Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

centre

Sous-France et souffrances, voyez-vous une différence ?

Publié le par gibirando

Sous-France et souffrances, voyez vous une différence ?

 

Je ne sais pas vous mais moi, à 73 ans, il m’arrive de plus en plus souvent de ne plus faire de différence entre souffrances et sous-France ?

La France va mal. Très mal. Dans de très nombreux domaines pour ne pas dire tous  : sécurité, justice, actes de violence et ensauvagement, trafics en tous genres et surtout de drogues et d’armes, éducation, économie, services publics, endettement, fraudes fiscales et sociales, immigration, communautarisme et perte d’identité, énergie maintenant et bien évidemment la santé. Quant au chômage et à l’emploi, Macron et ses acolytes ont une forte tendance à ne citer que les chiffres qui les arrangent oubliant une réalité beaucoup moins avantageuse et en leur défaveur avec 5,659 millions de demandeurs d’emploi dans les catégories A, B et C, sans compter les 1,897 millions de personnes inactives qui souhaitent travailler, mais qui ne sont pas considérées comme étant au chômage, faute de remplir les critères nécessaires. (Source Le Monde du 18 mars 2022). C’est donc 7,556 millions de personnes qui sont à la recherche d’un emploi pérenne soit plus de 10% de la population. Ajoutons les chiffres cataclysmiques de Mayotte souvent exclus de ceux du chômage national est la coupe est encore plus pleine. On est loin des 6 ou 7% dont nos ténors de la politique nous bassinent ! Alors certes, il semblerait que le chiffre de jeunes avec un contrat d’apprentissage qui était de 718.000 fin 2021 ait fortement augmenté et si c’est vrai c’est bien évidemment positif, même s’il faut attendre de voir si ces derniers se transformeront au maximum en contrats de travail. 6 sur 10 selon les chiffres donnés pour l'instant. Dans la réalité, ce chiffre de 718.000 a été sorti de celui donné pour le chômage à fin 2021 par le gouvernement, autre moyen de se faire mousser.

Si j’affirme depuis quelques années que la France va mal, je ne suis pas le seul à le dire. François Bayrou l’a dit il y a quelques jours lors d’une interview. Il est pourtant bien placé pour le savoir en sa qualité de haut-commissaire au Plan, poste où il a été nommé par le président Macron en 2020 et où il est censé réfléchir à ce qui ne tourne pas rond en France, à trouver des solutions, à les planifier en accord avec le président et son gouvernement. Or, il ne dit pas pourquoi la France va mal, il rajoute qu’elle pourrait aller bien mieux mais sans dire pourquoi et comment non plus. Enfin, tout cela pour vous dire qu’il parle pour ne rien dire comme il l’a toujours fait depuis qu’il est un élu de la République et donc un responsable parmi des tas d’autres qui vivent constamment et comme lui au crochet des contribuables que nous sommes. Ils en vivent grassement, sont responsables de cette chienlit mais n’ont jamais aucune solution pour la résoudre du fait même qu’ils ne savent pas pourquoi nous en sommes là ! Ils ont des œillères, souvent idéologiques c’est un constat ! Au jour où j’écris cet article, la France a encore explosé ses prélèvements obligatoires (fiscaux et sociaux) et devient sans doute le « Number One » de toute l’Europe en la matière. Pourtant, et malgré les vaches à lait que nous sommes, peu de choses fonctionnent correctement alors que bien évidemment ça devrait être logiquement le contraire. C’est également un constat dès plus navrant ! A titre de petit exemple et vous comprendrez pourquoi plus loin, la France a dans ses hôpitaux 34% de personnel administratif de plus que l’Allemagne ; et même 54% si on fait le calcul en temps plein ; et pourtant est-ce que ça marche mieux chez nous ? Laissez-moi en douter ! 

Enfin tout cela n’est qu’un préambule édifiant mais utile au problème que je vous soumets ci-dessous mais dont je doute être le seul à le rencontrer et sans doute à le dénoncer. En quelques mots, ce problème s’est l’impossibilité de joindre très souvent un docteur, une clinique, un service hospitalier au téléphone !  Certains docteurs refusent désormais des patients et si dans les médias, on parle beaucoup et souvent des déserts médicaux dans la ruralité, je pense qu’il y a des déserts médicaux tout court !

