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saveurs

Dans les pas des moines défricheurs - 6eme étape : Lamoura - Villard Saint-Sauveur (23 km)

Publié le par gibirando

Dans les pas des moines défricheurs - 6eme étape : Lamoura - Villard Saint-Sauveur  (23 km)

6eme étape : Lamoura (alt.1.150m)-Villard Saint-Sauveur (alt.500m) (23 km)

Samedi 2 août 2003

 (Extrait de : La ferme du Haut-Jura, poème d'Henri Marandin)

 La pluie glacée de mars m'a fait pressé le pas

Vers la ferme blottie, à l'auvent confondue

Dans la petite combe, au fond du Haut-Jura

Au bout de la haie, solitaire et trapue

C'est à peine, si on la devine, enfouie

Frileuse et discrète, au bout du chemin creux

Sous l'épais manteau blanc recouvrant l'appentis,

Défiant le temps de l'age et de l'hiver venteux.

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Départ du magnifique chalet-hôtel " La Spatule "

Ce matin, c'est un ciel bleu azur qui s'offre à nous lorsqu'on ouvre les yeux. Le soleil n'est pas totalement levé et les grands épicéas qui bordent la D.25 projettent leurs ombres sur le grand pré que domine l'hôtel.

Pour cette dernière étape, si le temps ne change pas, nous devrions avoir une journée superbe pour marcher.

 8h45, nous venons de déjeuner copieusement et avons rendu nos sacs au réceptionniste. Nous sortons de l'hôtel et nous dirigeons vers une petite épicerie. Plusieurs personnes attendent l'ouverture de la boutique qui est prévue à 9h.

Ça ouvre, Dany prend quelques crudités et des fruits, et moi du corned-beef, une barquette de taboulé et du Morbier. Puis pendant que Dany fait la queue à la boulangerie voisine, je pars l'attendre en face sur le parvis de la très belle église.

 Par la D.25, nous sortons de Lamoura jusqu'à un immense panneau qui glorifie " la Transjurassienne ".

Là, nous quittons l'asphalte par la droite sur un chemin caillouté balisé en jaune et blanc, nous passons devant une ancienne scierie, puis par la gauche, descendons une butte et arrivons au carrefour " Ferme Chevassus " où nous tournons à gauche en direction de la Grotte Célary.

Quelques centaines de mètres plus loin, nouveau carrefour " Le Lanchet " et prenons à gauche le balisage bleu. Là, nous marchons sur un très bon sentier que bordent deux petits bois, puis la Combe devient plus évasée et après quelques kilomètres, nous arrivons au lieu-dit " Les Eterpets ".

Dans les pas des moines défricheurs - 6eme étape : Lamoura - Villard Saint-Sauveur  (23 km)oDans les pas des moines défricheurs - 6eme étape : Lamoura - Villard Saint-Sauveur  (23 km)

Au carrefour de la " Ferme Chevassus " ----------------------------------------Après " Les Eterpets ", vers Septmoncel

Au carrefour " Les Eterpets ", nous prenons la direction de Septmoncel et rejoignons à nouveau une route goudronnée toujours balisée en bleu que nous poursuivons sur 300 mètres. La, nous laissons les traces bleues qui partent à gauche et continuons tout droit sur le bitume pendant environ un kilomètre.

De cette route, nous percevons en face les reliefs traversés le deuxième jour (Les Bouchoux-Lajoux) car nous suivons une voie quasi parallèle.

 Au bout d'un kilomètre, nous prenons une voie sans issue, franchissons une petit murette à travers des fils barbelés, grimpons dans un petit pré et filons par un balisage jaune sur une petite sente qui redescend vers des réservoirs d'eau (à sec début août). La petite sente s'élargit puis remonte vers une remarquable ferme dont les façades sont entièrement recouvertes de tavaillons. Nous sommes au lieu-dit " Le Raffour ".

A cet endroit, nous retrouvons le GRP du Haut-Jura Sud, balisé en rouge et jaune et prenons comme indiqué sur le topo, la direction " Sur le Replan ". Nouveau carrefour balisé " La Locénèsse ", nous poursuivons tout droit et arrivons sur une nouvelle route goudronnée puis à un autre carrefour qui indique Septmoncel d'un côté et le gîte d'étape " La Vie Neuve " de l'autre. Pourquoi ces indices ne sont-ils pas sur le topo ?

