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sorede

Le Roc de les Medes (692 m) depuis Sorède (La Farga-205 m)

Publié le par gibirando

 
Ce diaporama est agrémenté de 3 musiques dont la particularité est d'être appréciée dans les "BUDDHA BAR". Elles ont pour titre et interprète : 
"El Fuego/Trote King Mix" par Zen Men, "Un Bel Di" par Aria et "Sacral Nirvana" par Oliver Shanti ans Friends.
LE-ROC-DE-LES-MEDES
ROCMEDESIGN
Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour un plein écran.

Le Roc de les Medes est un sommet rocheux du Massif des Albères culminant à la modeste altitude de 692 mètres. Il est situé au sud de la commune de Sorède. Mais ne vous y trompez pas, une randonnée à ce roc ce n’est pas une simple promenade à faire avec désinvolture. Non pas du tout, les montées sur un petit sentier y sont âpres et si j’osais cette métaphore toponymique, je dirais même qu’atteindre ce roc, c’est un peu « dépasser les bornes » sans trop s’en rendre compte. En effet, tous les toponymistes sont d’accord pour dire que le mot « meda » qui ici en catalan a donné « medes » ou parfois «medas » a pour origine le latin « meta » dont les traductions dans les différentes langues romanes sont nombreuses et variées mais dont les principales sont « bornes », « limites » mais aussi « but », « objectif », « terme » ou « extrémité ». Là où ça se complique c’est que « meta » peut également signifier « cône », « pyramide » voire « meule » ou encore « tas » dans le sens de « monceau » ou « d’amas », tous ces derniers mots étant la plupart du temps utilisé pour évoquer du foin. Or, quand vous aurez atteint le Roc de les Medes, vous comprendrez immédiatement que la quasi totalité de ces interprétations convient parfaitement à la forme géométrique de cette verrue arrondie qui se détache du reste de la crête. En effet, ce roc a la forme d’une borne, d’un cône, d’une meule de foin et comme l’Histoire ne nous a rien laissé de l’origine de son nom, on peut parfaitement imaginer aussi qu’il s’agissait peut être d’une « limite », d’un « objectif », d’une « extrémité » et ce, d’autant plus facilement que la frontière avec l’Espagne n’est pas très loin et a sans doute été amenée à se déplacer au fil des siècles. Alors, avant de démarrer notre balade, voilà ce que l’on pouvait dire sur ce patronyme qui restera sans doute éternellement mystérieux quand à son origine. La balade, elle, commence depuis Sorède mais pour être plus précis du lieu-dit La Farga après avoir traversé le quartier dit de « la Vallée Heureuse ». Pour cela, il suffit d’emprunter le rue dels Castanyers jusqu’à son extrémité et de se garer près d’une grande et belle villa à la façade blanche mi-pierres mi-enduit. A gauche de cette villa, un panonceau et un balisage jaune au départ d’un large passage indique la direction à suivre. Quelques mètres plus loin nous voilà déjà en surplomb de la rivière de Sureda, Sorède en catalan mais ici on l’appelle aussi la Riberette ou le Tassio selon l’altitude où l’on se situe. En été, un petit filet d’eau s’écoule parfois péniblement mais lors de fortes précipitations, le petit ruisseau peut devenir un torrent en furie d’un extrême violence comme lors de l’Aiguat de 1940 ou bien encore plus récemment en novembre 2011. Un escalier descend vers le cours d’eau que l’on enjambe par un petit barrage en béton. De l’autre côté de la rivière de nouveaux panonceaux proposent plusieurs itinéraires dont notre principal objectif du jour que l’on peut lire sur un grand panneau sous une autre forme orthographique en « Roc de las Medas ». On choisit le sentier qui file à gauche vers « N.S (Nostra Senyora) del Castell », c'est-à-dire vers « Notre Dame du Château ». Le petit sentier est toujours balisé en jaune et plutôt évident à suivre, se faufilant sous les châtaigniers et les chênes, ces deux espèces étant les plus emblématiques et pratiquement les seuls arbres dans ce secteur du Massif des Albères. Le sentier s’élève sèchement puis se stabilise laissant parfois entrevoir quelques beaux panoramas sur la Vallée Heureuse, vers le Roc del Migdia (du Midi), le Pic du Néoulous puis dans un étroit triangle formé par le vallon, vers la Plaine du Roussillon dont on ne distingue qu’une faible portion. Après ces premières découvertes, le sentier replonge dans un petit sous-bois de chênes verts et n’en