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roc redoun

Le Sentier de Découverte du Crest Petit et Les Comes à Baixas

Publié le par gibirando

Ce diaporama est agrémenté de 2 chansons des Beatles en version instrumentale jouées par le Riga Recording Studio Orchestra. Elles ont pour titres : "The Long And Winding Road" et "Mother Nature's Son".

Le Sentier de Découverte du Crest Petit et Les Comes à Baixas

Le Sentier de Découverte du Crest Petit et Les Comes à Baixas

Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour un plein écran.


 

L’expression qui dit « qu’à toute chose malheur est bon », je pourrais presque l’accommoder à ce « Sentier de découverte du Crest Petit » à Baixas. En effet, sans la Covid et les mesures restrictives prises par le gouvernement, il est fort probable que Dany et moi n’aurions  jamais découvert ce tout petit parcours pédestre, pourtant tout près de chez nous. Pour randonner, nous avons toujours tendance à ignorer la proximité pour aller voir bien plus loin et le plus souvent bien plus haut. Quoi de plus normal après tout ? Actuellement, certains hommes ne dépensent-ils pas des milliards pour aller dans l'espace et même sur Mars ? Restons plus modestes, cette balade est gratuite !  Il faut savoir que sur Internet, ce parcours est le plus souvent présenté comme « le sentier de découverte du patrimoine vigneron ». Ce patrimoine vigneron, c’est celui du Domaine Dom Brial, cave coopérative ô combien renommée bien au-delà des frontières de notre beau département des P.O et même de la France. Jugez plutôt. Dom Brial regroupe 247 coopérateurs qui exploitent 2 100 hectares de vin du Roussillon, pour une production annuelle moyenne de 85 000 hectolitres (extrait du site Dom Brial). En 2020 et pour la seconde année consécutive, elle s’est imposée comme Meilleure Cave Coopérative de France au Berliner Wein Trophy et la Cave du Roussillon la plus récompensée au Concours Général Agricole (extrait d'un article de l'Indépendant du 30/06/2020). Le sentier, lui, est une vitrine commerciale grandeur nature, disposant de panneaux d’informations et d’un système d’audio guide permettant de fournir toutes les explications nécessaires aux oenotouristes. Enfin tout ça, je suppose que ça fonctionnait avant l’apparition de la Covid ! A mi-parcours, il y a une petite aire de pique-nique et une table d’orientation est présente au point culminant (210 m). C’est donc ce petit sentier que nous avons découvert par hasard une première fois car ce jour-là notre idée première était de relier Baixas à Calce.  Nous avons changé notre fusil d'épaule et avons donné la préférence à ce petit parcours dans sa version « originelle et vigneronne ». Puis nous y sommes retournés quelques semaines plus tard dans une version que j’ai jugée utile de rallonger et qui au départ devait nous amener une nouvelle fois jusqu'à Calce. Une tendinite à un  genou m'obligea une fois encore à ne pas aller jusqu'à Calce. C’est donc cette nouvelle version plus longue mais quand même un peu réduite par les circonstances que j’explique ici. En ce 17 février 2021, elle va bien au delà du lieu-dit « Crest Petit » (Petite Crête) et se poursuit par la piste forestière qui traverse « Les Comes » (Les Combes), piste déjà empruntée lors d’une autre balade que j’avais intitulée «  le Roc Redoun et les Coumos de la Quirro » A vrai dire, les variantes et les découvertes possibles sont multiples : aller visiter Calce bien sûr, monter jusqu’au Roc Redoun (Roc Redon), visiter la chapelle Sainte-Catherine de Baixas et l’ancienne carrière de marbre, etc…Notre version est donc des plus simples. Il est vrai que ce jour-là je voulais privilégier la découverte de la flore et de la faune de ce secteur et de cette saison pré-printanière. Nous y avons passé du temps ; avec l'assentiment compréhensif de Dany ; mais le résultat a été conforme à mes espérances.  En effet, n’est-ce pas assez rarissime de voir au cours d’une même petite balade un lapin de garenne et une perdrix rouge auxquels on peut rajouter quelques habituels papillons et passereaux et même un criquet de surcroît égyptien ? Telle qu’effectuée (trace rouge sur la carte), cette balade a été longue de 5,7km environ. Le dénivelé est très modeste puisque le départ est à une altitude de 112m et la table d’orientation au Crest Petit à 210m. Précisons aussi que le départ ne s'effectue pas de Baixas même (bien que ça reste possible !) mais d'un chemin qui se trouve à droite de la D.18 direction Calce. Carte IGN 2548OT Perpignan – Plages du Roussillon Top 25.

