• Ce diaporama est agrémenté de la chanson "She" composée par Charles Aznavour et Herbert Kretzmer. Elle est notamment connue comme étant la musique du film "Coup de foudre à Nothing Hill" avec Julia Roberts et Hugh Grant.

    Elle est interprétée ici et successivement par Elvis Costello (chant), Acker Bilk (clarinette), Engelbert Humperdinck (chant), Gheorghe Zamfir (flûte de pan) et bien évidemment Charles Aznavour (chant).

    Le Circuit des Trois dolmens depuis Bouletenère

    Le Circuit des Trois dolmens depuis Bouletenère 

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    Si pour vous les mégalithes ne sont que des tas de vieilles pierres ; ce qu’ils sont pour moi aussi, novice en archéologie que je suis ; si les longues et larges pistes forestières ne sont pas votre tasse de thé, il n’est pas certain que ce « Circuit des Trois Dolmens depuis Bouleternère » soit pour vous la randonnée dont vous avez rêvée. Rassurez-vous, je n’en n’avais pas rêvé non plus ! Elle était inscrite sur mes tablettes depuis quelques temps déjà,  voilà tout ! Toutefois, en ce matin du 21 mars le désir de marcher par une belle journée printanière était là, celui de m’élever pour observer quelques panoramas de notre belle région aussi, celui de découvrir le patrimoine de Bouleternère était un plus et enfin celui de me retrouver au milieu de la Nature avec un grand « N » et avec mon appareil photo était égal à lui-même, c'est-à-dire stratosphérique.  Autant l’avouer, dans cette balance entre les moins et les plus, les derniers cités l’emportaient largement, raison pour laquelle j’étais sur la ligne de départ de cette balade dont j’ignorais presque tout, y compris le tracé se trouvant enregistré dans mon GPS. J’avais bien évidemment un dessin de ce tracé sur une carte I.G.N et lu quelques informations concernant les trois dolmens que j’étais censé découvrir. Pour être franc, j’avais surtout retenu leurs noms, le fait qu’ils étaient de séculaires sépultures et enfin j’avais enregistré leurs coordonnées G.P.S car j’avais conscience qu’il aurait été ridicule d’en louper un. Etait-il utile d’en savoir plus ? Je ne le pensais pas ! Ayant trouvé ce tracé enregistrable sur Internet, j’étais là bien décidé à l’accomplir et si possible correctement et dans son intégralité. Là, et pour être plus précis, c'est à l’est de Bouleternère, la D.16, la côte 179 de la carte I.G.N , point situé entre les lieux-dits Les Monines et les Rières et au départ de la piste DFCI A62. Il est 10 heures. Je viens de garer ma voiture au début de cette piste et près de l’entrée d’une très belle bâtisse, mais surtout, j’ai prêté très attention à ne pas gêner la circulation car comme indiqué sur un panneau informatif  la « voie est réservée aux sapeurs- pompiers ». Rajoutons-y « SIP des Aspres – Protection des forêts contre les incendies » et dans ces conditions, je considère qu’il est impératif de respecter les consignes de sécurité car des vies peuvent en dépendre. La mienne parmi d’autres, j’en suis conscient ! J’en suis d’autant plus conscient, qu’à l’instant même où je démarre, l’hélicoptère de la Sécurité Civile passe au dessus de ma tête et me renvoie 14 ans plus tôt du côté du Pic des Tres Estelles où Dany et moi avions été hélitreuillé pour avoir manqué à la plus élémentaire des prudences. Cette absence de prudence, c’était celle d’être partis randonner la fleur au fusil, sans G.P.S en négligeant l’âpreté des éléments naturels ; neige et météo ; obligeant des hommes à venir nous secourir au péril de leur vie. Ne pas vouloir revivre un autre cauchemar ou le faire vivre à d’autres, on peut appeler ça l’expérience, la pratique mais aussi la sagesse et la considération.  Je démarre donc très sagement mais constamment aux aguets des éléments naturels qui m’entourent. La piste s’élève progressivement. Flore et faune sont déjà bien présentes et ont pour noms « genêt », « ciste cotonneux », « cytise », « bruyère arborescente », « papillons », « criquets » et « passereaux ».  Tous ces noms-là et quelques autres encore viennent s’inscrire dans la mémoire de mon appareil-photo numérique au gré de mes perceptions voire parfois au gré de mes intuitions à créer un reportage qui tiendra la route. Enfin, je l’espère en tous cas ! Dans l’immédiat, les paysages s’entrouvrent sur la plaine de la Têt et guère plus loin. Vision néanmoins suffisante pour distinguer quelques beaux fleurons touristiques de notre sympathique département, aux premiers rangs desquels il y a les Orgues d’Ille-sur-Têt, la ville elle-même, Força Réal et puis surtout l’aspect hautement maraîcher du secteur. Ici, le maraîchage, enfin plus globalement l’agriculture, offre un patchwork de couleurs vertes au milieu duquel les bourgeons naissants des pêchers apportent une touche rose singulière. Ça, c’est le côté vallée et pour le côté montagne, il me faut attendre quelques virages supplémentaires pour apercevoir un petit bout du pic du Canigou joliment enneigé et une magnifique vue aérienne de Bouleternère. Magnifique car au dessus de l’ancien village médiéval, le Massif du Madres pourtant beaucoup plus loin mais enneigé lui aussi forme une superbe couronne blanche. Il y aura bien d’autres panoramas sur la cité mais les plus beaux arriveront un peu plus tard. Dans l’immédiat, mon attention est attirée par deux rapaces tournoyant dans ce ciel bleu si limpide. A leurs larges et hautes