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anse paulilles

Le Circuit de l'Anse de Paulilles depuis la plage de Bernardi (Port-Vendres).

Publié le par gibirando

Ce diaporama est agrémenté de la merveilleuse musique "Cavatina" de Stanley Myers jouée ici et successivement par Gheorghe Zamfir (flûte de pan) puis par le guitariste Al Marconi dans une version arrangée personnelle mais extraite de la bande originale du film "The Deer Hunter" (Voyage au bout de l'enfer) de Michael Cimino.


Le Circuit de l'Anse de Paulilles depuis la plage de Bernardi (Port-Vendres).

Le Circuit de l'Anse de Paulilles depuis la plage de Bernardi (Port-Vendres).

Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour une plein écran.


 

Le lendemain de cette journée à l’Anse de Paulilles et donc de ce très joli petit circuit effectuée le 2 février dernier, voilà ce que j’écrivais sur ma page Facebook avec quelques belles photos à l’appui :

« Hier, et après la tempête Gloria, c'était une journée estivale à la gloire du soleil et de la chaleur. A l'Anse de Paulilles où nous étions partis pique-niquer puis balader, il y avait un monde fou. Un monde fou qui profitait bien de la plage, des petites criques tranquilles aux eaux limpides, des bains de soleils et parfois même, et pour les plus courageux, des bains tout courts. Parti la fleur au fusil, sans maillot ni serviette, j'ai longuement regretté de ne pas faire partie de ces derniers. Peut-être ce monde fou et un peu fou profitait-il comme nous du dérèglement climatique ? Avec plus de 30° au thermomètre, on est en droit de penser que pour un 2 février ce n'est pas très normal ! Dans les petits raidillons, les randonneurs suaient sang et eau, les oiseaux marins ou non marins semblaient apathiques, en pleine garrigue des massifs de fleurs et de flamboyants ajoncs et mimosas me faisaient regretter d'avoir cru un jour que j'avais pu avoir la main verte. Sur le chemin du retour, un demi-pression port-vendrais arriva à point nommé pour mettre fin à cette pépie qui avait eue raison de nos gourdes remplies seulement d’un litre d'eau fraîche. Oui, quelle belle journée nous avons passée !!!! »

Depuis, des événements tragiques et mondiaux se sont précipités à cause de ce fameux fléau viral auquel les scientifiques ont donné le nom de « Covid-19 », acronyme anglais de COronaVirus Infectious Disease 2019, (Source Wikipédia). En français, “Maladie infectieuse au Coronavirus 19”. Sorti de la ville chinoise de Wuhan, à ce jour encore, on ignore comment ce virus a pu si soudainement apparaître et se propager jetant toute la planète dans le pire des cauchemars. Afin de nous protéger, une période de confinement a été mise en place par nos gouvernants, période de confinement encore en cours à l’instant où j’écris ces quelques lignes. Alors bien sûr, à l’instant où j’ai réfléchi à cet article et quand je regarde derrière moi, je me dis que nous avions bien fait de profiter de cette magnifique journée d’hiver. Oui, en disant que nous vivions dans un monde de fous, je ne croyais pas si bien dire. Si sur le plan climatique, le monde est effectivement devenu de plus en plus fou, qui aurait pu imaginer qu’une pandémie virale telle que celle que nous vivons vienne s’y ajouter ? Non personne, n’aurait imaginé un « cataclysme » d’une telle ampleur, si rapide dans sa contagiosité et si désastreux dans ces effets sur l’humanité toute entière, tant sur le plan sanitaire qu’économique ou sociétal. Oui, profiter de l’instant présent, des bons moments, des superbes journées ensoleillées, voilà que nous en rêvons aujourd’hui car force est d’avouer que ce virus ne nous laisse que peu de répit. Pas de répit dans nos têtes, ni dans nos cœurs et encore moins en terme d’horizon quel qu’il soit ! Du matin au soir, nos pensées sont devenues « virales » et si un espoir demeure, c’est avant tout de voir le disparaître à jamais afin de retrouver notre vie antérieure ! C’est d’abord cet espoir que m’incite à écrire cet article, car cette petite boucle pédestre est si merveilleuse que je n’ose même pas imaginer que plus personne ne l’accomplira jamais. Alors, je la propose pour ça.

