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virus

La recette des cake-news.

Publié le par gibirando

La recette des cake-news.


 

Force est d’avouer qu’en cuisine je ne suis pas très doué. Il faut dire que je n’ai jamais appris et voulu apprendre. Pourtant ma mère et ma grand-mère paternelle étaient d’excellentes cuisinières, la seconde ayant beaucoup appris à la première. Enfin, c’est ainsi et peut-être que le fait d’avoir vécu avec de remarquables cordons bleus a contribué à cette indolence à ne jamais vouloir apprendre et à ce refus constant à me mettre devant un fourneau.

Pourtant et voulant profiter de cette période de confinement, j’ai voulu me lancer à faire une recette, laquelle si elle ne fait pas recette dans le futur aura eu le mérite d’être un tant soit peu humoristique. Enfin je l’espère, même si comme toujours, j’ai déjà acquis la certitude qu’elle ne fera pas rire tout le monde.

Macron avec son goût prononcé pour les recettes anglaises, nous avait concocté il y a un peu plus d’un an la recette du « Fake News », traduisez « fausse nouvelles », alors j’ai voulu le parodier et j’ai imaginé la recette du « Cake News », c'est-à-dire des « tranches de cake » mais à ma façon. Ma recette n’est pas plus digestive que la sienne, mais si lui a réussi le tour de force de l’inscrire pour la postérité, au point qu’elle ait acquis force de loi, la mienne aura beaucoup de mal à rester dans les annales, pas plus que dans la plus ridicule méthode de chez Marmiton.

Pour ma recette, il vous faudra un camembert Président bien coulant dans les sondages et un barbu qui hésite entre être premier ministre et maire du Havre. Pelez et émincez des oignons car inévitablement et compte tenu de la situation dramatique vous aurez besoin de pleurer. Un masque médical ne sera peut-être pas inutile pour éviter les projections de ces huiles. Mettez le camembert et le barbu sur le grill, mais au préalable n’hésitez pas à les larder un maximum. De toute manière, faites-les chauffer à blanc sans trop d’hésitation car le premier a une croûte aussi épaisse que la peau du second. Pour bien présenter les « Cakes news », il faudra les assaisonner de quelques évidences et vérités sans oublier de les pimenter de quelques sornettes, mensonges, ragots et autres canulars. Une ou deux théories du complot ne devraient pas nuire à la qualité du résultat final. 

Voilà par exemple à quoi pourrait ressembler un premier cake-new :

"Que voulez-vous ? Je suis admiratif de Macron et Philippe !

Ces types sont vraiment très forts !

Pour arrêter les manifs des gilets jaunes et celles contre leur réforme des retraites et son financement, qui pourrissaient la France il faut bien le dire, ils ont créé de toutes pièces un virus. Le COVID-19. En s’appuyant, il est vrai sur un laboratoire de Wuhan mi chinois et mi-français. Franchement quelle idée lumineuse !

Puis ils se sont débrouillés pour nous faire croire que ce virus était d’abord et uniquement chinois. Pourtant, on vient tout juste d’apprendre que le malade français dit « malade zéro » avait déjà été hospitalisé le 27 décembre 2019 dans la région parisienne soit bien des semaines avant même que nos gouvernants semblent s’inquiéter du virus. On comprend mieux pourquoi 19 maintenant. Enfin ce qui m’inquiète, c’est ce malade dit zéro. Non content qu’il soit malade, on le traite encore de zéro et j’ai bien peur qu’il finisse par se flinguer ! 

Malgré cette petite parenthèse, franchement, avouons que le coup a été super bien joué car on vient d’apprendre que dès le mois de janvier, nos gouvernants ont été informés de la vive contagiosité et nocivité de ce virus. ! D’ici que l’on apprenne que ce Covid aurait pu être complété des chiffres 17 ou 18, il n’y a qu’un pas que je n’hésiterais pas à franchir si nécessaire.

