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combe buis

La Boucle de la Combe Redonde à Port-la-Nouvelle

Publié le par gibirando

Ce diaporama est agrémenté de 4 morceaux de musique extraits d'une playlist YouTube intitulée "Baroque Mix". Ils ont pour titres et interprètes : "Emotional Violins"  de Rafael KruxDavid Krulic y Orchestralis"Piano Passacaglia" de Mango Audio"Baroque Harpsichord and Strings" de Rafael Krux, David Krulic y Orchestralis et "Violinist Playing in the Snow" de Oleg Semenov.

La Boucle de la Combe Redonde à Port-la-Nouvelle

La Boucle de la Combe Redonde à Port-la-Nouvelle


 

Après le calcaire du « Sentier du Charbonnier », 7 jours plus tard, j’avais décidé de partir randonner vers celui de « La Combe Redonde »(*), boucle au départ de Port-la-Nouvelle que j’avais découverte en 2014 lors d’un inoubliable « Tour pédestre du Golfe Antique » en 3 jours. Oui, en ce 24 avril 2023, printemps oblige, j’avais décidé de rester dans les Corbières et la garrigue. Ici, cette dernière est prénommée « Haute ». La Garrigue Haute. Bien qu’ayant toujours eu un mal fou à identifier cartographiquement les limites du Massif des Corbières par rapport à leurs différents qualificatifs ;  on trouve tellement d’appellations avec « orientales », « occidentales », « centrales », « basses », « hautes », « méridionales », « maritimes », « catalanes », « du Languedoc »  « d’Alaric », j’en passe et des meilleures ;  j’allais passé grosso-modo des Basses-Corbières aux Corbières dites maritimes. En descendant ainsi de quelques échelons altimétriques, j’avais l’espoir d’y découvrir une faune,  et surtout une flore, quelque peu différentes à celles du Sentier du Charbonnier, déjà si riches. Car là elle était mon idée première : recenser d’autres fleurs, nouvelles ou pas,  mais insolites de préférence, et bien sûr en photographier un maximum. En effet, contrairement à l’idée qu’on peut se faire du calcaire avec ses sols aux aspects secs et donc arides, d’innombrables plantes s’y complaisent en permanence et bien d’autres adorent y pousser le printemps venu. C’était donc cette flore-là, de ce calcaire-là, que j’avais bien l’intention de découvrir en choisissant cette boucle.  Ici, ce calcaire, c’est celui du Massif des Corbières, datant du Crétacé dont le nom trouve son origine dans le mot latin « creta » signifiant «  craie » , roche sédimentaire calcaire comme chacun sait. Quant à cette « Combe Redonde », avant de partir j’ai essayé de savoir un maximum ce que l’on disait d’elle et ç’est comme ça que j’ai appris qu’il s’agit en fait à la fois d’une doline (*) mais également d’un ruisseau, les deux géologies étant peu éloignées l’une de l’autre. Le fond de la doline est désormais occupé par une vigne et les abords du cap Roc qui la domine sont truffés d’une bonne dizaine de blockhaus mais la boucle en question n’y passe pas. Quant au ruisseau situé un peu plus au nord,  j’ai appris que des « carriers » (*) y avaient vécu au début du siècle dernier afin d’extraire du marbre mais ils ont aussi activement participé à produire des moellons pour la construction, des bordures de trottoirs, des mausolées sans oublier la construction des jetées et autres digues du port de la ville. Voilà ce que j’ai appris de ce secteur que je vais partir découvrir. Si côté « idées », « objectifs » et « infos à connaître »,  les boucles sont bouclées, celle de « La Combe Redonde » reste  à accomplir. Il est 9h15 quand je range ma voiture sur le parking du lieu-dit « La Combe des Buis ». Je connais bien les lieux car outre mon passage lors de la dernière étape du « Sentier du Golfe Antique », j’étais revenu avec Dany en décembre 2021 lors d’une autre balade intitulée « La Boucle de la Garrigue-Haute et des Eoliennes depuis Port-la-Nouvelle. » Alors bien sûr, qui dit « décembre » dit « hiver » et qui dit « hiver » dit « flore très restreinte ». Cette fois, ce n’est pas du tout le cas. Des fleurs, il y en a partout