• 3- Mon Journal Mensuel (170 articles)

    Chaque mois, "Mon Journal Mensuel" reprend sous la forme d'un article, d'un billet ou d'une chronique, un sujet qui me tient à coeur.

    Sujets d'actualités ou de société, récits d'un vécu personnel voire intimes, rien n'est jamais prévu à l'avance mais mon côté "réac" y est souvent présent. "Réac" mais dans le sens noble du terme, c'est à dire en réaction contre toutes les tendances négatives mais si possible, toujours avec sensibilité, dérision, voire humour et/ou esprit de justice.

    Vous trouverez ci-dessous tous les articles rédigés depuis 2010 présentés du plus récent au plus ancien.

  • Les parts du gâteau


     

    Je vais vous raconter une « histoire » qui nous est arrivée. Pour son anniversaire, mon épouse avait décidé d’inviter une dizaine de couples d’amis que nous connaissions très bien et pour lesquels nous savions que nous ne rencontrerions aucun problème. Pour les recevoir, elle avait décidé qu’elle ferait elle-même dix gros gâteaux bien différents et nous avions compté que chaque personne aurait ainsi une bonne part, cela afin qu’aucune ne soit déçue par cette soirée. Les gâteaux seraient accompagnés de vins pétillants et de quelques autres boissons plus ou moins alcoolisées, voire pas du tout comme des jus de fruits. Nous avions prévu d’étaler les services afin que la soirée ne soit pas expédiée trop vite. Dans nos têtes, tout était merveilleusement planifié et cette soirée à venir s’annonçait sous les meilleurs auspices.  

    Mais mon épouse en rédigeant les invitations commit une grosse et grave erreur car au lieu d’écrire « votre couple est invité », elle mentionna « votre famille est invitée » et là la soirée se transforma pour nous en une véritable catastrophe ! En effet, au lieu des 20 personnes prévues initialement, nous en vîmes arriver des dizaines et des dizaines de plus, de tous âges, de tous profils car les couples d’amis étaient venus avec divers membres de leur famille (enfants, pères et mères, oncles, tantes,  neveux et nièces, belles-sœurs et beaux-frères). Finalement, on s’aperçut très vite qu’hors mis notre vingtaine d’amis, la plupart des autres personnes nous étaient totalement inconnues. Combien y en avait-il exactement ? Finalement nous ne l’avons jamais su exactement mais beaucoup trop à coup sûr. Et pas vraiment désirées ! Et puis à quoi cela aurait-il servi d’avoir une statistique, si occupés que nous étions par bien d’autres obligations plus impérieuses ?

    La soirée se transforma très vite en un véritable cauchemar car outre le fait même qu’il n’y avait pas suffisamment de parts de gâteaux pour tout le monde, les boissons manquèrent très rapidement aussi. On vida le contenu de notre frigo,  de nos placards mais finalement tout ce qui était alimentaire et liquide disparut très vite dans les gosiers de tout ce joli monde apparemment affamé et mort de soif. Mais outre la partie alimentaire, on s’aperçut très vite que nous n’avions pas suffisamment de tout : pas assez de couverts et de serviettes en papier, pas suffisamment de places dans la salle à manger, pas assez de chaises et de places assises en général, pas suffisamment de porte-manteaux, pas suffisamment de W.C et de sanitaires en général car ils étaient constamment occupés par quelqu’un. En quelques mots, il manquait de l’espace et donc du confort. Oui, cette soirée où nous pensions avoir tout merveilleusement prévu devint très vite un boxon, un lieu de désordre et de mécontentement. En effet, trop serrées les unes contre les autres, les personnes n’avaient pas la possibilité de discuter tranquillement. Nombreuses étaient celles qui se plaignaient de cette grande proximité et du manque de tout. Par ce fait même, on voyait bien que celles qui s’étaient trouvées rapidement des affinités constituaient de petits groupes le plus souvent à l’écart des autres car très vite toutes les pièces de la maison ont été occupées de la cave au grenier en passant par les chambres, la cuisine, le cellier, la buanderie et même le garage. Si la majorité semblait comprendre la situation car nous nous étions empressés de l’expliquer, sans pour autant mettre personne dehors car nous voulions assumer notre erreur, d’autres n’en avaient que faire de nos explications. Leur insatisfaction qu’elle soit alimentaire ou autre avait rapidement engendré de nombreux dommages à nos biens personnels. Ces derniers ne respectaient rien et leur irritation devait s’exprimer coûte que coûte. Si des personnes étaient courtoises et intelligentes et venaient très gentiment discuter avec nous pour partager nos tracas et même proposer leur aide , en réalité ce petit monde qui était entré chez nous était le total reflet de notre société, avec également des fripouilles et même des voleurs. En effet, bons nombres d’objets personnels et notamment de l’argent et des bijoux disparurent au cours de la soirée. On vit même au sein de notre propre chambre des personnes s’échangeant des sachets de drogue et des joints puis fumer allongées sur notre propre lit.

