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Le Circuit champêtre de Fosse-Les Cabanes (66)

Publié le par gibirando

Ce diaporama est agrémenté de 4 musiques du compositeur russe Tchaïkovsky. Elles ont pour titres et sont interprétées : "La Valse des Fleurs Op. 71a, TH. 35: III" par l'Orchestre de la Suisse romande dirigé par Ernest Ansermet, "Valse sentimentale Op. 51, N°6" par The London Festival Orchestra avec le violoniste Josef Sakonov, "Pas de deux Op. 71, N°14" par The Mariinsky Orchestra dirigé par Valery Gergiev, "Le lac des cygnes, ballet suite Op. 20a, N°1" par l'Orchestre Budapesti MÁV Szimfonikus Zenekar dirigé par Marc Gorestein.

Le Circuit champêtre de Fosse-Les Cabanes (66)
Le Circuit champêtre de Fosse-Les Cabanes (66)

Quand j’ai préparé ce circuit pédestre de ma composition au départ du village de Fosse en pays Fenouillèdes, il n’avait pas de nom, mais pourtant une fois cette courte balade réalisée ce dernier est venu à moi comme une évidence.  Ici, la verdure, les paysages verdoyants et les aspects campagnards sont partout et il suffit d’ouvrir grand les yeux pour le constater et en être émerveillé. De ce fait, « Le Circuit champêtre de Fosse-Les Cabanes » me semblait totalement approprié. Pourtant lors cette préparation, je me suis souvenu d’une autre randonnée que j’avais intitulée « Le Circuit de Fosse par la Couillade de Ventefarine ». C’était en novembre 2012 soit presque 12 ans. Si les aspects de cette agréable balade consistant à cheminer la colline nord dominant le village étaient encore bien présents à ma mémoire, un autre élément plus sinistre y restait bien ancré également. Cet élément était la disparition inexpliquée de l’ancien maire qu’une plaque de marbre relatait au bord du sentier « Sébastien Pous disparaît ici le 29 mai 2008 ». Alors, j’ai cherché sur le Net si depuis du nouveau avait surgi dans cette triste affaire. Malheureusement non ou alors les informations judiciaires n’ont jamais percé ou ne sont jamais parvenues jusqu’aux médias. Alors bien évidemment sachant ce fait divers, on ne part jamais marché totalement serein dans un secteur où un tel mystère jamais élucidé est survenu. En ce 16 juin 2024, il n’est pas encore 10h quand nous rangeons notre voiture dans une ruelle située derrière l’ancienne cave du quartier Les Cabanes. Surprise de nous voir nous garer là, tout près de chez elle, une gentille anglaise nous adresse son plus beau sourire dès lors qu’on lui dit que nous ne sommes que de simples randonneurs. Le temps de nous harnacher convenablement et me voilà déjà en train de chercher la bonne formule pour démarrer, atteindre et traverser l’autre partie du village situé au pied de la colline de Ventefarine également dénommée la Roque sur la carte IGN. 10 bonnes minutes et plusieurs tergiversations vers la D.9 ou pas sont nécessaires avant de trouver la vraie ligne de départ qu’est la rue principale puis la route Saint-Martin (de Fenouillet). Finalement, la rue du Pujadou toute proche de notre stationnement était la bonne. Alors que le silence régnait dans le village, nos valses-hésitations ont engendré de la part de deux chiens des hurlements à