circonvolutions et à leur manière de planer, le doute n’est pas permis, il s’agit bien de vautours fauves. Peu après, c’est un autre rapace, un peu plus petit celui-là, qui aiguise ma curiosité. Il vole à très basse altitude dans le Ravin des Mouillères et finalement, il choisit de se poser au sommet d’un pylône à haute tension, instant propice pour le photographier même s’il est très loin. Sans doute un « Buto buto », comme aurait dit un ornithologiste compétent mais pas obligatoirement latin. Plus simplement, une « Buse variable » selon moi. Après quelques sinuosités complémentaires, mais non sans mal et surtout grâce à mon point GPS, je découvre le premier dolmen, enfin ce qu’il en reste car sa dalle principale ne tient plus sur ses quilles. Ses deux « orthostates » comme aurait dit un spécialiste n’ont plus la « dalle », car cette dernière gît à terre. Pourtant, comme il n’est pas très imposant, il ne faudrait que quelques bras, 4, 5 ou 6 peut-être, pour que ce dolmen dit des Rières, retrouve une position conforme à son élévation originelle. En effectuant des recherches sur ce dolmen, j’ai trouvé sur le site « Mégalithe du monde » une photo où très étrangement on l’aperçoit encore debout. Idem sur le site « Lieux insolites.fr » avec des photos datant de 2005. On voit sur ces photos, un dolmen bien debout et un tumulus qui l’entoure parfaitement arrangé alors que de nos jours, on voit clairement que tout a été éparpillé. Alors j’ai cherché et finalement, sur le livre « Randonnées mégalithiques » de Jean-Philippe Lapeyre, édité par « l’Association Balades en pays catalan », on y apprend « qu’il avait été restauré par le municipalité de Bouleternère, mais la dalle de couverture a de nouveau glissé à l’arrière du coffre dolménique ». Je veux bien que la tramontane souffle fort mais au point d’envoyer choir à terre une pierre de plusieurs centaines de kilos, je trouve cela plutôt étonnant ! Sur ce livre, on apprend que ce dolmen a également pour nom « dolmen du Camp Gran II », nom que l’on retrouve aussi sur le site Wikipédia, appellation sans doute donnée par les archéologues roussillonnais chargés de leurs études et inventaires. Voilà ce que l’on peut dire de ce premier vestige qu’un criquet égyptien semble avoir fait sien. Un égyptien gardant un tombeau catalan, voilà qui ne manque pas d’originalité ! Je repars vers le second dolmen qui n’est guère plus loin. Il n’est pas très loin mais nécessite d’être à la fois attentif, curieux et persévérant. En effet, il faut revenir sur la piste principale et la poursuivre jusqu’à une étrange ruine dont la façade arrière a été amplement estampillée de cercles de peinture blanche probablement réalisés à l’aide d’un pochoir. Pourquoi ? Dans quel but ? Décoratif ? Je ne sais pas ! Toujours est-il qu’à proximité de ce mas ruiné, un fléchage de couleur jaune accroché à un chêne indique la marche à suivre. Le chemin longe une zone amplement débroussaillée mais plantée de quelques chênes puis un cairn signale un petit sentier qui vers la droite file jusqu’à ce dolmen lui aussi complètement effondré. Il a pour nom « Camp Gran I » mais on l’appelle plus communément le « dolmen des Mouillères ou des Mollères », appellation qu’il tient du « serrat » où il se trouve. Situé, lui, sur la commune de Saint-Michel-de-Llotes, il présente l’avantage d’offrir de jolies vues, sous condition d’avoir le courage d’enjamber quelques broussailles, broussailles parfois très agressives il est vrai.  Moi, le lieu me paraît si tranquille et si agréable que j’en profite pour faire une longue pause « en-cas ». Ensuite,  je reviens sur mes pas pour retrouver la piste délaissée à hauteur de la ruine peinturlurée. Là, je laisse sur ma droite, une citerne jaune à semi-enfouie puis carrément la piste au profit d’un étroit sentier à l’instant même où un petit piquet bleu stylisant un dolmen se présente. Ici commence la réelle déclivité et ce, sur une distance d’1,5 km environ pour un dénivelé d’un peu plus de 200 m. La terminaison de cette déclivité correspond au troisième dolmen à découvrir. Or mis la distance, voilà la seule et vraie difficulté de ce « Circuit des Trois dolmens ». Difficulté certes mais magnifiques panoramas car qui dit élévation dit presque automatiquement « plaisir des yeux ». Vue générale vers la vallée de la Têt et la Plaine du Roussillon, mais aussi et plus précisément vers d’autres lieux de balades, dont certains assez récents : barrage de Vinça, Ropidera et Montalba notamment. Vers les Aspres et en zoomant avec mon appareil-photo, j’aperçois la petite chapelle Sant Marti de la Roca au sommet de son promontoire rocheux. Une fois encore, je tente d’oublier la difficulté, en prenant des photos et en écoutant mon baladeur MP3.  