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Découragements dans les commissariats.

Publié le par gibirando

Découragements dans les commissariats.


 

Je ne sais pas vous, mais moi le travail des policiers me tient à cœur et quand je les vois manifester comme cela fut le cas le 19 mai dernier, j’avoue que je suis partagé entre deux sentiments majeurs : les soutenir encore plus fort et la peur de l’avenir.

Pourquoi la peur de l’avenir me direz-vous peut-être ?

Connectez-vous à Internet et amusez-vous à taper « Découragements dans les commissariats » dans Google recherche et regardez le premier résultat qui apparaît. Vous avez le même résultat si vous recherchez dans Bing. Oui, vous avez bien vu ! Il s’agit d’un article du journal Libération.fr du 23 octobre 2001 signé Jacky Durand, c’est-à-dire qu’il y  a au bas mot 20 ans que nos policiers français partent bosser « en traînant la jambe ». Oui, ce découragement est devenu chronique. Incurable ? Rien n’a changé et si vous lisez-bien l’article jusqu’au bout, vous constaterez qu’il se termine par la volonté de plusieurs officiers de police d’aller manifester le jour même devant le tribunal de Grande Instance de Créteil en hommage à deux gardiens de la paix abattus quelques jours auparavant au Plessis-Trévise. A l’époque, s’ils manifestent, ce n’est pas qu’ils soient inconscients des risques de leur métier. Non, ils manifestent à cause du laxisme de la justice, de l’immobilisme des gouvernants et d’un manque de moyens comme on peut le lire dans d’autres journaux. (Le Parisien, Le Monde, etc….). En  2002 et suite à ces moments terribles, la Documentation Française avait cru bon sortir un excellent numéro spécial intitulé "Le Malaise policier"

Je vous rappelle qu’à l’époque c’est Jacques Chirac qui est président de la République, puis il y a eu SarkosyHollande et Macron soit 4 présidents aux couleurs bien différentes et pourtant rien n’a jamais changé pour nos policiers en terme de reconnaissance de leur métier.

C’est fou comme les évènements de 2001 nous rappellent ceux que nous venons de vivre avec l’assassinat du brigadier Éric Masson le 5 mai 2021 et la manifestation qui s’en est suivie devant l’Assemblée Nationale le 19 mai.

  • Des policiers qui se font descendre par des voyous multirécidivistes, multirécidivistes que l’on a relâché à cause de lois bienveillantes à l’égard des assassins.
  • Des policiers qui en ont plus qu’assez d’interpeller et d’arrêter constamment les mêmes individus.
  • Des policiers qui manifestent à cause du laxisme de la justice et de la culture de l’excuse des juges.
  • Un manque manifeste de moyens, des places de prison toujours nettement insuffisantes,
  • Des gouvernants qui promettent mais ne font rien si ce n’est diminué les effectifs, vider les prisons par idéologie ou peur de mutineries, rendre les prisons et leurs cellules de plus en plus accueillantes pour les détenus et enfin promulguer des lois qui sont mal ou pas appliquées, voire de plus en plus permissives pour les criminels et oubliant les victimes….
  • Le pire avant tout est que les gouvernants oublient encore et toujours le travail colossal et difficile des policiers, policiers auxquels l'Etat demande des tâches procédurales de plus en plus lourdes, la société demande de surcroît des missions et des compétences constamment supplémentaires car les aspects sociaux se sont eux aussi démultipliés avec l’augmentation massive d’une immigration non choisie et/ou qui ne s’intègre pas.

 

Oui, voilà à quoi sont confrontés les policiers et les gendarmes chaque jour que Dieu fait. Oui, rien n’a changé en 20 ans et il faut sans doute multiplier allégrement ce chiffre par deux ou trois pour être au plus près de la progression de l’insécurité.

 

Oui, au fil des années, la situation n’a fait qu’empirer. La France est devenue une poudrière avec une immigration exponentielle ayant engendré une démultiplication des zones mal famées (sensibles dit la bien-pensance) et par voie de conséquence des problèmes de sécurité et sociaux qui vont avec.

