• Le Circuit de la Tirounère depuis Saint-Paul-de-Fenouillet

     

     Ce diaporama est agrémenté de 6 musiques d'Ennio Morricone extraites de la compilation "Love Stories". Elles ont pour titre : "Giovanna & Féderico", "Forse Basta", "Presentimento secondo", "Un Amico (from Revolver)", "Tema Di Ada" et "Canone Inverso Primo".

    Le Circuit de la Tirounère depuis Saint-Paul-de-Fenouillet

    Le Circuit de la Tirounère depuis Saint-Paul-de-Fenouillet 

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    En été, quand la canicule règne mais que l’envie de randonner est toujours là, il y a deux manières d’aller à la recherche de la fraîcheur. Il y a celle consistant à monter en altitude ou bien celle résidant à trouver un point d’eau. C’est cette deuxième solution que j’avais choisie en allant vers le lieu-dit La Tirounère (*) à partir de Saint-Paul-de Fenouillet. La Tirounère est une résurgence d’eau souterraine située au fond de la rivière Agly à la sortie des Gorges de Galamus. Dans son livre « Les eaux souterraines des Pyrénées-Catalanes », le très éminent hydrologiste Henri Salvayre la décrit ainsi : « La résurgence de la Tirounère l'une des plus importantes « sources » après Font Estramar, jaillit dans le lit de l’Agly, sur sa rive droite en amont de St - Paul - de – Fenouillet ».  Haut-lieu de la spéléologie subaquatique, elle a été explorée par le célèbre spéléologue Robert de Joly en 1934 et depuis elle constitue un lieu très prisé pour tous les fanas de cette discipline. Depuis sa découverte, elle a été captée et fournit ainsi en eau potable une partie de la commune de Saint-Paul. Ses eaux se mélangeant à celle de l’Agly, vous avez déjà compris que mon but n’était pas d’aller faire de la spéléologie ;  j’en serais bien incapable ;  mais plus simplement une jolie balade et puis surtout d’en profiter très largement pour me rafraîchir. Pour cela, il ne faut pas avoir peur de braver quelques interdictions. En effet, il faut savoir que La  Tirounère a été pendant quelques années un passage obligé sur les sentiers de Grandes de Randonnées que sont le Tour des Fenouillèdes, le GR.36 et le Sentier Cathare. Une passerelle métallique enjambant la rivière Agly en permettait le passage sans être dans l’obligation de se mouiller les pieds voire les jambes et au pire de prendre un bain. Malheureusement, en novembre 2014, elle a été emportée par des crues historiques qui atteignirent leur apogée les 29 et 30. Un projet de reconstruction est dans les cartons depuis plusieurs années mais apparemment un budget de financement manque à l’appel. Le passage par ce lieu est en principe interdit même si en été franchir à gué les  4 à 5 mètres de largeur de la rivière est très facile.  Voilà pour la présentation. Mon circuit démarre de la rue de la Paychere (**) où, parce que je suis seul, je réussis à garer ma voiture contre le mur d’une villa. De ces hauts murs, croulent des oranges et des trompettes rouges d’une jolie plante que l’on appelle bignone. Tout autour, c’est déjà un peu la campagne avec des meules de foin, des champs de luzernes et des vignobles. De la cité, je n’aperçois que les toitures et bien évidemment les monuments les plus hauts que sont le Chapître et le clocher de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul. Parce que je suis là aussi pour photographier la Nature, d‘emblée la chance est avec moi. Elle se présente sous les traits d’une minuscule vipère qui traverse la ruelle, de chardonnerets élégants car joliment colorés, d’une tarente se chauffant au soleil et de petits papillons. A cause de la saison et de la chaleur qui règne, la flore est rare voire déjà bien fanée. Néanmoins, je trouve quelques fleurs à immortaliser. Plus rien de notable jusqu’à un passage à niveau où circule le train rouge du Pays Cathare et du Fenouillèdes. Quand le train rouge passe, je suis déjà à plus de 200 m de la voie ferrée  et près d’un chenil où une meute de chiens de chasse vocifère aux moindres bruits de mes pas. Avec la chaleur qui règne, je comprends leur exaspération à être enfermés dans des baraques de tôles et de planches entourées de grillages. Quel être vivant accepterait de vivre dans des conditions si indignes ? J’apprécie ma liberté, et ce, d’autant plus après la période obligée de confinement que nous venons de vivre. Si les vignobles restent présents, la garrigue prend de plus en plus de place au rythme de mes pas. Les yeux aux aguets de tout ce qui pourrait se présenter, j’erre de droite à gauche sur ce chemin pourtant quasiment rectiligne, flânant comme jamais, mais avec ce sentiment de liberté que l’expression « prendre la clé des champs » reflète parfaitement. D’ailleurs, un coup d’œil sur mon bout de carte IGN vient magnifiquement me confirmer cette métaphore car le lieu-dit que je traverse s’appelle le Cami de Camps, c’est-à-dire le Chemin des Champs.  Les papillons se font plus présents mais leur petite taille semble inversement proportionnelle à la grande aridité des lieux. Pour l’avoir lu, je sais que les variations de taille voire de coloris chez les lépidoptères peuvent être fonction du climat, de la saisonnalité et de l’altitude. Ici le milieu plutôt sec semble être l’élément déterminant.  Seuls les Machaons et les Flambés, plutôt nombreux, semblent avoir une taille à peu près normale. Mon assiduité à photographier la faune me distrait au point d’en oublier que j’ai un itinéraire à suivre et voilà comment sur un simple aller retour, je fais un kilomètre de mieux ! Je reviens sur mes pas sans trop ronchonner car cet égarement m’a permis de photographier une remuante fauvette et un joli serin. Dans la garrigue, quelques rares pins, parsemés de-ci delà, sont les prémices des pinèdes de pins d’Alep qui ne tardent pas à arriver. Elles se succèdent au fil des premières vrais déclivités, déclivités qui prennent la forme de petites montagnes russes, le terme de « montagne » étant ici très exagéré, le mot « butte » étant plus approprié. Ces collines boisées sont le siège d’innombrables « cicadidés », c’est-à-dire des cigales, toujours très difficiles à photographier. Il faut une bonne vue pour arriver à les repérer sur les arbres où leur immobilité et leur mimétisme sont d’excellents camouflages, et puis surtout dès que l’on approche, elles s’arrêtent de chanter, démultipliant ainsi  la difficulté. Une fois de plus, il me faudra beaucoup de chance et surtout patienter avant de réussir une seule photo d’une unique cigale, et encore parce qu’une d’entre-elles a bien voulu s’envoler et se poser à quelques mètres de moi. Pourtant quel que soit le biotope le tintamarre qu’elles engendrent est extrême et il n’est entrecoupé que par les « tut tut tut » du petit train rouge que l’on entend