réveiller les morts. Il vrai que chercher et vouloir en même temps photographier la Nature et les paysages magnifiquement verdoyants sont apparemment deux activités incompatibles. Fleurs, oiseaux et papillons, le tout en grand nombre à photographier, sont de freins permanents quand l’idée principale est d’abord de marcher. Dany qui se sent pousser des ailes, a retrouvé ses jambes de 20 ans et me distance en permanence. Par bonheur, elle ne connaît pas l’itinéraire et est contrainte de m’attendre à chaque intersection. Il y en a beaucoup en ce début de parcours et ça m’arrange. Plus difficile est la suite dès lors que le village est traversé et que le G.R.36 devient unique et rectiligne. Par bonheur, l’heure du pique-nique a sonné précocement dans son estomac et je parviens une fois encore à la rattraper. Si nous repartons dans une situation quasi similaire, elle décide de marcher moins vite et de m’attendre plus souvent. Après le col del Mas et la traversée de la D.9, l’itinéraire continue tout droit en s’élevant un peu pour se diriger vers un autre circuit bien connu des randonneurs : « la Source des Verriers au départ de Vira ». Dans cette montée, quelques plus ou moins proches panoramas me ramènent à d’autres innombrables balades faites dans ce joli secteur: « le Pech de Fraissinet, celui des Escarabatets, la Pelade, le ravin de Tulla, le vallon d’Aigues-Bonnes et bien d’autres randonnées autour de Fenouillet et de ses châteaux moyenâgeux. Vers le nord, le Pech de Bugarach redresse bougrement l’horizon. Un peu plus loin sur ce circuit, la longue échine verdâtre de la forêt de Boucheville sera bien heureuse aux souvenirs d’un Tour des Fenouillèdes réalisé en 2011 avec mon fils. Dieu que le temps passe vite me dis-je toujours en ces agréables circonstances. Quelques oiseaux jamais faciles à immortaliser, énormément de fleurs et de papillons, ce modeste et facile circuit est un bout de paradis en miniature. Je ne me lasse pas et ce d’autant que quelques fleurs encore jamais recensées viennent combler cette passion que j’ai pour la botanique. Un seul regret, ne pas avoir vu et donc pas photographié le rare Damier de Godart, également appelé Damier des Knauties (Euphydryas desfontainii), un papillon en voie d’extinction et hautement protégé par un arrêté du 23 avril 2007. Fosse et ses proches environs sont une des rares stations de cette espèce dans notre beau département des P.O. Il suffit d’ailleurs d’observer les plaques signalétiques des rues pour apercevoir ce papillon. Ce parcours est sans réelle difficulté, il faut simplement éviter de se diriger vers Vira, et notamment au bout de la ligne droite que forme le P.R « Source des Verriers », où il faut poursuivre le chemin tournant à gauche. Quand vers 14h45, on retrouve le hameau Les Cabanes, je dis à Dany « dommage, c’est déjà fini ! ». Cette randonnée a été longue de 8,3km. Les montées cumulées de 337m et le dénivelé de 209m entre le point le plus haut à 674m peu après l’intersection avec le parcours « Source des Verriers » et le plus bas à 465m près du pont enjambant le ruisseau de Fosse. Carte IGN 2348ET Prades – Saint-Paul-de-Fenouillet top 25.

