyez une différence avec bien d'autres attentats ? Moi non ! Du coup, il n’a eu droit qu’à un simple hommage militaire puisqu’il était médecin dans l’armée et rien de plus ? Pas de cour des Invalides et pas de cérémonie présidée par Emmanuel Macron ! Un simple fait divers ! Affligeant !

Oui, je partage l’article du journaliste Marc Baudriller (sauf que je mettrais sa seconde raison en exergue avant la première) que voici ci-après et que vous pouvez retrouver sur le site de Boulevard Voltaire avec ce lien ou bien un résumé sur cette vidéo.

« Alban Gervaise a été inhumé très discrètement, mardi 7 juin à Marseille, dans le cadre de la stricte intimité familiale. Le sort de ce médecin militaire, père de famille, catholique, égorgé devant deux de ses enfants de 3 et 7 ans, n’a pas ému les médias. CNewsLe FigaroBoulevard Voltaire, sous la plume de Gabrielle CluzelValeurs actuellesCauseurTribune juive, entre autres, en ont parlé, mais ce drame indicible n’a pas atteint nos grandes chaînes. Et très peu de responsables politiques se sont exprimés. Cette discrétion, ce silence médiatico-politique tranchent avec la mobilisation générale qu’avait soulevé l’assassinat du père Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen, ou de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine. Certes, le mobile terroriste n'a pas été retenu par la police et la justice pour le meurtre du médecin militaire : restent tout de même le couteau, les mots religieux prononcés par le tueur, les circonstances du meurtre. Rien à dire de tout cela ? Il y a donc meurtre et meurtre, victime et victime.

Ce silence a de quoi surprendre. Il tient à au moins trois (mauvaises) raisons. D’abord, jusqu’ici, on a fait des victimes de l’islamisme des symboles. Le père Hamel fut le symbole de l’Église et de l’homme de Dieu défiés, Samuel Paty celui de la laïcité et de l’enseignement. Les victimes des attentats de Toulouse et de Montauban ont symbolisé l’armée et la communauté juive. Tous les médias s’étaient alors émus de la sauvagerie qui frappait la France.

Cette fois, on peine à trouver les symboles pour parler de ce crime odieux. Le crime est nu. Alban Gervaise appartenait certes à la grande muette, mais il était venu incognito chercher ses enfants à l’école, comme d’innombrables parents le font chaque jour. C’est évident : le sort d’Alban Gervaise peut ainsi rattraper n’importe quel Français, aujourd’hui, demain, n’importe où dans l’Hexagone et n’importe quand. Le constat a de quoi angoisser et pourtant, la vérité s’impose. Le couteau du tueur frappe au hasard. Toutes ces victimes étaient innocentes, mais désormais, les symboles manquent : Alban Gervaise était au mauvais endroit, au mauvais moment. Qui sera à sa place demain ?

Deuxième mauvaise raison de cet insupportable silence, la période. Ce n’est pas le moment, pour nos médias, « d’agiter les peurs », comme ils disent. Ce n’est pas non plus le moment, à quelques jours des législatives, de regarder en face le terrible bilan sécuritaire de nos politiques. On craint des conséquences sur le vote. Et si jamais ce drame faisait « le jeu » de l’extrême droite ! Mais le métier de nos responsables politiques est de gérer la France, de garantir la sécurité des Français. Celui de nos médias consiste à informer, pas à cacher l’information, pas non plus à calculer le meilleur moment pour informer en fonction des intérêts de telle ou telle liste. Cette deuxième raison en dit long sur une faillite française et sur ses complices, un refus de regarder en face les défis du pays. Troisième mauvaise raison du silence, et c’est sans doute la pire : l’accoutumance. Quelle est la part de renoncement dans le silence qui accompagne la dépouille d’Alban Gervaise ? Nous nous sommes habitués, nous tolérons ce mensonge par omission. Le même drame aurait occupé tous les médias des semaines durant, voilà dix ans. Nos médias ont préféré verser dans la polémique déclenchée par la phrase insensée de Mélenchon qui aura un jour sa statue parmi les démolisseurs du pays : « la police tue ». L’inconséquence et le mensonge tuent bien davantage.

Ce meurtre porte pourtant lui aussi un symbole : celui de l’immense lâcheté de la France, de ses responsables politiques, de ses élus et de ses médias vis à vis de cette menace. Il faut croire que ce symbole-là gène aux entournures... »

Oui, je crois qu’il est temps de changer notre devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité » sur tous les frontons de nos bâtiments pour la changer en « Lâcheté, inégalité, hostilité ». D’ailleurs, sommes-nous toujours une république ?

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Trop c'est trop !....Enough is enough !