ressort que pour nous offrir les vestiges oubliés d’un agropastoralisme d’antan : enclos entourés de murets et un orri où de manière très amusante et étonnante, une casserole d’époque posée sur un foyer semble attendre les convives. Ici, la pierre sèche était la seule technique de construction possible. Les sous-bois alternent avec quelques rocs embrassant de magnifiques vues rendant ainsi le sentier plus agréable à cheminer. Puis une intersection de chemins se présente avec plusieurs panonceaux directionnels. En raison même des noms qui y sont mentionnés : « Notre Dame du Château » à gauche et « Font dels Miracles » à droite, je suis un peu déboussolé car pour avoir étudié le parcours, je sais que ces deux sites en font partie. Alors, j’interroge mon GPS, me fie à lui et je file vers la « Font dels Miracles ». Avant même d’y parvenir, voilà que se présentent un nouveau carrefour et de nouvelles options embarrassantes sous la forme d’autres panonceaux. Une fois encore, je décide de poursuivre vers la « Font dels Miracles » que mon GPS m’indique comme étant toute proche désormais. Effectivement, quelques mètres plus loin, je tombe sur un ru noirâtre s’écoulant du pied d’un grand hêtre. Là, quelques gouttelettes tombent dans une minuscule flaque d’eau claire mais à la surface irisée et dont le fond est tout aussi noirâtre et bourbeux. La source magique est sans équivoque car sur son tronc est clairement gravé son nom : « Font del Miracles – LH ». Enfin quand je dis source « magique » plutôt que « miraculeuse » c’est parce que j’y ai risqué le fond d’un gobelet et que le lendemain j’ai gagné 48 euros au LotoFoot 7. Je n’ose même pas imaginer ce que j’aurais gagné si j’avais bu un « Nabuchodonosor » rempli de cette eau ! D’ailleurs, cette eau a eu aussi un autre effet déroutant, car en quittant la source, je n’ai plus pensé à regarder mon GPS et je me suis retrouvé plus loin devant un panonceau indiquant des directions qui m’étaient totalement inconnues sur le tracé étudié : « l’Aranyo et le col des Trois Hêtres par le G.R.10 ». J’en ai conclu que je m’étais égaré mais le GPS me rassura bien vite car le sentier montant vers le Roc de les Medes était encore tout proche, légèrement à gauche et au dessus de celui où je me trouvais. Finalement après une dernière montée abrupte et caillouteuse, j’ai atteint un collet où les panoramas s’entrouvraient merveilleusement. Le « Roc de les Medes » était là devant moi, comme je me l’étais imaginé, tel un gros dé à coudre renversé. Un autre roc plus accessible le précédant, j’ai entrepris son ascension et de là-haut, j’embrassais tous les panoramas alentours. D’après mon bout de carte IGN, j’étais 6 mètres moins haut que mon objectif, qui lui paraissait beaucoup plus vertigineux. C’était superbe et je ne regrettais qu’une seule chose : le temps maussade qu’une fois encore Météo France n’avait pas vu venir ni prévoir. Malgré de gros nuages gris, il ne pleuvait pas et c’était déjà beaucoup. Je sortis mon casse-croûte et en quelques minutes, j’avais déjà ingurgité plus de la moitié de mon panier-repas, pourtant très copieux comme toujours. L’ascension depuis La Farga avait de toute évidence creusé mon appétit. Après cette pause, je me suis remis en route en suivant toujours le balisage jaune de l’étroit sentier passant à gauche du Roc de les Medes puis épousant au mieux la ligne de crêtes. Sous le haut rocher, je pris conscience que son ascension était exclusivement réservée aux « varappeurs » expérimentés tant il était abrupt et de ce fait, je poursuivis mon chemin sans regret. A nouveau, le sentier alternait de petits sous-bois de chênes verts, des parties rocheuses et des fenêtres s’entrouvrant sur les amples et profonds vallons qui m’entouraient. A gauche, la Vallée Heureuse et à droite, celle de Lavall que dominait la séculaire Tour de la Massane. La crête semblait se terminer et sans doute distrait par la beauté des panoramas, je pris par erreur un sentier qui partait à gauche en direction du Puig de Nalt. Heureusement, une fois encore, mon GPS me remit sur le bon chemin, me dirigeant vers les ruines du château d’Ultrera qui, elles, se trouvaient à droite. Là, un mauvais sentier pierreux presque exclusivement en descente déboucha au pied des ruines du château wisigoth à l’endroit même où l’inventeur portugais Padre Himalaya, mais