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La News est consacrée à la prochaine randonnée mais pas cette fois-ci !

Publié le par gibirando

Si en général la News est consacrée à la prochaine randonnée pédestre, là je l'avoue je suis devant un dilemme.

A cause du Covid-19 et à la période de confinement, j'ai rattrapé tout le temps perdu et j'ai pu ainsi publier tous mes reportages passés. Les derniers en date ont été :

 

et

 

 

Alors comme je n'ai plus randonné depuis la sortie du confinement et que cette année je n'ai rien programmé sur mes tablettes, vous dire de quoi sera fait le prochain article équivaudrait à me transformer en Madame Soleil. 

J'ai bien quelques idées de balades, j'ai bien quelques idées de sujets mais seront-ils prêts ou suffisamment intéressants ?

Je pourrais par exemple mettre en avant des balades réalisées en Italie, à la Réunion ou à Madère (voir photos ci-dessous), d'autres randonnées plus proches et déjà faites à de multiples reprises mais j'avoue que dans un blog comme le mien je n'aime pas trop les doublons.

Il existe aussi une autre solution, c'est de terminer les reportages de 2 randonnées que j'ai faite sur plusieurs jours à savoir le Tour du Capcir en 2013 et le Sentier du Golfe Antique en 2014. 

Enfin, nous verrons bien. Dans l'immédiat, sachez que je tente de mettre en musique tous mes vieux diaporamas. Un travail de Titan mais que j'aime bien car étant très éclectique en style de musiques, j'y trouve largement mon compte. J'espère qu'en les écoutant, vous trouverez le vôtre.

Bien amicalement.

Gilbert.

La News est consacrée à la prochaine randonnée.


Dans le Piément italien en septembre 2008 du côté de Canelli.


 

 

 

La News est consacrée à la prochaine randonnée. 


      En novembre 2008, à la Réunion au Piton de la Fournaise.

Ci-dessous, en juin 2012 sur l'ïle de Madère lors d'une randonnée à la Levada do Caldeirao Verde.


 

La News est consacrée à la prochaine randonnée.

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Le Monologue du frangin

Publié le par gibirando

Le Monologue du frangin

Le Monologue du franginLe Monologue du frangin

Quelques photos de notre enfance et notre jeunesse avec mon frère aîné Daniel. Toujours complices dans le vie comme dans nos jeux.  Sur la 1ere photo, sur la plage de Sormiou avec notre petite soeur Nicole.

Si le titre « Le Monologue du Frangin » peut prêter à sourire, ici s’arrête la dérision.

Le frangin c’est moi et au travers de ce monologue, je m’adresse à mon frère.

Si depuis longtemps déjà, j’éprouvais le besoin d’écrire à propos de mon frère, il est évident que la période que nous vivons avec le Covid-19 n’a fait qu’amplifier les choses. Devant ce petit virus qui peut soudain surgir et nous emporter en seulement quelques jours, on se sent infime, dérisoire même. On voit les « choses » différemment. Enfin, c’est mon cas.

« Pourquoi es-tu parti ? »

Voilà une question que je me poserais jusqu’à mon dernier souffle sans en obtenir de réponse.

Cette question est là comme une plaie qui dans ma tête ne se refermera jamais.

Combien de larmes, cette question a-t-elle engendré en moi ? Jamais trop si une d’entre-elles avait été au moins une réponse. Mais les pleurs aussi récurrents soient-ils ne sont pas des réponses.

Cette question, depuis 1992, je la pose à mon frère parti à l’âge de 46 ans. Si sur cette terre, un être ne méritait pas de partir si jeune c’est bien lui. D’un naturel plutôt réservé, timide même, il était la bonté et la générosité personnifiées. Enfin, c’est ainsi que je veux en garder le souvenir, souvenir d’enfance et de jeunesse principalement. Il s’était marié, avait eu un enfant ; mon neveu Pascal ; ce qui rajoute encore à l’injustice de son décès car je sais que fonder un foyer si possible parfait était le but de sa vie. C’était le mien aussi et sans jamais nous être concertés, nous étions sur ce plan-là dans une totale harmonie. Construire du durable, réussir, être irréprochables, être aimé des siens, nous avions été éduqués et aimés par nos parents dans cette optique. En devenant adulte, de cela, j'en ai acquis la certitude.