 

Dans ces zones, les trafics de drogue (et en tous genres) sont devenus la première entreprise de France en terme de nombre de personnes qu’elle emploie soit 240.000 environ, nettement devant la SNCF et la Poste qui elles ont vu leurs effectifs nettement diminuer ces dernières années. Ce chiffre à lui seul étant sensiblement le même que les effectifs de la Police Nationale (149.000) et de la Gendarmerie Nationale (102.000), chiffres auxquels il faut soustraire les personnels administratifs et techniques. On voit bien déjà la difficulté de cette seule tâche.

  

Je comprends leur découragement quand on sait les autres missions et responsabilités qui sont aussi les leurs : https://www.concours-policier-municipal.fr/quelles-sont-les-missions-de-la-police-nationale/

 

Quel artisan, quel commerçant, quel patron, quel établissement accepteraient que chaque jour son travail soit inutile ou ne soit pas reconnu, soit bafoué et même foulé du pied par d’autres personnes ? Aucun ! Découragés, ils ne tarderaient pas « à mettre la clé sous le paillasson » pour aller pointer à Pôle Emploi ou déposer le bilan ! ». Pourtant, les policiers continuent de bosser tous les jours mais le découragement est là et ça peut se comprendre.

Certains ne le supportent plus et trop fragiles vont jusqu’à se  suicider, quelques-uns, bien  rares en ont assez de bosser pour des clopinettes et se laissent corrompre, d’autres démissionnent et préfèrent choisir d’autres voies professionnelles mais la grande majorité continue à bosser sans pour autant voir une solution pour sortir de cette impasse. Car c’est bien dans une impasse qu’ils bossent chaque jour ! Puisque paradoxalement et parmi les personnes aussi diverses qui foulent du pied leur boulot, on peut bien sûr y trouver des voyous de droit commun, des trafiquants, des criminels, des assassins, des terroristes mais aussi des avocats, des magistrats, des ministres et on peut même y rajouter parfois les membres du Conseil Constitutionnel et du Conseil d’Etat. Pris en tenaille entre tous ces responsables ; des injustices d’un côté, de la Justice de l’autre ; ils sont comme enfermés dans un soufflet entre deux parties rigides, pour ne pas dire ankylosées et donc comme inébranlables. Oui, ils ont ce sentiment d’être ballotés dans un étouffoir et que tout un système inflexible se ligue contre eux.

 

Ajoutons à tout ça le fait que ceux qui rentrent dans la police de nos jours n'ont pas toujours le niveau nécessaire voire la formation dédiée comme c'était le cas dans le passé est la coupe est déjà bien pleine. 

 

Si rien ne change, si rien n’est fait, seul le soufflet se déchirera, la police tombera au plus bas  et la France sera en grand danger !

 

Oui, je soutiens nos policiers et nos gendarmes, la survie de la France en dépend.

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Main basse sur la vie et les paradoxes.....

Publié le par gibirando

Main basse sur la vie et les paradoxes.....


 

Nous voilà repartis pour une deuxième période de confinement que l’on peut qualifier de « Main basse sur la vie ». Sur nos vies. Et si ici je parodie le titre et l’affiche du film de Francisco Rosi de 1963, c’est parce que l’expression « main basse » ne m’a jamais paru aussi conforme avec ce qui se passe aujourd’hui. Oui, face à cette pandémie de Covid, nos gouvernants, incapables sur la plan sanitaire d’y faire face, font « main basse » sur nos vies. Je n’en veux pour preuve qu’il décide de tous ou presque comme par exemple, sortir ou pas, se laver les mains, mettre des masques, rester à distances des autres, acheter les produits qui nous seraient essentiels ou pas, décider s’ils le sont ou pas, les commerces qui les vendent qui  le seraient ou pas. Le kilomètre qu’il ne faut pas dépasser journellement. L’attestation qu’il nous faut impérativement produire dès que l’on veut mettre le nez dehors. Le risque de se voir sanctionner dans le cas contraire. Les attitudes à avoir dans les lieux dits publics. Celles à avoir selon la taille de la ville où l'on réside. L'éducation à plusieurs vitesses que l'on propose aux enfants selon leur âge. L’obligation pour ceux qui bossent de le faire autant que possible en télétravail, etc…etc…..Alors certes c’est sans doute fait pour nous protéger mais force est de reconnaître qu’entre le premier et le second confinement, rien ou presque n’a changé et une fois encore nos gouvernants n’ont pas été capables d’anticiper, de prévenir la gravité de la pandémie, de créer les nombreux lits et chambres indispensables, de les équiper en matériels adéquats pour soigner convenablement, de contraindre les cliniques privées à accueillir plus de malades, etc…..Oui, la leçon du premier confinement n’a pas été retenue.  Ils ont été le plus souvent dans la com’ et le sont encore le plus souvent, notre président étant de loin le meilleur dans ce domaine. Oui, quand désormais il me donne son opinion, je la mets de côté et j’attends de voir si elle prend forme concrètement dans les actes. Une « opinion  de côté » de plus, me dis-je assez souvent. Je les entasse ainsi dans ma tête dans l’attente d’un passage à l’acte ne sachant plus très bien toutes celles qu’il nous a annoncées depuis son élection.