Ensuite, avec l’appui de Madame Buzyn, ministre de la santé, toujours aux ordres, ils nous ont fait croire que ce Covid n’arriverait jamais en France. Très fort là aussi ! Pire, ils ont demandé à cette même ministre, qui devait sans doute commencer à avoir des soupçons, de démissionner de son poste pour aller conquérir la mairie de Paris, mairie qui avait pourtant été promise à un certain Benjamin Griveaux, ami de toujours, ami dont il faut reconnaître l’énergie fougueuse qu’il mettait à se masturber l’esprit (mais pas que ou queue) pour tenter de gagner la capitale. Oui, dans cette crise sanitaire qui n’en était pas encore une, on avançait dans une espèce de flore « intestine » (ou « intestinale » c’est comme vous voulez ! ) si épaisse et si hermétique qu’on était en droit de se demander s’il valait mieux avoir de l’estomac, du cœur ou des couilles pour y échapper. 

Alors bien sûr, Macron et Philippe ayant laissé les frontières ouvertes, ayant laissé les aéroports ouverts, ayant depuis toujours réduit les budgets de la santé, négligé l’achat de masques, n’ayant pas anticipé la nécessité d’avoir des tests, finalement le virus est arrivé en France et ça a fait très mal !

Plus fort encore et pour qu’on ne se doute de rien, ils ont fait en sorte que ce virus devienne mondial. Oui, je le répète, ils sont vraiment très  très forts !

Là, ils ont demandé à tous les français de rester chez eux. De ne plus sortir ! Sous peine de P.V.

Bingo ! Toutes les manifs s’arrêtent aussi sec mais en plus on espère gagner du pognon avec ceux qui pourraient avoir envie de les continuer ! Oui, vous savez ce fameux pognon de dingue ! 

Comme les budgets des hôpitaux ont été constamment revus à la baisse, le système sanitaire français est rapidement débordé.

Les lits manquent, les chambres équipées sont insuffisantes, les matériels de réanimation sont soit saturés voire obsolètes. En réalité, c’est tout qui manque pour absorber tous les malades dont les plus âgés sont presque toujours les plus vulnérables. 

Résultat : il faut faire des choix. On laisse mourir les vieux mais au début on se garde bien de nous dire qu’il y a plus de mourants sans aucun soin dans les Ehpad que d’agonisants soignés dans les hôpitaux.

Finie la clause du grand-père. Le grand-père est mort et l’arrière-grand-père n’en parlons pas ! Le financement de la retraite dont on échafaudait les pires atermoiements a trouvé un début de solution auquel personne n’avait jamais pensé sauf eux deux ! Macron et Philippe !

Oui, je vous le dis, ils sont très forts Macron et Philippe ! Tout ça a été parfaitement orchestré. Maquillé !

C’était tellement bien maquillé, qu’un an auparavant, en décembre 2018, ils s’étaient débrouillés pour faire voter une loi dite contre la manipulation de l’info, au cas où la mauvaise idée de critiquer leur façon de faire nous monterait à la tête.

Si Philippe est un bon exécuteur de tâches nauséabondes, Macron reste quand même le meilleur ! Le penseur !

Le meilleur manipulateur ! Le meilleur magicien ! Le meilleur illusionniste !

Lui seul sait manipuler l’info comme personne et surtout sans se faire pincer !

Je suis admiratif ! Il n’a pas même besoin d’être convaincant, tout a été calculé ! Prévu !

La preuve la plus éclatante « Être devenu président alors que quelques mois auparavant il n’était qu’un inconnu, simple conseiller subalterne du grand maître de toutes les cérémonies mortuaires, je veux parler du pansu non penseur François Hollande dit Flamby, Guimauve le Conquérant ou encore Fraise des bois ou Tagada selon certains intimes du Parti Socialiste, parti auprès duquel il avait été le secrétaire général. (Petite parenthèse et sans dénigrer et encore moins rabaisser mon ancienne secrétaire, si cette dernière était devenue présidente de la République, je me serais un tant soit peu inquiété !). 