Avons-nous manqué d'attentions ? Toujours est-il que nous faisons fausse route et qu'une fois de plus, l'on s'est trompé.

Nous relisons le topo et analysons le tracé surligné sur la carte. Sur le topo, je lis " ne prenez surtout pas l'indication Chantemerle ". Pourquoi n'avons-nous pas vu cette indication ? Voilà la raison de notre erreur et le fait que nous avions la certitude d'être sur le bon chemin. En contrepartie, nous n'avons pas souvenance que le balisage rouge et jaune partait dans une autre direction. Que faire ? Nous descendons vers Septmoncel. Mais faut-il descendre tout en bas au centre du village ? Selon la carte, certainement pas ! Nous décidons de rebrousser chemin et prenons par la gauche un petit sentier de terre qui monte vers un " Gîte d'étape ". Nous arrivons sur un plateau et retrouvons sur un muret, le balisage rouge et jaune. En relisant le topo, je constate que les indications qui y sont mentionnées, correspondent bien au lieu où nous nous trouvons. Ouf ! Nous avons retrouvé l'itinéraire plus vite que nous pouvions l'espérer !

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Au " Raffour ", une remarquable ferme en tavaillons------------------------------Dans des pâturages qui dominent Septmoncel.

Nous traversons des pâturages qui dominent Septmoncel puis arrivons enfin au carrefour " Le Replan ". Il est midi et d'un commun accord, nous décidons de déjeuner à ce carrefour. Il fait très chaud, et c'est à l'ombre d'un grand charme, le dos contre un muret, que nous mangeons les menus aliments achetés ce matin. Les " hollandais " arrivent et nous saluent. Ils viennent de se tromper au même endroit que nous. Ça conforte notre idée, qu'à ce secteur, les explications du topo n'étaient pas bien explicites ou qu'il manquait un indice quelque part.

 Avant de repartir, par prudence, je jette un cou d'œil sur la carte IGN, mais le parcours parait très simple et tout en descente jusqu'au Gorges du Flumen.

Nous repartons mais vingt mètres plus loin, nous tombons sur de nombreux petits panneaux indicateurs. Nous devons descendre par le " Chemin des Moines " mais nous pouvons aussi monter et nous rendre " Sur les Grès " avec un aller-retour de trente minutes comme nous le conseille le topo.

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Au lieu-dit " Sur les Grés ", un panorama splendide sur Saint-Claude et ses environs,

Dans les pas des moines défricheurs - 6eme étape : Lamoura - Villard Saint-Sauveur  (23 km)oDans les pas des moines défricheurs - 6eme étape : Lamoura - Villard Saint-Sauveur  (23 km)

........et sur les paysages traversés les premiers jours

Nous sommes là, pour contempler un maximum de choses et nous optons pour cette découverte. Un large chemin grimpe en direction d'un pylône puis débouche sur un large plateau rocheux qui laisse découvrir un panorama magnifique. En dessous, les gorges du Flumen et le Chapeau de Gendarme. Sur la droite, Saint-Claude et tous ses environs. En face " les Roches Blanches " et les paysages empruntés le premier jour. Je sors les jumelles et tente d'apercevoir Villard Saint-Sauveur et éventuellement notre voiture.

Je distingue le petit village, mais, nous sommes encore très loin et la distance nous obligerait presque à presser le pas. Quelques photos au bord de la falaise, puis nous redescendons et rattrapons l'agréable " Chemin des Moines ".

 La descente s'effectue essentiellement en sous-bois et par instant, une trouée laisse apercevoir Saint-Claude. Par endroit, le sous-bois est un véritable tunnel végétal et c'est d'autant plus agréable que nous avons aujourd'hui la journée la plus caniculaire de nos six jours de randonnée. Après une longue et sinueuse déclivité, nous atteignons la D.436 à Montbrilland. Là, nous remontons la départementale jusqu'au tunnel de la Roche Percée et plongeons dans les Gorges du Flumen.

 Quand je dis " plonger ", c'est un euphémisme tant nous avons eu chaud sur ce maudit bitume de la D.436. Nous ne rêvons que d'une chose : arriver en bas et nous jeter dans le premier trou d'eau venu.