A Paulilles, site classé depuis l'aménagement de l'ancienne usine d'explosifs Nobel, le départ s’effectue de l’extrémité de la plage de Bernardi. Là, un panonceau précise qu’il s’agit du « Sentier du littoral » filant vers la plage de Balanti en 15 mn, vers le phare de Béar en 50 mn et vers Port-Vendres en 1h45. De ces 3 destinations, aucune ne servira vraiment de jalons à notre propre circuit, même si la première et la deuxième seront des centres d’intérêts amplement visuels. Le sentier, s’il est bien balisé et donc assez simple car il est longuement parallèle à la côte rocheuse, il n’en demeure pas moins que certains secteurs nécessitent du souffle, de l’attention et parfois même une grande prudence. Si la beauté des lieux oblige à de nombreux arrêts, la stèle d’un jeune pompier mort en service commandé et les hommages qui lui sont rendus nous rappellent que la Nature que l’on aime est fragile et que les hommes qui se battent pour la préserver, parfois au péril de leur propre vie, méritent le plus profond respect. Dès lors que le cap, le phare et le sémaphore de Béar sont en vue, il faut descendre puis remonter comme si nous allions nous y rendre. Là, et dès lors qu’un pinacle est atteint, espèce de plateforme terreuse et rocheuse, il faut retourner d’où on vient en empruntant une étroite sente qui part à gauche, laquelle cette fois reste très éloignée de la côte. Garrigue méditerranéenne, chênes verts et lièges, petites pinèdes, vignobles en pente, terrasses en pierres sèches, ce sentier finit par parvenir jusqu’à une piste beaucoup plus large. Entre vignes et mimosas, petits cabanons planqués dans des pinèdes, la piste assez longiligne se poursuit jusqu’à un casot tout en ciment. Une plaque en hommage à un certain Jean-Claude Le Parco y est apposée et on peut bien évidemment supposer qu’il fut l’heureux utilisateur de ce coin à la fois si sauvage et si magnifiquement merveilleux dans ses décors. Là, entre une vigne et un très mauvais muret composé d’amas de pierres sèches, on emprunte une piste qui descend droit vers l’anse de Paulilles, Tout au bout, le chemin tourne à droite et longe une haie de cyprès. Ces cyprès sont amplement occupés par quelques passereaux et notamment par des étourneaux qui de très loin sont les moins craintifs. S'ils quittent les cyprès à notre approche, c'est pour mieux nous observer depuis des câbles électriques. Les autres s'envolent et partent dans les vignes ou la garrigue. Je passe de longues minutes à tenter de photographier tous ces oiseaux. Entre échecs et réussites, ces tentatives se soldent avec 4 ou 5 photos plus ou moins réussies. La suite et la fin vers la plage de Bernardi devient d’une grande évidence. Ainsi se termine cette courte mais ô combien magnifique balade. Moi, qui suis venu tant et tant de fois à Paulilles, quelles que soient les saisons, pour y pratiquer la chasse sous-marine ou bien pour venir y pêcher à la canne à soutenir ou au lancer, jamais je n’avais pris autant de plaisir à  y venir pour marcher. Pourtant dieu sait, si je marchais aussi, avec mon attirail de pêche à la ligne ou sous-marine, cette dernière toujours rehaussé d’une ceinture de plomb de 9 kg, indispensable à ma flottaison aquatique car habillé de néoprène. Je suppose que l’âge aidant, et par la force des choses, les passions changent avec le temps. Il fut une époque où je prenais plaisir à extraire de leur milieu aquatique si merveilleux, de jolis (et bons) petits poissons, et des moins petits aussi. Mais aujourd’hui cette passion a quasiment disparu au profit de la seule marche à pied. De surcroît, je rechigne désormais à faire mal à la moindre « petite bête », alors à un poisson, je ne sais pas si je pourrais de nouveau ? Cette petite balade a été longue de 3,7 km pour des montées cumulées de 212 m. Le dénivelé très modeste est de 85 m, cette altitude sur la carte IGN étant matérialisée à l’endroit même où se situe le casot cité ci-dessus. En été, et malgré la distance plutôt modeste, il est impératif d’emporter de quoi bien s’hydrater. N'oubliez jamais que ce n’est pas la distance à parcourir qui fait la beauté d’une randonnée mais les beautés que l’on y perçoit et les plaisirs que l’on en retire. Carte IGN 2549 OT Banuyls-sur-Mer  - Côte Vermeille – Col du Perthus Top 25.