Cette question « Pourquoi es-tu parti ? » en engendre bien d’autres et la première est « quelle est la raison médicale de ton départ ? » Certes tu souffrais d’une forme d’asthme que les docteurs intitulent parfois de « sévère » mais aucun symptôme n’était visible et rien ne laissait présager que tu en souffrais quotidiennement. On sait tous que l’asthme se déclare sous la forme de crises mais de là à en mourir si subitement dans la force de l’âge, il y a une marge difficilement franchissable. Trop jeune et insouciant, je ne l’avais jamais franchie sans doute par méconnaissance des « choses » médicales. Depuis, j’ai lu un peu sur le sujet et je sais qu’il s’agit d’une maladie qui peut être très sournoise et bien évidemment fatale. Alors crise d’asthme ? Infarctus foudroyant ? Rupture d’un anévrisme ? Cette dernière solution ne cesse de m’interroger depuis que j’en souffre moi-même au point de m’être fait opérer et sachant que les anévrismes artériels peuvent être héréditaires et bien sûr mortels dans le cas d’une rupture. Alors quelle souffrance t’a emportée ? Cette question, personne n’y répondra jamais non plus et ne rien savoir à ce propos ajoute à ma désespérance surtout quand on connaît un peu les « rares » circonstances de ton départ (*).

D’ailleurs, étant devenu adulte, s’il y avait une souffrance qui transpirait sans cesse de toi, ce n’était pas tant la physique mais plutôt la morale. Oui, tu avais tant changé. De timide, tu étais devenu introverti, taciturne même. Parvenir à faire sortir 10 mots d’affilée de ta bouche devenait un exploit. Je me souviens de 2 ou 3 parties de pêche où j’avais essayé mais en vain de te demander pourquoi ton visage exprimait sans cesse la tristesse ? Le désarroi ? Le chagrin ? L’accablement ? L’inquiétude ? Le malheur peut-être ? Que sais-je ? Systématiquement tu coupais court à toutes mes questions m’envoyant dans les cordes comme un boxeur un peu groggy qui a pris un gros uppercut mais qui ne veut pas s’en laisser compter et qui a bien compris que la meilleure défense était d’attaquer. Oui, d’une manière un peu sèche tu m’envoyais systématiquement « bouler ». Un silence qui n’avait pas lieu d’être et que  je trouvais malsain en cette circonstance s’installait entre nous. Une partie de pêche entre frères qui aurait dû être un moment de convivialité, de fraternité et de bonheur se transformait en mutisme. Jamais dans nos rapports d’enfance ou de jeunesse, je ne t’avais connu ainsi. Depuis que tu étais devenu adulte et que tu avais été contraint d’assumer les responsabilités qui vont avec ce statut tu semblais malheureux. Maman, papa, tous, on se posait la question. Oui, tu étais constamment sur la défensive quand cette question était sur le tapis et que ta vie privée paraissait en jeu. Ce n’était pas de la curiosité que nous avions mais simplement de l’attention.

Oui, où était-il passé le grand frère fusionnel qu’enfant j’avais toujours connu ? Le frère que je n’avais de cesse de faire rire avec mes sempiternelles pitreries ? A la maison, j’étais le bouffon et tu étais le roi. Un roi timide certes mais un roi tout de même. Un roi que j’appréciais car jamais tu ne profitais de ton pouvoir, de ton statut. Avec tes 3 ans de plus, tu étais l’aîné, et de ce fait, j’ai toujours accepté très volontiers ce rôle de cadet-bouffon, sauf peut-être quand une gifle ou une fessée qui aurait dû être commune n’arrivait que sur moi. Mais même là, je ne me suis jamais plaint de ce rôle de « souffre-douleur », ni auprès de toi ni de personne d’ailleurs. J’acceptais ce rôle que je considérais dans l’ordre des choses. Et puis, tu étais beaucoup plus sage, plus obéissant et beaucoup plus studieux que moi dans tout ce que tu entreprenais et cette différence de sanctions je la trouvais quelque part assez normale le plus souvent. Oui, où était-il passé le frère qui avait dormi près de moi pendant tant et tant d’années ? Le frère qui chaque soir ouvrait son lit–bahut au milieu de la salle à manger puis le refermait chaque matin, comme je le faisais moi- même avec mon propre lit pliant parce que la maison était trop petite et que nous ne pouvions pas avoir notre propre chambre. Cette promiscuité entre nous était devenue si naturelle. J’avais toujours imaginé que cette exiguïté contrainte avait tissé des liens entre nous à jamais dénouables. Oui devenu adulte, ta tristesse, ta morosité quasi permanente étaient entrain de réussir à les dénouer et ça me peinait énormément.

