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zouzou

Zouzou pas chat sauvage pour un sou.

Publié le par gibirando

Ce diaporama est agrémenté de la musique d'Ennio Morricone et d'Alessandro Alessandroni "Forse Basta (version 4)", musique du film d'animation de Cesare Perfetto "Le tour du monde des amoureux de Peynet"


 

Les animaux de compagnie ont toujours accompagné notre vie de famille. Après avoir eu longuement une chienne qui s’appelait Titoune, les chats l’ont presque aussitôt remplacée. Il y a eu Minette, une vieille chatte qui est arrivée sans crier gare, puis Dany ayant participé à la création d’une association de protection animale « Les Chats d’Oc », les chats ont commencé à se succéder. En faire la liste est difficile car nous ne pouvions pas tous les garder mais les plus marquants ont été Tarzan, Milie (dont j’ai rendu hommage lors d’une balade visible sur mon blog randonnées), Noxi, Zouzou et la mère de ce dernier Chavache. Il y eut aussi ceux de ma fille qui avaient pour nom Kiwwie et Zeus et que nous avons connu très jeunes chatons. Kiwwie nous a quittée il y a quelques semaines et comme je l’aimais énormément, j’ai bien évidemment versé quelques larmes car elle aussi nous manquera.  Aujourd’hui, il y a Flip et Sissi. Si Tarzan et Milie eurent des destinées tragiques, le premier ayant carrément disparu du jour au lendemain et la seconde ayant été heurtée mortellement par une voiture, Noxi, Zouzou et Chavache vécurent chez nous très longtemps. Bien que d’horizons bien différents, ces trois chats étaient sensiblement arrivés à la même époque c’est-à-dire aux années 2002 et 2004 quant à leur décès, Noxi et Zouzou très souffrants car très vieux (16 et 18 ans), nous fûmes contraints de les euthanasier à 2 mois d’intervalles puisque le 24/01/2020 pour la première et le 17/03/2020 pour le second. Ces événements ont été très difficiles à surmonter tant ils avaient fait partie de la famille. Si lors du décès de Noxi, j’avais immédiatement éprouvé le besoin d’écrire sur elle et de trouver le temps de réaliser un diaporama musical YouTube (Noxi, les larmes sont toujours les mêmes), le départ de Zouzou fut pour moi si inattendu que ce travail de mémoire restait totalement à faire. Voici donc l’histoire de ce chat Zouzou ou plutôt ses histoires car il y en a eu deux. Lors de l’été 2002 et de retour de vacances, nous avions trouvé sa mère Chavache ; appelée ainsi par les enfants à cause de ses couleurs noires et blanches telles celles des vaches bretonnes voire normandes ; sous une tonnelle où je cultive des bonsaïs. Avait-elle trouvé l’endroit suffisamment « zen » pour accoucher là ? Toujours est-il qu’elle était bien là avec 3 minuscules chatons dont parmi eux le fameux Zouzou. Par bonheur, nous réussîmes à placer les 3 chatons dans des familles d’accueil dès la fin du sevrage. Deux partirent vers des horizons lointains et nous n’eûmes plus jamais de nouvelles quant à Zouzou, il fut accueilli chez un couple de jeunes voisins qui venait de s’installer et qui avait deux enfants en bas âges. Zouzou était censé devenir le confident et le miroir à problèmes de ces deux bambins, ce qu’il fit d’ailleurs à merveilles les premières années. Mais comme Zouzou a toujours aussi été très fusionnel avec sa mère, il faisait en permanence des allers et retours entre sa maison d’accueil et la nôtre. Sa mère Chavache, elle, était restée sauvage et n’acceptait pas d’entrer dans notre maison même quand les hivers étaient d’une extrême rigueur. Elle se complaisait dans notre jardin qu’elle ne quittait jamais mais il était difficile de la sociabiliser. La voir ainsi nous fendait le cœur et même si nous lui avions acheté une jolie niche, nous étions tristes de la voir constamment « sauvageonne ». Il nous fallut lui tendre un piège pour qu’elle entre enfin dans la maison qu’elle ne quittât plus jamais, ayant très vite compris qu’il était mieux pour elle de vivre au chaud que dans la froidure des hivers. Zouzou, lui, peu compliqué, continuait ses va-et vient entre ses deux lieux de vie. Mais les enfants grandirent et lui aussi. Or c’est bien connu, les chats aiment la tranquillité et ont besoin de dormir une grande partie de leur journée. Zouzou aimait par-dessous tout cette vie de « pacha », le plus souvent blotti contre les poils soyeux de sa mère. Sans doute que les enfants plus turbulents commencèrent peu à peu à l’agacer. S’il continuait à jouer de temps à autre avec eux et par habitude, il passait désormais plus de temps chez nous que chez nos voisins. Un beau jour, ces derniers nous annoncèrent qu’ils avaient fait construire une villa et qu’ils allaient très vite déménager. Finalement, en raison même du temps que Zouzou passait chez nous ; allongé sur nous ; ou le plus souvent encore auprès de sa mère, la question de son avenir ne se posa pratiquement pas. Il resta définitivement chez nous. De temps à autre, il partait encore chez nos voisins qui n’étaient déjà plus là et il s’éclipsait quelques heures sans doute par habitude. Quand de nouveaux voisins arrivèrent, il arrêta définitivement d’aller là-bas. Il grandissait et il s’accommodait de tout car il était simple de caractère et très câlin ; « pot de colle » même assez souvent. Le jour où sa mère disparût à jamais, euthanasiée elle aussi par contrainte d’un cancer généralisé, il la chercha pendant des semaines et des semaines. Elle lui manquait malgré les dires des vétérinaires qui nous disaient que les chats n’ont pas conscience de leur filiation. Si Zouzou n’était pas spécialement copain avec Noxi, il ne la repoussait pas. Il est vrai que Noxi était très nettement plus caractérielle. Lui s’était le pacha dans toute sa splendeur. Une fois sur nos genoux, il était difficile de l’en déloger. Tout lui allait bien même les pluies les plus torrentielles qu’il affrontait comme si de rien n’était. Il avait toujours aimé l’eau car tout jeune chaton, il jouait déjà sous les jets d’une arrosage automatique que nous avions installé au milieu du jardin. Noxi était plus active, plus énergique dans sa façon d’être et de se comporter, même si comme tous les chats sans exception elle avait ses longs moments de calme ou de dormance. Ils se supportaient mais en vieillissant ils s’acceptèrent beaucoup mieux jusqu’à jouer ensemble parfois voire à se lécher ou à coucher l’un contre l’autre des après-midi entières. Tout se passer pour le mieux dans le meilleur des mondes sauf que les années passaient bien trop vite et que les chats ont une vie bien trop courte. Si fin 2019, les affections furent soudaines pour Noxi dont la santé déclinât en quelques semaines, Zouzou, lui, avait une tumeur à la gorge au départ bénigne depuis quelques temps déjà. Parfois, il toussait, semblant s’étouffer puis les toux disparaissaient aussi vite qu’elles étaient arrivées. Après la disparition de Noxi, sa santé empirât très vite à son tour. J’ai toujours pensé que le départ de Noxi avait grandement affecté puis aggravé son état de santé. Leurs disparitions presque simultanées laissèrent une immense vide dans la maison même si quelques mois plus tard Flip vint le combler……J’avais toujours pensé que Zouzou avait été le chat le plus gentil que j’avais connu mais finalement je dois reconnaître que Flip l’égale sur ce plan-là. Une autre histoire d’amour a commencé même si la précédente avec le gentil Zouzou n'a jamais disparu…..

