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Le Sémaphore du Cap Dramont depuis le port du Poussaï (Saint-Raphaël-Var)
Ce diaporama est agrémenté de deux chansons brésiliennes interprétées par Stacey Kent et qui ont pour titre "So Nice/Samba de Verão (Marcos Valle)" accompagnée ici par Marco Valle (chant/piano) et Jim Tomlinson (saxophone) puis "One Note Samba (Antônio Carlos Jobim)" accompagnée par Jim Tomlinson (flûte) Graham Harvey (piano) Jeremy Brown (contrebasse) Josh Morrison (batterie) et John Parricelli (guitare), la partie instrumentale finale et partielle est "One Note Samba" jouée par Antônio Carlos Jobim.
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Quand notre fils nous accueille à Fréjus et qu’il ne travaille pas, il est bien rare que l’on passe son temps assis autour d’une table. Il ne tient pas en place et même si le VTT a sans doute sa préférence, il ne rechigne jamais à nous proposer une sortie en voiture, une découverte ou carrément une petite randonnée pédestre. Il sait de qui tenir ! C’est ainsi qu’en ce 29 septembre 2022, nous proposant une balade au "Sémaphore du Cap Dramont", il aurait été inconvenant de lui dire « non » ! Au regard de ce qu’il nous en dit, le lieu mérite d’être découvert au cours d’une courte randonnée. La météo étant clémente et même si la veille, « le Chemin des Douaniers à Saint-Aygulf » est encore un peu dans mes jambes, je suis bien évidemment partant. Dany l’est aussi et c’est une raison supplémentaire pour ne pas refuser. Il est 13h10 quand Jérôme range la voiture sur le parking du port de plaisance du Poussaï, véritable petit écrin côtier sur la commune de Saint-Raphaël. Si le port du Poussaï est assez méconnu, le petit îlot surmonté d’une tour crénelée qui le côtoie à quelques encablures est lui archiconnu. En effet, qui n’a pas vu une fois dans sa vie ; à la TV, dans un magazine ou sur une carte postale ; cette minuscule « Île d’Or » que domine une incroyable tour sarrasine, l’ensemble ayant cette même couleur rougeâtre propre au Massif de l’Esterel et à la rhyolithe qui le compose. D’ailleurs, à quelques mètres du parking, un stèle formée d’un gros bloc de rhyolite rend hommage à Auguste Lutaud, acquéreur de l’île, créateur de la tour et qui s’était d’ailleurs proclamé roi de l’Île d’Or au temps où sur ce petit "atoll" il recevait la « jet set ». Les premiers décors de cette balade étant plantés, il suffit de partir à gauche du port et d’emprunter un étroit sentier longeant le bord de mer. Dès la première petite crique atteinte, quelques escaliers rejoignent un sentier qui circule en s’élevant dans la forêt jusqu’à atteindre une large piste rougeâtre. Cette piste, c’est le fameux P.R permettant de rejoindre le Sémaphore du Cap Dramont. Si le sémaphore n’apparaît pas de suite, les falaises rougeâtres qui le supportent sont déjà là. Au milieu de tout ce rouge, il est assez aisé de repérer quelques fans de la varappe agrippés à leurs cordes d’escalade mais aussi quelques taches vertes d’une végétation clairsemée dominés par les figuiers de Barbarie. Pendant que Dany et Jérôme papotent devant moi, je flâne derrière eux en quête d’une Nature présente mais malheureusement trop épisodique à mon goût. Quelques fleurs, un chardonneret, de rares papillons, des goélands qui planent ou passent sans s’arrêter et le sémaphore est déjà là pour nous réunir. Le lieu étant fermé par un portail et de surcroît en cours de réhabilitation, on ne le distingue que très mal et de trop loin pour s’en faire une belle idée. On se contente alors de quelques panoramas lointains ou très proches vers Dramont et ses alentours. Parmi les lieux lointains, les visions du Mont Vinaigre et du Cap Roux me remémorent d'autres sympathiques balades faites il y a quelques années. Comme très souvent sur toute la Côte d’Azur, ici se mêlent les bleus du ciel et de la mer, le blanc et le rouge de l’urbanisation, le rouge de l’Estérel et des Maures et par bonheur le vert d’une végétation encore bien présente. A elles seules, les couleurs justifient cette balade. Alors que je continue à photographier fleurs et papillons, je suis définitivement largué et cela ne fait que s’accentuer dès lors que je pars visiter ce qui ressemble à un vieux dépôt à munitions voire à un ancien abri souterrain. Il est vrai qu’ici l’Histoire nous rappelle qu’en 42-44 les Allemands étaient bien présents mais ont été repoussés lors du débarquement dit de Provence du 14 et 15 août 1944, la plage du Dramont n’étant pas en reste dans les drames survenus sur toute cette côte. La carte IGN mentionne encore la présence d’une ancienne batterie à proximité. Après cette découverte, je continue de musarder mais retrouve Jérôme et Dany juste avant l’arrivée. Ainsi se termine cette courte et jolie randonnée accessible au plus grand nombre. Le parcours réalisé a été long de 3,7km. Carte IGN 3544ET Fréjus – Saint-Raphaël – Corniche de l’Esterel Top 25.
« Le Chemin des Douaniers à Saint-Aygulf (suivi du Parc Areca-Fréjus-Var) Le Sentier Botanique du lac du Rioutard depuis Bagnols-en-Forêt (Var) »
Tags : cap dramont, semaphore, port poussai, saint raphael, randonnee, balade, ile d'or, flore, faune, mer, mediterranee, var
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