Le Circuit des 3 châteaux de Fenouillet depuis Caudiès-de-Fenouillèdes
Ce diaporama est agrémenté de musiques celtiques qui ont pour titre "Celtic Dream" de Ronan Hardiman, de "The Long Road" de Mark Knopfler
Pour quelqu’un qui comme moi s’intéresse un peu à la toponymie, c'est-à-dire à la science qui étudie les noms des lieux, le nom de « Serrabonne » signifiant la « bonne montagne », (mais il faut plutôt entendre la « belle crête ») est déjà en soit une invitation à une randonnée pédestre et à la contemplation. Alors bien sûr, si une balade pédestre aux Crêtes de Serrabonne se suffit à elle-même tant les panoramas à 360° y sont remarquables, je m’étais dit que tant qu’à y monter autant y monter pour découvrir tout ce qu’il y avait à voir. Et là bien sûr, je ne parle pas seulement des paysages naturels que l’on aperçoit de tous côtés allant du Massif du Canigou aux proches collines des Aspres en passant par les massifs du Madres et du Coronat, par les Corbières, la plaine de la Têt, par celle du Roussillon et quelques vues en sus sur les Albères, oubliant sans doute au passage quelques reliefs supplémentaires ou plus lointains. Non, outre ce chemin de ronde assez extraordinaire, il faut bien le reconnaître, j’avais déjà depuis très longtemps entendu dire que les découvertes pouvaient y être nombreuses, très pittoresques et parfois même assez étranges. Comme toujours, je me suis aidé d’Internet pour affiner tout ça. C’est donc en ce 18 mars 2014, sous un soleil éclatant et printanier, que j’ai démarré cette superbe randonnée du joli prieuré dont une visite à partir de Boule d’Amont a déjà été décrite dans ce blog. Mon objectif principal était de ne rien louper de tout ce que j’avais lu ou vu sur la toile et dans quelques bouquins feuilletés chez moi ou à la bibliothèque. J’étais donc paré avec en sus quelques notes dans mes poches et il ne me restait plus qu’à crapahuter vers ces crêtes pour découvrir toutes ces « choses » insolites qui m’attendaient bien sagement du côté de la Roque Rouge, du col des Arques ou du Roc de l’Amoriador. Il est 10 heures quand je gare ma voiture sur le parking du prieuré. Il n’y a pas foule et seule, un autre véhicule est déjà là. Au moment où je traverse l’esplanade déserte du prieuré pour suivre le panonceau « les crêtes, sentier de promenade », la réceptionniste arrive, accueillie par son chat qui, au seul bruit de son véhicule, accourt vers elle. Quelques photos du magnifique édifice roman et me voilà déjà entrain de grimper un petit sentier très rocailleux au milieu des pins, des chênes verts et des bruyères arborescentes. Le sentier est si évident que l’on oublie bien vite les marques de peintures multicolores traçant sans doute divers balisages. Quelques mètres plus haut, je retrouve les quelques roches en escaliers où, il y a quelques années, une amie s’était bêtement cassée une jambe, tibia et péroné, nécessitant ainsi un hélitreuillage d’urgence par l’hélico de la Sécurité Civile. Les paysages s’entrouvrent déjà. A l’altitude de 863 m selon mon GPS, de grandes roches plates et inclinées en surplomb d’un ravin m’arrêtent dans mon élan car j’y remarque sans peine un grand « A » gravé ainsi que des cupules et un croix peu évidente car patinée par les siècles. Est-ce des gravures rupestres ? Je ne sais pas car je ne me souviens pas avoir vu ou lu sur le Net des informations sur ces gravures-là. Quelques photos de ces trouvailles et je repars. Un peu plus haut, ce sont deux étranges tertres de pierres et de terre où rien ne pousse dessus qui attirent mon regard et me stoppent de nouveau dans mon ascension vers la crête. Buttes naturelles ou tumulus artificiels cachant un quelconque mystère ? Là aussi, rien ne transparaît de ces étranges amoncellements et mon questionnement reste entier. En tous cas, rien qui ressemble à un vieux défrichage ou à un épierrement pastoral. Ici, il n’y a pas de murets ni de terrasses et je ne comprends pas ce refus de la nature de vouloir laisser vierge ces monticules de pierres et de terre. Habituellement et selon la formule d’Aristote si souvent consacrée, « la nature a horreur du vide ». En cherchant autour de ces tumulus, j’ai néanmoins trouvé, cachée dans les hautes bruyères, une petite cavité où je ne me suis pas trop aventuré ainsi qu’une grande pierre posée sur d’autres ressemblant très étrangement à un dolmen. Là aussi, ma carte IGN étant très muette à ce point précis et toutes mes recherches sur le Net et dans