Zouzou, pas chat sauvage pour un sou, tu étais le pacha des matous.

Nous ne verrons plus ton regard noir, fixe et si doux,

Tes pupilles étaient des mots que nous cherchions constamment à traduire.

Alors tes yeux nous les mangions, nous les buvions. Nous les aimions car ils savaient séduire.

Finalement, nous avions compris qu’ils étaient l’incarnation même de l’amour.

Zouzou, pas chat sauvage pour un sou, tu étais le pacha du soleil.

Les rayons, tu les cherchais dans le jardin pour y poser ton lourd sommeil.

Te prélasser le ventre en l’air était ta destinée et tu as su en profiter.

Quel vide, tu vas laisser dans la maison que tu viens d’abandonner.

Finalement, tu étais l’incarnation même du dieu Râ, quel merveilleux destin pour un chat.

Zouzou, pas chat sauvage pour un sou, tu étais le pacha de nos matins.

Plus de poils soyeux à caresser, plus de miaous à apaiser, plus de câlins.

Oui, au paradis tu es parti et quel vide tu as laissé dans nos cœurs,

Après le départ de Noxi, ta copine de toujours et de nos similaires bonheurs.

Aujourd’hui, plus d’incarnations dans nos têtes,

Et seulement le souvenir de tant d’amours en fêtes.

De tant d’amours partagés. Merci à vous deux.

De nous deux. Gilbert et Dany.

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Minette ou beaucoup de bonheurs perdus....