Publié le par gibirando

Trop c'est trop !....Enough is enough !

« Enough is enough », « trop c’est trop » a déclaré Theresa May après le dernier attentat du London Bridge et après ceux qui avaient déjà été perpétrés à Manchester et à Westminster. La première ministre britannique s’aperçoit enfin que l’islam extrémiste est entre ses murs et que de ce fait, c’est bien plus difficile de faire la guerre à un ennemi que l’on a laissé proliférer au sein même de son pays. Pourtant, placée comme elle est, elle ne devrait pas ignorer que c’est la raison principale du Brexit et de sa nomination à la tête du Royaume Uni. Pourtant, elle continue de proclamer haut et fort que l’islam est compatible avec nos démocraties. Allez comprendre. De quelles démocraties parle-t-elle alors que nous sommes incapables de participer à la moindre manifestation sans être dans l’obligation d’en faire des « Fort Alamo » ?  En France, ce n’est pas mieux mais je ne suis pas certains que malgré les terribles attentats que nous avons eus, nos nouveaux gouvernants aient pris conscience de cette situation qui est quasi identique. L’autre jour par exemple, j’ai écouté Gérard Collomb, notre nouveau ministre de l’Intérieur qui était l’invité de Jean-Jacques Bourdin le matin sur BFMTV. C’était le lendemain de l’attentat de Manchester. Bien évidemment l’ordre du jour était consacré au terrorisme. En 20 minutes de débat, les mots « islamisme » et « islam » n’ont pas été prononcés une seule fois…..bizarre quand même quand on parle de terrorisme vous ne trouvez pas ? Vous connaissez d’autres terrorismes vous que ceux perpétrés par des islamistes ? Non ? Moi non plus !

 

Mais ce mois-ci, ce n’est pas des attentats dont je veux vous parler ; le sujet n’en est pas très éloigné pourtant ; et je pense que le thème aura l’occasion de revenir dans l’actualité. Malheureusement ! Non, j’ai décidé d’évoquer l’assassinat de Sarah Halimi, cette retraitée de 65 ans, mére de 3 enfants, de confession juive tuée par un musulman qui criait « Allah akbar ».  Oui trop c’est trop et allez voir sur Internet tout ce qui se dit sur cette terrible affaire et vous comprendrez dans quel pays l’on vit vraiment. Moi, étant abonné à l'Huffington Post,  je suis cette affaire depuis presque le début. Les nombreux témoignages des voisins de la victime font froid dans le dos. Ce crime odieux et antisémite aurait été commis par un malien musulman Kobili Traoré dans la nuit du 3 au 4 avril dernier. Il a torturé et défenestré cette femme qui ne demandait qu’à vivre en paix. Ils étaient voisins et Traoré l’avait déjà menacé à diverses reprises. Pourquoi ? Parce qu’elle était juive et lui musulman. Nous sommes donc à quelques semaines des élections présidentielles. Aucun média télévisé ne parle de ce meurtre horrible et certains journaux de la presse écrite s’offusquent même de ce silence « assourdissant ». Certains journaux étrangers sont carrément outrés de ce mutisme et le font savoir. La famille de la victime et leurs avocats tentent de se rebiffer mais rien n’y fait. La machine aphasique est déjà en marche et rien ne l’arrête. Cette machine pourtant si bruyante parfois, à bien des égards quand elle y trouve son intérêt, c’est l’Etat, les politiciens de droite et de gauche, les médias télévisés et les institutions judiciaires. La consigne commune ? Surtout ne rien provoquer dans l’opinion publique qui pourrait encore faire progresser le F.N déjà très haut dans les sondages. Voilà où en est réduite notre démocratie, faire silence sur un meurtre abominable et antisémite commis par un fou musulman alors que des milliers de juifs ont quitté et quittent encore notre pays par peur de l’islam radical qui ne cesse de s’amplifier, faire silence pour que les électeurs pensent que tout est bien dans le meilleur des mondes.....

Le 2 juin, il y a donc 3 jours, une quinzaine d'intellectuels français ont signé un appel pour que la vérité autour de ce meurtre soit enfin révélée, des politiciens hypocrites toujours enclin à se rendre intéressants leur emboîtent le pas alors que le crime est survenu voilà déjà 2 mois…..mais le silence médiatique continue….. Eh oui que voulez-vous, les législatives se profilent et ça serait mal venu que le F.N ait trop de députés dans notre assemblée nationale…… si démocratique…..Vous imaginez si les 34% obtenus par Marine Le Pen à la présidentielle se transformaient en nombre de députés ? 196 ! Impensable pour toute une classe dominante confortablement installée !