de temps à autre dans le lointain désormais A l’approche du col de Lenti, la végétation change encore. Si les pins ne disparaissent pas totalement, c’est un maquis méditerranéen qui les supplante avec de nombreux arbustes. Chênes verts, arbousiers, cistes, bruyères arborescentes, filaires et redouls en constituent l’essentiel. Dans ces petits sous-bois, de larges fenêtres s’ouvrent de temps en temps sur d’abruptes collines de calcaire. Ces collines sont bien connues des passionnés de la varappe qui trouvent là des terrains de jeux d’une remarquable dimension, même si dans les Gorges de Galamus et à cause des chutes de pierres, cette activité est interdite car incompatible avec le canyoning  Dans ce décor karstique, la rivière Agly a creusé une belle échancrure dont les deux grosses bosses latérales ressemblent au dos d’un chameau géant : les Gorges de Galamus. C’est vers là-bas que je dois aller. Au col de Lenti (382 m), les panneaux directionnels et les intersections se succèdent sur quelques mètres et j’avoue que pendant un court instant, j’en suis à me demander quelle direction prendre vers la droite ? Pourtant, je suis passé ici en 2011 lors d’un mémorable Tour du Pays Fenouillèdes avec mon fils mais nous venions de Caudiès et allions à Saint-Paul. C’était simple car bien indiqué. J’en emprunte un petit tronçon, juste pour le plaisir de m’élever et de profiter ainsi de quelques panoramas. Reste à trouver le chemin de la Tirounère ? Mon GPS vient m’aider et finalement c’est bien le premier sentier descendant vers la droite qu’il me faut emprunter, même si un panneau mentionne et avertit du détournement consécutif à la destruction de la passerelle de La Tirounère. Après un étroit sentier tout en descente, un large chemin prend le relais. Une nouvelle fois, non loin du lieu-dit Borde del Rey, mon passage engendre les aboiements de quelques chiens que je pense séquestrés dans un chenil. En réalité, je me retrouve avec 4 chiens hurlant derrière moi, babines retroussées et crocs pointus bien visibles et de ce fait, peu engageants. Je cache mon bâton de marche dans mon dos, leur fais face mais n’en mène pas large. Finalement, ils doivent constater que je ne suis pas un sanglier, ils arrêtent très vite leurs hurlements et sur les quatre, trois repartent immédiatement dans le chenil. Le quatrième, un joli chien noir aux oreilles semi-tombantes reste tout seul puis pas du tout agressif et peu farouche semble vouloir me suivre. Alors que j’avance une main pour le caresser, il détale et disparaît. Ouf ! Je respire. Un semblant de silence revient car ici les cigales paraissent moins présentes. La route bitumée descendant vers la Tirounère se présente et dès lors je sais que mon objectif n’est plus très loin. Quelques centaines de mètres et il apparaît. De prime abord sous les traits d’une barrière avec la mention « propriété privée – défense d’entrer », barrière facile à franchir derrière laquelle se poursuit une grande allée bordée de vieux cèdres. Que faire ? Deux voitures sont garées à proximité de l’entrée. A gauche de la barrière, une pancarte annonçant "Un Sentier du Charbonnier" m'incite à la photographier, et ce, afin de l'inscrire sur mes tablettes. Sait-on jamais ! Sur ma droite et en contrebas, j’entends déjà le murmure de la rivière mais j’entends également des voix qui montent jusqu’à moi. Je ne vois pas d’autre issue alors je passe outre l’interdiction. Le lieu-dit La Tirounère est là comme l’indique un panneau de randonnée directionnel. Une longue bâtisse affiche une enseigne « Oxygen Aventure ». Un couple et 2 enfants sont assis autour d’une table de pique-nique mais sont sur le point de partir. Ils partiront peu après. Je me retrouve seul même si en aval j’entends encore quelques voix. Je visite en détail cette berge-là puis me décide à traverser la rivière sur une gravière. Au milieu de la rivière, j’ai de l’eau à hauteur du genou et la profondeur est donc d’environ 50 cm. Sur les galets moussus, ma seule crainte est de glisser avec mon appareil-photo, alors je m’aide de mon bâton de marche. Finalement, or mis cette appréhension, la traversée est simple et sans véritable risque, or mis celui de se retrouver le cul dans l’eau. Qu’en est-il en hiver ? Je ne sais pas. De toute manière, venir ici en hiver ne présente aucun intérêt. Je ne peux donc que vous le déconseiller. Je passe presque 2 heures sur cette rive, pique-niquant, visitant les lieux dans le moindre détail, me baignant à plusieurs reprises, me reposant et profitant de la fraîcheur ambiante et m’évertuant à photographier une faune variée. Elle est bien présente avec des insectes aquatiques, des libellules, des papillons, des lézards et quelques oiseaux dont les plus visibles sont des Bergeronnettes des ruisseaux et des Merles. Mais j’aperçois aussi des Bergeronnettes grises, des pinsons et une fauvette. Concernant le lieu lui-même, nul besoin d’être un spécialiste du captage de l’eau pour comprendre qu’il a été amplement aménagé pour ce faire. Un bac bétonné est suivi d’un seuil formé d’une petite chicane, le tout permettant de casser les éventuels débits trop importants de la rivière. La chicane forme une jolie petite cascade. L’ensemble est bien agencé avec des pare-fous, des échelles et un canal d’irrigation qui file parallèle à la rivière. La roche a été creusée et forme ainsi de petits tunnels où l’eau et les hommes peuvent circuler. C’est d’ailleurs par-là que je quitte les lieux, filant vers le lieu-dit Borde-Massé mais surtout préférant cette ligne droite rejoignant un large chemin plutôt que le sentier balisé des G.R qui se poursuit vers les hauteurs. Là aussi, j’enfreins quelques interdictions mais les endroits sont déserts, les champs en jachère et les quelques bâtis le plus souvent en ruines. Je retrouve le balisage du Tour du Fenouillèdes un peu plus loin et comme ce chemin est quasiment unique car parallèle à l’Agly, son cheminement est très simple. Dans ce cheminement m’amenant vers Saint-Paul, seuls quelques nouveaux oiseaux et de rares fleurs que je veux photographier s’allient à mon désir de prolonger au maximum cette belle journée. Saint-Paul est là, avec sa gare et son pittoresque petit train rouge filant vers d'autres bourgades. C’est sur cette jolie image de voyage que se termine mon propre voyage.  Quand je me le remémore, j’ai comme le sentiment d’avoir feuilleté un joli livre de sciences naturelles que j’ai beaucoup aimé. Cette balade a été longue de 9,300 km (égarements volontaires ou pas) pour des montées cumulées de 314 m et un dénivelé de 127m. Saint-Paul de Fenouillet à 255 m d’altitude est le point le plus bas et le col de Lenti (382 m) le plus haut. Carte IGN 2348 ET Prades - Saint-Paul-de-Fenouillet Top 25.