Publié le par gibirando


Les gens qui ne possèdent pas d’animaux ne peuvent pas comprendre combien la perte d’un animal de compagnie peut être une grande période de tristesse et beaucoup de bonheurs perdus. A fortiori, ceux qui ne les aiment pas le comprendront encore moins. Avant-hier, notre chatte « Minette » nous a quitté pour s’envoler vers le paradis des chats. Il y a une douzaine d’années environ, Minette que les enfants appelaient également « Chavache » eu égard à ses taches blanches et noires telles celles des vaches normandes, nous l’avions récupérée au fond de notre jardin où elle avait élu domicile au début d’un été. Nous étions dans une période où nous n’avions plus d’animaux et sans doute, s’était-elle sentie en sécurité car en quelques années, nous venions de perdre notre chienne « Titoune » puis un vieux gros matou que nous avions appelé « Papichat » et que nous avions déjà récupéré dans le jardin. Tous les deux nous avaient laissé dans le désarroi car ils étaient morts de vieillesse presque successivement, enfin plutôt de maladies dues à leur vieillesse et dont nous avions souhaité abréger leur souffrance par une euthanasie effectuée dans les règles de l’art par un vétérinaire.  Au retour de nos vacances d’été, Minette avait mis au monde trois petits chatons tout simplement merveilleux que nous élevâmes pendant quelques mois avant de les placer auprès de personnes qui étaient désireuses d’adopter de gentils matous. Pour Dany et moi, l’image de ces trois petits chatons jouant avec leur mère ou avec les jets d’eau du système d’arrosage reste à jamais gravée dans nos mémoires et ce sont des moments de joies inoubliables. Ce fut un déchirement de nous en séparer et encore aujourd’hui, nous le regrettons parfois mais au bout de quelques mois, deux des trois chatons partirent sous d’autres cieux et le troisième prénommé « Zouzou » resta à proximité de chez nous chez des voisins qui l’avaient adopté un peu comme un « jouet » pour leur premier enfant qui commençait à grandir. « Minette », elle, resta au fond du jardin encore au moins quatre années. Il faut dire que Minette était une chatte qui avait une peur incroyable du genre humain et même si nous aurions préféré qu’elle intègre le domicile, nous n’y arrivâmes jamais malgré de multiples tentatives. Dès le premier hiver, nous achetâmes une niche très confortable uniquement pour elle mais un froid glacial sévissait et ce fut un tourment que de la voir errer dans le vent et le froid. Les deux hivers suivants furent moins froids et Minette s'était habituée à nous voir mais restait néanmoins très craintive. Le quatrième hiver fut de tous, le plus effroyable et le plus rigoureux. Les températures tombèrent pendant plusieurs semaines en dessous de zéro et de la voir se promener dans le jardin avec les moustaches gelées et des stalactites de glace pendant de ses lèvres et de son menton s’étaient pour nous quelque chose d'insupportable et un vrai crève-coeur  Plusieurs tentatives pour la piéger restèrent encore vaines mais cette fois, nous étions décidés à tout tenter pour parvenir à nos fins. Un matin, alors que la neige était tombée dans la nuit, Dany eut l’idée d’approcher la niche au plus près de notre baie vitrée. Minette, toujours très méfiante, hésita longuement à revenir dans sa tanière et ce malgré le froid. Elle finit quand même par se décider à entrer dans la niche et alors qu’elle était bien tranquille entrain de dormir, Dany sortit sans bruit, les pieds nus dans la neige et elle plaqua l’entrée de la niche contre celle de la baie vitrée. Il ne restait plus qu’à ouvrir la porte coulissante et Minette intégra la maison pour la première fois. Toujours très peureuse, elle resta cachée pendant plusieurs semaines dans un placard ne sortant que la nuit pour manger des croquettes et faire ses besoins dans une litière. Minette a toujours été une chatte très propre, peu exigeante et peu compliquée pour manger, des croquettes suffisaient amplement à son plaisir. Pendant les longs mois d’hiver et appréciant sans doute la chaleur ambiante, Minette ne demanda plus jamais à sortir de la maison. Elle continuait à avoir peur de nous mais elle savait néanmoins où était désormais son bien-être et son bonheur. Son bonheur allait devenir le nôtre car au fil du temps, Minette s’avéra être une chatte d’une gentillesse extrême avec tout le monde. Entre temps, d’autres chats avaient intégrés la maison. Il y eut d’abord « Tarzan » un chat roux, le sportif par excellence qui portait parfaitement son nom et qui arrivait à grimper sur les toitures en escaladant le seul crépis d’une façade haute de deux étages. Il s’évapora du jour au lendemain