Un autre piquet métallique, rouge celui-ci, m’oriente vers le dernier dolmen, celui plus monumental du Coll de la Llosa qui se présente très rapidement. Un groupe de randonneurs de Saint-Michel-de-Llotes occupe largement le monument et y pique-nique. Il y a même un homme qui roupille au milieu même du sentier. Je l’enjambe en prêtant attention à ne pas le réveiller. Je mets à profit cet instant de partage pour déjeuner moi aussi et ce, dans l’attente du départ du groupe, départ qui doit de permettre de prendre quelques photos sans enfreindre le droit à l’image. D’autres randonneurs arrivent, s’arrêtent devant le monumental dolmen mais disparaissent aussitôt. Une demi-heure plus tard, le groupe s’en va également et je me retrouve seul avec mon déjeuner non encore terminé. Le calme revenu, plusieurs lézards des murailles émergent des pierres du tumulus. Tout en déjeunant, je me mets en tête de les photographier mais ils ne tiennent guère en place. Mon pique-nique terminé, il est temps pour moi d’aller visiter le dolmen dans ses moindres détails et de prendre quelques photos. Si plusieurs cupules sont parfaitement visibles, dont certaines plutôt ovales, j’éprouve les pires difficultés à trouver la moindre croix, pourtant j’ai lu que le célèbre archéologue Jean Abelanet en aurait recensé 34. Où sont-elles ? Finalement, en cherchant bien et en me couchant sur la table, j’en décèle quelques petites. Enfin je crois ! Situé à 558 m d’altitude non loin du col qui lui a donné son nom, la dolmen servait de borne et donc de limite communale entre les villages de BouleternèreCasefabre et Saint-Michel-de-Llotes. Voilà ce que j’ai lu de ce très beau dolmen dont le tumulus a bien évidemment été remarquablement restauré. Les trois dolmens ayant été visités, il ne me reste plus qu’à terminer cette randonnée. Dans l’immédiat, Casefabre est la bonne direction à suivre même si ensuite, il faut éviter d’emprunter le sentier filant vers le Coll Sainte-Marguerite et lui préférer celui qui vers la droite va vers Can Père del Mas et le Bon Moussou. Ce petit sentier offre de très jolies vues sur les collines des Aspres au sein desquelles on peut distinguer le Prieuré de Serrabonne. Le sentier se termine sur une large piste entre les 2 lieux-dits cités ci-dessus. Il faut prendre à droite cette piste très longue qui se terminera à Bouleternère. Avec ses 7 kms environ, il est préférable de la prendre cool et pour cela rien de tel que de s’occuper l’esprit. Dans ce cas, et quand on est seul comme je le suis, mon appareil-photo et mon baladeur MP3 sont mes meilleurs compagnons et alliés pour ne pas voir le temps passer. Au lieu-dit le Bon Moussou (textuellement "le beau garçon"), ce sont les ruines d’une énorme bâtisse qui retiennent l’objectif de mon appareil-photo. Elles le retiennent d’autant plus qu’un couple de rouges-queues noirs semble les occuper. Par bonheur, les oiseaux sont peu craintifs et je réussis à photographier la femelle très rapidement. Très haute avec sans doute plusieurs étages et de très nombreuses pièces et appentis, cette ferme a du être très belle. Elle bénéficiait sans doute d’une vue plongeante et incroyable sur le vallon du Boulès. Grâce aux vues, à la flore, et à la faune et avec une belle musique relaxante dans les oreilles,  je déguste en douceur les kilomètres sans trop m’en apercevoir. Ravin de la Salvetat, la Quère, le Serrat del Ginèbre, bien malgré moi,  les noms défilent sur la carte I.G.N beaucoup plus vite qu’aux rythmes de mes pas. Mes pas, si je les traîne comme des boulets invisibles, je les traîne sans trop de peine et j’en suis satisfait. L’imposant Mas de la Quère, que j’aperçois en contrebas, a lui aussi a été peinturluré au pochoir de cercles blancs. J’en fais l’impasse car je tiens à visiter Bouleternère et ne veut pas rentrer trop tard chez moi. Il déjà est 16h30 quand j’entre dans le village. Les oiseaux y sont très nombreux et ralentissent mon envie d’aller visiter sa partie la plus ancienne. Si les oiseaux me retardent, je passe néanmoins une heure à découvrir le Bouleternère fortifié. Ses ruelles, ses murs d’enceinte, ses tours, ses portes et son église Saint-Sulpice, si monumentale qu’à priori on n’a du mal à savoir s’il s’agît d’une église fortifiée ou d’un château disposant d’un clocher-donjon. Il est vrai qu’à l’instant même où j’atteins ce qui ressemble à une source captée dominant le village, une gentille dame promenant son chien veut à tout prix m’entraîner vers le lieu-dit l’Oratory. Elle fait le forcing pour cela. « Venez voir comme Bouleternère est joli depuis là-haut ! » me dit-elle. Elle insiste. « Vous pourrez prendre des photos ».  Alors, je regarde mon bout de carte I.G.N et m’aperçois qu’il faut encore grimper par une piste. Alors je suis contraint de la décevoir en lui disant : « vous savez des vues aériennes de Bouleternère, j’en ai vu beaucoup aujourd’hui ! » et je lui explique en détail tout ce que j’ai fait de ma journée et où j’ai laissé ma voiture. N’étant pas toute jeune et connaissant forcément les lieux, elle semble à la fois heureuse que je lui tienne compagnie, compréhensive mais déçue aussi que ma compagnie soit si courte. Elle n’insiste plus mais pour lui faire plaisir, je reste avec elle un peu plus longtemps que prévu. Puis on se salue mutuellement. Il ne me reste plus qu’à finir ma visite et à rejoindre ma voiture et c’est au bas mot plus d’un kilomètre et demi qu’il me reste à faire dont l’essentiel sur la D.16. Telle qu’expliquée ici, cette randonnée a été longue de 16km200. Cette distance incluant la visite de Bouleternère et le retour vers ma voiture. Les montées cumulées s’élèvent à 1.234 m. Le dénivelé est de 413 m entre le point le plus bas à 177 m sur la D.16, non loin de la ligne de départ, et le Coll de la Llosa peu après le dolmen à 592 m. Enfin, je précise que ce secteur est très riche en dolmens et qu’il y en a bien d’autres que les trois visités au cours de cette randonnée. Je vous communique ci-dessous un lien en dressant une liste. Carte I.G.N 2448 OT Thuir - Ille-sur-Têt Top 25.