 

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Le Circuit de Fosse par la Couillade de Ventefarine

Publié le par gibirando

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( N.B : J'ai commis une erreur sur la photo où j'ai mentionné un Euprocte des Pyrénées (Calotriton asper). Selon un spécialiste du Muséum d'Histoire Naturelle qui m'a contacté, il s'agit d'un Crapaud épineux (Bufo spinosus).
Ce diaporama est agrémenté de 3 musiques interprétées au piano par Ludovico Einaudi. Elles ont pour titre "Primavera", "Other Nature" (Trio Whitefree avec Robert Lippok et Ronald Lippok ) et "Divenire".
LE-CIRCUIT-DE-FOSSE"
Voir taille réelle

Même si j’en fais une description plutôt précise, je suis enclin à dire que ce circuit de Fosse par la Couillade de Ventefarine, vous pourrez sans problème l’aménager à votre guise. En effet, les pistes forestières, chemins et autres sentiers y sont si nombreux que vous aurez l’embarras du choix quand à la boucle et à la distance que vous aurez décidé de parcourir. Moi, c’est une version plutôt longue (17 km) que je vous propose car une fois encore, nous avions ce jour-là, Dany et moi,  des « fourmis dans les jambes » et j’avais donc décrété que nous remplirions cette journée de novembre, qui selon la météo, s’annonçait si belle. Elle le fut, avec un ciel plutôt bleu, même si quelques rares cirrus et cirrostratus avaient décidé d’être de la partie, histoire d’enrober cette agréable balade d’un halo blanchâtre et de ternir un peu mes photos avec un moins de luminosité qu’à l’habitude. Mais les « fourmis » de nos jambes ne furent pas la seule raison à allonger inconsidérément cette boucle et surtout, à emprunter longuement le bitume dès le départ de Fosse. En effet, dans ma mémoire d’autres animaux étaient encore bien présents car il y a quelques années, alors que je randonnais dans ce secteur entre Saint-Martin-de-Fenouillet et Fosse, j’avais constaté un nombre incalculable de salamandres et de tritons dans les quelques fossés et poches d’eau qui jouxtent la petite route entre les deux hameaux. Je ne sais pas si les fortes pluies des jours précédents y étaient pour quelque chose mais dans une même poche d’eau, j’avais aperçu des dizaines de ces amphibiens urodèles. Ce jour-là, n’ayant pas d’appareil photo, je n’avais pas pu immortalisé cette vision assez insolite de nombreuses salamandres et tritons dans un même trou d’eau. En réalité, s’il s’agissait bien de Salamandres communes (salamandra salamandra), les tritons aperçus étaient sans doute des Euproctes des Pyrénées (Calotriton asper) reconnaissables à leur peau marron verdâtre très rugueuse. Comme il venait également de pleuvoir quelques jours avant cette randonnée, c’est avec la ferme intention de photographier cette scène assez rarissime et étrange que j’avais décidé d’emprunter sensiblement le même parcours et donc longuement le bitume en direction de Saint-Martin-de-Fenouillet. Il faut l’avouer, le résultat ne fut pas à la hauteur de mes espérances mais je suppose que les conditions climatiques, ensoleillement, hygrométrie, hydrométrie, températures de l’air et des eaux, etc… ne furent sans doute pas exactement les mêmes que la première fois. Ceci expliquant cela. Toutefois, la déception ne fut pas totale non plus car j’ai néanmoins pu photographier une Salamandre commune dans un fossé non loin du bord de la route. Malheureusement cette salamandre fut bien plus preste que moi et je n’eus pas le temps de prendre un second cliché en rapproché qu’elle avait déjà rejoint les profondeurs de la poche d’eau. Si cette salamandre fut le seul amphibien vivant que j’eus l’occasion de photographier ce jour-là, le bitume, lui, était suffisamment jonché de nombreux cadavres de salamandres et d’euproctes pour me confirmer la réalité d’une certaine abondance de ces animaux dans ce secteur des Fenouillèdes. Il faut simplement espérer que la circulation routière ne soit pas trop meurtrière et qu’au cours de leurs activités le plus souvent nocturnes de nombreux animaux soient épargnés afin que leur existence et surtout leur espèce se perpétuent. Pourtant, il faut reconnaître que cette petite route vicinale que nous avons cheminée est vraiment peu fréquentée car tout au long des 2.500 parcourus sur l’asphalte, nous n’avons pas vu un seul véhicule. Quand au village, nous n’y avons croisé personne non plus. Je suppose que ces amphibiens arrivent sur cette route, depuis la toute proche Matassa, rivière dont le débit est régulier tout au long de l’année. Si bien évidemment, les salamandres et autres tritons ne