    Par aubaine, ces difficultés à s’entendre, cette absence de tout, ces dommages plus que visibles entraînèrent peu à peu le départ de tous les invités bien plus vite que nous l'avions envisagé si tout s'était bien passé. Un soulagement. C’est en quittant notre maison que l’on pût un peu situer le profil des différentes personnes qui étaient venues. Il y avait celles nous dirions "normales", bourrées de bienveillance et qui avaient un petit mot gentil plein de compassion et celles ; un petit nombre seulement, qui partaient sans un mot et totalement renfrognées car mécontentes. 5 heures plus tard tout de même, notre maison était totalement vide mais elle ressemblait à un mélange hétéroclite entre un champ de bataille, une décharge sauvage et sale et une zone de non-droit avec des tags sur les murs, des papiers peints déchirés, des rayures sur les meubles, des brulures sur les canapés et il y avait même des taches "douteuses" sur les sièges de notre voiture. De cette soirée que nous avions imaginé et programmé pour qu’elle soit parfaite, force est d’admettre que nous n’avions rien pu maîtriser.

    En écrivant cette histoire, vous savez à quoi j’ai pensé à postériori ? A l’immigration. Les 20 couples d’amis, on peut les comparer aux Italiens et aux Polonais qui ont été les premiers à arriver en nombre puis ce fût au tour des Espagnols. Tous s’assimilèrent assez aisément à la France. Là où ça a commencé à se compliquer, c’est bien après, quand tous les autres migrants arrivèrent d’Afrique et surtout sans que ces arrivées ne cessent, encouragées qu’elles furent par le regroupement familial, les aides sociales octroyées et la double nationalité plutôt simple à obtenir et malgré tout ça sans que le besoin de les accueillir soit en permanence réel pour la France. Alors certes, certains participèrent à la création de richesses, il faut bien évidemment le reconnaître, mais ces richesses-là se suffisaient à elles-mêmes et étaient insuffisantes pour faire face aux nouveaux arrivants successifs dans un système qui ne s'interrompait jamais . Le système s’asphyxiait de lui-même. Aujourd’hui, il est dans le coma, et dans peu de temps, la suite logique sera la mort cérébrale. C’est peut-être la raison des résultats des différents sondages qui indiquent régulièrement que les Français sont préoccupés par l’arrivée constante de nouveaux migrants. Selon la façon dont la question est posée, les chiffres oscillent entre 65 et 85%. 

    Oui, cette histoire, j’aurais pu l’intituler « les parts du gâteau » de l’immigration. Difficile de partager un gâteau prévu pour 20 personnes quand il en arrive 50 puis 100 puis 150 et ainsi de suite…. Manque de tout. De biens, d’emplois, de places décentes, de logements, d’enseignants, de classes, d’écoles, de chambres et de lits d’hôpitaux, d’infirmières et de médecins, de policiers, de juges et de greffiers, d’ingénieurs, d’énergies, de services publics de qualité, de lieux de culte, j’en passe et j’en oublie et bien évidemment d’argent public car sans cela rien n’est jamais possible. Argent public insuffisant et explication en partie de notre dette colossale et de ce « pognon de dingue » indispensable que nous payons au travers de nos taxes, impôts, contributions et charges sociales faisant de la France, le numéro Un en matière de prélèvements dits « obligatoires », mais auquel je préfère le qualificatif de « forcés » ou « contraints » . La France vit sous perfusion permanente. Les difficultés à vivre ensemble,  qui plus est dans la promiscuité, les difficultés à satisfaire le plus grand nombre, nombre de plus en plus grand au fil du temps qui passe, les disparités humaines et culturelles de notre société, un petit nombre de gens qui ne s’adapte pas à nos règles et qui les transgresse, trafics en tout genre parce que c’est beaucoup plus simple de gagner beaucoup d’argent de cette manière-là que de se lever le matin pour en gagner beaucoup moins, etc…etc.…Oui, nous avions connus tout ça dans cette histoire.