et avec une incroyable variété. J’en photographie tellement que je ne vois pas l’instant où je pourrais démarrer cette balade. Finalement, je me dis que des fleurs il y en aura bien d’autres ailleurs, alors je file en direction de la table d’orientation que je connais déjà fort bien mais qui présente l’avantage d’offrir un panorama unique sur Port-la-Nouvelle, la mer et tous ses alentours proches ou lointains quand il fait beau. Finalement, et après ces quelques décamètres, je constate que la plupart des fleurs vues au départ sont là aussi un peu partout. Je démarre enfin. Elles se raréfient un peu, certaines disparaissent mais d’autres continuent à être bien présentes. C’est les cas de jolies asphodèles mais aussi des ails roses et des aphyllantes de Montpellier. Comme j’ai déjà pas mal rempli la mémoire de mon appareil-photo, j’en cherche des différentes, des nouvelles voire des carrément moins visibles. Il faut dire qu’ici or mis d’être aux aguets de la Nature, il n’y a pas grand-chose à découvrir d’autre. La table d’orientation, quelques vestiges en béton plus ou moins disséminés de l’occupation allemande lors de la seconde guerre mondiale, de rares ruines et les murets avachis d’un agropastoralisme désuet et surtout des postes de chasse. Alors là des postes de chasse, je vais en voir. ça ira du plus rudimentaire élevé en pierres sèches au plus confortable avec siège capitonné et moquettes en guise de parures mais surtout de chausse-trappes. S’il y a tant de postes de chasse, c’est parce que ce plateau calcaire de la Haute-Garrigue est bien connu pour être le lieu de passage migratoire parmi les plus  « top » de toute l’Aude ou presque. Je ne parle pas bien sûr d’une immigration humaine mais d’une avifaune très diversifiée se chiffrant parfois en milliers d’individus dont malheureusement beaucoup n'arrivent jamais à destination  car trucidés par les chasseurs. Sans compter bien sûr les sangliers qui n’ont aucun mal à trouver refuge dans ce dédale karstique et végétal. Alors bien sûr,  si photographier des sangliers m’intéressent,  en voir restent très aléatoires, et de ce point de vue, les oiseaux et les papillons font partie de mes desseins un peu plus accessibles. Autant l’avouer, la chance m’a souri une fois de plus,  mais parfois je me demande  si marcher en étant en permanence aux aguets de quelque chose comme je le suis n’est pas « générateur » et donc finalement « productif » ? Fleurs en grand nombre, des papillons et des oiseaux, quelques tarentes et des criquets toujours très craintifs, voilà la faune qui a été visible au cours de cette agréable balade printanière. Pour le reste, on découvre vers la fin du parcours les anciennes carrières que l’érudit audois Marc Pala nous décrit avec force détail dans ses « Archives du sensible ». Si ici, les carrières sont faites de calcaire et de marbre, ses archives à lui sont des mines d’or culturelles que l’on ne se lasse pas de lire tant on y  apprend de choses. Des « choses » qui présentent l’avantage d’être très souvent liées à des balades pédestres possibles. Ce fut le cas ici. Grâce à lui et au botaniste Olivier Escuder, qui une fois encore m’a bien aidé dans la détermination de toutes mes fleurs, je n’ai pas « marché idiot » et comme là aussi était mon intention, j’ai terminé cette balade amplement satisfait. Je ne l’ai pas mesurée personnellement avec mon GPS mais de manières assez étranges on trouve sur le Net bon nombre de distances bien différentes allant de 7,5km jusqu’à de 10,5km. Alors, j’ai mesuré le parcours tel que je l’ai réalisé à l’aide de mon logiciel CartoExploreur et voilà les principales données obtenues : distance parcourue 8,6km incluant mes quelques « sorties de route » (table d’orientation, postes de chasse, vignoble). Points les plus élevés 90 à 91m environ, point le bas 2  à 5 m environ soit un dénivelé approximatif de 86 à 82 m. Carte IGN 2547OT Durban-Corbières – Leucate – Plages du Roussillon Top 25.