Pourtant en cette période à la fois si stressante et si privative de libertés, si je devais choisir un adjectif pour qualifier la Covid, je choisirais « paradoxal ». En effet, on voit bien que depuis son apparition, nous n’avons guère appris sur ce virus. Je m’en doutais un peu quand en mars, j’avais intitulé la chronique de Mon Journal Mensuel de « Bouillon d’incultures ». Ce n’est pas faute pourtant d’en entendre parler du matin au soir dès lors que l’on écoute une chaîne d’informations en continue, mais en réalité, nous n’apprenons jamais  rien de concret ou si peu ! Quand je dis « nous », j’y englobe tout le monde : monde médical, monde politique et citoyens. Pourtant, si je choisis l’adjectif « paradoxal » c’est parce que ce coronavirus nous apprend chaque jour des quantités de choses :

  • Que nos gouvernants soient à même de prendre des décisions en quelques heures et de nous les imposer du jour au lendemain sans que personne ou presque n’y trouve à redire voire ne s’y oppose. Alors je l’avoue, je comprends mal qu’il n’en soit pas de même pour bien d’autres problèmes que l’on traîne depuis des décennies, comme par exemple freiner l’immigration, expulser des étrangers peu recommandables, sortir de traités internationaux qui nous sont défavorables, créer un système de retraite plus égalitaire, régler le problème des travailleurs détachés illégaux, des squatteurs malveillants, et que sais-je encore ....Voilà quelques exemples qui me viennent à l’esprit mais la liste pourrait être très longue là il faut la plupart du temps, l’aval d’une quantité de Conseils, d’Assemblées, de corporations, de syndicats, du peuple, de partenaires en tout genre, de respecter des accords et des traités, de l’Europe,  d'autres pays et que sais-je encore !
  • Que notre Etat qui était en situation de faillite en 2007, sous Sarkosy et Fillon, qui a connu une crise financière mondiale en 2008, qui a creusé un déficit énorme depuis, est aujourd’hui capable « d’aligner » des millions et des milliards d’euros pour soutenir son économie « décadente » comme on enfile des perles sur un collier et surtout de faire tout cela en promettant que les impôts n’augmenteront pas ?
  • Que nous sommes bien moins forts que les chinois qui ont réussi en quelques jours à construire un hôpital alors que nous n’avons pas été capables en 6 mois de créer quelques lits d’hôpitaux supplémentaires désormais indispensables.
  • Que nous sommes bien moins forts que quelques petits pays qui sont entrain de réaliser le tour de force de tester toute leur population et qui a ce jour ont un nombre de décès du Covid quasiment ridicule.
  • Que les crises mondiales se succèdent, sanitaires et financières, et que les riches n’ont jamais été aussi riches, les milliardaires n’ont jamais été si nombreux et qu'en contrepartie la pauvreté est exponentielle.
  • Que la Nature retrouve une sérénité qui lui est bénéfique dès lors que nous sommes confinés.
  • Que l'on commence à s'apercevoir que la mondialisation est une monstruosité.

 

Voilà  7 exemples de cet aspect paradoxal du Covid-19 mais en cherchant un peu, je suis certain que l’on pourrait en trouver quelques autres.

 

Savez-vous que le mot français « paradoxe » a pour origine le grec « paradokson, de « para » signifiant « à côté » et de « doksa » signifiant « opinion ».

