• Le Balcon des Aspres de Ste-Colombe à Camélas en passant par Castelnou.


    Ce diaporama est agrémenté de la musique "Suite espanola, Op. 47: No. 5 Asturias (Leyenda) · Orquesta Sinfónica de Sevilla · Isaac Albeniz. Guitare et arrangements : John Williams.

    Comme le dit le site Internet de la mairie : Sainte-Colombe de la Commanderie est le « balcon des Aspres ». Un minuscule balcon certes mais que l’on peut agrandir à sa guise en partant marcher, par exemple, vers les splendides villages que sont Castelnou et Camélas. Alors, sur ces chemins lourdement chargés d’Histoire, suivez le guide ! De la préhistoire, à cause de nombreux dolmens aux alentours, en passant par l’antiquité, époque où ligures, celtes et romains occupèrent cette région, c’est surtout pendant le Moyen-âge et même un peu plus tard, que ces trois villages connurent leurs apogée. En effet, l’instauration du système féodal engendra la construction de nombreux châteaux et son déclin, celle de nombreuses églises. Certains bâtiments disparurent au fil des guerres et des siècles mais d’autres plus solides ou superbement restaurés résistèrent à l’Histoire et au temps comme le magnifique château de Castelnou. Mais comme cette modeste rubrique n’est pas conçue pour dresser un inventaire des édifices militaires ou religieux, je vous laisserai le soin de découvrir quelques-uns de ces trésors au cours de cette belle randonnée. Le départ s’effectue du très beau hameau de Sainte-Colombe de la Commanderie sur la Carrer del Canigo. La rue traverse le village que l’on quitte très rapidement par une large piste en terre qui monte dans le Causse en contournant le Serrat del Pou. Eh oui, il n’y a pas que dans le Massif Central qu’il y a des causses, il y a aussi un causse en Roussillon !  Et comme le mot « causse » signifie « plateau calcaire », il est inutile que je vous dise qu’à cet endroit la marche s’effectue dans un décor aride et plutôt dépouillé ! D’ailleurs du calcaire il y en a tellement ici que les hommes ont décidés d’en extraire un peu.  En effet, après une longue ligne droite pas vraiment ombragée, on arrive à une immense carrière à ciel ouvert que l’on va longer sur un kilomètre environ. On quitte la carrière pour un chemin caillouteux qui s’élève dans une vaste garrigue rase et chétive. Plus on s’élève plus le terme « balcon » prend son sens. Les panoramas déjà entraperçus au départ s’élargissent et la vue porte de tous côtés : Au loin et sur la droite, les Corbières et la Méditerranée, plus près, la Plaine du Roussillon et Perpignan,  derrière nous, la longue chaîne des Albères, sur le côté gauche, les Aspres bien sûr, le Canigou resplendissant et enfin devant nous le Madres et les prémices de nos belles Pyrénées enneigées. On arrive très vite au Roc de Majorque (443 m) où l’on peut observer des vestiges, paraît-il d’un camp romain. A lui seul, ce roc peut justifier cette balade tant le panorama sur Castelnou est unique ! Mais bon, puisque le village fortifié est à nos pieds autant y descendre ! La pente qui rejoint le plus promptement Castelnou est très raide mais on peut aussi choisir la route bitumée puis la D.48. Au même titre que Mosset, Eus, Villefranche de Conflent et Evol, Castelnou est classé parmi les plus beaux villages de France. Alors autant partir à sa découverte ! Puis, si vous voulez prolonger vos pérégrinations, Camélas est là tout proche. Devant l’entrée principale de Castelnou, il suffit de descendre par une étroite sente balisée en jaune. Elle passe sous la belle église Sainte-Marie de Mercadal, enjambe le ruisseau Font de Paris et rejoint une large piste sableuse qui file directement à Camélas. Par sa beauté et sa richesse architecturale historique, Camélas mériterait aussi d’être classé car il y a beaucoup de jolies choses à voir dans la cité et tout autour. Mais pas d’inquiétude, j’aurai certainement l’occasion d’y revenir pour d’autres randonnées. Après un bon pique-nique à Camélas, il est temps de penser au retour. Alors pourquoi ne pas prendre des chemins différents ? Ici les « chemins de traverses » ne manquent pas et ils nous raménent sans grande difficulté à la Commanderie de Sainte-Colombe, le regard posé sur d’autres paysages. Mais après cette longue boucle de 23 kilomètres qui a rempli toute notre journée, est-ce la fatigue mais j’ai fait un rêve ? : « J’avais devant moi un groupe de chevaliers, de Templiers, de commandeurs quoi ! Et vous savez ce qu’ils faisaient ? Ils me passaient commande ! Quoi de plus normal me direz-vous  pour des commandeurs ! Mais ils me commandaient une randonnée comme on commande une pizza et je ne savais pas que faire ». Voilà, elle est désormais livrée !!! Carte IGN 2448 OT Thuir Ille-sur-Têt Top 25.

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