    Autres dolmens autour de Bouleternère : http://bouleternere-randonnees.e-monsite.com/album-photos/le-dolmens-de-et-autour-de-boueternere/

     

     

     

     


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  •  Quand un rêve et un voeu deviennent réalité.

    Qu’y a-t-il de plus beau que de réaliser un rêve pour fêter son propre anniversaire ?

    Qu’y a-t-il de plus enviable que de voir un vœu se concrétiser ce jour-là ?

     

    En ce samedi 8 juin 2019, c’est pourtant ce que j’ai vécu.

     

    Pour moi, l’incrédule, difficile à admettre mais ce jour était sans doute béni par quelques dieux.  Il est vrai que le lieu choisi pour fêter mon 70eme anniversaire (*) s’y prêtait pleinement :  Notre-Dame de Coral (**) dans le Vallespir. En effet, voilà qu’un rêve effectué il y a 10 ans déjà, rêve ensuite formulé sous la forme d’un vœu, était entrain de devenir réalité. J’étais aux combles du bonheur même s’il faut admettre que je venais de faire en sorte qu’il en soit largement ainsi.

     

    Voilà l’histoire de ce rêve et de ce 8 juin 2019 où il s’est enfin réalisé. Les deux resteront à jamais gravé dans ma mémoire :

     

    L’histoire de ce rêve et de ce vœu :

    Quand un rêve et un voeu deviennent réalité.

     

    Il y a 10 ans, le 17 août 2009 pour être plus précis, je me lance dans le tour pédestre d’une région catalane qui s’appelle le Vallespir. En avril de l’année précédente, j’ai pris ma retraite et ce tour fait partie des projets et challenges qui me tiennent à cœur. Ma retraite a coïncidé avec le goût de l’écriture, l’amplification du plaisir de la découverte et de l’apprentissage de la Nature allié à celui de la photographie que j’ai toujours aimée. Pour être franc, j’ai tellement idéalisé ma retraite, que des projets tels que celui-ci j’en ai plein la tête. Mes enfants et Dany mon épouse me le reprochent d’ailleurs et me trouvent bien trop égoïste dans mes entreprises. Trop souvent devant mon ordinateur où je passe le plus clair de mon temps à développer deux sites Internet consacrés notamment aux randonnées pédestres, randonnées qui pour moi sont quasiment devenues un « principe de vie ». Le reproche que j’entends le plus souvent, sans doute à juste titre, est « tu passes tout ton temps devant l’ordinateur » !  Ce reproche est-il justifié après avoir bossé très dur et notamment sans jamais compter les heures pendant de très longues années ? Voilà le type de questions qui me tourmente.  Il y en a bien d’autres, parfois du même acabit, mais d’autres plus existentielles. La question de la « célérité » et de la « futilité » de la vie fait partie de ces dernières. Il est vrai que j’ai perdu quelques êtres chers, décédés très jeunes, qui eux n’ont pas eu la chance d’atteindre la retraite et donc d’en profiter. J’ai acquis la certitude que le temps défile bien plus vite depuis que je suis retraité. Je trouve les journées constamment trop courtes pour faire tout ce j’ai envie de faire et ce tour du Vallespir que je vais accomplir représente pour moi un ralentissement indispensable dans cette fuite en avant. Bien sûr, j’aurais amplement préféré que Dany mon épouse l’accomplisse avec moi, mais des douleurs articulaires dues à sa polyarthrite chronique lui laissent peu de répit, surtout ces derniers temps. Partir avec elle avec les difficultés que j’appréhende déjà pour avoir longuement analyser ce périple équivaudrait à prendre des risques déraisonnables. Voilà ce que je pense. Est-ce un vision égoïste ? En effet, ce tour est à réaliser en 6 jours et donc en 6 étapes dont j’ai décrété que le départ serait la jolie commune d’Amélie-les-Bains. Beaux chemins la plupart du temps mais très rudes le plus souvent, paysages sublimes et panoramas à couper le souffle, sur ce périple, les portions planes sont quasiment inexistantes. Quand aujourd’hui, je refais ce tour dans ma tête, et autant que je m’en souvienne, je n’en vois pratiquement pas sinon sur quelques mètres seulement. Harnaché d’un sac à dos de 19 à 20kg en moyenne ; 21 au départ ; la distance totale de 125 km et les 10.600 mètres de montées cumulées  (et autant en descentes) ont été « âpres » mais jamais amères dans mon coeur. J’ai pris énormément de plaisir à arpenter ces montagnes mais j’y ai connu aussi de grosses galères et des coups de blues inimaginables. Lors de la 3eme étape, une des moindres en dénivelé gravi, mais la plus difficile en terme de problèmes à résoudre, j’ai finalement trouvé un titre au futur récit de ce tour pédestre que j’imagine d’écrire une fois de retour : « Sur les hauteurs d’une vallée âpre ». En réalité, et à l’instant où je marche sur d’énormes pierriers comme on marche sur des œufs sans vouloir en casser aucun, c’est un autre intitulé qui a surgi de ma tête comme un diablotin de sa boîte : « Sur les hauteurs âpres d’une vallée », mais le nom « Vallespir » la fameuse « Vallis asperi » des Romains signifiant « vallée âpre », la première formule est vite devenue une évidence. C’est bien toute la vallée qui est âpre, ses hauts flancs inclus.