Oui, Macron a réussi à sauter tous les obstacles, pas facile quand on doit continuellement zigzagué au milieu d’éléphants dont le seul but est de donner des grands coups de « trompes » à son collègue comme à son l’électorat, électorat qui pourtant les avaient élevés vers le pouvoir. Oui ce type-là a retenu toutes les leçons de ses prédécesseurs et son parcours antérieur de bonimenteur à la banque Rothschild a fait le reste.

Une chose malgré tout m’inquiète. Combien de temps, les manigances communes de Macron et Philippe fonctionneront-elles ? Je l’ignore mais …"

Allez, je vous laisse, sinon les tranches de cake que j’ai déjà en préparation dans le four vont brûler comme un vulgaire torchon ! 

 La recette des cake-news.

 

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Bouillon d'incultures

Publié le par gibirando

Bouillon d'incultures


 

Le COVID-19 sévit et le monde entier tousse et s’étouffe. Force est de reconnaître que nous sommes tous tombés dans « un bouillon d’incultures » et que nous éprouvons un mal fou à en sortir, bien abasourdis il est vrai. Même dans le plus fou des scénarios, qui aurait imaginé cette catastrophe virologique mais pas logique du tout ? Seuls quelques prétendus « toqués » de la science-fiction sans doute ! A ce jour, même le ministre de l’économie et des finances Bruno Lemaire reconnaît ; dixit ses mots prononcés ce matin sur BFM TV ; « l’épidémie progresse plus vite que prévue……on la connaît mal ». Ainsi, il ne fait reprendre que les mots d’inquiétude du président Macron hier soir dans son allocution télévisée « face à cela, la priorité absolue pour notre nation sera notre santé. Je ne transigerai sur rien…tous les spécialistes nous disent que le virus continue de se propager et de s'accélérer ». Ces mots sont ceux constants depuis de longues semaines du professeur Jérôme Salomon, directeur général de la santé et de bien d’autres spécialistes souvent réunis en comité. Il est clair que cette accélération des événements trahit les nombreuses incertitudes qui subsistent face à l'évolution de ce virus encore mal connu et surtout pas soignable pour l’instant et notamment dans les cas les plus graves. Là se trouve la seule et véritable question : « combien de temps cela va-t-il durer ? » Personne à ce jour ne connaît la réponse à cette question et les spécialistes en sont à se contenter de prédire des situations virales survenues antérieurement. Ils ne savent donc pas grand-chose voire carrément rien de ce COVID-19. Et nous avec eux, nous restons incultes. On compare souvent ce coronavirus aux effets et à la durée de la grippe annuelle mais d’un autre côté, on nous prévient qu’il ne faut pas trop faire de comparaisons entre les deux viroses. D’ailleurs la question est assez simple : « soit tous les effets et conséquences de COVID-19 sont à considérer comme irrationnels soit la grippe est moins grave ? ». La réponse se trouve probablement dans la question ! Seule prédiction que l’on peut estimer juste : « Il faudra encore plusieurs mois voire des années pour qu’un vaccin un tant soit peu efficace soit trouvé pour ce COVID-19 ». On le voit bien, nos gouvernants sont très inquiets et jugent qu’il est utile sans tarder de prendre des mesures sanitaires jamais prises précédemment. Comme si l’inhumanité sur notre Terre n’était déjà pas suffisamment