de son vrai nom Manuel Antonio Gomes, avait érigé le premier four solaire en 1900. Connaissant déjà très bien les lieux pour les avoir visités à plusieurs reprises et décrits lors d’une randonnée à Notre-Dame du Château, je ne m’y suis pas attardé et plutôt que de monter vers les ruines d’Ultrera que je connaissais aussi très bien, j’ai préféré rejoindre l’imposant et bel ermitage. Sa chapelle avec un magnifique retable du 18eme siècle est superbement décorée et n’a aucune difficulté à être une des plus belles du département. Il faut dire aussi qu’elle est une des rares chapelles que l’on trouve spontanément ouverte presque à longueur d’années et je me souviens qu’en 2008, nous avions Dany et moi longuement conversé avec un jeune gardien très sympathique se prénommant David. Avec beaucoup de patience et de gentillesse, il nous avait conté l’histoire de l’ermitage. Cette fois-ci, je n’ai rencontré personne et je me suis contenté de prendre quelques photos puis de laisser quelques euros en échange d’un cierge que j’ai allumé en pensant à ma mère dont je sentais bien que le terme de sa vie était désormais tout proche. N’étant pas croyant et sans vouloir tombé dans une spiritualité qui n’a jamais été « ma tasse de thé », je me suis dit simplement que cette petite flamme, elle en aurait peut être besoin. Dans le même esprit mais appréciant seulement la valeur patrimoniale de cette chapelle, ma présence ici me semblait néanmoins inopportune et j’ai préféré rejoindre l’aire de pique-nique pour alléger mon sac à dos du casse-croûte restant. De nombreux passereaux virevoltant autour de moi, je me suis mis en quête de les photographier et j’ai passé quelques beaux instants à observer moineaux, pinsons et autres sittelles-torchepot qui semblaient vouloir éviter, coûte que coûte, mon objectif. Seul, un rougequeue noir peu craintif eut la délicatesse de venir sautiller sur le banc jouxtant le mien. Après cet agréable entracte, je suis resté quelques instants à observer la Plaine du Roussillon qui s’étalait remarquablement de la mer jusqu’au Corbières puis, j’ai emprunté la longue piste direction la Vallée Heureuse et comme cette partie de la balade était sans doute la plus lassante, j’ai, en chemin, encore trouvé matière à me divertir avec mon appareil photo. C’est ainsi que j’ai pu figer dans mon numérique quelques paisibles bovins, un papillon Flambé que les épines très pointues d’un ajonc ne semblaient pas alarmer, une buse qui s’amusait à tournoyer dans un ciel redevenu bleu, des alouettes effarouchées qui malheureusement avaient compris depuis « belle lurette » que le verre de mon zoom n’était pas un miroir, une superbe huppe fasciée jouant à cache-cache dans les genêts puis dans un cyprès. Après ces divertissements, la fastidieuse descente se termina avec une jolie vue aérienne sur le parc animalier de la Vallée des Tortues. Il ne me restait plus qu’à remonter la Vallée Heureuse vers La Farga, ce que je fis par la Rue de la Fargue, qui est, de l’autre côté de la rivière, le pendant de la rue dels Castanyers. Au bout de cette dernière rue, la belle boucle au Roc de les Medes se referma après un peu moins de 7 heures sur les sentiers, arrêts, petits égarements et flâneries et photos incluses. J’avais marché sur une distance d’environ 13 à 14 kilomètres m’élevant sur des montées cumulées de 1.130 mètres et sur une déclivité de 526 mètres, le point le plus bas étant à 160 m d’altitude et le plus haut à 686 m. Comme la lecture de ce récit le laisse entendre, sur ce parcours, les découvertes sont nombreuses et là, je ne parle pas uniquement des vues que l’on embrasse depuis les crêtes du Roc de les Medes. Non, le randonneur qui ne connaît pas ce secteur aura sans doute plaisir à découvrir les vestiges du premier four solaire, les ruines du château d’Ultrera et l’ermitage Notre-Dame du Château. De quoi remplir une bien belle journée ! Comme dans ce récit, j’évoque souvent mon GPS dans lequel j’avais enregistré le tracé avant le départ, je tiens à dire qu’il n’est pas réellement indispensable, le balisage et les indications étant très présentes et fort bien mentionnées. Carte IGN 2549 OT Banyuls – Col du Perthus – Côte Vermeille Top 25.
Il existe une autre version de cette balade au Roc de les Medes depuis le hameau de Lavall, vous en trouverez le lien descriptif en cliquant ici