 

Ce "paradokson" grec, c’est-à-dire cette « opinion d’à côté » je note qu’elle rime avec « boxon » que l'on pourrait également écrire "Bokson" ! Ce n'est qu'une réflexion personnelle mais faut-il y voir une quelconque relation de cause à effet ? Dès lors qu'elle est à côté, l'opinion crée-t-elle des désordres ? Je n'ai pas la réponse. A côté de quoi d'ailleurs ? De cette pensée unique que l'on voudrait mettre à tout prix dans nos têtes ? En tous cas, l'opinion de nos dirigeants actuels, moi je continuerai encore de la mettre de côté dans l’attente d’actes concrets.

 

Alors il est probable que pour certaines personnes,  mon opinion personnelle soit également « à côté »…..de la plaque, mais peu m’importe j’aime écrire et surtout j’aime écrire ce que je pense ! Voilà au moins un acte concret qui me fait du bien !

 

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Retraités vaches à lait, gouvernants brigands incompétents !

Publié le par gibirando

Retraités vaches à lait, gouvernants brigands incompétents !

Avec le mouvement des gilets jaunes qui n’en finit plus de perturber nos gouvernants et plus globalement tous nos politiques mais également la France économique et la France tout court, de très nombreuses personnes râlent, manifestent dans les rues et force est de reconnaître qu’elles le font avec une grande légitimité. Parmi elles, les retraités notamment, dont je fais partie. Des nantis comme l’avait dit avec mépris Eric Alauzet, député de la République En Marche. Des privilégiés comme semblait le considérer Emmanuel Macron dans ses propos lors d’un déplacement à Colombey-les-Deux-Eglises où il disait face à des retraités qui l’avaient interpellé : « Le pays se tiendrait autrement si on était comme ça  !» en évoquant le Général de Gaulle qui avait dit qu’on habitait un pays dans lequel nous n’avions aucune raison de nous plaindre. Et Macron de rajouter : « On ne se rend pas compte de la chance immense qu'on a », sous-entendu de vivre en France. Puis encore, « Ecoutez, on vit de plus en plus vieux dans notre pays, en bonne santé. Vous avez travaillé et vous avez payé la retraite de ceux qui étaient avant vous et qui vivaient moins longtemps. Non ,votre retraite ne diminue pas, ce n'est pas vrai, elle ne diminue pas ! ».

 

Alors a-t-elle baissé ou pas ? C’est bête mais je me suis posé la question de savoir sur la base de quels éléments concrets, nous pourrions, nous les retraités, prouver que nos revendications sont amplement justifiées. La baisse de nos retraites ? Celle de notre pouvoir d’achat ? La hausse des impôts et taxes ? Celui du coût de la vie ? Un peu tout ça ? Beaucoup tout ça ? Je voulais savoir.

 

Je  suis prêt à parier qu’assez peu de personnes savent dans quelles proportions nous sommes pris depuis des années pour des vaches à lait et des imbéciles, moi le premier !

 

Alors je viens de m’amuser à faire quelques analyses sur la base de ma seule retraite complémentaire ARRCO. Je suppose que j’aurais pu faire de même sur ma retraite CARSAT Vieillesse ou sur la caisse complémentaire AGIRC et je suis presque persuadé que les résultats auraient été sensiblement identiques sinon carrément pareils.

 

Ayant pris ma retraite le 30 avril 2008 soit il y a un peu plus de 10 ans, voilà les résultats que j’ai obtenus et analysés à partir des documents joints à cet article. Il y a mon tout premier décompte de paiement ARRCO datant de mai 2008 et le dernier, celui de janvier 2019, c'est à dire ce mois-ci. Les principaux chiffres mentionnés dans le tableau ci-dessous apparaissent dans les documents et sont donc très facilement vérifiables :

 Cliquez sur les photos ci-dessous pour les agrandir. 2 fois pour un plein écran si vous ne les visionnez pas bien.
Retraités vaches à lait, gouvernants brigands incompétents !

 

            Retraités vaches à lait, gouvernants brigands incompétents !