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Le Roc Redoun (328 m) et les Coumos de la Quirro depuis Baixas

Publié le par gibirando


Ce diaporama est agrémenté de 3 grands standards du jazz qui ont titres et interprètes : "Stormy Weather" par Charles Mingus, "Deep Purple" par Art Tatum et "A Foggy Day In London Town" par Lester Young.
Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour un plein écran.

Après les fêtes de fin d’année et quand le mois de janvier démarre, je ne sais pas vous, mais moi, j’ai à la fois des fourmis dans les jambes tant la marche commence à me manquer et à la fois la flemme de partir loin pour me dégourdir les jambes surtout si la météo d’hiver n’est pas très propice à la  randonnée pédestre. Alors que faire ? D’un côté, j’ai envie de marcher et de tenter de perdre les quelques kilos de trop que m’ont fait prendre le foie gras, les chocolats et autres riches victuailles des réveillons, et de l’autre, je n’ai pas vraiment le désir, sous un ciel incertain,  de me « taper » trois à quatre heures de voiture pour faire une balade en montagne de quatre à cinq heures. Alors, il m’est venu une idée : regarder la carte IGN de Perpignan et déceler la balade balisée la plus proche autour de chez moi, avec si possible un « bon petit » dénivelé. Et bien sûr, j’ai trouvé ! Il s’agit du Roc Redoun (328 m) qui signifie rocher rond, situé à 12 kilomètres à vol d’oiseau de Perpignan et que l’on peut gravir depuis divers points de départ. Ce n’est bien sûr, ni le Canigou ni le Carlit mais j’ai trouvé un joli circuit qui part du beau village de Baixas, emprunte le chemin dit « des Coumos ou Coumes », passe par le non moins joli hameau de Calce (dérivé du mot « cal » signifiant « rocher », ce nom à la même origine que les mots  « calcaire, chaux », et ça parait une évidence au regard de la géologie du coin !) et grimpe au roc avec une multitude de découvertes que je ne soupçonnais pas. Personnellement, connaissant déjà le village de Baixas, j’ai démarré sous un ciel maussade et une redoutable tramontane depuis un carrefour qui se situe 250 mètres juste après la chapelle Sainte-Catherine (déjà décrite dans ce blog avec Notre-Dame de Pène). Là, il suffit de suivre le balisage jaune qui emprunte une voie carrossable et  bitumée qui file sans détour vers Calce. Le Roc Redoun plus connu des vététistes et des chasseurs (à ne pas confondre avec le pic Redoun (2.677 m) dans le Haut-Conflent, qui lui domine le GR.10 et les gorges de la Carança) est en surplomb sur votre droite. Bien qu’en grande partie asphalté, ce chemin entre vignes et collines, bordé de nombreux amandiers et de quelques oliviers sauvages, n’est pas lassant car il s’élève doucement laissant découvrir derrière soi et dans ce vallon qui s’entrouvre de jolis panoramas vers Baixas et Perpignan, et bien plus loin encore, vers la Méditerranée et les Albères. Seul dans ce décor dépouillé, ce jour-là, mon attention a été mise en éveil par d’innombrables passereaux et ma progression s’effectue au même rythme que celles de plusieurs étourneaux, grives, alouettes et autres chardonnerets qui s’envolent à tire d’ailes au fur et à mesure que j’avance sur ce parcours. En ce jour de janvier plutôt terne, or mis l’ocre de la terre et les différents verts de la végétation, les seules vraies touches de couleurs sont offertes par quelques jaunes ajoncs ou de bleus romarins en fleurs. Au moment où le chemin se stabilise puis redescend régulièrement vers la Serre de Calce, sur la gauche, le Canigou et les autres sommets pyrénéens surgissent à l’horizon. Au passage, on remarque une multitude de constructions de pierres sèches dont plusieurs casots, puits, orris ou autres cabanes dont celle magnifiquement restaurée dite de « Las Coumes ».  