Dans les pas des moines défricheurs - 6eme étape : Lamoura - Villard Saint-Sauveur  (23 km)

Sur le Chemin des Moines, pour une longue descente vers l'arrivée

La descente en partie à l'ombre et l'eau fraîche du torrent atténuerons nos ardeurs à l'arrivée. Le sentier débouche près d'une passerelle et sous les yeux ébahis de quelques promeneurs, nous profitons tout de même de cette eau rafraîchissante en nous aspergeant et en immergeant nos pieds bien endoloris. Quel soulagement pour nos jambes et nos pieds ! Mais l'eau est si froide qu'il est impossible de les garder bien longtemps.

 Par le petit pont de bois, nous enjambons le ruisseau, puis empruntons à droite un sentier forestier qui longe le Flumen, passe devant une usine électrique et nous amène jusqu'à Martinet. Nos gourdes sont vides, nous avons soif, mais là, au centre du hameau, une miraculeuse fontaine jaillit. A quelques centaines de mètres de l'arrivée, les moines défricheurs seraient-ils encore avec nous ?

Dans les pas des moines défricheurs - 6eme étape : Lamoura - Villard Saint-Sauveur  (23 km)oDans les pas des moines défricheurs - 6eme étape : Lamoura - Villard Saint-Sauveur  (23 km)

Sur le " Chemin des Moines ", vue sur Saint-Claude puis un sous-bois comme un tunnel végétal.

Dans les pas des moines défricheurs - 6eme étape : Lamoura - Villard Saint-Sauveur  (23 km)

Les pieds dans l'eau rafraîchissante du " Flumen "

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La miraculeuse fontaine de Martinet------------------------ -----------------A Villard, Dany accélère le pas et me distance

Par la D.290 et quelques raccourcis, nous rejoignons Villard Saint-Sauveur. Comme un cheval qui sent l'écurie, Dany accélère le pas et me distance. Nous passons devant l'hostellerie " Le Retour de la Chasse " et retrouvons notre voiture sur le parking.

La randonnée est finie, les moines défricheurs ont veillé sur nous et tout c'est bien passé.

Nous quittons Villard Saint-Sauveur, direction l'hôtel Saint-Hubert, avec deux sentiments diamétralement opposés : le soulagement d'en avoir terminé et que la randonnée se soit magnifiquement passée (peut-être grâce aux moines défricheurs) et le regret que les six jours soient passés si vite et que ce soit déjà fini. Notre merveilleuse randonnée se termine mais je reste persuadé que ces douces images de cet étonnant Haut-Jura resterons gravés très longtemps dans ma mémoire comme dans celle de Dany.

Lorsque nous serons vieux et gâteux, ou que nous n'aurons plus toute notre tête, ce récit et ses jolies photos nous rappelleront les bons moments que nous avons passé dans ce Haut-Jura si délicieux……délicieux comme les saveurs qui nous avaient été promises dans le titre de ce séjour !

Dans les pas des moines défricheurs - 6eme étape : Lamoura - Villard Saint-Sauveur  (23 km)oDans les pas des moines défricheurs - 6eme étape : Lamoura - Villard Saint-Sauveur  (23 km)

Arrivée à l'hostellerie Le Retour de la Chasse où nous retrouvons notre voiture. Notre randonnée se termine, direction le Saint-Hubert.

Dans les pas des moines défricheurs - 6eme étape : Lamoura - Villard Saint-Sauveur  (23 km)

 Cliquez sur la carte pour quitter ce récit et retourner à la page d'acceuil du blog.

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Dans les pas de moines défricheurs - 1er jour - Préambule

Publié le par gibirando

 Dans les pas des moines défricheurs 

Six jours de randonnées dans le Haut-Jura

 

UN PEU D'HISTOIRE … ET DE GEOGRAPHIE

Avant chaque voyage, je potasse dans les encyclopédies et sur Internet, l'histoire et la géographie de la région que nous allons visiter.

C'est ainsi que j'apprends que Saint-Claude, capitale du Haut-Jura a été fondée vers 435 sur un site gallo-romain par deux moines venus de Lyon, Romain et son frère Lupicin qui créent un monastère.