(*) Combe Redonde : Si j’ai commencé par m’intéresser à la toponymie du « mot » Redonde, j’avoue ne pas avoir chercher longtemps pour trouver la bonne explication que l’on peut résumer par le mot  « rond ». L’occitan et le portugais (redonda),  l’espagnol (redondo au masculin ou redonda au féminin) en sont les plus proches phonétiques.  Le remarquable site « vousvoyezletopo » explique tout ça en détail bien mieux que je ne pourrais le faire.  J’ai ensuite très vite perçu que la Redonde avait un lien très étroit avec la géologie, le mot « combe » le précédent ne laissant planer aucun doute à ce sujet. Toutefois, si les principale cartes IGN classiques et topographiques mentionnent le ruisseau, celles mentionnant la doline située plus au sud sont à chercher dans les plans IGN que j’utilise peu ou carrément jamais sur le Net (Géoportail). C’est d’ailleurs de cette dernière façon que je l’ai trouvée sur le site suivant : https://www.yumpu.com/en/document/read/54787177

Alors certes ce site-là évoque le Cap Romarin dans son ensemble et ses proches alentours, il est également un peu plus technique mais on y apprend pas mal de choses sur le plan géologique, historique et anthropologique.

Enfin plus intéressante encore ; enfin pour moi ;  fut la lecture du texte écrit par Marc Pala à propos des  « carriers de la Combe Redonde » qui vivaient là à proximité du ruisseau dans la première moitié du 20eme siècle. C’est d’autant plus intéressant que l’itinéraire de la boucle y passe tout près et permet de fixer visuellement les décors et ainsi de les rapprocher de la lecture préalable. On se souvient donc du cabanon délabré, du grand mur, espèce de grande rampe qui y monte, des grottes à portique, des murets, des anciennes carrières, etc…..Autant d’éléments permettant de s’imaginer une vie d’antan. Oui, cette Combe Redonde est restée dans ma tête comme une « redondance » bien après la fin de cette jolie boucle. J’espère que cette « redondance »  m’aura permis de ne rien oublier.  

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La Boucle de la Garrigue-Haute et des Eoliennes depuis Port-la-Nouvelle.

Publié le par gibirando

Ce diaporama est agrémenté de 3 chansons du groupe Gold. Elles ont pour titre : "Plus Près Des Etoiles", "Calicoba" et "Capitaine Abandonné". 

La Boucle de la Garrigue-Haute et des Eoliennes depuis Port-la-Nouvelle.

La Boucle de la Garrigue-Haute et des Eoliennes depuis Port-la-Nouvelle.

Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour un plein écran.

 


 