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Le Sentier du Cap Béar depuis Port-Vendres (Anse de l'Espelugas)

Publié le par gibirando


Ce diaporama est agrémenté de la musique de John Barry, bande originale du film "Out Of Africa" de Sydney Pollack.
LE-CAP-BEAR
CAPBEARIGN
Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour un plein écran.

Quand j'ai voulu écrire le récit de ce "Sentier du Cap Béar depuis Port-Vendres"  en me documentant à son propos, j’ai appris que ce lieu était un véritable champion. Un champion de vitesse ou tout du moins un recordman. En effet, lors de la fameuse et terrible tempête Klaus de janvier 2009, les vents ont soufflé au Cap Béar à la vitesse phénoménale de 191 km/h et dans le département des Pyrénées-Orientales, ce n’est que d’un cheveu qu’il a été battu par une rafale de 193 km/h ayant été enregistrée le même jour du côté de Formiguères. On est loin bien sûr du record national de 320 km/h détenu par le Mont Ventoux depuis 1967 et du record mondial de 484 km/h enregistré en 1999 au sein d’une tornade du côté de Bridge Creek en Oklahoma, mais au niveau de la mer, le Cap Béar est systématiquement sur le podium et s’y complait à chaque tempête. Les vents de 160 à 180 km/h ne sont pas rares et de ce fait, certains marins effectuant du cabotage en Méditerranée l’appréhendent et l’appellent même le « Cap Horn catalan ».  Le jour de notre balade, rien de tel et c’est sous un soleil radieux et accompagnés par une petite brise marine que nous avons démarré depuis l’anse de l’Espelugas, non loin de la jetée du port de Port-Vendres. Autant l’avouer, ce jour-là, nous n’avons battu aucun record et d’ailleurs ce n’était pas le but. Si l’on arrive de Perpignan depuis la route côtière D.114, il faut, pour rejoindre la jetée et le point de départ de la balade, faire le tour du port en se dirigeant vers la capitainerie. Là, on poursuit sur les quais puis une fois la D.86b atteinte, on suit les indications « Cap Béar » puis on continue en empruntant deux tunnels pour atteindre la jetée. Par la Nationale 114, on prend directement la D.86b filant vers le cap et la suite est la même.  La ligne de départ est là, à quelques mètres du restaurant le Gibraltar que j’ai connu dans le passé en bien meilleur état qu’aujourd’hui. Un poteau paré d’un panonceau de randonnées indique qu’il s’agit du Sentier du Littoral offrant diverses balades plus ou moins longues. La nôtre est mentionnée sous l’intitulé « Phare de Béar – 45 mn- 2km » et comme il s’agit d’un simple aller-retour autant dire que c’est une promenade plutôt facile pour tous les amoureux de la marche. Quand au point le plus haut du sentier, il est situé à 110 mètres d’altitude environ et de ce fait, inutile d’être très fort en maths pour calculer le dénivelé par rapport au niveau de la mer. Bien sûr, si ça vous chante, vous pourrez poursuivre votre balade bien après le Cap Béar en vous dirigeant vers les plages de Paulilles ou bien vers Banyuls-sur-Mer comme indiquait sur le panonceau. Dès le départ, un sentier caillouteux et schisteux très raide s’élève dans la garrigue. Il est d’ailleurs si raide qu’une rambarde et quelques escaliers faits de rondins de bois ont été aménagés pour faciliter l’ascension. De ce fait, on s’élève très vite et les jolies vues sur Port-Vendres et ses alentours apparaissent immédiatement. Dès que le sentier se stabilise, on profite de superbes panoramas bien plus lointains vers les Albères qui s’étirent et ondulent depuis la Madeloc jusqu’au Néoulous en passant par la Massane et le pic des Quatre Termes, le regard se posant finalement sur l’inévitable Canigou magnifiquement enneigé à cette époque de l’année. Le fort Saint-Elme tout proche constitue dans l’immédiat le repère final de ce tour