Voilà des expériences personnelles récentes. Mon épouse Dany souffre depuis plusieurs années de terribles douleurs aux hanches. Ces dernières années, les douleurs n’ont fait qu’empirer au point que parfois elle en pleure et il y a des jours où elle parle même de se flinguer car souffrant le martyr. En avril dernier, elle a passé 3 jours dans une clinique de la région pour toute une batterie d’examens (analyses, radios, scanner, IRM) où il n’a été décelé que de légères tendinites selon la conclusion succincte qu’elle en a eu. Or mis des séances de kiné et une infiltration d’anti-inflammatoires sous scanner qui n’ont pas été d’une grande efficacité dans la durée, aucun traitement médicamenteux de fond ne lui a été préconisé à sa sortie. De ce fait, ses terribles souffrances devenues chroniques demeurent. Sans solution apparente, sa médecin-traitant lui a donc conseillé de prendre un rendez-vous avec un centre anti-douleurs, lui précisant quand même qu’obtenir un rendez-vous rapide est le plus souvent un vrai parcours du combattant. Ce parcours du combattant, nous étions prêts à le réaliser mais sous la condition qu’on veuille bien nous répondre au téléphone, ce qui n’a jamais été le cas pour les 8 centres anti-douleurs que nous avons contacté. Oui, vous lisez bien, sur les 8 centres contactés, un seul a répondu pour nous dire que le numéro n’était pas correct et que nous étions dans un service de soins palliatifs. Les 7 autres n’ont jamais décrochés. Que faire ? Qu’avons-nous mal fait ?

Dans Google recherche, j’ai tapé « centre anti-douleurs » et j’ai trouvé un site à l’entête conjointe des Ministères de la Santé et de la Prévention et des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes Handicapés. Là, une carte vous permet d’accéder à votre région. En cliquant sur votre région, une page de centres anti-douleurs s‘affichent avec les coordonnées de chacun. Mon épouse a donc téléphoné à 4 centres tous situés dans des Centres Hospitaliers les plus proches de notre domicile. En vain, comme indiqué plus haut. Ces échecs l’ont découragée car je suis certain que  l’on aurait pu laisser le téléphone sonner pendant des heures sans jamais aucune réponse. Le lendemain, j’ai pris sur moi d’en appeler 4 autres sans qu'elle le sache. En vain également. Le parcours du combattant s’est transformé en guerre perdue d’avance ! Pourquoi ? Selon une source bien informée, il semblerait que tous ses services médicaux soient débordés au point que leurs secrétariats aient reçu comme consigne de ne plus répondre au téléphone ! Alors que fait notre ministre pour résoudre cela ? Est-il au courant même ? Pourquoi 34% de personnels administratifs de plus qu’en Allemagne si déjà les secrétaires ne répondent plus au téléphone ?  « Voilà une question qu'elle est bonne » comme aurait dit Coluche.

Quelques jours plus tard, ayant un soupçon de la Maladie de Lyme, j’ai eu besoin ; sur les recommandations de mon  médecin-traitant ; de téléphoner au Service des Maladies Infectieuses et Tropicales (SMIT) de l’hôpital. Là pareil, j’ai pendant 2 jours tenté de les joindre au téléphone mais en vain. Matin, après-midi et quel que soit l’horaire, jamais personne n’a répondu au téléphone. J’ai donc été contraint de m’y déplacer et bien évidemment j’ai constaté qu’il y avait un secrétariat avec 2 personnes. Une d’entre-elles m’a reçu, elle a fait une photocopie de la lettre de recommandation que j’avais de mon toubib et m’a promis que l’on me recontacterait au téléphone pour un rendez-vous plutôt rapide. Alors comme je veux franc jusqu’au bout, je dois admettre que cet appel est intervenu très vite, de même que le rendez-vous et c’est donc à mettre à leur crédit. Alors pourquoi dans ce cas de figure, les secrétaires ne répondent pas au téléphone ? Je leur ai bien évidemment posé la question puisque j'étais sur place mais en réponse je n'ai eu droit qu'à un petit sourire narquois.  Néanmoins, et parce que je suis à moins d’un quart d’heure de l’hôpital, j’imagine le patient qui habite à l’autre bout du département à une heure voire deux de l’hôpital et je me demande quelle attitude il aura en la circonstance ? Certains se déplaceront et d’autres pas sans doute ! Ces derniers resteront avec leurs souffrances comme mon épouse reste avec les siennes depuis des années.

