• Le Chemin du Mas de Les Fonts (Las Founts) depuis Calce

    Ce diaporama est agrémenté de la chanson "Awaken" du groupe de rock britannique "Yes" composé de Jon Anderson (chant) et des musiciens Chris Squire, Rick WakemanSteve Howe et Alan White. Chanson légèrement incomplète extraite d'un concert à Birmingham en 2003.

      Le Chemin du Mas de Les Fonts (Las Founts) depuis Calce

     Le Chemin du Mas de Les Fonts (Las Founts) depuis Calce

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    Quand en ce 5 mai 2022, nous avons entrepris ce « Chemin du Mas de les Fonts (*) depuis Calce », les principaux sites Internet que j’avais consulté auparavant nous laissaient imaginer que ce lieu historique et inscrit en tant que tel aux Monuments éponymes serait « visitable ». C’est le cas par exemple de la fiche rando édité par Perpignan Méditerranée Tourisme et Agly-Verdouble Pays Touristique ; c’est-à-dire le département ; où il est clairement indiqué qu’ « Une halte s’imposera au Mas de Les Founts, bâtisse médiévale dominant le vignoble ». C’est également le cas du site « IGNRANDO », lequel dans la présentation de cette randonnée écrit « belle découverte du Mas de las Fonts ». C’est enfin le cas aussi sur le site de la commune de Calce où l’on peut lire d’emblée sur la page dédiée « Une magnifique bâtisse communale ... Le Château de Las Fonts... ». Or, qu’elle ne fut pas notre déception d’atteindre ce bien bel endroit perché sur un dôme et joliment entouré de vignobles, de pinèdes, d’oliveraies et de garrigues et d’être contraints de n’en voir qu’une infime partie au travers de lourdes grilles amplement cadenassées. Oui, à quoi ça sert d’imaginer et de proposer un circuit de randonnée en définissant un objectif qui restera invisible aux yeux des marcheurs qui auront fait l’effort d’y parvenir ? Certes le reste de la randonnée reste agréable, et notamment au printemps, mais la déception est grande et il serait bien que les différents acteurs clés cités ci-dessus ; auxquels on peut peut-être rajouter la Fédération Française de Randonnée Pédestre, puisque ce chemin est balisé ; se mettent d’accord et trouvent une solution à cette énorme déficience, et ce d’autant que la commune de Calce est, comme indiquée ci-dessus, propriétaire du domaine depuis 1985, après l’avoir racheté à la famille Bobo, célèbres pharmaciens de Perpignan. Oui, en arrivant chez moi, j’étais si déçu que j’ai téléphoné à la mairie de Calce pour demander quelques explications. Elles furent polies mais on ne peut plus lapidaires et se résumèrent à « le lieu n'est pas ouvert au public » puis « désolé ». Voilà en préambule ce que je voulais dire à propos de cette randonnée en boucle, espérant qu’au plus vite un changement pourra intervenir afin que les prochains randonneurs trouvent un intérêt total à la parcourir. Il est 8h30 quand nous rangeons notre voiture près du centre de Calce à proximité de la mairie. Nous démarrons en remontant la rue qui passe devant le restaurant bistrot de pays Le Presbytère et l’église Saint-Paul et poursuivons le bitume sur la route d’Estagel jusqu’à la sortie du village où un balisage jaune indique de partir à droite. On laisse le monument aux morts sur la gauche et continuons facilement grâce à un panonceau directionnel : « Mas de les Founts – 1h27 - 4,5km ». Or mis les paysages, dont l’inévitable Canigou couronné de gros nuages fait amplement partie, de très nombreuses fleurs et de rares passereaux font les frais de mes premiers clichés. L’itinéraire très bien balisé ne pose aucun problème de cheminement et ne nécessite pas l’utilisation d’un GPS. Il suffit d’être attentif aux marques de peinture jaune. A des endroits très précis, je retrouve certains tronçons empruntés lors d’une longue et superbe balade que j’avais intitulée « Le Circuit des Coumes et sur les pas des bergers ». C’était une version en boucle très personnelle d’une randonnée intitulée « Sur les pas des bergers » dont un panonceau annonce ici la direction. Alors que Calce s’éloigne, les fleurs de garrigue que je recense se font plus nombreuses pendant que les passereaux se font plus discrets. Seuls quelques bruants proyers et de rares fauvettes montrent le bout de leurs becs pendant qu’une buse variable chasse en rase-mottes avant de disparaître dans une dense végétation. A aucun moment, je n’aurais l’occasion de photographier ni une fauvette ni cette buse. Les paysages s’entrouvrent sur de vastes panoramas. Je reconnais Latour-de-France, devine parfois Estagel, pourtant plus près de nous, aperçoit les reconnaissables sites que sont la Tour del Far et Força Réal. Symétriques dans ce champ visuel à 180°, les deux semblent se faire face . Plus loin encore, des Corbières catalanes à la forêt de Boucheville, le pays Fenouillèdes déroule ses décors si diversifiés. Avec cette dernière vision, je ne peux m’empêcher de me remémorer ce Tour pédestre des Fenouillèdes réalisé avec mon fils et en 5 jours. « Mon dieu déjà 11 ans » me dis-je en pensées car sans prononcer aucun mot. Je me contente de dire à Dany « tiens regarde au loin on aperçoit le Bugarach ! ». «  Où ça ? » me répond-elle. « Ce gros bulbe à droite et à l’horizon, dans la continuité des autres collines encore plus à