• Ce mois-ci, j’aurais pu encore râler un bon coup et vous dire tout ce que je pense de mal de la politique. J’aurais pu vous parler de Jean-François Copé, de Nicolas Sarkosy, de Patrick Buisson, des écoutes téléphoniques et de toutes ces affaires qui n’en finissent plus de sortir dans les médias. Mais non, ce mois-ci, pour l’article de mon Journal Mensuel, j’ai voulu être léger car le soleil était radieux, le printemps était en avance, les oiseaux chantaient, les mimosas étaient magnifiquement fleuris et j’avais envie d’être désinvolte et heureux. Alors, j’ai décidé de vous parler de mon pseudo….

    Quand, il y a quelques années, le 24 juin 2008 exactement, j’ai décidé de basculer mon blog « Mes belles randonnées expliquées » d’Orange pour en créer un autre chez Kazéo ;  Orange n’acceptant plus les blogs gratuits ; il a fallu que je trouve ce que l’on appelle désormais très communément un pseudo. Au départ, un pseudo c’est bien sûr un pseudonyme c'est-à-dire un nom d’emprunt comme par exemple Johnny Hallyday alors que chacun sait que son vrai nom est Jean-Philippe Smet. Pourtant dans certains dictionnaires Internet, quand on analyse les définitions du mot « pseudo » on y constate des différences et même quelques surprises. Exemple, la très célèbre encyclopédie Wikipédia,  comme la plupart des « grands » dictionnaires (Larousse, Robert, etc…) le définissent quasiment de la même manière c'est-à-dire comme un pseudonyme : « c’est un nom d'emprunt que celui qui le porte utilise pour exercer une activité sous un autre nom que son identité officielle. Il se distingue du surnom en cela qu'il est choisi par la personne qui le porte au lieu de lui être attribué par un tiers. ... » .

     

    Pour l’Internaute, un autre site Internet bien connu, le mot « pseudo » est un "mot grec signifiant mensonge utilisé comme préfixe afin de caractériser la seconde partie d'un mot comme fausse" , exemple « pseudoscience », pour une connaissance qui n’est pas considérée comme une science. Bien entendu, les deux définitions sont exactes. Un pseudo, moi, j’ai immédiatement détesté car effectivement j’avais le sentiment de mentir, de mentir aux autres mais aussi de me mentir à moi-même, j’avais la vague impression de me cacher derrière quelque chose qui n’était pas moi et d’ailleurs si vous observez l’adresse de mon blog, vous y retrouvez très clairement mon nom et mon prénom : http://gilbertjullien.kazeo.com/. Idem, pour mon site perso chez Orange que j’ai créé de toutes pièces bien antérieurement en 2002 : http://gilbert.jullien.pagesperso-orange.fr/. Bien qu’aujourd’hui, on entende sur tous les médias que nous serions espionnés, géolocalisés et même dépecés dans ce que nous avons de plus intime, par la NSA, par Google, par Facebook et par je ne sais qui d’autres, comme je n’ai vraiment rien à cacher, je me fous de tout ça comme de ma première chemise. Malgré ça, quand il m’a fallu créer un pseudo pour mon blog chez Kazéo, là, et très paradoxalement, il ne m’a fallu que quelques secondes pour le trouver et je dirais presque l’adopter. Ce fut immédiatement «Gibirando ». Pour la fin, c'est-à-dire « rando » tout le monde comprendra facilement pourquoi. En que concerne « Gibi », pour les plus âgés de mes lecteurs, ce nom leur rappelleras sans doute la célèbre série télévisée les « Shadoks » ayant sévi à la fin des années 60 et au début des années 70. Les « Gibis » étaient les adversaires des Shadoks mais comme ces derniers n’étaient pas très intelligents, les « Gibis » avaient pitié d’eux. J’ai toujours aimé ce côté compassionnel, tolérant et attachant des « Gibis ». Dans la vie de tous les jours, on avait envie de leur ressembler. Ce joli petit surnom de « Gibi », c’est ma femme qui m’en avait gratifié comme diminutif de Gilbert quand nous nous sommes rencontrés en 1968. Il faut dire que la série télévisée venait juste de démarrer et que nous adorions tous les deux ces petits personnages beaucoup plus intelligents que les Shadoks et coiffés d’un superbe chapeau melon « so british ». En effet, peu de gens le savent mais « Gibi » est la prononciation phonétique anglaise des lettres « G.B », initiales de la Grande Bretagne. Contrairement à tous les autres surnoms que j’ai eu, « Gibi » m’a toujours parlé, il m’a toujours plu, il signifiait quelque chose pour moi et je me souviens qu’effectuant mon service militaire en Corse, je signais toutes les lettres d’amour que j’adressais à ma fiancé de ce surnom qu’elle m’avait donné rajoutant au passage un dessin d’un gentil petit « gibi » coiffé de son chapeau melon. Pourquoi, ce surnom est-il resté accroché à moi tout au long de ma vie, je ne saurais le dire ? Pourtant, je n’ai jamais souffert de tous les autres petits noms que mes copains nous avaient constamment affublés mon frère et moi au cours de notre enfance et de notre jeunesse. Il y a eu des « Ju », des « Jules », des « Jube », des « Jujube », des « Gibe », des « Gil », des « Gilou », j’en passe et j’en oublie sans doute presque autant. Non, le petit « Gibi » est toujours resté là dans un coin de ma tête….et de mon cœur.

    Et en plus, voilà que depuis quelques années, je l’ai harnaché d’un sac à dos et qu’il marche gentiment à mes côtés sans jamais se plaindre ! Alors quoi de plus normal que de lui rendre hommage.


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