    (*) Toponymie du nom "Tirounère" : Faut-il que je l'avoue, je n'ai rien trouvé sur Internet expliquant le nom "Tirounère", mais finissant par "ère", on peut seulement imaginer qu'il ait été mis au féminin. J'ai donc chercher avec "tiroun" et là,  j'ai constaté que ce nom apparaissait régulièrement dans la toponymie pyrénéenne et provençale. C'est ainsi que dans les Pyrénées, nous trouvons un "Tiroun de la Croux", un "Tiroun des Sorcières", un "Tiroun dès Oueilles", un "Tiroun Gran", un "Cap des Tirouns", une "Cabane du Tiroun, un lieu-dit "Tiroun" à Loubens en Ariège et des "Tirouns" parcelles cadastrales dans la commune de Bourréac dans les Hautes-Pyrénées. Si ces trouvailles ne m'ont guère plus avancé, Louis Saudinos dans son ouvrage "La toponymie du canton de Bagnères-de-Luchon" nous apprend qu'un "tiroun" peut-être tout à la fois un "mamelon rocheux", un "dôme", une "émergence ronde" mais aussi "un lac sert de bornage aux communes de Cirès, de Cathervielle et de Caubous". Ce lac est-il situé au sommet d'une "émergence ronde" ? Il ne le dit pas mais on peut le supposer, ce qui permettrait de confirmer qu'un "tiroun" est un "éminence ronde" en Pyrénées et qu'il est donc plus simplement une variante des mots "turon", "turrou ou "tyron" que l'on trouve de nos jours dans le lexique pyrénéen pour un sommet arrondi.

