Au pays des inextricables montagnes bleues - Chemin de Stevenson - Etape 4 : Florac (546 m)- Cassagnas (693 m)

Publié le par gibirando

Au pays des inextricables montagnes bleues - Chemin de Stevenson - Etape 4 : Florac (546 m)- Cassagnas (693 m)

 

Au pays des inextricables montagnes bleues - Chemin de Stevenson - Etape 4 : Florac (546 m)- Cassagnas (693 m)Jeudi 4 août 2005 : 4eme étape de 16 kms.

Florac (546 m)- Cassagnas (693 m)

Extrait du livre " Voyage avec un âne dans les Cévennes " de Robert Louis Stevenson. Stevenson découvre Florac : "Sur un affluent du Tarn est situé Florac, siège d'une sous-préfecture, qui possède un vieux château-fort et des boulevards de platanes, maints quartiers anciens et une source vive qui jaillit de la falaise. Cette ville est renommée, en outre, par ses jolies femmes et comme l'une des deux capitales, l'autre étant Alais (Alès), du pays des Camisards."

Une route neuve conduit de Florac à Cassagnas. C'est la Route Nationale 106 que j'observe sur ma carte IGN pendant que Dany finit de se préparer dans la salle de bains. Cette route suit sensiblement et de manière parallèle le GR.70 que nous allons emprunter et le cours de la rivière Mimente. L'étape d'aujourd'hui me parait donc d'une grande simplicité et sans réelles difficultés. Il n'y a pas de gros dénivelés, ni de complications dans le tracé.

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Sous les fameux platanes de Florac évoqués par Stevenson dans son livre.

La route qui va de Pont-de-Montvert à Florac puis à Cassagnas n'est pas quant on regarde la carte, le chemin le plus simple ni le plus court pour rejoindre Saint-Jean du Gard. Stevenson avait négligé la Corniche des Cévennes (de Saint-Laurent de Trèves à Saint-Roman de Tousque) ainsi que la Draille en direction de Saint-Jean du Gard, car il souhaitait découvrir les villages significatifs de la Guerre des Camisards. Pont-de-Monvert de " sinistre mémoire ", comme il disait, Florac, " une des capitales du pays des Camisards " et Cassagnas qui avait abrité l'un des arsenaux des célèbres combattants.

Comme le précise le topo-guide, Stevenson avait donc décidé de suivre l'itinéraire de son livre de chevet " Les Pasteurs du Désert " de Napoléon Peyrat. En effet, ce récit évoquait la Guerre des Camisards de façon romantique et Stevenson, qui l'appréciait énormément, voulait s'en imprégner pour mieux appréhender ce qui s'était passé en 1702. Bien entendu, il tentait de rapprocher cette guerre de celle similaire des Covenanters (*) d'Ecosse qui avait hanté ses nuits d'enfant lorsque à cette époque, sa nourrice Cummy lui racontait ces macabres et sanguinaires histoires.

C'est donc cette illustre et pittoresque chemin que nous allons suivre aujourd'hui sur 16 kilomètres. Nous ne sommes pas vraiment pressés, pas d'obstacles à franchir et une distance plutôt courte qui va nous permettre de flâner et de récupérer de la fatigue d'hier.

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Dany devant l'hôtel Archibald à Florac.

Dès le petit déjeuner terminé, il est 8 heures quand nous quittons l'hôtel Archibald et partons faire quelques emplettes pour le repas de midi.

La cité de Florac est déjà animée et le marché bat son plein. Les marchants ambulants ont installés leurs étals et nous en profitons pour acheter des tomates et quelques fruits de saison.

(*)Presbytériens écossais qui se soulevèrent au XVIIeme siècle pour s'opposer à l'introduction de l'anglicanisme en Ecosse.

Puis pour changer l'ordinaire, Dany se met en quête d'acheter un poulet rôti. Dans les boucheries et les charcuteries, les rôtissoires tournent déjà, mais depuis trop peu de temps et les poulets ne sont pas encore cuits. Pendant que Dany cherche d'autres mets chez les commerçants, je m'assoie sur un banc à l'ombre des grands platanes et je regarde les passants. Surtout les passantes car Stevenson avait raison ; les femmes de Florac sont outrageusement belles !

Dany revient, je sors de mes songes ! Elle me dit avoir remplacé le poulet par des tranches de rôti de porc et de pâté en croûte. Nous sommes fin prêts pour une nouvelle journée de marche qui s'annonce chaude et ensoleillée.

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Le pont de Barre, le Rocher de Rochefort et le château de Montvaillant.

