• Le Pic Garrabet (794 m) et Terre Majou (842 m) depuis Sournia (497 m)

     
    Ce diaporama est agrémenté de 4 chansons interprétées par Gilbert Bécaud. Elles ont pour titre : "Mes mains", "C'est en Septembre", "Seul sur son Etoile" et "Les Cerisiers sont Blancs".

    Le Pic Garrabet (794 m) et Terre Majou (842 m) depuis Sournia (497 m)

    GARRABETMAJOUIGN
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    Autant l'avouer, ce Pic Garrabet (794 m) et ce circuit par Terre Majou (842 m) ne constituaient pas vraiment notre principal objectif du jour. Non, cette balade n'était qu'un joli prétexte à aller chercher du houx pour le vendre sur le marché de Noël de notre village. Mais, ne vous méprenez pas non plus quant à cette vente, nous ne sommes pas des vendeurs à la sauvette et encore moins des vandales de la nature et de la végétation de notre belle région. Non, une trentaine de brins de houx couplés à quelques branchettes de résineux sont vendus 2 euros au bénéfice d’animaux en détresse pour le compte d’une association, voilà quel était ce matin-là, le but de cette belle randonnée au départ de Sournia. C’est donc par ce matin-là exceptionnellement lumineux qui nous avons quitté ce joli bourg et plus particulièrement le village de vacances le Moulin, direction le G.R.P Tour des Fenouillèdes. Bien entendu, traverser le village de vacances nécessite qu’on le fasse en respectant les lieux et les infrastructures. On fait le tour de la petite retenue d’eau alimentée par la rivière Désix. On traverse la rivière par une passerelle en béton et nous voilà déjà sur le G.R.P Tour des Fenouillèdes balisé de marques jaunes et rouges. Attention, ne vous trompez pas et n’empruntez pas le G.R.36 tout proche qui lui est balisé de coups de peinture blancs et rouges. Immédiatement, un bon sentier grimpe dans une pinède et laisse entrevoir sur la droite, les premières vues sur Sournia. Sur la gauche et pour peu que l’on sorte un peu du chemin, de jolies vues s’entrouvrent sur le ravin de Pomeins et sur quelques dômes boisés de Terre Majou. Plus haut et dès lors que  le sentier rejoint une bonne piste forestière, des panoramas plus vastes se font jour sur des lieux de balades déjà bien connus  car déjà empruntés : sur les crêtes de la forêt domaniale du Fenouillèdes du Col de Benta Fride jusqu’au sommet du Sarrat Naout, sur la longue vallée de la Désix où l’on distingue quelques belles découvertes comme le hameau de Rabouillet, la chapelle Saint-Michel ou bien encore les ruines de l’ancien château d’Arsa. Cette piste, on va la poursuivre sur 1.800 mètres environ avant de la quitter au bénéfice de l’ancien G.R.P. Difficile de se tromper car le chemin est fermé par une chaîne et se trouve tout au bout d’une immense pré. Si vous continuez sur le nouveau tracé du G.R.P, vous rejoindrez de la même manière le Pic Garrabet mais par un itinéraire plus long mais moins « galère » que l’ancien mais vous ferez l’impasse sur le houx qui ne se trouve que dans ce secteur. Si vous empruntez mon circuit, le large chemin fait un angle droit et passe devant un petit mas magnifiquement restauré, devient un sentier plus étroit qui se perd dans la végétation plutôt dense. Deux solutions pour ne pas se perdre, soit on suit de vieilles clôtures qui se trouvent sur la droite et sur lesquelles on repère assez facilement le balisage soit, et c’est sans doute le mieux, c’est de posséder un GPS avec le tracé IGN enregistré. Pour nous, et après une heure de marche, l’objectif fut déjà atteint et il se présenta sous la forme de quelques superbes arbustes de houx magnifiquement chargés de leurs drupes rouges. Une trentaine de branchettes du plus bel effet furent très rapidement accrochés à nos sacs à dos respectifs et nous pouvions désormais consacrer le reste de la journée à cette belle balade. C’est ce que nous fîmes en poursuivant le parcours qui se faufile au milieu des chênes pubescents, des cistes à feuilles de lauriers et de quelques pins « laricio » puis il se poursuit en s’élevant sur un mauvais sentier plein d’ornières et de caillasses jusqu’à rejoindre une nouvelle piste ou plutôt une intersection de trois pistes. Sur la droite, il y a celle qui descend vers Courbous, droit devant le G.R.P Tour des