Il faut savoir que le meurtrier, apparemment multirécidiviste pour d'autres nombreux délits, se serait radicalisé dans une prison française. A ce jour, il est toujours dans un hôpital psychiatrique ou il fait l’objet d’examens médicaux après s’être rebiffé au commissariat. On le soigne, je dirais presque on le chouchoute pendant que les parents de la malheureuse victime pleurent sur leur sort et leur chère disparue. Il n’a toujours pas été entendu par les enquêteurs et de ce fait, n’a toujours pas été mis en examen…..et ce n’est pas tout…..car la justice française est si bizarre et surtout si prompte à être si laxiste…..Selon les résultats des expertises psychiatriques, il est encore possible qu’il soit reconnu comme irresponsable de ses actes et agissements et échappe à tout procès pénal……Oui Madame May effectivement vous avez raison « enough is enough ! », oui trop c’est trop !…….En France aussi !

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Protection des personnes, sécurité, justice......valse-hésitation !

Publié le par gibirando


Dans mon Journal Mensuel, j’écris un seul article chaque mois. Normal, me direz-vous. C’est exact. Effectivement, il m’arrive très rarement d’être embarrassé entre tel ou tel sujet et habituellement mon choix est assez peu hésitant. Mais ce mois-ci, je l’avoue, j’ai longuement oscillé entre deux thèmes de l’actualité récente et finalement plutôt que d’en choisir un seul, j’ai décidé d’évoquer les deux. Si les deux thèmes n’ont pas réellement de rapport, ils ont en commun, de concerner plus globalement la sécurité, la protection des personnes et une justice que chaque citoyen est en droit d’attendre d’une démocratie comme la nôtre, voilà pourquoi j’ai intitulé mon article : protection des personnes, sécurité, justice…..valse-hésitation !

 

Le premier sujet concerne ces enfants de plus en plus nombreux qui en viennent au suicide parce qu’ils subissent des harcèlements à l’école, harcèlements qui très souvent maintenant se poursuivent sur la Toile, par messagerie,  au travers des réseaux sociaux ou par téléphones portables interposés. Ce problème devient récurrent et malheureusement le mois de janvier 2015 est venu nous rappeler cette triste réalité avec cette jeune marseillaise Mélina âgée de 13 ans qui a préféré se jeter sous un train plutôt que de continuer à subir des outrages verbaux. Des mots, on passe très souvent à des coups voire à des tabassages en régle. Selon la journaliste Carole Blanchard de BFMTV, 1,2 millions d’élèves seraient harcelés à l’école. De plus en plus de personnes se mobilisent et les médias prennent le relais et se font l’écho de ces horribles tragédies. Des associations se créent et se mobilisent. Des parents témoignent leur désarroi à travers des livres comme celui de Nora Fraisse. Des réalisateurs font des films sur ce thème que ce soit pour la TV ou pour le cinéma, certains avec succès comme le récent film de Mélanie Laurent "Respire".  France 2 programme une émission pour le 10 février. Le sujet est de moins en moins tabou, les enfants harcelés parlent de plus en plus et c’est très bien ainsi. Seules l’Education Nationale et les associations de parents d’élèves paraissent un peu empruntées car sans doute enfermées dans leurs dogmes et sans réelle solution pour l'instant devant ce terrible problème. Quelques progrès se font jour néanmoins. Mais il est temps que ça change vraiment et le plus vite sera le mieux car la vie de nos enfants ou de nos petits-enfants est en jeu. Après tout, l’école est un lieu républicain et dans un état de droit comme le nôtre, chaque citoyen est en droit d’attendre une justice, une égalité de traitement, une protection, la mise en place de moyens assurant sa sécurité. Alors, la France qui vient de crier si fort sa liberté après la tuerie chez Charlie Hebdo, aurait-elle définitivement perdu au sein de ses écoles, les deux autres mots « magiques » de sa célèbre devise que sont l’égalité et la fraternité ? J’ai une émouvante pensée pour tous ces enfants disparus et leurs parents bien sûr.