Nous démarrons par la visite de plusieurs vieilles ruelles puis parcourons la D.907 jusqu'à rejoindre à nouveau le Tarnon en direction de Meyrueis. Nous sortons de la ville avec sur notre droite les hautes falaises dentellées du Rocher de Rochefort, contrefort dolomitique du Causse Méjean. Nous franchissons le Tarnon par le Pont de la Barre, joli pont de pierre à moitié envahi par du lierre.

La sente grimpe dans des sous-bois puis aboutie sur une route goudronnée. Peu de temps après, nous quittons le bitume et le GR.70 continue en dominant la vallée de la Mimente. La marche est agréable car nous avons à la fois une perception plongeante sur le vallon et, vers le haut, une vision inversée des crêtes parcourues hier vers le Col du Sapet. Dans la vallée, nous apercevons la rivière avec quelques sites intéressants comme le Château de Montvaillant et le village de La Salle Prunet. Tantôt en sous bois, tantôt à découvert, le chemin continue de gravir, avec quelques sinuosités, un faible dénivelé qui permet de découvrir en douceur ce beau panorama sous des angles différents.

Vers 10h30, et après avoir contourner un court ravin, nous retrouvons le bitume et tombons sur un étrange véhicule rouillé par le temps, entre le tout terrain agricole et le 4x4 militaire. A cet endroit, il y un promontoire rocheux avec une vue superbe sur la vallée et les paysages alentours. Nous profitons de cet arrêt inopiné pour manger une barre de céréales et des brugnons, et prendre des photos. Puis le GR.70 continue sur le goudron en direction du lieu-dit Ventajols. Après une courte montée, nous retrouvons là un agréable sentier d'abord en sous-bois puis bien à découvert avec toujours ces merveilleux panoramas sur les monts environnants. La sente domine quelques ravins étroits et quelques collines aux pitons acérés en surplomb de la Mimente. Au loin, la vue porte sur la ligne de crêtes de la Montagne du Bougès empruntée hier. Un couple de randonneurs, marchant à une allure soutenue, nous dépasse et nous laisse sur place avec une facilité déconcertante. Nous ne comprenons pas cette façon de " speeder ", d'autant que nous les retrouverons ce soir à notre arrivée à l'Espace Stevenson de Cassagnas.

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Sur le GR.70, un surprenant tout terrain rouillé par le temps.

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D'un promontoire rocheux, nous apercevons la ligne de crêtes empruntée hier.

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Le GR.70 suit les méandres de la Mimente.

11h30, nous arrivons au village de Balazuègnes. Tout en bas, dans un méandre de la Mimente, nous apercevons Saint-Julien d'Arpaon dans son cadre de verdure avec son château en ruines. Pour la pause déjeuner, nous hésitons entre les deux villages. Personnellement, je préfère descendre vers Saint-Julien d'Arpaon, en raison de l'heure précoce et de la possibilité de pique-niquer au bord de la rivière. Malgré un peu de fatigue, Dany se rallie à mes arguments et nous entamons sans attendre une longue descente en direction du fonds de la vallée.

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 Du hameau de Balazuégnes, on aperçoit Saint-Julien d'Arpaon.

Nous descendons rapidement sur l'asphalte de la route qui, par endroit, commence à fondre sous nos pieds. Le soleil est haut, il faut très chaud et nous languissons de tremper nos pieds échauffés dans la fraîche Mimente. Arrivés en bas, les accès à la rivière sont difficiles et nous obligent à faire quelques centaines de mètres supplémentaires. Nous enjambons le pont reliant la N.106 à la D.20 (décidemment !) et entrons dans Saint-Julien d'Arpaon. Là, à proximité d'un camping ombragé, les rives de la rivière sont plus accessibles. Sans attendre, nous dévalons un court talus gazonné et arrivons sur la berge. Il y a peu d'eau mais suffisamment pour faire quelques brasses au milieu de petits poissons et de cousins qui, à ma vue, s'enfuient rapidement vers des lieux moins agités. Dany, comme à son habitude, se contente d'un simple bain de pieds rafraîchissant puis d'un bain de soleil réconfortant, tout en engloutissant son déjeuner. Je la rejoins car il est midi passé et le bain m'a ouvert l'appétit. En plus, je ne suis pas très rassuré, car Dany dit avoir aperçu un serpent au milieu des algues vertes.

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 A Saint-Julien d'Arpaon, un bain rafraîchissant dans la rivière Mimente.

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Notre bain dans la Mimente dérange les serpents. Sans doute une couleuvre vipérine (Natrix maura).