Oui, où était-il l’enfant espiègle qui m’amenait jusqu’aux arènes de Bonneveine voir les corridas en me tenant la main et qui se débrouillait toujours pour y entrer en resquillant car nous n’avions pas les moyens de payer ? Oui, qu’était-il devenu l’enfant plutôt fortiche avec un ballon dans les pieds, que j’admirais, et qui avait réussi à me faire aimer le football autant que tu l’aimais toi-même ? Où était-il passé le grand frère qui m’avait toujours aidé, aimé sans jamais s’arroger son droit d’aînesse en droit formel, sans jamais me faire sentir une quelconque différence d’âge ou de supériorité ?  Qu’était-il devenu le jeune homme qui me racontait son service militaire à Montluçon comme un héros raconte ses exploits glanés sur un champ de bataille ?

Oui, les années passant, tu n’étais plus du tout le même frère et si j’en avais conscience, ce n’était pas pour autant que je m’en satisfaisais. Les questions restaient là toujours en suspens. L’instant de nos retrouvailles, ta tristesse devenait la mienne mais je me refusais à vivre dans ce qui me semblait être un carcan. Oui, je voulais vivre mon propre bonheur. Chacun doit mener sa vie à sa manière et si la tienne n’était pas pour me plaire, les questions auxquelles tu ne voulais pas répondre empêchaient toute possibilité de trouver des solutions. En tous cas, je ne pouvais rien te proposer. Je ne pouvais rien pour toi et je m’en désolais. Je n’arrivais pas à me faire à l’idée que toutes ces questions resteraient à jamais sans réponse. Le grand frère que j’avais vénéré comme un roi semblait déchu.

Si ta disparition si jeune ne mit pas fin à mes questionnements à ce propos, elle entérina pour toujours l’absence de réponses. Oui, pourquoi es-tu parti ? Ne rien savoir c'est très dur tu sais !

(*) Mon frère Daniel est décédé en juillet 1992 sur le petit port de la calanque de Sormiou. Il avait eu 46 ans le 1er mai. Alors qu’il revenait d’une partie de pêche nocturne en bateau, il s’est écroulé sur le quai selon les dires du seul témoin présent ce jour-là. Ce témoin a bien tenté d’appeler les secours mais par malchance, la seule cabine téléphonique était assez éloignée car au dessus de la plage et hors service car elle avait été vandalisée et pas encore réparée. Voilà ce que je sais de ses derniers instants. Il repose au cimetière de Mazargues dans un caveau familial.

Le Monologue du frangin

Mon frère en 1986, sur le petit quai même où il a perdu la vie.

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La recette des cake-news.

Publié le par gibirando

La recette des cake-news.


 

Force est d’avouer qu’en cuisine je ne suis pas très doué. Il faut dire que je n’ai jamais appris et voulu apprendre. Pourtant ma mère et ma grand-mère paternelle étaient d’excellentes cuisinières, la seconde ayant beaucoup appris à la première. Enfin, c’est ainsi et peut-être que le fait d’avoir vécu avec de remarquables cordons bleus a contribué à cette indolence à ne jamais vouloir apprendre et à ce refus constant à me mettre devant un fourneau.

Pourtant et voulant profiter de cette période de confinement, j’ai voulu me lancer à faire une recette, laquelle si elle ne fait pas recette dans le futur aura eu le mérite d’être un tant soit peu humoristique. Enfin je l’espère, même si comme toujours, j’ai déjà acquis la certitude qu’elle ne fera pas rire tout le monde.