 

Le deuxième sujet concerne les attentats de janvier et j’avoue que depuis, il y avait une question qui me turlupinait, c’était celle de savoir pourquoi, ces trois « jeunes de banlieue », décrits comme de vulgaires et simples voyous de droit commun en France, mais parfaitement connus des services secrets américains et de services identiques de plusieurs pays européens, considérés par tous ces derniers comme de dangereux « terroristes » au point d’être sur des listes leur interdisant tout voyage aérien, pouvaient se balader en toute liberté et impunité dans notre beau pays. Comme très souvent en pareil cas, la réponse est venu de l’Institut pour la Justice, association loi 1901 et dont l’objet brièvement énoncé est le soutien aux victimes de l’insécurité et de toutes autres formes de violence. Plutôt que de faire un long discours, voilà les deux messages que j’ai reçus de leur secrétaire nationale Laurence Havel. Toutefois, avant de vous proposer ce message, je vous conseille de regarder deux petites parties de l'audition du général de gendarmerie Bertrand Soubelet. Edifiant ! Il faut savoir qu'après cette audition qui aurait fortement déplue à Manuel Valls et à Christiane Taubira, ce dernier, numéro 3 de la gendarmerie a été mis au placard et expédié en Outre-Mer 

http://www.youtube.com/watch?v=Xu2Tkhn-hxQ

 http://www.youtube.com/watch?v=GGSysTXg-Bo

 Message du 19/01/2015 :

Madame Monsieur,

Savez-vous quel est le point commun entre les terroristes Chérif Kouachi (12 victimes), Amedy Coulibaly (6 victimes), Mehdi Nemmouche (4 victimes) et Mohamed Merah (6 victimes) ?

Ne comptez pas sur le gouvernement ou les médias pour vous le révéler - et encore moins la ministre de la Justice Christiane Taubira. 

Car ce qui relie le parcours de ces terroristes n'est pas seulement le radicalisme islamique.

Tous les 4 sont des criminels multirécidivistes qui ont bénéficié pendant toute leur vie du laxisme et des failles béantes de notre justice pénale. 

Tous les 4 auraient dû être en prison au moment de leurs attentats. 

Vous avez bien lu (et je vais vous le prouver dans un instant) : si notre système pénal fonctionnait normalement, toutes les victimes de ces terroristes seraient encore en vie aujourd'hui : la policière municipale, les victimes de Charlie Hebdo, de l'Hyper Cacher, du Musée juif de Bruxelles, les militaires du régiment de Montauban et les enfants de l'école juive de Toulouse. 

Coulibaly, condamné à 5 ans de prison en 2013

Prenez le parcours criminel d'Amedy Coulibaly. Voici ce qu'en dit le journal Libération :

« Le casier d’Amedy Coulibaly témoigne d’un lourd passé de braqueur alors qu’il n’avait même pas 18 ans. En 2001, il avait été condamné à trois ans ferme, dont deux avec sursis, par le tribunal d’Evry puis, la même année, à quatre ans dont deux avec sursis toujours pour des «vols aggravés». En 2002 encore, douze mois dont neuf avec sursis pour vol aggravé et recel. En 2004, le voilà renvoyé devant la cour d’assises des mineurs du Loiret, qui lui inflige six ans de prison pour un vol à main armée dans une agence BNP avec deux complices. En 2005, le tribunal correctionnel de Paris condamne Coulibaly à trois ans d’emprisonnement pour «vol aggravé, recel et usage de fausses plaques d’immatriculation». En mai 2007, il prend dix-huit mois pour trafic de stupéfiants. » 

Ce que le journaliste oublie de préciser, c’est qu’un seul vol à main armée, dans notre code pénal, est un crime puni théoriquement de 20 ans de réclusion criminel. Mais Coulibaly, malgré ses multiples braquages, s'en est sorti avec quelques années de détention au total. 

Plus grave encore : le 20 décembre 2013, il a encore été condamné à 5 ans de prison. 

Mais il a bénéficié des remises de peine accordées depuis des années à tous les détenus, y compris les plus dangereux. Certes, il a fait de la détention provisoire. Mais s'il avait purgé la totalité de cette peine, la jeune policière et les victimes juives de l'Hyper Cacher seraient encore en vie. 

Et saviez-vous que, pour Christiane Taubira, ces remises de peine sont encore insuffisamment généreuses ? 

Pour elle, il était injuste que les récidivistes bénéficient de remises de peine réduites par rapport aux primo-délinquants. Dans sa toute récente réforme pénale, entrée en vigueur au 1er janvier 2015, elle a donc décidé que les récidivistes pourraient désormais avoir des remises de peine plus longues ! 

Kouachi, parti au Yémen malgré son "contrôle judiciaire"

Cherif Kouachi a aussi un sérieux casier judiciaire de délinquant. Déjà bien connu de la police et de la Justice pour de nombreux délits, il a été condamné à 3 ans de prison en 2008 pour djihadisme dont 18 mois avec sursis.

Mais dans son cas, la faillite de la justice est encore plus hallucinante. 

En 2010, il est à nouveau arrêté et placé en détention provisoire pour avoir préparé l'évasion d'un terroriste notoire. 

La justice décide de le libérer, en attendant son procès, mais elle lui impose un « contrôle judiciaire » jusqu'en avril 2013 : interdiction de quitter la région et obligation de pointer toutes les semaines au commissariat de Gennevilliers. 