entamée, les préconisations vont dans le sens d’une « solidarité encore plus grande » consistant à s’éloigner les uns des autres : plus de bisous et d’embrassades, plus de serrages de mains et plus globalement de familiarités ou de signes d’humanisme. On arrête toutes manifestations sociales ou simplement amicales. Pire, il est déconseillé aux grands-parents d’aller voir leurs petits-enfants et vice-versa. Terrible situation, difficilement admissible « quand on n’a que l’amour à s’offrir en partage » aurait chanté Brel. De ce fait, quand il ne reste plus que la famille et que même là on nous demande de la diviser, tout semble s’écrouler dans nos sociétés qui étaient devenues à la fois « universelles » mais en même temps si « divisées ». Divisées par des intérêts souvent très divergents : économiques et financiers, géostratégiques, religieux, communautaires, corporatistes, continentaux, régionaux, sportifs et cette liste n’est pas exhaustive bien sûr. Certains pays ferment leurs frontières, d’autres les interdisent sous conditions, les antagonismes s’amplifient et les secteurs qu’on aurait pu croire à l’abri des pires soubresauts tombent comme les fragiles cartes d’un château monté à la va-vite. Toutes les écoles sont fermées de la maternelle à l’université, du public au privé, les transports s’amenuisent (et la Terre retrouve quelques couleurs ! ), les bourses s’effondrent mais il ne faut pas se leurrer, les riches resteront riches et une fois encore seuls les petits porteurs trinqueront et pour longtemps. Comme le principe des vases communicants, la richesse qui ne sera plus dans la poche des moins fortunés sera dans d’autres poches, toujours les mêmes, celles de ceux qui ont trouvé un intérêt à cette mondialisation, principale responsable de cette pandémie contagieuse planétaire. Ce n’est pas une « fake news » ni une « théorie du complot » que de dire ça mais une simple et vraie réalité dont on pourra facilement en juger si les choses s’arrangent d’ici quelques temps, ce que j’espère. Les peuples de la Terre auront donc à réfléchir à une société du futur car celle dans laquelle nous vivons vient de prouver de bien terribles limites.  D’ailleurs, dans l’allocution du président Macron et parmi toutes ses phrases, il y en une qui m’a terriblement surpris venant de l’ultra-libéral par excellence qu’il est : « Il nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au grand jour, interroger les faiblesses de nos démocraties ». Alors paroles de circonstances ou bien interrogations bien réelles quand à notre futur de français mais surtout de terrien ? L’avenir nous le dira.  A deux jours des élections municipales, cette allocution était-elle intéressée ? J’ai la faiblesse de penser que non et je veux faire mienne cette dernière phrase du président : « Le temps est à cette union sacrée qui consiste à suivre tous ensemble un même chemin, à ne céder à aucune panique, aucune peur, aucune facilité, mais à retrouver cette force d’âme qui est la nôtre et qui a permis à notre peuple de surmonter tant de crises à travers l’histoire. La France unie, c’est notre meilleur atout dans la période troublée que nous traversons. Nous tiendrons tous ensemble. » J’ose y croire et l’espérer ! Mais on le voit bien, nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes, pas sur les autres. Et l'Europe alors ?