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La Tour de la Massane (793 m) depuis Lavail (220 m)

Publié le par gibirando


Ce diaporama est agrémenté de la chanson "Les Neiges du Kilimandjaro" interprétée par Pascal Danel puis jouée par Style et Mélodie, version instrumentale originale arrangée au  Clavier Yamaha Tyros 5 par Little Joe.

 
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Mercredi 4 février 2009 au matin.  Je suis devant l’église romane du pittoresque hameau de Lavail sur la commune de Sorède. Déchirant le silence ambiant, c’est une tumultueuse Massane en furie qui m’accueille ! Je parle de la rivière bien sûr car la tour que je me suis fixé d’atteindre est, elle, cachée derrière de gros nuages blancs heureusement poussés par un léger « marin ». Malgré ces nuages qui vagabondent, le temps parait plutôt clément et cette petite brise me laisse espérer une belle éclaircie et la découverte de beaux panoramas pour la suite de la journée. Une eau bienfaitrice pour la nature coule de tous côtés transformant en ruisseau la piste forestière et en torrent, le sentier qui s’élève parallèle au ru du Correc dels Oms. Il faut dire qu’après plusieurs hivers excessivement secs, cette année, les pluies ont été singulièrement abondantes. La neige, elle aussi, s’est souvent invitée recouvrant de manière inaccoutumée les modestes sommets des Albères. D’ailleurs, la météo a été très capricieuse, perpétrant à la végétation un jour du bien et du mal le lendemain ! Arbres brisées ou déracinés, branches fracassées jonchant le sol, la récente tempête Klaus du 24 janvier a laissé quelques stigmates indélébiles dans la splendide forêt qui m’entoure. Mais ce matin, je suis bien décidé à franchir tous les obstacles et les 570 mètres de dénivelé pour parvenir à cette Tour de la Massane qui culmine à 793 mètres.  Plus de deux heures et demi, sur un chemin souvent bourbeux, enneigé ou gelé me seront nécessaires pour effectuer ce retour vers le passé d’au moins sept siècles. Connue avec certitude depuis 1293 sous le nom de Torré de Pérabona, cette tour de guet constituait un des liens entre la mer Méditerranée et la Cerdagne dans un réseau de surveillance et de tours à signaux édifié par Jaume II, roi de Majorque mais aussi comte du Roussillon et de Cerdagne.  Devenue inutile, la tour à deux étages fut abandonnée au fil des siècles, commença à s’effondrer et fut enfin sauvée par une association il y a une vingtaine d’années ! Je remercie ces généreux entrepreneurs car c’est grâce à eux qu’aujourd’hui je trouve un intérêt capital à marcher vers cette tour magnifiquement rénovée ! Cette randonnée part donc de Lavail que vous pouvez éventuellement traverser en voiture jusqu’à un parking non loin d’un réservoir. Là, commence le parcours pédestre et il faut poursuivre la piste jusqu’à un panneau très explicite : « Albera Viva-Argelès-sur-Mer- Tour de la Massane ». Avant la ferme qui apparaît devant vous,  il vous faut donc tourner à gauche et suivre le balisage jaune bien évident. Vous entrez dans une forêt de chênes-lièges aux troncs rougeâtres car dépouillés de leurs profitables écorces. Rapidement, la pente s’accentue très sérieusement dans une épaisse forêt typiquement méditerranéenne et composée pour l’essentiel de diverses espèces de chênes (lièges, verts, kermès). De temps à temps, un éperon rocheux se détache de la forêt et permet d’entrevoir la tour à droite du sentier.  Minuscule, elle semble encore bien loin. Mais ne cédez pas au découragement car vous ne tardez pas à atteindre un col sur une crête plus débonnaire où s’affichent quelques panonceaux directionnels : tout droit, le chemin va à Valmy et à Argelès. Vous prenez à droite la direction de la tour d’abord dans un sous-bois puis dans une luxuriante haie de bruyères arborescentes.  Les premiers vrais panoramas se révèlent : Argelès et son port semblent bien proches, un peu plus loin, c’est Collioure, avec son château royal, sa jetée et son clocher reconnaissable. Par grand beau temps, c’est toute la côte, du Cap Béar aux limites de l’Aude, qui est visible. Puis au fil de l’ascension, d’autres paysages se dévoilent : l’autre tour à signaux qu’est la Madeloc,  la plaine du Roussillon, les Corbières. Au détour du chemin, votre regard bascule de gauche à droite sur l’autre versant de la crête révélant, du Pic du Sailfort jusqu’au Néoulous en passant par le Pic des Quatre Termes, une grande partie des Albères. A vos pieds, c’est un microscopique Lavail qui, blotti au fond du vallon, vous laisse enfin discerner le chemin déjà parcouru ! Sur cette longue ligne de crête et la lassitude aidant, vous remarquez très vite que seul  votre objectif tant désiré manque à l’appel. Toujours invisible depuis le Coll del Pomer, quand la Tour de la Massane réapparaît enfin, vous constatez avec délectation que la ligne d’arrivée est à moins de cent mètres (photo). Et si comme moi, vous êtes accueillis par un gros sanglier affamé, celui-ci cherchait pitance dans la neige, c’est un bonheur supplémentaire qui s’ajoute à celui de découvrir la quasi-totalité du Roussillon. Quand on connaît l’histoire et la fonction  de cette tour, sa construction en ce lieu devient une évidence car des cimes blanches du massif du Canigou jusqu’à la « Grande Bleue », c’est toute une province qui défile devant nos yeux émerveillés. Malgré sa faible altitude, ne prenez pas à la légère cette randonnée. Avec son dénivelé continuel, c’est loin d’être une simple balade digestive d’ailleurs la plupart des ouvrages ne s’y trompent pas la cataloguant dans la catégorie des randonnées « assez difficiles » et réservées aux bons marcheurs. Comptez entre quatre à cinq heures pour un aller-retour. Il existe une boucle à faire d’avril à octobre quand les journées sont plus longues. Elle passe par les baraques des Couloumates (déjà évoquées dans ma randonnée intitulée Balcon de la Côte Vermeille) mais pour cette randonnée là, je vous renvoie au célèbre « 100 randos dans les PO » du pyrénéiste Georges Véron paru chez Rando Editions. Carte IGN 2549 OT Banyuls Top 25