Voilà le genre de moment que nous recherchons et que nous apprécions en randonnée ! Un petit coin ensoleillé ou ombragé, au choix selon notre humeur et notre envie, propice à un pique-nique fait de produits simples du terroir, près d'un minuscule village tranquille et silencieux, au milieu duquel coule une paisible rivière. Un petit coin où le temps semble s'arrêter et qui incite à la paresse. On a beaucoup de mal à quitter un lieu si reposant et pourtant, quand on connaît un peu l'histoire, si imprégné de " cette guerre des Camisards pleine de bruit et de fureur (1) " et les berges de cette rivière Mimente qui les jours d'orage " roules des eaux couleur de sang (2) "

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 Le GR.70 emprunte l'ancienne voie ferrée construite au début du siècle.

(1)Extrait du topo-guide " GR.70 Le Chemin de Stevenson ". Le village de Saint-Julien d'Arpaon et sa proche région furent des lieux propices à l'inspiration et à l'évocation culturelle des Camisards : plusieurs romans y déroulent leur histoire comme l'Epervier de Maheux (prix Goncourt 1972) de Jean Carrière, le Cheval d'Orgueil d'Augustine Rouvière où Les Feux de la Colère de Mas Olivier Lacamp. René Allio viendra y tourner son très beau film " Les Camisards ".

(2)Extrait du roman " Les pasteurs du Désert " de Napoléon Peyrat. Le pasteur Peyrat était venu à Florac en 1837 et avait remonté la Mimente et l'un de ses affluents jusqu'au sommet du Bougès pour mieux appréhender la région qui devait servir de décor pour l'écriture de son roman.

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Le GR.70 longe la rive droite de la Mimente dans un décor splendide.

Une heure et demi plus tard et malgré l'envie de poursuivre cette cure de paresse, nous retrouvons le GR.70 qui longe la rive droite de la Mimente dans un décor splendide, plein de verdure, entre les falaises schisteuses et les gorges étroites. Etrangement, le bon sentier est parsemé de plusieurs ouvrages d'art et de quelques tunnels qui rappellent une ligne ferroviaire. Je m'arrête pour lire le topo-guide que je n'ai pas pris le temps de parcourir hier soir à cause de la fatigue et constate qu'effectivement une voie ferrée a fonctionné jusqu'en 1968. La construction destinée à relier Florac à la ligne Nîmes-Paris dura de 1906 à 1909 et occupa des centaines d'hommes. Le projet fût interrompu par la guerre de 14-18 et la ligne connue ensuite ses heures de gloire en transportant les premiers vacanciers des congés payés, des paysans et des mineurs, ainsi que les principales matières premières régionales (minerais et bois). Aujourd'hui, dans la sérénité qui nous entoure, comment imaginer les éclats de voix de ces hommes qui taillèrent cette ligne dans les rochers de la falaise, les détonations des explosifs pour se frayer un difficile chemin, les claquements des pierres que l'on concassait pour constituer le ballast, le bruit métallique assourdissant des locomotives et des wagons qui roulaient sur des rails désormais disparus ? Que reste-t-il de ce travail extraordinaire et colossal? Un simple sentier pour randonneurs ? En méditant sur l'éphémère de cette œuvre titanesque, j'avoue avoir un peu honte de profiter ainsi de la sueur et du sang versé dans un but aussi puéril qu'une randonnée pédestre. Des hommes ont-ils tant soufferts pour le plaisir d'autres hommes ? Est-ce vraiment cela le dessein du progrès ?

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 Sur le chemin, ouvrages d'art, modernes et anciens se côtoient.

Les ouvrages d'art, les tunnels, les ponts de pierre sont intacts comme au premier jour, les gares merveilleusement entretenues et restaurées ! Voilà, ce que ce doit faire le randonneur en pareille circonstance pour rendre justice à tous ces hommes : Etre respectueux et admiratif pour le formidable et impeccable travail de ses créateurs dont les ouvrages défieront le temps si nous restons attentifs!

Vers 15 heures, la chaleur aidant, nous improvisons un nouvel arrêt au bord de la Mimente. Cette fois, c'est dans l'eau vive et limpide mais très fraîche des gorges que je me jette pendant que Dany fait trempette. Un bain à la fois apaisant pour nos jambes et tonique pour notre organisme. Un café et quelques biscuits et nous voilà revigorés pour terminer cette étape !

Il est 16 heures quand nous entrons dans le camping de l'Espace Stevenson. L'endroit est calme et ne semble pas très fréquenté. Seuls quelques estivants sont occupés à une partie de pétanque. Nous croisons deux yourtes et savons déjà que l'une d'entre-elles nous servira de gîte, ce soir. Nous partons vers l'hôtel-restaurant, en fait, il s'agit de l'ancienne gare de Cassagnas qui a été transformée.