Macron avec son goût prononcé pour les recettes anglaises, nous avait concocté il y a un peu plus d’un an la recette du « Fake News », traduisez « fausse nouvelles », alors j’ai voulu le parodier et j’ai imaginé la recette du « Cake News », c'est-à-dire des « tranches de cake » mais à ma façon. Ma recette n’est pas plus digestive que la sienne, mais si lui a réussi le tour de force de l’inscrire pour la postérité, au point qu’elle ait acquis force de loi, la mienne aura beaucoup de mal à rester dans les annales, pas plus que dans la plus ridicule méthode de chez Marmiton.

Pour ma recette, il vous faudra un camembert Président bien coulant dans les sondages et un barbu qui hésite entre être premier ministre et maire du Havre. Pelez et émincez des oignons car inévitablement et compte tenu de la situation dramatique vous aurez besoin de pleurer. Un masque médical ne sera peut-être pas inutile pour éviter les projections de ces huiles. Mettez le camembert et le barbu sur le grill, mais au préalable n’hésitez pas à les larder un maximum. De toute manière, faites-les chauffer à blanc sans trop d’hésitation car le premier a une croûte aussi épaisse que la peau du second. Pour bien présenter les « Cakes news », il faudra les assaisonner de quelques évidences et vérités sans oublier de les pimenter de quelques sornettes, mensonges, ragots et autres canulars. Une ou deux théories du complot ne devraient pas nuire à la qualité du résultat final. 

Voilà par exemple à quoi pourrait ressembler un premier cake-new :

"Que voulez-vous ? Je suis admiratif de Macron et Philippe !

Ces types sont vraiment très forts !

Pour arrêter les manifs des gilets jaunes et celles contre leur réforme des retraites et son financement, qui pourrissaient la France il faut bien le dire, ils ont créé de toutes pièces un virus. Le COVID-19. En s’appuyant, il est vrai sur un laboratoire de Wuhan mi chinois et mi-français. Franchement quelle idée lumineuse !

Puis ils se sont débrouillés pour nous faire croire que ce virus était d’abord et uniquement chinois. Pourtant, on vient tout juste d’apprendre que le malade français dit « malade zéro » avait déjà été hospitalisé le 27 décembre 2019 dans la région parisienne soit bien des semaines avant même que nos gouvernants semblent s’inquiéter du virus. On comprend mieux pourquoi 19 maintenant. Enfin ce qui m’inquiète, c’est ce malade dit zéro. Non content qu’il soit malade, on le traite encore de zéro et j’ai bien peur qu’il finisse par se flinguer ! 

Malgré cette petite parenthèse, franchement, avouons que le coup a été super bien joué car on vient d’apprendre que dès le mois de janvier, nos gouvernants ont été informés de la vive contagiosité et nocivité de ce virus. ! D’ici que l’on apprenne que ce Covid aurait pu être complété des chiffres 17 ou 18, il n’y a qu’un pas que je n’hésiterais pas à franchir si nécessaire.

Ensuite, avec l’appui de Madame Buzyn, ministre de la santé, toujours aux ordres, ils nous ont fait croire que ce Covid n’arriverait jamais en France. Très fort là aussi ! Pire, ils ont demandé à cette même ministre, qui devait sans doute commencer à avoir des soupçons, de démissionner de son poste pour aller conquérir la mairie de Paris, mairie qui avait pourtant été promise à un certain Benjamin Griveaux, ami de toujours, ami dont il faut reconnaître l’énergie fougueuse qu’il mettait à se masturber l’esprit (mais pas que ou queue) pour tenter de gagner la capitale. Oui, dans cette crise sanitaire qui n’en était pas encore une, on avançait dans une espèce de flore « intestine » (ou « intestinale » c’est comme vous voulez ! ) si épaisse et si hermétique qu’on était en droit de se demander s’il valait mieux avoir de l’estomac, du cœur ou des couilles pour y échapper. 

Alors bien sûr, Macron et Philippe ayant laissé les frontières ouvertes, ayant laissé les aéroports ouverts, ayant depuis toujours réduit les budgets de la santé, négligé l’achat de masques, n’ayant pas anticipé la nécessité d’avoir des tests, finalement le virus est arrivé en France et ça a fait très mal !