sans que nous ne sachions jamais ce qu’il était advenu de lui. Bien qu'il fut très indépendant, il savait être câlin aussi et sa disparation si soudaine nous laissa dans un grand désarroi. Puis, il y eut Milie que j’ai eu l’occasion d’évoquer dans ce blog lors d’un autre départ plein de tristesse puis il y eut enfin « Noxy », un chaton que notre fille avait trouvé dans un caniveau de Narbonne. Avec la douceur qui la caractérisait, Minette accepta tous ces autres chats sans problème. Dans la maison, des chats il y en eut bien d’autres, des chatons que Dany et moi élevions au biberon pour le compte de l’Association les Chats d’Oc de Saint-Estève mais des chats adultes de passage aussi comme P’tigrou, Nokia, Kiwwie, Zeus, Chloé, Windows, j’en passe et des meilleurs et Minette accepta toujours tout ce petit monde autour d’elle sans aucune difficulté. Zouzou, lui, ne quitta jamais sa mère étant plus souvent chez nous que chez les voisins qui l’avaient en principe adopté. Leur entente était fusionnelle et ils dormirent toujours encastrés l’un dans l’autre. Quand nos voisins, les maîtres de « Zouzou » quittèrent le voisinage pour partir sous d’autres cieux, ce dernier réintégra la maison qu’il n’avait jamais vraiment quitté. A Minette, tout lui allait bien pour peu qu’on la laisse tranquille et qu’elle puisse se prélasser au soleil. Elle avait eu si froid au cours des hivers où elle avait vécu dehors qu’elle en avait gardé des séquelles sous l’apparence de rhumatismes qui la faisaient souffrir et boiter bas. Elle adorait le soleil mais le soleil lui aussi lui joua un mauvais tour sous la forme d’un cancer de la peau qui peu à peu envahit une de ses oreilles et qu’il fallût malheureusement lui couper pour qu’elle survive le plus longtemps possible. Malgré, cette opération qui la gratifia du risible surnom de « Van Gogh », le cancer finit par atteindre également son nez. Nous avons toujours pensé qu’avant d’atterrir dans notre jardin, Minette avait été sans doute une chatte battue et bien que la crainte de l’homme était ancrée au plus profond de ses gênes, elle s’avéra être la chatte la plus câline qu’il soit. Une fois dans nos bras, elle se laissait caresser pendant des heures ronronnant de plaisir. Après les joies avec ses chatons et les tourments des premières années où elle vécut dehors, Minette nous apporta tendresse et bonheur jusqu’à ce samedi matin 15 février où on la trouva complètement épuisée après des vomissements sans fin et des convulsions à répétition. Elle passa le week-end à dormir, respirant très faiblement et difficilement, ne buvant plus et ne s’alimentant plus, ne faisant plus ses besoins. Ce lundi 17, dès la première heure, nous étions chez la vétérinaire et après divers examens, analyses et radios, en fin de matinée, le verdict tomba, impitoyable : un taux d’urée trop élevé bloquant le système rénal, un cancer de la peau très étendu sur le museau, des tumeurs peut-être cancéreuses dans le ventre et une fatigue extrême ne laissant rien présager de bon. Une fois encore et comme nous y avions été confrontés pour « Titoune » et « Papichat », nous étions pris entre les tenailles d’un acharnement thérapeutique sans peu d’espoir d’un retour à une vie normale et celle d’une horrible euthanasie d’un être vivant que nous aimions profondément. Une fois encore, nous fîmes à regrets le choix de cette solution définitive et extrême, ô combien difficile à prendre car pleine de sentiments de culpabilité. Comment pouvait-on donner la mort à un animal de compagnie aussi gentil et nous ayant apporté du bonheur puis accepter ce dilemme ?

Ce lundi 17 février vers midi, Minette s’est endormie pour toujours. Minette nous a quitté et avec elle des tranches de vie et de notre bonheur familial sont parties…

Le matin par exemple et ce depuis le début de ma retraite, elle se réveillait et avait pris l’habitude de me laisser sa place qu’elle avait occupée sur le canapé pendant la nuit me permettant ainsi de prendre confortablement mon p’tit déj sur un plateau devant la télé. Dès le p’tit déj terminait, elle remontait sur la canapé et venait se faire cajoler. C’était devenu un rituel et ce rituel me manque déjà.

Zouzou cherche sa mère partout et il ne sait plus où dormir et quand on sait qu’il dort au moins 16 heures au cours d’une journée, on imagine son désarroi et le vide qu’il aura à combler pour retrouver un semblant de vie normale.

Même « Noxy » qui n’était pas spécialement gentille avec elle, semble la chercher et elle parait intriguée par cette soudaine disparition.

Oui, c’est sûr, Minette va nous manquer à tous et pour longtemps……

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