vous intéressent pas vraiment, vous aurez intérêt à rester sur les chemins de randonnées pour rejoindre au plus vite la Couillade de Ventefarine. Pour cela, vous aurez quitté Fosse en partant vers l’est et vous aurez eu le choix entre deux itinéraires bien plus courts et rapides que le mien. Soit un petit sentier matérialisé par une pancarte « Cauciel », P.R. balisé en jaune, qui, à la sortie de Fosse, part immédiatement à gauche en direction de Ventefarine, soit vous emprunterez le G.R.36 (balisage blanc et rouge) c'est-à-dire la route bitumée sur 1.200 mètres environ jusqu’à un premier panonceau indiquant Le Vivier et Saint-Martin. Quelques mètres plus loin, vous aurez à nouveau le choix entre deux autres itinéraires, soit le G.R.36 qui continue vers l’est ou mieux, un autre petit chemin qui rejoint le Sentier d’interprétation géologique des Hauts de Taïchac que nous avons pris nous-mêmes un peu plus tard. Peu après l’ancien four à chaux, il faut simplement prêter attention à un croisement qui part nord-ouest en direction de la Couillade de Ventefarine pour ne pas poursuivre inutilement le sentier d’interprétation. Comme toutes les diverses curiosités remarquables présentes sur les cartes, ce lieu-dit de la Couillade de Ventefarine est symbolisé sur la carte IGN par une étoile rouge à  cinq branches. Aussi quand vous l’aurez atteint sans doute vous poserez vous la question de savoir qu’elle est vraiment cette curiosité ? Y êtes-vous passé à côté sans la voir ? A-t-elle disparue à jamais ? Il y a bien sûr depuis ce sommet de cette longue crête de la Roque des vues admirables sur l’interminable synclinal de Saint-Paul, la Vallée de la Boulzane, les Corbières et le mythique Pech de Bugarach mais rien qui ne justifie vraiment que les géographes y aient campé une étoile à cet endroit-là sur leurs cartes. Si tous les topographes se mettaient à dessiner des étoiles rouges pour chaque beau panorama rencontré, les cartes en seraient complètement remplies et on ne verrait plus que ça ! Alors, la Couillade de Ventefarine, c’est quoi exactement ? Le mot « couillade » n’est pas un mot ou un nom très utilisé dans le langage courant. Pourtant amusez-vous à le taper dans Google et vous verrez qu’il y a plus de 3.500 sites comportant ce mot mais assez peu si on y adjoint le mot « Ventefarine ». Si vous analysez les résultats, vous constaterez qu’une immense majorité de ces 3.500 sites concernent les Pyrénées ou les Corbières mais par contre, je n’ai trouvé aucune explication historique ni aucun commentaire concernant notre objectif du jour. Quand à la toponymie du mot « couillade », elle est relativement facile à trouver et tout le monde semble à peu près d’accord pour la transcrire comme étant « un large col herbeux ». Elle serait donc la version occitane de notre « collade » ou « collada » catalane. Quand au nom propre « Ventefarine », j’ai déjà eu l’occasion de vous en donner une interprétation lors d’une récente randonnée au « Moulin de Ribaute » et je l’avais traduit comme étant le nom d’un lieu où l’on séparait la farine du son, opération que l’on appelle « blutage ». Il semble que je n’en étais pas très loin car selon l’historien Jean Tosti, il s’agirait plutôt de l’opération de « vannage » qui consistait à séparer les grains des restes de pailles et des poussières diverses. Cette opération nécessitant un vent favorable, on avait pris l’habitude de l’effectuer sur une colline où une aire bien ventée était présente (Le temps de la moisson site Internet de Jean Tosti). C’est ainsi que l’on trouve encore de nombreux « Ventefarine » ou « Bentefarine »  dans notre beau département (Vinca, Duilhac, Estagel, Néfiach, Maury, etc…) mais également en Ariège et bien plus loin aussi puisqu’on en trouve dans la France entière. Enfin, on peut imaginer que ce mot ait été une transformation du mot «ventarinada» qui en occitan signifie une bouffée de vent. Alors, bien sûr, un fois le circuit accompli, vous me direz que sur cette crête, vous n’y avez rencontré ni « col herbeux » ni « aire de vannage ou de battage du blé » ?  