les bouquins ne m’ayant rien signalé de tels à cet endroit, l’apprenti archéologue que je suis repart des questions plein la tête. L’arrivée sur la crête et les grandioses panoramas qui s’y dévoilent, mettent un frein définitif à mes interrogations. J’enjambe une clôture et file sans tarder vers la droite en direction du Pic Ambrosi (981 m) et surtout vers celui de la Roque Rouge (1.015 m) où deux belles découvertes m’attendent. Dans la descente de la Roque Rouge, direction le Roc Grillère, c’est tout d’abord, cette très insolite et surprenante tête de dragon où à chaque instant, je m’attends à voir jaillir des flammes de son féroce naseau minéral. Moi, j’y vois une tête de dragon mais d’autres y voient la tête d’un cheval mythologique, enfin, les plus cartésiens y voient une sculpture montée de toutes pièces par quelques fantaisistes. Malgré des oreilles qui effectivement peuvent paraître un peu improbables, je préfère ne pas vérifier ce qu’il y a derrière ces supputations et rester avec mon regard de vieil enfant certains diront d'attardé mais je lui préfère le mot "candide". Néanmoins, et même si cette sculpture est mi-naturelle mi-factice, elle reste néanmoins incroyablement prodigieuse et l’on peut considérer son auteur comme un véritable artiste à la fois pour avoir eu cette idée et tant d’imagination mais aussi pour l’avoir concrétisée de manière aussi réaliste. Peu après la tête du dragon et un peu plus bas encore, sur le replat entre les deux rocs, c’est un superbe et vieux puits à glace souterrain dans un état de conservation assez remarquable que je découvre. Si le trou d’aération sur le tertre est relativement dangereux car sans garde-fous, il s’agit, sans discussion aucune, d’un des plus beaux puits à glace qu’il m’ait été donné de découvrir, même s’il faut bien admettre que sa visite est peu évidente et demande hardiesse et prudence, la porte et le conduit menant à la chambre principale étant fort étroit et fort bas. Après ces belles découvertes, il est temps de rebrousser chemin, direction le col des Arques dont les définitions toponymiques sont bien trop multiples pour qu’on puisse ici en déterminer clairement l’origine. En effet, quand on sait que le mot « arque » du latin « arca » peut à la fois signifier une « forteresse », une « arche », un « arc architectural», un « coffre », une « caisse », une « citerne » ou bien encore une « auge », un « abreuvoir », un « ossuaire, un « caveau » ou un « cercueil », on imagine la difficulté qu’il y a à trouver un juste raisonnement dans ce lieu sommes toutes plutôt inculte et désertique. Les historiens et autres étymologistes ont donc procédé par logique et élimination pour obtenir des résultats qui ne sont que des postulats. C’est ainsi, que la présence d’un muret en pierres sèches entourant un petit dolmen ruiné dont la dalle de couverture est amplement gravée de croix et de cupules datant du néolithique a sans doute donné naissance au « Cimentiri dels Moros » ou « Cimetière des Maures ». Là aussi, par les aléas de l’accentuation ou de la prononciation, les « morts » sont-ils devenus les « Maures » ? L’Histoire ne le dit pas mais selon les légendes recueillies par Joan Amades, les « Mores » étaient également « de grands géants qui allaient par le monde, emportant leur maison avec eux : une dalle sur la tête, les deux autres sous les bras. A la nuit, pour s'abriter, il leur suffisait de s'accroupir : leur cabane était toute prête ». (extrait de Folklore - Revue d’Ethnographie méridionale- Tome XVII- 27e Année - N° 4- Hiver 1964). Comme dans de nombreux cas similaires où le « Maure » est mis en exergue, il faut rapprocher cette légende de celle de Roland, le pourfendeur des Sarrasins et des Arabes en général. Enfin, l’archéologue Jean Abélanet, grand spécialiste de la préhistoire du Roussillon a noté que tous les lieux de notre région où l’on retrouvait le patronyme « arca » semblent disposer d’un dolmen. Voilà sans doute, la meilleure des explications. Après cette jolie découverte, ma promenade sur les crêtes se termine par la visite d’un tout proche « orri effondré », dernier vestige historique certes mais bien plus récent celui-ci. Il me faut donc quitter la crête mais le plus beau des sites restant à découvrir, je prends un chemin qui part sur la gauche en direction de Camp de l’Homme Mort. Là, une barrière en empêche l’accès et sur une pancarte, je peux lire « parc à moutons, véhicules, motos et chiens interdits ». Ne me