    En continuant mes recherches en Provence, j'ai appris que le mot "tiroun" au même titre que le mot "félibre" restaient des mystères. C'est ainsi qu'en lisant un article d'Alfred Jeanroy dans une revue "Romania" de 1894, on peut y lire ceci, extrait d'un texte qui s'intitule "MÉLANGES" : « Que de tres jour, tres niue, iéu noun vous retrouvère, Que. dins lou tèmple erias Que vous disputavias Emé li tiroun de la léi, Emé li sèt felibre de la lèi.»  Il rajoute « Le mot félibre, aussi inconnu du reste que le mot tiroun, ayant évidemment dans ce morceau le sens de « docteur de la loi » , fut acclamé par les sept convives, et l'Armana prouvençau, organe de la nouvelle école, proposé et fondé dans la même séance, l'Armana prouvençau per lou bèl an de Dieu 1855, adoubea e publica de la man di felibre, annonça à la Provence, au Midi et au monde que les rénovateurs de la littérature provençale s'intitulaient « félibres ». Alfred Jeanroy poursuit en disant qu'il pense que le mot "félibre" descend de l'espagnol "féligrés" signifiant "paroissien", "client de l'église" et en un mot un "fidèle". Toujours dans cette suite d'idée et pour le mot "tiroun", il émet "L'hypothèse d'une origine espagnole......" 