En êtes-vous bien sûr ? Il faut bien sûr se projeter de nombreuses années voire siècles en arrière mais en cherchant un peu au bord du sentier, on trouve assez facilement une vaste zone plane et les pierres taillées et écroulées d’une vieille ruine près d’un petit monticule rocheux. C’est la Couillade de Ventefarine. Bien sûr, cet emplacement où s’effectuait le « vannage » est aujourd’hui largement envahi par les chênes verts mais ces quelques ruines ensevelies sous la végétation sont les restes certains d’un vrai patrimoine historique. De plus, cet endroit est le seul de toute la colline à avoir un accès avec l’autre versant donnant sur le vallon de la Boulzane que l’on atteint grâce à un sentier aujourd’hui seulement connu des commandos qui viennent s’entraîner ici lors de marches nocturnes. A l’époque, il est presque certain que les paysans des deux versants de la Roque venaient y battre leur blé. La Couillade, c’était un vrai col ! Après cette découverte, il faut poursuivre le sentier en restant sur celui situé au plus haut et au plus près de la crête. Dans le cas contraire, vous redescendrez directement à Fosse mais quand on veut faire un circuit, ce n’est pas vraiment l’idéal ! Il s’agit d’un étroit sentier pas toujours merveilleusement débroussaillé mais praticable car le plus souvent emprunté par les chasseurs et les ramasseurs de champignons du coin. Vous y rencontrerez quelques vieilles bornes du temps où l’on confiait les levés topographiques aux Officiers d’Etat-major. A l’occasion de quelques trouées, de belles vues se dévoilent des deux côtés de la ligne de crêtes. Le Canigou et les Pyrénées d’un côté et de l’autre, le Bugarach et les Corbières. Ce petit sentier finit par atteindre une pinède où une large piste file à droite toujours au milieu des pins. Ici, pendant que Dany ramassait sur les talus quelques excellents lactaires délicieux, moi, je me suis mis à courir derrière un petit écureuil roux qui a finalement accepté mon appareil photo trop occupé qu’il était à finir de grignoter une pomme de pins. Ici, au bord de cette piste, on y remarque aussi une sinistre pancarte mentionnant l’étrange disparition du dénommé Sébastien Pous le 29  mai 2008. Agé de 84 ans, l’ancien maire de Fosse s’est littéralement volatilisé et le mystère reste entier car on ne l’a jamais plus revu. Ah ! Si les écureuils pouvaient parler ! Quelques mètres plus loin, on retrouve une variante du G.R.36 et une autre pancarte indiquant la direction du Col del Mas qu’il faut suivre sur 400 mètres environ jusqu’à une autre intersection de chemins : sur la droite, le Col del Mas et sur la gauche, pour un retour plus rapide vers Fosse par le G.R.36 si vous le souhaitez. Au Col del Mas, on traverse la D.9 et l’on poursuit tout droit en empruntant une large piste qui monte et laisse entrevoir de jolies vues sur la commune de Fenouillet, ses châteaux médiévaux, sur le verdoyant Vallon d’Aigues-Bonnes, le Pech de Fraissinet et la Serre de la Quière. Entre maquis et bois de résineux, on poursuit cette piste DFCI F39 jusqu’à rencontrer un nouveau panneau de randonnée indiquant la Source des Verriers, Ici, on ignore la direction de cette jolie balade déjà expliquée dans ce blog pour emprunter à gauche le large chemin herbeux qui file au milieu de prés très souvent plantés d’une multitude de champignons et notamment d’énormes Agarics des jachères (Agaricus arvensis). Ces Rosés des prés qui exhalent un fort parfum d’anis et que l’on rencontre surtout à l’automne ne sont pas les meilleurs champignons du monde car souvent un peu spongieux quand ils sont trop gros, mais ils s’adaptent merveilleusement et très facilement à de multiples sauces ou recettes de cuisine. Le sentier rectiligne descend, laisse entrevoir des vues panoramiques lointaines et finit par atteindre une nouvelle jonction de chemins. Une fois encore, on ignore l’itinéraire de la Source des Verriers qui file vers Vira et on lui préfère la piste DFCI F43 qui part à gauche en direction des Cabanes. Le chemin zigzague un peu, laisse sur la gauche un grand hangar en bois et on atteint très vite le hameau. Partie basse du village de Fosse puisqu’on y trouve la mairie, la traversée des Cabanes est très rapide car à vrai dire, il n’y a pas grand-chose à visiter. Il suffit de rejoindre le haut du village que l’on aperçoit au pied de l’oblongue « serre » et notre magnifique balade automnale autour de Fosse se termine quelques minutes plus tard. Le parcours effectué est long de 17 kilomètres environ pour un dénivelé très modeste dépassant à peine les 200 mètres mais comme indiqué en avant-propos, vous pourrez raccourcir ce circuit et l’adapter à votre guise. Certaines parties étant un peu embroussaillées et d’autres caillouteuses, bonnes chaussures de marche et pantalons longs sont vivement recommandés. Enfin si l'Histoire de Fosse vous intéresse, je vous conseille la lecture des quelques bulletins municipaux que la commune a édités. Carte IGN 2348 ET Prades – Saint-Paul-de-Fenouillet Top 25.

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