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Notre-Dame du Château et le Château d'Ultrera à partir de Sorède (533 m).

Publié le par gibirando

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Ce diaporama est agrémenté de 2 jolies chansons qui vous rappelleront inévitablement les campagnes publicitaires TV de vaccination anti-Covid 19. Les pubs n'étaient pas les plus moches quant aux chansons, je les aimais bien : "Amor Mio" de Franck Sarkissian parfois connu sous le nom de Frank Sark et "Un Amour Comme Le Nôtre" chantée par Sacha Distel

Cette excursion que j'ai intitulée "Notre-Dame du Château et le Château d'Ultrera" part de Sorède, la perle des Albères.  A première vue, quant on regarde la colline, l'on pourrait croire que l'on va flâner pour atteindre tout d'abord la superbe chapelle de Notre-Dame du Château d'Ultrera puis un peu plus haut les ruines de la forteresse wisigothique d'Ultrera (photo). En réalité, il n'en n'est rien et avec ses 500 mètres de dénivelé pour une montée inférieure à deux kilomètres, l'effort sera constant et soutenu du départ à l'arrivée. Mais croyez-moi, de là-haut le spectacle en vaut vraiment la peine ! Dans Sorède, il suffit de suivre les panneaux indiquant l'ermitage, ils mènent à la piste qui permet d'accéder en voiture à l'édifice religieux. Dès que le bitume laisse la place à la terre, près d'un petit oratoire blanc, garez votre voiture. Le sentier est sur votre droite 50 mètres plus haut. Le balisage jaune est là pour vous guider. Tout en montant dans une garrigue parfumée typiquement méditerranéenne au milieu des chênes lièges, frênes, acacias, mimosas, bruyères et autres cistes, la trace de l'homme est omniprésente. Il y a des orris, des oratoires, des murettes, des terrasses de lauzes et aussi beaucoup de calvaires et de croix. D'ailleurs, quelques panonceaux portent la mention non galvaudée "Chemin de Croix". Quand vous arriverez à la chapelle,  connue pour son beau retable du XVIIIe, vous serez reçu par l'accueillant David.Très sympa, toujours disponible, n'hésitez pas l'interroger sur l'Histoire de ce lieu. Amoureux des Albères, érudit et prolixe, c'est avec un plaisir non dissimulé qu'il vous parlera de l'ermitage bien sûr, mais aussi duroi wisigoth Wamba ou bien de "Padre Himalaya", physicien portugais, concepteur en 1900 du premier four solaire dont les vestiges jouxtent le château d'Ultrera. Quand vous quitterez la  belle terrasse ombragée et fleurie de la chapelle pour découvrir toutes ces reliques avec le coeur content et la tête pleine de jolis récits, pensez à laisser votre obole, l'association Notre-Dame le mérite bien ! Carte IGN 2549OT Banyuls Top 25.

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