Sauf que quelques mois plus tard, Cherif Kouachi part au Yemen s'entraîner dans un camp d'Al-Quaïda, dans la plus parfaite impunité. Ni la police, ni la justice ne viendront l'inquiéter (et encore moins le sanctionner) pour cela. 

Une faille, une bavure ? Non, c’est le fonctionnement habituel de notre système. 

Un juge interrogé par Le Figaro révèle ce que savent tous les spécialistes : « les pointages au commissariat dans le cadre de contrôle judiciaire ne font jamais l'objet de contrôles stricts. Au mieux, ce n'est qu'au bout de la quatrième ou cinquième absence que le commissariat prévient le tribunal… ». Et quand la Justice est prévenue il est rare qu'elle réagisse, « et « il est encore plus rare que le non-respect des obligations débouche sur une incarcération ».

Bref, c'est l'impunité la plus totale pour nos criminels, y compris les plus inquiétants. Et ils le savent pertinemment. Tout récemment, devant la cour d'Assises du Nord, l'auteur du meurtre d'un commerçant était interrogé par le juge : « pourquoi n'avez-vous pas respecté les obligations de votre contrôle judiciaire ? ». « Cela ne m'intéressait pas », avait-il répondu.

N’est-il pas temps de faire en sorte que les criminels dans notre pays soient « intéressés » aux conséquences de leurs actes ?

Car l'impunité de Kouachi ne s'arrête pas là. En 2010, les juges ont établi qu'il possédait des images pédopornographiques sur son ordinateur. Croyez-vous que la justice a réagi avec fermeté, vu le profil de ce multirécidiviste aux inquiétantes connections djihadistes ? 

Non, c’est tout le contraire : elle a tout simplement « classé l'affaire », comme elle le fera à de nombreuses reprises vis à vis des crimes de Mohamed Merah (voir plus loin). 

Nemmouche, braqueur multirécidiviste 

Medhi Nemmouche, celui qui a tué 4 personnes au musée juif de Bruxelles, a exactement le même profil que Coulibaly. A seulement 14 ans, il est déjà arrêté pour cambriolage. S'ensuit une longue série de délits en tous genre : recels, vols avec violence, dégradations de bien. A 17 ans, il agresse au couteau une enseignante. Tout cela dans la plus grande impunité, puisqu'il faudra attendre qu’il commette de multiples braquages pour que la justice l'envoie enfin en prison. 

Au total, il sera incarcéré à 5 reprises à partir de 2004. A chaque fois, pour des durées dérisoires, sachant qu'un seul braquage est théoriquement puni jusqu’à 20 ans de prison. Et à chaque fois, la justice le relâchera bien avant la fin de sa peine.

Lui aussi aurait dû être en détention (et pour de longues années encore !) le 24 mai 2014, date de la tuerie de Bruxelles.

Mohamed Merah, libre à 23 ans malgré 18 condamnations 

Le parcours de Mohamed Merah est le plus spectaculaire de tous. Sans doute parce qu’on dispose de tous les détails, plusieurs livres étant paru sur son compte. 

Saviez-vous que, moins d'un mois avant ses 6 meurtres, il avait été condamné à un mois de prison ferme ? Et que la Justice l'avait immédiatement remis en liberté, malgré ses 18 condamnations au casier judiciaire ?

Pour vous donner une idée de l'impunité dont il a joui tout au long de son parcours criminel il faut lire sa fiche Wikipédia : 

« En 2002, il frappe au visage une assistante sociale. Le tribunal pour enfants le condamne pour violences volontaires. Ses éducateurs se plaignent de lui « Il injurie, insulte les filles, […] qui nous demandent de les protéger et de fermer leur chambre à clé. Chaque jour, nous devons intervenir pour une dégradation, un vol, un conflit, une agression dont Mohammed est l'auteur ». Dans une lettre à un juge datée de 2003, la mère de Mohammed Merah déplore à son tour d'avoir été agressée physiquement par l'adolescent « La violence de mon fils est telle que je me trouve dans l'incapacité d'y faire face ». En février 2004, il est arrêté pour avoir jeté des pierres sur un autobus, il s'en tire avec une simple admonestation. En janvier 2005, il tient tête à l'une des éducatrices du foyer Mercadier et la frappe à l'œil avant de fuguer. Il est condamné à cinq mois de prison avec sursis pour coups et blessures volontaires. Il faudra une convocation assortie d'une menace de révocation de sursis envoyée chez sa sœur Souad pour qu'il reprenne contact avec la Justice des mineurs. En 2005, il est arrêté au volant d'une moto Honda volée. En 2006, il est poursuivi pour un vol de portable avec violence, de moto, et des insultes. Il agresse à coups d'extincteur son oncle qui lui demandait d'arrêter un rodéo bruyant en quad, dans la cité des Izard. Durant sa minorité, il est condamné à quatorze reprises par le tribunal pour enfants pour diverses affaires de dégradations, de manquements à l'autorité ou de vols.