En cet après-midi du dimanche 12 décembre, quelle « bonne » raison avait pu nous entraîner vers Port-la-Nouvelle et plus particulièrement vers ce vaste plateau karstique dominant la ville et qu’on appelle la « Garrigue-Haute » ? Certes, j’étais passé là en septembre 2014 lors de la 3eme étape d’un mémorable Sentier du Golfe Antique, mais la franchise me contraint à dire que ce n’est pas là que j’avais vécu les moments les plus intenses de ce tour pédestre en 3 jours et en solitaire ! Alors l’envie de marcher en changeant de décors ? Les fortes pluies des jours précédents qui nous avaient contraints à un confinement forcé ? Faire face à ces mots que l’on redoute depuis trop de temps déjà et que l’on essaie par n’importe quel moyen de contrarier ? Probablement un peu tout ça ! Sans trop de raisons valables, voilà donc comment est née cette balade pédestre que j’ai intitulée « La Boucle de la Garrigue-Haute et des Eoliennes depuis Port-la-Nouvelle ». Après quelques tergiversations, et parce que j’essaie, mais en vain, de me remémorer les lieux où je suis passé à pied en 2014, il est déjà 13h30 quand nous rangeons notre voiture au pied du lieu-dit « La Combe des Buis ».  Amplement industrialisé, avec ses innombrables pylônes, transfos et réseaux électriques, l’endroit n’a rien de folichon, mais il présente l’énorme avantage d’être agencé de très nombreux panonceaux directionnels de randonnées. Ces panonceaux, je les reconnais bien et notamment celui intitulé « Les Etangs - Tour du Golfe Antique ». Je le reconnais d’autant mieux qu’après 3 jours de marche et 80 km, c’était le premier et donc le seul que j’avais rencontré à quelques décamètres de l’arrivée ! Un comble bien évidemment ! Parmi les autres signalétiques, deux m’intéressent au premier chef : « Sigean 7,7km et Sentier Cathare (GR367) ». Voilà la direction que nous allons suivre, non pas jusqu’à Sigean, mais jusqu’au lieu-dit « Les Eoliennes » car bien évidemment c’est une boucle de ma composition que j’ai prévu de réaliser. Bien que 3 ou 4 voitures soient déjà garées, nous ne rencontrerons personne sur notre parcours. Il est vrai qu’il y a un P.R du nom de « Boucle de la Combe Redonde – 10,6 km » qui est plus clairement mentionné que ma propre boucle qui ne l’est que partiellement ! Ajoutons à cela un vent du nord ; cers ou tramontane je ne sais jamais ? ; un peu décourageant car soufflant ici en de violentes rafales et c’est un élément non négligeable à laisser quelques randonneurs dominicaux devant leur poste de télévision. Entre un vent violent et un grand ciel bleu, le second a eu notre préférence et c’est aussi pour ça que nous sommes là. Bien vu si j’ose dire, car le premier va énormément faiblir au cours de notre balade. Jolies tables d’orientation, beaux panoramas à 180° vers la mer, Port-la-Nouvelle et les étangs, de rares fleurs et quelques vestiges d’un passé parfois paisible ; puits, cabanes et bergeries ; parfois guerrier ; blockhaus, tourelle, tranchées : sont les premiers centres d’intérêts de cette boucle. Si les premiers ont servi à des travailleurs courageux, par bonheur les seconds vestiges n’ont jamais été utilisés entre 1943 et 1945. Les Allemands qui pensaient qu’un débarquement interviendrait avaient construit un système défensif sur les côtés méditerranéennes françaises du nom de Südwall, mais ici ce mur ne servit jamais à rien. Plus on pénètre l’intérieur de cette « Garrigue-Haute » et plus la foulée devient alerte car il ne reste quasiment que des paysages à se mettre dans les yeux. Par bonheur, au sein de ces derniers, on ne perçoit plus grand-chose de l’incendie de septembre 2017 qui a ravagé la moitié de la végétation de ce vaste plateau. La Nature a repris ses droits. Pour compenser cette monotonie et flâner un peu, j’en suis à recenser les plantes de la garrigue et à tenter de surprendre les quelques rares passereaux que l’on peut apercevoir. Le tout photographiquement il va sans dire ! Pourtant, le plateau est loin d’être plat et les décors loin d’être « insipides ». On y trouve quelques ravines et des dolines que des eaux séculaires ont réussi à creuser. On y rencontre même des parcelles de terrain encore travaillées car visiblement labourées. A l’horizon derrière un voile laiteux, on peut apercevoir côté « mer » la falaise de la Franqui et son cap Leucateles Albères et  le cap de Creu et côté « montagne » et bien plus loin encore le Massif du Canigou amplement enneigé. Quelques vieux puits, des cabanes ruinées et de nombreux murets nous rappellent qu’il fut un temps où ce lieu, malgré son immense âpreté, était plus largement exploité par des hommes vaillants. Ils pouvaient être