Eléments de retraite ARRCO mai-08 janv-19 Ecart Ecart 
      en valeur en %
Montant brut trimestriel 1647,68      
Montant brut mensuel  549,23 593,55 44,32 8,06%
         
C.R.D.S  0,50% 0,50%    
Cotisation assurance maladie 1,00% 1,00%    
C.S.G déductible  4,20% 5,90% 1,70% 40,48%
C.S.G non déductible 2,40% 2,40%    
         
Contribution de Solidarité pour l’autonomie   0,30% 0,30% 100,00%
         
Total des  prélèvements obligatoires en taux  8,10% 10,10% 2,00% 24,69%
         
Total des  prélèvements obligatoires en euro   44,49 59,96 15,47 34,77%
         
Montant net trimestriel 1514,22      
Montant net mensuel de ma retraite ARRCO    504,74 533,59 28,85 5,71%

 

 

 (J’ai volontairement omis de tenir compte du montant de l’impôt retenu à la source à partir de janvier 2019, soit 8,29€/mois)

 

C'est-à-dire qu’en 10 ans et 8 mois soit 128 mois, ma retraite ARRCO a augmenté de 28,85 euros et de 5,71 en pourcentage. Ramenée au mois, cette augmentation, c’est 0,22€/mois soit 0,0446%/mois et à l’année c’est 0,53%, autant dire « peanuts » ! Alors, Macron a raison de dire que nos retraites n’ont pas diminué mais alors quel cynisme pour un ancien ministre de l’Economie de dire cela !

 

Pourquoi « peanuts » ? Pourquoi cynisme ? Parce que dans le même temps l’inflation est estimée à 11,90% (site France-Inflation.com) sur cette même période et qu’au bas mot ma retraite ARRCO mensuelle aurait du être de 614,59 euros net en janvier 2019 au lieu des 533,59 euros soit une baisse du pouvoir d’achat de 81 euros/mois et de 675 euros/an. Ajoutons à cette retraite ARRCO, la même tendance sur mes retraites CARSAT (1.148,90 €/mois) et AGIRC (647,97 €/mois) et c’est toujours au bas mot environ 174,40 €/mois que j’ai perdu à la CARSAT et 98,36 €/mois que j’ai perdu auprès de l’AGIRC.

 

Alors 81 euros d’ARRCO, 174,40 euros à la CARSAT et 98,36 € à l’AGIRC, c’est un total de 353,76 euros/mois que j’ai perdu en 10 ans et 8 mois sur mon pouvoir d’achat et donc 4.245,12 euros/l’an…..Enorme non ? Un joli voyage lointain ? Une belle croisière ? Une jolie petite somme pour aider enfants et petits-enfants ? N’est ce pas Monsieur Macron ? N'est-ce pas vous qui dites que les vieux doivent aider les jeunes ? Encore faut-il pouvoir le faire non ?

 

Alors c’est vrai avec une retraite de 2.320 euros/mois, j’ai une « relative » bonne retraite et je ne suis pas le plus à plaindre mais au regard du travail que j’ai fourni pendant 40 ans, je n’ai jamais eu le sentiment qu’elle ait été usurpée. Je suppose que nous tous, retraité(e)s que nous sommes, nous avons proportionnellement à nos pensions en tous cas, une baisse de notre pouvoir d’achat sensiblement équivalente. Ajoutons à ce constat, toutes les hausses que nous subissons tous les ans et qui sont bien évidemment très loin des chiffres « officiels » de l’inflation et des indices fournis par l’Insee, tel que l’indice des prix à la consommation, et la coupe est bien évidemment très pleine. Tous ces chiffres que l’on nous annonce à grand renfort de médias ne sont là que pour les économistes, les statisticiens, mais en tous cas pas pour nous, citoyens lambda où alors il faut avoir des rondelles de saucissons sur les yeux !  Qui n’a jamais eu une augmentation de ses contrats d’assurance, de sa mutuelle, de ses frais bancaires,  des frais postaux, de ses impôts et taxes, de toutes ses énergies, de son alimentation, j’en passe et des meilleures bien au-delà des 0,53% d’augmentation annuelle de sa retraite personnelle que je constate ici. Personne non ? Bien évidemment !

 

Alors oui, le constat est terrible. Nos gouvernants, tous sans exception, nous ont pris pour des imbéciles et des vaches à lait. Si cet effort énorme que nous avons consenti de force avait porté ses fruits ? Mais non !  La France n’a fait que décliner, la dette se creuser, les services publics disparaître et la médecine de proximité notamment, les injustices sociales se creuser, les lobbies de se développer, l’insécurité et les incivilités de croître, le chômage de progresser, les riches de s’enrichir, etc…etc…. Malgré ces constats, des efforts,  Macron continue de nous demander d’en faire : « beaucoup trop de français oublient le sens de l’effort » et de rajouter  « à côté des droits, il y a des devoirs ! » a t-il dit il y a quelques jours (Galette des rois de l’Elysée le 11 janvier 2019).  Quelle leçon, Monsieur le professeur Macron ! Quelle leçon, Monsieur le Président alors que plein de pauvres gens pacifistes vont se geler les "arpions" sur des rond-points et vont affronter les forces de l'ordre que vous leur envoyez pour qu'ils dégagent !