En 2007, il se rend avec un pistolet chez son frère Abdelkader et la compagne de ce dernier. Il tire dans l’écran plat posé sur le meuble télé et saccage leur appartement, jetant les objets par la fenêtre du 4e étage. Il quitte les lieux en menaçant « Si tu lèves encore une fois la main sur moi, je t'en loge une ». En décembre 2007, il arrache le sac d'une personne âgée dans le hall d'une banque. Pour ce vol avec violence, Mohammed Merah devenu majeur, est condamné à 18 mois de prison ferme selon la procédure de comparution immédiate (première incarcération !). 

En décembre 2008, il refuse d'obtempérer à un contrôle policier forcé et est réincarcéré à la maison d'arrêt de Seysses jusqu'en septembre 2009. Début juillet 2010, il vient consulter un avocat pour entamer une procédure aux prud'hommes en raison d'heures de travail non payées, chez son carrossier. Un an plus tard, il insulte et menace une employée de la concession Renault qui lui aurait donné par téléphone une indication erronée : « Toi, si je te retrouve dehors, tu es morte ». En février 2012, il est jugé une nouvelle fois pour conduite en 2009 d'une moto sans permis, ainsi que pour blessures involontaires, puis condamné à un mois de prison ferme, mais laissé libre. »

Et encore, il manque dans ce récit tous les faits pour lesquels il n'a pas été poursuivi ! 

Une mère de famille a révélé dans la presse ce que M. Merah avait fait subir à sa famille deux ans avant ses meurtres : « Il a conduit mon fils à son domicile. (…) Puis il lui a imposé de regarder des vidéos d'Al Qaïda (des scènes insoutenables dans lesquelles des femmes sont exécutées d’une balle dans la tête et des hommes égorgés). Mon fils m'a appelé. On a finalement pu le récupérer. Il est resté enfermé là bas de 17h à minuit... ». La mère a alors déposé plainte, ce qui a provoqué la colère de M. Merah : « Il est venu devant chez nous. Il m'a menacée et frappée. (…) Il disait aussi que lui et ses amis viendraient prendre mon fils et qu'il ne me resterait plus que mes yeux pour pleurer ». Le surlendemain, il s’en est effectivement pris à son fils : « Il l'a frappé, et ma fille est intervenue. Il l'a rouée de coups. Il y avait beaucoup de monde, mais personne n'a bougé ». La femme précise qu’elle a « tout gardé » : « la robe de sa fille tâchée de sang et déchirée, le dépôt de plainte, les courriers de relance, des photos et les certificats médicaux... ». L’avocat de cette mère de famille, Me Mouton, confirme qu’une « plainte très circonstanciée » a été déposée le 25 juin 2010. La mère de famille a relancé les autorités à de nombreuses reprises. Sans aucune suite. « Pourquoi, malgré tous mes signalements, Mohamed Merah n'a-t-il pas été arrêté ? Nous l'avons encore vu la semaine dernière. Il nous narguait. J'ai tout raconté à de nombreuses reprises à la police et à la préfecture. (…) C'est incompréhensible et révoltant. »

Tout ceci alors que Mohamed Merah était déjà ultra-connu de la police et de la justice !!!

Maintenant, la question que nous devons nous poser est la suivante :

Croyez-vous que le gouvernement va tirer les leçons de ces affaires ? Croyez-vous qu'il va, de lui-même, sans pression populaire, prendre les mesures qui s'imposent ?

A la fin de l’année dernière, Christiane Taubira annonçait vouloir réformer la Justice des mineurs, qu’elle jugeait trop ferme et insuffisamment compréhensive vis-à-vis des délinquants… 

Le 9 janvier dernier, le jour même de l'attaque de l'Hyper Cacher, Christiane Taubira adressait un document de 2 pages aux 40 Procureurs généraux. Elle leur donnait la ferme instruction d'appliquer immédiatement sa nouvelle réforme consistant à augmenter la durée les remises de peine des récidivistes.

Vendredi 16 janvier dernier, Christiane Taubira a diffusé un communiqué de presse. Pour répondre à la situation actuelle, elle déclare que l'urgence est de durcir l'arsenal répressif contre… le racisme et l'homophobie !

Ne pensez-vous pas qu'il est temps pour nous, citoyens de France, de nous lever en masse pour réclamer une Justice pénale qui nous protège des vrais criminels ?