droite ». « Ah oui, je le vois ! » conclut-elle. Mes pensées, elles, continuent de vagabonder comme mes jambes l’avaient fait en 2011, avant de revenir à une réalité plus patente. A nos pieds, torrents, recs et correcs, ont creusé de profondes et longues combes formant ainsi une succession de petits « serrats » plus ou moins hauts. Ici, aussi, j’arrive à retrouver du regard quelques décors déjà arpentés lors du « Circuit des Coumes et sur les pas des bergers ». Voilà déjà presque 2h que nous flânons et nous stoppons sur un petit pré herbeux et face à ces panoramas pour prendre un gros en-cas. Une fois encore et comme très souvent lors de nos balades, le Massif du Canigou enneigé est la principale attraction de ce déjeuner sur l’herbe. Mais aujourd’hui, de gros nuages lui coupent la tête et de ce fait le rendent beaucoup moins captivant. A l’instant de repartir, nous atteignons la route bitumée coupant la D.18 entre les lieux-dits « Serrat d’en Bigorra » et « Coma de la Ginesta ». Nous repartons sur un chemin mi-asphalté et mi-terreux filant vers le Mas de les Fonts. Il est presque rectiligne et agréable à cheminer car en surplomb d’une jolie combe que vignobles et oliveraies se partagent. De très nombreux passereaux et quelques papillons semblent apprécier ce secteur. Comme déjà indiqué, l’arrivée au Mas de les Fonts devant des grilles fermées par des chaînes est très décevante et même énervante. Aucune âme qui vive à l’intérieur de l’enceinte est nous n’avons d’autre choix que de quitter les lieux. Il y a bien un homme qui travaille à la vigne en contrebas des bâtisses côté sud mais il est bien trop occupé et surtout bien trop loin pour que l’on puisse l’interpeller. Alors que nous descendons vers la partie extérieure du hameau où se trouvent quelques maisons, qu’elle n’est pas notre surprise d’apercevoir au sein d’un mur ruiné une chatte accompagnée de quelques minuscules chatons. Si la mère reste impassible, certains chatons s’égayent en nous voyant et d’autres s’enfuient dans leur cache de pierres. Je prends quelques photos de loin mais nous n’approchons pas dans la crainte d’effrayer la mère qui risquerait d’abandonner ses rejetons. Nous poursuivons. Ici, un long et haut mur, espèce de rempart agencé de plusieurs fenêtres, en partie caché par de grands arbres, empêche toute vision à l’intérieur du domaine. Pendant que Dany continue vers les maisons du hameau, je monte vers ce haut mur en quête de quelques photos et d’une éventuelle ouverture. J’y découvre une tour crénelée également fermée d’un haut portail, mais rien de plus car là aussi aucun accès n’est possible. J’abandonne toute idée de visite et retrouve Dany au hameau, désert lui aussi. Assise sur un petit muret, avec une tasse de café dans une main, elle déguste son dessert que nous n’avions pas mangé précédemment. Je fais de même tout en tentant de photographier les nombreux moineaux et étourneaux qui occupent de grands cyprès. Ici, les oiseaux sont nombreux et outre ceux déjà cités, je parviens à photographier une hirondelle et un chardonneret. Moineaux et pinsons échappent à mes stratagèmes. Les hirondelles, elles, vont et viennent en planant jusqu’à se réfugier sous la terrasse ombragée d’un cabanon. Pour mon plus grand plaisir, toute cette avifaune semble apprécier ce lieu si paisible. Nous repartons forcément déçus de n’avoir pas pu visiter ce château du Mas de les Fonts où certaines structures sont inscrites auprès des Monuments Historiques. C’est le cas de la chapelle, du porche d’entrée ainsi que de l’enceinte où une poterne est visible. Est-ce la déception, mais nous poursuivons la route au lieu d’essayer de trouver le balisage de couleur jaune propre à ce P.R. Quand je m’aperçois de notre erreur, c’est bien trop tard pour faire marche arrière. Un coup d’œil sur mon GPS et sur ma carte IGN pour constater que nous avons accompli au moins 500m mais finalement je constate aussi qu’en continuant nous retrouverons le bon itinéraire. Après les vignes du mas, la garrigue reprend totalement ses droits avec des fleurs à recenser et des passereaux véloces et donc difficiles à immortaliser. Si le chemin vers Calce est plutôt rectiligne sur la carte, il ne l’est pas sur le terrain, alternant montées et descentes rocailleuses dans des petites combes creusées par des correcs le plus souvent asséchés. Quant au fond d’un correc, une poche d’eau causée par de récentes pluies se présente, on y découvre quelques papillons en quête de sels minéraux, nutriments essentiels à leur reproduction. Dans ce retour vers l’arrivée, les paysages diffèrent quelque peu de ceux vus précédemment. Belles vues sur le Mas de les Fonts, sur la Plaine du Roussillon puis sur Calce sont les principales attractivités visuelles de cette deuxième partie du parcours. Il faut y ajouter le beau jardin et les œuvres d’un artiste inclassable au sein même du village. Ainsi se termine cette agréable balade en boucle donnée selon les sites pour 7,7km (fiche rando du département66) ou 8,1km (IGNRANDO). Pour être franc, je ne l’ai pas mesurée par le fait même qu’elle était indiquée comme facile. C’est plutôt le cas pour les marcheurs que ces distances-là ne rebutent pas ! Carte IGN 2448 OT Thuir – Ille-sur-Têt Top 25.