Quand le large chemin des Coumos se termine avec la fin de ce petit vallon que je viens d’arpenter, il n’y a rien de plus normal quand on sait que les mots « coume, coumes, coumos » ont la même étymologie que le mot « combe ».  Alors une coume, c’est une combe, un vallon ou une petite ravine. A ce carrefour, deux solutions sont offertes : soit, on ne connaît pas Calce qui se trouve sur la gauche et je conseille vivement d’aller découvrir ce joli hameau soit on poursuit à droite en suivant les indications on ne peut plus claires d’un petit panonceau jaune précisant le Roc Redoun. Calce est à moins de 500 mètres et avec ses jolies ruelles anciennes, son église avec son beau clocher et son vieux château du XIIeme siècle, il est évident qu’on ne regrette pas cet agréable petit détour, d’autant qu’un Bistrot du Pays « Le Presbytère » peut accueillir le visiteur tout au long de l’année pour un sympathique déjeuner ou plus simplement pour étancher sa soif. Pour le Roc Redoun, il faut ensuite revenir sur ses pas et grimper vers cette longue colline aride que l’on a longée depuis le départ. Cette colline, elle s’appelle « les Coumos de la Quirro » et on peut fort légitimement la traduire en « Combe des rochers » tant il y a de pierres ici. Une fois à cheval sur cette croupe rocailleuse qui s’intitule La Cresse, les paysages se dévoilent de toutes parts : sur l’autre versant vers la Vallée de l’Agly, vers la Tour del Far, la montagne de Tauch et plus globalement les Corbières où l’on peut distinguer les châteaux cathares de Quéribus et Peyrepertuse et encore un peu plus loin, le Pech du Bugarach et les premiers sommets ariégeois enneigés. A l’horizon, toujours cette longue chaîne de montagnes qui s’étire des Albères aux Pyrénées en passant par les pics vallespiriens, le Massif du Canigou, celui du Coronat et du Madres et tout en s’élevant dans ce paysage presque quasi lunaire jusqu’aux pylônes du Roc Redoun, c’est peu à peu, toute la vaste Plaine du Roussillon que va se dérouler comme un tapis devant nos pieds. Au regard de la modeste altitude de ce roc, on peut s’étonner de la beauté du spectacle entrevu sur cette multitude de panoramas aperçus mais en y réfléchissant, n’est-on pas à la même hauteur que le sommet de la Tour Eiffel ? D’ailleurs, en installant leurs antennes hertziennes au sommet de ce roc, les sociétés de télévision et les radios ne s’y sont pas trompées et elles savaient que rien n’arrêterait leurs ondes, leurs images et leurs musiques. Moi, avant de redescendre vers ma voiture sur un sentier toujours aussi pierreux, la seule mélodie que j’ai entendue, c’est celle d’une violente tramontane soufflant à 100 km/heure et qui sifflait stridente et métallique dans les câbles et les haubans de ces immenses antennes et pylônes d’acier. Cette musique, sortit tout droit d’une espèce de hard rock « heavy metal », ici  on aurait pu très justement l’appeler le « rock Redoun ». Plusieurs chemins sont proposés pour descendre vers Baixas mais personnellement, j’ai choisi le plus simple et le plus court qui traverse en son milieu le Pla de la Vila par une agréable petite pinède. On rejoint la piste où se trouve l’ancienne carrière de marbre bleu et il suffit de poursuivre pour retrouver l’ermitage de Sainte-Catherine. Dans ce secteur, il faut néanmoins faire attention car en cette saison, il est amplement fréquenté par les chasseurs à plumes et c’est sous un déluge de détonations de tirs que j’ai rejoint ma voiture. Ce circuit peut être réaliser en moins de 3 heures et un peu plus selon le temps qu’on aura consacré à la visite de Calce. Un peu plus aussi, si on décide de partir de la cité de Baixas et de la visiter également. Les deux villages méritent vraiment qu’on s’y attarde. Cartes IGN 2548 OT Perpignan-Plages du Roussillon et 2448 OT Thuir-Ille-sur-Têt Top 25.