sentant aucunement concerné par ces interdits, j’ouvre la portail et m’engage sur un agréable chemin en balcon d’un vaste ravin. En réalité, si l’on regarde la carte IGN, ce n’est pas un seul mais de multiples ravins qui descendent en éventail tout au fond d’un immense vallon du nom de la « Castagnerède ». Quand au balcon lui-même, il arpente le Pla de las Eugues, c'est-à-dire "le plateau des juments". Au regard de ce nom, on peut penser que ce lieu est propice aux rassemblements des chevaux lors de transhumances. Si de magnifiques bouleaux blancs, des pins, des saules chargés de merveilleux chatons, quelques cuisants prunelliers et des genêts à balais jalonnent ce superbe sentier, on regrettera une fois encore que des écobuages mal maîtrisés se soient transformés en véritables incendies noircissant une ample partie des paysages. En tous cas, en arrivant par ce chemin, trouver le « fameux » Roc de l’Amoriador, vaste dalle entièrement ornée de gravures rupestres est vraiment un jeu d’enfant. Alors bien sûr, ayant lu le livre « Signes sans paroles » de Jean Abélanet, je suis moins subjugué que si j’avais découvert ce site sans cette lecture préalable mais néanmoins la fascination reste bien présente. Comment pourrait-il en être autrement en sachant que certains de nos ancêtres millénaires voire séculaires ont sans doute gravé la plupart de ces croix et sans doute aussi quelques motifs car pour de nombreux autres, je pense qu’on peut faire confiance à notre grand spécialiste de l’art rupestre quand il écrit en parlant de ce roc : « A l’évidence toutes ces gravures ne sont pas préhistoriques : une date en chiffres maladroits, 1873 ou 1813 et une autre inachevée, 181., nous rappellent qu’un certain nombre de gravures rupestres peuvent être le fait de bergers et qu’une fois patinées par quelques siècles d’exposition aux intempéries, ces gravures, qui reprennent souvent des motifs traditionnels, peuvent induire en erreur les meilleurs spécialistes. Plusieurs cruciformes du Roc de l’Amoriador, par leur technique et leur patine plus claire, doivent être d’âge préhistorique ; également, les motifs en fleuron ; quant au personnage marchant, avec son bonnet de grenadier, sa tunique à cinq boutons, son fusil à baïonnette, il évoque quelque fantassin du XVIIIe siècle ou un grenadier de l’Empire ; et, avec son sexe apparent, il constitue un excellent document d’ethnographie populaire. Comme la thématique de cette roche se démarque assez nettement de celle des autres sites rupestres catalans, nous nous interrogeons sur l’antiquité des autres motifs : la spirale…, l’oiseau et le quadrupède….,le signe en phi, le motif oculé et le signe en double arceau qu’on voit encore sur ce rocher ». Voilà la lecture que Jean Abelanet fait de ce roc et son témoignage et les quelques notes que j’ai dans une poche vont me servir à faire plus clairement la part des choses. Mais dans l’immédiat, il est l’heure de déjeuner et je m’installe confortablement sur l’herbe bien à l’abri d’une légère brise du nord qui s’est mise à souffler. Et là, salade en mains, c’est un autre grand spectacle qui débute sous mes yeux, car si l’oiseau de Jean Abelanet n’est qu’une pâle imitation d’une gravure rupestre, la vingtaine de grands volatiles qui tournoient devant moi, eux, sont bien réels, en chair, en os et en plumes. Une vingtaine de grands vautours fauves, marquage alaire pour certains d’entre eux, ont décidé d’imiter la Patrouille de France. Cette spectaculaire et « angoissante » représentation « ornithologique » va durer le temps du pique-nique et bien au-delà encore et elle ne se terminera qu’avec mon départ du Roc de l’Amoriador. Au fait « Amoriador » signifiant un « lieu frais et ombragé où l’on parque du bétail », les grands rapaces ne m’auraient-ils pas pris pour un éventuel et futur casse-croûte du style méchoui ? Peut-être, car bien que ces animaux soient souvent décrits comme uniquement nécrophages, j’ai lu qu’il n’était pas rare qu’ils s’attaquent à des troupeaux alors je suppose que s’ils ont vraiment faim…... Autant le dire, le retour vers le prieuré en passant par le col des Arques , celui de Saleig et celui de l’Aspic ne va pas être à la hauteur des multiples découvertes que j’ai faite jusqu’à présent. Seuls une vieille camionnette bleue Renault faisant office de cairn monumental va m’arrêter dans cette longue et fastidieuse descente. Comme souvent, mon numérique est là pour tenter de combler ce laborieux retour mais