    Nous sommes loin bien sûr du "sommet arrondi pyrénéen" mais l'avantage d'avoir pris ce « chemin provençal » est qu'il m'a amené vers le très fameux "Félibrige" et à leur trésor cher aux Sept Primadié. Dans ce remarquable trésor, dictionnaire Provençal-Français, et pour faire bref, on y apprend qu'un "tiroun" c'est à la fois un "canard", "un fusil" ou "une corde", cette dernière explication ayant pour origine le verbe "tirer" en français et "tirar" en occitan, définitions que l'on retrouve dans l'occitan "tiron" et à laquelle on peut y rajouter "une lentille d'eau" que l'on appelle aussi "tirounado" en provençal. 

    Alors pour la "Tirounère", nous avons le choix ? "Un sommet arrondi ?". Il y en a bien un juste au dessus de la source, piton rocheux magnifique par ailleurs. Un canard ou plutôt une cane ou canette ? Pourquoi pas, ce n'est pas l'eau qui manque ! Une corde avec laquelle on tirait de l'eau de sa source ? C'est une idée ! Une lentille d'eau ? Voilà une explication qui a le mérite de correspondre à ce que l'on voit de nos jours ? Un endroit où les plantes aquatiques ne manquent pas !

    Enfin il y a des noms qui ne laissent pas indifférents et c'est le cas des mots basques "Ithuri", "iturri", "uthurri" signifiant fontaine ou source, "turusta" pour cascade. 

    Enfin, si quelqu'un connaît la solution, je suis preneur. Merci.

    (**) Toponymie du nom "Paychère" : Si le nom "tirounère" garde ses mystères, le nom "paychère" est plus facile à expliquer. D'ailleurs, j'ai trouvé l'explication peu loin de Saint-Paul de Fenouillet car dans un excellent site consacré à  Prats-de-Sournia et aux Fenouillèdes. Voici le lien. On peut y lire ceci  dans un article consacré aux Toponymes du Fenouillèdes : "Paissièra : ( Paychère, Paychèro ). Ce n’est pas un toponyme à proprement parler mais à Prats ce sont les veines nourricières du territoire. A lui seul le Rèc de la Farda en a compté 13. Ce terme désigne la prise d’eau et en Fenouillèdes avec la rigole d’amenée au champ, jardin ou pré. Considérant l’étendue de ce réseau, elles devaient avoir un nom pour les différencier." Cette thèse est d'ailleurs confirmée dans le remarquable site "Etymologie-Occitane.fr" où on peut lire qu'une Passièra est un « barrage de rivière, digue; chaussée d’un moulin; écluse, réservoir à poissons; .......Pansieire à Valleraugue (Gard) est  attesté en 2013 par mon petit-fils Aymerik, originaire du village.» Je vous laisse le soin d'aller sur le lien pour visionner la photo de cette "paychère" de Valleraugue dans le Gard. On y apprend qu'au 12eme siècle, elle était constitué d'échalas de bois lesquels mis les uns contre les autres formaient un barrage.

    « Cris de veaux et Dame blanche.Tout va très mal Madame la Banquise..... »

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  • Commentaires

    2
    Dimanche 27 Septembre 2020 à 10:02

    Bonjour Gilbert

    C'est un secteur où nous allons rarement ... à tort car à la vue de ton diaporama c'est très beau et frais l'été le long de l'eau . Maintenant l'automne , une belle saison où nous allons nous régaler avec les belles couleurs de la nature

    Bon dimanche

    Amicalement , Patricia

     

     

    1
    Samedi 26 Septembre 2020 à 08:39

    Salut Gilbert,
    J'ai admiré les paysages, envouté par cette belle musique et encore un récit très détaillé de cette belle balade, le retard en valait la peine ! ! !
    Nous avons eu moins de chance que vous, l'escapade prévue a été annulée, (à tort à mon avis) mais bon on la fera jeudi prochain à Cotignac...
    Bon week-end
    JC

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