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Aux Portes de Boucheville (838 m) depuis Vira (604 m)

Publié le par gibirando


 
Ce diaporama est agrémenté de 3 chansons interprétées par Claude Nougaro et extraites de son album posthume "La Note Bleue". Elles ont pour titre : Les Chenilles, Autour de Minuit, l'Espérance en l'Homme.

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Vous allez certainement vous dire que je ne quitte plus le pays Fenouillèdes car après l'époustouflant Pic de Vergès, le retour dans le temps à la Tour de Lansac, me voilà désormais au ravissant hameau de Vira pour une petite balade qui s'appelle "Aux portes de Boucheville". Autant le reconnaître, ce jour-là, Dany et moi, nous n'étions pas vraiment partis  là-bas dans cette grandiose et superbe forêt de Boucheville pour faire une véritable randonnée car notre objectif principal était d’abord d'aller cueillir du houx pour préparer le marché de Noël de notre village. Le résultat de cette agréable cueillette étant de constituer de jolis bouquets au profit de l'Association des Chats d'Oc de Saint-Estève, association qui avec beaucoup de persévérance et de courage vient en aide à nos animaux de compagnie depuis de nombreuses années. Le temps très doux de ce joli jour de décembre et l’occasion faisant le larron, nous avons donc joint l'utile à l'agréable. Et quand, je dis agréable, cet aspect-là des choses n'a pas consisté seulement à marcher, à pique-niquer et à ramasser du houx car il y a eu d'autres moments bien délicieux au cours de cette petite balade. En premier lieu, quand nous avons laissé notre véhicule à l’entrée du hameau, un gentil chien est venu d’emblée nous faire des fêtes. Allez savoir pourquoi, nous l’avons presque immédiatement appelé « Virus ». Sans doute, à cause du nom du village « Vira » mais aussi peut-être parce qu’il était collant et aussi difficile à se débarrasser qu’une maladie virale. Virus a commencé par nous suivre jusqu’à la place principale où, depuis que j’avais effectué une jolie boucle à la « Source des Verriers », je savais à l’avance que je trouverais d’autres panonceaux de randonnées. Effectivement, trois panneaux sont là pour donner le départ vers la Source des Verriers, le Sentier botanique de Vira et enfin notre randonnée du jour : « Aux Portes de Boucheville – 5,3 km – 1h50 – dénivelé 230 m ». Bizarrement et avant même que l’on emprunte le bon itinéraire, notre ami Virus, à la fois canin et câlin est déjà là à attendre dans la bonne direction comme s’il savait déjà quelle balade nous avons choisie. En tous cas, lui est bien décidé à venir en balade avec nous et quant on passe devant « La Claire Fontaine » en empruntant le « Chemin des Pradillets », Virus a déjà pris 20 mètres d’avance et il nous attends assis sagement sur son arrière-train avec un petit air qui semble vouloir dire : « Eh les amis, il faudrait voir à accélérer un peu le pas ! » Arrivé près d’un bel oratoire, il a déjà tourné à droite et il va en être ainsi tout au long du parcours car s’il y a une réelle évidence, c’est celle de constater que Virus connaît pas cœur cet itinéraire « Aux Portes de Boucheville ». Il faut reconnaître qu’en suivant Virus, Dany et moi ne trouvons pas utile de suivre les marques peintes en jaune pourtant parfaitement présentes et visibles. Virus, lui, suit son propre balisage jaune, celui de ses traces d’urine qu’il laisse à tous bouts de champ et à intervalles réguliers en levant la patte. Le chemin s’élève bien vite et laisse entrevoir des vues magnifiques sur Vira mais aussi bien plus loin, vers les blanches Corbières et les 1.230 mètres de son point culminant le Pech de Bugarach, véritable mastodonte de calcaire vu d’ici. Mais étonnamment, c’est un autre sommet, le Sarrat Naout qui semble bien moins haut qui attire nos regards. Pourtant, point culminant lui aussi mais des Fenouillèdes cette fois, avec ses 1.310 mètres de hauteur, le Sarrat Naout n’a rien à envier au Bugarach et il domine remarquablement le paysage de son dôme roussâtre qui se dévoile au bout du sentier. Plus loin, c’est le Pech de Fraissinet qui découvre sa protubérance pelée telle une grande baleine à bosse qui flotterait sur un immense océan végétal. Après les pluies torrentielles des derniers jours, les abords du chemin sont de véritables champignonnières naturelles mais dommage car la plupart des champignons sont soit déjà