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Notre-Dame de Pène et la chapelle Sainte-Catherine de Baixas

Publié le par gibirando

Ce diaporama est agrémenté de deux chansons interprétées par Florent Pagny. Elles ont pour titres et auteurs : "Caruso" de Lucio Dalla et "Silenzio E Pace" de Daran Jean-Jacques et Giunta Giuseppe

 
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Avec cette balade que j'ai intitulée "Notre-Dame de Pène et la chapelle Sainte-Catherine de Baixas", voilà une randonnée très intéressante pour moi, car pour une fois je ne suis pas dans l’obligation d’effectuer plusieurs dizaines de kilomètres en voiture pour en rejoindre son point de départ. Et pour cause, puisque Notre-Dame de Pène ne se situe qu’à quelques encablures de mon domicile. Pour vous la distance sera peut-être un peu plus longue, mais j’espère que vous serez tout de même intéressés par cette chapelle très originale qui mérite vraiment qu’on la découvre. Chapelle, ermitage, sanctuaire, les 3 appellations ont eu leur raison d'être. A l’origine, c'est-à-dire au Xeme ou XIeme siècle certainement, elle avait été construite en même temps qu’un château qui avait été érigé, juste au dessus, au Roc Redoun (328 m). Au Moyen-âge, ce château était certainement chargé de surveiller la venue d’éventuels agresseurs en provenance de la vallée de l’Agly. Au fil des ans, le château, devenant inutile, il finit par disparaître, mais la chapelle, elle, lieu d’ermitage et de pèlerinage traversa les siècles. Elle fût restaurée et sert désormais de lieu de rassemblement que l’on appelle « aplec » dans notre belle région. Le site est situé après Cases-de-Pène à moins d’un kilomètre du village sur la gauche de la D.117, en direction d'Estagel. En démarrant du petit parking, vous ne serez pas étonné d’apprendre que « Pène » signifie « rocher » tant le décor dans lequel elle s’inscrit est rocailleux et aride. Malgré une sente dallée au bon dénivelé qui se hisse entre quelques jolis oratoires et de nombreuses plantes grasses et cactus dignes de Jacques Dutronc, monter jusqu’à Notre-Dame de Pène ne sera qu’une simple formalité. Voilà pourquoi, j’ai rallongé et transformé cette courte visite par une balade beaucoup plus longue qui va nous amener jusqu’à une autre chapelle, un peu moins insolite mais pas moins intéressante, celle de l’ermitage Sainte-Catherine de Baixas, qui selon les textes historiques, daterait tout de même du XVeme siècle. Cette balade est d’une grande simplicité car le sentier parfaitement balisé en jaune part plein est en direction du rocailleux Coma Pregon. Le sentier s’élève en dominant Cases-de-Pène et la vallée de l’Agly. Au loin, se dévoilent les collines arides des Corbières catalanes où prédominent la Tour del Far avec en dessous la verte forêt domaniale du Bas-Agly. Après de courtes « montagnes russes », le chemin se hisse au dessus de quelques vignes, le dénivelé s’accentue et retrouve une large piste qui grimpe au Roc Redoun dans le sens opposé, c'est-à-dire plein ouest. De là, l’horizon recule en direction de la mer, de Perpignan et d’une grande partie de la plaine du Roussillon. Mais vous n’aurez pas à monter au Roc Redoun, car après le grand portail de la carrière de calcaire, il vous faut prendre de suite à gauche sur un large chemin qui descend dans le boisé Pla de la Vila. Les panonceaux étant nombreux, vous ne devriez avoir aucun mal à arriver à l’ermitage Sainte-Catherine. Au passage, et avant d’arriver à la chapelle, vous rencontrerez quelques vestiges : ceux d’une vieille tour qui surplombe magnifiquement Baixas ou bien ceux de l’ancienne carrière de marbre blanc/bleu. Ce marbre, qui en son temps, a donné à la commune ses heures de gloire car il fût exporté dans le monde entier et participa ainsi à la construction de nombreux et grandioses édifices comme le Sanctuaire de l’Immaculée Conception de Washington ou plus près de nous le Palais des Rois de Majorque. Le retour peut se faire par la même piste où bien par un étroit sentier qui s’élève plein nord après la chapelle. Il longe la carrière de calcaire et finit par aboutir sur la piste prise à l’aller. Si vous avez le temps, vous pourrez remplir cette journée par une visite de Cases-de-Pène ou bien de Baixas, où pourquoi pas des deux cités à la fois. Grâce à leurs patrimoines historiques, une découverte de ces deux villages sera très enrichissante. Une fois encore et pour en savoir un peu plus sur ces lieux, je vous conseille l’intéressant et ludique site consacré au Roussillon :  http://histoireduroussillon.free.fr/   La randonnée que j’ai réalisée et que j’ai tracée sur la carte IGN est longue de 10 a 11 kilomètres environ. Cartes IGN 2448 OT Thuir-Ille-sur-Têt et 2548 OT Perpignan-Plages du Roussillon Top 25.

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