N'est-il pas temps d'adresser un signal clair au gouvernement sur les priorités que NOUS souhaitons qu'ils appliquent ? 

Ne croyez-vous pas qu'il est temps de mettre un coup d'arrêt au laxisme incroyable qui met en danger la vie de nos enfants et nos petits-enfants ?

Si oui, alors je vous demande solennellement de participer en urgence à notre grand référendum national en vous rendant ici

Je vous demande également de transmettre immédiatement ce message à tous vos contacts pour qu’ils participent eux aussi à cette grande mobilisation.

Nous ne pouvons pas attendre les prochaines élections, les bras croisés, en espérant qu'un nouveau gouvernement prenne les mesures qu'il faut prendre AUJOURD'HUI. 

Nous ne pouvons pas observer sans rien faire que notre ministre de la Justice facilite, décision après décision, le travail des criminels et des terroristes. 

Il faut agir MAINTENANT. 

Alors vraiment, merci de prendre quelques minutes pour participer à notre grand référendum pour la Justice.

Je compte sur vous,

Laurence Havel
Secrétaire nationale.

 

Message du 27/01/2015 :

 

Chers amis,

Mon dernier message sur les attentats a déclenché une avalanche de réactions – de félicitations et d’incompréhension.

Côté positif, vous avez été très nombreux à remercier l’IPJ d’avoir eu le courage de dire la vérité sur les frères Kouachi, A. Coulibaly et M. Merah : oui, c’est bien le laxisme de notre Justice qui leur a permis de commettre leurs crimes. 

Toutes leurs victimes seraient encore en vie si les peines étaient appliquées avec rigueur dans notre pays !

Vous avez aussi été nombreux à vous être mobilisés autour de notre grand référendum pour la Justice. Pour ceux qui ne l’ont pas fait, participez d’urgence en vous rendant ici ! 

Mais si je vous écris aujourd’hui, c’est parce que j’ai aussi reçu des centaines de messages d’incompréhension. 

Vous me dites : comment se fait-il que les médias n’en parlent pas ? 

 

 

Pourquoi n’y a-t-il pas de grands débats à la radio ou à la télé sur les remises de peine (Coulibaly a été condamné à 5 ans de prison ferme en 2013) ? 

 

 

Pourquoi passe-t-on sous silence l’incroyable laxisme qui a permis à Chérif Kouachi de s’entraîner avec Al-Qaida au Yémen alors qu’il était sous contrôle judiciaire et censé pointer toutes les semaines au commissariat ?

 

 

Pourquoi ne pas rappeler dans les JT que Mohammed Merah avait été condamné à 1 mois de prison ferme juste avant ses crimes…. Et qu’il n’a donc pu les commettre que parce qu’il a été immédiatement remis en liberté, malgré 18 condamnations à seulement 23 ans !

Mon explication va peut-être vous surprendre…

Mais contrairement à certains d’entre vous, je ne pense pas qu’il y ait derrière tout cela un objectif délibéré des médias de « plaire » au gouvernement. Il ne s’agit même pas d’éviter à Christiane Taubira de devenir impopulaire - même si elle doit bien apprécier que les médias ne parlent pas de sa réforme visant à libérer encore plus vite les récidivistes (la « réforme pénale » que l’IPJ a combattu l’été dernier). 

Non. Le mal est beaucoup plus profond. Il est structurel.

Prenez l’islamisation en prison. Ce thème là, vous en entendez parler dans les médias. Pourquoi ? Sans doute en partie parce que cela permet d’éviter de parler des causes profondes que sont l’impunité en prison et le laxisme judiciaire. Et parce que ce sujet, à l’inverse, alimente sournoisement l’idée reçue selon laquelle la prison serait « l’école du crime ». 

Et ce thème permet d’apporter dans le débat de pseudos solutions qui sont sans doute utiles pour certaines mais évitent de prendre les vraies mesures de fermeté qui s’imposent. 

Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi évite-t-on, en France, de parler des vrais sujets ?

C’est difficile à expliquer mais un journaliste/écrivain a essayé de le faire dans un livre que je vous invite à vous procurer, La France Big Brother en vous rendant dans la librairie près de chez vous ou en vous rendant ici

Il s’agit de Laurent Obertone, l’auteur de La France Orange mécanique. 

Vous vous souvenez peut-être du lynchage médiatique qu’il a subi pour ce livre. C’est qu’il a eu le malheur de révéler que toutes les 24 heures en France se commettent 13 000 vols, 2 000 agressions et 200 viols. 

Oui, plus de 200 viols tous les 24 heures. 