Il y a quelques jours, nous avons rencontré une amie dans un supermarché. Elle a presque 90 ans et se plaignait elle aussi de l’impossibilité qu’elle avait parfois de joindre rapidement un docteur, un spécialiste, un service médical pourtant indispensable en raison de son âge et de ses affections. De ce fait, et en l’absence de réponse, elle nous expliquait qu’elle changeait régulièrement de médecin devant les défaillances de plus en plus récurrentes de ceux qu’elle connaissait ou avait connu jadis. Par bonheur, ses enfants l’aident dans les circonstances les plus critiques.

Oui, il y a un âge où les souffrances et les douleurs sont là et il est très difficile d’y faire face surtout dans la solitude. La France, elle, est entrain de devenir peu à peu un pays sous développé avec ses déserts médicaux comme si sa superficie était celle de la Chine ou de la Russie. Non, avec sa superficie, la France est un tout petit pays et il n’est pas très normal qu’on y trouve des déserts ; qu’ils soient médicaux ou autres. Non, cette situation désastreuse est due à des politiques désastreuses et ce, depuis 50 ans, et ce n’est pas en installant des immigrés dans le milieu rural comme veut le faire le Président Macron que nous résoudrons les problèmes factuels. Et puis, les demandeurs d’asile et autres migrants voudront-ils rester dans nos campagnes où tout a disparu car tout a été supprimé par la volonté de ceux qui nous ont gouverné ? Les cantonner des autres citoyens dans un milieu spécifique, n’est-ce pas une manière de les isoler puis de les exclure ? N'est-ce pas une façon de leur signifier de rester au sein de leurs propres communautés ? Ce que de nombreux font déjà avec les effets si pervers que l’on constate !  De les laisser à l’écart d’une intégration possible et surtout souhaitable pour un vivre-ensemble plus réussi ?

Oui, la France est en souffrance et je crois qu’il faut se faire à l’idée qu’elle sera de moins en moins apte à s’occuper des nôtres. A moins que…….Je parodie François Bayrou ! Mais rassurez-vous, ça ne va pas plus loin et je n'ai pas l'intention de me présenter à la présidentielle en 2027 ! Je suis juste un râleur ! 

Partager cet article
Repost0

C'est Castex qui va être content....moi pas !

Publié le par gibirando

Le mois dernieC'est Castex qui va être content....moi pas !r, je vous ai expliqué pourquoi « j’étais vacciné à l’administration française ». Depuis, si mon point de vue n’a guère évolué à ce propos, j’ai quand même voulu savoir où j’en étais à propos de mon Covid. Entre mon médecin traitant qui me disait d’attendre septembre pour me faire vacciner ; c'est-à-dire 6 mois après la maladie ; supposant un grand nombre d’anticorps et tout du moins suffisants et la Caisse Primaire qui me relançait au travers de Doctolib en me rappelant que j’avais un autre rendez-vous mi-juillet, j’ai décidé de « prendre le taureau par les cornes ». Les cornes de ce taureau ont pris la forme d’une aiguille dont le seul but était d’effectuer un test sérologique pour savoir exactement où j’en étais en nombre d’anticorps. Autant l’avouer quand le résultat de ce test est tombé, je suis passé allégrement de la position assise devant mon ordinateur au carrelage froid de mon bureau. Oui, mon cul en est tombé de la chaise !

 

Il était clairement écrit :

 

Sérologie du virus SARS-CoV-2 (Covid-19)

-Anticorps totaux (IgG+IgM+IgA dirigés contre la protéine N) ……………….NEGATIF.

Index (seuil de positivité : 1) …….0,08.

 

Conclusion : Absence d’anticorps.

(A confronter au contexte clinique, à l’anamnèse et aux autres résultats biologiques)

 

Mettez-vous à ma place ! Ayant eu la Covid le 24 mars, je voulais comprendre ! Je voulais comprendre car mon cas était bien trop à l’opposé des dires des spécialistes (ou de cette idée reçue) que les anticorps subsistent plusieurs mois voire plusieurs années après la maladie.

N’ayant aucun proche rendez-vous avec un toubib, j’ai demandé l’aide d’un médecin dans le milieu familial mais ce dernier ne comprenait pas non plus !

 

Que faire ? Je voulais absolument savoir comment en ayant eu la Covid en mars, pouvais-je ne plus avoir aucun anticorps début août ? Interroger Internet ? Je l’ai fait bien évidemment mais les réponses étaient souvent bien différentes voire très confuses voire carrément contradictoires. Eventuellement, je pouvais retenir de cette consultation que je faisais partie de 25% de personnes âgées dont les anticorps disparaissent très rapidement selon une étude britannique.