d’horizon. Un peu plus haut, les vues sur les stations balnéaires et leurs interminables plages sableuses apparaissent. Très rapidement, on rejoint la petite route bitumée faisant le lien entre Port-Vendres et Béar. Il s’agit du bien nommé chemin du Cap Béar. Connaissant bien les lieux pour y être venu pêcher à de très nombreuses reprises, de jour comme de nuit, du bord et à la canne ou en chasse sous-marine (voir Mes Souvenirs halieutiques), j’emprunte le petit sentier de terre, qui sur la gauche, part en direction de la haute falaise rocheuse et de quelques maisons. Là, cachés dans la végétation et en surplomb d’impressionnantes criques déchiquetées, se trouvent quelques ruines aux formes arrondies, sans doute celles d’une vieille tour ou d’un ancestral fanal ayant servi bien avant la construction du présent phare.  Grâce à un nouveau panonceau, notre balade se poursuit et s’élève sur le côté droit de la route. La végétation se fait plus dense et si la garrigue reste essentiellement de type méditerranéen avec les cistes, les genêts, les romarins et les bruyères, on y remarque une incroyable diversité d’autres plantes que l’on a peu l’habitude de voir plus à l’intérieur des terres : armérias, camphorines, cristes, immortelles, passerines, soudes pour n’en citer que quelques unes parmi les plus communes. Bien évidemment, les plantes fleuries sont rares en cette saison. Quand à la faune, à cette époque de l’année, elle est essentiellement ornithologique avec l’emblématique goéland leucophée tournoyant dans un ciel azur mais on peut y voir aussi le grand cormoran raser la surface puis la crever pour d’incroyables apnées car leur régime alimentaire est essentiellement piscivore. La mouette rieuse, elle,  est plutôt présente à proximité du port. Dans les catégories plus légères, on peut avoir la chance d’apercevoir de nombreux passereaux plus ou moins craintifs et discrets comme le Monticole bleu, le Rouge-gorge, le Rougequeue noir et tous les petits oiseaux vivant embusqués dans les buissons comme le Tarier pâtre, les fauvettes ou le troglodyte mignon. Le sentier se poursuit sous le Fort Béar, construction militaire du 19eme siècle bâtie sur les fondations d’un édifice du maréchal Vauban. Cette forteresse avec vue imprenable sur la mer a toujours été au fil des siècles occupée par l’armée pour sa position hautement stratégique. A partir de là, la pointe du cap Béar s’avançant dans la mer apparaît plus nettement avec son sémaphore blanc et ocre et son phare de granit très légèrement en contrebas. La balade progresse d’ailleurs sur une crête laissant entrevoir les deux versants du cap. Sur la gauche, des petites criques dominées par de modestes falaises. Sur la droite et au premier plan, l’Anse de Paulilles et au loin, les Albères plongeant dans la « grande bleue » dans une succession d’autres pointes que sont les caps Oullestreil, Cerbère et plus loin Creus, visible à l’horizon dans une brume blanchâtre. Après un long muret de pierres sèches, dont on est en droit de se demander quelle fonction pouvait-il avoir, or mis celui de s’abriter des vents, le sentier descend tout droit vers le sémaphore, grande bâtisse de la Marine Nationale édifiée en 1861 et faisant à la fois office de surveillant local du trafic maritime et de station météo. Les visites n’étant pas autorisées, nous poursuivons vers le phare par un fugace raccourci. Un grand panneau en explique brièvement l’histoire et son fonctionnement. C’est ainsi que l’on apprend qu’il a été construit en 1905 dans du granit et du marbre rouge de Villefranche-de-Conflent mais qu’il n’est pas accessible au public lui non plus. Du coup, un peu déçus, nous prenons la décision de descendre vers la petite anse de Sainte-Catherine pour un agréable