Avec son nouveau livre, vous comprendrez mieux pourquoi les messages de l’Institut pour la Justice sont si souvent en décalage avec le discours lénifiant de certains médias. 

Non pas parce que nous sommes alarmistes. Non pas parce que nous exagérons la réalité. 

Mais parce que nous disons les choses comme elles sont, là où la grande majorité des médias essaient d’atténuer voire de masquer leur réalité. 

Pour en savoir plus sur ce livre, je vous invite à regarder cette vidéo dans laquelle un magistrat dit tout haut certaines réalités de notre Justice, systématiquement passées sous silence : 

www.dailymotion.com/video/x2evw9p_un-magistrat-et-un-journaliste-en-activite-temoignent-a-visage-masque-la-france-big-brother-laurent_news

Bien à vous,

Laurence Havel
Secrétaire nationale. 

 

 

Voilà, je n’ai pas grand-chose à rajouter si ce n’est que j’adhère complètement aux revendications de l’Institut Pour la Justice au point que depuis quelques années, j’en suis venu à leur verser quelques modestes dons en espérant qu’ils continuent encore longtemps à fonctionner et à nous défendre. Eh oui, que voulez-vous, à choisir, j’aime autant être du côté des victimes que l’on soutient plutôt que du côté des criminels que l’on absout à tour de bras.

Après la tuerie de Charlie Hebdo et les manifestations républicaines qui s’en sont suivies, j’avais cru comprendre que des millions de personnes étaient plus ou moins de mon avis y compris au sommet de l’Etat. Mais non , l'énorme soufflet Charlie Hebdo est très vite devenu une crêpe bien d'actualité en cette Chandeleur et  l’Institut Pour la Justice n’est toujours pas reconnue comme une association d’intérêt général ou d’utilité publique, n’est-ce pas Monsieur Hollande ? N’est-ce pas Madame Taubira ? N’est-ce pas Monsieur Cazeneuve ?

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Oslo, l'attentat inexpliqué ?

Publié le par gibirando

 attentat oslo

Aurons-nous un  jour une juste explication à ce double attentat d’Oslo qui aurait été commis par un jeune norvégien de 32 ans dénommé Anders Behring Breivik. Les médias disent de lui qu’il serait un amoureux des armes, un fan des jeux vidéos violents, un nationaliste convaincu proche de milieu d’extrême droite, un anti-européen, un anti-ONU, un anti-raciste, un anti-communiste, parfois néo-nazi parfois anti-nazi, un franc-maçon comme semblerait le prouver une photo de lui en tenue de circonstance, un anti-islamiste anti-musulman, conservateur et chrétien anti-multicultures comme il se serait décrit lui-même sur son profil Facebook. Ou alors Anders Behring Breivik serait-il un chrétien fondamentaliste (eh oui il semblerait que ça existe !) comme l’écrit le Monde dans son édition du 23 juillet et faut-il chercher dans une de ces nombreuses explications-là les raisons pour lesquelles, il aurait tué et blessé des dizaines de ses concitoyens. Les médias, les spécialistes du terrorisme, les psychiatres dans leur ensemble cherchent et mettent des mots pour tenter de décrire ce suspect et trouver des motivations à son horrible comportement et à ses gestes insensés. Bon, je crois qu’il faut être réaliste, pour être capable d’accomplir une telle tuerie, il faut être un fou furieux, un illuminé dangereux, un déséquilibré mental, un désaxé meurtrier, un assassin en série, un psychopathe sanglant, un dément destructeur, etc.…voilà les vrais mots avec lesquels il est possible de décrire l’auteur d’une telle boucherie. Un malade hyper-dangereux pour être plus simple ! Un malade qu’il faudra enfermer pour longtemps et que les Norvégiens devront guérir coûte que coûte s’ils veulent un jour le relâcher dans la nature !

Je suis d’ailleurs prêt à parier que parmi ses nombreux avocats qui vont être chargés de sa défense, certains tenteront de plaider la démence pour obtenir une peine minimale ou pour que sa peine soit plus douce dans un centre de soins que dans un pénitencier.

Au-delà, de cet attentat qui restera sans doute inexpliqué autrement que par la folie meurtrière d’un individu, il faut avoir une affectueuse pensée pour tous ces enfants et ces quelques adultes innocents dont le seul tort a été de rencontrer la route de ce sérial-killer ou qui ont eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Il faut avoir une affectueuse pensée pour leurs parents, leurs familles qui resteront sans doute à jamais dans l’interrogation et l’incompréhension et qui ne seront bien évidemment jamais satisfaits de la peine de prison que l’on infligera à ce tueur sanguinaire, diabolique et inhumain.

Publié dans attentat, breivik, Oslo

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