ici, aucune fleur nouvelle ne viendra garnir mon « herbier photographique » quant aux papillons et aux oiseaux, ils semblent avoir quasiment déserté le « Planell de la Roqueta » et c’est seulement à l’approche du prieuré que j’aurais la chance de photographier quelques oiseaux rares. Mais je ne vais pas me plaindre, car aujourd’hui j’ai eu mon lot d’oiseaux bien au delà de mes espérances car la photo animalière en général et ornithologique en particulier si elle requiert persévérance et patience, elle nécessite surtout d’avoir beaucoup de chance. Or aujourd’hui, de la chance, j’en ai eu beaucoup avec bien sûr les vautours fauves, mais également des rougequeues noirs à la pelle, une grive draine, un tarier pâtre, un coucou-geai, une sittelle-torchepot et un joli chardonneret. Après un épilogue assez sportif fait de petites montées et de descentes successives, j’avoue que l’arrivée au prieuré a été un vrai soulagement. Il l’a été d’autant mieux que le lieu est calme, reposant et incite à la méditation. Les tables et bancs d’une aire de pique-nique absolument déserte sont arrivés à point nommé pour prendre une collation, finissant ainsi les restes de mon casse-croûte que j’ai toujours tendance à emporter en trop grande quantité. Ce défaut étant la conséquence de multiples égarements plus ou moins gravissimes que j’ai connu dans le passé. Il est 16h40. Arrêts inclus, je suis resté 6h30 sur les sentiers des Crêtes de Serrabonne parcourant ainsi 16 à 17 km, pour des montées cumulées de 1.120 mètres et un dénivelé de 486 mètres, le point culminant étant le Roc de l’Amoriador à 1.044 m d’altitude et le point le plus bas de cette balade étant à 558 m au fond du Correc del Vilar peu après le col d’Aspic. Une grande partie de cette balade étant peu ombragée, il est primordial d’emporter de l’eau en quantité suffisante, quant à l’équipement, les chaussures de randonnées à tiges hautes sont indispensables sur un terrain parfois caillouteux. Cartes IGN 2349 ET Massif du Canigou, 2449 OT Céret – Amélie-les-Bains- Palalda – Vallée du Tech et 2448 OT Thuir – Ille-sur-Têt Top 25.
Après les dernières élections européennes et les résultats que l’on sait, bon nombre de français dont certains de mes ami(e)s , se sont dits froissé(e)s, choqué(e)s par la victoire du Front National. J’ai même lu des « j’ai honte d’être français » et là, je l’avoue, je trouve le raccourci un peu facile car c’est ignorer les raisons profondes de ce vote sanction. Car il ne faut pas se leurrer, c’est bien de ça qu’il s’agit, d’un vote sanction. Notre pays est clairement en faillite ; Fillon le disait déjà en 2008 ; et de nombreux français souffrent de la crise économique (enfin c'est comme ça qu'on nous la vend !) et ils ont voulu le faire savoir au Président Hollande. De nombreux français n’ont plus confiance dans les partis dits « classiques » pour trouver des solutions à leurs problèmes et ils ont voulu le faire savoir. De nombreux français ne voient pas le « bout du tunnel » et serrent la ceinture bien avant la fin du mois et ils ont voulu le faire savoir. De nombreux français sont de plus en plus ponctionnés de taxes et d’impôts sans que des solutions soient trouvées et ils ont voulu le faire savoir. De nombreux français vivent régulièrement dans l’insécurité, retrouvent systématiquement dans leurs rues ou leurs cages d'immeubles les voyous qui leur posent des problèmes et ils ont voulu le faire savoir. De nombreux français en ont assez de toutes ces affaires politico-juridico-financières du style Jérôme Cahuzac, Aquilino Morelle, Faouzi Lamdaoui, Jean-François Copé et ils ont voulu le faire savoir. De nombreux français en ont assez de voir que le gouvernement est plus diligent à régler les problèmes de certaines communautés, du style mariage pour les homosexuels que leurs problèmes quotidiens et ils ont voulu le faire savoir. De nombreux français lisent qu’en ce temps dit « de crise », pour les plus riches ça va de mieux en mieux, ils ne comprennent pas ce paradoxe et ils ont voulu le faire savoir. De nombreux français souhaiteraient qu’en ces temps de crise, préférence leur soit donnée sachant très clairement que ce n’est pas toujours le cas et ils ont voulu le faire savoir….Alors bien sûr, dès que l’expression « préférence nationale » est mise en avant, on est clairement taxé d’être d’extrême droite, de xénophobie, d’antisémitisme, de stigmatiser l’étranger ou je ne sais quoi d’autre. Je suppose très aisément qu’un chômeur