    Quand un rêve et un voeu deviennent réalité.

     

    Si la première étape « Amélie-Batère », se déroule sans trop de problèmes malgré un petit égarement au départ, une grosse canicule en cours de route et un peu de pluie à l’arrivée, la deuxième étape « Batère-St Guillem de Combret » me rappelle très vite qu’en janvier de la même année une tempête d’une incroyable violence a sévi sur tout le département, dans le Vallespir en particulier, mais plus globalement dans une immense partie de la France et de l’Europe. Quand un rêve et un voeu deviennent réalité.Elle avait pour nom « Klaus » et avait fait des dizaines de victimes. Des victimes humaines bien sûr mais des forêts dévastées un peu partout et ici en particulier. En arrivant à Saint-Guillem, j’éprouve les pires difficultés à rejoindre la chapelle puis le refuge à cause d’un incommensurable fatras d’arbres fracassés. Finalement tout se termine bien et je passe une nuit admirablement douce et réparatrice dans le refuge non gardé. Au départ de cette 3eme étape « St-Guillem-Prats-de-Mollo », je suis donc frais et dispo à affronter le point culminant de ce tour, le col de Serre-Vernet à 1.807 m d’altitude. Bien que je ne connaisse rien de l’itinéraire mais selon l’analyse que j’en ai faite, ce sommet et plus globalement l’étape n’ont rien d’effrayant de prime abord. Une fois encore, si je démarre par un petit égarement à cause d’un panonceau « vicieusement » mal placé car détourné par une personne peu intelligente mais méchamment perverse, l’arrivée au col et la suite sur le fameux pierrier s’effectue sans problème. Je redouble d’attention pour ne rien me casser. La mauvaise descente du puig dels Sarraïs et du pic de Granarols se déroule donc sans problème jusqu’au Puig des Lloses. Ici commencent l’itinéraire du GRP Tour du Vallespir filant vers le col du Miracle (***) et mes plus gros soucis. Arbres arrachés ou carrément brisés sur de très larges bandes par la tempête Klaus, je me fourvoie pendant des heures pour trouver un passage vers le col du Miracle mais toujours en vain. Le Miracle et sa belle légende ne veulent pas de moi ? Quand un rêve et un voeu deviennent réalité.A force d’enjamber des arbres, je finis par tomber de haut dans un bosquet de ronces et de grandes orties et j’en sors tout boursouflé et bien égratigné des pieds jusqu’au cou. J’ai même une belle plaie sanguinolente au genou droit. Seule ma tête a réchappé à cet enfer forestier. Pendant un instant, j’imagine même appeler les secours avec mon téléphone portable mais une vue de Prats-de-Mollo puis celle d’une piste se trouvant en contrebas finissent de me convaincre de me débrouiller tout seul. Quand un rêve et un voeu deviennent réalité.Quand finalement, je sors de cet effarant fouillis d’arbres desséchés et que je retrouve le panonceau « Puig des Lloses » prêt à adopter un autre itinéraire vers le Fort Lagarde, je m’aperçois que j’ai perdu mon appareil-photo. Impensable de continuer sans faire des photos ! Alors retour vers un passé antérieur pas si simple mais qu’au contraire je sais complètement imparfait. Par bonheur, le miracle qui s’est refusé à moi jusqu’à présent a pitié de moi et il me faut moins d’une heure pour retrouver mon appareil-photo. Une petite aiguille dans une immense meule de foin, voilà à quoi j’ai toujours comparé cette retrouvaille ! Je ne verrais jamais le col du Miracle et son bel oratoire mais pour moi le miracle a eu lieu et c’est bien là l’essentiel. Quand à 20h du soir, Prats-de-Mollo et l’hôtel Ausseil se présentent, j’ai erré plus de 5h dans cette forêt infernale. Je ne suis pas beau à voir mais je suis debout sur mes deux jambes et donc prêt à terminer ce Tour du Vallespir. La nuit portant conseil, je fais le choix du parcours le plus simple et le moins long pour rejoindre Notre-Dame de Coral, terme de la 4eme étape. La tour de Mir, que je connais déjà n’aura pas le plaisir de me mirer ce jour-là. Malgré les épreuves de la veille, mes plaies et mes rougeurs corporelles, j’arrive en début d’après-midi à l’ermitage si cher à la vierge Marie et à ses ouailles. J’y suis magnifiquement accueilli et une « bonne » sieste me permet de récupérer un peu de mes tribulations de la veille. Notre-Dame de Coral, que je connais un peu mais finalement très mal, m’enchante à tous points de vue. Sa chapelle si belle et si sobre, son histoire dont je prends connaissance bien trop rapidement dans un petit livre de l’abbé Joseph Gibrat que je feuillette, son cadre magnifique et bucolique, la douceur du lieu, les animaux de compagnie à la fois si charmants et si déplaisants parfois, le couple charmant qui me reçoit, m’héberge et me cuisine un super souper et un p’tit déj incroyablement revigorant. Ici, j’ai le sentiment d’être arrivé dans un endroit qui n’attendait que moi, l’éclopé que je suis devenu par la puissance des éléments naturels.