Situé au confluent de la Bienne et du Tacon, ce lieu, dénommé Condat, prospère et de nombreux moines s'installent dans cette région très forestière.

Ils déboisent pour se constituer des domaines agricoles et sylvicoles. Ils défrichent et créent de nombreux sentiers pour avoir accès à des terres de montagne jusque là hostiles. On finit par les appeler, fréquemment de manière péjorative : " les moines défricheurs ", car on les oppose souvent sans raison aux " moines bâtisseurs ".

De leur installation va naître une communauté monastique qui prendra peu à peu le nom d'Abbaye de Sain-Oyend. Autour de cette Abbaye, se développe une cité qui connaît une grande renommée dans toute l'Europe médiévale dès le 5eme siècle.

Au 12eme siècle, le lieu devint très connu quant on révéla que le corps d'un abbé dénommé Claude, mort depuis 600 ans et fondateur d'une communauté avait été retrouvé intact. Le roi Louis XI, lui-même, s'intéressa au phénomène et les pèlerins affluèrent dans la région pour voir ce " faiseur de miracles ". On donna son nom à l'Abbaye et c'est ainsi que la ville fut peu à peu renommée Saint-Claude.

Chaque pèlerin apportait ses connaissances et rapidement Saint-Claude et ses alentours devinrent le haut-lieu d'un artisanat très actif.

Travail du bois et de l'os, orfèvrerie, ces traditions se perpétuent encore aujourd'hui par de nombreux métiers mais surtout par la fabrication de pipes dans les racines du bois des bruyères dont Saint-Claude reste la capitale mondiale, ainsi que la taille des diamants et des pierres précieuses.

Au 14eme siècle, les habitants du Haut-Jura furent décimés par une effroyable peste noire qui laissa la région pratiquement désertique.

A partir du 15eme siècle, les règles monastiques se desserrèrent et Saint-Claude perdit de son faste. Malgré ce relâchement, le temps avait fait son œuvre et les moines avaient apporté leur savoir-faire en architecture et dans de multiples métiers, leurs passions et leurs secrets pour la création de bons produits (fromages, charcuteries, vins, etc.…).

Au fil des siècles suivants, les terres furent dévastés puis colonisaient par de puissants seigneurs mais les moines avaient laissé aux serfs leurs traditions et techniques agricoles.

On dit même que les moines défricheurs seraient les véritables créateurs des combes telles qu'on peut les voir aujourd'hui et par là même de la transformation du paysage du Massif Jurassien.

Ils seraient à l'origine de ses pâtures insérées entre deux crêts calcaires. Dès le Moyen-Age, ils s'aperçoivent que les fonds des combes ont des sols riches et profonds qui recueillent les eaux de ruissellement. La plupart du temps, les crêts sont abondamment boisés et ces bois protègent les cultures. Grâce à cette formation particulière, les combes deviennent très propices à l'agriculture.

Aujourd'hui les combes présentent un autre attrait : les randonnées.

 Comme le dit si bien un dépliant d'information: " les combes sont des paysages très particuliers aux lignes ondulantes et avec de profondes perspectives qui invitent à la randonnée sous toutes ses formes ".

 

PREAMBULE

C'est désormais le temps des vacances. Période ô combien désirée, les vacances sont le moment privilégié pour oser plus. Se donner plus de temps pour soi, mieux respecter son corps, ses rêves ; augmenter l'espace de l'écoute pour mieux entendre, voir plus loin et peut-être se rendre plus disponible pour accueillir l'imprévisible.

Les vacances, quand elles ne sont pas stressées par le " faire ", permettent d'entrer dans plus " d'être ". Avez-vous remarqué, justement durant l'été, comme les jours plus lumineux et plus longs augmentent la part du sensible, comme les soirées donnent plus de goût à la vie, comme les matins nous agrandissent…. (Jacques Salomé-Sociologue).

 "Saveurs des Hautes-Combes", c'est le nom du circuit pédestre que nous avions décidé de faire en cet été 2003. Après les Pyrénées et l'Auvergne, nous avions envie de découvrir le Jura et c'est tout à fait par hasard que j'avais remarqué cette randonnée "gastronomique" sur Internet.