pique-nique. Nous allons y passer presque deux heures à flemmarder sous les étonnants rayons d’un soleil bien ardent pour un 14 janvier. A peine arrivés sur la grève, un majestueux goéland et un minuscule rouge-gorge ont immédiatement compris que les portes du « restaurant de la plage » venaient d’ouvrir. Bien à l’abri de la petite brise marine qui sévissait, nous sommes restés là à partager avec eux notre déjeuner au bord de l’eau. Si le rouge-gorge s’est régalé essentiellement de quelques grains de maïs extraits de nos salades, le goéland, lui, était moins difficile et il happait et ingurgitait tout ce que nous lui proposions.  Morceaux de pain, miettes de thon, blanc d’œufs et même des tomates cerises paraissaient à son goût. Mais pour eux comme pour nous, les bonnes choses ont malheureusement pris fin et dès le pique-nique terminé, les deux lascars avaient déjà compris qu’il était temps pour eux de filer sous d’autres cieux. Après ce merveilleux entracte que je n’ai pas manqué de photographier sous une myriade d’angles, c’est à regrets que nous avons jugé qu’il était temps pour nous aussi de lever l’ancre. Nous avons poursuivi le petit sentier qui file vers l’est et s’élève progressivement au dessus de la baie. Il remonte vers le phare, le rejoint et se poursuit ensuite vers la pointe extrême du cap. Là, après « les instants bonheur » que venaient de nous offrir les deux volatiles, nous eûmes droit « aux années malheur » avec la vision des innombrables et impressionnants vestiges de l’ancienne occupation allemande : blockhaus, bunkers, casemates d’observation, tranchées, batteries, casernements, baraques, abris, soutes à munition, etc…, toutes ces hideuses structures de béton, de ciment et de ferrailles étaient autant de preuves d’un passé que nous n’avions pas connu mais dont nos parents nous avaient raconté avec consternation l’horrible histoire. Il faut dire que 2.500 soldats germaniques ont séjourné là, tout autour de Port-Vendres, entre 1942 et 1944, dans l’attente d’un hypothétique débarquement qui n’a jamais eu lieu. Après ces découvertes martiales, il était temps cette fois de faire demi-tour pour revenir à notre point de départ. Nous fîmes le choix de l’asphalte de la route jusqu’à rejoindre le petit sentier initial descendant directement vers l’anse de l’Espelugas. Selon mon GPS, j’avais parcouru au total 5,4 km. Dany un peu moins préférant la « bronzette » sur la plage de Sainte-Catherine à la découverte des jolis cabanons. On regrettera que ni le sémaphore ni le phare ne soient visitables et ce d’autant que le phare est inscrit aux Monuments Historiques et que le Cap Béar, lui-même, est un site classé depuis 1978 et classé Natura 2000 depuis 2008. Ce site méritant attention et protection, nous avons été très étonnés de constater que la plage de l’Espelugas était jonchée de nombreux détritus et n’avait pas été nettoyée depuis très longtemps sans doute. Le parking était largement impraticable car envahi de galets, de gravas, de branchages et de déchets de toutes sortes, les poubelles étaient éventrées, les parapets fracassés et les restaurants sont dans de piteux états entre délabrement et abandon. Enfin tout ça est assez sordide et peu engageant et il faut bien admettre que rien n’est fait pour inciter les touristes à y venir et surtout à y rester. Heureusement la balade a été très belle et en plus, elle a été pour moi, l’occasion de me remémorer de très bons et multiples souvenirs. A coup sûr, il y en aura d’autres tant cette partie de la Côte Vermeille est pleine de merveilles. Allez messieurs les élus, quelques efforts sont à faire pour que tout soit parfait. Carte IGN 2549 OT Banyuls – Col du Perthus – Côte Vermeille  Top 25.

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