 

Et face à cette déchéance continuelle pour une majorité de personnes, si vous vous posiez les bonnes questions ?

 

Et face à cet endettement record qui a continué de se creuser sous toutes les gouvernances, si vous vous posiez les bonnes questions ? Est-ce du à l’Europe qui nous impose beaucoup trop de choses ? Est-ce du à l’immigration galopante que l’on constate mais dont jamais aucun chiffre juste, pas plus statistique qu’ethnique nous sont donnés ?

 

Où est passé cet argent que nous n’avons pas eu ?

 

Chez les riches qui n’ont jamais été aussi riches ? Probablement non ? Et selon le principe très élémentaire des vases communicants non ? Ceux qui détiennent de plus en plus de richesse la détiennent forcément au détriment de ceux qui en ont de moins en moins ?

 

On voit en tous cas et parfaitement dans ce comparatif que l'argent de notre retraite que nous n'avons pas eu est parti remplir les caisses de l’Etat. Qu’est-il devenu ensuite puisque les caisses sont constamment vides ?  Il est parti dans les cadeaux royaux fait aux plus riches ? Dans les milliards d'un CICE dont le but essentiel était de créer des emplois pérennes qui n'ont jamais été créés ? Pour quels résultats satisfaisants ?Aucun ou presque car pourquoi les gilets jaunes seraient-ils dans les rues aujourd'hui ?

 

Alors, j'aime autant le dire, ce n'est pas pour moi que je ronchonne mais pour mes enfants et surtout pour mes petits-enfants. Ayant commencé à travailler à l'âge de 19 ans, par chance, et après 40 années de bons et loyaux services, je suis parti à la retraite à 59 ans. Depuis l'âge de la retraite a été reporté à 62 ans. Certains parlent aujourd'hui de 65 ans, d'autres de 67 ans et même parfois de 69 ans voire plus. Je veux bien accepter l'idée que l'on vive plus longtemps mais faudra-t-il pour autant que les générations qui nous suivent crèvent au travail ? Et plus seront-ils vraiment au travail alors que tout se mécanise à outrance ? Que le chômage a du mal à reculer malgré des milliards que nos gouvernants ne cessent d'offrir aux entrepreneurs ? Que la santé de proximité disparaît ? Que l'immigration s'amplifie au même rythme que les injustices fiscales et sociales, car les aides et prestations sociales toutes confondues sont de plus en plus difficiles à financer pour tout le monde ? Si on ne peut plus les financer, ça sera le chaos, l'anarchie, la loi du plus fort qui régnera. N'en voit-on pas déjà les prémices dans les violences hors de contrôle qui s'enchaînent dans les manifestions de certains gilets jaunes déjà bien radicalisés car excédés ? L'Arc de Triomphe, symbole de la liberté et de la démocratie gagnées de haute lutte, dévasté par une horde de casseurs venus des banlieues, n'est-ce pas le signe d'un chaos latent qui sommeille le reste du temps ?

Dans leur façon de gouverner, nos dirigeants ont toujours rechercher une certaine paix sociale, mais quand la paix devient une obsession à résoudre coûte que coûte et à n'importe quel prix, n'est-ce pas la guerre qu'ils sont entrain d'engendrer ?

 

Oui retraités vaches à lait !

Gouvernants incompétents.

Gilets jaunes ils bouillonnent

Gouvernants des brigands !

 

 

 

 

 

 

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Aveugle ou roi ?

Publié le par gibirando

 

Aveugle ou roi ?


 

« Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois » dit un célèbre proverbe. Alors comme ma vue baisse, que mes lunettes ne sont plus adaptées à ma vue et qu’il va me falloir attendre 10 mois pour voir mon ophtalmo, j’ai toutes les chances soit de devenir aveugle soit de devenir roi. Je me demande si je ne préférerais pas la première solution au regard de cette France que je regarde se déglinguer de tous côtés !