Plus fort encore et pour qu’on ne se doute de rien, ils ont fait en sorte que ce virus devienne mondial. Oui, je le répète, ils sont vraiment très  très forts !

Là, ils ont demandé à tous les français de rester chez eux. De ne plus sortir ! Sous peine de P.V.

Bingo ! Toutes les manifs s’arrêtent aussi sec mais en plus on espère gagner du pognon avec ceux qui pourraient avoir envie de les continuer ! Oui, vous savez ce fameux pognon de dingue ! 

Comme les budgets des hôpitaux ont été constamment revus à la baisse, le système sanitaire français est rapidement débordé.

Les lits manquent, les chambres équipées sont insuffisantes, les matériels de réanimation sont soit saturés voire obsolètes. En réalité, c’est tout qui manque pour absorber tous les malades dont les plus âgés sont presque toujours les plus vulnérables. 

Résultat : il faut faire des choix. On laisse mourir les vieux mais au début on se garde bien de nous dire qu’il y a plus de mourants sans aucun soin dans les Ehpad que d’agonisants soignés dans les hôpitaux.

Finie la clause du grand-père. Le grand-père est mort et l’arrière-grand-père n’en parlons pas ! Le financement de la retraite dont on échafaudait les pires atermoiements a trouvé un début de solution auquel personne n’avait jamais pensé sauf eux deux ! Macron et Philippe !

Oui, je vous le dis, ils sont très forts Macron et Philippe ! Tout ça a été parfaitement orchestré. Maquillé !

C’était tellement bien maquillé, qu’un an auparavant, en décembre 2018, ils s’étaient débrouillés pour faire voter une loi dite contre la manipulation de l’info, au cas où la mauvaise idée de critiquer leur façon de faire nous monterait à la tête.

Si Philippe est un bon exécuteur de tâches nauséabondes, Macron reste quand même le meilleur ! Le penseur !

Le meilleur manipulateur ! Le meilleur magicien ! Le meilleur illusionniste !

Lui seul sait manipuler l’info comme personne et surtout sans se faire pincer !

Je suis admiratif ! Il n’a pas même besoin d’être convaincant, tout a été calculé ! Prévu !

La preuve la plus éclatante « Être devenu président alors que quelques mois auparavant il n’était qu’un inconnu, simple conseiller subalterne du grand maître de toutes les cérémonies mortuaires, je veux parler du pansu non penseur François Hollande dit Flamby, Guimauve le Conquérant ou encore Fraise des bois ou Tagada selon certains intimes du Parti Socialiste, parti auprès duquel il avait été le secrétaire général. (Petite parenthèse et sans dénigrer et encore moins rabaisser mon ancienne secrétaire, si cette dernière était devenue présidente de la République, je me serais un tant soit peu inquiété !). 

Oui, Macron a réussi à sauter tous les obstacles, pas facile quand on doit continuellement zigzagué au milieu d’éléphants dont le seul but est de donner des grands coups de « trompes » à son collègue comme à son l’électorat, électorat qui pourtant les avaient élevés vers le pouvoir. Oui ce type-là a retenu toutes les leçons de ses prédécesseurs et son parcours antérieur de bonimenteur à la banque Rothschild a fait le reste.

Une chose malgré tout m’inquiète. Combien de temps, les manigances communes de Macron et Philippe fonctionneront-elles ? Je l’ignore mais …"

Allez, je vous laisse, sinon les tranches de cake que j’ai déjà en préparation dans le four vont brûler comme un vulgaire torchon ! 

 La recette des cake-news.

 

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Le Circuit de l'Anse de Paulilles depuis la plage de Bernardi (Port-Vendres).

Publié le par gibirando

Ce diaporama est agrémenté de la merveilleuse musique "Cavatina" de Stanley Myers jouée ici et successivement par Gheorghe Zamfir (flûte de pan) puis par le guitariste Al Marconi dans une version arrangée personnelle mais extraite de la bande originale du film "The Deer Hunter" (Voyage au bout de l'enfer) de Michael Cimino.