 Avec ces 400 Kms sur deux ou trois semaines, la Grande Traversée du Jura était bien trop longue. Par contre, cette balade dans le Parc Naturel Régional du Haut-Jura présentait l'avantage de se faire sur six jours, sans bagages et arrivée le soir dans des hôtels 2 étoiles. Goûter à la gastronomie locale et aux produits du terroir était aussi une aubaine non négligeable en faveur de cette formule. Nous fûmes rarement déçus.

 La présentation du circuit et les quelques photos reçues de l'agence Haut-Jura Tourisme à Saint-Claude avaient fini de nous convaincre. Les paysages en pente douce d'un vert intense paraissaient reposants et c'est tout à fait ce qu'il nous fallait pour se vider la tête et éliminer le stress d'une longue année de travail.

L'accueil se faisant le dimanche 29 juillet en fin d'après-midi à l'hôtel Saint-Hubert à Saint-Claude, nous avions décidés de quitter Saint-Estève le samedi 28 juillet au matin et ne nous rendre dans le Jura sans prendre d'autoroutes.A cause de la canicule et de la sécheresse, c'est une France couleur " paille " que nous traversons. Après une halte le samedi soir dans la jolie ville ardéchoise d'Annonay, nous continuons notre voyage le dimanche et entrons dans Saint-Claude vers 14 heures. Il est vraiment trop tôt pour se rendre à l'hôtel. Genève et son célèbre lac ne sont qu'à 53 Kms et nous décidons immédiatement de nous y rendre par le Col de la Faucille.

Quel contraste avec certains départements que nous venons de traverser, ici tout est vert et nous roulons essentiellement à travers d'épaisses forêts de résineux.

Découverte de Genève sur la "Grande Roue"

Après une très brève découverte de Genève où nous profitons du paysage, en nous élevant au dessus de lac grâce à une " Grande Roue ", c'est sous des trombes d'eau que nous rejoignons Saint-Claude. Avec le temps qu'il fait, nous sommes très anxieux quant à la météo du lendemain et des jours à venir.

Il est 18 heures quant nous arrivons à l'hôtel Saint-Hubert. Nous sommes attendus car la gracieuse et jeune hôtelière nous remet immédiatement le dossier d'accueil composé de deux cartes IGN, des topo-guides pour chacune des journées de marche et de quelques dépliants sur le Jura.

Après un excellent repas au " Loft ", le restaurant de l'hôtel, fait de crudités, de charcuteries régionales et de lapin rôti, nous rejoignons notre chambre où j'approfondis l'étude de notre première étape.

Je m'inquiète aussi de la météo des jours suivants, mais je finis par apprendre que les prévisions sont excellentes pour toute la semaine.

Je m'endors avec l'idée que tout se passera bien et que les moines défricheurs veilleront sur nous tout au long de cette randonnée.

 LE PARCOURS : 6 étapes pour un total de 127 kilomètres

accés aux étapes en cliquant dessus

1ere étape : Villard-Saint-Sauveur (alt.500m) -Les Bouchoux (alt.1000m) (16,5 km) 

2eme étape : Les Bouchoux (alt.1.000m)-Lajoux (alt.1.180m) (23 km) 

3eme étape : Lajoux (alt.1180m)-La Cure (alt.1150 m) (20km)

4eme étape : La Cure (alt.1.150m)- Les Cressonnières (alt.1.150m) (20 km)

5eme étape : Les Cressonnières (alt.1.150m)-Lamoura (alt.1.150m) (25 km)

6eme étape : Lamoura (alt.1.150m)-Villard Saint-Sauveur (alt.500m) (23 km)

J'ai essayé d'enjoliver ce récit avec des extraits de magnifiques poémes d'Henri Marandin trouvés sur Internet. Je ne le connais pas personnellement, mais je le remercie par avance à m'autoriser à les insérer dans mon histoire car ils sont le parfaits reflet de toutes nos merveilleuses découvertes jurassiennes. Je les avais trouvé sur le site suivant http://perso.wanadoo.fr/cremerie.clement/Poemes.html lequel samble avoir disparu.

Dans les pas de moines défricheurs - 1er jour - Préambule 

Haut-Jura Tourisme, organisateur de ce circuit

cliquez sur la brochure pour vous rendre à la première étape et sur le moine pour revenir à la page d'accueil du blog.

 

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