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A Cassagnas, la yourte de l'Espace Stevenson où nous dormirons.

Renseignements pris auprès de l'hôtelier, dans la yourte, nous pouvons choisir notre couchage et nous installer où nous voulons. En effet, nous serons huit car c'est le nombre de lits de camp dont disposent chacune d'entre-elles. A la terrasse, de nombreux vacanciers sont attablés à déguster quelques boissons fraîches et toute la population du camping semble réunie ici. Nous récupérons nos sacs qui jonchent parmi tant d'autres devant l'entrée du bar et partons rejoindre notre tente mongole. La première est déjà entièrement occupée mais la seconde semble vide. A l'intérieur, il règne une chaleur suffocante et nous réfléchissons pour savoir quel couchage sera le plus confortable et le plus commode. Dany préfère près de l'entrée à cause de la chaleur et moi plutôt vers le fond de la yourte car j'appréhende les va-et-vient qui risquent de se produire à proximité de la porte. Je tente en vain de la convaincre en lui disant qu'il fera certainement moins chaud cette nuit et qu'il est inutile de chercher d'ores et déjà un peu de fraîcheur. Rien n'y fait ! En désespoir de cause, les huit lits étant disposés de manière circulaire, j'opte pour le deuxième lit à gauche de l'entrée. Dany prend le premier. Au moment où je m'assois sur le lit de camp, j'entends un terrible craquement et je me retrouve le cul dans le trou formé par les lattes du sommier qui se sont brisées comme des allumettes. Je me relève et constate que six à sept lattes sont brisées en deux et ont cédées sous mes 95 kilos ! Je pars m'installer sur le deuxième lit de droite et malgré la prudence avec laquelle je me couche, là aussi, deux lattes cèdent à nouveau sous mon poids.

Je n'ose plus m'asseoir de peur de casser tous les lits, mais le troisième sera le bon.

Il y a quelques couvertures et oreillers mais pas de draps. Nous repartons en chercher, mais honteux d'avoir casser deux sommiers, nous nous gardons bien de mentionner ce " carnage ". Au bout d'une heure, nous voilà bien installés dans notre jolie yourte au plafond entièrement décorée. Les douches et les toilettes jouxtent notre tente, ce qui s'avérera bien pratique.

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Sur la terrasse ombragée de l'hôtel-restaurant de l'Espace Stevenson à Cassagnas.

Le village de Cassagnas se trouve encore à plusieurs kilomètres et avec notre mal aux jambes, il n'est pas question de partir le visiter. Nous optons pour une boisson fraîche sur la terrasse ombragée de l'hôtel-restaurant. Les nombreux randonneurs, estivants et vacanciers qui l'occupaient à notre arrivée se sont volatilisés on ne sait trop où, et nous apprécions ce moment de détente et de tranquillité.

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 Réunis sur cette photo prise dans la yourte de l'Espace Stevenson.

Le " groupe des profs " arrive et comme nous, chacun s'inquiète de l'abri qu'il va occuper ce soir. Josée, habituellement la femme la plus sympathique du groupe se met dans une colère noire quant elle apprend qu'elle va être dans l'obligation de partager la yourte avec sept autres personnes. Véritablement furieuse après l'organisatrice de son voyage, elle s'en prend à la " pauvre " serveuse du bar qui ne comprend pas très bien l'objet de ce courroux contre elle.

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 Dans la yourte, avec le " groupe des profs ", une promiscuité bien sympathique.

Peu à peu, encouragée pas ses collègues de voyage, Josée se calme et retrouve peu à peu sa sérénité. Les profs ne semblent pas trop contrariés d'apprendre qu'ils vont partager avec nous ce modeste chapiteau de toile. Nous les accompagnons dans leur installation, tout en leur conseillant de réclamer quelques lattes de sommier pour remplacer celles cassées.

Après une réconfortante douche, nous partons en groupe vers le restaurant de l'Espace Stevenson. C''est dans un climat amical et de franche bonne humeur que se termine cette journée de marche, d'abord au restaurant autour d'une succulente daube puis dans la yourte où chacun jure aux autres qu'il ne ronfle jamais ! Les sprays, les sirops " nuit tranquille ", rien n'y fera, tout le monde entendra " cette monocorde musique de chambre " qu'on appelle le ronflement. Mais je suppose que les Mongols ronflent aussi dans leur yourte !

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