    Quand un rêve et un voeu deviennent réalité.

    Avec ce tour du Vallespir, je vis de moments intenses. L’âpreté et la solitude m’ont entraîné par la force des choses à réfléchir à énormément de choses. Je suis prêt. Certains diront que je suis mûr pour de fourmillantes réflexions. Ici tout m’incite à des pensées que je n’avais jamais connues auparavant. Un travail sur soi-même comme diraient certains. Pas vraiment un travail selon moi mais de nouveaux moments intenses qui sont la suite logique des premiers connus sur les chemins. Moments de réflexions sur ma vie, ce que j’en ai fait et en fais encore, les êtres qui me sont chers et qui comptent bougrement, ceux qui ne sont plus là mais auxquels je pense parfois si ardemment. Surtout quand je marche seul. Oui, c’est bien ici à Notre-Dame de Coral que je fais ce rêve de vouloir près de moi les êtres que j’aime le plus au monde. Le lendemain, en reprenant ce joli chemin qui descend en serpentant vers Lamanère, ce rêve s’est transformé en un vœu. Je me suis arrêté pour photographier un vieil oratoire Quand un rêve et un voeu deviennent réalité.et ce vœu m’est venu sous la forme d’une prière.  C’était celui d’y amener un jour les personnes qui sont toute ma vie : ma femme, mes enfants et mes petits-enfants. Un jour peut-être ils seront là tous avec moi ? Comme tous les vœux, on les lance en l’air sans trop y croire car on sait tous que la vie est compliquée et qu’elle a une forte tendance à séparer puis à éloigner les êtres qui s’aiment. Il en est ainsi et il est parfois très difficile d’aller à contre-courant. Voilà à quoi je pense en descendant vers Lamanère mais une fois encore les beautés, les difficultés du parcours et les imprévus finissent par prendre le dessus sur mes troublantes et interrogatives pensées. Les beautés, les imprévus et les difficultés se confondent parfois et  ici c’est le cas. Les difficultés et les imprévus sont l’obligation de grimper vers les hautes Tours de Cabrens non prévue sur mon itinéraire puis un autre imprévu mais très beau celui-ci, c’est cet incroyable visage de profil sculpté dans la falaise par Dame Nature. Quand aux autres beautés, elles sont devant mes yeux à chaque instant avec des panoramas à 360 degrés qui se dévoilent depuis les tours.Quand un rêve et un voeu deviennent réalité. La suite vers Saint-Laurent de Cerdans, terme de cette 5eme étape,  est quelque peu fastidieuse, mais à l’arrivée,  l’accueil si charmant de mes hôtes, Isabelle et Mario, me fait vite oublier la pénibilité de ce circuit qui se termine déjà demain. Je démarre cette dernière et sixième étape « St-Laurent de Cerdans – Amélie-les-Bains » avec des pensées indécises et même conflictuelles. Entre l’envie de poursuivre cette longue randonnée que j’ai tant aimée et le désir encore plus fort de retrouver Dany. Un peu déprimé ? Peut-être. Tout en marchant, mon esprit vagabonde tant qu’il finit par chavirer. Alors que j’arrive au lieu-dit La Bouadelle, je me vois contraint de grimper une sente très raide et très caillouteuse qui s’élève vers la Serra de la Garsa. Qu’a-t-elle de plus que les autres cette élévation ? Plus raide ? Plus caillouteuse ? Fait-il plus chaud que les autres jours ? Suis-je plus fatigué par l’accumulation des efforts ? Ai-je un peu trop chargé mon sac à dos en prévision d’une journée caniculaire ? Sans doute un peu tout ça ! Toujours est-il que cette marche devient funèbre et que je me mets à pleurer comme jamais auparavant, pensant à tous les êtres qui m’étaient chers et qui ont disparu. En réalité, ça commence avec mon frère parti si tôt à l’âge de 46 ans. J’aimerais tant qu’il soit à côté de moi à cet instant. Il m’aiderait sans doute. Puis c’est ma mère, encore vivante, mais dont l’état n’a fait que se dégrader à cause de la maladie d’Alzheimer et depuis qu’elle est entrée dans le service spécialisé d’une maison de retraite. Elle ne reconnaît plus personne de la famille mais surtout elle ne marche plus et a perdu 30 kg en moins de 6 mois. Quand un rêve et un voeu deviennent réalité.Tout en gravissant cette méchante sente, je pense à tout ça et je vis cette déchéance corporelle de ma mère comme la plus terrible des injustices. Quand ce n’est plus ma mère, c’est mon père parti trop tôt lui aussi à l’âge de 64 ans et sans avoir pu goûter aux joies de la retraite. Quelle injustice là aussi ! Puis c’est Adèle, ma grand-mère paternelle chez laquelle j’ai passé trois années scolaires singulièrement bénéfiques dans cette transition primordiale entre jeunesse et vie d’adulte. Je n’avais pas pleuré en apprenant son décès mais en me remémorant certains aspects de nos relations si souvent désopilantes, je pleure sur ce passé que j’avais fini par oublier, enfouis qu’ils étaient au fond de ma mémoire. Puis ce sont les reproches de mes enfants qui reviennent violemment dans ma tête dans ces instants déjà si pénibles. Quand finalement, toujours en pleurs, j’arrive au sommet de cette haute butte, je m’effondre les bras en croix, complètement vidé par ce que je viens de vivre. Moments inimaginables à l’instant où je les ai vécus mais si humainement bienfaisants quand j’y repense aujourd’hui.  Je reste là allongé pendant de très longues minutes avant de me relever et de retrouver un peu mes esprits et une respiration presque normale. Les panoramas sont sublimes mais mon appareil photo qui a sans doute beaucoup trop « bourlingué » ne réagit plus comme il faudrait. Il a vécu un épisode bien trop humide et les photos sont pâles, ternes et sans aucun relief blanchies qu’elles sont par de la buéQuand un rêve et un voeu deviennent réalité.e qui ne disparaît jamais. Là aussi mon moral en a pris un coup quand hier je me suis aperçu de ces dysfonctionnements. Une fois passé ce violent épisode dépressif, la suite et la fin sont nettement meilleures même si le manque d’eau se fait sentir dès la montée de la Serre de Montner et ce jusqu’à l’arrivée.