bergers, boscatiers ou « carriers ». L’Histoire de Port-la-Nouvelle nous apprend que la jetée et les canaux ont été construits avec les pierres d’ici. L’arrivée au champ d’éoliennes nous fait entrer dans un autre monde. On prend soudain conscience que la vie passée ; celle de nos aïeux ;  ne reviendra sans doute plus. Les éoliennes ? Belles, pas belles, utiles ou pas, rentables ou pas, si oui pour qui ? Si les mêmes questions qu’en 2014 auraient tendance à ressurgir dans ma tête, j’ai tout de même appris depuis qu’elles étaient largement subventionnées avec nos impôts mais le plus souvent vers des sociétés étrangères. Alors je tire un  trait sur tout ça et tente d’oublier mon questionnement. Les éoliennes  sont là, certaines tournent, d’autres pas. A cause du vent qui souffle encore copieusement, je me demande bien pourquoi certaines sont à l’arrêt ?  Un point c’est tout ! Assez étonnement, je remarque un mirador de chasse au beau milieu du champ et tout près d’une éolienne, ce qui tend à prouver que la sempiternelle querelle «éoliennes » et « chasseurs » n’a pas encore trouvé de véritable solution. Tout le monde campe sur sa position et occupe le terrain. Les chasseurs savent bien que la Garrigue-Haute est un haut-lieu des passages migratoires des oiseaux. Les derniers décomptes officiels de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) mentionnent un couloir où passent annuellement plus d’un million de passereaux, 1.500 cigognes et plus de 40.000 rapaces, sans compter les espèces sédentaires. Les chiffres des oiseaux abattus, comme les grives ou les palombes sont absents. Pour les premières, ces 4,5 à 5 millions de grives qui seraient tuées en France chaque année quant aux secondes si le chiffre national est sensiblement identique voire supérieur à celui des grives, One-Voice estime de 20 à 30.000 les différents prélèvements audois dont 5.000 sur la seule commune de Leucate. (Source One-voice.fr du 20/02/2022). Malgré ces chiffres mentionnés par des associations sérieuses, on en trouve sur Internet qui sont deux à trois fois supérieurs. Quant aux sangliers, il y a belle lurette qu’ils ne jouent plus les Don Quichotte car ils ont compris qu’il n’est pas utile qu’ils se battent contre ces moulins à vent dont ils n’ont rien à craindre. Si les oiseaux appréhendent les éoliennes et les chasseurs, les sangliers ont plus à craindre des chasseurs. Ainsi va la vie sur la Garrigue-Haute. A la côte 83 de la carte IGN, nous stoppons et faisons demi-tour pour revenir à la côte 93. Là, nous empruntons un chemin qui laisse une ancienne et vaste bâtisse ruinée sur la gauche. Ses deux larges arcades encore bien debout laissent imaginer qu’elles étaient utiles à des passages de groupes, c’est-à-dire à troupeaux.  Ancienne bergerie probablement ?  Premier randonneur rencontré mais à V.T.T ! Puis un étroit sentier prend le relais. Il file d’abord sur une crête, offrant quelques vues lointaines vers Sigean et les Corbières maritimes puis il réintègre le plateau avant de longer le lieu-dit « La Castanière ». Faut-il voir dans ce nom un lieu planté de « châtaigniers » ou bien un quelconque risque de « castagne » ? Si châtaigniers il y a eu, ils ont disparu mais les risques et les mesures de prévention sont là, constamment mentionnés : « Danger – Carrière – Tirs de mines », « Entrée interdite », longue barre d’amoncellements rocheux et clôture grillagée sont là pour décourager ceux qui auraient un esprit aventureux voire carrément irréfléchi. Le sentier longe la vaste carrière des Ciments Lafarge où qu’on se le dise « il est interdit d’entrer ».  Moi, avec plus ou moins de réussite, je m’aventure à essayer de photographier les nombreuses fauvettes qui semblent avoir fait leur cette frontière si « périlleuse » pour les « non-ayants-droits ».  Finalement, malgré le vent, l’impossibilité à immortaliser tous les volatiles aperçus, la dense végétation que certains occupent, 5 à 6 espèces d’oiseaux viennent s’enregistrer dans la mémoire de mon appareil-photo. Je n’en espérais pas tant. La boucle se referme. Le vent s’est presque totalement calmé. Un couple de randonneurs marche en sens inverse du nôtre. Ils ont laissé tomber leur programme TV ? Il est 16h15, ils viennent de démarrer et pour nous cette balade dominicale se termine. Revenir au printemps pour découvrir la flore de ce plateau ? Faire « la Boucle de la Combe Redonde » ? Pourquoi pas ? Telle que racontée ici, cette boucle a été longue de 9,2km pour des montées cumulées de 206m et un dénivelé de 120m entre le départ à 10m d’altitude et les éoliennes à 130m. Carte IGN 2546 OT Narbonne Top 25.

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