    (*) Présentation du mas ou château de Les Fonts : Comme souvent en pareil cas, j’ai essayé de lire un maximum d’informations avant de démarrer cette randonnée. Voilà une synthèse de ce que j’ai trouvé :

    Le Mas de les Fonts, sur la commune de Calce, dans le département français des Pyrénées-Orientales, est un ancien château édifié du xiie siècle au xve siècle. L'église Sainte-Marie de Las Fonts qui se trouve en ce lieu semble dater du xiie siècle. L'ensemble fortifié qui se trouve autour a été construit entre les xiie et xve siècles. Le Mas de les Fonts fait partiellement l'objet d'une inscription des monuments historiques depuis le 29 mars 1993. Les parties protégées sont l'église romane, le porche d'entrée, l'enceinte et sa poterne. (Source Wikipédia). Son existence est attestée dès la fin du IXème siècle. Pour des raisons encore inconnues, cet embryon de village s'est peu développé, devenant dans le courant du XVIème siècle une exploitation agricole. De nos jours, sont encore visibles la base de l'enceinte au nord, un habitat médiéval ainsi que l'église romane dédiée à la Vierge, citée pour la première fois en 1119. Avec sa nef unique et son abside à l'est dotée d'une surélévation défensive, son architecture la rapproche de Saint-Paul-le-Vieux. Des restes de décors peints à fresque sont encore visibles dans l'ébrasement des fenêtres. Deux éléments déposés pourraient provenir de l'église: une ancienne table d'autel en marbre de Baixas, et une cuve baptismale, également en marbre, de forme tronconique d'époque romane (Source Tourisme.pyrénées-orientales.fr). Située sur le territoire de Calce, l'église de Las Fonts est tout ce qui reste d'un hameau autrefois prospère, mais qui ne s'est pas développé pour arriver à l'un de nos villages actuels. Le territoire de Las Fonts n'a pas délivré de vestiges du lointain passé paléolithique, pourtant riche dans la région, ni même du passé plus récent du néolithique. Pourtant il semble normal que les hommes ayant vécus à cette époque aient habité ce site, dont les collines apportaient une relative protection naturelle. Il faudra attendre le moyen-âge pour qu'apparaisse la première mention écrite de Las Fonts, qui est cité en 1119 dans une bulle du pape Gélase II. Cette bulle confirmait la donation de l'église à l'abbaye de Lagrasse, une puissante abbaye située aujourd'hui dans l'Aude et qui possédait déjà quelques autres lieux dans la région. Du hameau de Las Fonts il ne reste plus de nos jours qu'un mas, quelques vestiges et la chapelle Ste Marie, datée du début du XIIe siècle (Source https://www.les-pyrenees-orientales.com/Villages/LasFonts.php) Il s'agit d'une construction ancienne, ce château apparaît dès le XIIIe siècle dans les documents écrits, mais son appareillage prouve qu'il a été construit bien avant, au moins au XIIe. Il est assez monobloc et se compose d'un lourd mur entourant les éléments de vie d'une petite communauté : un moulin, un puit, des maisons, une place forte, etc…. Ce que l'on appelle "château", c'est en fait une motte castrale, de taille modeste. Il mesure à peu près 60m de long par 40 de large. On sait qu'il contenait une citerne de 75000 litres et un four à pain. La plus ancienne référence que l'on ait sur le château de Calce date de 1232, on y lit que le noble Bernard de Calce est chevalier du Temple, à la Commanderie du Mas Deu. On retrouve le château aux mains de Guillem de Canet au XIIIe et XIVe siècle, qui le tient en fief des rois de Majorque. En 1344, le royaume de Majorque chute devant la puissance de son voisin, le royaume d'Aragon. Leurs biens sont redistribués et ce château tombe entre les mains de la famille de So, puissante famille locale à cette époque. Puis, il passe à la famille de Vernet (désignant le quartier Nord de Perpignan, pas la ville du Conflent) et plus tard à la famille du Vivier (jusqu'au XVIIe), pour enfin aboutir à la famille d'Oms, qui le conservera jusqu'à la révolution française (Source site de la Mairie de Calce avec le lien suivant : http://www.calce.fr/fr/salle-municipale/2196/chateau-las-fonts Sur le Dictionnaire de Biographies Roussillonnaises de l’abbé Jean Capeille publié en 1914, on note que ce lieu a appartenu à une famille seigneuriale dès l’an 1266. Le premier cité est Ermengaud, chevalier propriétaire du lieu, frère d’un Guillaume de Les Fonts et décédé en 1276. Il eut un fils du nom de Dalmace, lequel eut lui-même 2 fils, Jaubert et Guillaume. C’est apparemment ce dernier Guillaume qui laissa le plus son nom à la postérité pour son goût des aventures lointaines avec les autres chevaliers roussillonnais et sa proximité avec l’infant Ferran de Majorque, fis de Jacques II et frère du roi Sanche, tous deux rois de Majorque. Vous trouverez le détail de cette « chevaleresque » famille en cliquant sur le lien suivant : https://mediterranees.net/biographies/capeille/CapeilleD.pdf