Fenouillèdes qui l’on délaisse puis une troisième piste DFCI F 83 excessivement large partant à gauche. C’est celle qu’il faudra prendre dès lors que le pique-nique au sommet du Garrabet (794 m) aura été avalé. En effet, il serait dommage de ne pas rejoindre ce sommet qui n’est qu’à quelques mètres et qui constitue un superbe belvédère à 360 degrés sur tout ce territoire. Depuis le gros cairn servant de pinacle, le vue embrasse les contreforts du Dourmidou, passe par les crêtes de la Serre de Sournia jusqu’au sommet du Roc Jalère et du Pic de Bau, descend vers Séquières, Campoussy, Sournia puis remonte à l’opposé sur toutes les crêtes boisées des forêts domaniales des Fenouillèdes et de Boucheville caressant au passage celles communales du Vivier, de Rabouillet. Voilà la jolie ronde visuelle que vous louperez en oubliant cet objectif. Après cette belle visite, il faut prendre sur quelques mètres, la très large piste F83 qui file sous d’immenses pins sylvestres. Cette piste étant très nouvelle et ne figurant pas sur les cartes IGN qui, elles, sont plus anciennes, vous aurez à nouveau le choix entre poursuivre le tracé désormais balisé en jaune (P.R) et qui descend dans le vallon de Pomeins soit poursuivre cette piste forestière sans doute un peu lassante. De toute manière, les deux options se rejoignent au point culminant de cette balade à 842 mètres d’altitude tout près de la côte 853. Ici, la toponymie « Terre Majou » c'est-à-dire la « terre la plus grande » mais ici il faut peut être entendre la « terre la plus haute (major) » prend tout son sens. L’itinéraire devient unique, la piste s’aplanit descend un peu et rejoint la départementale D.619 non loin du Roc Cornut. Vous aurez donc la possibilité soit d’aller voir cette belle curiosité déjà vue dans ma balade intitulée le « circuit de Campoussy » soit il vous faudra vous diriger vers le dolmen de la Font de l’Arca encore appelé dolmen de Campoussy ou en occitan dolmen du « Cabanoto dels Tres Peyres », un des rares dolmens de notre région a être « truffé » de cupules. Là aussi, vous aurez le choix entre deux itinéraires soit rester sur le sentier peu évident à trouver ; la création de la nouvelle piste ayant amplement effacé le balisage au départ; soit beaucoup plus simple, descendre la D.619. Après le dolmen et sur un peu plus d’un kilomètre, cette D.619 sera dans tous les cas inévitable pour rejoindre le G.R.36 qui, un peu plus bas, permet de regagner Sournia par le lieu-dit la Mole. Bien sûr, le bitume n’est jamais agréable à cheminer mais nous avons eu l’incroyable chance d’être précédé d’un beau renard qui ne semblait pas du tout effrayer de notre présence derrière lui. Après cette agréable distraction, le G.R.36, presque tout en sous-bois, nous entraîna vers l’arrivée. Tel qu’accomplit et décrit ici, ce circuit autour de Terre Majou a une longueur d’environ 13 à 14 kilomètres. Le dénivelé est avec ses 350 mètres plutôt modeste ce qui permet de cataloguer cette balade dans les « plutôt faciles ». En été ou par forte chaleur, il faudra veiller à emporter de l’eau en quantité suffisante. Bonnes chaussures et un équipement du parfait randonneur sont vivement recommandés avec notamment un GPS pour se repérer sur la partie la plus difficile du Tour du Fenouillèdes. Pour avoir accompli ce tour en septembre 2011 avec mon fils, je sais qu’il est assez peu emprunté et le balisage est parfois peu évident à distinguer. Enfin concernant le houx, notre objectif du jour,  son ramassage est comme tous les fruits de la terre réglementé par l’article 547 du Code civil « Les fruits naturels ou industriels de la terre, les fruits civils, le croît des animaux, appartiennent au propriétaire par droit d'accession ». Dans la nature, il est donc nécessaire d’être toujours respectueux de l’arbre, seuls les pieds femelles ayant des fruits et encore pas tous les ans. Il faut donc que la récolte s’effectue toujours avec une grande modération et ne pas toujours se rendre au même endroit chaque année afin que la plante récupère des tailles précédentes. Ce n’est que dans ces conditions que le houx sera synonyme de porte-bonheur ! Carte IGN 2348 ET Prades – Saint-Paul-de Fenouillet Top 25.

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