    Eh oui, c’est fou comment une simple erreur sur une carte d’invitation peut changer notre vie……Cette erreur que mon épouse a commise, nos présidents de la République et nos gouvernements successifs n’ont eu de cesse de la commettre depuis 50 ans laissant entrer des gens qui avaient déjà un ailleurs et qu’en toute logique ces derniers auraient dû rester chez eux. Pourquoi sont-elles venues ? Manger des parts du gâteau français bien sûr ! Mais le gâteau français a toujours été trop petit et nos budgets déficitaires. En réalité, les possibilités de la France et ses richesses seront toujours à la taille de sa superficie qui à l’échelle mondiale n’est pas dans les quarante premières. Savez-vous qu’au Canada, le seul Québec est trois fois plus grand en superficie que la France métropolitaine ? Peut-on changer nos frontières ? Bien sûr que non ! Peut-on créer plus de richesses ? On voit bien que tout décline en France depuis de trop longues années ! Industrie, agriculture, santé, sécurité, énergie, services publics, éducation, lourdeur des administrations, etc…. Son PIB par habitant est environ celui de l’Arkansas, état américain dont la superficie est 3 à 4 fois moindre que celle de la France. Ce n’est pas le fait d’être détenteur de quelques bombinettes nucléaires qui fait de nous un grand pays. Elles sont simplement nos muscles apparents. Mais être petit et musclé nous rend-il pour autant plus créateur de richesses ? Bien sûr que non !

    Quand les parts du gâteau ont été mangées, encore faut-il avoir les moyens d’en cuisiner d’autres……Or, et alors que les plus riches français ont vu leur fortune s’amplifier comme jamais depuis quelques années,  les moyens financiers, c’est ce qui manque le plus à la France toujours en déficit budgétaire et commercial depuis des lustres. Les écarts se creusent entre les trop riches et tous les autres et nos gouvernants regardent ailleurs, financés puis mandatés par cette petite caste qui les ont amenés à un pouvoir qu’ils détiennent par procuration car L’Europe sous l’égide des Etats-Unis régente désormais nos vies.  Or à cette situation déjà bien complexe, tant sur le plan sociétal que financier, on voit bien que d’autres acteurs veulent aussi leur part du gâteau français (agriculteurs, enseignants, soignants, fonctionnaires, retraités, etc…)…Et c'est bien normal ! Comment les satisfaire tous sans s’endetter encore plus ? Jusqu’à la faillite ? La France à cette chance inouïe d’avoir eu un peuple qui a été prévoyant, qui a donc épargné et qui détient notamment un patrimoine immobilier colossal mais ce n’est pas de l’argent sonnant et seulement une garantie pour ceux qui nous prêtent. 

    Alors il est peut-être temps que la France arrête d’inviter des familles entières…car j’ai peur qu’un jour le face-face qu’avait craint Gérard Collomb se transforme en pugilat voire pire. Il serait même souhaitable de renvoyer de nombreuses familles dans leur pays d’origine afin de réduire ceux qui veulent continuer à manger du gâteau mais ne font rien ou pas grand-chose pour participer à leur conception. Après tout ce ne serait qu’un juste retour des choses puisque la plupart de ces pays ex-coloniaux ont été heureux de nous voir partir de chez eux. Pourquoi viennent-ils chez nous maintenant si leur désir primitif était d’abord de vivre chez eux en souhaitant gérer leur propre pays, ce qui bien évidemment était tout à fait normal car là aussi dans l’ordre des choses ? De plus, il serait bien que leurs élites, que nous avons reçues à bras ouverts, soient les murs porteurs de la reconstruction de leur propre pays souvent en crise car manquant justement de ces créateurs, inventeurs, ingénieurs et docteurs.  Chez nous, quand on ne peut plus faire de beaux et gros gâteaux en quantité, faisons au moins en sorte que ceux qui ont aidé à en faire quelques-uns soient ceux qui en profitent en priorité. Le bon sens de nos ancêtres, c’est ce qui a manqué le plus à nos dirigeants depuis Charles De Gaulle. Il faut dire que le célèbre général s’y entendait fort bien en pâtisserie. Très gourmand, il adorait les gâteaux de son épouse Yvonne, qui était une remarquable pâtissière mais il aimait surtout les gaufres. En citant cette phrase devenue célèbre « Colombey-les-Deux-Eglises ne doit jamais devenir Colombey-les-Deux-Mosquées » , lui avait compris que le gâteau français ne serait jamais divisible indéfiniment et surtout pas avec des personnes qui avaient vécu un vivre-ensemble forcé et pas toujours serein avec nous. Alors que la France a une forte et vieille Histoire chrétienne, aujourd’hui des millions de français sont musulmans et il m’arrive de temps à autre de manger de délicieux gâteaux arabes que je ne partagerais avec personne pour rien au monde. Mais ça c’est une autre histoire….voilà une raison de plus qui explique pourquoi ce sujet de l'immigration est si compliqué ! 


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