Il y a un verset de la bible qui dit que « les yeux de l’homme ne sont jamais rassasiés » et pourtant les miens sont parfois fatigués, au sens figuré certes, mais au propre aussi,  de voir que nos hommes politiques ne voient pas, voire jamais, les problèmes des français lambda que nous sommes.

« Circulez, y a rien à voir ! » aurait dit Coluche avec son humour si décapant à l’encontre de nos gouvernants.

Moi par exemple, s’il y a un motif qui me mets en rogne c’est bien celui d’être obligé d’attendre 3, 4, 5, 6, 8 mois voire plus pour obtenir un rendez-vous chez un toubib spécialiste alors que j’en aurais besoin quasi immédiatement sinon très vite.

Début 2014 par exemple, j’ai été opéré d’une cataracte avec pose d’un implant (lentille multifocale) à l’œil droit et bien sûr je porte des lunettes. Chaque année, je suis allé voir mon ophtalmo pour un contrôle de la vision. La dernière fois, en décembre 2016, il me dit qu’un début de cataracte est entrain de se reformer sur l’œil droit et la lentille et que l’œil gauche est également atteint mais il rajoute que la situation n’est pas grave et ne nécessite dans l’immédiat aucune autre intervention chirurgicale ni changement de lunettes. Il m’indique de le revoir dans 2 ans sauf si je juge qu’il y a un changement trop important de ma vision.

Depuis quelques temps, je sens que c’est le cas et constate que mes lunettes ne sont plus adaptées car je vois trouble. Je me dis « il faut que je prenne un rendez-vous » car je sais que le délai pour l’obtenir est habituellement de 6 mois. Je me dis que ça tombe d’autant mieux que nous sommes en juin et que dans 6 mois, ça fera pile 2 ans.  Alors j’appelle à son cabinet et une standardiste me répond. Voilà la conversation :

-          Bonjour Madame, je voudrais un rendez-vous avec le docteur……..

-          Il faut que vous rappeliez début juillet car notre nouveau planning n’est pas ouvert.

-          Ouvrez-le !

-         Non, je ne peux pas. Nous l’ouvrirons seulement début juillet car le précédent est plein jusqu’en mars 2019.

-          Mais j’ai besoin d’un rendez-vous rapide car le docteur….m’a opéré de la cataracte en 2014 et je sens que mes lunettes ne sont plus adaptées à ma vision.

-          Quel est votre nom ?

(Je lui donne mon nom et prénom et s’ensuit une quinzaine de secondes de silence).

-          Non, je ne peux rien faire. Rappelez début juillet.

-          Ça veut dire qu’au mieux je n’aurais pas un rendez-vous avant mars 2019 ?

-          Oui c’est bien ça ! Peut-être avril ou mai même.

-          Oui mais le docteur….m’avait dit de le revoir si je rencontrais un problème.

-          Rappelez début juillet, je ne peux rien faire aujourd’hui !

 

J’abandonne.

 

Voilà ce qui me met en rogne car soit j’attends pendant 10 mois et me coltine mes lunettes « surannées », soit je cherche un autre opthtalmo. Soit j’en trouve un plus rapidement soit ma vue va continué à baisser et sans doute plus rapidement qu’auparavant parce qu’il n’y a pas d’autre solution. J’avoue que ça m’ennuie d’en voir un autre car c’est lui qui m’a opéré.

Alors bien sûr, de prime abord et peut-être injustement, je me mets en rogne contre lui et contre sa secrétaire qui ne veut rien entendre. A bien y réfléchir quand il me reçoit, la consultation ne dure jamais plus de 5 à 10 minutes et je comprends d’autant moins ce délai exorbitant. De plus, j’ai toujours eu ce sentiment qu’en me recevant, il se languissait déjà d’en terminer et de me voir dehors de son cabinet ! Un vrai boulot à la chaîne sans trop d’humanité. Un cabinet médical certes, avec l’indispensable matériel, mais en réalité la parodie d’une usine où les citoyens qui ont la vue qui baisse (ils sont très nombreux) se retrouvent selon le bon vouloir d’un patron pas très sympa et pas trop charitable.  Le patron, c’est le toubib. Les ouvriers c’est nous, mais c’est lui qui encaisse, y compris les dépassements d’honoraires non remboursés par la Sécu. Nous on trinque quand ça va mal. Ça va mal quand ça lui va bien. Oui, allez voir un toubib c’est désormais bien pire que d’aller au boulot, même pour le retraité que je suis. Rien de nouveau en réalité ! Combien de patients voit-il dans une journée ? 50 ? 100 ? Plus ? Il doit très bien gagner sa vie non ?