    De nombreux renseignements sont également présents sur la page dédiée à Calce de l'encyclopédie libre Wikipédia. Je vous laisse les découvrir en cliquant sur le lien suivant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Calce Quant à la page qui lui est directement consacrée, elle est moins prolixe et cité en entête de cette rubrique. 

    Enfin, je vous conseille vivement la lecture et le visionnage de la page du P.O.T Rando Club de Perpignan consacrée à cette balade en cliquant sur le lien suivant : https://potrandos.fr/documents/2021-03-14-Le-mas-de-las-Founts.pdf . Une chronologie des plus détaillées retrace l’Histoire et offre quelques photos permettant de se faire une belle idée de ce Mas de Las Founts. En occitan « de les Fonts » ou en catalan « de Las Founts », du latin « fons » et du vieux français « fontis » ou « fondis », on trouve les deux façons de l’écrire signifiant en français « des sources » ou « des fontaines », une étymologie assez courante dans le Midi de la France mais aussi dans les Pyrénées-Orientales et que l’on retrouve par exemple pour les communes de Font-Romeu, Fontpédrouse, Fontrabiouse et St Génis des Fontaines. Enfin et pour terminer, on peut lire sur le site Internet de la mairie de Calce, les courtes présentations suivantes : « Une magnifique bâtisse communale ... Le Château de Las Fonts est une Seigneurie indépendante du XIIIème siècle. Le château se trouve à mi-chemin entre les villages de Baixas et Calce au milieu des vignes et des garrigues, entre mer et montagne. Endroit privilégié réservé aux habitants de Calce où une salle communale a été restaurée récemment ». On peut lire aussi  « Ancien domaine viticole racheté par la mairie de Calce, pour l'aménager en lieu de réunion et d'animation communale » puis «  Il est à noter que, la salle communale du Château de las Fonts est STRICTEMENT réservée aux habitants de la commune ». Avec un tarif de location et de caution, on peut également lire « le Château n'est disponible que pour les habitants de Calce ». Qu’on se le dise, apparemment, l’intention actuelle de la commune n’est pas d’ouvrir ce lieu historique et donc culturel à tous. Ça a l’avantage d’être clair ! Par contre, là aussi un diaporama de quelques photos est visible permettant d’apercevoir un peu l’intérieur du domaine.

    Ce lieu n’étant pas « visitable », j’ai essayé d’être le plus complet possible pour que chacun puisse s’en faire une belle idée avant de partir faire cette randonnée…. pour ne pas le voir !

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 6 Octobre 2022 à 15:36

    Bonjour Gilbert

    Encore une jolie balade dans un secteur que je connais mal . Dommage de ne pas avoir vu le château qui figurait dans tes objectifs du jour ! mais le reste a été agréable et vous avez profité de la journée dans la nature . Je ne suis pas trop motivée en ce moment , peut-être de la fatigue après les fortes chaleurs de l'été et j'essaie de me reposer un maximum pour récupérer . Les quelques randonnées que nous faisons me laissent avec quelques douleurs musculaires ... Espérons que cela va passer rapidement !

    Bonne journée

    Amicalement, Patricia

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