Le Circuit de l'Anse de Paulilles depuis la plage de Bernardi (Port-Vendres).

Le Circuit de l'Anse de Paulilles depuis la plage de Bernardi (Port-Vendres).

Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 2 fois pour une plein écran.


 

Le lendemain de cette journée à l’Anse de Paulilles et donc de ce très joli petit circuit effectuée le 2 février dernier, voilà ce que j’écrivais sur ma page Facebook avec quelques belles photos à l’appui :

« Hier, et après la tempête Gloria, c'était une journée estivale à la gloire du soleil et de la chaleur. A l'Anse de Paulilles où nous étions partis pique-niquer puis balader, il y avait un monde fou. Un monde fou qui profitait bien de la plage, des petites criques tranquilles aux eaux limpides, des bains de soleils et parfois même, et pour les plus courageux, des bains tout courts. Parti la fleur au fusil, sans maillot ni serviette, j'ai longuement regretté de ne pas faire partie de ces derniers. Peut-être ce monde fou et un peu fou profitait-il comme nous du dérèglement climatique ? Avec plus de 30° au thermomètre, on est en droit de penser que pour un 2 février ce n'est pas très normal ! Dans les petits raidillons, les randonneurs suaient sang et eau, les oiseaux marins ou non marins semblaient apathiques, en pleine garrigue des massifs de fleurs et de flamboyants ajoncs et mimosas me faisaient regretter d'avoir cru un jour que j'avais pu avoir la main verte. Sur le chemin du retour, un demi-pression port-vendrais arriva à point nommé pour mettre fin à cette pépie qui avait eue raison de nos gourdes remplies seulement d’un litre d'eau fraîche. Oui, quelle belle journée nous avons passée !!!! »

Depuis, des événements tragiques et mondiaux se sont précipités à cause de ce fameux fléau viral auquel les scientifiques ont donné le nom de « Covid-19 », acronyme anglais de COronaVirus Infectious Disease 2019, (Source Wikipédia). En français, “Maladie infectieuse au Coronavirus 19”. Sorti de la ville chinoise de Wuhan, à ce jour encore, on ignore comment ce virus a pu si soudainement apparaître et se propager jetant toute la planète dans le pire des cauchemars. Afin de nous protéger, une période de confinement a été mise en place par nos gouvernants, période de confinement encore en cours à l’instant où j’écris ces quelques lignes. Alors bien sûr, à l’instant où j’ai réfléchi à cet article et quand je regarde derrière moi, je me dis que nous avions bien fait de profiter de cette magnifique journée d’hiver. Oui, en disant que nous vivions dans un monde de fous, je ne croyais pas si bien dire. Si sur le plan climatique, le monde est effectivement devenu de plus en plus fou, qui aurait pu imaginer qu’une pandémie virale telle que celle que nous vivons vienne s’y ajouter ? Non personne, n’aurait imaginé un « cataclysme » d’une telle ampleur, si rapide dans sa contagiosité et si désastreux dans ces effets sur l’humanité toute entière, tant sur le plan sanitaire qu’économique ou sociétal. Oui, profiter de l’instant présent, des bons moments, des superbes journées ensoleillées, voilà que nous en rêvons aujourd’hui car force est d’avouer que ce virus ne nous laisse que peu de répit. Pas de répit dans nos têtes, ni dans nos cœurs et encore moins en terme d’horizon quel qu’il soit ! Du matin au soir, nos pensées sont devenues « virales » et si un espoir demeure, c’est avant tout de voir le disparaître à jamais afin de retrouver notre vie antérieure ! C’est d’abord cet espoir que m’incite à écrire cet article, car cette petite boucle pédestre est si merveilleuse que je n’ose même pas imaginer que plus personne ne l’accomplira jamais. Alors, je la propose pour ça.