véreux soit dangereux et inconsommables. Avec deux gros lactaires délicieux et deux gros bolets dont un excellent « bleuissant » trouvés dans la forêt, nous aurons plus de chance en début d’après-midi mais l’heure du pique-nique est déjà venue au grand dam de Virus qui se demande bien pourquoi tout à coup on s’arrête. Lui qui sans cesse marche avec 20 ou 30 mètres d’avance mais reviens aussitôt vers nous quand il nous perd de vue, accomplissant ainsi plusieurs fois le parcours, cette fois, il ne comprend pas cette halte impromptue. Il aboie, part en courant puis revient, dodeline de la tête comme pour nous dire : « eh que faites-vous, il faut y aller, c’est par là ! ». Puis il s’arrête et nous regarde de son air désabusé, surpris de nous voir nous installer sur la pelouse d’une clairière ensoleillée. Mais quand on sort les casse-croûtes, Virus n’est pas si bête que ça  et il comprend vite que s’il veut sa part de la collation, il a tout intérêt à venir s’allonger entre nous deux. Mais Virus, même en jouant les mendiants avec ses faux airs de chien battu, est bien difficile à contenter car quand on lui tend un morceau de notre sandwich, il délaisse le pain et préfère sans contestation aucune le jambon, le saucisson et le pâté. L’après-midi, nous reprenons la piste forestière qui zigzague dans une belle hêtraie où les vestiges de quelques cortals finissent de tomber en ruines. Si les hêtres déjà bien dégarnis de leurs feuilles sont les plus nombreux, quelques derniers feuillages d’autres essences luttent encore pour le titre de la plus belle couleur d’automne. Quand aux quelques pins et autres conifères, ils sont parfois les terrains de jeux de quelques écureuils joueurs, malicieux et très difficiles à photographier. Pour trouver du houx aux superbes boules rouges que nous sommes venus chercher, il nous faudra néanmoins sortir un peu des sentiers battus. Virus, lui, continue à nous montrer la route et s’agace de nos volte-face incessantes quand on se met en quête de chercher des champignons ou bien du houx ou quand je cours avec mon numérique derrière un écureuil. Puis, Virus repart de la plus belle des manières et semble apprécier quand on retrouve le parcours dont il connaît l’itinéraire aussi bien que le bout de sa « truffe ». A l’approche d’un joli chalet de bois, Virus part dans le pré comme s’il connaissait très bien les lieux mais ce dernier étant vide de tout occupant, il se ravise et reprend la course en avant de sa « folle » chevauchée dans la descente qui mène directement vers l’aire de pique-nique et le sentier botanique tout proche. Situé à moins de 200 mètres, on peut aisément coupler la découverte du sentier botanique de Vira à cette courte randonnée. A cette intersection de plusieurs chemins et après avoir retrouver le bitume sur quelques centaines de mètres, on va très rapidement le délaisser à nouveau en s’élevant parallèlement à la route forestière qui arrive directement de la Source des Verriers et descend vers le village. Nous, du village, on va en avoir une ultime et magnifique vue aérienne sur ce dernier tronçon du parcours qui, au travers d’un chemin parfois haut ou parfois creux, encadré qu’il est de terrasses de pierres sèches, nous emmène illico à Vira. Au village, Virus retrouve un petit dogue, bon pote à lui semble-t-il et ils vont finir ensemble et sans problèmes nos restes de casse-croûtes.  Mais quand l’heure de reprendre la route a sonné, c’est avec un petit pincement au cœur que nous regardons Virus courir derrière notre voiture en aboyant comme s’il voulait nous dire : « Revenez, ne partez pas, revenez !!! ». Ah, si nous n’avions pas tant de chats et si tu n’avais pas un gentil maître qui te laisse tout le loisir de gambader, nous aurions bien aimé t’adopter affectueux et attachant Virus ! Et puis Virus, il faudra bien que tu continues à montrer le chemin à tous ces futurs randonneurs qui viendront effectuer cette jolie randonnée qui figure en bonne place dans le guide « 34 randonnées en Agly-Verdouble » ? Pause pique-nique et recherches incluses, nous avons mis trois heures pour accomplir cet agréable circuit « Aux Portes de Boucheville ». Il s’adresse à tout le monde et peut-être l’occasion d’une agréable sortie familiale où jeunes et moins jeunes y trouveront leur compte. Carte IGN 2348 ET Prades - Saint-Paul-de-Fenouillet Top 25.

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