de longue durée un peu désespéré voire un smicard sans horizon ou un retraité encore obligé de travailler pour vivre seront plus enclin à voter F.N aujourd’hui qu’un Yannick Noah, qu’un Patrick Bruel ou qu’une Madonna, leur avenir en général et leurs fins de mois en particulier n’étant sans doute pas les mêmes ni de surcroît comparables. Peut-être que parmi ces « bons » français, bons électeurs de surcroît puisqu'ils ne s'abstiennent pas, certains ont-ils essayé de passer du bleu au rose et vice-versa, en votant Giscard en 74, Mitterand en 81 et 88, Chirac en 95 et 2002, Sarkosy en 2007 puis Hollande en 2012 et finalement rien n’a vraiment évolué dans le bon sens ni changé pour eux. Finalement, ils ont pensé : voyons voir, si on essayait un peu le bleu marine ! Bien évidemment, mes écrits ne vont pas plaire à tout le monde mais la plupart de nos médias étant loin d’être sincères et l’information étant clairement manipulée pour que l’on nous fasse « prendre des vessies pour des lanternes » à longueur d’années, je m’en fous « royalement ». Comme le dit si bien Anne Roumanoff, "on ne nous dit pas tout". A titre d’exemple, en cliquant dessus, prenez connaissance de cet article du journal algérien le Matin.dz intitulé « L’accord d’association Union Européenne - Algérie garantit à l’enfant l’accès aux prestations sociales en France », sous entendu à l’enfant algérien quel qu’il soit. Je précise que le journal algérien le Matin est un journal plutôt socialiste et que l’on ne peut pas le taxer de complaisance avec le pouvoir actuel, quelques journalistes ayant laissé leur peau dans leur combat pour une presse algérienne libre et son directeur ayant été emprisonné pour avoir écrit un livre pamphlet sur le président Bouteflika, « Bouteflika, une imposture algérienne ». Et bien pensez-vous sincèrement que cette information ait fait la Une de nos médias nationaux français, presse ou télévision ? Eh bien non, c’est le silence le plus total et seuls quelques blogs indépendants et les « Contribuables Associés » ont relayé cette information (voir photo ci-jointe à agrandir pour la lire) et notamment dans un numéro spécial « les Enquêtes du contribuable » sorti en avril et mai 2014 et intitulé « L'assistanat ruine la France, décourage le travail et avilit les français » et en sous titre « voyage au pays des 1001 allocs » et« Immigration : l’appel d’air des aides sociales ». Je vous en conseille vivement la lecture avec un excellent article du trop rare François de Closets. Savez-vous, qu’un ancien vice-président de la CNAF (Caisse Nationale des Allocations Familiales), Olivier Collas pour ne pas le nommer, a clairement été viré de cette institution par Najat Vallaud-Belkacem pour délit d’opinion et pour avoir critiqué un peu trop vertement ce type de mesures très irrationnelles pour un pays qui comme le nôtre va si mal et qui subit des fraudes sociales et fiscales s’élevant à plusieurs milliards chaque année (voir l'encart sur la photo). Alors bien sûr, nombreux sont ceux qui en lisant mon article vont me taxer de vouloir stigmatiser l’étranger, ici en l’occurrence l’algérien venant vivre en France, mais essayons de faire preuve d’un peu de logique : si chaque mois vous éprouvez des difficultés à boucler votre budget, si chaque mois vous creusez votre découvert à la banque, vous vient-il à l’idée d’aller donner 100 ou 200 euros à votre voisin sans savoir s’il va mieux ou moins bien que vous ? La réponse est clairement NON ! Et pourtant c’est bien ce que la France fait chaque mois, depuis très longtemps, avec l’aide de l’Union Européenne qui l’y oblige, mettant par voie de conséquence, un grand nombre de français modestes ou même moyens dans la difficulté.
Alors la solidarité c’est bien, c’est même parfait quant on peut pleinement l’assumer sans trop de contraintes mais en France, ce n’est plus la cas depuis très longtemps déjà….Pourtant, avec de telles mesures et depuis presque 40 années, nos hommes politiques de tous bords ont creusé un déficit abyssal (+ de 30.000 euros par habitants à ce jour) mais ils se refusent de voir la réalité en face et à engager de profondes réformes. On continue à accueillir toute la misère du monde.....et surtout on ne veut pas voir qu'on n'a jamais eu les moyens d'y subvenir....Où cela s'arrêtera-t-il ?
C’est mon opinion et comme le chantait si bien Julien Clerc mais pour une de tout autre raison, « mais elle est, ma préférence à moi », je parle de la France bien sûr……