 

Que faire pour avoir une meilleure compréhension malgré tout ?

 

Je ne voyais qu’une seule solution : « prendre rendez-vous avec un centre de vaccination » et documents à l’appui « interroger le médecin-chef du centre de vaccination avant de me faire vacciner le cas échéant ! ». Dans la famille, tout le monde s’accordait à dire que c’était la meilleure des solutions.

 

Dans le contexte actuel, obtenir un rendez-vous était d’une simplicité enfantine.

 

Ma fille prit rendez-vous pour moi et sachant que nous passions l’été à Urbanya, elle choisit l’hôpital de Prades comme centre de vaccination.C'est Castex qui va être content....moi pas !

« C’est Castex, le Monsieur Covid de la première heure et ancien maire de la commune, qui allait être content ! » me disais-je.

 

Le jour « J » et l’heure « H » arrivèrent et moi, documents et carte vitale en mains, j’étais fin prêt pour l’interrogation. Sauf que le médecin-chef du centre, lui, n’était pas prêt du tout. Pas prêt pour lire les trois documents que je lui avais amenés et qui se résumaient au test sérologique du 3 août, à l’attestation de positivité par Covid de mars et au compte-rendu final de ma sortie de clinique du 6 avril ! Lire ces 4 courtes pages lui auraient pris 2 minutes mais il n’en lut aucune ! Pas prêt à écouter mes questions ! Encore moins pas prêt à y répondre ! Pas prêt pour rien or mis celui très court pour réciter la leçon apprise par cœur à propos des éventuels effets secondaires de la vaccination qu’il me conseillait vivement et avec au moins 3 doses !!! Comme une simple cloison m’avait séparer de lui alors que j’attendais dans la salle d’attente, cette leçon apprise par cœur, je l’avais déjà entendu récitée à d’autres candidats à la vaccination. Seul le nombre de doses différait passant de 2 pour la plupart des personnes à 3 pour moi à cause de mon embolie pulmonaire. Ajoutons à ces reproches ; car il s’agit bien de reproches ; qu’il parlait très mal le français et que je ne comprenais pas tout de ce qu’il me disait et une fois encore la coupe « administrative » était bien pleine dan ma tête. Je ne remets pas en cause la compétence de ce Monsieur que je ne connais pas, mais je dis simplement que l’administration aurait pu choisir un responsable de centre parlant bien le français, qui se donne du temps et surtout qui se met à la place du patient pour tenter de le comprendre et d’atténuer ainsi ses éventuelles angoisses.

 

Oui, une fois encore j’étais dégoûté de la tournure des événements. J’avais le sentiment d’avoir été méprisé. Non seulement, je n’avais rien appris de plus ni de nouveau, mais en quelques jours, j’étais passé d’une vaccination qui pouvait attendre septembre à 3 doses impératives ! Oui, comment dans ces conditions faire confiance à la médecine ? Je veux bien admettre que l’on ne sache pas tout de cette Covid et j’ai même été un des tout premiers dans Mon Journal Mensuel à dire que ce virus était et serait longtemps « un Bouillon d’incultures » mais il y a quand même un monde entre ne pas savoir et ne pas écouter un patient !

 

A l’heure où j’écris ces lignes, il s’est écoulé 3 jours depuis le vaccin et je suis un peu fatigué avec un gros mal de tête et des courbatures au bas du dos.

C'est Castex qui va être content....moi pas !

Oui, je viens d’être vacciné et c’est Castex qui va être content car dans sa jolie ville de Prades de surcroît ! Un de plus pour ses statistiques qui je l’espère nous permettrons d’atteindre le plus rapidement possible une immunité collective. Mais moi j’ai les boules Castex et Macron de votre administration trop déshumanisée ! Oui, en passant dans ce centre de vaccination , j’ai eu le sentiment de passer dans une usine à vacciner. Au sein de tous ces autres candidat(e)s à la vaccination, j’avais le sentiment d’être un « clone » parmi bien d’autres. Finalement, je pourrais presque comprendre les gens qui manifestent dans les rues et qui sont opposés à cette vaccination mal expliquée ou plutôt pas expliquée du tout !

 

Au fait, vous connaissez le slogan de l’Hôpital de Prades ? Non ?

Je vous le livre : « Un crédo : prendre soin au cœur du Conflent ».

Avec moi, ils ont dû se tromper car ça doit être « prendre soin au cœur d’un gonflant ».

Partager cet article
Repost0