 

Voilà ce que la colère me fait imaginer, penser. Et puis, je me tuyaute, je lis des choses sur le Net, j’essaie de réfléchir à cette situation ubuesque. Là, j’apprends qu’elle est ubuesque mais qu’il y a pire dans d’autres régions, en région parisienne notamment où il n’est pas rare qu’il faille un an voire plus pour obtenir un rendez-vous. On apprend aussi que la médecine va mal dans de très nombreux secteurs et pas seulement en ophtalmologie mais ça je le savais déjà et j’ai eu l’occasion de l’évoquer à quelques reprises (médecine d’urgence, du travail, etc…) ici même sur mon blog. On apprend que le syndicat des ophtalmos promet des délais plus courts. A la veille des élections présidentielles 2017, une campagne avait été lancée intitulée « Zéro délai en 2022 ». Tout un programme et des promesses dignes d’une vraie campagne électorale. Des pétitions ont été lancées aussi par des associations de patients pour tenter de réduire ces délais intolérables et dangereux. Ainsi on apprend qu’en France et par an,  150 ophtalmologistes seulement sont formés alors que le besoin serait « x » fois plus important et que 250 à 300 d'entre-eux partent à la retraite.

Zéro délai en 2022 ? Je n’y crois pas une seule seconde sauf à aller chercher très rapidement des contingents de toubibs à l’étranger ! Mais recevoir trop d’étrangers ça démultiplie les problèmes de la France non ? Y a-t-on intérêt ?

Des contingents étrangers ? On les rencontre déjà dans bien d’autres sphères médicales. Mon kiné est espagnol, mon radiologue est indien (pas d’Amérique !) et ça ne me gêne nullement car ils bossent beaucoup, cotisent en France, sont très compétents et bien sous tous rapports ! Ces étrangers-là sont les bienvenus car ils bossent, rendent d'immenses services, s’intègrent pleinement, font l’effort d’apprendre le français et de le parler. Ceux qui nous coûtent que des aides sociales ne soulèvent que des problèmes insurmontables. Les seconds sont plus nombreux. Voilà le constat que l'on connaît et là aussi nos gouvernants sont faillibles.

Alors à ce stade de ma réflexion, j’en veux une fois encore à nos hommes politiques et à nos gouvernants passés et présents.

Pourquoi n’ont-ils pas vu les problèmes arriver, problèmes qui allaient se poser crûment aux français ? Pourquoi ne les ont-ils pas anticipé ? Pourquoi n'ont-ils pas tenté de les résoudre ? 

Pourquoi les nouveaux gouvernants ne réforment-ils pas dans ce domaine de l’ophtalmologie comme dans d'autres domaines si important pour de très nombreux français et notamment les plus anciens, les plus faibles et les plus démunis ?

J’ai du mal à comprendre qu’un pays comme la France, qui a presque 6 millions de personnes inscrites à Pôle Emploi, soit presque 10% de sa population, qui connaît de grosses difficultés à orienter une multitude de ses étudiants, qui consacrent 50 milliards à l’Education Nationale, 32 milliards à sa formation professionnelle, 1,2 milliards à sa médecine du travail, qui a un budget santé en berne depuis l’arrivée de Macron, ne soit pas à même de trouver des solutions pour que ça aille mieux dans le secteur de « l’ophtalmologie » et de la médecine en général. Pourquoi sommes-nous très souvent à la traîne des autres pays ?.

Ce mois-ci, j’aurais pu vous parler de la coupe du Monde de foot. Là on trouve toujours les milliards suffisants pour que tout ce passe au mieux.

Oui, j’aimerais bien que « mes yeux ne soient pas rassasiés » de voir de bonnes réformes voir le jour, mais ce n’est pas le cas.

Ce n’est pas gagné !  Ni en ophtalmologie ni dans bien d’autres domaines !

La Bible est bien romancée et il ne faut sans doute pas croire tout ce qui est écrit dedans !

Oui, je crois que pendant très longtemps encore « il ne va me rester que les yeux pour pleurer » et mon blog pour pousser des coups de gueule !

 

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