     

     

     

    Une grande bière bien fraîche prise dans un bar d’Amélie a pour effet de remettre tout en place et quand j’arrive à la maison, j’ai le sentiment d’être le même homme que celui qui était parti. Enfin, j’essaie de donner cette impression mais en réalité, ce Tour du Vallespir est là, gravé dans ma tête pour très longtemps encore. Peut-être toujours. Il m’a changé. Il m’a conforté dans l’idée qu’à la retraite le temps presse et qu’il faut en profiter sans pour autant négliger ceux que l’on aime. Vaste et difficile programme. Contrairement à ce que chantait Charles Trenet, mes jeunes années ne couriront plus dans la montagne……même si les randonnées resteront parmi mes passe-temps préférés.

     

    Parmi tous ces instant, parfois magiques et bénéfiques, parfois « âpres » et très difficiles, il reste ce rêve réalisé à Notre-Dame de Coral : celui d’y amener un jour toute ma famille…..

     

    L’histoire de sa réalisation :

     

    J’ai longuement préparé la réalisation de mon rêve. En mars 2017, Dany et moi sommes venus à Notre-Dame de Coral lors d’une randonnée pédestre à partir du col d’Arès. Quand un rêve et un voeu deviennent réalité.Nous y avons rencontré Franck, le nouvel aubergiste que je ne connaissais pas. J’ai posé quelques jalons sur ce qu’il était capable de faire en terme d’accueil, de couchages et de repas. Mais ce jour-là, comme nous étions partis sans trop savoir si le gîte serait ouvert, nous avons déjeuné du pique-nique que nous avions emporté. J’ai tout de même noté que Franck était très accueillant même si sa compagne qui est aux fourneaux est restée invisible. Alors, j’ai commencé à repenser à ce rêve que j’avais fait en 2009 lors de mon périple sur le Tour du Vallespir. Quand un rêve et un voeu deviennent réalité.Pourquoi ne pas imaginer quelque chose pour mes 70 ans ? Cette question trouva un gros début de réponse quand en janvier 2019, nous somme revenus pour déjeuner et trouver les dernières solutions aux interrogations qui subsistaient. Le repas a été super et a fini de nous convaincre Dany et moi. Franck nous a donné toutes les assurances que nous attendions. Comment héberger plus d’une dizaine de personnes ? Quel repas d’anniversaire Franck et Isabelle étaient à même de nous proposer ? Que faire autour de cet anniversaire pour que la découverte de Notre-Dame de Coral ne se résume pas à un voyage en voiture et à un ennuyeux pèlerinage pour incroyants non-pratiquants dans un coin perdu de la montagne vallespirienne ? Toujours avec l’aide de Franck, 80% de nos desideratas se mirent en place le jour même. Puis nous avons affiné nos besoins par téléphone et mails et Isabelle et Franck ont toujours très gentiment répondu à nos attentes et toujours pour des tarifs plus que convenables. Nous serions 11 personnes, enfants, petits-enfants, conjoints et ami(es) très proches. Nous occuperions les deux chambres et un des dortoirs. Une zarzuela serait concoctée par nos hôtes et serait complétée d’un copieux apéritif et d’une entrée « salade catalane ». Le dessert c'est-à-dire le gâteau d’anniversaire serait un énorme et délicieux framboisier maison. En réalité, tout allait être « maison », Franck me l’avait promis et même juré.  