A Paulilles, site classé depuis l'aménagement de l'ancienne usine d'explosifs Nobel, le départ s’effectue de l’extrémité de la plage de Bernardi. Là, un panonceau précise qu’il s’agit du « Sentier du littoral » filant vers la plage de Balanti en 15 mn, vers le phare de Béar en 50 mn et vers Port-Vendres en 1h45. De ces 3 destinations, aucune ne servira vraiment de jalons à notre propre circuit, même si la première et la deuxième seront des centres d’intérêts amplement visuels. Le sentier, s’il est bien balisé et donc assez simple car il est longuement parallèle à la côte rocheuse, il n’en demeure pas moins que certains secteurs nécessitent du souffle, de l’attention et parfois même une grande prudence. Si la beauté des lieux oblige à de nombreux arrêts, la stèle d’un jeune pompier mort en service commandé et les hommages qui lui sont rendus nous rappellent que la Nature que l’on aime est fragile et que les hommes qui se battent pour la préserver, parfois au péril de leur propre vie, méritent le plus profond respect. Dès lors que le cap, le phare et le sémaphore de Béar sont en vue, il faut descendre puis remonter comme si nous allions nous y rendre. Là, et dès lors qu’un pinacle est atteint, espèce de plateforme terreuse et rocheuse, il faut retourner d’où on vient en empruntant une étroite sente qui part à gauche, laquelle cette fois reste très éloignée de la côte. Garrigue méditerranéenne, chênes verts et lièges, petites pinèdes, vignobles en pente, terrasses en pierres sèches, ce sentier finit par parvenir jusqu’à une piste beaucoup plus large. Entre vignes et mimosas, petits cabanons planqués dans des pinèdes, la piste assez longiligne se poursuit jusqu’à un casot tout en ciment. Une plaque en hommage à un certain Jean-Claude Le Parco y est apposée et on peut bien évidemment supposer qu’il fut l’heureux utilisateur de ce coin à la fois si sauvage et si magnifiquement merveilleux dans ses décors. Là, entre une vigne et un très mauvais muret composé d’amas de pierres sèches, on emprunte une piste qui descend droit vers l’anse de Paulilles, Tout au bout, le chemin tourne à droite et longe une haie de cyprès. Ces cyprès sont amplement occupés par quelques passereaux et notamment par des étourneaux qui de très loin sont les moins craintifs. S'ils quittent les cyprès à notre approche, c'est pour mieux nous observer depuis des câbles électriques. Les autres s'envolent et partent dans les vignes ou la garrigue. Je passe de longues minutes à tenter de photographier tous ces oiseaux. Entre échecs et réussites, ces tentatives se soldent avec 4 ou 5 photos plus ou moins réussies. La suite et la fin vers la plage de Bernardi devient d’une grande évidence. Ainsi se termine cette courte mais ô combien magnifique balade. Moi, qui suis venu tant et tant de fois à Paulilles, quelles que soient les saisons, pour y pratiquer la chasse sous-marine ou bien pour venir y pêcher à la canne à soutenir ou au lancer, jamais je n’avais pris autant de plaisir à  y venir pour marcher. Pourtant dieu sait, si je marchais aussi, avec mon attirail de pêche à la ligne ou sous-marine, cette dernière toujours rehaussé d’une ceinture de plomb de 9 kg, indispensable à ma flottaison aquatique car habillé de néoprène. Je suppose que l’âge aidant, et par la force des choses, les passions changent avec le temps. Il fut une époque où je prenais plaisir à extraire de leur milieu aquatique si merveilleux, de jolis (et bons) petits poissons, et des moins petits aussi. Mais aujourd’hui cette passion a quasiment disparu au profit de la seule marche à pied. De surcroît, je rechigne désormais à faire mal à la moindre « petite bête », alors à un poisson, je ne sais pas si je pourrais de nouveau ? Cette petite balade a été longue de 3,7 km pour des montées cumulées de 212 m. Le dénivelé très modeste est de 85 m, cette altitude sur la carte IGN étant matérialisée à l’endroit même où se situe le casot cité ci-dessus. En été, et malgré la distance plutôt modeste, il est impératif d’emporter de quoi bien s’hydrater. N'oubliez jamais que ce n’est pas la distance à parcourir qui fait la beauté d’une randonnée mais les beautés que l’on y perçoit et les plaisirs que l’on en retire. Carte IGN 2549 OT Banuyls-sur-Mer  - Côte Vermeille – Col du Perthus Top 25.

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