Pour l’ensemble des boissons, Franck m’avait mis à l’aise et sans droit de bouchon, il avait accepté que je porte tout moi-même. Les prix en demi-pension étaient arrêtés ainsi que les suppléments pour l’apéro et le gâteau et ils me convenaient complètement car j’avais déjà confiance dans la qualité qui nous serait offerte. Mon rêve allait se réaliser et avec Dany nous languissions ce samedi 8 juin et dimanche 9 juin. C’était bien 2 jours que nous allions passer en famille et j’avais tout imaginé pour que  l’ennui ne soit pas de mise. Petite randonnée de 7 km autour de l’ermitage pour tous ceux qui en auraient envie, repas d'anniversaire en soirée, puis le dimanche serait consacré au domaine « Monto z’arbres » de Prats-de-Mollo. Sauf qu’une semaine avant le jour fatidique, en téléphonant, j’ai appris que cet accrobranche avait définitivement fermé ses portes. Par bonheur, la cité espagnole de Mollo disposait d’un autre accrobranche et d’un parc animalier où il n’était pas indispensable de réserver. Tout était donc en place pour que ça se passe au mieux et je crois que finalement tout s’est formidablement bien passé.

    Quand un rêve et un voeu deviennent réalité.

    Mon rêve et mon vœu se sont magnifiquement réalisés et je ne remercierais jamais assez Dany,  mes enfants Jérôme et Carole, leurs conjoints Isabelle et Jean-Christophe, mes petits-enfants Robin, Eulalie et Valentine et son ami Stéphane ainsi qu’Emma, la fille d’Isabelle. Ils ont tous joué le jeu de la randonnée programmée et ils ont tous grandement participé à la réussite de ces 2 jours en ne rechignant jamais à participer à tout ce que j'avais imaginé. Quand un rêve et un voeu deviennent réalité.En sus, j’ai eu de très beaux cadeaux et une immense carte souvenir où chacun y est allé de beaucoup d'amour et de gentillesse. Un truc à vous faire chialer ! Je remercie très sincèrement Franck pour son accueil si simple et si spontané mais toujours tellement chaleureux. Comment ne pas remercier sa compagne Isabelle pour le superbe repas qu’elle nous a concocté. Ne l’ayant jamais vu, sans doute très discrète et trop occupée derrière ses fourneaux, on regrettera simplement de ne pas avoir pu la féliciter de vive voix. Mais respecter la vie privée de quelqu’un qui veut rester discret et ne veut peut être pas avoir la lumière sur soi, n’est-ce pas un principe de vie le plus respectable qui soit ?

    Après tout n’avais-je pas caché ce rêve et ce vœu à tous mes proches depuis presque 10 ans ?

    Quand un rêve et un voeu deviennent réalité.

     

    Quand un rêve et un voeu deviennent réalité.

    (*) J'ai fêté mon 70eme anniversaire le 23 avril 2019 exactement mais pour des raisons de disponibilités de toutes les personnes présentes, j'ai été contraint d'arrêter les dates du 8 et 9 juin. 

    (**) Notre-Dame de Coral : Voici quelques sites Internet qui vous permettront d'en savoir un peu plus sur cet édifice religieux. Ils existent également deux vieux livres parus à son propos.  

    https://www.les-pyrenees-orientales.com/Patrimoine/ErmitageNotreDameDuCoral.php

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ermitage_Notre-Dame-du-Coral

    https://www.sudcanigo.com/item/notre-dame-du-coral/

    http://www.lamanere.fr/fr/information/53473/notre-dame-coral

    https://www.facebook.com/AubergeNotreDameDuCoral/

    (***) Col du Miracle : En 2009, suite aux problèmes que j'avais rencontrés , je n'avais jamais pu rejoindre ce col. J'ai comblé cette lacune en y retournant lors d'une randonnée réalisée le 22 novembre 2017.

     

     

     

     


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